• Ces #Lorrains qui luttent courageusement pour un avenir dépollué de l’#héritage_minier - Basta !
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    « Ils ont utilisé le foudroyage pour faire des économies. S’ils remblayaient, la tonne de charbon coûtait 750 francs ; là, c’était 75 francs. Mais leur calcul était faussé car ils ne tenaient pas compte des dégâts en surface, ni de l’écologie ! »

    A Auboué, une ville au Nord-Ouest de Metz où étaient exploitées des mines de fer, des affaissements ont eu lieu il y a vingt ans. « 180 familles ont vu leurs maisons détruites »,

    Face au risque de #pollution généralisée des #nappes_phréatiques et des forages d’#eau_potable, c’est désormais le #BRGM – Bureau de recherches géologiques et minières, un organisme de l’État – qui, suite à la liquidation de #Charbonnages_de_France, se charge du suivi de « l’après-mine » [4]. Le BRGM a mis en place, depuis fin 2009, un pompage de l’eau de mine de La Houve. L’eau extraite est reversée dans un bassin de décantation, puis traitée avant d’être rejetée dans le milieu naturel. C’est le BRGM lui-même qui réalise les analyses d’eau, sous le contrôle de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (la Dreal, service déconcentré du ministère de l’Environnement).

    « La Rosselle, qui menace d’inonder Rosbruck, a reçu la peu glorieuse distinction de "#rivière la plus polluée d’Europe". Il n’y a plus de poisson depuis cinquante ans, c’est une rivière totalement morte ! »