• La chute du Heron blanc, ou la fuite en avant de l’agence #Frontex

    Sale temps pour Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières : après le scandale des pushbacks dans les eaux grecques, qui a fait tomber son ex-directeur, l’un de ses drones longue portée de type Heron 1, au coût faramineux, s’est crashé fin août en mer ionienne. Un accident qui met en lumière la dérive militariste de l’Union européenne pour barricader ses frontières méridionales.

    Jeudi 24 août 2023, un grand oiseau blanc a fait un plongeon fatal dans la mer ionienne, à 70 miles nautiques au large de la Crète. On l’appelait « Heron 1 », et il était encore très jeune puisqu’il n’avait au compteur que 3 000 heures de vol. Son employeur ? Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières et de gardes-côtes chargée depuis 2004 de réguler les frontières européennes, avec un budget sans cesse en hausse.

    Le Heron 1 est désigné dans la terminologie barbare du secteur de l’armement comme un drone MALE (Medium Altitude Long Endurance) de quatrième génération, c’est-à-dire un engin automatisé de grande taille capable de voler sur de longues distances. Frontex disposait jusqu’au crash de seulement deux drones Heron 1. Le premier a été commandé en octobre 2020, quand l’agence a signé un contrat de 50 millions d’euros par an avec Airbus pour faire voler cet appareil en « leasing » – Airbus passant ensuite des sous-contrats, notamment avec le constructeur israélien IAISystem
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    – pour un total de 2 400 heures de vol, et avec des dépassements qui ont fait monter la facture annuelle. En clair, le coût de fonctionnement de ce drôle d’oiseau est abyssal. Frontex rechigne d’ailleurs à entrer dans les détails, arguant de « données commerciales sensibles », ainsi que l’explique Matthias Monroy, journaliste allemand spécialisé dans l’aéronautique : « Ils ne veulent pas donner les éléments montrant que ces drones valent plus cher que des aéroplanes classiques, alors que cela semble évident. »
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    La nouvelle de la chute de l’onéreux volatile n’a pas suscité beaucoup de réactions publiques – il n’en est quasiment pas fait mention dans les médias autres que grecs, hormis sur des sites spécialisés. On en trouve cependant une trace sur le portail numérique du Parlement européen, en date du 29 août 2023. Ce jour-là, Özlem Demirel, députée allemande du parti de gauche Die Linke, pose la question « E-002469/2023 » (une interpellation enregistrée sous le titre : « Crash of a second long-range drone operated on Frontex’s behalf »), dans laquelle elle interroge la fiabilité de ces drones. Elle y rappelle que, déjà en 2020, un coûteux drone longue distance opéré par Frontex s’était crashé en mer – un modèle Hermes 900 cette fois-ci, tout aussi onéreux, bijou de l’israélien Elbit Systems. Et la députée de demander : « Qui est responsable ? »

    Une question complexe. « En charge des investigations, les autorités grecques détermineront qui sera jugé responsable, explique Matthias Monroy. S’il y a eu une défaillance technique, alors IAI System devra sans doute payer. Mais si c’est un problème de communication satellite, comme certains l’ont avancé, ou si c’est une erreur de pilotage, alors ce sera à Airbus, ou plutôt à son assureur, de payer la note. »
    VOL AU-DESSUS D’UN NID D’EMBROUILLES

    Le Heron 1 a la taille d’un grand avion de tourisme – presque un mini-jet. D’une envergure de 17 mètres, censé pouvoir voler en autonomie pendant 24 heures (contre 36 pour le Hermes 900), il est équipé de nombreuses caméras, de dispositifs de vision nocturne, de radars et, semble-t-il, de technologies capables de localiser des téléphones satellites
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    . Détail important : n’étant pas automatisé, il est manœuvré par un pilote d’Airbus à distance. S’il est aussi utilisé sur des théâtres de guerre, notamment par les armées allemande et israélienne, où il s’est également montré bien peu fiable
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    , sa mission dans le cadre de Frontex relève de la pure surveillance : il s’agit de fournir des informations sur les embarcations de personnes exilées en partance pour l’Europe.

    Frontex disposait de deux drones Heron 1 jusqu’au crash. Airbus était notamment chargé d’assurer le transfert des données recueillies vers le quartier général de Frontex, à Varsovie (Pologne). L’engin qui a fait un fatal plouf se concentrait sur la zone SAR(Search and Rescue
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    ) grecque et avait pour port d’attache la Crète. C’est dans cette même zone SAR que Frontex a supervisé plus ou moins directement de nombreux pushbacks (des refoulements maritimes), une pratique illégale pourtant maintes fois documentée, ce qui a provoqué un scandale qui a fini par contraindre le Français Fabrice Leggeri à démissionner de la tête de l’agence fin avril 2022. Il n’est pas interdit de penser que ce Heron 1 a joué en la matière un rôle crucial, fournissant des informations aux gardes-côtes grecs qui, ensuite, refoulaient les embarcations chargées d’exilés.

    Quant à son jumeau, le Heron positionné à Malte, son rôle est encore plus problématique. Il est pourtant similaire à celui qui s’est crashé. « C’est exactement le même type de drone », explique Tamino Bohm, « tactical coordinator » (coordinateur tactique) sur les avions de Sea-Watch, une ONG allemande de secours en mer opérant depuis l’île italienne de Lampedusa. Si ce Heron-là, numéro d’immatriculation AS2132, diffère de son jumeau, c’est au niveau du territoire qu’il couvre : lui survole les zones SAR libyennes, offrant les informations recueillies à ceux que la communauté du secours en mer s’accorde à désigner comme les « soi-disant gardes-côtes libyens »
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    – en réalité, des éléments des diverses milices prospérant sur le sol libyen qui se comportent en pirates des mers. Financés en partie par l’Union européenne, ils sont avant tout chargés d’empêcher les embarcations de continuer leur route et de ramener leurs passagers en Libye, où les attendent bien souvent des prisons plus ou moins clandestines, aux conditions de détention infernales
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    .

    C’est ainsi qu’au large de Lampedusa se joue une sorte de guerre aérienne informelle. Les drones et les avions de Frontex croisent régulièrement ceux d’ONG telles que Sea-Watch, dans un ballet surréaliste : les premiers cherchant à renseigner les Libyens pour qu’ils arraisonnent les personnes exilées repérées au large ; les seconds s’acharnant avec leurs maigres moyens à documenter et à dénoncer naufrages et refoulements en Libye. Et Tamino d’asséner avec malice : « J’aurais préféré que le drone crashé soit celui opérant depuis Malte. Mais c’est déjà mieux que rien. »
    BUDGET GONFLÉ, MANDAT ÉLARGI

    Tant que l’enquête sur le crash n’aura pas abouti, le vol de drones Heron 1 est suspendu sur le territoire terrestre et maritime relevant des autorités grecques, assure Matthias Monroy (qui ajoute que cette interdiction s’applique également aux deux drones du même modèle que possède l’armée grecque). Le crash de l’un de ses deux Heron 1 est donc une mauvaise nouvelle pour Frontex et les adeptes de la forteresse Europe, déjà bien éprouvés par les arrivées massives à Lampedusa à la mi-septembre et l’hospitalité affichée sur place par les habitants. À l’image de ces murs frontaliers bâtis aux frontières de l’Europe et dans l’espace Schengen – un rapport du Parlement européen, publié en octobre 2022 « Walls and fences at EU borders » (https://www.europarl.europa.eu/thinktank/en/document/EPRS_BRI(2022)733692), précise que l’on en est à 2 035 kilomètres de barrières frontalières, contre 315 en 2014 –, matérialisation d’un coûteux repli identitaire clamant une submersion fantasmée, il est évident que la démesure sécuritaire ne freine en rien les volontés de rejoindre l’Europe.

    Ce ne sont pourtant pas les moyens qui manquent. Lors de sa première année d’opérations, en 2005, Frontex disposait d’un budget de 6 millions d’euros. Depuis, celui-ci n’a cessé d’enfler, pour atteindre la somme de 845,4 millions d’euros en 2023, et un effectif de plus de 2 100 personnels – avec un budget prévisionnel 2021-2027 de 11 milliards d’euros et un objectif de 10 000 gardes d’ici à 2027 (dont 7 000 détachés par les États membres).

    Depuis 2019, Frontex dispose d’un mandat élargi qui autorise l’acquisition et la possession d’avions, de drones et d’armes à feu. L’agence s’est aussi géographiquement démultipliée au fil de temps. Ses effectifs peuvent aussi bien patrouiller dans les eaux de Lampedusa que participer à des missions de surveillance de la frontière serbo-hongroise, alors que son rôle initial était simplement d’assister les pays européens dans la gestion de leurs frontières. L’agence européenne joue aussi un rôle dans la démesure technologique qui se développe aux frontières. Rien que dans les airs, l’agence se veut novatrice : elle a déjà investi plusieurs millions d’euros dans un projet de #zeppelin automatisé relié à un câble de 1 000 mètres, ainsi que dans le développement de drones « #quadcopter » pesant une dizaine de kilos. Enfin, Frontex participe aussi à la collecte généralisée de #données migratoires dans le but d’anticiper les refoulements. Elle soutient même des projets visant à gérer les flux humains par #algorithmes.

    Traversée comme les armées par une culture du secret, l’agence s’est fait une spécialité des zones grises et des partenariats opaques, tout en prenant une place toujours plus importante dans la hausse de la létalité des frontières. « Frontex est devenue l’agent de la #militarisation_des_frontières européennes depuis sa création, résume un rapport de la Fondation Jean-Jaurès sorti en juillet 2023. Fondant son fonctionnement sur l’#analyse_des_risques, Frontex a contribué à la perception des frontières européennes comme d’une forteresse assiégée, liant le trafic de drogue et d’êtres humains à des mouvements migratoires plus larges. »

    « VOUS SURVEILLEZ LES FRONTIÈRES, NOUS VOUS SURVEILLONS »

    Dans sa volonté d’expansion tous azimuts, l’agence se tourne désormais vers l’Afrique, où elle œuvre de manière plus ou moins informelle à la mise en place de politiques d’#externalisation des frontières européennes. Elle pèse notamment de tout son poids pour s’implanter durablement au #Sénégal et en #Mauritanie. « Grâce à l’argent des contribuables européens, le Sénégal a construit depuis 2018 au moins neuf postes-frontières et quatre antennes régionales de la Direction nationale de lutte contre le trafic de migrants. Ces sites sont équipés d’un luxe de #technologies de #surveillance_intrusive : outre la petite mallette noire [contenant un outil d’extraction des données], ce sont des #logiciels d’#identification_biométrique des #empreintes_digitales et de #reconnaissance_faciale, des drones, des #serveurs_numériques, des lunettes de vision nocturne et bien d’autres choses encore », révèle une enquête du journal étatsunien In These Times. Très impopulaire sur le continent, ce type de #néocolonialisme obsidional se déploie de manière informelle. Mais il porte bien la marque de Frontex, agence agrippée à l’obsession de multiplier les murs physiques et virtuels.

    Au Sénégal, pour beaucoup, ça ne passe pas. En août 2022, l’association #Boza_Fii a organisé plusieurs journées de débat intitulées « #Pushback_Frontex », avec pour slogan : « Vous surveillez les frontières, nous vous surveillons ». Une manifestation reconduite en août 2023 avec la mobilisation « 72h Push Back Frontex ». Objectif : contrer les négociations en cours entre l’Union européenne et le Sénégal, tout en appelant « à la dissolution définitive de l’agence européenne de gardes-frontières ». Sur RFI, son porte-parole #Saliou_Diouf expliquait récemment son point de vue : « Nous, on lutte pour la #liberté_de_circulation de tout un chacun. […] Depuis longtemps, il y a beaucoup d’argent qui rentre et est-ce que ça a arrêté les départs ? »

    Cette politique « argent contre muraille » est déployée dans d’autres États africains, comme le #Niger ou le #Soudan. Frontex n’y est pas directement impliquée, mais l’Europe verse des centaines de millions d’euros à 26 pays africains pour que des politiques locales visant à bloquer les migrations soient mises en place.

    « Nous avons besoin d’aide humanitaire, pas d’outils sécuritaires », assure Mbaye Diop, travailleur humanitaire dans un camp de la Croix-Rouge situé à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, dans l’enquête de In These Times. Un constat qui vaut de l’autre côté de la Méditerranée : dans un tweet publié après le crash du Heron 1, l’ONG Sea-Watch observait qu’avec les 50 millions alloués à Airbus et à ses sous-traitants pour planter son Heron dans les flots, « on pourrait faire voler pendant 25 ans nos avions de secours Seabird 1 et Seabird 2 ».

    https://afriquexxi.info/La-chute-du-Heron-blanc-ou-la-fuite-en-avant-de-l-agence-Frontex

    #drones #Heron_1 #frontières #surveillances_des_frontières #contrôles_frontaliers #migrations #asile #réfugiés #drone_MALE (#Medium_Altitude_Long_Endurance) #crash #Airbus #complexe_militaro-industriel #IAI_System #coût #prix #budget #chute #fiabilité #Hermes_900 #Elbit_Systems #données #push-backs #refoulements #AS2132 #Libye #guerre_aérienne_informelle #biométrie

  • Pendant ce temps-là, LVMH devient la première société européenne à atteindre les 500 milliards de $ en Bourse

    Rien ne semble pouvoir arrêter #LVMH. Le leader mondial du luxe (propriétaire des « Echos ») a dépassé lundi en séance les 500 milliards de dollars de #capitalisation (453 milliards d’euros), avant de clôturer juste en dessous. Une première pour une société cotée du Vieux Continent. C’est également la seule entreprise européenne à s’inviter parmi les 10 plus grandes capitalisations mondiales. LVMH a dépassé l’émetteur de cartes bancaires Visa et pourrait très vite dépasser Tesla, valorisé 505 milliards de dollars.

    L’ambition d’entrer dans le Top 5 est bien là. Jusqu’à présent, seule la société saoudienne de production pétrolière, Saudi Aramco, a rivalisé avec #Apple, #Microsoft, #Google et #Amazon à ces niveaux : tous affichent des capitalisations supérieures à 1.000 milliards de dollars.

    Le parcours boursier de LVMH montre que le groupe pourrait bien y parvenir. En un an, la plus grande capitalisation européenne a bondi de 46 %. Son titre s’échange à plus de 900 euros, ce qui correspond à plus de 26 fois les bénéfices par action attendus pour l’année qui vient. Pour le CAC 40 dans son ensemble, ce ratio de valorisation dépasse tout juste les 13 fois.

    Locomotive pour la Bourse de Paris
    « C’est mérité », glisse un professionnel des marchés, qui souligne la qualité des résultats publiés chaque année par LVMH et ses concurrents dans le secteur du luxe. Le groupe a fait état d’une croissance de 17 % de ses ventes au premier trimestre, liée au rebond de la consommation en Chine.

    Son concurrent #Hermès affiche des ventes en hausse de 22 %. Il est plus petit, mais encore mieux valorisé : à plus de 2.000 euros par titre, soit plus de 50 fois les bénéfices attendus dans l’année. Hermès et LVMH ont joué le rôle de locomotive pour l’ensemble de la #Bourse_de_Paris depuis le 1er janvier. Les deux valeurs affichent les plus fortes progressions du CAC 40 cette année, avec un bond de 32 % pour LVMH et de 39 % pour Hermès, contre une hausse de 17 % pour l’indice.

    (Les Échos)

    #ruissellement #capitalisme #bourse #secteur_du_luxe #économie_du_luxe

  • Tecnologie per il controllo delle frontiere in Italia: identificazione, riconoscimento facciale e finanziamenti europei


    Executive summary

    L’utilizzo documentato di un sistema di riconoscimento facciale da parte dell’amministrazione comunale di Como o da parte della Polizia di Stato italiana ha aperto anche in Italia il dibattito su una tecnologia che all’estero, già da tempo, si critica per la sua inaccuratezza algoritmica e per la poca trasparenza. Un tema sicuramente preoccupante per tutti ma che certamente assume caratteristiche ancor più pericolose quando interessa gruppi o individui particolarmente vulnerabili come migranti, rifugiati e richiedenti asilo. In questo caso i dati e le informazioni sono processati da parte di agenzie governative a fini di sorveglianza e di controllo, con tutele assai minori rispetto ai cittadini europei ed italiani. Ciò comporta un grande rischio per queste persone poiché le procedure di identificazione al loro arrivo in Italia, effettuate all’interno degli hotspot, rischiano di essere un’arma a doppio taglio per la loro permanenza nel nostro Paese (o in Europa), determinando uno stato di sorveglianza continuativa a causa della loro condizione. Ancora una volta alcune categorie di persone sono costrette ad essere “banco di prova” per la sperimentazione di dispositivi di controllo e sorveglianza, a dimostrazione che esistono e si reiterano rapporti di potere anche attraverso la tecnologia, portando alla creazione di due categorie distinte: chi sorveglia e chi è sorvegliato.

    Da questa ricerca emerge che le procedure di identificazione e categorizzazione dei migranti, rifugiati o richiedenti asilo fanno ampio utilizzo di dati biometrici—la polizia italiana raccoglie sia le impronte digitali che la foto del loro volto—ma non è sempre facile comprendere in che modo vengano applicate. Nel momento in cui viene effettuata l’identificazione, le categorie sopra citate hanno ben poche possibilità di conoscere appieno il percorso che faranno i loro dati personali e biometrici, nonché di opporsi al peso che poi questo flusso di informazioni avrà sulla loro condizione in Italia e in tutta l’Unione Europea. Quest’ultima, infatti, promuove da alcuni anni la necessità di favorire l’identificazione dei migranti, stranieri e richiedenti asilo attraverso un massiccio utilizzo di tecnologie: a partire dal mare, pattugliato con navi e velivoli a pilotaggio remoto che “scannerizzano” i migranti in arrivo; fino all’approdo sulla terraferma, dove oltre all’imposizione dell’identificazione e del fotosegnalamento i migranti hanno rischiato di vedersi puntata addosso una videocamera “intelligente”.

    Ampio spazio è lasciato alla trattazione di come lo stato italiano utilizzi la tecnologia del riconoscimento facciale già da alcuni anni, senza che organizzazioni indipendenti o professionisti possano controllare il suo operato. Oltre alla mancata trasparenza degli algoritmi che lo fanno funzionare, infatti, non sono disponibili informazioni chiare sul numero di persone effettivamente comprese all’interno del database che viene utilizzato proprio per realizzare le corrispondenze tra volti, AFIS (acronimo di Automated Fingerprint Identification System).

    Nelle intenzioni della polizia italiana, infatti, c’era l’impiego di un sistema di riconoscimento facciale, SARI Real-Time, per riconoscere in tempo reale l’identità delle persone a bordo di un’imbarcazione durante le fasi di sbarco sulle coste italiane. Il sistema SARI Real-Time, acquistato originariamente per l’utilizzo durante manifestazioni ed eventi pubblici, è stato reso inutilizzabile a seguito della pronuncia negativa del Garante della Privacy: rischierebbe di introdurre una sorveglianza di massa ingiustificata. La decisione del Garante tutela quindi non solo coloro che vivono nel nostro paese ma anche chi, in una situazione di estrema vulnerabilità, arriva sulle nostre coste dopo un viaggio interminabile e si vede sottoposto a un controllo sproporzionato ancor prima di ricevere supporto medico e valutazione dello status legale.

    Come Centro Hermes per la Trasparenza e i Diritti Umani Digitali dal 2011 ci interroghiamo sul funzionamento e sullo scopo delle innovazioni in campo tecnologico, analizzandole non solo da un punto di vista tecnico ma anche attraverso la lente dei diritti umani digitali. Negli ultimi anni la datificazione della società attraverso la raccolta indiscriminata di dati personali e l’estrazione di informazioni (e di valore) relative al comportamento e alle attività svolte da ognuno di noi sono il tema centrale di ricerca, analisi e advocacy dell’associazione. Siamo convinti infatti che vada messa in dubbio non solo la tecnologia digitale creata al presunto scopo di favorire il progresso o di dare una risposta oggettiva a fenomeni sociali complessi, ma anche il concetto di tecnologia come neutra e con pressoché simili ripercussioni su tutti gli individui della società. È importante a nostro parere che qualunque discorso sulla tecnologia racchiuda in sé una più ampia riflessione politica e sociologica, che cerchi di cogliere la differenza tra chi agisce la tecnologia e chi la subisce.

    Principali risultati:

    https://protecht.hermescenter.org
    #rapport #Hermes #frontières #Italie #reconnaissance_faciale #réfugiés #asile #migrations #contrôles_frontaliers #identification #financements_européens #technologie #complexe_militaro-industriel #Côme #surveillance #biométrie #données_biométriques #catégorisation #photos #empreintes_digitales #AFIS #algorythmes #Automated_Fingerprint_Identification_System #SARI_Real-Time #database #base_de_données

    sur la mise en place de reconnaissance faciale à Côme:
    https://seenthis.net/messages/859963

    ping @etraces

    • Il casellario delle identità AFIS: una banca dati discriminatoria usata dalle forze di polizia

      AFIS è un database nel quale sono raccolti i dati (impronte digitali e foto) di persone italiane e straniere sottoposte a procedimenti penali e dei soli cittadini non europei nell’ambito delle procedure amministrative di rinnovo e conversione del permesso di soggiorno.

      In applicazione di un decreto del Ministero dell’Interno del 24 maggio 2017, i dati amministrativi dei cittadini e delle cittadine extra UE vengono inseriti, confrontati e trattati come dati di polizia per il solo fatto di appartenere a persone straniere, con l’ulteriore paradosso che questi dati non vengono cancellati neanche quando le stesse ottengono la cittadinanza italiana.
      Potere di accesso ai dati degli stranieri senza motivazione?

      ASGI, dopo una serie di accessi agli atti e di accessi civici generalizzati al Ministero dell’Interno, ha rilevato che:

      i cittadini stranieri non possono cancellare i loro dati se non dopo 20 anni dal loro inserimento anche se nel frattempo la loro condizione giuridica è mutata, i loro dati sono verificati e trattati con pochissime limitazioni e da un alto numero di autorità amministrative.

      – I dati delle persone straniere sono confrontati sistematicamente con migliaia di altri dati senza motivazioni specifiche al fine di essere utilizzati per finalità di polizia ed indagine.

      - In particolare i confronti delle foto sono esposti ad un alto tasso di errori a causa della mancanza di un algoritmo in grado di mettere a confronto immagini di cittadini con la pelle di colore scuro.

      - I dati contenuti in AFIS appartenenti a cittadini con la cittadinanza non europea sono la netta maggioranza.

      Diversità di trattamento per milioni di persone

      La Direzione centrale anticrimine della Polizia di Stato, ha precisato il numero dei dati in loro possesso.

      “il numero di cartellini fotosegnaletici acquisiti e conservati all’interno della banca dati del Casellario Centrale d’Identità del Servizio Polizia Scientifica (AFIS), corrispondenti a cittadini di paesi terzi, con specifica indicazione: Cartellini acquisiti a soggetti che hanno dichiarato nazionalità: A) di paese terzo dell’Unione Europea 13.516.259, B) di stato membro dell’Unione Europea (Italia esclusa) 1.654.917, C) italiana 3.289.196. I dati sono riferiti al 28 luglio 2022”.

      Infatti, i cittadini stranieri sono foto segnalati diverse volte nell’arco della loro permanenza in Italia: al momento del loro arrivo sul territorio, nei casi di rinnovo, rilascio, conversione del titolo di soggiorno e tutte le volte che vengono foto segnalati, i loro dati confluiscono nella banca dati del Casellario AFIS.

      Per i cittadini italiani non funziona allo stesso modo: i dati di questi ultimi, rilasciati in occasione dell’ identificazione per finalità amministrative (es. per il rilascio del passaporto o della carta d’identità), sono conservati in registri appositi e non confluiscono nella banca dati AFIS (né possono essere in alcun modo utilizzati per scopi di indagine o altre finalità di polizia).
      Causa antidiscriminatoria

      ASGI, insieme all’Associazione Progetto Diritti ONLUS e due cittadini stranieri naturalizzati italiani, ha presentato un ricorso al Tribunale civile di Roma chiedendo l’accertamento del carattere discriminatorio del comportamento del Ministero dell’Interno, consistente nella conservazione e nel trattamento dei dati riguardanti i cittadini stranieri (raccolti in occasione delle pratiche amministrative di rilascio e rinnovo del permesso di soggiorno) all’interno di una banca dati di polizia utilizzata per la repressione dei reati. La conservazione e il trattamento di dati sensibili non può essere differenziata in ragione della nazionalità, salvo una espressa disposizione di legge, avendo i cittadini stranieri diritto alla parità di trattamento nei diritti civili rispetto agli italiani.

      Inoltre, la raccolta di dati biometrici, anche se dovesse ritenersi effettuata per finalità di polizia o per interesse pubblico, deve essere regolata – secondo la disciplina italiana e euro-unitaria – da leggi o da regolamenti che disciplinino il trattamento alla luce della specifica funzione perseguita e che tutelino i diritti dei titolari, mentre nella situazione contestata la raccolta e l’inserimento in banca dati di polizia avviene in via di fatto, in assenza di un espresso e motivato atto normativo.

      Tra le richieste che i ricorrenti hanno formulato al giudice, vi è la cancellazione dalla banca dati AFIS di tutti i dati appartenenti ai cittadini di Paesi non UE identificati per finalità di rilascio, rinnovo o conversione del permesso di soggiorno, nonché la cancellazione dei dati appartenenti ai cittadini stranieri naturalizzati italiani e la modifica del decreto ministeriale del 2017 che ha previsto l’obbligo di inserimento di tali dati in AFIS.

      Infine, i ricorrenti ritengono che l’ attuale trattamento illegittimo possa essere superato solo laddove il Ministero adotti un apposito e separato registro in cui siano conservati esclusivamente i dati dei cittadini stranieri raccolti all’atto del loro fotosegnalamento per il rinnovo e la conversione del titolo di soggiorno, con conseguente cancellazione del registro AFIS dei dati di cittadini extra-UE raccolti per finalità amministrative e pertanto anche dei dati dei ricorrenti.

      https://www.asgi.it/discriminazioni/casellario-afis-una-banca-dati-discriminatoria-forze-di-polizia

  • L’UE achète des drones à #Airbus pour repérer les bateaux transportant des migrants

    Airbus et deux sociétés d’armement israéliennes ont reçu 100 millions d’euros pour faire voler des drones au-dessus de la #Méditerranée. Le but : identifier les bateaux chargés de migrants qui tentent d’atteindre l’#Europe, selon le Guardian. Un article d’Euractiv Italie.

    Dans le cadre des « services de #surveillance_aérienne_maritime » qu’elle assure, l’#UE a décidé de recourir à des #appareils_téléguidés volant à moyenne altitude à longue endurance, connus du grand public sous le nom de drones. C’est Airbus qui a été mandaté par Bruxelles pour fournir les engins. Le conglomérat européen spécialisé dans l’aéronautique et la défense travaillera avec la société publique #Israel_Aerospace_Industries (#IAI). Un deuxième contrat a été signé avec #Elbit_Systems, une société d’#armement israélienne privée. Les deux contrats s’élèvent à 50 millions d’euros chacun, selon une information du journal britannique The Guardian.

    Les opérations seront menées en #Grèce et/ou en #Italie et/ou à #Malte selon le contrat-cadre signé entre #Frontex et les fournisseurs, dans le cadre des mesures de contrôle des frontières du sud de l’Europe.

    Le #budget de l’agence européenne de garde-frontières et de gardes-côtes (Frontex), est passé de 6 millions d’euros en 2005 à 460 millions d’euros cette année, ce qui reflète l’importance croissante donnée au contrôle des frontières extérieures en raison de l’immigration. Le service de surveillance aérienne comprendra la mise à disposition d’un flux de #données fiable en temps réel et la capacité de partager ces données en temps réel.

    L’IAI affirme que son drone #Heron, employé couramment par les forces armées israéliennes et allemandes, est en mesure de voler pendant plus de 24 heures et peut parcourir jusqu’à 1 000 miles à partir de sa base à des altitudes supérieures à 35 000 pieds.

    Elbit Systems soutient pour sa part que ses drones #Hermes peuvent voler jusqu’à 36 heures à 30 000 pieds. Le mois dernier, Elbit a annoncé que des drones Hermes avaient été testés avec l’Agence maritime et des garde-côtes britannique au large de la côte ouest du Pays de Galles pour des opérations de recherche et de sauvetage.

    Les drones israéliens sont le résultat d’une technologie de surveillance qu’Israël a développée et testée lors d’une série d’attaques sur Gaza, comme le détaille un rapport de Human Rights Watch. Airbus a fait savoir que son modèle n’était pas en mesure de transporter des armes, et qu’il serait peint en blanc avec le label « Frontex ». Les premiers tests seront effectués en Grèce sur l’île de #Crète.

    Dans le cadre du programme Frontex, le drone italien #Falco_Evo de l’entreprise #Leonardo avait déjà été testé pour des activités de surveillance maritime aérienne dans l’espace aérien civil italien et maltais.

    En juin 2919, le drone avait permis de mettre au jour une pratique fréquemment utilisée par les passeurs : le transbordement de dizaines de personnes d’un « vaisseau -mère » vers une embarcation qui est ensuite laissée à la dérive. La Guardia di Finanza, la police dounière italienne, alertée par les images du drone, avait alors intercepté et saisi un bateau de pêche.

    Reste que l’utilisation de ce type de technologie suscite de nombreuses craintes. Les détracteurs les plus acharnés de la surveillance aérienne par des drones affirment que l’obligation légale d’aider un navire en danger et de sauver des naufragés ne s’applique pas à un engin aérien sans pilote, quel qu’il soit.

    https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/lue-achete-des-drones-a-airbus-pour-reperer-les-bateaux-transportant-des-mi
    #complexe_militaro-industriel #business #asile #migrations #réfugiés #frontières #drones #contrôles_frontaliers #surveillance_des_frontières #Israël #EU #Union_européenne #UE

    ping @e-traces

  • Appel à l’annulation d’un contrat entre l’#UE et des entreprises israéliennes pour la surveillance des migrants par drones

    Les contrats de l’UE de 59 millions d’euros avec des entreprises militaires israélienne pour s’équiper en drones de guerre afin de surveiller les demandeurs d’asile en mer sont immoraux et d’une légalité douteuse.
    L’achat de #drones_israéliens par l’UE encourage les violations des droits de l’homme en Palestine occupée, tandis que l’utilisation abusive de tout drone pour intercepter les migrants et les demandeurs d’asile entraînerait de graves violations en Méditerranée, a déclaré aujourd’hui Euro-Mediterranean Human Rights Monitor dans un communiqué.
    L’UE devrait immédiatement résilier ces #contrats et s’abstenir d’utiliser des drones contre les demandeurs d’asile, en particulier la pratique consistant à renvoyer ces personnes en #Libye, entravant ainsi leur quête de sécurité.

    L’année dernière, l’Agence européenne des garde-frontières et des garde-côtes basée à Varsovie, #Frontex, et l’Agence européenne de sécurité maritime basée à Lisbonne, #EMSA, ont investi plus de 100 millions d’euros dans trois contrats pour des drones sans pilote. De plus, environ 59 millions d’euros des récents contrats de drones de l’UE auraient été accordés à deux sociétés militaires israéliennes : #Elbit_Systems et #Israel_Aerospace_Industries, #IAI.

    L’un des drones que Frontex a obtenu sous contrat est le #Hermes_900 d’Elbit, qui a été expérimenté sur la population mise en cage dans la #bande_de_Gaza assiégée lors de l’#opération_Bordure_protectrice de 2014. Cela montre l’#investissement de l’UE dans des équipements israéliens dont la valeur a été démontrée par son utilisation dans le cadre de l’oppression du peuple palestinien et de l’occupation de son territoire. Ces achats de drones seront perçus comme soutenant et encourageant une telle utilisation expérimentale de la #technologie_militaire par le régime répressif israélien.

    « Il est scandaleux pour l’UE d’acheter des drones à des fabricants de drones israéliens compte tenu des moyens répressifs et illégaux utilisés pour opprimer les Palestiniens vivant sous occupation depuis plus de cinquante ans », a déclaré le professeur Richard Falk, président du conseil d’administration d’Euromed-Monitor.

    Il est également inacceptable et inhumain pour l’UE d’utiliser des drones, quelle que soit la manière dont ils ont été obtenus pour violer les droits fondamentaux des migrants risquant leur vie en mer pour demander l’asile en Europe.

    Les contrats de drones de l’UE soulèvent une autre préoccupation sérieuse car l’opération Sophia ayant pris fin le 31 mars 2020, la prochaine #opération_Irini a l’intention d’utiliser ces drones militaires pour surveiller et fournir des renseignements sur les déplacements des demandeurs d’asile en #mer_Méditerranée, et cela sans fournir de protocoles de sauvetage aux personnes exposées à des dangers mortels en mer. Surtout si l’on considère qu’en 2019 le #taux_de_mortalité des demandeurs d’asile essayant de traverser la Méditerranée a augmenté de façon spectaculaire, passant de 2% en moyenne à 14%.

    L’opération Sophia utilise des navires pour patrouiller en Méditerranée, conformément au droit international, et pour aider les navires en détresse. Par exemple, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) stipule que tous les navires sont tenus de signaler une rencontre avec un navire en détresse et, en outre, de proposer une assistance, y compris un sauvetage. Étant donné que les drones ne transportent pas d’équipement de sauvetage et ne sont pas régis par la CNUDM, il est nécessaire de s’appuyer sur les orientations du droit international des droits de l’homme et du droit international coutumier pour guider le comportement des gouvernements.

    Euro-Med Monitor craint que le passage imminent de l’UE à l’utilisation de drones plutôt que de navires en mer Méditerranée soit une tentative de contourner le #droit_international et de ne pas respecter les directives de l’UE visant à sauver la vie des personnes isolées en mer en situation critique. Le déploiement de drones, comme proposé, montre la détermination de l’UE à dissuader les demandeurs d’asile de chercher un abri sûr en Europe en facilitant leur capture en mer par les #gardes-côtes_libyens. Cette pratique reviendrait à aider et à encourager la persécution des demandeurs d’asile dans les fameux camps de détention libyens, où les pratiques de torture, d’esclavage et d’abus sexuels sont très répandues.

    En novembre 2019, l’#Italie a confirmé qu’un drone militaire appartenant à son armée s’était écrasé en Libye alors qu’il était en mission pour freiner les passages maritimes des migrants. Cela soulève de sérieuses questions quant à savoir si des opérations de drones similaires sont menées discrètement sous les auspices de l’UE.

    L’UE devrait décourager les violations des droits de l’homme contre les Palestiniens en s’abstenant d’acheter du matériel militaire israélien utilisé dans les territoires palestiniens occupés. Elle devrait plus généralement s’abstenir d’utiliser des drones militaires contre les demandeurs d’asile civils et, au lieu de cela, respecter ses obligations en vertu du droit international en offrant un refuge sûr aux réfugiés.

    Euro-Med Monitor souligne que même en cas d’utilisation de drones, les opérateurs de drones de l’UE sont tenus, en vertu du droit international, de respecter les #droits_fondamentaux à la vie, à la liberté et à la sécurité de tout bateau de migrants en danger qu’ils rencontrent. Les opérateurs sont tenus de signaler immédiatement tout incident aux autorités compétentes et de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir que les opérations de recherche et de sauvetage soient menées au profit des migrants en danger.

    L’UE devrait en outre imposer des mesures de #transparence et de #responsabilité plus strictes sur les pratiques de Frontex, notamment en créant un comité de contrôle indépendant pour enquêter sur toute violation commise et prévenir de futures transgressions. Enfin, l’UE devrait empêcher l’extradition ou l’expulsion des demandeurs d’asile vers la Libye – où leur vie serait gravement menacée – et mettre fin à la pratique des garde-côtes libyens qui consiste à arrêter et capturer des migrants en mer.

    http://www.france-palestine.org/Appel-a-l-annulation-d-un-contrat-entre-l-UE-et-des-entreprises-is
    #Europe #EU #drones #Israël #surveillance #drones #migrations #asile #réfugiés #Méditerranée #frontières #contrôles_frontaliers #militarisation_des_frontières #complexe_militaro-industriel #business #armée #droits_humains #sauvetage

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  • Non aux drones tueurs israéliens pour contrôler les #frontières_européennes

    A l’occasion de la journée de la Terre et des 2 ans du début de la Grande Marche du Retour à Gaza, une large coalition européenne d’ONG, syndicats, associations de migrants etc. lancent ce lundi 30 mars une pétition pour dire STOP aux #drones_israéliens pour surveiller les frontières de l’Union européenne et contrôler l’entrée de migrants sur son territoire.

    Israël utilise la pandémie comme un écran de fumée pour accélérer l’annexion de facto en Cisjordanie et accroître la répression. Le COVID19 se répand dans la bande de Gaza assiégée, avec seulement 200 kits de dépistage et 40 lits de soins intensifs pour 2 millions de personnes. Toute réponse effective est impossible. Pendant ce temps, l’UE continue de fermer les frontières et emprisonne littéralement les migrants dans des camps surpeuplés.

    Mobilisons-nous où que nous soyons, en ligne : Nous avons besoin de solidarité, pas de militarisation ni de drones tueurs israéliens !

    Depuis novembre 2018, l’Agence européenne pour la sécurité maritime (#EMSA) a loué, par l’intermédiaire de la compagnie portugaise #CeiiA, deux drones #Hermes_900, appelés encore « #drones_tueurs » et fabriqués par la plus grande entreprise militaire d’Israël, #Elbit_Systems. Selon le contrat de #location pour deux ans, pour un montant de 59 millions d’euros, les drones sont utilisés principalement pour mettre en place les politiques répressives anti-immigration de l’Union européenne. Les experts condamnent ce changement vers la surveillance aérienne en tant qu’il constitue une abrogation de la responsabilité de sauver des vies. Pire encore, les drones tueurs d’Elbit assistent #Frontex et les autorités nationales en #Grèce, où migrants et réfugiés ont été ciblés en mer à balles réelles.

    Elbit Systems développe ses drones avec la collaboration de l’#armée_israélienne et promeut sa technologie en tant que « testée sur le terrain » — sur les Palestiniens. L’entreprise fournit 85% des drones utilisés par Israël dans ses assauts militaires répétés et son inhumain siège permanent de Gaza. Les drones Hermes ont tué les quatre enfants jouant sur la plage pendant l’attaque d’Israël sur Gaza en 2014.

    Ces drones peuvent tuer mais ne peuvent sauver des vies.

    https://plateforme-palestine.org/Non-aux-drones-tueurs-israeliens-pour-controler-les-frontieres
    #Israël #drones #contrôles_frontaliers #EU #UE #Europe #surveillance #complexe_militaro-industriel #pétition #frontières #migrations #asile #réfugiés #militarisation_des_frontières

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  • Des mails secrets de Squarcini relancent le scandale #LVMH
    https://www.mediapart.fr/journal/france/141116/des-mails-secrets-de-squarcini-relancent-le-scandale-lvmh

    Bernard Squarcini. © Reuters Des centaines de mails piratés de l’ancien patron de la #DCRI sont accessibles sur Internet. Ils révèlent les petites et grandes manœuvres de l’ancien maître espion. De l’espionnage de la famille #Hermès par le groupe LVMH jusqu’au lobbying en faveur du #Kazakhstan dans le dossier Abliazov, en passant par les affaires de son fils Jean-Baptiste au Gabon.

    #France #Bernard_Squarcini #Corruption #Mukhtar_Abliazov

  • Squarcini, l’homme à tout faire
    https://www.mediapart.fr/journal/france/141116/squarcini-l-homme-tout-faire

    Bernard Squarcini. © Reuters Des centaines de mails piratés de l’ancien patron de la #DCRI sont accessibles depuis quelques semaines sur Internet. Ils révèlent les petites et grandes manœuvres de l’ancien maître espion. De l’espionnage de la famille #Hermès jusqu’au lobbying en faveur du #Kazakhstan dans le dossier Abliazov, en passant par les affaires de son fils Jean-Baptiste au Gabon.

    #France #Bernard_Squarcini #Corruption #LVMH #Mukhtar_Abliazov

  • How Hermes couriers shoulder insecurity of internet shopping boom
    https://www.theguardian.com/business/2016/jul/18/how-hermes-couriers-shoulder-insecurity-of-internet-shopping-boom
    The parcel giant’s couriers complain of low pay, no employment rights and the threat of losing their work at short notice

    For the business owners, the perfectly legal arrangement allows expensive risk to be transferred to the drivers. If they get sick, crash their vehicle, need a holiday or want to retire on a pension, they – not the business – will have to pay for it. The quid pro quo, the companies argue, is that these individuals have no obligation to work set hours and are free to stop and start as it suits them. Hermes calls them “lifestyle couriers”.

    #hermes_parcelnet #otto_group (oui, les camions sur l’autroute) #mondial_relay

  • #Frontex, riallocati 2,3 mln per estendere operazione #Hermes
    –-> 2,3 mio. de plus pour élargir l’opération Hermes...

    (ANSAmed) - BRUXELLES - «Nel Mediterraneo sono in corso le operazioni Hermes ed Aeneas, alle quali partecipano 22 Stati membri. Il loro termine era previsto a settembre, ma data la situazione, abbiamo deciso di estendere Hermes fino a novembre, riallocando 2,3 milioni di euro del nostro budget». Lo ha annunciato il direttore esecutivo di Frontex Jil Arias in un’audizione al Parlamento Ue. Ma fatto questo, ha avvertito, il bilancio è esaurito e non c’è più margine di manovra" per il 2014.

    «Stiamo discutendo di una nuova operazione congiunta nel Mediterraneo, che si chiamerà Triton», ha proseguito Arias, sottolineando che «la nuova operazione non sostituirà Mare Nostrum», poichè questo «non è consentito nè dal mandato nè dalla disponibilità delle risorse». ha precisato.

    «Il lancio della nuova operazione Triton nel Mediterraneo dipenderà sostanzialmente da due condizioni: la disponibilità dei fondi che saranno trasferiti dalla Commissione Ue e la disponibilità degli Stati membri a partecipare», ha indicato Arias, secondo cui le risorse che dovrebbero essere impiegate per Triton ammontano a circa tre milioni al mese.(ANSAmed).

    http://www.ansa.it/ansamed/it/notizie/rubriche/politica/2014/09/04/frontex-riallocati-23-mln-per-estendere-operazione-hermes_27b1b7ad-37df-41f3-99

    #frontière #migration #asile #réfugiés

  • Je ne comprends pas tout tout, mais ce que je comprends, ça craint...
    –-> un germanophone pourrait en dire plus (et plus précisément ?) —> @klaus ?
    Ils contrôlent qui, exactement, ces milliers de policiers ? Et il s’agirait de policiers italiens qui seraient envoyés dans toute l’Europe ? De quel droit) Ou alors s’agirait-il de collaborations ?
    –-> J’imagine ils contrôles les #personnes_en_situation_irrégulière (#sans-papiers), mais on en fera quoi après ? On mettra tous en prison ? #détention #détention_administrative

    Italien plant zweiwöchige Polizeioperation gegen Migranten in der gesamten EU

    Vom 16. bis 23. Oktober werden an Bahnhöfen, Autobahnen oder Flughäfen „Schwerpunktfahndungsmaßnahmen“ durchgeführt. Mehrere Tausend Polizisten sind im Einsatz.
    Die italienische Regierung bereitet eine großangelegte Polizeioperation für das gesamte Gebiet der Europäischen Union vor. Damit knüpft Italien an frühere, ähnliche Maßnahmen anderer Länder an. Auf diese Weise fahnden die Polizeibehörden an Verkehrsknotenpunkten nach Migranten ohne Aufenthaltserlaubnis. Solche „Gemeinsamen Polizeioperationen“ ("#Joint_Police_Operations") werden gewöhnlich von jeder der halbjährlich wechselnden EU-Präsidentschaften organisiert. Lediglich Griechenland hatte in seinem kürzlichen endenden EU-Vorsitz keine Operation durchgeführt.

    http://www.heise.de/tp/artikel/42/42375/1.html

    #police #migration #Europe #opération_policière

    cc @reka

    • Pour plus d’infos on peut rechercher les termes « MITRAS », « HERMES » et « PERKŪNAS » qui désignent des campagnes coordonnées dans le passé.

      L’italie prépare la campagne au nom de « MOS MAIORUM » qui se différencie de ses prédecesseurs par sa durée (2 semaines au lieu de 5 jours) et par l’utilisation de données produites en liant les informations de polices et douanes diverses de tous les pays participants, notamment des réseaux « AQUAPOL », « TISPOL » et « AIRPOL ». « FRONTEX » y participe aussi.

      L’article mentionne les efforts de la France et de l’Allemagne pour réintroduire les contrôle aux frontières à l’intérieur de l’espace Schengen.

      On peut considérer cette campagne comme une maneouvre qui prépare une approche européenne conjointe et permanente du contrôle des déplacements des personnes.

      #surveillance

  • Le « #Hermès chinois » s’installe à #Paris

    #Shang-Xia, qui se veut la vitrine d’un savoir-faire #chinois, propose des lignes de #bijoux, #textiles, objets pour la maison et mobilier notamment, tous liés à la #culture #locale.

    Le savoir faire et le style « Made in #China » (mais sous l’influence d’Hermès) saura-t-il convaincre l’exigeante Capitale de la Mode ?

    http://www.lemonde.fr/style/article/2013/05/21/le-hermes-chinois-s-installe-a-paris_3414803_1575563.html

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 20/05/2013