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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 8/02/2025
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    #Namibie #1904 : Le #génocide qui a inspiré les #Nazis

    En 1904, dans la colonie du #Deutsch-Südwestafrika, une rébellion des peuples #Herero et #Nama déclenche une répression d’une #violence inouïe. Aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXème, on se pose la question de savoir dans quelle mesure ce « premier génocide allemand » a t-il servi de source d’#inspiration pour les crimes nazis.

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=D6mPNQ8ITPA


    #histoire #histoire_coloniale #Allemagne_coloniale #colonialisme #colonialisme_allemand
    #vidéo #documentaire #film_documentaire

    CDB_77 @cdb_77
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  • @klaus
    klaus++ @klaus 5/10/2024
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    L’homme mesuré / Der vermessene Mensch
    ▻https://www.arte.tv/fr/videos/100893-000-A/l-homme-mesure

    A travers le récit d’un voyage initiatique on découvre le mécanisme de l’apprivoisement des jeunes esprits à l’origine de leur participation aux crimes de l’avenir.

    https://fr.web.img4.acsta.net/pictures/21/09/10/09/53/5321430.jpg

    Très beau film naturaliste, assez pédagogique, scénario et reconstitution des décors de l’époque excellents, avec de bons acteurs, le personnage principal du jeune éthnologie aurait mérité l’interprétation d’un grand acteur comme Martin Sheen dans Apocalypse now. On ne peut pas tout avour dans un téléfilm allemand.

    A conseiller à chacun qui se pose encore la question pourquoi et comment des gens biens deviennent des assassins et génocidaires.

    https://i.postimg.cc/dty1GP2D/IMG-20241005-064615.jpg

    À travers le regard d’un jeune ethnologue à l’éthique ambiguë, une fiction abordant le génocide commis au tournant du XXe siècle par l’Empire allemand dans ses colonies du Sud-Ouest africain.

    109 min, Disponible jusqu’au 2.1.2025,, à la télévision le samedi 12 octobre à 01:20

    Berlin, 1896. Alexander Hoffman, jeune doctorant en ethnologie pétri d’idéaux humanistes, vit un choc culturel à l’occasion d’une exposition coloniale, qui offre aux étudiants l’opportunité d’examiner des « spécimens humains » issus des ethnies du Sud-Ouest africain, où l’Empire allemand a implanté ses colonies. Au contact de Kezia, la jeune femme herero qui sert d’interprète à sa délégation, et qui l’impressionne par son intelligence, Alexander remet en doute la validité de la craniométrie – la mesure du crâne –, l’une des bases des théories racistes enseignées alors à la faculté. Quelques années plus tard, le jeune universitaire, dont les idées hétérodoxes ont freiné l’avancement professionnel, se porte volontaire pour prendre part à une expédition scientifique sous la protection de l’armée impériale, envoyée pour réprimer la révolte des Herero et des Nama. Sur place – où il espère secrètement retrouver la trace de Kezia –, il devra collecter des objets d’art destinés aux musées allemands et poursuivre les recherches de son département. Alors qu’il assiste impuissant au début d’une guerre d’extermination menée par ses compatriotes, l’ethnologue, lui aussi, dépasse de plus en plus les limites morales…

    Un homme de son temps
    C’est un chapitre terrible et peu connu de l’histoire coloniale qu’aborde ce film ambitieux : les génocides commis entre 1904 et 1908 par les troupes du IIe Reich, conduites par le général von Trotha, contre les peuples autochtones de l’"Afrique du Sud-Ouest allemande", dans l’actuelle Namibie. À travers le regard de son héros à l’éthique ambiguë (Leonard Scheicher), qui réprouve ce qu’il voit mais apparaîtra finalement comme un homme tristement de son temps, sont exposées toute l’horreur et l’absurdité des théories raciales qui justifièrent les crimes les plus inhumains, et jetèrent les bases des préceptes du régime nazi. Dans le rôle de Kezia, la star namibienne Girley Charlene Jazama, appartenant elle-même au peuple herero, livre une prestation des plus convaincantes.

    Avec

    Leonard Scheicher (Alexander Hoffmann)
    Girley Charlene Jazama (Kezia Kunouje Kambazembi)
    Peter Simonischek (Professor von Waldstätten)
    Sven Schelker (Oberleutnant Wolf von Crensky)
    Max Koch (Korporal Kramer)
    Ludger Bökelmann (Fähnrich Hartung)
    Leo Meier (Bernd Wendenburg)
    Anton Paulus (Friedrich Maharero)
    Alexander Radszun (général von Trotha)
    Michael Schenk (major von Estorff)
    Tilo Werner (Missionar Kuhlmann)
    Corinna Kirchhoff (Henriette Hoffmann)

    Réalisation Lars Kraume
    Scénario Lars Kraume
    Production Zero One Film ZDF ARTE Studiocanal Film

    Producteur Thomas Kufus
    Image Jens Harant
    Montage Peter R. Adam
    Musique Christoph M. Kaiser Julian Maas

    Pays Allemagne
    Année 2021

    https://i.postimg.cc/CKfqcPfx/der-vermessene-mensch-matchmakinh-tc-00-02-43.jpg https://i.postimg.cc/YqcyRZGh/der-vermessene-mensch-vorlesung-schaedel-tc-00-04-27.jpg https://i.postimg.cc/nr1Vd7kz/der-vermessene-mensch-kolonialausstellung-backstage-tc-00-07-20.jpg https://i.postimg.cc/tgZRxkrd/der-vermessene-mensch-tc-00-24-08-fotoszene-kopf.jpg https://i.postimg.cc/7hDqjkqX/der-vermessene-mensch-tc-00-24-31-fotoszene-kamera.jpg https://i.postimg.cc/CxJgWSkv/der-vermessene-mensch-tc-00-30-59-dampfer-afrika.jpg https://i.postimg.cc/2SNyzkqr/der-vermessene-mensch-tc-00-32-56-spaeher.jpg https://i.postimg.cc/4xvdyDtt/der-vermessene-mensch-tc-00-32-59-fadenkreuz.jpg https://i.postimg.cc/JhkWtJSF/der-vermessene-mensch-tc-00-38-43-generalstab.jpg https://i.postimg.cc/dQWSP3xZ/der-vermessene-mensch-tc-00-45-39-geknebelt.jpg https://i.postimg.cc/RFgGBpXx/der-vermessene-mensch-tc-00-47-02-schlachtfeld.jpg https://i.postimg.cc/130GSY37/der-vermessene-mensch-tc-00-55-15-hinrichtung.jpg https://i.postimg.cc/bJL8jP7Y/der-vermessene-mensch-tc-00-59-51-wasserstelle.jpg https://i.postimg.cc/FRH83L6m/der-vermessene-mensch-tc-01-05-50-enthauptung.jpg https://i.postimg.cc/6pBktghy/der-vermessene-mensch-tc-01-0926-konzentrationslager.jpg https://i.postimg.cc/4yZ5pkyc/der-vermessene-mensch-tc-01-09-37-schaedeltransport.jpg https://i.postimg.cc/0yrCYCkV/der-vermessene-mensch-tc-01-09-52-schaedelpraesentation.jpg https://i.postimg.cc/MKYW7yPf/der-vermessene-mensch-tc-01-29-59-ehemann.jpg https://i.postimg.cc/NjfQp5SJ/der-vermessene-mensch-tc-01-30-37-foto.jpg https://i.postimg.cc/Nf9QV5xp/der-vermessene-mensch-tc-01-30-39-24-gasthaus-innen.jpg https://i.postimg.cc/jjXTNNsd/der-vermessene-mensch-tc-01-30-39-57-gasthaus-aussen.jpg https://i.postimg.cc/TwNXN6Lz/der-vermessene-mensch-tc-01-30-40-18-kz-tor.jpg https://i.postimg.cc/Dw5F4Lff/der-vermessene-mensch-tc-01-30-40-34-kz-kinder.jpg https://i.postimg.cc/8csfxNyM/der-vermessene-mensch-tc-01-30-41-04-kz-poststation-ht.jpg https://i.postimg.cc/tgZq07yX/der-vermessene-mensch-tc-01-30-41-46-poststation-schaedel.jpg https://i.postimg.cc/SNsH13m4/der-vermessene-mensch-tc-01-30-41-50-poststation-koepfe.jpg https://i.postimg.cc/yNCh9CkT/der-vermessene-mensch-poststation-tc-01-41-34.jpg https://i.postimg.cc/h4rf1ztw/der-vermessene-mensch-tc-01-42-21-poststation-identifikation.jpg https://i.postimg.cc/x1j7NZFh/der-vermessene-mensch-tc-01-43-02-schiff-sonnenaufgang.jpg https://i.postimg.cc/q7JkRQ8v/der-vermessene-mensch-tc-01-44-21-vorlesung.jpg https://i.postimg.cc/tCFZnSV3/der-vermessene-mensch-tc-01-44-30-vortrag-print.jpg https://i.postimg.cc/QNTVv4m2/der-vermessene-mensch-tc-01-44-50-ausriss.jpg https://i.postimg.cc/yYCWKmrk/der-vermessene-mensch-tc-01-45-34-nachsatz.jpg

    #téléfilm #Allemagne #histoire #colonialisme #Sud-Ouest_africain_allemand #Deutsch_Südwesr_Afrika #Namibie #Hereros #Kalahari #génocide #science #éthnologie

    klaus++ @klaus
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 12/08/2024
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    @reka
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    @cede @reka

    Bremen gedenkt der Opfer des Völkermordes im heutigen Namibia

    Vor 120 Jahren begann der Völkermord an den #Herero und #Nama. In Bremen findet am Antikolonialdenkmal, dem Elefanten am Hauptbahnhof, ein Gedenken mit Musik statt.

    Die Bremer Senatskanzlei sowie mehrere Vereine und Organisationen gedenken am Sonntag der Opfer des Völkermordes an den Herero und Nama am Antikolonialdenkmal in Bremen. Vor 120 Jahren fing der Genozid im heutigen Namibia an.

    Bremen mit besonderer Verantwortung

    Es war der Bremer Kaufmann Franz Adolf Lüderitz, der die ehemaligen Kolonie Deutsch-Südwestafrika mitgegründet hatte. Daraus ergebe sich eine besondere Verpflichtung der Hansestadt, an den Völkermord zu erinnern, so der Bremer Senat. In den Jahren zwischen 1904 und 1908 wurden die Aufstände der Herero und Nama brutal niedergeschlagen.

    Bis heute wird über die Folgen des deutschen Kolonialismus diskutiert, unter anderem über die Rückgabe von Kulturgütern an das heutige Namibia. Nach einer Schweigeminute und Blumenniederlegung soll es ab 13 Uhr in dem kleinen Park neben dem Bremer Hauptbahnhof auch künstlerische Darbietungen und Musik geben.

    ▻https://www.butenunbinnen.de/nachrichten/voelkermord-namibia-bremen-herero-nama-100.html

    –---

    20 years after the beginning of the colonial war in Namibia, Bremen today commemorates the victims of the genocide.

    https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/0e43b1202-69768b/tyOW0oNOhzQf/tvsxKFF5dATzxMNhjh0jmYhKjrepJE8a3DOV2PzL.png

    ▻https://x.com/normanaselmeyer/status/1822639879664070936

    https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/0e43b1202-69768b/pucOaR7d9rLg/j5o4h24cENnV3W6lvgiyXoMaCFfLOkoUmN48wcqH.jpg https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/0e43b1202-69768b/dTm5iuuqOvOQ/oxUdwSgbl7PqhodY9diDltSYD09RQVMFopRFc1en.jpg https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/0e43b1202-69768b/4o2bZH6gYO08/XZ5dSeUYIGadLOeXvtfNlmuRPQroko8XjXcafhMV.jpg https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/0e43b1202-69768b/zPKGMeFc3oVP/jhforvURIZgADAOyXD0xra2bkUf7DHZm5abCEqFm.jpg

    #commémoration #génocide #Namibie #Brême #Allemagne #Allemagne_coloniale #2024 #colonialisme
    #vidéo
    ping @cede @reka

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 13/04/2024
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    @stephane_m
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    @reka

    German colonial genocide in Namibia the #Hornkranz massacre

    Introduction

    On 12 April 1893, German colonial troops attacked the Nama settlement of ||Nâ‡gâs, known today as Hornkranz. Their intent was to destroy the settlement and its people, after its leader, Hendrik Witbooi, refused to sign so-called ‘protection’ treaties—tools of the German colonial administration for controlling sovereign indigenous nations and their lands. As their presence in what they declared in 1885 as ‘German Southwest Africa’ grew, the German regime was increasingly unwilling to tolerate the independence and agency exercised by Hendrik Witbooi and his clan in the face of the encroaching German empire.

    In their attack on Hornkranz, the Germans wanted to both make an example of the Witbooi clan and to punish them for their defiant rejection of German rule. Curt von Francois, who led the attack, made his objective clear: ‘to exterminate the Witbooi tribe’ (Bundesarchiv, R 1001/1483, p. 46). In this premeditated act of erasure, his troops massacred almost eighty women and children before capturing another hundred, burned what remained of the settlement to the ground, and established a garrison, rendering it impossible for survivors to return.

    Though the genocide of the Nama, Ovaherero and other peoples indigenous to what is now modern-day Namibia is widely recognised to have taken place between 1904 and 1908, the Nama people remember this massacre as the true first act in the genocide against them. This is substantiated not only by the clarity of the German objective to destroy the |Khowesin as a people, but also by the retrospective reading of Hornkranz as a clear precedent of the systemic tactics of dispossession and destruction that would be used by the Germans against the Nama, the Ovaherero, the San, and others in the years to come.

    Outside of the descendant communities, the events at Hornkranz have until now been overlooked and underrepresented, as has the cultural significance of the settlement itself within the dominant historiography, broadly based on the German visual and narrative record. The site of the former Witbooi settlement was expropriated and today constitutes a private farm, access to which is possible only with special permission from its owner. The descendants of Hornkranz are rarely able to visit their own cultural heritage sites and commemorate the struggle of their ancestors.

    The faint extant traces of the Witbooi settlement at Hornkranz can be identified today only with the guidance of the descendants and the historians that learned from them. Two plaques on the site are the only indications of the Nama presence on that land. One plaque was inaugurated by the community in 1997, the only occasion on which they were able to gather to commemorate the massacre at the site where it took place. The other plaque (date unknown) glorifies the German troops, even going so far as to include an offensive slur for the Nama; the massacre is described as a ‘battle’, conveying little of the atrocities perpetrated there.

    The descendants of Hornkranz and the wider Nama community continue to struggle for justice and for opportunities to correct the historical record and tell the story of Hornkranz on their own terms. In support of their efforts to resist this erasure, we worked with descendants, who have inherited knowledge of their community’s history through oral transmission over multiple generations, to reconstruct the lost settlement and produce a new body of visual evidence about the massacre and its aftermath. Led by their testimonies, we used modelling and mapping techniques along with our own field research and a very limited archival record to situate their accounts and rematerialize Hornkranz.

    Our reconstruction of the Witbooi settlement at Hornkranz aims to underscore the vitality of oral tradition in the act of reconstituting the colonial archive and testifies to the oral transmission of inherited knowledge as an ongoing act of resistance in itself.
    Background

    The |Khowesin (Witbooi) people, a semi-nomadic subtribe of the wider Nama peoples, settled around the perennial spring at Hornkranz in 1884-1885, the very period during which the Berlin Conference, formalising the fragmentation of Africa into colonies and protectorates, was taking place. The chief of the Witbooi clan, Hendrik Witbooi, later went on to become one of the most prominent figures of anti-colonial resistance in Southwest Africa, uniting all Nama clans and later forming a coalition with the Ovaherero to fight against the German colonial regime.

    Following the establishment of their settlement in Hornkranz, the Witbooi Nama lived relatively undisturbed until 1892, when first attempts to compel Hendrik Witbooi into signing a protection treaty began. Hendrik Witbooi, aware that the true objective of the so-called ‘protection treaties’ was nothing short of subjugation, was the last leader to refuse to comply:

    What are we being protected against? From what danger or difficulty, or suffering can one chief be protected by another? […] I see no truth or sense, in the suggestion that a chief who has surrendered may keep his autonomy and do as he likes.

    The German attempt to secure control over the peoples inhabiting the colony and their land is manifested in their mapping efforts. The first map we found featuring Hornkranz dates to 1892, the same year that the Germans began demanding the Witbooi sign such treaties. Despite Witbooi’s refusal to sign, Hornkranz is labelled in these German maps as ‘proposed Crown Land’ already six months before the attack—the very act of cartographic representation prefiguring the expulsion and massacre to follow less than a year later.

    After the Germans attacked Hornkranz, the Witboois were finally forced to concede and sign one of the protection treaties they had so long been resisting.

    A decade later, in 1904, the Nama joined the Ovaherero in an anti-colonial struggle against German rule. In response, the Germans issued an extermination order against the Ovaherero and later, another against the Nama. Hendrik Witbooi died in battle on 29 October 1905. Following his death, the Nama tribes surrendered. The extermination order against the Nama was never revoked.
    12 April 1893: The Attack and Aftermath

    The German troops approached the settlement in the early hours of 12 April, planning to attack under the cover of night without any warning. They then split into three contingents—a recounting of this strategy is recorded in the diary of Kurd Schwabe, one of the perpetrators of the attack. Von Francois led the attack from the northern side, entering the village first, while Schwabe approached from the east.

    Hendrik Witbooi, who was allegedly sitting outside of his house when he noticed the approaching troops, ordered all Nama fighters to retreat and take up defensive positions along the riverbed, where he expected the ensuing battle to take place. Instead, the German troops stopped when they reached the sleeping village and proceeded to target the defenceless population that had stayed behind. The brutality of the onslaught came as a shock to Hendrik Witbooi, who had not expected the Germans to unleash such ‘uncivilised’ tactics upon another sovereign nation.

    Sixteen thousand rounds of bullets were reportedly discharged by the Germans in the span of just thirty minutes. According to the testimony of descendants and corroborated by Schwabe’s diary, some victims were burned alive in their homes.

    The canisters recovered from the site during our fieldwork in September 2023 indicate where some exchange of fire may have taken place while the Witbooi fighters were retreating. While the found bullets were identified as those used by the Witbooi Nama, their location and distribution also corroborates written descriptions of the massacre unfolding in the inhabited area of the settlement, with stored ammunition exploding from inside the burning houses.

    The massacre yielded 88 victims: ten men, including one of Hendrik Witbooi’s sons, and 78 women and children.

    The following day, the German troops returned to raze what remained of the settlement to the ground. Promptly after, a garrison was established on the ashes of the Witbooi settlement, reinforcing the Germans’ clear intention to claim the land and prevent the Witboois from ever returning.

    Over the next year, the Witbooi Nama made several attempts to return to Hornkranz, resulting in four more skirmishes on the site. Eventually, they were forced to sign a protection treaty in Naukluft in August 1894, which cemented the dispossession of their land.

    The treaty meant that the Witbooi Nama were now obliged to assist the Schutztruppen in their battles against other tribes, most devastatingly at the Battle of Waterberg in August 1904 (see our Phase 1 investigation of this event). Once the Nama realised the true genocidal intent of the Schutztruppen, they united with the Ovaherero against colonial rule. The extermination order against the Nama was issued on 22 April 1905.

    After the genocidal war ended in 1908, Hornkranz was sold off to a private owner and a police station was established on its premises. Today, the police station building is the main farmhouse.

    https://content.forensic-architecture.org/wp-content/uploads/2024/04/22_Hornkranz_Map-of-German-Attack_12-April-1893-768x320.png

    Nama descendants are seeking to establish the 1893 massacre as the first act of genocide against the Nama, and 12 April as the official Genocide Remembrance Day in Namibia.

    This investigation—part of a larger collaboration between Forensic Architecture, Forensis, Nama Traditional Leaders Association (NTLA) and Ovaherero Traditional Authority (OTA)—seeks to support the community’s broader efforts to make the site accessible for commemoration and preservation.

    Methodology
    What Remains

    Little material evidence of Hornkranz survives today. This is in part due to the scale and totality of destruction by the Germans; but it is also a testament to the Witbooi’s steadfast resistance to being documented by the colonial regime, as well as to the light footprint the Nama exerted on the land through their semi-nomadic inhabitation and subsistence. The archival record about the Witbooi and Hornkranz is also sparse and skewed. Alongside an incomplete and biased colonial description of the massacre and the settlement, the only visual representation of Hornkranz on record is a soldier’s crude sketch showing its houses set alight by the German troops on the night of the massacre. The memory of Hornkranz as it was at the time of the attack lives on instead through the descendant communities who have inherited the testimonies of their forebearers about its material culture, rituals, life and environmental practices; our reconstruction and understanding of Hornkranz is possible only insofar as we are led by their testimonies.

    Around the rectangular patch where Hendrik Witbooi’s house once stood, Maboss Ortman and Lazarus Kairabeb, NTLA advisors, identified stones they said are the ruins of the house. Right next to it is the only stone foundation in the settlement, that of a church still under construction at the time of the German assault. These two traces anchored us spatially when we began the 3D reconstruction. We were told by Zak Dirkse, a Nama historian, that Hendrik Witbooi’s house was located higher up in the settlement, with the other houses further down toward the river.

    https://content.forensic-architecture.org/wp-content/uploads/2024/04/13_Chiefs-House-768x320.png

    The other remains and known landmarks of the original Hornkranz settlement help us to navigate it and determine its approximate boundaries. During our visit to the site, the farm owner pointed us to a long strip of clustered stones he explained were the remains of the settlement’s defensive walls, some 300 metres north-west of the church ruins. To the south, by the river, the settlement’s former cemetery is marked by the spread of small rectangular cut stones marking each grave. Further along the river, Maboss and Lazarus showed us the remains of two defensive ramparts, guard outposts downhill from the settlement on its outer edges. They recounted that these ramparts were identifiable to the Witbooi from a distance by a white cornerstone that stands out among the brown stones the rest of the rampart is made of. The ramparts are placed along the hill leading down to the river and would have had a wide lookout view. A few steps to the west of one of the ramparts, we found what brought the Witbooi to this area, a rare perennial spring, which acted not only as a fresh water source for the village, but as a lifeline to the fauna and flora on which the Witbooi relied to survive. Since the early 20th century, this spring has been surrounded to its north by a concrete dam. By establishing this constellation of remains and landmarks, we were able to clarify the approximate outer edges of the settlement.

    https://content.forensic-architecture.org/wp-content/uploads/2024/04/18_Hornkranz-Remains-01-768x320.png

    Reconstruction

    To reconstruct the Hornkranz settlement, departing from the few architectural landmarks at our disposal, we replicated the architecture of each house and the elements of family life around it, estimated the area of inhabitation within the settlement, and constructed possible layouts of house distribution within the settlement. This reconstruction was led by the close guidance of descendants of the Witbooi we met with in Gibeon, the expertise of Nama historian Zak Dirkse, and the feedback of the Witbooi Royal House council, the representative body of the Witbooi Nama. Our model represents the most comprehensive visual reconstruction of the Witbooi settlement to date.

    https://content.forensic-architecture.org/wp-content/uploads/2024/04/17_Hornkranz-Reconstruction-with-Descendant-768x320.png

    Architecture of the Settlement

    Houses in Hornkranz consisted mostly of round domed huts, between four and five metres in diameter, and constructed with cladding made out of reed mat or a mix of animal dung and clay. Zak explained that these huts would have been constructed on a light foundation made up of the same dung and clay mixture spread on the ground. A central pole would act as the main structural pillar on which the reed mats would rest. According to members of the Witbooi descendants, alongside these huts there would have been other houses built of stone, like that of Hendrik Witbooi. Descendants also explained that houses typically had two entrances opposite one another and positioned on an east-west axis with the main entrance facing east.

    Working with the community descendants and Zak, we used 3D modelling software to reconstruct what a typical family home would have looked like. We were told that outside the houses, many families would have had a round kraal lined with a light wooden fence where they kept smaller livestock. Close to the main entrance, they would also have had a fireplace and a simple wooden rack to hang and dry meat. The main kraal of the settlement was near the chief’s house, where a separate storage hut also stood.

    https://content.forensic-architecture.org/wp-content/uploads/2024/04/16_Hornkranz-House-Assembly-768x320.png

    The light environmental trace of the Nama, the German colonial army’s obliteration of the settlement, the failure of subsequent administrations to engage in preservation efforts, and the conversion of the land into a private farm all make it difficult to locate definitive traces of the layout and location of homes based on what little remains at the modern-day site. Nevertheless, by closely reading the texture of the ground, we found possible traces of cleared, round areas surrounded by larger rocks, and noted areas of sparse vegetation growth, a potential indicator of the impact of the huts’ clay-dung foundations. We marked five possible sites where Witbooi homes might have stood.

    https://content.forensic-architecture.org/wp-content/uploads/2024/04/20_House-Traces-768x320.png

    Zak explained that a defensive wall would have flanked the settlement along its more vulnerable northern and eastern fronts. We studied the contours of the landscape to estimate, based on the presence of limited remains, how the wall might have cut through the landscape. We estimate that the eastern wall may have been constructed along the peak of the hill to the settlement’s east, given its optical reach and defensive position.

    https://content.forensic-architecture.org/wp-content/uploads/2024/04/21_Wall-Estimate-768x320.png

    Area of Inhabitation

    To estimate the area of inhabitation and the settlement’s population, we studied the remaining ruins of the settlement, the terrain of the landscape, and the land’s geological features.

    Houses, we were told, would have been built on flatter ground. We used a 12.5 metre resolution digital elevation model (DEM) to build the terrain in our 3D model and further analysed it in geographic information system (GIS) software. From the DEM, we extracted the contour lines of the landscape and conducted a slope analysis, which calculates the percentage of slope change in the settlement. Analysis of the contours and the areas of low slope help to define the curvature of the settlement’s inhabitation.
    Contour Analysis - 1 metre contours of the site of Hornkranz derived from a digital elevation model (DEM). (Forensic Architecture/Forensis)

    https://content.forensic-architecture.org/wp-content/uploads/2024/04/15_Hornkranz-Contours-768x320.png

    We then traced and excluded uninhabitable geological features from the area of potential inhabitation, including bodies of water and large embedded rock formations. Together, the land’s features, its topography, and our estimated location of the defensive wall help establish where people may have lived.

    https://content.forensic-architecture.org/wp-content/uploads/2024/04/19_Hornkranz-Rock-Formations-768x320.png https://content.forensic-architecture.org/wp-content/uploads/2024/04/14_Hornkranz-Area-of-Inhabitation-768x320.png

    Layout of Hornkranz

    Building on the traces of potential houses we previously identified within the landscape and the descendant’s description of the settlement, we were able to algorithmically model potential layouts of the settlement. We used the 3D procedural modelling software application Houdini to design an algorithm that would generate possible layouts of the settlement according to a set of rules, including our defined area of potential inhabitation and the approximate space each household would need for its family life (which we approximate to be a radius of 10 metres). The rules fed to the algorithm were that the houses had to be at least 20 metres apart, each house was approximately 5 metres in size, and there were sixty houses in total with a deviation of +/- ten houses.

    According to the Hornkranz descendants, there would have been around four to six people per household. With an average of five people per household, we estimate the population to be around 300 people per household.
    Number of inhabitants

    The exact population size of Hornkranz at the time of the attack is not known. Sources provide estimates ranging from 250 up to nearly one thousand inhabitants.

    In addition to the members of the |Khowesin Nama clan, Hendrik Witbooi also gathered followers from other clans at Hornkranz, including the ǀAixaǀaen (Afrikaner Oorlams), ǁKhauǀgoan (Swartbooi Nama), Khaiǁkhaun (Red Nation Nama) and ǂAonin (Topnaar Nama). Indeed, the various Nama subtribes were elastic social entities.

    We estimated the 1893 population of Hornkranz by referencing the reported number of individuals killed and captured. Hendrik Witbooi wrote in his diary that 88 people were killed by the Germans that day, 78 of them women and children and ten of them men, with one hundred women and children captured by German colonial forces. Other sources indicate a similar number of casualties: 85 women and children, and ten men (Missonary Olpp, cited in Steinmetz 2009). Descendant narratives also mention the successful escape of some women and children during the German assault. Assuming that before the attack, women and children totalled at least 178 (according to Hendrik Witbooi’s figures), and that women and children made up around three out of five family members in an average household, we estimate there could have been around sixty households and three hundred people in Hornkranz on the dawn of the German attack.

    ►https://forensic-architecture.org/investigation/restituting-evidence-genocide-and-reparations-in-german-colon

    #Allemagne #colonialisme #massacre #génocide #Namibie #architecture_forensique #histoire #histoire_coloniale #témoignage #Nama #Hendrik_Witbooi #Witbooi #Curt_von_Francois #Ovaherero #San

    ping @reka

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 13/04/2024

      #Restituting evidence. Genocide and reparations in German colonial Namibia

      Between 1904 and 1908, Germany committed genocide against the #Herero, #Mbanderu and Nama peoples in their colony of ‘#South_West_Africa’ (present-day Namibia). FA/Forensis partnered with genocide activists from descendant communities to merge archival photographs and oral testimony within advanced 3D models of sites of atrocities. Our findings are the beginnings of a body of digital evidence that can be leveraged in support of demands for land restitution and reparations. This constitutes the first phase in our research.

      ►https://forensic-architecture.org/investigation/restituting-evidence-genocide-and-reparations-in-german-colon

      CDB_77 @cdb_77
    • @klaus
      klaus++ @klaus 20/04/2024

      Tombe de Curt von François, cimetière des invalides, Berlin, Scharnhorststraße, à deux pas de l’hôpital militaire Bundeswehrkrankenhaus .
      ▻https://www.openstreetmap.org/way/51804411

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f7/Grabst%C3%A4tte_Curt_von_Fran%C3%A7ois_auf_dem_Invalidenfriedhof_Berlin.jpg/1280px-Grabst%C3%A4tte_Curt_von_Fran%C3%A7ois_auf_dem_Invalidenfriedhof_Berlin.jpg

      Gedenkstein für Curt von François auf dem Invalidenfriedhof Berlin, Aufgenommen am 30.6.2018, 20:20 von Numiscontrol

      A noter les noms des associations des anciennes troupes coloniales toujours actives. A partir de 1918 ils constituaient la terre fertile pour la montée du parti nazi.

      Curt von François
      ▻https://de.m.wikipedia.org/wiki/Curt_von_Fran%C3%A7ois

      Pour l’époque c’était un type plutôt bien qui a même épousé une africaine.

      François war in erster Ehe mit der Damara-Prinzessin Amalia Gereses verheiratet. Aus dieser Ehe stammt eine Tochter.
      ...
      Seine letzte Enkelin, Verona Nangombe, starb am 1. November 2021 in Namibia.

      L’officier prussien qu’il était n’hésitait pourtant pas à commettre des crimes contre les civils pour assurer la domination allemande. Son prédécesseur sur le poste du commissaire du Reich en Deutsch Südwestafrika était Heinrich Ernst Göring, le père de l’instigateur de l’holocauste Hermann.

      Er wurde auf dem Invalidenfriedhof in Berlin beigesetzt, sein Grabmal wurde jedoch Anfang der 1970er Jahre entfernt, als der Friedhof im Grenzgebiet unweit der Berliner Mauer lag. Einzig das „Totenbuch“ gab seitdem noch Auskunft über die vormalige Ruhestätte. 2018 wurde das Grab restauriert und am 30. Juni des Jahres in einer feierlichen Grabweihe mit einer Grabtafel versehen.

      En 2018 les associations qui ont fait rétablir la tombe de l’homme qu’il faut qualifier comme criminel de guerre, rendent hommage au spécialiste de géodésie et fondateur de la capitale namibienne et "oublient" de faire noter ses crimes de colon sur sa pierre tombale. On a préféré se payer un beau spectacle avec un vrai héro allemand.

      De mortuis nil nisi bene dicendum est.

      « Vous, apprenez à voir, plutôt que de rester les yeux ronds... Le ventre est encore fécond, d’où a surgi la bête immonde ».
      Bert Brecht, épilogue de La Résistible Ascension d’Arturo Ui

      #Allemagne #Berlin #Mitte #Scharnhorststraße #colonialisme #militarisme #fascisme #nazis #Brecht #société_du_spectacle

      klaus++ @klaus
    • @taxi
      Taxi @taxi 20/04/2024

      #Namibia #Deutsch-Südwestafrika #Geschichte #Preußen #Kolonialismus #Militarismus #Sehenswürdigkeit #DDR #Berliner_Mauer #Friedhof #Grab

      Taxi @taxi
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  • @colporteur
    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 1/11/2023
    @klaus

    Tanzanie : le président allemand demande « pardon » pour les massacres de l’époque coloniale

    https://img.lemde.fr/2023/10/31/0/0/4173/2782/1440/960/60/0/2fa1e83_2023-10-31t140934z-2073008712-rc2ck1a22l5z-rtrmadp-3-tanzania-germany-colonialism.JPG

    Le chef de l’Etat allemand, Frank-Walter Steinmeier, a demandé « pardon » mercredi 1er novembre pour les exactions commises par les forces coloniales de son pays en #Tanzanie, lors d’une visite à Songea, lieu d’un massacre de Maji-Maji au début du XXe siècle. « Je m’incline devant les victimes de la domination coloniale allemande. Et en tant que président allemand, je voudrais demander pardon pour ce que les Allemands ont fait subir ici à vos ancêtres », a-t-il déclaré, selon le texte d’un discours diffusé par ses services en #Allemagne.

    "allemands" et pas État allemand, pas de génocide, vraiment ? @klaus

    #colonisation #colonialisme #génocide #hereros

    colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 18/10/2023
    6
    @mfmb
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    @colporteur
    @biggrizzly
    @kassem
    6

    L’anthropologue #Didier_Fassin sur #Gaza : « La non-reconnaissance de la qualité d’êtres humains à ceux qu’on veut éliminer est le prélude aux pires violences »

    Le sociologue s’alarme, dans une tribune au « Monde », que l’Union européenne n’invoque pas, dans le cadre du conflit israélo-palestinien, la « responsabilité de protéger » votée par l’Assemblée des Nations unies, et qu’elle pratique le deux poids deux mesures dans ses relations internationales.

    L’incursion sanglante du #Hamas en #Israël a produit dans le pays un #choc sans précédent et a suscité des réactions d’horreur dans les sociétés occidentales. Les #représailles en cours à Gaza, d’autant plus violentes que le gouvernement israélien est tenu responsable par la population pour avoir favorisé l’essor du Hamas afin d’affaiblir le #Fatah [le parti politique du président palestinien, Mahmoud Abbas] et pour avoir négligé les enjeux de sécurité au profit d’une impopulaire réforme visant à faire reculer la démocratie, ne génèrent pas de semblables sentiments de la part des chancelleries occidentales, comme si le droit de se défendre impliquait un droit illimité à se venger. Certaines #victimes méritent-elles plus que d’autres la #compassion ? Faut-il considérer comme une nouvelle norme le ratio des tués côté palestinien et côté israélien de la guerre de 2014 à Gaza : 32 fois plus de morts, 228 fois plus parmi les civils et 548 fois plus parmi les enfants ?

    Lorsque le président français, #Emmanuel_Macron, a prononcé son allocution télévisée, le 12 octobre, on comptait 1 400 victimes parmi les Gazaouis, dont 447 enfants. Il a justement déploré la mort « de nourrissons, d’enfants, de femmes, d’hommes » israéliens, et dit « partager le chagrin d’Israël », mais n’a pas eu un mot pour les nourrissons, les enfants, les femmes et les hommes palestiniens tués et pour le deuil de leurs proches. Il a déclaré apporter son « soutien à la réponse légitime » d’Israël, tout en ajoutant que ce devait être en « préservant les populations civiles », formule purement rhétorique alors que #Tsahal avait déversé en six jours 6 000 bombes, presque autant que ne l’avaient fait les Etats-Unis en une année au plus fort de l’intervention en Afghanistan.

    La directrice exécutive de Jewish Voice for Peace a lancé un vibrant « #plaidoyer_juif », appelant à « se dresser contre l’acte de #génocide d’Israël ». Couper l’#eau, l’#électricité et le #gaz, interrompre l’approvisionnement en #nourriture et envoyer des missiles sur les marchés où les habitants tentent de se ravitailler, bombarder des ambulances et des hôpitaux déjà privés de tout ce qui leur permet de fonctionner, tuer des médecins et leur famille : la conjonction du siège total, des frappes aériennes et bientôt des troupes au sol condamne à mort un très grand nombre de #civils – par les #armes, la #faim et la #soif, le défaut de #soins aux malades et aux blessés.

    Des #crimes commis, on ne saura rien

    L’ordre donné au million d’habitants de la ville de Gaza de partir vers le sud va, selon le porte-parole des Nations unies, « provoquer des conséquences humanitaires dévastatrices ». Ailleurs dans le monde, lorsque éclatent des conflits meurtriers, les populations menacées fuient vers un pays voisin. Pour les Gazaouis, il n’y a pas d’issue, et l’armée israélienne bombarde les écoles des Nations unies où certains trouvent refuge. Ailleurs dans le monde, dans de telles situations, les organisations non gouvernementales apportent une assistance aux victimes. A Gaza, elles ne le peuvent plus. Mais des crimes commis, on ne saura rien. En coupant Internet, Israël prévient la diffusion d’images et de témoignages.

    Le ministre israélien de la défense, #Yoav_Gallant, a déclaré, le 9 octobre, que son pays combattait « des #animaux_humains » et qu’il « allait tout éliminer à Gaza ». En mars, son collègue des finances a, lui, affirmé qu’« il n’y a pas de Palestiniens, car il n’y a pas de peuple palestinien ».
    Du premier génocide du XXe siècle, celui des Herero, en 1904, mené par l’armée allemande en Afrique australe, qui, selon les estimations, a provoqué 100 000 morts de déshydratation et de dénutrition, au génocide des juifs d’Europe et à celui des Tutsi, la non-reconnaissance de la qualité d’êtres humains à ceux qu’on veut éliminer et leur assimilation à des #animaux a été le prélude aux pires #violences.

    Rhétorique guerrière

    Comme le dit en Israël la présidente de l’organisation de défense des droits de l’homme, B’Tselem, « Gaza risque d’être rayée de la carte, si la communauté internationale, en particulier les Etats-Unis et l’Europe, ne fait pas stopper – au lieu de laisser faire, voire d’encourager – les crimes de guerre qu’induit l’intensité de la riposte israélienne ». Ce n’est pas la première fois qu’Israël mène une #guerre à Gaza, mais c’est la première fois qu’il le fait avec un gouvernement aussi fortement orienté à l’#extrême-droite qui nie aux Palestiniens leur humanité et leur existence.
    Il existe une « responsabilité de protéger », votée en 2005 par l’Assemblée des Nations unies, obligeant les Etats à agir pour protéger une population « contre les génocides, les crimes de guerre, les nettoyages ethniques et les crimes contre l’humanité ». Cet engagement a été utilisé dans une dizaine de situations, presque toujours en Afrique. Que l’Union européenne ne l’invoque pas aujourd’hui, mais qu’au contraire la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, se rende, sans mandat, en Israël, pour y reprendre la #rhétorique_guerrière du gouvernement, montre combien le deux poids deux mesures régit les relations internationales.
    Quant à la #France, alors que se fait pressante l’urgence à agir, non seulement le gouvernement apporte son appui sans failles à l’#opération_punitive en cours, mais il interdit les #manifestations en faveur du peuple palestinien et pour une #paix juste et durable en Palestine. « Rien ne peut justifier le #terrorisme », affirmait avec raison le chef de l’Etat. Mais faut-il justifier les crimes de guerre et les #massacres_de_masse commis en #rétorsion contre les populations civiles ? S’agit-il une fois de plus de rappeler au monde que toutes les vies n’ont pas la même valeur et que certaines peuvent être éliminées sans conséquence ?

    ▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/18/l-anthropologue-didier-fassin-sur-gaza-la-non-reconnaissance-de-la-qualite-d

    #à_lire #7_octobre_2023

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/11/2023

      Le spectre d’un génocide à Gaza

      L’annihilation du Hamas, que la plupart des experts jugent irréaliste, se traduit de fait par un massacre des civils gazaouis, ce que la Première ministre française appelle une « catastrophe humanitaire », mais dans lequel un nombre croissant d’organisations et d’analystes voient le spectre d’un génocide.

      Au début de l’année 1904, dans ce qui était alors le protectorat allemand du Sud-Ouest africain, les Hereros se rebellent contre les colons, tuant plus d’une centaine d’entre eux dans une attaque surprise.

      Au cours des deux décennies précédentes, ce peuple d’éleveurs a vu son territoire se réduire à mesure que de nouvelles colonies s’installent, s’emparant des meilleures terres et entravant la transhumance des troupeaux. Les colons traitent les Hereros comme des animaux, les réduisent à une forme d’esclavage et se saisissent de leurs biens. Le projet des autorités est de créer dans ce qui est aujourd’hui la Namibie une « Allemagne africaine » où les peuples autochtones seraient parqués dans des réserves.

      La révolte des Hereros est vécue comme un déshonneur à Berlin et l’empereur envoie un corps expéditionnaire avec pour objectif de les éradiquer. Son commandant annonce en effet qu’il va « annihiler » la nation herero, récompensant la capture des « chefs », mais n’épargnant « ni les femmes ni les enfants ». Si l’extermination n’est techniquement pas possible, ajoute-t-il, il faudra forcer les Hereros à quitter le pays, et « ce n’est qu’une fois ce nettoyage accompli que quelque chose de nouveau pourra émerger ».

      Dans les mois qui suivent, nombre de Hereros sans armes sont capturés et exécutés par les militaires, mais la plupart sont repoussés dans le désert où ils meurent de déshydratation et d’inanition, les puits ayant été empoisonnés. Selon l’état-major militaire, « le blocus impitoyable des zones désertiques paracheva l’œuvre d’élimination ». On estime que seuls 15 000 des 80 000 Hereros ont survécu. Ils sont mis au travail forcé dans des « camps de concentration » où beaucoup perdent la vie.

      Le massacre des Hereros, qualifié par les Allemands de « guerre raciale » est le premier génocide du XXe siècle, considéré par certains historiens comme la matrice de la Shoah quatre décennies plus tard. Dans Les Origines du totalitarisme, la philosophe Hannah Arendt elle-même a établi un lien entre l’entreprise coloniale et les pratiques génocidaires.

      Comparaison n’est pas raison, mais il y a de préoccupantes similitudes entre ce qui s’est joué dans le Sud-Ouest africain et ce qui se joue aujourd’hui à Gaza. Des décennies d’une colonisation qui réduit les territoires palestiniens à une multiplicité d’enclaves toujours plus petites où les habitants sont agressés, les champs d’olivier détruits, les déplacements restreints, les humiliations quotidiennes.

      Une déshumanisation qui conduisait il y a dix ans le futur ministre adjoint à la Défense à dire que les Palestiniens sont « comme des animaux ». Une négation de leur existence même par le ministre des Finances pour qui « il n’y a pas de Palestiniens car il n’y a pas de peuple palestinien », comme il l’affirmait au début de l’année. Un droit de tuer les Palestiniens qui, pour l’actuel ministre de la Sécurité nationale, fait du colon qui a assassiné vingt-neuf d’entre eux priant au tombeau des Patriarches à Hébron un héros. Le projet, pour certains, d’un « grand Israël », dont l’ancien président est lui-même partisan.

      Pendant les six premiers jours de l’intervention israélienne, 6 000 bombes ont été lâchées sur Gaza, presque autant que les États-Unis et ses alliés en ont utilisé en Afghanistan en une année entière

      Dans ce contexte, les attaques palestiniennes contre des Israéliens se sont produites au fil des ans, culminant dans l’incursion meurtrière du Hamas en territoire israélien le 7 octobre faisant 1 400 victimes civiles et militaires et aboutissant à la capture de plus de 200 otages, ce que le représentant permanent d’Israël aux Nations unies a qualifié de « crime de guerre ». La réponse du gouvernement, accusé de n’avoir pas su prévenir l’agression, s’est voulue à la mesure du traumatisme provoqué dans le pays. L’objectif est « l’annihilation du Hamas ».

      Pendant les trois premières semaines de la guerre à Gaza, les représailles ont pris deux formes. D’une part, infrastructures civiles et populations civiles ont fait l’objet d’un bombardement massif, causant 7 703 morts, dont 3 595 enfants, 1 863 femmes et 397 personnes âgées, et endommageant 183 000 unités résidentielles et 221 écoles, à la date du 28 octobre. Pendant les six premiers jours de l’intervention israélienne, 6 000 bombes ont été lâchées sur Gaza, presque autant que les États-Unis et ses alliés en ont utilisé en Afghanistan en une année entière, au plus fort de l’invasion du pays.

      Pour les plus de 20 000 blessés, dont un tiers d’enfants, ce sont des mutilations, des brûlures, des handicaps avec lesquels il leur faudra vivre. Et pour tous les survivants, ce sont les traumatismes d’avoir vécu sous les bombes, assisté aux destructions des maisons, vu des corps déchiquetés, perdu des proches, une étude britannique montrant que plus de la moitié des adolescents souffrent de stress post-traumatique.

      D’autre part, un siège total a été imposé, avec blocus de l’électricité, du carburant, de la nourriture et des médicaments, tandis que la plupart des stations de pompage ne fonctionnent plus, ne permettant plus l’accès à l’eau potable, politique que le ministre de la Défense justifie en déclarant : « Nous combattons des animaux et nous agissons comme tel ». Dans ces conditions, le tiers des hôpitaux ont dû interrompre leur activité, les chirurgiens opèrent parfois sans anesthésie, les habitants boivent une eau saumâtre, les pénuries alimentaires se font sentir, avec un risque important de décès des personnes les plus vulnérables, à commencer par les enfants.

      Dans le même temps, en Cisjordanie, plus d’une centaine de Palestiniens ont été tués par des colons et des militaires, tandis que plus de 500 éleveurs bédouins ont été chassés de leurs terres et de leur maison, « nettoyage ethnique » que dénoncent des associations de droits humains israéliennes. Croire que cette répression féroce permettra de garantir la sécurité à laquelle les Israéliens ont droit est une illusion dont les 75 dernières années ont fait la preuve.

      L’annihilation du Hamas, que la plupart des experts jugent irréaliste, se traduit de fait par un massacre des civils gazaouis, ce que la Première ministre française appelle une « catastrophe humanitaire », mais dans lequel un nombre croissant d’organisations et d’analystes voient le spectre d’un génocide.

      L’organisation états-unienne Jewish Voice for Peace implore « toutes les personnes de conscience d’arrêter le génocide imminent des Palestiniens ». Une déclaration signée par 880 universitaires du monde entier « alerte sur un potentiel génocide à Gaza ». Neuf Rapporteurs spéciaux des Nations unies en charge des droits humains, des personnes déplacées, de la lutte contre le racisme et les discriminations, l’accès à l’eau et à la nourriture parlent d’un « risque de génocide du peuple palestinien ». Pour la Directrice régionale de l’Unicef pour le Moyen Orient et l’Afrique du nord, « la situation dans la bande de Gaza entache de plus en plus notre conscience collective ». Quant au Secrétaire général des Nations unies, il affirme : « Nous sommes à un moment de vérité. L’histoire nous jugera ».

      Alors que la plupart des gouvernements occidentaux continuent de dire « le droit d’Israël à se défendre » sans y mettre de réserves autres que rhétoriques et sans même imaginer un droit semblable pour les Palestiniens, il y a en effet une responsabilité historique à prévenir ce qui pourrait devenir le premier génocide du XXIe siècle. Si celui des Hereros s’était produit dans le silence du désert du Kalahari, la tragédie de Gaza se déroule sous les yeux du monde entier.

      ►https://aoc.media/opinion/2023/10/31/le-spectre-dun-genocide-a-gaza

      CDB_77 @cdb_77
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 1/11/2023

      #XXe_siècle #Allemagne #Hereros #guerre_raciale #XXIe_siècle #génocide

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 13/11/2023

      Un génocide à Gaza ? Une réponse à Didier Fassin
      Par Bruno Karsenti, Jacques Ehrenfreund, Julia Christ, Jean-Philippe Heurtin, Luc Boltanski et Danny Trom
      ►https://aoc.media/opinion/2023/11/12/un-genocide-a-gaza-une-reponse-a-didier-fassin
      #paywall
      .

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @biggrizzly
      BigGrizzly @biggrizzly CC BY-NC-SA 13/11/2023

      Cette réponse sur AOC est d’une mauvaise foi affligeante. Ils se piquent de faire du droit international, et ne se rendent pas compte que leurs conclusions vont à l’encontre de ce qui est déclamé par les instances multilatérales internationales depuis des dizaines d’années.

      Personnellement, les fachos qui s’ignorent et qui prennent leur plume pour te faire comprendre que tu n’es pas assez adulte pour comprendre la complexité du monde, ils commencent à me chauffer les oreilles. La tolérance c’est bien, mais le déni c’est pire. Et là, cette forme de déni, elle est factuelle. Elle n’est pas capillotractée comme lorsqu’on étudie les différentes formes d’un mot pour en déduire un supposé racisme pervers et masqué.

      BigGrizzly @biggrizzly CC BY-NC-SA
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 20/11/2023

      La suite, réponse à la réponse : ▻https://seenthis.net/messages/1027495

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 20/11/2023

      La réponse dans AOC mais fait vraiment penser à la sailli de Macron sur les violences policières : « dans un État de droit il est inadmissible de parler de violences policières » : autrement dit ce ne sont pas les violences elles-mêmes, concrète, prouvées, qui sont à condamner, mais c’est le fait d’en parler, de mettre des mots pour les décrire.

      Là c’est pareil, l’État israélien fait littéralement ces actions là : tuerie de masse par bombes sur civils, destruction des moyens de subsistance en brulant les champs (d’oliviers et autres), et en coupant tout accès à l’eau (base de la vie quand on est pas mort sous les bombes) ; ce qui correspond bien factuellement au même genre de stratégie militaire d’annihilation des Héréros par les allemands. Mais ce qui est à condamner c’est le fait de le décrire parce que ça serait antisémite, et non pas les actions elles-mêmes.

      Parce que l’accusation d’empoisonnement est un classique de l’antisémitisme depuis le moyen âge, alors si concrètement une armée et des colons de culture juive bloquent l’accès à la subsistance terre et eau, ça n’existe pas et il ne faut pas en parler.

      (Et c’est le même principe que de s’interdire de dire que le Hamas est un mouvement d’extrême droite, avec une politique autoritaire et ultra réactionnaire, et qu’ils promeuvent des crimes de guerre, parce qu’ils se battent contre l’État qui les colonise. Il fut un temps où beaucoup de mouvements de libération, de lutte contre le colonialisme et ou les impérialismes, faisaient attention aux vies civiles, comme le rappelait Joseph Andras il me semble.)

      #campisme clairement ("mon camp", « notre camp », ne peut pas faire ça, puisque c’est les méchants qui nous accusaient faussement de faire ça…)

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 20/11/2023

      Karsenty est craignos, Boltanski moins, les autres je ne sais pas. je voulais voir. l’article ayant été libéré du paywal je vais pouvoir en prendre connaissance.

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 6/08/2023
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    @7h36
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    8
    @reka

    L’#homme_mesuré

    https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/c51ea9690-856390/893ilNSQ1vAA/24Jp8kvamRAIHwqDOlgw7nRMIaop6BK67DD0yVx3.png

    « L’homme mesuré » sortira dans les prochaines semaines en Allemagne. Premier film à raconter l’histoire du massacre des #Hereros et de #Namas en #Namibie par l’armée coloniale allemande au début du XXe siècle.

    C’est un film très attendu outre-rhin. Ça s’appelle « L’homme mesuré », réalisé par #Lars_Kraume, et présenté il y a un mois au festival de Berlin.

    C’est la première fois que cette page de l’#histoire peu connue de l’#Allemagne sera portée à l’écran : le massacre de 60 000 hereros et de 10 000 namas, deux #peuples_indigènes de Namibie, internés en camp de concentration et tués par l’armée coloniale allemande entre 1884 et 1915.

    Un génocide que l’Allemagne n’a reconnu qu’en 2021. Une page très sombre éclipsée pendant des décennies par les crimes nazis.

    Le réalisateur de « L’homme mesuré », Lars Kraume, espère que « ce film permettra une #prise_de_conscience de cette #histoire_refoulée. » L’Allemagne ajoute t-il a nié son #passé_colonial pendant 120 ans, la plupart des gens ignorent cette partie de l’histoire, ce n’est même pas enseigné dans les écoles."

    Un génocide désormais reconnu par l’Etat allemand

    Ce génocide est donc désormais reconnu par l’Etat allemand, qui a passé un accord financier il y a deux ans avec la Namibie pour aider les descendants des familles Hereros et Namas. Un milliard d’euros de soutien financier.

    Pas question de parler de réparation ni même de prononcer d’excuses. Un accord remis en question à l’heure actuelle par la Namibie, qui l’estime insuffisant.

    Ces dernières semaines, le réalisateur s’est rendu en Namibie pour projeter son film grâce à un cinéma mobile alimenté par de l’énergie solaire. Il doit sortir au cinéma dans quelques semaines en Europe.

    ▻https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/sous-les-radars/le-bruit-du-monde-sous-les-radars-du-mercredi-22-mars-2023-7410141
    #film #peuples_autochtones #massacre #génocide #histoire #camps_de_concentration

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      CDB_77 @cdb_77 6/08/2023

      Der #vermessene_Mensch

      https://pixelfed.zoo-logique.org/storage/m/_v2/578583396227231930/c51ea9690-856390/ETwtMWLCm9BG/otL0kF0heoXtAaxaZ4dkMdewRtDqdTYV9ukYdKQl.png

      Berlin, Ende des 19. Jahrhunderts: Alexander Hoffmann (Leonard Scheicher) ist ein ehrgeiziger Ethnologie-Doktorand an der Friedrich-Wilhelms-Universität. Als im Zuge der „Deutschen Kolonial-Ausstellung” eine Delegation von Herero und Nama aus der Kolonie „Deutsch-Südwestafrika“ nach Berlin reist, lernt Hoffmann die Dolmetscherin der Gruppe, Kezia Kambazembi (Girley Charlene Jazama), kennen. Hoffmann entwickelt ein intensives Interesse an den Herero und Nama – und widerspricht nach den Begegnungen und Gesprächen mit ihnen der gängigen evolutionistischen Rassentheorie. Nachdem der Aufstand der Herero und Nama in der Kolonie niedergeschlagen wird und die Kolonialherren einen blutigen Vernichtungskrieg beginnen, reist Hoffmann im Schutz der kaiserlichen Armee durch das Land und sammelt für das Berliner Völkerkundemuseum zurückgelassene Artefakte und Kunstgegenstände. In Wahrheit sucht er jedoch weiter nach Beweisen für seine These – und nach Kezia. Vor Ort erlebt Hoffmann mit, wie deutsche Soldaten mit unmenschlicher Härte den Vernichtungsbefehl ausführen. Doch auch der Ethnologe überschreitet zunehmend moralische Grenzen, als er einwilligt, seinem Berliner Professor (Peter Simonischek) Schädel und Skelette von toten Herero zum Zwecke der Forschung zu schicken...

      ▻https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=gNx9HNncZCA&source_ve_path=MzY4NDIsMjg2NjY&feature=

      ▻https://www.zeroone.de/movies/der-vermessene-mensch

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    CDB_77 @cdb_77 11/11/2022
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    A Genève, une sépulture théâtrale pour les victimes du colonialisme allemand

    https://i.imgur.com/oU4g1RP.png

    Dans « #Vielleicht », l’acteur #Cédric_Djedje met en lumière le combat d’activistes berlinois pour que les rues du « #quartier_africain » de la capitale allemande changent de nom. Au Grütli, ce spectacle touche souvent juste, malgré des raccourcis discutables.

    Antigone est leur sœur. Comme l’héroïne de Sophocle, les comédiens afro-descendants Cédric Djedje et #Safi_Martin_Yé aspirent à rendre leur dignité aux morts, à ces dizaines de milliers de #Hereros et de #Namas exterminés en #Namibie par les Allemands entre 1904 et 1908. Un #génocide, reconnaissaient les autorités de Berlin au mois de mai 2021.

    Au Grütli à Genève, avant le Théâtre de Vidy et le Centre de culture ABC à La Chaux-de-Fonds, Cédric Djedje – à l’origine du spectacle – et Safi Martin Yé offrent une sépulture symbolique à ces oubliés de l’Histoire. L’artiste a découvert cette tragédie lors d’un séjour prolongé à Berlin. Il en est revenu avec Vielleicht, plongée personnelle dans l’enfer du #colonialisme. Ce spectacle est militant, c’est sa force et sa limite. Il met en lumière l’inqualifiable, dans l’espoir d’une #réparation. Il ne s’embarrasse pas toujours de subtilité formelle ni intellectuelle dans son épilogue.

    Qu’est-ce que Vielleicht ? Un rituel d’abord, une enquête ensuite, avec le concours de l’historienne #Noémi_Michel. Les deux à la fois en vérité. Un geste poétique et politique. Cédric Djedje et Safi Martin Yé ne vous attendent pas dans l’agora qui sert de lice à leur dialogue. Ils s’affairent déjà autour d’un monticule de terre. Ils y enfouissent des bocaux vides, habitacles des âmes errantes, qui sait ? Vous vous asseyez en arc de cercle, tout près d’eux. En face, une feuille d’arbre géante servira d’écran. Dans le ciel, des cerfs-volants badinent. Dans l’air, une musique répand sa prière lancinante.

    Le poids des noms

    C’est beau et triste à la fois. Ecoutez Cédric Djedje. Il raconte ces semaines à arpenter le quartier berlinois de Wedding, l’« #Afrikanisches_Viertel », son étonnement quand il constate que très peu d’Africains y habitent, sa surprise devant les noms des rues, « #Togostrasse », « #Senegalstrasse « . Que proclame cette nomenclature ? Les appétits de conquête de l’empire allemand à la fin du XIXe siècle. Que masque-t-elle surtout ? Les exactions d’entrepreneurs occidentaux, avidité prédatrice incarnée par l’explorateur et marchand #Adolf_Lüderitz qui fait main basse en 1883 sur #Angra_Pequena, baie de la côte namibienne.

    Cédric Djedje rencontre des activistes allemands d’origine africaine qui se battent pour que les rues changent de nom. Il les a interviewés et filmés. Ce sont ces personnalités qui s’expriment à l’écran. Quarante ans qu’elles œuvrent pour que #Cornelius_Fredericks notamment, chef nama qui a osé défier les troupes impériales entre 1904 et 1907, soit honoré. Vielleicht est la généalogie d’un crime et un appel à une réparation. C’est aussi pour l’artiste un retour sur soi, lui qui est d’origine ivoirienne. Dans une séquence filmée, il demande à sa mère pourquoi elle ne lui a pas parlé le #bété, la #langue de ses ancêtres.

    Si le propos est souvent captivant, les deux insertions théâtrales, heureusement brèves, n’apportent rien, tant elles sont maladroites et outrées – trois minutes pour résumer la fameuse conférence de Berlin qui, entre la fin de 1884 et le début de 1885, a vu les puissances européennes se partager l’Afrique. Le théâtre militant va droit au but, quitte à parfois bâcler la matière ou à asséner des parallèles qui méritent d’être interrogés.

    Le naturaliste genevois Carl Vogt, dont les thèses reposent sur une vision raciste de l’homme hélas courante à l’époque, est-il ainsi comparable aux colonialistes allemands de la fin du XIXe ? Invitée surprise, une activiste genevoise l’affirme à la fin de la pièce, exigeant avec d’autres que le boulevard Carl-Vogt soit débaptisé – le bâtiment universitaire qui portait son nom le sera bientôt, annonçait le rectorat fin septembre. On peut le comprendre, mais le cas Vogt, qui est toujours au cœur d’un débat vif, mériterait en soi une pièce documentée. Toutes les situations, toutes les histoires ne se ressemblent pas. L’amalgame est la tentation de la militance. Exit la nuance. C’est la limite du genre.

    ▻https://www.letemps.ch/culture/geneve-une-sepulture-theatrale-victimes-colonialisme-allemand
    #toponymie #toponymie_politique #colonialisme #Allemagne #colonialisme_allemand #Allemagne_coloniale #art_et_politique #théâtre #Berlin #noms_de_rues

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      CDB_77 @cdb_77 11/11/2022

      Vielleicht

      https://grutli.ch/wp-content/uploads/2022/11/Vielleicht-9464-WEB-1280x853.jpg

      Nous arpentons quotidiennement les rues de notre ville, nous y croisons des noms d’hommes (le plus souvent…) qui nous sont totalement inconnus. Qui étaient-ils au fond ? Qu’ont-ils fait de leur vivant pour mériter que leur mémoire soit honorée par un boulevard, une avenue, une place ?
      Cédric Djedje s’est penché sur ces questions en vivant plusieurs mois à Berlin dans le quartier de Wedding, quartier dit « africain » ou Afrikaniches Viertel qui doit son surnom avec vingt-cinq noms de rue se rapportant au passé colonial allemand, lui rendant par là hommage à l’endroit même où vivent, en somme, les descendants des peuples colonisés.
      En s’intéressant aux fantômes de la colonisation dans l’espace urbain contemporain, le comédien s’est interrogé sur comment on s’attache à un espace, comment l’histoire coloniale résonne avec cet attachement et comment dialoguent Histoire et vécu intime et quotidien.
      En imaginant une performance où se mêleront dimensions documentaire et fictionnelle, à la convergence de plusieurs disciplines et en faisant coexister et se frictionner les temporalités, la compagnie Absent.e pour le moment ambitionne de créer un spectacle qui questionne les concepts d’Histoire et de restitution : que veut dire « restituer » ? Est-ce possible ? Et comment ?
      Entre histoire dite « grande » et sentiments personnels vécus par le créateur — lui-même afro-descendant — lors de son enquête, Vielleicht fera peut-être écho chez les spectatrices à l’heure de traverser la place ou le carrefour si souvent empruntés au sortir de chez soi.

      ▻https://grutli.ch/spectacle/vielleicht

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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 6/03/2022
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    Exterminez toutes ces brutes (1/4). La troublante conviction de l’ignorance

    https://www.partage-le.com/wp-content/uploads/2022/02/ARTE-Exterminez-toutes-ces-brutes-la-nouvelle-serie-documentaire-en-4-volets-signee-Raoul-Peck-mardi-1er-fevrier-a-20h50.jpg

    Dans une puissante méditation en images, Raoul Peck montre comment, du génocide des Indiens d’Amérique à la Shoah, l’impérialisme, le colonialisme et le suprémacisme blanc constituent un impensé toujours agissant dans l’histoire de l’Occident.

    « Civilisation, colonisation, extermination » : trois mots qui, selon Raoul Peck, « résument toute l’histoire de l’humanité ». Celui-ci revient sur l’origine coloniale des États-Unis d’Amérique pour montrer comment la notion inventée de race s’est institutionnalisée, puis incarnée dans la volonté nazie d’exterminer les Juifs d’Europe. Le même esprit prédateur et meurtrier a présidé au pillage de ce que l’on nommera un temps « tiers-monde ».

    Déshumanisation
    Avec ce voyage non chronologique dans le temps, raconté par sa propre voix, à laquelle il mêle celles des trois auteurs amis qui l’ont inspiré (l’Américaine Roxanne Dunbar-Ortiz, le Suédois Sven Lindqvist et Michel-Rolph Trouillot, haïtien comme lui), Raoul Peck revisite de manière radicale l’histoire de l’Occident à l’aune du suprémacisme blanc. Tissant avec une grande liberté de bouleversantes archives photo et vidéo avec ses propres images familiales, des extraits de sa filmographie mais aussi des séquences de fiction (incarnées notamment par l’acteur américain Josh Hartnett) ou encore d’animation, il fait apparaître un fil rouge occulté de prédation, de massacre et de racisme dont il analyse la récurrence, l’opposant aux valeurs humanistes et démocratiques dont l’Europe et les États-Unis se réclament. « Exterminez toutes ces brutes », phrase prononcée par un personnage du récit de Joseph Conrad Au cœur des ténèbres, et que Sven Lindqvist a choisie comme titre d’un essai, résume selon Raoul Peck ce qui relie dans un même mouvement historique l’esclavage, le génocide des Indiens d’Amérique, le colonialisme et la Shoah : déshumaniser l’autre pour le déposséder et l’anéantir. De l’Europe à l’Amérique, de l’Asie à l’Afrique, du XVIe siècle aux tribuns xénophobes de notre présent, il déconstruit ainsi la fabrication et les silences d’une histoire écrite par les vainqueurs pour confronter chacun de nous aux impensés de sa propre vision du passé.

    ►https://www.arte.tv/fr/videos/095727-001-A/exterminez-toutes-ces-brutes-1-4

    #film #documentaire #film_documentaire #peuples_autochtones #récit #contre-récit #récit_historique #histoire #Séminoles #extrême_droite #suprémacisme_blanc #racisme #Grand_Remplacement #invasion #colonialisme #puissance_coloniale #extermination #Tsenacommacah #confédération_Powhatan #Eglise #inquisition #pureté_du_sang #sang #esclavage #génocide #colonialisme_de_peuplement #violence #terre #caoutchouc #pillage

    –-> déjà signalé plusieurs fois sur seenthis (notamment ici : ►https://seenthis.net/messages/945988), je remets ici avec des mots-clé en plus

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 6/03/2022

      Exterminez toutes ces brutes (2/4). P... de #Christophe_Colomb

      ▻https://www.arte.tv/fr/videos/095727-002-A/exterminez-toutes-ces-brutes-2-4

      #Mexique #Alamo #Colomb #doctrine_de_la_découverte #controverse_de_Valladolid #esclavage #commerce_triangulaire #racisme_scientifique #révolution_haïtienne #Toussaint_Louverture #Haïti #Napoléon #Irlande #Andrew_Jackson #Etats-Unis #Territoire_indien #Traité_de_Fort_Jackson #terres #déplacements_de_population #piste_des_larmes #patriotisme

      #Livre :
      #Silencing_the_Past. Power and the Production of History

      http://www.beacon.org/Assets/ProductImages/978-080708053-5.jpg

      Michel-Rolph Trouillot places the West’s failure to acknowledge the most successful slave revolt in history, the Haitian Revolution, alongside denials of the Holocaust and the debate over the Alamo and Christopher Columbus in this moving and thought-provoking meditation on how power operates in the making and recording of history. Silencing the Past analyzes the silences in our historical narratives, what is left out and what is recorded, what is remembered and what is forgotten, and what these silences reveal about inequalities of power. Weaving personal recollections from his lifetime as a student and teacher of history, Trouillot exposes forces less visible—but no less powerful—than gunfire, property, and political crusades. This twentieth-anniversary edition of Trouillot’s pioneering work features a new foreword from renowned scholar Hazel V. Carby that speaks to the continuing influence of Silencing the Past on the fields of anthropology, history, and African American, Caribbean, and postcolonial studies—as well as to the book’s unique pedagogical value as an introduction to historical analysis.

      ▻http://www.beacon.org/Silencing-the-Past-P1109.aspx

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 6/03/2022

      Exterminez toutes ces brutes (3/4). Tuer à distance

      ▻https://www.arte.tv/fr/videos/095727-003-A/exterminez-toutes-ces-brutes-3-4

      #mondialisation #compagnie_des_Inde_orientales #armes #acier #guerres_coloniales #armes_à_feu #industrie_de_l'armement #doctrine_Monroe #Nagasaki #impérialisme #racisme #scout #darwinisme #génocide #Héréro #camps_de_concentration #pureté_génétique

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 6/03/2022

      Exterminez toutes ces brutes (4/4). Les belles couleurs du fascisme

      ▻https://www.arte.tv/fr/videos/095727-004-A/exterminez-toutes-ces-brutes-4-4

      #vide #Bureau_des_affaires_indiennes #Geronimo #deuxième_amendement #coton #nationalisme_blanc #révolution_industrielle #danse_des_esprits #Wounded_Knee #nazisme #shoah

      CDB_77 @cdb_77
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  • @vanderling
    Vanderling @vanderling 28/05/2021
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    L’Allemagne reconnaît avoir commis un « génocide » en Namibie pendant la colonisation
    ▻https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210528-l-allemagne-reconna%C3%AEt-avoir-commis-un-g%C3%A9nocide-en-namibie-pen

    Berlin a pour la première fois reconnu vendredi avoir commis un « génocide » en Namibie contre les populations Herero et Nama pendant l’ère coloniale entre 1884 et 1915. L’Allemagne se démarque des autres anciens pays colonisateurs, réticents à reconnaître leurs fautes, et parfois leurs crimes. Cette annonce est le fruit de longues négociations entre les deux États.

    ▻http://genocide-herero-nama.memorialdelashoah.org/expositions.html

    En 1904, en réaction aux règles imposées par l’administration coloniale allemande ainsi qu’aux abus et maltraitances des colons, une révolte éclate dans le Sud-Ouest africain allemand, aujourd’hui la #Namibie. Les forces du Deuxième Reich la répriment avec brutalité et mettent en défaite les Herero. Un ordre d’extermination – émis par le général Lothar von Trotha le 2 octobre 1904 – enjoint les troupes du Kaiser à tuer sans distinction, condamnant ainsi hommes, femmes et enfants. Les Nama prennent à leur tour les armes contre les Allemands et subissent le même sort que les Herero. Dans les camps de concentration ouverts en 1905, comme ceux de Windhoek, Swakopmund et Shark Island, les prisonniers Nama et Herero sont éliminés par le travail et succombent à la maladie, aux mauvais traitements et à la malnutrition. Des crânes de victimes sont alors envoyés en Allemagne à des fins de recherches scientifiques raciales.

    #génocide

    Vanderling @vanderling
    • @pascal_le
      Pascal Le Crom @pascal_le 28/05/2021

      ▻https://www.jeuneafrique.com/225229/politique/hereros-et-namas-de-namibie-le-premier-g-nocide-du-xxe-si-cle-sort-de-

      Pascal Le Crom @pascal_le
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 29/05/2021

      #Allemagne #colonisation #colonialisme #Herero #Nama #histoire

      CDB_77 @cdb_77
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 29/05/2021
      @africasacountry

      autres articles d’@africasacountry (en anglais)
      ▻https://africasacountry.com/location/namibia

      Vanderling @vanderling
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 2/06/2021

      ▻https://seenthis.net/messages/918064

      Vanderling @vanderling
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 30/07/2021

      L’accord allemand sur le génocide, une « insulte » pour les Ovaherero et les Nama de Namibie
      ▻https://cadtm.org/L-accord-allemand-sur-le-genocide-une-insulte-pour-les-Ovaherero-et-les-Nama-
      ▻https://www.afriquesenlutte.org/afrique-australe/namibie/article/l-accord-allemand-sur-le-genocide-une-insulte-pour-les-ovaherero-et
      #Afriques_en_Lutte

      Vanderling @vanderling
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  • @martin4
    martin dufresne @martin4 17/07/2020

    Faut-il nécessairement accepter l’étiquette « cis » ? La journaliste britannique Helen Saxby en disconvient et s’explique. ▻https://tradfem.wordpress.com/2020/07/17/objections-a-letiquette-cis
    #transgenrisme #cisgenre #trans #hérérosexualité #identitédegenre

    martin dufresne @martin4
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 2/01/2020
    7
    @noun
    @reka
    @vanderling
    @grommeleur
    @touti
    @arno
    @cdb_77
    7

    Décolonisations (1/3) - L’apprentissage | ARTE
    ▻https://www.arte.tv/fr/videos/086124-001-A/decolonisations-1-3

    https://static-cdn.arte.tv/resize/EyG6jQ-Qb9JN--bFV8mhRgsCe7I=/940x530/smart/filters:strip_icc()/apios/Img_data/cache-buster-1576077813/14/086124-001-A_2901217.jpg

    1. L’apprentissage
    De la #révolte des #cipayes de 1857 à l’étonnante République du #Rif, mise sur pied de 1921 à 1926 par #Abdelkrim_el-Khattabi avant d’être écrasée par la #France, ce premier épisode montre que la #résistance, autrement dit la #décolonisation, a débuté avec la #conquête. Il rappelle comment, en 1885, les puissances européennes se partagent l’#Afrique à #Berlin, comment les Allemands commettent le premier #génocide du XXe siècle en #Namibie, rivalisant avec les horreurs accomplies sous la houlette du roi belge #Léopold_II au #Congo. Il retrace aussi les parcours de l’anthropologue haïtien #Anténor_Firmin, de la Kényane #Mary_Nyanjiru, de la missionnaire anglaise #Alice_Seeley_Harris ou de #Lamine_Senghor, jeune tirailleur sénégalais devenu #militant #communiste et #anticolonialiste.

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 3/01/2020

      #décolonisation #colonialisme #colonisation #film #série #documentaire #lutte #révolte #Inde #Nama #compagnie_des_Indes_orientales #Rani_of_Jhansi #Manikarnka_Tambe #Révolte_des_cipoyes #cipoyes #Jhansi #Angleterre #Batékés #Brazza #Makoko #France #Léopold_II #Belgique #Afrique_centrale #Congo #domination #supériorité_de_la_race_blanche #craniométrie #racisme #Anténor_Firmin #Haïti #Jules_Ferry #Paul_Broca #chambre_à_air #caoutchouc #Alice_Seeley_Harris #Edmund_Morel #Herero #Lothar_von_Trotha #expérimentation_médicale #Joseph_Mengele #Allemagne #sport #résistance_culturelle #swadeshi #boycott #réappropriation #Mohun_Bagan #soldats_coloniaux #tirailleurs_sénégalais #Lamine_Senghor #camp_d'entraînement_du_Fréjus #petit_nègre #soldats_indigènes #Kenya #travail_forcé #plantations_de_café #café #plantation #viol #viol_systématique #Kikuyu #Blaise_Diagne #Maroc #Rif #Abelkrim_el-Khattabi #République_du_Rif #Espagne #Pétain #film #film_documentaire #documentaire

      CDB_77 @cdb_77
    • @touti
      vide @touti 5/02/2020

      3 films à voir jusqu’au 05/05/2020
      #femmes #combattant·es #liberté #anti-colonialisme
      #empire_colonial

      vide @touti
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/05/2020

      Décolonisations (2/3) - La libération

      Ce deuxième épisode, de 1927 à 1954, est celui de l’affrontement. Que ce soit à travers la plume de l’Algérien Kateb Yacine, qui découvre à 15 ans, en 1945, lors du massacre de Sétif, que la devise républicaine française, tout juste rétablie, ne vaut pas pour tout le monde, ou celle de la poétesse Sarojini Naidu, proche de Gandhi, qui verra en 1947, dans le bain de sang de la partition de l’Inde, se briser son rêve de fraternité, un vent de résistance se lève, qui aboutira dans les années 1960 à l’indépendance de presque toutes les colonies. Mais à quel prix ? Cet épisode suit aussi les combats de l’insaisissable agent du Komintern Nguyên Ai Quoc ("le Patriote"), qui prendra plus tard le nom de Hô Chi Minh, futur vainqueur de Diên Biên Phu, ou celui de Wambui Waiyaki, intrépide jeune recrue des Mau-Mau.

      https://www.arte.tv/fr/videos/086124-002-A/decolonisations-2-3

      #comité_de_défense_de_la_race_nègre #Lamine_Senghor #comité_anti-impérialiste_mondial #capitalisme #impérialisme #Sarojini_Naidu #Inde #femmes #Ho_Chi_Minh #Babasaheb_Ambedkar #Algérie #Kateb_Yacine #désobéissance_civile #Pakistan #Gandhi #Mao_Mao #kikouya #Kenya #Vieth_Minh

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/05/2020

      Décolonisations (3/3) - Le monde est à nous

      Des indépendances à l’ère de la postcolonie, ce troisième épisode, de 1956 à 2013, s’ouvre avec les mots du psychiatre antillais #Frantz_Fanon (Peau noire, masques blancs, 1952), qui rejoint les maquis du FLN en Algérie. Il se poursuit dans l’Inde d’#Indira_Gandhi, qui se dote de la bombe atomique, dans le #Congo sous influence de #Mobutu ou dans le Londres de 1979, secoué par la révolte du quartier d’immigration de #Southall, pour s’achever avec l’essor d’un cinéma 100 % nigérian dans les années 1990 et la victoire juridique des derniers Mau-Mau face au gouvernement britannique.

      https://www.arte.tv/fr/videos/086124-003-A/decolonisations-3-3
      #Shoelcher #Franz_Fanon #Lumumba #Mobutu #Congo #Indira_Gandhi #Southall #cinéma #Okechowku #Nolywood

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 25/09/2017
    6
    @suske
    @reka
    @unagi
    @odilon
    @kent1
    @tonyfortin
    6

    À #Berlin, les rues aux noms de colonisateurs rebaptisées aux noms de résistantes africaines

    Dans le #quartier_africain de Berlin, surnommé ainsi parce que ses grands axes portent les noms d’anciennes colonies allemandes telles que #Zanzibar, la #Guinée ou le #Cameroun, quelques rues portent toujours les noms de grands colonisateurs allemands, telle la #Petersallee, une référence à #Carl_Peters, qui a fait exécuter des milliers de personnes en Afrique de l’Est, ou la #Lüderitzstraße : « Elle évoque le souvenir du marchand de tabac #Adolf_Lüderitz, qui a escroqué de vastes zones de la #Namibie actuelle à coups de deals malhonnêtes. Il est considéré comme un des initiateurs du #génocide des #héréros et des #namas qui a été commis par les Allemands en 1904. »

    Après plusieurs années de discussions, impulsées par l’association locale #Berlin_Postkolonial, la mairie du quartier de Wedding a décidé de « décoloniser l’#espace_public », comme l’écrit le quotidien, en donnant à ces rues de nouveaux noms : à compter de 2017, elles porteront ceux de résistantes africaines, qui se sont opposées au colonialisme et au racisme.

    http://www.slate.fr/sites/default/files/styles/1090x500/public/4172960908_7149566655_o_1.jpg

    ▻http://www.slate.fr/story/126086/berlin-remplace-noms-rue-colons-resistantes-africaines
    #colonialisme #colonisation #toponymie #noms_de_rue #décolonisation #femmes #résistance #genre #toponymie_féministe #toponymie_politique

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 25/09/2017
      @reka

      Le site de l’association #Berlin Postkolonial :
      ▻http://www.berlin-postkolonial.de

      Avec un liste de #lieu (x) :
      ▻http://www.berlin-postkolonial.de/cms/index.php?option=com_content&view=article&id=2&Itemid=4

      Mais il n’y a pas de carte, @reka, je dis cela, je dis rien...

      #toponymie #post-colonialisme #géographie_post-coloniale #géographie_décoloniale #Berlin_postkolonial #colonialisme #postcolonialisme #Allemagne

      CDB_77 @cdb_77
    • @reka
      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 25/09/2017
      @mad_meg

      cc @mad_meg meg en lien avec ▻https://seenthis.net/messages/631912#message632123

      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 25/09/2017
      @reka @mad_meg

      @reka, c’est @mad_meg... :-)

      CDB_77 @cdb_77
    • @reka
      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 25/09/2017

      yes ;) sorry, fixed !

      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 25/09/2017

      Merci pour l’article très interessant

      mad meg @mad_meg CC BY
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 6/06/2017
    @albertocampiphoto @wizo

    Namibia, 1904. Quando i tedeschi fecero le prove della Shoah

    Stupri e campi di concentramento. Nella colonia africana la Germania organizzò il primo genocidio del XX secolo. Anticipando i metodi nazisti. Ma oggi a Berlino si fatica a parlarne

    https://www.repstatic.it/content/nazionale/img/2017/06/01/183455256-a5f9fe29-3938-4978-9772-fdce159c392d.jpg

    ▻http://www.repubblica.it/venerdi/articoli/2017/05/30/news/namibia_genocidio_tedeschi_herero-166817547

    #génocide #Namibie #histoire #camps_de_concentration #viols #Héréro
    cc @albertocampiphoto @wizo

    CDB_77 @cdb_77
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  • @reka
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 24/03/2017

    A Century Later, Namibia Demands Justice From Germany for Its First Holocaust · Global Voices
    ▻https://globalvoices.org/2017/03/24/a-century-later-namibia-demands-justice-from-germany-for-its-first-hol

    https://globalvoices.org/wp-content/uploads/2017/03/30765634224_e1ba4411c4_k-800x450.jpg

    1900 Views from German Southwest Africa signed by Hendrik Witbooi. Photo: Keijo Knutas / Flickr / CC 2.0

    From Nov. 25, 2016 to March 12, 2017, the Holocaust Memorial in Paris, France, hosted an exhibition dedicated to the genocide of two Namibian peoples: the Herero and the Nama — what is now widely considered to be the first genocide of the 20th century.

    Following the 1884 Berlin Conference, when European powers divided Africa among themselves, Germany ruled German South West Africa (present-day Namibia), until 1915.

    Between 1904 and 1908, German colonialists committed a holocaust against the Herero and the Nama, exterminating as many as 65,000 Herero and 10,000 Nama. In one particularly gruesome detail, some of the victims’ skulls were even sent to Germany for scientific research into supposed racial inequality.

    Eventually, under the leadership of Chief Samuel Maharero, members of these two tribes mounted a successful revolt against the Germans, retaking their lands, and putting an end to widespread rape by German occupiers and other forms of degradation. They fought a guerrilla war leading to a situation Véronique Chemla described on her blog as “a major conflict”. Véronique Chemla, an international affairs journalist for American Thinker, Ami and FrontPage Mag, explains:

    #namibie #massacre #herero

    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 24/03/2017

      #herero #colonialisme #colonisation #génocide #histoire

      CDB_77 @cdb_77
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  • @supergeante
    Supergéante @supergeante 7/03/2017
    1
    @reka
    1

    Germany moves to atone for ’forgotten genocide’ in Namibia

    Berlin discusses possible reparation payments over massacre of tens of thousands of people in early years of 20th century
    ►https://www.theguardian.com/world/2016/dec/25/germany-moves-to-atone-for-forgotten-genocide-in-namibia

    https://i.guim.co.uk/img/media/3125e29bf8a145a947b175ed47ef9ea3019fef2c/0_903_3516_2109/master/3516.jpg?w=620&q=55&auto=format&usm=12&fit=max&s=6bac5390916150adb5dc8ff5c090ca37

    Supergéante @supergeante
    • @reka
      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 7/03/2017

      #herero #massacres #génocide #namibie

      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
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  • @africasacountry
    Africa’s a Country [RSS] @africasacountry 16/02/2017

    The German Namibian #genocide–What is to be done?
    ▻http://africasacountry.com/2017/02/the-german-namibian-genocide-what-is-to-be-done

    At the beginning of the 20th century, German colonial forces in #Namibia, then called South-West Africa, committed what is considered the first genocide of the 20th century. Between 1904 and 1907, the Germans tried to exterminate two local nations, the #Herero (Ovaherero) and the #Nama. As the New York Times reported in December last year,…

    #POLITICS #Germany

    Africa’s a Country [RSS] @africasacountry
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  • @reka
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 6/01/2017

    Germany sued for damages of ’forgotten genocide’ in Namibia | World news | The Guardian

    ▻https://www.theguardian.com/world/2017/jan/05/germany-sued-forgotten-genocide-namibia-herero-nama

    https://i.guim.co.uk/img/media/3125e29bf8a145a947b175ed47ef9ea3019fef2c/0_1471_3516_2109/master/3516.jpg?w=1200&h=630&q=55&auto=format&usm=12&fit=crop&crop=faces%2Centropy&bm=normal&ba=bottom%2Cleft&blend64=aHR0cHM6Ly91cGxvYWRzLmd1aW0uY28udWsvMjAxNi8wNS8yNS9vdmVybGF5LWxvZ28tMTIwMC05MF9vcHQucG5n&s=d7bf467d090abf427f9ea3d72b6c76c4

    Germany has been sued for damages in the United States by descendants of the #Herero and Nama people of Namibia, for what they called a campaign of genocide by German colonial troops in the early 1900s that led to more than 100,000 deaths.

    According to a complaint filed on Thursday with the US district court in Manhattan, Germany has excluded the plaintiffs from talks with Namibia regarding what occurred, and has publicly said any settlement will not include reparations to victims, even if compensation is awarded to Namibia itself.

    “There is no assurance that any of the proposed foreign aid by Germany will actually reach or assist the minority indigenous communities that were directly harmed,” the plaintiffs’ lawyer Ken McCallion said in an email. “There can be no negotiations or settlement about them that is made without them.“

    #namibie #allemagne #massacre #génocide #herero

    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
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  • @reka
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 27/12/2016
    3
    @gastlag
    @kent1
    @africasacountry
    3

    Germany moves to atone for ’forgotten genocide’ in Namibia | World news | The Guardian
    ►https://www.theguardian.com/world/2016/dec/25/germany-moves-to-atone-for-forgotten-genocide-in-namibia

    https://i.guim.co.uk/img/media/3125e29bf8a145a947b175ed47ef9ea3019fef2c/0_903_3516_2109/master/3516.jpg?w=1200&h=630&q=55&auto=format&usm=12&fit=crop&crop=faces%2Centropy&bm=normal&ba=bottom%2Cleft&blend64=aHR0cHM6Ly91cGxvYWRzLmd1aW0uY28udWsvMjAxNi8wNS8yNS9vdmVybGF5LWxvZ28tMTIwMC05MF9vcHQucG5n&s=c5a8ed1e5ae1c07d9e8d409ab818b2ce

    It has become known as the first genocide of the 20th century: tens of thousands of men, women and children shot, starved, and tortured to death by German troops as they put down rebellious tribes in what is now Namibia. For more than a century the atrocities have been largely forgotten in Europe, and often in much of Africa too.

    Now a series of events – and a policy U-turn by Berlin – is raising the international profile of the massacre of Herero and Namaqua peoples and bringing justice for their descendants a little closer. Negotiations between the German and Namibian governments over possible reparation payments are expected to be completed and result in an official apology before next June.

    #hereo #génocide #massacre #allemagne #colonisation #colonialisme

    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 27/12/2016

      #héréro #Namibie

      CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 28/11/2016
    4
    @gastlag
    @reka
    @mad_meg
    @enuncombatdouteux
    4

    Herero et Nama, premier génocide du XXe siècle

    Le Mémorial de la Shoah lève le voile sur le massacre de 65 000 Herero et 10 000 Nama entre 1904 et 1908 dans la colonie allemande du Sud-Ouest africain.

    http://s2.lemde.fr/image2x/2016/11/25/768x0/5038155_7_6ba7_herero-decharnes-retrouves-dans-le-desert_cc080ed23d8abfb88cc3b01e93e723d4.jpg

    ▻http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/11/25/herero-et-nama-premier-genocide-du-xxe-siecle_5038156_3212.html

    #Herero #Nama #génocide #histoire #colonialisme #Afrique

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 11/12/2016

      Namibie : le génocide des Herero et des #Nama

      Pour la première fois en France, une #exposition est consacrée au génocide des Herero et des Nama de Namibie, le premier génocide du XXème siècle.
      Le mémorial de la Shoah nous raconte cette histoire méconnue de crime colonial et de racisme scientifique perpétré par les Allemands.
      Au son des témoignages recueillis par La Marche du monde.

      http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/namibie-herero-travail-force-swakopmund-ok_0.jpg

      ▻http://www.rfi.fr/emission/20161126-namibie-genocide-herero-nama-allemagne-exposition-memorial-shoah

      CDB_77 @cdb_77
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  • @lahorde
    LaHorde @lahorde 26/11/2016
    7
    @solitudemaisdishuits
    @monolecte
    @reka
    @cepcasa
    @colporteur
    @7h36
    @supergeante
    7

    Exposition sur « Herero et Nama, le premier génocide du XXe siècle »
    ▻http://lahorde.samizdat.net/2016/11/26/exposition-sur-herero-et-nama-le-premier-genocide-du-xxe-siecle

    Le Mémorial de la Shoah à Paris propose depuis hier une nouvelle exposition sur le génocide méconnu[1] des Herero et des Nama, deux peuples de l’actuelle Namibie, dont respectivement 80% et 50% de la population ont été exterminés par les colons allemands entre 1904 et 1908. Cette exposition, qui se tiendra du 25 novembre au 12 mars 2017 [&hellip

    #Histoire #Repères

    LaHorde @lahorde
    • @reka
      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 28/11/2016

      #namibie #herero #massacre #génocide

      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
    • @klaus
      klaus++ @klaus 1/12/2016

      Deutsches Historisches Museum : Deutscher Kolonialismus
      ►https://www.dhm.de/ausstellungen/deutscher-kolonialismus.html

      https://www.dhm.de/fileadmin/_processed_/csm_DHM-13.10.2016._c_Siesing__43__92c6b490ab.jpg

      Si vous passez à Berlin vous pouvez admirer les artéfacts du colonialisme allemand au musée DHM Unter den Linden encore jusqu’au 14.5.2017.

      Sur le même sujet :
      ▻https://seenthis.net/messages/547153

      klaus++ @klaus
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  • @reka
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 11/11/2016
    10
    @kassem
    @fil
    @simplicissimus
    @7h36
    @biggrizzly
    @unagi
    @supergeante
    @lyco
    @martin5
    10

    David Olusoga on The Kaiser’s Holocaust – Faber & Faber Blog
    ▻https://www.faber.co.uk/blog/david-olusoga-on-the-kaisers-holocaust

    https://www.faber.co.uk/blog/wp-content/uploads/2010/08/thethoughtfox.co_.ukwp-contentuploadssites4201008blog-kaisers-holocaust-banner-580x408-18cf159c0607c4778f39deb4a93c70c5a32c1aab.jpg

    In The Kaiser’s Holocaust, David Olusoga and Casper W. Erichsen give us the unknown story of the genocide of the Herero and Nama peoples in Germany’s forgotten African empire – an atrocity that foreshadowed the Nazi genocides. It’s an important book and a fascinating – and often grim – read. Here is David Olusoga introducing it, putting the events into a wider context.

    The story of the extermination of the Herero and Nama was not so much forgotten as deliberately written out of official history. It is a story that was entombed, initially by the German colonial authorities and later by the South Africans who replaced them. In the decades after the genocide, up until the end of South African rule and the birth of modern Namibia in 1990, no group with any power in the country had any vested interest in the story being exhumed.

    #namibie #afrique #génocide #herero #nama #allemagne

    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 11/11/2016

      LA COLONIE GÉNOCIDAIRE
      ►http://next.liberation.fr/livres/2015/01/14/la-colonie-genocidaire_1180716

      Mais la République de Weimar ne compte pas porter seule le poids des crimes du colonialisme. Elle ordonne au gouvernement britannique de détruire le rapport qui a servi de pièce à charge contre l’Allemagne lors du traité de Versailles, sous peine de diffuser le « White Book », qu’elle a concocté sur les colonies anglaises. Panique. Toutes les copies du « Blue Book » sont rappelées puis mises au pilon. Depuis, on croyait le rapport disparu à jamais.

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @touti
      vide @touti 12/11/2016

      J’avais un ami réalisateur Berlinois qui m’était très cher, le genre d’ami que vous voyez rarement mais qui vous donne le sentiment de s’être quitté la veille.
      Il y a 20 ans, il m’a annoncé partir faire un reportage en Afrique sur la trace des génocides allemands d’avant le nazisme et que nous risquions ne plus jamais nous revoir.
      Gottfried Herzog, j’espère que tu es en vie, un hier de 20 ans ça fait long …

      vide @touti
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  • @reka
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 19/07/2015
    8
    @kassem
    @le_bougnoulosophe
    @alaingresh
    @gastlag
    @odilon
    @orientxxi
    @fredlm
    @02myseenthis01
    8

    Le premier génocide XXe siècle

    par Paul Delmotte

    Professeur de Politique internationale et d’Histoire contemporaine retraité de l’IHECS

    via Jean-Marie Chauvier

    Politiques, médias et stars du JT l’ont répété : le génocide des Arméniens, dont nous venons de commémorer le centenaire, fut le premier du siècle dernier. Pourtant, au tout début de ce XXe siècle, « âge des extrêmes » comme l’a dit Eric Hobsbawm, un autre génocide fut perpétré. Par les troupes de l’armée impériale allemande : celui des Hereros et des Namas, dans l’actuelle Namibie. Curieusement, ni les travaux des Nations-unies au début des années 1980, ni les excuses, en 2004, des autorités allemandes ne semblent avoir suffi à ancrer la mémoire de cette tragédie. Faut-il forcément avoir « mauvais esprit » pour attribuer cette ignorance tenace et cet oubli généralisé à la couleur de peau des victimes ?

    Le génocide, selon la définition de Rafael Lemkin (1944), se caractérise, non pas tant par le nombre de ses victimes, mais par « l’intention d’extermination, totale ou partielle, d’une population ». Lemkin avait entamé dans l’entre-deux-guerres, des travaux eux-mêmes inspirés par le génocide arménien et les massacres des Assyriens d’Irak - déjà ! - en 1933. Travaux qui furent alors ignorés ou écartés. Quoique né en 1900, le juriste polonais n’avait-il pas eu vent de la tragédie sud-ouest-africaine ? Il est vrai que c’était avant la décolonisation... Et que « seuls » quelque 85.000 Hereros et 20.000 Namas périrent entre 1885 - début de la conquête allemande du Sud-ouest africain (aujourd’hui Namibie) - et 1911.

    Résistances africaines
    Le public européen n’est guère familiarisé avec les faits de résistance dont les Africains firent preuve face à la colonisation européenne et à sa « mission civilisatrice ». En dehors de grandes figures maghrébines, comme Abdelkader ou Abdelkrim, qui chez nous a entendu parler d’Omar Tall ou de Samory pour l’Afrique occidentale « française » ? Ou de M’Siri, « roi du Katanga » abattu par le capitaine belge Bodson ? Ces derniers ne furent - ne sont - le plus souvent dépeints que sous les traits de satrapes fanatiques, cruels, polygames et esclavagistes. Les Mau-mau kenyans n’ont laissé que le souvenir de leurs atrocités, l’Europe « zappant » celles de leur répression. Seul le Negus d’Éthiopie a échappé à cette diabolisation : il est vrai qu’il s’était rangé du côté des Alliés. Et était chrétien.
    Un bref regard sur l’histoire de la Namibie montre l’ âpreté de la résistance à la colonisation allemande. C’est en 1885, , dans le sillage du fameux Congrès de Berlin, que le 2e Reich entama la colonisation de ce territoire du « Sud-ouest africain » décrété « protectorat » allemand et situé entre l’Angola portugais et l’Afrique du Sud britannique. Le second Reichskomissar y fut Heinrich GÖRING, père d’Hermann. Son « règne » (1884-1890) se traduisit par une politique de confiscations des terres et de « transferts » de populations.
    De « concessions » arrachées en opérations militaires, d’expéditions « punitives » en manipulation des rivalités ethniques, le protectorat s’agrandit, e. a. dans l’objectif d’accéder au Zambèze et, de là, aux possessions allemandes d’Afrique de l’Est, le Tanganyika, l’actuelle Tanzanie. D’où le curieux appendice territorial - le « tuyau de poêle » de la Bande de Caprivi, au Nord-est - octroyé aux Allemands en 1890 par les autres Puissances. Il s’agissait aussi de contrôler le commerce avec le Bechuanaland, autre protectorat instauré par les Britanniques dans leur conflit avec les Boers.

    Vernichtungsbefehl

    Dès 1889, le chef herero Kamaharero dénonça le traité de « protection » imposé par Berlin. Quatre ans plus tard, les Namas, qui refusaient la « protection » allemande, virent des dizaines de leurs femmes et enfants massacrés par les troupes coloniales. Leur chef fut exécuté. Son fils acceptera la « protection » du Reich l’année suivante. Ce qui n’empêchera, en août 1894, les Allemands de perdre 27% de leurs effectifs lors d’une offensive contre ces mêmes Nama dans les monts Naukluft.
    Dès 1896, des condamnations aux travaux forcés furent prononcées, des chefs exécutés, des camps de concentration établis sur le modèle de ceux « inventés » l’année précédente par le général espagnol Valeriano WEYLER dans sa répression des insurgés indépendantistes cubains. En 1897, des « réserves » furent créées pour les Namas. Elles s’ouvriront aux Hereros en 1904.
    C’est en janvier 1904 qu’éclata le grand soulèvement : le dirigeant herero, Samuel Maharero, fit détruire les lignes télégraphiques et de chemin de fer allemandes. Des centaines de colons furent tués. Les femmes et les enfants, dit-on, furent épargnés. Une humanité que l’on ne retrouvera pas chez les troupes impériales. Berlin envoya alors quelque 15.000 hommes en renfort. Ce qui n’empêcha pas une défaite allemande à Oviumbo, en avril. L’état-major chargea alors le général Lothar Von Trotha de mener « une extermination totale » des insurgés. Von Trotha signa un Vernichtungsbefehl, un « ordre de destruction », stipulant que « chaque Herero, armé ou non armé, sera abattu ». En août suivant, à la bataille du Waterberg, les troupes impériales encerclèrent les combattants de Maharero, qui furent contraints de fuir dans le Kalahari, où les Allemands empoisonnèrent les puits et avaient ordre de tirer à vue... Comme les Arméniens à Deïr-es-Zor douze ans plus tard, des milliers d’entre eux périrent dans le désert. Quelque 65.000 Hereros et 20.000 Namas moururent aussi dans les camps de concentration comme ceux de Shark Island, inspirés de ceux ouverts par les Britanniques dans leur guerre contre les Boers et expressément localisés dans un région froide qu’évitaient les Hereros.

    En 1902, le Sud-ouest africain comptait 200.000 hab. dont 1500 Allemands. En 1904, les Herero étaient au nombre de 80.000. En 1911, ils n’étaient plus que 15.000. La population indigène avait chuté de 80%.

    Le véritable crime...

    Dans L’Occident et les autres. Histoire d’une prédominance (La Découverte, 2001), Sophie Bessis distingue les trois traits essentiels qui fondent l’unicité du génocide commis par les nazis : ses modalités pratiques - la mort industrielle ; son caractère « inutile » par rapport à d’autres génocides présentés comme « utilitaires », et le fait que le « passage à l’acte » ait eu lieu en Europe même. « Ni l’obsession de la pureté, ni la conviction de faire partie d’une humanité supérieure, ni la volonté de se tailler un espace vital, poursuit-elle, ne sont le propre des génocidaires hitlériens [...] Le mal était depuis longtemps banalisé ». Bessis prend certes quelque distance avec les propos d’Aimé Césaire, député de La Martinique, poète et chantre de l’anticolonialisme (1913-2008) : ce que « le très chrétien bourgeois du XXe siècle [...] ne pardonne pas à Hitler, ce n’est pas le crime en soi, le crime contre l’Homme... C’est le crime contre l’homme blanc » . Césaire cependant, juge Bessis, mène à s’interroger sur les héritages que la civilisation occidentale a légués au nazisme, thème que, pendant les décennies qui ont suivi 1940-1945, seule l’École de Francfort a osé aborder. L’historien Arno Mayer a montré comment les dispositions du Vernichtungsbefehl de Von Trotha ont continué à circuler dans les états-majors. Et Le médecin hygiéniste allemand Eugen FISCHER, fondateur (1927) de l’Institut d’hygiène raciale de Berlin (1927), qui fut l’une des sources de Mein Kampf et le « mentor » du Dr. Mengele, son assistant à l’université, avait « étudié » les Herero et les Namas...

    #génocide #massacres #namibie #hereros @namas

    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 11/07/2015
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    Les Héréros, en quête de reconnaissance en Allemagne

    HISTOIRE A l’occasion du 100e anniversaire de la fin de la domination allemande en Namibie, une délégation héréro s’est rendue à Berlin afin de demander la requalification du #massacre des Héréros en #génocide.

    http://md1.libe.com/photo/791123-namibie.jpg?modified_at=1436541767&width=750

    ▻http://www.liberation.fr/monde/2015/07/10/namibie-l-autre-genocide-allemand-qui-n-existe-pas_1345796
    #Héréro #colonialisme #Allemagne #Namibie

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 10/09/2015

      L’#Allemagne reconnaîtra-t-elle le « #génocide » des #Héréros en #Namibie ?

      Deux thèmes, cette semaine. Les entreprises spécialisées dans l’espionnage attaquées par des « hackers », selon le principe de l’"arroseur arrosé". Et puis nous rouvrons un chapître d’Histoire qui n’en finit pas de pas finir, un siècle après la fin de l’ère coloniale allemande dans la zone : le litige entre l’Allemagne et les descendants de Hereros massacrés en Namibie.

      ▻http://www.dw.com/fr/lallemagne-reconna%C3%AEtra-t-elle-le-g%C3%A9nocide-des-hereros-en-namibie/av-18595962

      CDB_77 @cdb_77
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  • @africasacountry
    Africa’s a Country [RSS] @africasacountry 24/04/2015

    The first genocide of the 20th century happened in Namibia
    ▻http://africasacountry.com/the-first-genocide-of-the-20th-century-happened-in-namibia

    Today marks the 100 year anniversary of the Armenian genocide. Media coverage has focused on the refusal of Turkey to acknowledge the genocide. It is indisputable Ottoman Turks carried out.....

    #AFRICA_IS_A_COUNTRY #CULTURE_PAGE #Germany #Herero_Genocide #History

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    Africa’s a Country [RSS] @africasacountry
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