#harley

  • Revue L’Information géographique 2013/4 | Cairn.info

    https://www.cairn.info/revue-l-information-geographique-2013-4.htm

    Merci à Françoise Bahoken @fbahoken - quand tu trouves un truc génial comme ça tu peux ausi le mettre sur seenthis ;)

    Matthieu Noucher
    Page 6 à 9 Introduction
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    Gilles Palsky
    Page 10 à 25 Cartographie participative, cartographie indisciplinée
    Résumé Version HTML Version PDF
    Page I à IV Cahier couleur
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    Cartographies participatives
    Jean-Christophe Plantin
    Page 26 à 28 La cartographie de la radiation après Fukushima. Un cas d’individualisme réflexif sur le Web
    Un cas d’individualisme réflexif sur le Web
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    Thierry Joliveau, Matthieu Noucher, Stéphane Roche
    Page 29 à 46 La cartographie 2.0, vers une approche critique d’un nouveau régime cartographique
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    Xavier Amelot
    Page 47 à 67 Cartographie participative pour le développement local et la gestion de l’environnement à Madagascar : empowerment, impérialisme numérique ou illusion participative ?
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    Federica Burini
    Page 68 à 87 L’évolution de la cartographie auprès des sociétés traditionnelles en Afrique subsaharienne
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    Denis Retaillé
    Page 88 à 108 Cartographie, quadrillage et ordre sédentaire
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    Hubert Mazurek
    Page 109 à 148 Cartographie : vision ou reflet ? Une réflexion autour des « références indigènes »
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    La géographie sur internet
    Catherine Didier-Fèvre, Matthieu Noucher
    Page 149 à 151 Cartographie participative sur le net
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  • Le pouvoir des cartes. Brian Harley ... - La Cliothèque

    https://clio-cr.clionautes.org/le-pouvoir-des-cartes-brian-harley-et-la-cartographie.html

    Ce livre à 20 ans, référencé ici pour archivage.`

    Bailly A. et Gould P. G

    Le pouvoir des cartes. Brian Harley et la cartographie
    Paris, Anthropos, 1995

    samedi 15 mars 2003

    Compte-rendu proposé par Pascale Goutagny

    En introduction, P. Gould et A. Bailly présentent B. Harley, spécialiste anglais de cartographie historique, ayant travaillé aux U.S.A., novateur et donc controversé, mort en 1991. Pour lui, la cartographie ne se réduit pas à des techniques de production de plus en plus sophistiquées, mais révèle des intentions, une interprétation du monde, des secrets et des « silences ».

    Chapitre 1 : la carte en tant que biographie.
    A partir d’une carte du Devonshire qu’il connaît bien, B. Harley définit la carte comme la biographie du paysage représenté, un lien avec la biographies des producteurs, un renvoi à sa prppre vie. La carte a elle-même une biographie, en tant qu’objet créé et utilisé à une certaine époque.

    Chapitre 2 : cartes, savoir et pouvoir.
    Les cartes « parlent » des mondes sociaux passés : c’est « l’éloquence des cartes » (C. Sawer, école de Berkeley). Les cartes sont une forme de langage : il y a un « discours » des cartes qui sont des images rhétoriques, une force politique dans la société. L’iconologie a mis à jour le niveau symbolique des cartes. La cartographie est une forde savoir et une forme de pouvoir, selon M. Foucault, pour qui les cartes sont des « actes de surveillance » pour la guerre, l’ordre public, la propagande, la délimitation des frontières... D’ailleurs la cartographie a toujours été une « science des princes » donc du pouvoir. Les cartes sont les armes de l’impérialisme en anticipant la formation des empires coloniaux et en les légitimant. L’histoire des cartes est également liée à l’ascension des Etats-nations. Elles facilitent les guerres mais aussi atténuent la culpabilité car les lignes silencieuses sur le papier favorisent l’idée d’un espace socialement vide. Les cartes cadastrales ou foncières pérennisent l’ordre social. Le contenu des cartes crée des « distorsions » par rapport à la réalité. Certaines sont délibérées pour la propagande ou la sécurité. D’autres sont « inconscientes », sous l’influence des valeurs de la société. Il y a une géométrie subliminale : le choix du lieu central ou de la projection montre des consciences sociales de l’espace différentes. Le « silence des cartes » est un concept central dans cette argumentation : les omissions sont aussi importantes que les informations données car elles correspondent aux stéréotypes culturels, aux volontés politiques. Les cartes symboliques dans les peintures et les emblèmes artistiques sur les cartes décoratives expriment le pouvoir social et territorial. Dans leur étude, il ne faut pas négliger les lettres, cartouches, roses des vents, bordures,...qui révèlent une idéologie. Les cartes sont le langage du pouvoir et non de la contestation. Il n’y a pas une expression populaire de la cartographie , comme il peut y en avoir une pour la musique ou la littérature.

    Chapitre 3 : une prédisposition à la controverse.
    P. Gould rappelle que B. Harley a été contesté à cause de sa définition élargie de la carte. Les traditionnalistes refusent de considérer comme des cartes les représentations spatiales des sociétés avant l’ère de l’écriture (par ex. les cartes indiennes) ou les représentations non fondées sur la mesure ( les cartes de la littérature). Par provocation, B. Harley propose la carte de Winnie l’Ourson, laissant au lecteur le soin de décider s’il s’agit ou non d’une carte ! Certains contestent aussi l’étude linguistique de la carte , proposée par B. Harley, influencé par R. Barthes, J. Derrida et surtout M. Foucault.

    Chapitre 4 : déconstruire la carte.
    La déconstruction est nécessaire pour rechercher le pouvoir, omniprésent pour M. Foucault. Il faut étudier le discours cartographique en s’inspirant de Foucault et Derrida car les cartes sont des textes culturels. Déconstruire consiste à mettre en valeur ce qui justement est négligé. ex : Wood et Fels ont étudié le verso d’une carte routière officielle de Caroline du Nord pour voir les intentions de l’Etat. Les cartes facilitent l’exercice du pouvoir mais aussi fabriquent le pouvoir en créant une conception de l’espace. Cataloguer le monde c’est se l’approprier, le normaliser, le standardiser. Dans son essai sur le Guide Bleu, R. Barthes montre l’influence des guides routiers sur la perception de l’espace.

    Chapitre 5 : relire les cartes de la découverte de C. Colomb.
    B. Harley étudie les cartes indiennes et s’interroge à la fois sur leur influence sur la cartographie européenne et sur leur perméabilité aux techniques et conventions européennes. Pour les Indiens, les cartes sont un moyen de défen- dre leurs droits sur les terres. Sur les cartes européennes, la disparition des noms indiens et l’adoption de signes conventionnels (comme les flèches d’église pour les villes) montrent la volonté de s’approprier l’Amérique. Le partage de Tordesillas a précédé la colonisation, les noms anglais en Nouvelle Angleterre ont précédé l’arrivée des Puritains : la carte précède le territoire et d’une certaine façon le crée.

    Chapitre 6 : peut-il y avoir une éthique cartographique ?
    Pour B. Harley, le positivisme des cartographes les empêchent de s’attaquer aux questions éthiques.

    Avril 1999.

    #cartographie #harley #pouvoir

  • Deconstructing the map by J.B. Harley (extraits)

    http://quod.lib.umich.edu/p/passages/4761530.0003.008?rgn=main;view=fulltext

    A map says to you, “Read me carefully, follow me closely, doubt me not.” It says, “I am the earth in the palm of your hand. Without me, you are alone and lost.”

    And indeed you are. Were all the maps in this world destroyed and vanished under the direction of some malevolent hand, each man would be blind again, each city be made a stranger to the next, each landmark become a meaningless signpost pointing to nothing.

    Yet, looking at it, feeling it, running a finger along its lines, it is a cold thing, a map, humourless and dull, born of calipers and a draughtsman’s board. That coastline there, that ragged scraw of scarlet ink, shows neither sand nor sea nor rock; it speaks of no mariner, blundering full sail in wakeless seas, to bequeath, on sheepskin or a slab of wood, a priceless scribble to posterity. This brown blot that marks a mountain has, for the casual eye, no other significance, though twenty men, or ten, or only one, may have squandered life to climb it. Here is a valley, there a swamp, and there a desert; and here is a river that some curious and courageous soul, like a pencil in the hand of God, first traced with bleeding feet.

    #cartographie #cartographie_radicale #harley

  • Un ponton emporté par le tsunami au Japon s’échoue dans l’Oregon
    http://www.lemonde.fr/japon/article/2012/06/07/un-ponton-emporte-par-le-tsunami-au-japon-s-echoue-dans-l-oregon_1714021_149

    Un énorme ponton de 20 mètres de long qui s’était détaché lors du tsunami qui a frappé le Japon l’an dernier s’est échoué mardi sur une place de l’Oregon, à environ 160 km au sud-ouest de Portland. Le consulat japonais a confirmé mercredi l’origine du ponton. L’Etat de l’Oregon travaille avec d’autres Etats de la côte ouest et le gouvernement fédéral à l’évacuation des débris.