#hebron

  • #IDF attacks Palestinian protesters in #Hebron, more than 10 injured
    http://english.al-akhbar.com/node/18729

    Israeli occupation forces unleashed a barrage of tear gas and rubber-coated bullets against Palestinians in Hebron, injuring more than 10 and arresting four, during demonstrations marking the fourth anniversary of the #Open_Shuhada_Street Campaign, Palestinian news agencies reported. One of the injured included a cameraman for the Israeli human rights organization B’Tselem, who was shot in the head by a rubber-coated bullet. Four other Palestinians were arrested as confrontations between unarmed Palestinian protesters and Israeli forces continued into the afternoon. read more

    #Palestinian_protests #Top_News

  • Bienvenue à Hébronland

    Par Marion Lecoquierre

    http://blog.mondediplo.net/2013-11-27-Bienvenue-a-Hebronland

    Semaine de Pesach, la Pâque juive. 27-28 mars 2013.

    A Hébron, c’est l’époque des geais et des amandes. Les amandes, présentées en montagnes vertes sur les chariots du souk, font briller les yeux de tous les Palestiniens qui passent devant et repartent les poches gonflées de cette friandise au cœur rempli d’eau amère. Les geais, eux, volent entre les oliviers de Tel Rumeida, les bandes luminescentes de leurs ailes semblant brièvement refléter le ciel avant qu’ils n’aillent se poser plus loin. Au delà de Bab al-Zawiye — la « frontière » entre les zones H1 et H2 — en marchant dans la rue, le simple passage d’un oiseau nous fait rentrer la tête dans les épaules...

    Hébron, la ville où l’on fini par prendre les oiseaux pour des pierres. Les deux volent, ici... Souvent, le vendredi après la prière, mais aussi à l’occasion des nombreuses incursions de l’armée dans la zone H1 (sous le contrôle de l’Autorité palestinienne).

    #palestine #israël #hébron #occupation #colonisation

  • Israeli forces kill two Palestinians near #Hebron
    http://english.al-akhbar.com/content/israeli-forces-kill-two-palestinians-near-hebron

    Israeli #occupation_forces killed two Palestinians Tuesday night after allegedly attempting to arrest them near the #west_bank city of Hebron, the Shin Bet internal security service said. “In an operation by the special forces... in the Hebron/Yatta area, two members of a Salafist jihadist network that was active in the area and planned an attack were killed,” it said in a statement. An AFP correspondent said the occupation forces had sealed off the area and was searching for a third suspect who apparently had been in a car with the two when the shooting took place. read more

    #Israel #Palestin #Top_News

    • Trois salafistes palestiniens présumés tués par les forces israéliennes
      http://www.romandie.com/news/n/_Trois_salafistes_palestiniens_presumes_tues_par_les_forces_israeliennes26

      YATTA (Territoires palestiniens) - Les forces israéliennes ont tué trois Palestiniens soupçonnés d’appartenir à un groupe salafiste jihadiste, mardi soir dans le sud de la Cisjordanie occupée, a-t-on appris de sources de sécurité et militaires israéliennes.

      Lors d’une opération des forces spéciales (...) dans la zone de Hébron/Yatta, deux membres d’un groupe salafiste jihadiste qui préparaient une attaque ont été tués, a annoncé le Shin Beth, le service de sécurité intérieure, dans un communiqué.

      A la suite de l’attaque déjouée à Yatta, un terroriste a échangé des tirs avec les forces de sécurité et en est mort, a affirmé peu après l’armée israélienne dans un communiqué.

      Un photographe de l’AFP a constaté que le secteur avait auparavant été bouclé par l’armée israélienne recherchant le troisième suspect qui se trouvait apparemment dans une voiture avec les deux autres au moment de la fusillade.

      Des habitants ont identifié les trois tués comme Mahmoud Khaled al-Najjar et Moussa Abdelmajid Fanacheh, de Yatta, et Mohammad Nayroukh, de Hébron, les présentant comme des étudiants d’une vingtaine d’anées.

  • Le paradis c’est exactement ici

    Tu vas dans un sens qui plaît à la #sécurité_israélienne : direction les #territoires_occupés. Tu passes moins d’heures au #checkpoint. La route traverse la ville de #Qalandyia, le chauffeur t’indique le #camp_de_réfugiés. Des personnes vivent ici depuis 1948 –une vie de déterré- d’autres viennent d’arriver. C’est de là que descendent les gamins qui lancent parfois des pierres. Il y a 2 mois, en réaction à la mort d’un gamin assassiné, il y a eu des jets de gravats contre les miradors. Comme punition collective, les israéliens ont posé des blocs de béton. Résultat : le checkpoint est plus lent à passer ; le chaos interminable aux heures de pointe. La frustration des gens augmente et le ras-le-bol devant les discriminations, les tracasseries des soldats, éreinte. La ville est prise dans un étau, le mur l’a entouré. C’est invivable. Pourtant, ils tiennent.

    #Ramallah Dream

    Tu montes vers Ramallah. Paysage d’une ville nouvelle. Ramallah récolte des capitaux étrangers grâce à la politique économique de l’ancien premier ministre #Salam_Fayyad. Une grande partie de l’aide des pays donateurs y arrive. La ville est en plein(e) boom (bulle) économique. Les grues des immeubles en construction sont nombreuses, les immeubles de plus de 10 étages légion. Jolis cafés, boutiques coquettes, restaurants sélects ; tiens, même un hôtel Mövenpick – Ouvert en 2010, les israéliens ont immédiatement interdit l’importation des célèbres glaces de l’enseigne – enfin de vraies raisons sécuritaires !- Pas un diplomate suisse pour protester contre l’outrage, on achètera quand même votre technologie militaire, soyez sans crainte- Ramallah en jette par son dynamisme, mais on peut penser, comme certains analystes, que les israéliens contrôlent stratégiquement ce développement. Laisser grandir Ramallah lui laisser des attributs, ne serait-ce pas en faire de facto la petite capitale des territoires occupés ? Multiplier simultanément, pour les palestiniens de #Jérusalem_Est les entraves, les vexations, tout faire pour les décourager puis les chasser facilement, délégitimiser l’idée de deux états avec Jérusalem pour capitale ? Au droit au retour que demandent les Palestiniens les israéliens répondent par les expulsions devant le mur qui déblaie les paysans devant soi et avale la terre. #Israël tient la #Palestine à la gorge, laisse passer un peu d’air, serre plus fort au besoin. Lis Benjamin Barthe : "Ramallah Dream" (éd.Découverte 2011). Tu ouvres grand les yeux. La résistance de ce peuple est hallucinante.

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    Un modèle de #colonisation

    De fait, israël est partout. Ton shawarma vient d’israël, ton halva, ton agneau ton poulet, ton boeuf, tes aubergines, tes carottes, viennent d’israël, ton jus d’orange, ton café, ton chocolat, tes glaçons viennent d’israël. Ton Mars ton lait ton Kit et Kat viennent d’israël. Tout ce qui entre est d’israël, sujet au bon vouloir du prince. En sens inverse, tout ce qui vient des territoires occupés est étiqueté israël, en violation encore du droit international. Si israël ne reverse pas aux Palestiniens mensuellement le produit des taxes qu’elle perçoit à son compte, c’est la banqueroute immédiate pour l’Autorité Palestinienne. La dépendance économique est totale. La sujétion militaire aussi : en deux minutes, les forces d’israël seront au palais présidentiel, feront tomber Abbas, si elles le veulent. Les policiers Palestiniens ne sont pas armés. La Palestine, c’est la cour d’une prison. Certains sont dans la cour, d’autres dans des cellules d’autres dans le placard de leur cellule. Certains dans un sac dans le placard. La #résistance de ce peuple est hallucinante.

    Pour un clic ou pour un rien

    #Facebook est la fenêtre de la prison derrière laquelle des gamins agitent des mouchoirs. Le 8 novembre, 30 palestiniens ont été arrêté, dont un grand nombre des jeunes filles, parce qu’elles tapotaient des slogans entre deux mots d’amour sur le net. La plus forte armée du monde fracasse les portes des maisons pour sortir du lit des kids de 12 ans qui pourraient être tes fils et tes filles si tu avais oublié de leur mettre le contrôle parental, et qui ont écrit Fuck Israël sur leur mur virtuel – les gros terroristes !-. Un mur virtuel face au gros mur et aux "raisons sécuritaires" qui cassent leur vie pour vrai. L’armée israélienne pourchasse les gamins, les prend en photo et les arrête pour un clic ou pour un rien. Elle les tue aussi. Arbitrairement, par ennui, stratégie ou accident.

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    Le paradis c’est exactement ici

    Fadwah t’emmène de nuit à Jéricho avec ses filles. Elle te montre sur les collines les colonies illégales : ici Ariel, ici Ma’ale Adumim, ici encore une colonie et une autre, comme de petits Los Angeles sur la terre colonisée, toujours en hauteur, toujours au-dessus. Comme à Hébron où les soldats sont sur les toits avec les colons, et balancent sur les palestiniens en-dessous d’eux tous ce qui leur tombe sous la main ou leur urinent dessus. Plus loin un camp militaire ; là où il y a de grosses lumières ; c’est une source d’eau accaparée. Là une prison, ici une route barrée, et derrière ces murs un centre militaire délivrant des autorisations de passage au compte-gouttes. Ce territoire est mité, bouffé par les installations d’occupations militaires et les colonies illégales en regard du droit international. Mais Israël pisse à la raie du droit international. Trop de radicalisme rend con, pas assez de radicalisme complice. L’écoeurement monte. Tu te demandes comment ils font pour respirer dans cet espace confiné, résister. Dans la voiture monte une clameur sur une chanson de Faïrouz, voix fortes. أنا لحبيبي وحبيبي إلي Je suis à mon amour et mon amour est à moi. Les filles tapent dans les mains, il faut bien se lâcher, sinon on devient dingues ici. Tu lis cette inscription sur le T-shirt de l’une d’elle –humour palestinien-

    « Paradise is just where you are ». Le paradis c’est exactement là où tu te tiens.

    Retiens bien la leçon.

    C’est quand que le Dalaï Lama ou Frère François viennent faire une visite à Ramallah ?

    Texte de Sylvain Thévoz.

    http://commecacestdit.blog.tdg.ch/archive/2013/11/10/temp-ef443a12c178d312f37f79c259d0ce66-249638.html

    • ... suite... toujours sur le blog de Sylvain Thévoz...

      Rouages de la #domination

      Avant le passage du checkpoint de #Qalandyia. Une femme te dit : tu vas aller sur ma terre. Moi je n’ai plus le droit d’y aller. Tu viens de l’autre bout de l’Europe et tu peux voyager avec facilité. Je n’y ai plus accès. Elle habite à 10 kilomètres de chez elle, de l’autre côté du mur. Un jour, elle a pu obtenir une autorisation pour le franchir. Elle s’est rendue avec une amie sur son terrain pour voir sa maison. Des personnes lui ont demandé ce qu’elle faisait là. Elle a dit qu’elle admirait la nature. Elle ne pouvait pas dire pourquoi elle était là. On l’aurait chassée. Des gamins habitent à 20 km de la mer Méditerranée. Ils n’y sont jamais allé. Des vieux ne l’ont plus revue depuis 60 ans.

      Pendant le passage de Qalandyia. Tu comprends petit à petit le tourbillon administratif et ses complexités. 1) Les résidents des #Territoires_occupés ont une #carte_orange, ils ne peuvent entrer dans le bus et passent à pieds le checkpoint, leurs automobiles ont des #plaques_vertes, et ne sortent pas des territoires. 2) Les résidents « permanents » de #Jérusalem ont des #cartes_d’identité_bleues, leurs automobiles ont des #plaques_jaunes, elles peuvent entrer dans les territoires occupés. Obtenir toute pièce administrative est un chemin de croix.

      Un seul peuple, régi arbitrairement par le découpage d’un #mur et l’occupation. La #séparation du mur impose des statuts complètement différent. L’ordre administratif impose à des familles d’être séparées, de ne plus pouvoir se voir ; à des villageois de perdre l’usage de leurs champs. Ce dernier est juste de l’autre côté du mur, mais il faut un détour de 45 kilomètres, franchir un checkpoint, pour y rentrer, à des heures spécifiques, étriquées, et toujours au risque des brimades, refus, pertes de temps imposée. Tu lis René Backmann, un mur en Palestine (Folio, 2009). Lire, comprendre, avoir bien visible devant les yeux ces rouages de domination. Ici, ça malaxe et broie de vies. Le soleil brille, l’air est si doux. Des chats jouent dans la rue.

      Passage de Qalandyia. Les #militaires_israéliens montent à trois dans le #bus, gilet pare-balle et arme en bandoulière. Ils contrôlent les documents de chacun-e-. Avec rudesse. Une jeune soldate demande du menton à un homme de retirer la casquette de sa tête, ce qu’il fait. Il la remet. Elle lui demande de la retirer une deuxième fois, ce qu’il fait encore. Il te glisse doucement : « they are crazy ». Ils demandent à une femme au fond du bus de sortir. Elle ne veut pas. La soldate insiste pour qu’elle sorte. Elle gagne du temps. Les passagers du bus la soutiennent. Les #soldats vont parler au chauffeur du bus et s’en vont. Le chauffeur du bus se lève. Il demande à la femme de sortir. Elle y est obligée, prend son enfant sous le bras. Les soldats l’entourent à 4. Le bus repart. Un homme engueule le chauffeur du bus durant le reste du voyage.

      Après le passage de Qalandyia. Dans le bus, une mère de famille qui revient de #Gaza, y travaille comme pédiatre. Gaza-Ramallah : 83 kilomètres. Des familles entière séparées. Pour aller à Gaza elle doit passer par la Jordanie, puis de là en Egypte, avant d’entrer dans la bande par le #poste_frontière. C’est comme si, pour aller à Berne, tu devais passer par Paris en avion et entrer par l’Allemagne (en beaucoup plus compliqué risqué et coûteux). Les comparaisons sont faiblardes et bancales, car tu es libre, toi.

      Sa voisine enseigne à l’université Al-Quds (Jérusalem). Excédée de tout, fatiguée, mais avec une rage qui ne laisse pas place au doute. Elle vient d’aller voir sa sœur malade à Bethléem. Pour cela, il lui faut sortir de #Ramallah, passer le check-point de Qalandyia, entrer à Jérusalem, passer le checkpoint de #Bethléem, et rebelote dans l’autre sens pour rentrer chez elle. 6h minimum de déplacement pour aller de Genève à Morges. Elle parle de l’interminable attente pour avoir cette autorisation pour entrer seulement 24h en Israël. Pendant ce temps, sa sœur meurt. Elle lui parle par téléphone. Elle dit : je suis résolue, je n’arrêterai pas de lutter jusqu’à la fin de l’occupation, mais je me sens aussi comme un hamster qui se démène dans sa cage. Jusqu’à quand ?

      Des gens vont à l’hôpital en Israël. Ils obtiennent des autorisations de 24h. Pour faire les examens, rester en observation, recevoir les résultats, il leur faudrait le double et plus. #Humiliations en passant aux checkpoints où il n’y a pas de contacts humains. Une voix derrière une paroi dit : tu poses tes affaires là, tu avances de quatre pas, tu lèves les mains. Tu avances de huit pas. Bien. Une voix lui crie dessus si elle ne fait pas exactement ce que la voix veut qu’elle fasse. Tu recules de huit pas ! (c’est donc cela ce qu’ils appellent processus de paix) Une voix qui la rend pareil à une chose. Une voix qui se protège d’elle-même peut-être, de sa propre humanité, derrière la cloison. Les gants en plastique sur sa peau. Elle dit : être traité comme moins qu’une chose. On prend plus soin du matériel que des gens ici.

      A la sortie de Qalandyia, l’embouteillage est monstrueux. Chaos de voitures et de bus qui se poussent. On reste deux heures coincé à parler. Sa fille l’appelle, elle veut savoir quand elle sera rentrée à la maison. Elle dit : bientôt...

      J’arrive.

      http://commecacestdit.blog.tdg.ch/archive/2013/11/11/temp-f9afa4438e6215f437d22345b4dd3f28-249691.html

    • ... suite...

      Prier en athée

      Comment cuisiner une bonne #colonie ? D’abord avoir une bonne casserole bien étanche, ne rien laisser sortir ni entrer que l’on ait décidé. Avoir de bonnes valves bien serrées pour pouvoir réguler la pression et un contrôle sur le feu, laisser mijoter à feu doux. Quand la pression est trop forte, ouvrez un peu les vannes ou baissez le feu doucement. Voilà, comme ça, vous pouvez aussi rajouter un peu d’huile, arroser le tout de sauce grasse, ça rend le dessus du panier plus docile et le bouillon plus digeste. Servir chaud mais pas trop. Ne jamais laisser refroidir surtout. Vous devez maintenir la #pression. Un conseil : si vous en avez les moyens, fractionnez, divisez le contenu et cuisinez-le dans quatre casseroles séparées. Il n’en sera que plus tendre à traiter. Montrez toujours bien qui est le chef et qui tient la spatule.

      La colonie, une économie

      Passer le checkpoint à pieds, dans les longs couloirs à bestiaux : 80mètres de tubes grillagés qui avalent tous les matins leur quota de travailleurs sous-payés et les recrache au soir après les avoir bien digérés fragmentés et malaxés dans ses entrailles durant la journée. L’économie du #mur est bonne pour Israël. Les coûts de construction, ce sont les USA qui les paient. Les gains, c’est l’économie locale qui les prend. Le #contrôle_social est maximal. Les palestiniens qui veulent obtenir un permis de travail en Israël doivent avoir au moins 35 ans, être marié, avec des enfants, n’avoir pas eu, sur trois générations, un proche qui ait tiré une pierre ou eu maille à partir avec la puissance d’occupation ; cas échéant, le permis est refusé. A la moindre incartade, il est retiré. Très bon incitatif pour se tenir à carreaux en toute occasion. Les #droits_du_travail sont régulièrement violés, il y a très peu de risques de plaintes. Si plaintes il y a, peu de chance qu’il y soit donné suite. La compétition entre travailleurs sous-payés est forte. La #main_d'oeuvre palestinienne est petit à petit remplacée par des chinois, philippins, etc., Un bon business que ce mur finalement. Pareil pour l’#eau. Les puits sont confisqués. Entourés d’une haute barrière. L’eau est ensuite revendue à ses propriétaires expropriés. Même business pour les #oliviers arrachés sur le tracé du mur. Rien à dire : une colonisation bien en place, ça rapporte. Et moins ça conteste, moins ça résiste, plus c’est rentable.

      Les #bédouins sous la tente. Feu de bois pour faire cuire à manger : riz et poulet dans de larges casseroles. Tu te demandes ce que les moutons peuvent manger : pierre et terre ocre à perte de vue sans une mèche d’herbe. Grillages à perte de vue : tu te demandes comment les bédouins peuvent encore bouger. A la nuit ça chante et ça danse. Tu te demandes comment ça peut encore danser et chanter. On t’offre le thé.

      #Hébron

      Les gamins lancent des #pierres tous les jours, mettent les bouchées double le vendredi. Le déroulement est le suivant : un colon colle un gnon à un gamin ou pire.... Le gamin rentre chez lui. La nouvelle se répand. Les petits descendent dans la rue et caillassent le checkpoint pour venger leur copain. Les soldats sortent en nombre : #grenades assourdissantes et #gaz_lacrymogènes : le grand manège. Les gamins se déplacent et caillassent les soldats depuis un autre endroit. Et ça dure ainsi une partie de l’après-midi et de la nuit, à jouer au chat et à la souris dans la vieille-ville. Les marchands continuent de vendre, les passants de passer. Scènes surréalistes au milieu des étals. Une femme court avec sa poussette entre pierres et gaz pour faire son chemin. Un oiseleur, tranquille, ne bouge pas. Il reste sur sa chaise devant sa devanture, comme si de rien n’était. C’est le quotidien. Avec les pierres, les gamins lancent des insultes. Les mots fusent comme des noms d’oiseaux. Les marchands engueulent les petits quand les pierres les frôlent. C’est mauvais pour le tourisme, (pas plus de 40 personnes par jour), mauvais pour les affaires, mais c’est l’#intifada, la #résistance. Les marchands sont solidaires des petits qui zigzaguent dans le marché pour se planquer. Jets continus. Jours après jours, ça ne faiblit pas. Malgré les caméras partout, dans les coins, sur les toits, sur les tours, dans la mosquée, sur les casques des soldats. Il y a ces kids qui ramassent les pierres et à 40 mètres visent quelque part entre casque et gilet pare-balle sans parvenir à toucher. Les explosion de rages jubilatoires se paieront cash, c’est sûr. En attendant, ils font le V de la victoire. Une petite fille sur le chemin de l’école met un mouchoir devant son nez.

      Prier en athée

      Un soldat traverse la rue en courant. Il marche sur une pierre que les gamins ont lancé, se tord la cheville et grimace. Les commerçant rient mais se détournent pour que les soldats ne les voient pas. La rue entière trouve le soldat ridicule et lui aussi doit sentir qu’il l’est, maladroits et pataud, bêtement méchant à suer derrière des gamins sous les pierres. Mais il doit agir comme un soldat, protéger les colons qui viennent se mettre au milieu des palestiniens et les harceler pour qu’ils partent, parce que dans une écriture mythique d’un récit historiquement non attesté il se trouverait là le tombeau de quatre patriarches et matriarches. Adam, Eve, Abraham, Sarah, Isaac, Rebecca, Jacob et Léa. Sur ce point fictif, tout le monde est d’accord, c’est un lieu saint pour les trois religions. Sur ce tombeau des patri-matri-arches se trouve une mosquée, une synagogue ; et ce fût un temps une église. Aujourd’hui musulmans et juifs y prient côte à côte dans le même lieu, mais désormais séparés par des portiques de sécurité et l’armée. Tu y entres pour y prier en athée. Si cela a été possible hier pourquoi cela ne le serait-il pas demain ? Le samedi, les juifs prient dans la mosquée, mais ne prennent plus soin, dit l’imam, d’enlever leurs chaussures en entrant...

      La #poésie vaincra

      Le poète #Mahmoud_Darwich a sa tombe dans un musée en forme de livre à Ramallah. Dans une salle : ses affaires personnelles, lunettes, stylo, cafetière. Il en était addict au café, et pouvait dire, selon le café qu’on lui servait, à sa saveur, à qui il avait à faire. Un film passe en continu où subitement, en lisant, il se met à pleurer. Le public de l’assistance se lève, l’applaudit. Il pleure encore plus, essuie ses larmes et tout en les essuyant, doucement d’abord, puis de plus en plus fort, recommence à lire. Sur sa tombe, il n’y a pas de combat d’appropriation, non, ici c’est très calme. Il flotte un air doux, passage des oiseaux et du vent. Deux vers entêtants reviennent en boucle : « Ce siège durera jusqu’à ce que nous enseignions à nos ennemis Quelques morceaux choisis de notre poésie anté-islamique. » et : « Lui ou Moi. Ainsi débute la guerre. Mais elle s’achève par une rencontre embarrassante, Lui et Moi. »

      http://commecacestdit.blog.tdg.ch/archive/2013/11/13/comment-tu-aimes-249762.html

  • Israeli minister calls for doubling number of settler homes in #Hebron
    http://english.al-akhbar.com/content/israeli-minister-calls-doubling-number-settler-homes-hebron

    #Israel's housing minister on Thursday called for doubling the number of illegal Jewish settler homes in the southern West Bank city of Hebron, even as peace talks continue with the Palestinians. Uri Ariel, who leads the far-right Jewish Home party and lives in a West Bank settlement himself, told army radio he supported “concrete plans for the construction of 100 (new) homes in Hebron.” "The land for this exists, and we’re preparing the (building) project. We hope that during the coming (...)

    #illegal_settlements #Palestine #Top_News

  • Israeli forces besiege #Hebron following soldier killing
    http://english.al-akhbar.com/content/israeli-forces-besiege-hebron-following-soldier-killing

    Israeli forces raided Palestinian homes and rounded up young men in the occupied #west_bank city of Hebron for a second straight day Monday following the Sunday killing of a soldier in the area. Local media reported that the West Bank’s most populous city has been on lock down since the shooting death of an Israeli soldier near Hebron’s ancient Ibrahimi mosque. read more

    #Israel #Palestine #Top_News

  • Des soldats sur le toit , un documentaire d’Esther Hertog (2013)

    A l’occasion du 20e anniversaire des accords d’Oslo, la télévision norvégienne a diffusé (et rendu disponible sur son site web gratuitement) une dizaine de documentaires dont deux ou trois inédits et/ou très originaux.

    Le deuxième film que j’ai visionné ce dimanche soir, c’est ce remarquable documentaire israélien qui propose une plongée en apnée dans le monde des colons extrémistes d’Hébron. Quelques rares films nous avaient déjà emmené dans cet univers inquiétant, mais jamais je crois, avec cette profondeur et cette distance. Une caméra fixe, le plus souvent, qui laisse les scènes se dérouler devant elle.

    Peu ou pas de violence physique directe, si je puis dire, à la différence des vidéos que l’on voit souvent sur Youtube ou Dailymotion et qui montrent toute la brutalité et l’arrogance de ces colons, mais une violence morale, intellectuelle qui fait très mal au coeur et au cerveau. Une violence dans les mots, leurs mots, qui vous fracasse l’entendement. Les fouilles systématiques et humiliantes des palestiniens qui ne font que passer dans la rue, les enfants des colons qui jouent avec les soldats, ces mêmes enfants de colons totalement « brain washed » [je ne trouve pas l’équivalent français] parlant des arabes avec haine, etc...

    Pour percevoir cela, il fallait les laisser parler, prendre le temps, avoir la patience de s’entretenir avec eux, ce qu’à fait la réalisatrice puisqu’elle est restée trois longues années avec eux. C’est ce qui fait de ce film un témoignage exceptionnel, qui en fait vient comme un important élément d’explication des vidéos ultra violentes qui circulent sur le net -, la plupart diffusées par l’excellent et courageux travail des membre de l’ISM ou de Btselem par exemple (ce ne sont pas les seuls).

    Ces colons sont clairement à des millions d’années lumière de toute réalité tangible. Et ils emmènent avec eux leurs enfants dans leur délire messianique, dans un enfer idéologique.

    La réalisatrice demande à un des enfants s’il joue de temps en temps avec les petits palestiniens qu’il voit tous les jours de l’autre côté de la rue. L’enfant regarde autour de lui, ne répond pas, finit par sourire : "Que vous dire ?" esquivera-t-il

    –—

    Soldier on the Roof by Esther Hertog, Ruth Diskin Films

    Ruth Diskin Films - Soldier on the Roof by Esther Hertog

    http://www.ruthfilms.com/films/new-releases/soldier-on-the-roof.html

    Hebron, only a dot on the world map, but a place that is known and recognized worldwide as the center of many conflicts between Israelis and Palestinians. It is also the place where patriarch Abraham has his tomb. In the West Bank city of Hebron, a major holy place to both Jews and Muslims, some 800 extremist Jewish settlers live in the midst of a Palestinian population of over 120,000. For three years, Esther Hertog has been filming from within the settler community, capturing unique scenes of their real, sometimes even surreal daily life. An entire army battalion watches over the Jewish community from the city rooftops.

    Esther Hertog, a young Israeli - Dutch filmmaker spent three years in Hebron. She observed the daily life of the settlers, which resulted in a fascinating document, the absurd mix of soldiers, ideological settlers and their children playing. As a character driven documentary the essential narrative of ’Soldier on the Roof’ depicts the filmmakers personal quest to understand the daily lives and motivations of Hebron’s settlers.

    Vu sur le site de la NRK mais je crois uniquement disponible en Norvège

    NRK TV - Tema Osloavtalen : Soldatene på taket

    http://tv.nrk.no/program/koid22009313/tema-osloavtalen-soldatene-paa-taket

    Tema Osloavtalen : Soldatene på taket

    Israelsk dokumentar. Rundt 800 jødiske bosettere med ekstremt fundamentalistiske holdninger bor midt i Hebron, et palestinsk område med 120.000 beboere. Soldater fra hæren bevokter de jødiske bosetterne, og en ung kvinne har i tre år filmet den absurde miksen av småbarn, de ytterliggående foreldrene deres og soldatene. (Soldier on the Roof)

    #israël #palestine #hébron #colonisations #colons

  • Campagne d’écrivains israéliens contre l’évacuation de Palestiniens de la région d’Hébron (Palestine), 25 juin 2013.

    Quand deux douzaines d’écrivains israéliens pétitionnent pour convaincre les autorités israéliennes de ne pas déloger un millier de Palestiniens vivant sur les collines de la région de Hébron. Leurs mots sont dénués de toute ambiguïté : « occupation continue » ; « cynisme » ; « pouvoir sans pitié » … comme pour dénoncer ce transfert de population illégal et illégitime visant à créer une « zone militaire d’entraînement » pour l’armée israélienne. Dans sa mansuétude, le ministère de la Défense aurait accepté que les habitants de la zone soient autorisés à aller dans leurs champs les week-ends, pendant les fêtes religieuses juives et deux périodes d’un mois chaque année. On verra ce que vaut une pétition des meilleurs écrivains israéliens, David Grossman, Amos Oz, AB Yehoshua, face à l’armée, pour réveiller les consciences.

    Israeli authors campaign against eviction of West Bank villagers
    Harriet Sherwood, The Guardian, 25 juin 2013

    http://www.guardian.co.uk/world/2013/jun/25/israeli-authors-campaign-west-bank-villagers

    “David Grossman, Amos Oz and AB Yehoshua are among 24 writers calling for reprieve for villages in South Hebron hills.
    Some of the most celebrated figures in Israeli literature are campaigning to stop the forcible eviction of Palestinian communities in the barren hills of the southern West Bank to clear land for an Israeli military firing zone.

    Twenty four authors – including the acclaimed triumvirate of David Grossman, Amos Oz and AB Yehoshua – have put their names to an appeal to save the villages of the South Hebron hills (…)”

  • Hébron : a holy hell
    http://www.lecourrier.ch/110578/hebron_a_holy_hell

    via @cdb_77

    Hébron : a holy hell
    SAMEDI 15 JUIN 2013
    Juliette Müller

    ÉCHOS DE PALESTINE

    Six heures de l’après-midi. Il y a quelques minutes à peine, les derniers rayons du soleil balayaient d’une lumière dorée la longue route asphaltée et les maisons blanches environnantes. Non loin de là, quatre hommes profitent devant leur maison de l’atmosphère encore douce de cette fin d’après-midi printanière, alors qu’un berger qui vient de rentrer son troupeau nous offre amicalement un café. Un peu plus loin, deux dromadaires se joignent aux spectateurs d’un étrange cortège : une cinquantaine d’adolescentes « endimanchées » qui progressent le long de la route, escortées par deux hommes à peine plus âgés qu’elles, vêtus en civil, un imposant fusil d’assaut M-16 en bandoulière. Le tout sous le regard d’une quinzaine de soldats de Tsahal en tenue de combat postés tout au long de la route et d’un véhicule blindé stationné un peu plus loin.

    #palestine #hébron

  • Building Resilience in Hebron | arenaofspeculation.org

    http://arenaofspeculation.org/2013/04/29/building-resilience-in-hebron

    Building Resilience in Hebron

    29 Apr Filed under Advocacy, Physical Intervention. Tagged architecture, critical practice, exhibition, hebron, resistance. Bookmark the permalink. Post a comment. Leave a Trackback (URL).

    By Elisa Ferrato, John Lewicki, and Mick Scott

    On February 14th a clash broke out in the Old City of Hebron as members of the Youth Against Settlements movement prevented a group of Israeli settlers from building a wall around the communal spring of al-’Ain al-Jadida. The wall was intended to consolidate settlement territory and make space for a road connecting the Ramat Yishai settlement to the infamous Al-Shuhada Street. This is the latest in an increasing number of incidents in the Hebron area understood as a process of ‘judaisation’ of the Old City by the settlements expanding metre by metre.

    Throughout its history, the Old City of Hebron has been the site of frequent acts of violence in the context of the Israeli–Palestinian conflict; from the 1929 massacre of Jewish residents to the 1994 Goldstein killing of Muslim worshippers in the Ibrahmi Mosque. Reacting to this latter violent event and under the pretence of security concerns, Israel and the Palestine Liberation Organisation signed the Hebron Protocol, thus dividing the city in two sectors, H1 and H2, placing the city under separate governing regimes.

    #hébron #palestine #occupation #colonisation #israël

  • Sur NRK 1 (télévision norvégienne), un remarquable reportage sur Hébron, ses observateurs scandinaves du TIPH, qui montre les colons dans toutes leur obscénité. Juste dommage que ce soit en Norvégien (et danois)

    Les témoignages des observateurs : parfois, ils n’arrivent même pas à trouver les mots pour expliquer, décrire la brutalité, la violence des colons juifs de Hébron (on en voit qui certains qui viennet de Californie, de New York, et parlent un « américain » parfait).

    22 000 rapports, 30 mètres de rayonnage... des dossiers qui référencent les violences à Hébron d’après les témoignages des observateurs du TPH (immense majorité des violences de colons). Mais ces rapports restent secrets, personne ne peut les consulter. Et deux observateurs dont un norvégien d’un meurtre d’un enfant de 14 ans par un soldat israélien ont refusé de témoigner devant la caméra de NRK. Mais l’un d’eux a écrit un email quelques jours après pour dire son dégoût face à ce meurtre de sang froid : le soldat n’était pas menacé.

    Juste au cas où... Voici le lien

    http://tv.nrk.no/direkte/nrk1#start=21:30:06

    #israël #palestine #hébron

  • #Hebron : Separate roads for Jews, Palestinians - Israel News, Ynetnews
    http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4353235,00.html

    The segregated Jewish-Palestinian bus lines offered by the Afikim bus company in the West Bank have caused quite the stir recently, but this division has already been effective in Hebron for years.

    The city’s Palestinian residents are no strangers to blocked roads, limited movement and restricted passageways. Nineteen years after the massacre at the Cave of the Patriarchs, Israel is expanding the segregation which is now reaching new heights.

    In September, security forces placed a fence along the road; dividing it into two – on one side, a road and on the other side, a narrow pedestrian walkway. Palestinians have been directed to walk along the narrow, unpaved passageway.

    #Palestine #ségrégation #apartheid #mur

  • Israeli forces kill Hebron teenager | Maan News Agency
    http://www.maannews.net/eng/ViewDetails.aspx?ID=547450

    HEBRON (Ma’an) — An Israeli border guard officer on Wednesday shot dead a Palestinian teenager in Hebron’s Old City in the southern West Bank.

    Locals identified the victim as 16-year-old Muhammad Ziad Awad Salaymah.

    A local doctor, hearing shots fired, rushed to the Salaymah neighborhood, near the Ibrahimi Mosque, but was unable to revive the teenager.

    The doctor told Ma’an that local women were arguing with Israeli forces who were preventing them from reaching Salaymah.

    “I followed the women, and when I felt his pulse, I found that he was dead,” the doctor said.

    le jour de ses 17 ans

    The day of his birthday and the day of his martyrdom “Mohamed Salaymeh” . His photo at school today .. #Hebron pic.twitter.com/IVInbYO5

    https://twitter.com/AhmdFarra/status/278942975340457984/photo/1

    • Les forces israéliennes tuent un adolescent le jour de son 17ème anniversaire à AlKhalil/Hébron (vidéos)

      Par ISM

      Témoignage de l’équipe Khalil d’ISM

      Vers 19h30 mercredi 12 décembre, un soldat de l’armée israélienne d’occupation a assassiné Mohammed Salayme de deux balles dans le corps et la tête dans le quartier Salayme d’Al-Khalil, près de la mosquée Ibrahimi. Mohammed revenait de l’école et, en rentrant chez lui, il allait acheter un gâteau pour fêter son anniversaire en famille, lorsque soudain, sa vie s’est brutalement arrêtée. Un autre Palestinien a été blessé par des balles réelles et il a été transporté à l’hôpital de la ville. L’armée israélienne a prétendu que Mohammed portait un « faux fusil », raison pour laquelle elle lui aurait tiré dessus. Son père, qui s’est précipité sur les lieux pour donner les premiers soins à son fils, a affirmé qu’il n’avait pas de « faux fusil » sur lui. L’armée a tiré des bombes assourdissantes, des grenades lacrymogènes et des balles caoutchouc-acier sur les Palestiniens qui essayaient d’aider l’adolescent mourant.

      http://www.ism-france.org/temoignages/Les-forces-israeliennes-tuent-un-adolescent-le-jour-de-son-17eme-anniver

  • Saint Pierre des Corps, c’est où ça ? : L’étrange mormon polygame du Petit Journal... #LPJ #canalplus
    http://saintpierredescorps-cestouca.blogspot.fr/2012/11/letrange-mormon-polygame-du-petit.html?spref=t

    Sauf qu’il me paraissait bizarre, ce reportage du LPJ... ça avait l’air trop facile de trouver une famille polygame déclarée au grand jour ! Une petite recherche sur google (5 secondes, quoi !) m’indique que finalement Joe le mormon polygame n’a pas été dur à trouver et pourquoi il semble être un bon client de la télévision. En effet...

    Joe, le mormon polygame s’appelle en fait Joe Darger. Joe est un mormon fondamentaliste (dissident de la ligne officielle donc !). Il vit avec deux soeurs jumelles ainsi que sa cousine (toute leur histoire est ici en anglais). Ils sont donc tous les quatre mariés par un rite mormon non officiel (et donc ultra minoritaire !). Ces fondamentalistes mormons ont inspiré une série TV américaine, BIG LOVE. Ma recherche m’indique aussi que la famille Darger est une habituée des talk show et de la télé réalité, que Joe Darger a écrit un livre « Love Times Three » et qu’il tient aussi un blog...

    #infotainement

    Ma question à moi, ce serait plutôt : mais pourquoi des gens regardent-ils encore cette m... ?

  • Israel, Palestine and Hebron : Not so easy | The Economist
    http://www.economist.com/node/21559663

    Parmi les absurdités les plus terribles du processus de paix inauguré en 1993, il y a le statut imposé à la ville de Hébron, signé en janvier 1997 et salué à l’époque par la communauté internationale, qui y voyait la preuve que Benyamin Nétanyahou, nouvellement élu, acceptait la paix. Il s’est traduit par un nettoyage ethnique d’une partie de la ville, pour protéger des colons religieux dont l’idéologie et les pratiques relèvent du fascisme. On verra sur la carte que certaines routes sont interdites aux Palestiniens, un type de mesure que le gouvernement de l’apartheid en Afrique du Sud n’avait jamais prises.

    #colons #Hébron #apartheid