• #Nucléaire : les déboires sans fin d’Hinkley Point révèlent le choix politique de détruire EDF | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/250124/nucleaire-les-deboires-sans-fin-d-hinkley-point-revelent-le-choix-politiqu

    Sept ans plus tard, le constat est là, implacable. Les salariés d’EDF avaient raison sur tout, sur la complexité du projet, sur le calendrier, sur les risques industriels et financiers.

    #EPR #privatisation

  • Royaume-Uni : EDF annonce de nouveaux retards et des surcoûts sur le chantier de la centrale nucléaire d’Hinkley
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/01/24/royaume-uni-edf-annonce-de-nouveaux-retards-et-des-surcouts-sur-le-chantier-


    Pose du dôme d’acier sur le bâtiment réacteur de Hinkley Point C, réalisée le 15 décembre 2023. HANDOUT / AFP

    La mise en service du premier réacteur de nouvelle génération de la centrale d’Hinkley Point C, en Angleterre, devrait connaître entre deux et quatre ans de retard et un quasi-doublement de la facture initiale.

    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 06h39, modifié à 08h00

    Nouveaux revers pour les EPR, fleuron du nucléaire à la française : la mise en service du premier réacteur de nouvelle génération de la centrale d’Hinkley Point C, en Angleterre est désormais repoussée d’au moins deux ans – voire quatre ans –, soit au mieux en 2029, a annoncé, mardi 23 janvier, le constructeur EDF.

    Situé dans le Somerset, dans le sud-ouest de l’Angleterre, le chantier d’Hinkley Point C, largement porté par le groupe français, n’en est pas à ses premiers dérapages. D’abord prévu pour la fin de 2025, le démarrage du premier réacteur avait déjà été repoussé à juin 2027, avec une prévision de risque de retard de quinze mois. Le retard sera finalement de vingt-quatre mois, dans le meilleur des cas. L’électricien français explique avoir revu à la hausse la durée des travaux de montage électromécanique (câbles et tuyaux) au moment où cette phase commence juste. Prévue pour durer vingt-huit mois, cette étape en prendra finalement 52, ajoutant ainsi deux ans à la durée totale du projet.

    Selon les scénarios, favorable ou central – le plus probable, selon EDF – sur la réalisation de ce plan de montage, le réacteur pourrait ainsi démarrer soit en 2029, soit en 2030. Mais, « compte tenu de la complexité du projet », EDF a aussi prévu « un scénario défavorable », qui « pourrait conduire à un démarrage de la production d’électricité de l’Unité 1 en 2031 », a-t-il précisé dans un communiqué.
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Nucléaire : « EDF, comme Sisyphe, semble voué à recommencer éternellement sa tâche »

    Attirer d’autres partenaires

    Plus long donc plus cher : le projet voit son coût désormais « évalué dans une fourchette entre 31 milliards et 34 milliards de livres en valeur 2015 », a annoncé l’énergéticien, précisant que les coûts en valeur 2023 sont en cours d’estimation. Cela représente un surcoût de 6 milliards à 8 milliards de livres (7 milliards à 9,3 milliards d’euros) par rapport à la dernière révision, qui remonte à 2022.

    Ce nouveau retard tombe au moment où EDF annonce son intention de construire « 1 à 1,5 » réacteur par an dans la prochaine décennie. Il arrive également alors que le constructeur n’a toujours pas livré en France Flamanville-3, son tout premier EPR qui accuse douze ans de retard et une facture quadruplée. Il doit être raccordé pour la mi-2024.

    « Les équipes d’EDF ont la confiance du gouvernement français aussi bien pour ce projet britannique que pour les nombreuses centrales qui seront bientôt construites en France », a réagi auprès de l’Agence France-Presse le ministère de l’économie qui a aussi la charge de l’énergie.

    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Nucléaire : au Royaume-Uni, le gouvernement et EDF s’accordent pour développer un nouvel EPR dans l’est de l’Angleterre

    Avec l’inflation, les coûts d’Hinkley Point pourraient encore gonfler, et EDF pourrait avoir à les supporter seul, faute de participation de son partenaire chinois CGN à des coûts supplémentaires. EDF a dit espérer « attirer d’autres partenaires pour ce projet », un processus qui « va prendre du temps », mais qui n’a « aucune implication ni sur le calendrier ni sur le coût ».

    Manque de main-d’œuvre spécialisée

    Aujourd’hui, l’électricien se félicite d’avoir complété 60 % des travaux de construction des bâtiments, une phase qui a franchi une étape majeure en décembre avec la pose spectaculaire du dôme d’acier sur le bâtiment réacteur.

    Selon lui, ce nouveau report de calendrier est uniquement lié à la réévaluation de la durée des travaux de montage électromécanique, « par rapport à la durée (…) estimée au moment de la décision d’investissement », en 2016, une durée qui n’avait « jamais été revue » pour cette phase.

    Lire aussi : Article réservé à nos abonnés L’ambition sans cesse contrariée de relance du nucléaire au Royaume-Uni

    Interrogée sur le manque de main-d’œuvre spécialisée au moment où des pays européens veulent relancer le nucléaire, l’entreprise explique avoir « fait l’hypothèse d’arriver à trouver les qualifications » requises. « Mais si on n’arrive pas à trouver assez de monde assez vite, cela pourrait engendrer quelques petits retards supplémentaires », a admis EDF.

    Démarrée en 2017, la construction des deux réacteurs de 3,2 gigawatts, à même d’alimenter six millions de foyers, mobilise aujourd’hui 11 000 personnes. Conséquence des nouveaux délais de l’Unité 1, le chantier de la deuxième unité, dont le démarrage était prévu en juin 2028, devrait lui aussi connaître un an de décalage.

    Le Monde avec AFP

  • Nouveaux dérapages de coûts et de calendrier pour les #réacteurs_EPR anglais d’#EDF à la centrale d’Hinkley Point C
    https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/nouveaux-derapages-de-couts-et-de-calendrier-pour-les-reacteurs-epr-ang

    De nouveaux revers pour les EPR, fleuron du #nucléaire à la française. Le chantier du premier réacteur de nouvelle génération de la centrale d’#Hinkley_Point_C, en Angleterre, devrait connaître entre 2 et 4 ans de retard et un quasi doublement de la facture initiale. La mise en service du premier EPR d’Hinkley Point C est désormais repoussée d’au moins 2 ans, voire 4 ans, soit au mieux en « 2029 », voire « 2030 » ou « 2031 », a annoncé, mardi 23 janvier, le constructeur EDF.

    […] Plus long donc plus cher : le projet voit son coût désormais « évalué dans une fourchette entre 31 et 34 milliards de livres en valeur 2015 », a annoncé l’énergéticien, précisant que les coûts en valeur 2023 sont en cours d’estimation. Cela représente un surcoût de 6 à 8 milliards de livres (7 à 9,3 milliards d’euros) par rapport à la dernière révision qui remonte à 2022. EDF avait alors réévalué le projet à 25-26 milliards en livres 2015, contre 18 milliards estimés au début du projet en 2016. En outre, avec l’inflation, les coûts d’Hinkley Point pourraient encore gonfler, et EDF pourrait avoir à les supporter seul, faute de participation de son partenaire chinois CGN à des coûts supplémentaires.

  • Angleterre : nouveaux retard et surcoût pour le 1er réacteur EPR d’Hinkley Point, annonce EDF
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/angleterre-nouveaux-retard-et-surcout-pour-le-1er-reacteur-

    AFP parue le 23 janv. 2024 - 20h06

    La mise en service du premier réacteur nucléaire EPR de la centrale d’Hinkley Point C en Angleterre est repoussée d’au moins 2 ans, voire 4 ans, pour une livraison désormais attendue au mieux en 2029, voire 2030 ou 2031 selon les scénarios, a annoncé mardi EDF.

    Le #running_gag continue. Vous imaginez les #EPR de Macron, à quelles dates ils produiront leur premier kWh d’électricité ?

    #EPR #hinkley

    https://seenthis.net/messages/803573
    https://seenthis.net/messages/898625
    https://seenthis.net/messages/961099
    https://seenthis.net/messages/1037972

  • #Paraguay official resigns after signing agreement with fictional country

    A Paraguayan government official was replaced after it was revealed that he signed a memorandum of understanding with representatives of a fugitive Indian guru’s fictional country, who also appear to have duped several local officials in the South American country.

    The revelation sparked a scandal — and lots of social media mockery — in Paraguay but it’s hardly the first time self-described representatives of the United States of #Kailasa duped international leaders. Earlier this year, they managed to participate in a United Nations committee meeting in Geneva and also signed agreements with local leaders in the United States and Canada.

    Arnaldo Chamorro was replaced as chief of staff for Paraguay’s Agriculture Ministry on Wednesday shortly after it was revealed that he signed a “proclamation” with representatives of the United States of Kailasa.

    Among other things, the Oct. 16 “proclamation” expressed a “sincere wish and recommendation for the government of Paraguay to consider, explore and actively seek the establishment of diplomatic relations with the United States of Kailasa and support the admission of the United States of Kailasa as a sovereign and independent state in various international organizations, including, among others, the United Nations,” according to a copy of the agreement posted on social media.

    Representatives of the fictional country met with Chamorro and Agriculture Minister Carlos Giménez, Chamorro said in a radio interview.

    During the interview, Chamorro recognized he didn’t know where Kailasa was located and said he signed what he characterized as a “memorandum of understanding” because they offered to help Paraguay with a variety of issues, including irrigation.

    Photos posted in Kailasa’s social media accounts also showed representatives of the fictional country signing agreements with local leaders of the María Antonia and Karpai municipalities. The social media account celebrated each of these signings.

    On Kailasa’s website, the fictional country is described as the “revival of the ancient enlightened Hindu civilizational nation which is being revived by displaced Hindus from around the world.” It is led by a self-styled guru, Nithyananda, who is wanted in India on several charges, including sexual assault. His whereabouts are unknown.

    Representatives of the United States of Kailasa participated in two U.N. committee meetings in Geneva in February, according to media reports.

    In March, Newark City Hall in New Jersey acknowledged it had gotten scammed when it signed a sister city agreement with Kailasa.

    https://apnews.com/article/kailasa-paraguay-india-hindu-chamorro-bec1acb8178cfe645392f0f1aae75a58

    –—

    #Nithyananda

    Nithyananda (born Arunachalam Rajasekaran;[a] 1 January 1978), known among followers as Nithyananda Paramashivam or Paramahamsa Nithyananda, is an Indian Hindu guru, “godman”, and cult leader.[2] He is the founder of Nithyananda Dhyanapeetam, a trust that owns temples, gurukulas, and ashrams in many countries.

    Following charges of rape and abduction filed in Indian courts, he fled India and has remained in hiding since 2019. He is subject of a court-issued non-bailable warrant relating to the allegations.[3][4][5]

    In 2020, he announced the founding of his own self-proclaimed island nation called Kailaasa.

    https://en.wikipedia.org/wiki/Nithyananda

    #micro-Etat #micro-nation #micro-nations #micro-Etats #Kailaasa #hindouisme

  • Formes et Définitions du Fascisme

    Hindutva rallies call for Muslim killings in shocking videos
    https://www.youtube.com/watch?v=sWBnYIf6qes&pp=ygUMSGluZHV0dmEgcG9w

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Hindutva

    Inspired by European fascism, the Hindutva movement has been described as a variant of right-wing extremism, and as “almost fascist in the classical sense”, adhering to a concept of homogenised majority and cultural hegemony. Some have also described Hindutva as a separatist ideology] Some analysts dispute the identification of Hindutva with fascism, and suggest Hindutva is an extreme form of conservatism or “ethnic absolutism”.

    Robert Paxton : Le fascisme n’est pas un totalitarisme.
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Robert_Paxton

    Paxton gehört zu den – in der englischsprachigen Forschung keineswegs seltenen – Historikern, die die Kategorie Faschismus als bestimmenden Gattungsbegriff akzeptieren und in diesen auch das NS-Regime mit einschließen. Die hartnäckige Zurückweisung des Faschismusbegriffs für den Nationalsozialismus durch maßgebliche Teile der Fachwissenschaft ist nach Paxton vor allem ein deutsches (und in geringerem Maße und aus anderen Gründen auch italienisches) Phänomen. In Anatomie des Faschismus stellt Paxton sich die Aufgabe, den Begriff des Faschismus aus der Praxis der Regime und Bewegungen, nicht aber aus deren Zeremonien, Rhetorik und Ideenhaushalt abzuleiten. Er grenzt sich damit deutlich von Autoren wie Stanley G. Payne, Roger Griffin und Emilio Gentile ab, die ihre Typologien des Faschismus im Kern auf Ideologien und Programme gestützt haben. Programme und Lehrmeinungen hätten jedoch, so Paxton, bei den Faschisten immer eine instrumentelle und keineswegs mit den Programmdebatten etwa der Sozialisten vergleichbare Rolle gespielt. Die mit einer spezifisch faschistischen Gleichgültigkeit gegenüber Vernunft und Intellekt erfolgende Adaption der jeweiligen „Doktrin“ an taktische Bedürfnisse des Augenblicks sei vielfach dokumentiert.

    Den Totalitarismus-Begriff, den unter anderem Griffin und Gentile in ihre Modelle einbezogen haben, lehnt Paxton ebenfalls ab. Er sei wissenschaftlich problematisch und in sich widersprüchlich; einige einflussreiche Totalitarismustheoretiker würden ausgerechnet den italienischen Faschismus, das einzige Regime, das je beansprucht habe, „totalitär“ zu sein, aus ihrer Typologie ausschließen. Argumentiere man, dass in Italien keine wirklich „totale“ Kontrolle der Gesellschaft verwirklicht worden sei, dann müsse auch das NS-Regime für nicht totalitär erklärt werden, denn auch den Nazis sei dies, wie die gesamte neuere Forschung zeige, nicht gelungen. Um die Sowjetunion Stalins und Nazideutschland gleichsetzen zu können, würde die Totalitarismustheorie fundamentale Unterschiede in der historischen Genese und den politischen Zielen beider Diktaturen ignorieren und stattdessen die Ähnlichkeit der Zwangs- und Repressionsapparate hervorheben: „Ein Lager ist ein Lager.“ So sei etwa die Kooperation mit konservativen Eliten immer und überall die Grundlage der faschistischen Regime gewesen, von denen kein einziges – trotz der ausgeprägten „Revolutions“-Rhetorik – durch einen revolutionären Bruch zustande gekommen sei.[4] Das ließe sich weder von der Sowjetunion noch von den anderen sozialistischen Staaten sagen und werde von der Totalitarismustheorie gezielt ausgeblendet oder zumindest übersehen.

    Paxton wirft der Totalitarismustheorie[5] ebenso wie anderen Strömungen der Forschung außerdem eine problematische Konzentration auf den jeweiligen Mann an der Spitze vor:

    „Die Vorstellung von einem allmächtigen Diktator personalisiert den Faschismus und schafft den falschen Eindruck, dass wir ihn schon vollständig verstehen könnten, wenn wir nur seine jeweiligen Führer betrachten. Dieses Bild, dessen Macht bis heute nachwirkt, ist der letzte Triumph der faschistischen Propaganda. Es liefert den Nationen, die faschistische Führer guthießen oder tolerierten, ein Alibi und lenkt die Aufmerksamkeit weg von den Personen, Gruppen und Institutionen, die ihnen dabei halfen.“

    Für Paxton ist der Faschismus – anders als Konservatismus, Liberalismus und Sozialismus – eine Innovation des 20. Jahrhunderts, er „blieb bis in die 1890er Jahre ungedacht.“ Der Faschismus verkörpere eine politische Kombination, die sich etwa Friedrich Engels noch nicht habe vorstellen können: „Eine Diktatur gegen die Linke unter der begeisterten Zustimmung der Bevölkerung.“

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Robert_Paxton

    Paxton has focused his work on exploring models and definition of fascism.

    In his 1998 paper “The Five Stages of Fascism,” he suggests that fascism cannot be defined solely by its ideology, since fascism is a complex political phenomenon rather than a relatively coherent body of doctrine like communism or socialism. Instead, he focuses on fascism’s political context and functional development. The article identifies five paradigmatic stages of a fascist movement, although he notes that only Nazi Germany and Fascist Italy progressed through all five:

    Intellectual exploration, where disillusionment with popular democracy manifests itself in discussions of lost national vigor
    Rooting, where a fascist movement, aided by political deadlock and polarization, becomes a player on the national stage
    Arrival to power, where conservatives seeking to control rising leftist opposition invite fascists to share power
    Exercise of power, where the movement and its charismatic leader control the state in balance with state institutions such as the police and traditional elites such as the clergy and business magnates.
    Radicalization or entropy, where the state either becomes increasingly radical, as did Nazi Germany, or slips into traditional authoritarian rule, as did Fascist Italy.

    In his 2004 book The Anatomy of Fascism, Paxton refines his five-stage model and puts forward the following definition for fascism:

    Fascism may be defined as a form of political behavior marked by obsessive preoccupation with community decline, humiliation, or victim-hood and by compensatory cults of unity, energy, and purity, in which a mass-based party of committed nationalist militants, working in uneasy but effective collaboration with traditional elites, abandons democratic liberties and pursues with redemptive violence and without ethical or legal restraints goals of internal cleansing and external expansion.

    In 2021, Paxton wrote an op-ed for Newsweek in which he stated that he now believed Donald Trump was a fascist, after insisting for several years that he was instead a right-wing populist. Trump’s incitement of the 2021 storming of the United States Capitol was the deciding factor in him changing his view.

    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Faschismustheorie#Die_Dimitroff-These

    Die Dimitroff-These

    Die für den Marxismus-Leninismus klassisch gewordene Definition lieferte Georgi Dimitroff, einem Beschluss des XIII. Plenums des Exekutivkomitees der Kommunistischen Internationale im Dezember 1933 folgend, der von einer ähnlichen Formulierung auf dem V. Weltkongress 1924 vorbereitet worden war. Darin wurde der Faschismus als „terroristische Diktatur der am meisten reaktionären, chauvinistischen und imperialistischen Elemente des Finanzkapitals“ definiert. Diese Definition wurde auf dem VII. Weltkongress der Komintern 1935 wiederholt. Damit war gemeint, dass „bürgerliche Demokratie“ und Faschismus zwei verschiedene Ausprägungen des Kapitalismus seien, diese Herrschaftsformen also auf der gleichen ökonomischen Basis beruhen würden: In dem Moment, in dem der Kapitalismus bedroht sei – etwa durch eine drohende revolutionäre Bewegung, wie in den frühen 1920er Jahren in Italien oder während der Weltwirtschaftskrise in Deutschland –, wandele sich die bürgerliche Demokratie (teilweise auch nur als „pseudodemokratische Maske“ verstanden) zur faschistischen Diktatur, die auch mit brutalsten Mitteln die Kapitalverwertung aufrechterhalte. Besonders ziele dazu die faschistische Diktatur auf die Zerschlagung der Arbeiterbewegung mit all ihren Organisationen. In dieser Interpretation waren nun nicht nur die Diktaturen in Italien und Deutschland faschistisch, sondern auch das Sanacja-Regime in Polen, die Diktatur des bulgarischen Königs, die Regierung in Jugoslawien, der österreichische Ständestaat, die Anhänger Chiang Kai-sheks in China sowie die Betar, eine zionistische Jugendorganisation. Als weltpolitischer Gegner, den es vorrangig zu bekämpfen gelte, wurden 1933 aber nicht diese Regime und Bewegungen, sondern in Aufnahme der Stalinschen Sozialfaschismusthese erneut die Sozialdemokratie bezeichnet.

    Trotzkis Faschismustheorie

    Trotzki argumentierte gegen Stalin und Dimitroff, dass der Faschismus eine organisierte Bewegung des in Zeiten der Krise verzweifelten Kleinbürgertums sei, die sich in Worten gegen die Großbourgeoisie und in Taten gegen die organisierte Arbeiterklasse richtete. In den Jahren 1929 bis 1933 forderte er die deutsche Kommunistische Partei in immer dringenderen Appellen dazu auf, die besondere Gefahr des Faschismus ernst zu nehmen und mit der SPD eine gemeinsame Front gegen Hitler aufzubauen. Seine Appelle blieben ungehört.

    Thalheimers Bonapartismus-Theorie

    August Thalheimer betont in dieser Theorie das Gleichgewicht zwischen den Klassen, welches für ihn die Machtergreifung durch den Faschismus ermöglicht. Im Werk von Marx und Engels gibt es keine eigene Faschismustheorie; der Begriff wurde zu ihrer Zeit noch nicht verwendet. Nach Ansicht mancher Theoretiker wie beispielsweise August Thalheimer finden sich solche Ansätze aber in Marx’ Darstellung des Bonapartismus. Demnach wären die Faschisten mit ihrem Anhang deklassierter oder von der Deklassierung bedrohter Massen in einer klassenkämpferischen Pattsituation – ähnlich wie Napoléon III. und sein lumpenproletarischer Anhang nach der Februarrevolution 1848 – relativ unabhängig von der Bourgeoisie an die Macht gelangt, obwohl sie objektiv deren Interessen der Verhinderung einer Revolution verträten. Thalheimer definierte Faschismus als „politische Unterwerfung aller Massen, einschließlich der Bourgeoisie selbst, unter die faschistische Staatsmacht bei sozialer Herrschaft der Groß-Bourgeoisie und der Großgrundbesitzer“.

    Theorie einer Radikalisierung der Mittelklassen

    Eine Erweiterung/Abwandlung der Agententheorie wurde erstmals 1923 von Luigi Salvatorelli vorgenommen, welcher das „humanistische Kleinbürgertum“ aufgrund seiner durch die Zwischenkriegszeit gefährdeten ökonomischen und gesellschaftlichen Position als gleichermaßen gegen Bourgeoisie und Proletariat gerichtete Basis und Motor des Faschismus ansah. Diese Ansichten wurden von Renzo De Felice und Gioacchino Volpe[31] unterstützt. Diese Definition deckt sich großteils mit den Analysen des liberalen Soziologen Seymour Martin Lipset, der für dieses Phänomen in den 1950er Jahren den Begriff des „Extremismus der Mitte“ geprägt hat.

    Faschismusforschung in der DDRBearbeiten

    Die zentralen Thesen der DDR-Faschismusforschung hingen an „der Definition des Faschismus als Resultat und Endstufe einer Spezialform des entwickelten und krisengeschüttelten Kapitalismus.“[32] Die simple Agententheorie wurde dabei zur differenzierteren Monopolgruppentheorie weiterentwickelt, in der der Aufstieg des Nationalsozialismus entweder als Sieg der mit ihm verbündeten Monopolgruppe oder als Ergebnis des Kampfes zwischen verschiedenen Monopolgruppen interpretiert wurde.[33] Im westlichen Ausland wurden diese Erklärungen kritisiert, weil sie Hitlers Machtergreifung auf einen „ganz und gar monokausalen Kaufakt“ reduzierten[34] und die Verhältnisse innerhalb einer „kapitalistischen Gesellschaft auf Aktionen und Optionen der Kapitalisten bzw. der in den Monopolgruppen organisierten Monopolherren“ verkürzten.[35]
    Frankfurter Schule: Theorie des autoritären CharaktersBearbeiten

    Die Theorie des autoritären Charakters der Kritischen Theorie der Frankfurter Schule von Horkheimer und Adorno beschäftigt sich mit der Frage, warum Teile der Gesellschaft „für faschistische Propaganda oder, allgemeiner, für autoritäre Meinungen“ empfänglich sind. „Sie geht davon aus, dass die Empfänglichkeit für solche Meinungen stärker vom Charakter als von bewussten politischen Überzeugungen oder Überlegungen abhängig sind. Diese Einsicht half verstehen, wie es historisch möglich war, dass die Unterstützerfront des Faschismus keineswegs vor der Arbeiterklasse haltmachte. Die Gesellschaftstheorie war daher, wenn sie sich der Erklärung des Autoritarismus nicht verschließen wollte, auf Psychologie verwiesen.“[36] Unterschieden wird hierbei zwischen einem schwachen Ich und einem starken Ich. Danach ist bei dem schwachen Ich die Fähigkeit zur Selbstreflexion nur gering ausgeprägt. Es nimmt „gesellschaftliche Verhältnisse projektiv“ (Weyand) wahr und neigt somit zu Vorurteilen. Diese Theorie baut auf der Freud’schen Theorie auf: „Sie unterstellt ein spezifisch Historisches, nämlich die Existenz einer patriarchalen familiären Konstellation, in der sich aus dem Konflikt zwischen dem Kind und einem starken, übermächtigen Vater eine sadomasochistische Triebstruktur ausbildet und verfestigt.“ (Weyand) Das gilt ebenso für die freudsche Massenpsychologie, so wie sie von Adorno rezipiert wird. Nach Adorno hat „[d]ie faschistische Agitation ihr Zentrum in der Vorstellung des Führers (…), weil nur dies psychologische Bild die Idee des allmächtigen und drohenden Urvaters wiedererwecken kann.“

    Das schwache Ich bildet den widersprüchlichen Wunsch, sowohl Teil der Autorität und des dominanten Kollektivs zu sein, als auch sich dieser Autorität zu unterwerfen. Das „führt gemäß der damaligen Auffassung weiterhin dazu, dass das schwache Ich seine Aggressionen gegen Fremdgruppen richten muss, weil es nicht in der Lage ist, sie gegen Autoritäten der eigenen Gruppe zu richten. Indem das schwache Ich sich zum Mitglied eines geschichtsmächtigen Kollektivs phantasiert, setzt es sich zugleich ins Einverständnis mit der Autorität der eigenen Gruppe. Dieser Mechanismus erklärt, warum das schwache Ich als autoritäres nur auftritt, wenn es sich des heimlichen oder ausgesprochenen Einverständnisses der Autorität der Eigengruppe gewiss sein kann. Es rebelliert, aber es rebelliert konformistisch.“ (Jan Weyand) Mit der konformistischen Rebellion ist eine außerordentliche narzisstische Befriedigung verbunden (Narzissmus der kleinen Differenzen nach Freud). Vor diesem Hintergrund schreibt Horkheimer, sei „das Vorurteil des Hasses unverrückbar, weil es dem Subjekt gestattet, schlecht zu sein und sich dabei für gut zu halten.“

    #capitalisme #fascisme #hindutva

  • Dans l’Inde de Modi, l’islamophobie des nationalistes hindous s’épanouit en musique.

    https://lhistgeobox.blogspot.com/2022/12/dans-linde-de-modi-lislamophobie-des.html
    "Les violences contre les musulmans en Inde s’inscrivent dans une longue histoire, mais un phénomène nouveau émerge ces dernières années : l’importance prise par les chants incendiaires dans la perpétuation des agressions. Les cortèges des provocateurs se déplace toujours en musique et lorsqu’ils passent devant une mosquée, le volume est poussé au maximum afin de susciter la réaction des musulmans. Entre les mains des suprémacistes hindous, la musique s’impose comme un redoutable outil de stigmatisation, une forme de dévotion et de propagande particulièrement efficace et insidieuse du point de vue des nationalistes. Depuis les années 1990, ces derniers ont pour habitude de diffuser des cassettes audios contenant des chansons haineuses, dont l’objet principal consiste à attiser les sentiments anti-musulmans. Sur des airs de musique popularisés par Bollywood, les chanteurs incitent à se débarrasser des musulmans. La dimension fédératrice et participative de la musique la rend d’autant plus dangereuse que le pays est socialement très divisé. En rassemblant les classes, elle devient un véhicule puissant pour les diffuseurs de haine antimusulmane. Dès lors, les DJ hindutva transmettent la colère avec une efficacité comparable à celle des imprécateurs les plus véhéments. « Les jeunes hommes qui dansaient le breakdance dans les processions de Rama Navami étaient divisés par classes et par castes. Mais pour haïr les musulmans, ils étaient tous unis. »

  • Cargo Cult Democracy : Interview with the philosopher Divya Dwivedi on democracy, caste, and the future of India
    https://www.ilna.ir/Section-world-8/1288369-cargo-cult-democracy-interview-with-the-philosopher-divya-dwivedi-on-de

    Quand on regarde de près le colonialisme, les guerres à l’époque de l’impérialisme et les persécutions racistes de notre ère on
    leur découvre systématiquement un fond de conflit de classe. Ce dénominateur commun permet d’identifier le système de castes hindoue comme projet de camp d’exploitation meurtrier pour sous-hommes. Les combattants antifascistes on terminé le « Tausendjährige Reich » allemand après douze ans alors que le règne des nobles et castes supérieures hindoues en Inde dure depuis des millénaires et continue à assassiner au quotidien.

    The continuous killing and oppression of the lower caste people is a crime which is incomparable to the terrible genocides of the last century, it is much worse because it is oldest apartheid system and the most hidden system of enslavement in the world.

    Derrière les conflits religieux en Inde on cache systématiquement l’antagonisme de classes qui est la vraie nature du systèm de castes.

    Our opinion writers, who shape public opinion about politics, are all upper caste, with some exceptions such as Kancha Iliah. These opinion writers never speak of caste, but only about Hindu versus Muslims, and Hindu versus Hindutva. The very discussion of caste appears to be untouchable for the liberal commentariat, as if the mention of caste is a spell that could summon the spectre of anti-caste revolution.

    L’indépendance de l’Inde n’a pas encore été accomplie. Elle le ne le sera qu’une fois 90 pour cent du peuple indien libéré de sa caste et du système de castes en général.

    ... colonialism was indeed a traumatic experience for the upper caste elites, who lost their dominance over the lower caste people to some extent. As Phule, in Ghulamgiri [Slavery], explained the upper caste interests in decolonisation, “[the bhats] are afraid that if we, the shudras, really become the brothers of the English, we will condemn their wily religious books and then these bhats who are so proud of their caste will have to eat dust; the lazy idlers will not be able to gorge themselves on the food produced by the sweat of our brow.” The movement for transfer of power sought to contain the effects of colonialism and to receive the power over the institutions and the territorial state created through colonialism. Therefore, the transfer of power movement cannot be called independence movement. The independence movement is yet to take place, which will make all Indians the free and equal agents in the construction of an egalitarian polity. Independence of India is possible only through the annihilation of caste.

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Divya_Dwivedi

    https://www.ilna.ir/Section-culture-6/1294411-in-support-of-divya-dwivedi-and-shaj-mohan

    https://positionspolitics.org/divya-dwivedi-and-shaj-mohan-the-community-of-the-forsaken-a-resp

    https://m.thewire.in/article/caste/india-prisons-caste-labour-segregation

    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Shaj_Mohan

    #Inde #caste #lutte_des_classes #philosopie #hindouisme #fascisme

  • Die #NATO als Kriegstreiber in der #Ukraine
    https://diasp.eu/p/14216895

    Die #NATO als Kriegstreiber in der #Ukraine

    Es ist schon echt komisch, wie manche junge Leute ohne die geringste Ahnung von #Geschichte einerseits den ewigen Antifaschismus hochhalten und anderseits bereits Sachen, die vor nicht einmal 10 Jahre passiert sind, als kalten Kaffee bezeichnen.

    Auf jeden Fall wurde so etwas vor nicht einmal 10 Jahren sogar noch im öffentlich-rechtlichen Fernseher gezeigt. + Lange ist es her. Kalter #Kaffee halt.

    https://odysee.com/@neuesforum:a/DieNATOalsKriegstreiber:0

    #Russland #Kriegsbündnis #Krieg #Hintergrund

  • Le passé trouble des liens entre l’aristocratie allemande et le parti nazi Robert Philpot - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/le-passe-trouble-des-liens-entre-laristocratie-allemande-et-le-par
    Des faits rapportés dans une réclamation d’indemnisation de la famille royale allemande pourraient relancer la polémique sur le rôle de la noblesse sous le régime de Hitler

    LONDRES – Aucun moment de l’histoire de la résistance allemande au nazisme n’a fait l’objet d’autant d’attention – ou n’a été autant mythifié – que le « complot de juillet » de 1944, lorsque la bombe du comte Claus von Stauffenberg a failli assassiner Adolf Hitler. Les conspirateurs, comme l’avait dit l’ancien chancelier allemand Helmut Kohl en 1994, étaient « les plus nobles et les plus grands » individus « qui aient jamais été produits dans l’histoire de l’humanité ».

    La bravoure de Stauffenberg et de ses compagnons de conspiration – et leurs origines aristocratiques – a cimenté dans l’imaginaire populaire l’idée selon laquelle la noblesse allemande était à l’avant-garde de l’opposition intérieure au national-socialisme.

    Mais, selon le Dr Stephan Malinowski, auteur de Nazis & Nobles : The History of a Misalliance, la réalité est un peu plus complexe. Non seulement l’écrasante majorité des conspirateurs ont apporté « une contribution substantielle à l’ascension de la dictature nazie », écrit-il, mais nombre de ceux qui ont tenté de tuer Hitler au cours de l’été 1944, alors que l’Allemagne se dirigeait vers la défaite, avaient eux-mêmes eu auparavant une relation profondément ambiguë avec le Troisième Reich.

    Le rôle des échelons supérieurs de la société allemande dans l’accession au pouvoir des nazis est un pan de l’Histoire souvent négligé et oublié.

    « Il est fascinant de constater que… nous avons des livres sur l’histoire de la paysannerie, des femmes et des commerçants, mais que très peu a été écrit sur la noblesse et sur ces familles encore très puissantes et très influentes », explique Malinowski dans une interview au Times of Israël . « C’est difficile à expliquer. »

    Le livre de Malinowski, qui vient d’être publié en anglais pour la première fois, arrive donc à point nommé. Les médias allemands se penchent actuellement sur les démarches juridiques entreprises par l’ancienne famille royale allemande pour réclamer une compensation pour les biens qui lui ont été confisqués par les Soviétiques après 1945.

    Mais pour que sa demande aboutisse, la famille Hohenzollern doit prouver que le prince héritier Wilhelm, fils du Kaiser qui s’est exilé à la fin de la Première Guerre mondiale, n’a pas apporté de « soutien substantiel » aux nazis.

    Malinowski, dont les recherches ont mis en évidence le soutien public du « petit Willie » aux premières mesures prises par les nazis contre les Juifs en Allemagne en mars 1933, est l’un des quatre experts chargés de fournir des avis confidentiels dans cette affaire.

    « Mon sentiment personnel est qu’en suscitant l’intérêt des historiens, la famille a ouvert une boîte de Pandore qu’elle pourrait, avec le recul, regretter. Ce que les historiens vont découvrir sur la famille après 1919 n’est pas très agréable », estime Malinowski.


    L’historien Stephan Malinowski, auteur de ‘Nazis & Nobles.’ (Crédit : Manfred Thomas/ Autorisation)

    Bien sûr, comme le dit Malinowski, la noblesse allemande n’était pas un groupe homogène, mais divisée selon des critères de richesse, de religion et de géographie. L’aristocratie catholique du sud, par exemple, s’est avérée bien plus insensible à l’appel des nazis que la noblesse protestante de Prusse. De même, la « petite noblesse » – ceux qui se situent aux échelons inférieurs de l’aristocratie sur le plan social et économique – a adopté le national-socialisme avec plus d’enthousiasme que la « grande noblesse », ancienne propriétaire terrienne et toujours immensément riche.

    Néanmoins, les haines partagées – et l’opportunité de gain personnel que les nazis leur faisaient miroiter – ont contribué à forger ce que Malinowski appelle une « mésalliance », terme aristocratique désignant un mariage scandaleux entre un membre de la noblesse et une personne de rang inférieur. Ces haines – vis-à-vis de Weimar et de sa démocratie, du libéralisme, de la gauche, de la classe moyenne supérieure, des intellectuels et des villes – étaient soudées par la « colle symbolique » d’un antisémitisme enragé.

    Au lendemain de la révolution de 1918, qui a renversé l’ordre social et politique de l’Allemagne impériale et inauguré la république démocratique de l’entre-deux-guerres, il n’y a pas eu de « Terrorisme rouge » dirigé contre la noblesse, comme celui qui sévissait alors en Russie.

    Mais la révolution a déclenché un processus crucial de déclin social et de radicalisation politique au sein d’une grande partie de l’aristocratie. La noblesse a subi des pertes concrètes de pouvoir et de statut.



    « Nazis & Nobles, » écrit par le docteur Stephan Malinowski. (Autorisation)

    Les « réseaux de vieux garçons » aux plus hauts niveaux de la fonction publique se sont effondrés et, surtout, le traité de Versailles a décimé le corps des officiers allemands, frappant particulièrement la petite noblesse. Sur les quelque 10 000 nobles qui avaient servi dans l’armée du Kaiser, seuls 900 environ ont trouvé un emploi dans la nouvelle Reichswehr.

    Parallèlement, la fuite du Kaiser et la fin de la monarchie laissent la noblesse à la dérive sur le plan idéologique, créant un vide symbolique et politique fatal. Ce vide a laissé l’aristocratie à la merci de la pensée radicale de la « Nouvelle Droite » des intellectuels de la classe moyenne, avec lesquels elle partageait le désir de renverser ce que l’un des leurs, l’avocat et journaliste Edgar Julius Jung, appelait le « règne des inférieurs » de la république démocratique.

    Les DAG de la guerre
    Principalement, mais pas exclusivement, issue des rangs de la petite noblesse, la Société noble allemande (DAG) – à laquelle appartenait, selon les estimations, un tiers de tous les aristocrates adultes à son apogée en 1925 – a à la fois illustré et contribué au processus de radicalisation. En 1919, la société a été la première organisation aristocratique à déclarer son désir de « se débarrasser de l’esprit juif et de sa culture ».

    Un an plus tard, alors que le futur président de Weimar, le maréchal général Paul von Hindenburg, occupait le poste de président d’honneur, la conférence annuelle de l’organisation a adopté un « paragraphe aryen » dans ses statuts excluant les futurs membres d’ascendance juive. Cette disposition fut rapidement étendue à l’adhésion de tout aristocrate qui « est ou était » marié à une personne qui n’était pas « racialement pure ». (Bien que les sociétés nobles catholiques aient tenu des débats similaires, les principales organisations telles que l’Association des aristocrates catholiques ont choisi de ne pas suivre l’exemple de la DAG).

    Les premières années de la République sont également marquées par la décision de commencer à compiler un registre de tous les membres de la noblesse éligibles sur le plan racial. Lors d’une conférence tenue en 1920, il a été décidé que pour être admis, un aristocrate devait fournir « une déclaration écrite selon laquelle le demandeur… n’a, à sa connaissance, aucun ou, tout au plus, un individu sémite ou de couleur parmi ses 32 ancêtres paternels ou maternels en ligne directe ou ceux de son conjoint ».



    Le président Paul von Hindenburg et Adolf Hitler en 1933. (Crédit : Bundesarchiv bild/via Wikimedia Commons)

    « Ce qui m’a frappé lorsque je me suis penché pour la première fois sur le sujet il y a une vingtaine d’années, c’est le degré et la rapidité avec lesquels la noblesse allemande, et notamment prussienne, s’était adaptée aux aspects raciaux et biologiques [de l’antisémitisme] », explique Malinowski. Ces débats, affirme-t-il, préfigurent à certains égards « la logique » appliquée dans les lois de Nuremberg. »

    Néanmoins, comme l’explique Malinowski, le discours national-socialiste sur la « révolution » et – pour ceux qui répondaient à ses critères raciaux stricts – sur une « Volksgemeinschaft » (ou « communauté nationale ») égalitaire « a dû paraître assez horrible aux oreilles des nobles » et le langage parfois « opaque » du parti sur la propriété a constitué un point de tension réel entre l’aristocratie et les nazis.

    Conscient du danger que représentent de tels sentiments lorsqu’il cherche à séduire les élites de la classe moyenne supérieure et de l’aristocratie, Hitler se veut rassurant en affirmant qu’il ne cherchera « jamais » à démanteler ou à confisquer les grands domaines et que la propriété privée est en sécurité entre ses mains.

    La méfiance, la suspicion et le ressentiment mutuels étaient également à la base des relations entre une aristocratie qui croyait en son droit inné à gouverner et la revendication véhémente du pouvoir exprimée par le mouvement nazi, composé essentiellement de membres issus de la classe moyenne inférieure. En 1932, par exemple, Hindenburg qualifia Hitler de « caporal bohémien » qu’il ne nommerait jamais chancelier, tandis que le chef nazi lui-même s’en prenait publiquement aux « dames et messieurs de haut rang qui appartiennent à une humanité complètement différente du fait de leur rang ».

    L’ennemi de mon ennemi…
    Mais pour autant, Malinowski estime que les affinités entre les nazis et les nobles – principalement leurs ennemis communs – l’emportaient finalement sur les différences. De plus, le succès d’Hitler aux élections de 1930 et 1932 a clairement montré que les nazis étaient les mieux placés pour combattre ces ennemis et aider l’aristocratie à remplacer Weimar par un État autoritaire dans lequel ils joueraient le rôle principal.



    Franz von Papen. (Crédit : Bundesarchiv bild/ via Wikimedia Commons)

    Leur attitude est résumée par Franz von Papen, qui, après son propre passage éphémère au pouvoir en 1932, persuade Hindenburg de nommer Hitler chancelier. Von Papen – « le plus puissant, le plus pompeux et le plus malavisé de tous les représentants de l’aristocratie allemande », selon les termes de l’auteur – a d’abord été vice-chancelier d’Hitler dans un cabinet qui ne comptait que trois nazis. Sa conviction que les vieilles élites avaient engagé le leader national-socialiste à leur service, et qu’il l’aurait bientôt « poussé si loin dans un coin qu’il grincerait », s’est avérée être l’une des erreurs les plus fatales et les plus tragiques de l’Histoire.

    La noblesse a applaudi la destruction de la gauche par les nazis – se sentant soulagée que, comme l’a dit le grand-duc Friedrich Franz von Mecklenburg-Schwerin, Hitler ait « promu un état d’esprit nationaliste parmi de larges couches de la population qui, autrement, seraient tombées dans le camp marxiste ou communiste » – et a montré peu de scrupules à propos de leur persécution des Juifs. En fait, c’est tout le contraire.

    En 1933, par exemple, le DAG renforce une fois de plus sa clause aryenne, l’alignant ainsi sur les règles de pureté raciale des SS. Cette mesure a déclenché une vague d’expulsions d’aristocrates – et la colère des branches catholiques du sud de l’organisation – mais a suffisamment impressionné les nazis pour qu’elle soit autorisée à poursuivre ses activités dans l’État totalitaire en pleine émergence.

    « La notion populaire selon laquelle la noblesse cultivait des formes ‘modérées’ d’antisémitisme et laissait de côté les souches les plus brutales de l’idéologie, écrit Malinowski, n’est pas du tout étayée par les sources historiques. »

    La carotte, pas le bâton
    Ces affinités idéologiques avaient été renforcées par les gains matériels offerts par les nazis à la noblesse. Les purges dans les services civils et la vaste expansion dans les rangs de la Wehrmacht et chez les SS offraient des perspectives de carrière qui avaient disparu sous la république de Weimar.



    Adolf Hitler et le président Paul von Hindenburg lors de la Journée de Postdam, au mois de mars 1933. (Crédit : Bundesarchiv bild/ via Wikimedia Commons)

    Le prince Otto von Bismarck (petit-fils du chancelier allemand du même nom), par exemple, avait écrit avec excitation une lettre à sa mère, trois jours avant l’arrivée au pouvoir de Hitler, où il évoquait les nouvelles opportunités qui, pensait-il, se présenteraient bientôt à lui. Il devait ensuite connaître une ascension rapide dans le domaine de la diplomatie.

    Les quartiers de noblesse les plus modestes n’avaient pas été les seuls à embrasser avec enthousiasme les opportunités offertes par le Troisième Reich : Le prince Christoph von Hessen, qui avait rejoint le parti nazi en 1931 mais qui n’avait jamais été à l’université, s’était rapidement hissé à un poste de haut-fonctionnaire et il devait finir directeur de recherche au sein du ministère des Forces aériennes.

    L’aristocratie avait aussi épousé avec ferveur les ambitions impérialistes dans l’Est et, une fois la guerre enclenchée, elle avait commencé à exercer des pressions pour toucher sa part du butin. Des requêtes de terres ou de biens immobiliers gratuits avaient néanmoins été occasionnellement rejetées avec dédain.

    « Votre intention de reprendre possession de cette propriété sans un centime en échange ne me paraît guère satisfaisante », avait écrit sèchement Himmler à un certain Ludolf von Alvensleben au mois de septembre 1940.



    Le comte Albrecht von Bernstorff-Stintenburg. (Crédit : Domaine public)

    Malinowski estime que seule une petite partie de la noblesse – principalement composée de membres inférieurs de l’aristocratie qui s’étaient sentis désavantagés au niveaux social et économique sous la république de Weimar, mais pas seulement – avait rejoint le parti nazi.

    Toutefois, une « large majorité » avait apporté son soutien au régime. L’auteur utilise le terme de « collaboration » pour décrire le soutien apporté par les aristocrates à la coalition nazie conservatrice arrivée au pouvoir en 1933. Mais, note-t-il, et contrairement au gouvernement français en 1940, les collaborateurs issus de la noblesse n’avaient subi aucune pression – ils avaient tous été volontaires.

    La légende de la résistance
    Comme le souligne Malinowski, certains membres de l’aristocratie devaient servir Weimar avec loyauté et ils s’étaient opposés aux nazis dès le début. Le comte Albrecht von Bernstorff-Stintenburg, par exemple, qui ne cachait pas ses convictions de gauche, avait été renvoyé de son poste à l’ambassade allemande de Londres, en 1933, et il avait ensuite apporté son aide aux émigrants et aux réfugiés juifs. Arrêté en 1940, il avait été assassiné par les SS quelques jours avant la fin de la guerre. De tels exemples, explique l’auteur, sont néanmoins restés « extrêmement atypiques » dans la noblesse en général.

    Il n’est pas non plus possible, dit Malinowski, de retrouver un lien « décisif, ininterrompu » attestant d’une résistance des aristocrates face aux nazis qui aurait remonté à la république de Weimar et qui aurait connu son apogée avec l’explosion de la bombe de Stauffenberg. Tandis que ceux qui ont été à l’origine du complot méritent « le plus grand respect », ajoute-t-il, une majorité des conspirateurs appartenant à la noblesse avait soutenu l’arrivée de Hitler au pouvoir, en 1933.



    Claus von Stauffenberg, à l’extrême gauche, avec Hitler. (Crédit : Bundesarchiv bild/ via Wikimedia Commons)

    Le comte Fritz-Dietlof von der Schulenburg, un acteur déterminant de ce complot du mois de juillet, avait, par exemple, intégré le parti nazi en 1932 comme l’avaient fait, jusqu’au mois de janvier suivant, 16 autres membres de sa famille – et en 1945, d’une manière qui caractérise certains « clans » de l’aristocratie allemande, 41 membres de la famille Schulenberg étaient des adhérents du parti nazi. Stauffenberg lui-même avait formé des « chemises brunes » de 1930 à 1932 et il aurait pris la parole devant une foule de partisans de Hitler dans la soirée où ce dernier était devenu chancelier.

    Bien sûr, au vu de la capacité des nazis à étouffer toute opposition, un complot visant à éliminer Hitler et à renverser le régime, en 1944, ne pouvait venir que de l’intérieur des institutions du Troisième Reich lui-même, en particulier de la Wehrmacht.

    La « légende de la résistance » qui se rattache à la noblesse s’est révélée très tenace. Elle est apparue rapidement après la guerre, dans un discours prononcé par le président Theodor Heuss à l’occasion du dixième anniversaire du complot de juillet, en 1954 – une allocution dans laquelle il avait déclaré que « l’aristocratie chrétienne de la nation allemande » avait été une composante déterminante de cette conspiration.

    Cette légende a été, de plus, « l’un des récits les plus importants sur lequel l’identité politique toute entière de l’État d’Allemagne de l’ouest a été fondé », écrit Malinowski. Il estime que la culpabilité allemande, dans l’après-guerre – ce sentiment que tout, dans le passé, avait « dépassé l’horreur » – avait entraîné le désir de créer un modèle positif, un « garde-corps auquel s’accrocher » alors même que le pays cherchait à se construire une nouvelle identité positive.

    Dans ce contexte, Malinowski le reconnaît, un grand nombre n’avaient pas souhaité se pencher de trop près sur les antécédents et sur les actions passées de certains des comploteurs.



    Martin Bormann, Hermann Göring et Bruno Loerzer dans la salle de conférence endommagée de Hitler, le 20 juillet 1944. (Crédit : Bundesarchiv bild)

    Malheureusement pour la famille Hohenzollern et ses initiatives visant à obtenir des indemnités pour les trésors royaux saisis en 1945 dans l’Est de l’Allemagne, les actions du prince semblent sans équivoque.

    Enthousiasmé très tôt par la « brutalité ingénieuse » de l’Italie fasciste, il avait exhorté Hindenburg à utiliser la « force impitoyable » pour « éliminer » les gêneurs politiques et, dans une lettre adressée à Hitler, il avait salué son « mouvement merveilleux ».

    En 1932, le prince avait ouvertement apporté son soutien à Hitler face à Hindenburg pour les élections présidentielles et, une fois les nazis au pouvoir, il avait pris part aux cérémonies de la « Journée de Potsdam » qui avaient été organisées au mois de mars 1933. Cet événement auquel avait assisté Hindenburg, écrit Malinowski, avait représenté « une propagande réussie pour le régime » qui, en parvenant à convaincre que le Troisième Reich saurait maintenir et respecter « le meilleur des traditions prusses », avait aidé à persuader les membres conservateurs du Reichstag de voter pour la législation qui devait finalement entraîner la destruction de la démocratie allemande.



    Georg Friedrich Ferdinand, Prince de Prusse avec son épouse Sophie en 2011 ? (Crédit : Wikimedia commons/ CC BY-SA 4.0/ Rainer Halama)

    Le prince – qui était apparu en public à plusieurs occasions en portant un brassard à croix gammée et qui, en 1933, avait écrit à des amis américains en niant toute persécution nazie à l’encontre des Juifs – n’avait pas été le seul, au sein de sa famille, à offrir son soutien à Hitler. Son frère, le prince August Wilhelm von Preussen, avait adhéré au parti et il faisait des apparitions lors de ses rassemblements.

    De tels soutiens – tous comme ceux offerts par d’autres membres de la haute noblesse – avaient aidé à donner une image plus acceptable et respectable aux nazis dans les cercles conservateurs.

    Les actions du prince ont-t-elles constitué un « soutien substantiel » ? Son arrière-petit-fils, Georg Friedrich Prinz von Preussen, a déclaré au mois de mars au New York Times que si le prince avait assurément manqué de « force morale et de courage », il n’était pas sûr néanmoins que ce comportement s’était apparenté à un « soutien substantiel ».

    Les historiens eux-mêmes sont largement en désaccord avec la famille. La décision finale en reviendra aux juges – qui ont été aux prises avec des milliers d’autres dossiers de ce type au cours des deux dernières décennies.

    Malinowski, de son côté, a peu de doute. « S’il ne s’agit pas là d’un soutien substantiel, alors je ne sais pas comment on peut définir cette formule », s’exclame-t-il.

    Cette affaire pourrait toutefois avoir une signification bien plus large que la famille Hohenzollern, ses peintures, ses livres et ses porcelaines, estime Malinowski.

    « Je pense que c’est une chance qui nous est offerte de redécouvrir la constellation en 1933 – la coalition entre les conservateurs et les nazis, et la responsabilité politique qui est intervenue dans la fabrication du Troisième Reich. Une relecture des faits très intéressante, réalisée à travers cette famille et ses pairs, à partir d’un point de vue qui a rarement été examiné », continue-t-il.

    #allemagne #résistance au #nazisme de la #noblesse_allemande #aristocratie #prusse #von_stauffenberg #adolf_hitler #noblesse #aristocratie #dictature #hohenzollern #collaboration #juifs #antisémitisme #races #national-socialisme #Weimar #DAG #hindenburg #butin #hohenzollern #haute_noblesse

    • Manquent pas d’air les hohenzollern !
      Les médias allemands se penchent actuellement sur les démarches juridiques entreprises par l’ancienne famille royale allemande pour réclamer une compensation pour les biens qui lui ont été confisqués par les Soviétiques après 1945.

  • Le Monde selon #Modi, la nouvelle #puissance indienne

    « Aucune puissance au monde ne peut arrêter un pays de 1,3 milliard d’habitants. Le 21e siècle sera le siècle de l’Inde ».
    #Narendra_Modi, nationaliste de droite, à la tête de l’Inde depuis 2014, est le nouvel homme fort de la planète. 3ème personnalité la plus suivie sur Twitter, au centre de « l’Indopacifique », une nouvelle alliance contre la Chine. C’est l’histoire d’un tournant pour l’Inde et pour le monde.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/62159_1

    #film #film_documentaire #documentaire
    #Inde #Savarki #culte_de_la_personnalité #nationalisme #cachemire_indien #purge #militarisation #couvre-feu #RSS #patriotisme #religion #propagande_hindoue #colonialisme #impérialisme #BJP #parti_nationaliste_hindou #pogrom #islamophobie #Amit_Shah #Vibrant_Gujarat #hologramme #réseaux_sociaux #journée_internationale_du_yoga #yoga #soft_power #fierté_nationale #Alliance_indo-pacifique #Indo-Pacifique #armée #Routes_de_la_soie #route_de_la_soie #collier_de_perles #Chine #armes #commerce_d'armes #Ladakh #frontières #zones_disputées #disputes_frontalières #différends_frontaliers #litige_frontalier #zones_frontalières #zone-tampon #Israël #revanche_nationaliste #temple_Ajodhya #hindouisme #déchéance_de_nationalité #citizenship_amendment_act #citoyenneté #primauté_des_Hindous #résistance #milices_privées

  • La Grande Transformation (XIII)

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/La-Grande-Transformation-XIII

    Aperçus critiques sur le livre de Karl Polanyi
    La Grande Transformation
    (à suivre)

    La question sociale que traite Karl Polanyi se trouve dans l’effectivité d’une pensée (appelons-la la pensée de l’État) qui, sous la forme objective qu’elle a prise (c’est l’argent), met l’humain (la subjectivité ou la vie sociale) à son service. Notre pensée de l’échange s’est à ce point libérée de notre subjectivité sur laquelle reposait jusqu’à présent notre vie sociale qu’elle nous domine entièrement. Elle nous a réduits à n’être plus qu’une pure apparence de l’humain. C’est de la science-fiction : l’homme entièrement au service de sa propre pensée, pensée qui lui a échappé et qui le domine. Notre réalité n’est plus qu’une apparence de l’être ; et cette pensée de l’échange portée par l’argent, dans sa machinerie qui nous échappe totalement, s’acharne à détruire notre apparence de réalité. Nous disons qu’elle détruit la nature alors que c’est bien nous comme pure apparence de l’humain qu’elle réduit et détruit sans relâche. Nous connaissons dans notre chair et dans nos os, dans les profondeurs les plus intimes de notre être le paradoxe que représente la pensée comme aliénation de la pensée.

    Les gouvernements cherchent à résoudre ce paradoxe qu’ils ont eux-mêmes contribué à créer en maintenant la société, qui repose sur le don, dans la totale dépendance de ce qui lui est contraire, l’activité marchande. J’écrivais que l’emploi de la monnaie efface l’aspect social de l’échange ainsi que l’engagement de chacun des partenaires dans cet échange. La monnaie dédouane l’échange, elle le désamorce de sa charge subjective liée à la recherche d’une reconnaissance sociale. La monnaie et son emploi sont à mettre en relation avec une tournure d’esprit particulière chez les deux protagonistes de la transaction : ne pas donner à la transaction un caractère social, ne pas chercher à lui donner une impossible publicité. (...)

    #échange #argent #aliénation #économie #État #Karl_Polanyi #Louise_Michel #Madeleine_Biardeau #hindouisme #résistance_indienne #insurrection_zapatiste #Notre-Dame-des-Landes

  • Virus cases exceed 7 million in India - Asia Times
    https://asiatimes.com/2020/10/virus-cases-exceed-7-million-in-india

    India’s coronavirus cases surged past seven million on Sunday, taking it ever closer to overtaking the United States as the world’s most infected country.Health ministry data showed a rise of almost 75,000 cases on Sunday, taking the total to 7.05 million, second only to the US which has recorded 7.67 million infections.Experts say that the true number may be much higher, with testing rates in the vast country of 1.3 billion people – home to some of the planet’s most crowded cities – much lower than in many other countries. This is borne out by a string of studies measuring antibodies to the virus among the Indian population that have indicated infection rates could be several times higher than officially recorded.
    India’s death toll of 108,334 as of Sunday is also lower than in the US and other countries with higher caseloads. The United States has recorded 214,000 deaths while Brazil, with two million fewer infections than India, has lost nearly 150,000 lives so far.Possible factors for this include India’s relatively young population, immunity thanks to other diseases, and under-reporting. The rise in infections in India comes as the government continues to lift restrictions to boost an economy battered by a severe lockdown imposed in March. On Thursday, cinemas are set to re-open – albeit at 50% capacity – and experts fear the upcoming festival season when large crowds gather for public celebrations will exacerbate the situation. Anticipating a fresh surge in cases, the government has issued strict guidelines and capped the number of revellers for the two main Hindu festivals of Dussehra on October 25 and Diwali next month. On Friday, Prime Minister Narendra Modi launched a mass awareness campaign, encouraging the public to wear masks, practise hand hygiene and maintain physical distance. “Our collective efforts have helped saved many lives. We have to continue the momentum and protect our citizens from the virus,” Modi tweeted. The virus initially hit major metropolises such as Mumbai and New Delhi, but has since spread to almost every corner of the huge country, including the remote Andaman and Nicobar islands. Recently, the daily number of new cases has fallen from a peak of almost 100,000 in mid-September to around 60,000-70,000.But Preeti Kumar of the Delhi-based Public Health Foundation of India said it was too early to assume India has passed the peak.

    #Covid-19#migrant#migration#inde#sante#circulation#urbain#insularite#religion#pelerinage#hindouisme

  • L’autonomie empêchée
    https://laviedesidees.fr/L-autonomie-empechee.html

    Le statut d’autonomie relative dont bénéficiait le Jammu-et-Cachemire au sein de l’Union indienne a été brutalement révoqué le 5 août 2019. Ce tournant constitutionnel attise les tensions de la région et reflète une pratique hégémonique du gouvernement indien au nom du nationalisme hindou.

    #International #guerres_de_religion #Inde #autonomie #fascisme #hindouisme
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20200911_cachemire.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20200911_cachemire.pdf

  • Blood and Soil in Narendra Modi’s India | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/magazine/2019/12/09/blood-and-soil-in-narendra-modis-india

    Un très long et très bien informé article sur le fascisme de Modi, et la façon dont l’extrême-droite du RSS a su mobiliser la fureur hindouiste pour détruire la démocratie. Avec des exemples sur les médias et la haine anti-musulman.

    On ressort ébranlé et plus que jamais convaincu que nous avons là toutes les représentations du fascisme telle qu’il a existé dans les années 30 est bien à l’œuvre en Inde.

    On August 11th, two weeks after Prime Minister Narendra Modi sent soldiers in to pacify the Indian state of Kashmir, a reporter appeared on the news channel Republic TV, riding a motor scooter through the city of Srinagar. She was there to assure viewers that, whatever else they might be hearing, the situation was remarkably calm. “You can see banks here and commercial complexes,” the reporter, Sweta Srivastava, said, as she wound her way past local landmarks. “The situation makes you feel good, because the situation is returning to normal, and the locals are ready to live their lives normally again.” She conducted no interviews; there was no one on the streets to talk to.

    Other coverage on Republic TV showed people dancing ecstatically, along with the words “Jubilant Indians celebrate Modi’s Kashmir masterstroke.” A week earlier, Modi’s government had announced that it was suspending Article 370 of the constitution, which grants autonomy to Kashmir, India’s only Muslim-majority state. The provision, written to help preserve the state’s religious and ethnic identity, largely prohibits members of India’s Hindu majority from settling there. Modi, who rose to power trailed by allegations of encouraging anti-Muslim bigotry, said that the decision would help Kashmiris, by spurring development and discouraging a long-standing guerrilla insurgency. To insure a smooth reception, Modi had flooded Kashmir with troops and detained hundreds of prominent Muslims—a move that Republic TV described by saying that “the leaders who would have created trouble” had been placed in “government guesthouses.”

    The change in Kashmir upended more than half a century of careful politics, but the Indian press reacted with nearly uniform approval. Ever since Modi was first elected Prime Minister, in 2014, he has been recasting the story of India, from that of a secular democracy accommodating a uniquely diverse population to that of a Hindu nation that dominates its minorities, especially the country’s two hundred million Muslims. Modi and his allies have squeezed, bullied, and smothered the press into endorsing what they call the “New India.”

    Kashmiris greeted Modi’s decision with protests, claiming that his real goal was to inundate the state with Hindu settlers. After the initial tumult subsided, though, the Times of India and other major newspapers began claiming that a majority of Kashmiris quietly supported Modi—they were just too frightened of militants to say so aloud. Television reporters, newly arrived from Delhi, set up cameras on the picturesque shoreline of Dal Lake and dutifully repeated the government’s line.

    As the reports cycled through the news, the journalist Rana Ayyub told me over the phone that she was heading to Kashmir. Ayyub, thirty-six years old, is one of India’s best-known investigative reporters, famous for relentlessly pursuing Modi and his aides. As a Muslim from Mumbai, she has lived on the country’s sectarian divide her whole life. She suspected that the government’s story about Kashmir was self-serving propaganda. “I think the repression is probably worse than it’s ever been,” she said. She didn’t know what she might find, but, she told me, “I want to speak to those unheard voices.”

    #Inde #Narendra_Modi #Fascisme #Hindouisme

  • Quand la #Suisse internait les pauvres et les marginaux

    Jusqu’en 1981, aux quatre coins du pays, les autorités ont fait interner des dizaines de milliers d’hommes et de femmes sans procédure judiciaire. Une commission d’experts a récemment effectué des recherches sur ces « internements administratifs ». Les résultats écornent l’image que la Suisse se fait d’elle-même.

    La « justice administrative » fait partie « des choses les plus révoltantes qu’on puisse imaginer ». Ces mots ont été écrits en 1939 par l’écrivain bernois réformiste Carl Albert Loosli, cité 80 ans plus tard par la Commission indépendante d’experts (CIE). Tandis que les criminels ont droit à un procès, les personnes mises à l’écart par les autorités d’assistance et autres instances administratives en sont privées, se révoltait Loosli. Les institutions suisses abritent entre leurs murs des « esclaves de l’État, livrés corps et âme à l’arbitraire des autorités ». Et le plus étonnant, souligne-t-il, c’est que « personne ne s’en offusque ».

    Carl Albert Loosli, fils illégitime d’une fille de paysan, avait lui-même été placé dans une maison de rééducation durant son adolescence. Les voix critiques comme la sienne ont longtemps rebondi sur le système. Ce n’est qu’en 1981 que les cantons ont abrogé leurs lois sur l’internement et que la Confédération a révisé le code civil. Entre-temps, le domaine social s’était professionnalisé et la société était devenue plus libérale après 1968. Mais l’avancée fut surtout due à la pression internationale : la pratique suisse consistant à priver de leur liberté des adultes jeunes et moins jeunes d’un simple trait de plume n’était pas compatible avec la Convention européenne des droits de l’homme que la Confédération avait ratifiée.

    La « Maison d’une autre Suisse »

    Les personnes concernées, qui avaient été incarcérées alors qu’elles étaient innocentes, n’ont pas été réhabilitées à cette époque. La honte les rendaient muettes, elles aussi. « Nous portions les stigmates du temps passé en « taule » alors que nous n’avions commis aucun crime », relate Ursula Biondi. Aujourd’hui âgée de 69 ans, elle a dans sa jeunesse été « internée administrativement » – selon le langage bureaucratique (voir p. 14) – au pénitencier de #Hindelbank à des fins de #rééducation. Au début du XXIe siècle, des personnes courageuses comme elle ont commencé à raconter leur histoire. Relayé par les médias, le sujet a fini par entrer dans l’agenda politique. Entre 2011 et 2016, le Conseil fédéral a présenté deux fois ses excuses, une loi sur la réhabilitation a été adoptée et le Parlement a décidé de verser une contribution de solidarité à toutes les victimes de mesures de coercition à des fins d’assistance. À côté des internés administratifs, d’autres personnes ont également exigé qu’on reconnaisse leur souffrance et qu’on les réhabilite : les anciens enfants placés et les personnes stérilisées de force (« Revue Suisse » 5/2018).

    Le Conseil fédéral a mis sur pied la CIE pour étudier en particulier les internements administratifs. Plus de 30 chercheurs se sont mis au travail. Après quatre ans d’activité, la CIE a publié dix volumes ces derniers mois, avec notamment des portraits de victimes. Elle a présenté son rapport final cet automne et recommandé de nouvelles mesures de réhabilitation allant du versement de prestations financières supplémentaires aux victimes à la fondation d’une « Maison de l’autre Suisse » comme lieu d’information sur ces événements. La ministre suisse de la justice, Karin Keller-Sutter, a reçu ces recommandations. Il s’agit aussi de décider si l’on prolongera le délai expiré de dépôt des demandes pour la contribution de solidarité, qui s’élève à 25 000 francs par personne. Dans ce cas, d’autres victimes pourraient se manifester. Y compris des personnes vivant à l’étranger qui n’ont pas pu déposer une demande dans les délais.

    #Répression dans un État de droit

    Le rapport de la CIE comporte 400 pages d’histoire et tend un miroir à la Suisse. On ne peut le dire autrement : pour les personnes en marge de la société, pauvres ou ne répondant pas à l’idée qu’on se faisait de la conformité, la Suisse était, jusqu’à il y a peu, un lieu inhospitalier, voire répressif. Il existait un droit de seconde classe, et peu nombreux sont ceux qui s’en sont émus. Voici un bref résumé des principaux résultats de la CIE :

    Au XXe siècle, au moins 60 000 personnes ont fait l’objet d’un internement administratif dans 650 institutions. Ce chiffre est plus important que prévu. L’internement en dehors du cadre pénal ne constituait pas simplement une bizarrerie du droit suisse, il faisait partie du système.
    La justice administrative visait surtout les couches sociales inférieures : les pauvres et les marginaux sans emploi fixe ni liens sociaux ou familiaux. Mais des membres de minorités comme les #Yéniches ont aussi été arrêtés et, après la Seconde Guerre mondiale, de plus en plus de jeunes « rebelles ».
    Ce sont des autorités de milice qui décidaient de l’internement : conseils communaux, commissions d’assistance communales, autorités tutélaires. Le soir, après leur travail, le commerçant, la femme au foyer et le comptable scellaient le sort de leurs concitoyens. Des conseillers d’État et des membres du gouvernement le faisaient aussi, sous prétexte de porter assistance, d’éduquer ou de protéger la société. Jugements moraux et clichés sexistes teintaient les avis : on reprochait aux hommes – qui constituaient 80 % des personnes internées – leur « fainéantise » ou leur alcoolisme, aux femmes leur « inconduite ».
    Quelques-unes des nombreuses institutions suisses servaient plusieurs objectifs à la fois. Il arrivait ainsi que des internés administratifs soient incarcérés avec des criminels condamnés. Ils étaient aussi placés dans des établissements de travail forcé, des colonies de travail, des foyers d’éducation, des asiles pour buveurs et des hospices de pauvres. Dans les institutions mal pourvues et peu surveillées, les hommes devaient fournir un travail physique en plein air, et les femmes, des tâches ménagères. Le travail forcé n’était pas ou peu rémunéré.
    L’expérience dramatique de l’internement poursuivait les victimes même après leur libération, souvent pour la vie. Certaines ont été brisées, d’autres ont choisi d’émigrer. Beaucoup vivent aujourd’hui encore dans la précarité. Les autorités ont échoué dans leur objectif de réinsérer dans la société des « personnes en danger ». Dans les faits, les internements ont aggravé les problèmes et l’#exclusion.

    Déjà une #injustice à l’époque

    Aujourd’hui, ces atteintes à la liberté individuelle paraissent clairement disproportionnées et ces méthodes d’assistance, brutales. Mais l’époque était différente, et les internements s’appuyaient sur des lois. Sont-ils devenus injustes a posteriori ? Non, répond la CIE, pour qui les lois d’internement enfreignaient les droits fondamentaux et les principes de l’État de droit. Les personnes internées l’étaient souvent pour une durée indéterminée, sans décision juridique valable, et n’étaient pas auditionnées. En maints endroits, elles n’avaient pas la possibilité de faire recours auprès d’un tribunal indépendant. En outre, les lois étaient floues, et les autorités pouvaient les interpréter à leur guise. Au début, les internements représentaient pour l’État un moyen de gérer les pauvres à peu de frais. Au cours du XXe siècle, ils sont devenus des instruments de contrôle social. Dans tout le pays, on savait que quitter « le droit chemin », c’était s’exposer à « être bouclé ». Et les autorités n’étaient pas les seules à s’activer. Il n’était pas rare que la mesure fût appliquée en s’appuyant sur les dires de la famille, du voisinage, du pasteur ou de l’enseignant, notent les auteurs du rapport, qui parlent de « pratiques de marginalisation bien ancrées dans la société suisse ».

    Il s’agit probablement d’une des raisons pour lesquelles les lois d’internement se sont maintenues aussi longtemps. Le retard de la Suisse en matière de politique sociale a aussi joué un rôle : les piliers de la protection sociale y ont été plantés plus tard que dans d’autres pays européens. Quoiqu’il en soit, les faits sont à présent avérés, et l’image que la Suisse a d’elle-même, avec ses géraniums, sa prospérité, sa liberté et sa démocratie directe, doit désormais être complétée par une facette moins reluisante. D’après l’historien Thomas Huonker, membre de la CIE et pionnier dans l’étude des mesures de coercition, le travail de mémoire sera capital : « Tout comme on raconte sans cesse la belle histoire de Guillaume Tell, il faudra raconter aussi sans cesse le chapitre sombre des mesures de coercition à des fins d’assistance. »

    Un combat pour la justice

    Ursula Biondi a 17 ans lorsqu’elle arrive au pénitencier de Hindelbank. Elle n’a rien commis de répréhensible, mais l’office des tutelles zurichois l’a envoyée dans un « foyer d’éducation fermé » pour être tombée enceinte alors qu’elle était mineure. Avant, la joyeuse adolescente avait été placée provisoirement dans un foyer de jeunes filles dont elle s’était échappée plusieurs fois. À la maison, elle se dispute avec ses parents au sujet des sorties, de la mode, de la musique. Son père, un Italien en phase de naturalisation, ne veut pas faire mauvaise impression. Les parents donnent donc leur accord pour un nouveau placement de leur fille. Ils ignorent que le « foyer d’éducation » est une prison pour femmes qui accueille aussi des criminelles. Ursula ne peut pas y suivre de formation. Après son accouchement, les autorités lui enlèvent son bébé et la contraignent à le donner en adoption. Elle s’y oppose, et récupère son fils trois mois plus tard. Après une année à Hindelbank, où elle effectue du travail forcé à la blanchisserie, elle est libérée en 1968. Elle déménage à Genève, fonde une famille, fait une carrière d’informaticienne dans une organisation de l’ONU, s’engage dans le social. « J’ai eu de la chance, dit-elle, et j’ai travaillé dur. » Car le traumatisme subi est lourd. La crainte qu’on découvre qu’elle a fait de la prison la poursuit longtemps. L’injustice endurée la tourmente. En 2002, Ursula Biondi publie l’histoire de sa vie. La revue « Beobachter » s’en fait l’écho. Elle se bat ensuite pendant des années pour qu’on étudie les « internements administratifs » – une expression qui, d’après elle, banalise la gravité des choses et cache le terrible arbitraire des autorités – et pour que les victimes obtiennent réparation. Elle trouve le rapport de la CIE réussi. Mais une chose dérange toujours cette femme engagée à qui l’Université de Fribourg a remis en 2013 le titre de docteur honoris causa : à cause de la réhabilitation bien trop tardive des anciens « internés », la nouvelle génération n’a jamais pris conscience des libertés qu’il a fallu conquérir. « Nous avons été sanctionnés et enfermés pour des manières de vivre qui, aujourd’hui, sont largement acceptées. » Pour que les jeunes restent vigilants contre l’arbitraire de la justice, Ursula donne des conférences dans les écoles.

    https://www.revue.ch/fr/editions/2019/06/detail/news/detail/News/quand-la-suisse-internait-les-pauvres-et-les-marginaux-1
    #internement_administratif #Suisse #histoire #détention_administrative #justice_administrative #pauvres #marginaux

    –----------

    v. aussi cet article publié dans La Cité en 2017 :
    Les heures sombres de l’internement administratif helvétique
    https://seenthis.net/messages/575589

  • Oktoberfest beim Verein der Bayern in Berlin – Samerberger Nachrichten
    https://www.samerbergernachrichten.de/oktoberfest-beim-verein-der-bayern-in-berlin-2


    Ein Dietschäi mit Pop Inn T-Shirt, die perfekte Kombination aus Bayerischer und Steglitzer Tradition.

    von Anton Hötzelsperger
    O’zapft is, heißt es auch wieder beim Verein der Bayern in Berlin. Es ist das 143-igste Oktoberfest des Vereins in der Bundeshauptstadt. Zugleich stand auch ein allgemeines Jubiläum an, und zwar 70 Jahre Oktoberfeste in Deutschland nach dem 2. Weltkrieg.

    Als authentisch bayerisches Trachtenfest hat das Oktoberfest des Vereins der Bayern im Süden Berlins in den letzten Jahren eine enorme Popularität erlangt. Das ausverkaufte Festzelt, welches nahezu die gesamte Freifläche des Bayerplatzes überspannt, ist ein Beleg dafür. Zum Auftakt gab es alpine Klänge vom Bayerisch-Schweizer-Alphorn-Quartett des Vereins. Anschließend sorgten die O’ Treiber aus Berlin, die „Ochablech“-Musikanten aus dem Chiemgau, die Falkenseer Musikanten und der Alpen-DJ „Gabi“ für Hochstimmung. Dazu gab es Plattler-Einlagen von der Trachtentanzgruppe. Ein Highlight war auch die Berliner Showtanzgruppe „Berlicious“, die mit ihren akrobatischen Revue-Tänzen das Publikum begeisterte.

    Als besonderer Ehrengast hat sich die Bürgermeisterin von Steglitz-Zehlendorf, Frau Cerstin Richter-Kotowski im Festzelt eingefunden. Sie dankte dem „Verein der Bayern in Berlin“ für seine langjährige kulturelle Tätigkeit im Bezirk und wünschte dem Verein mit seinen Gästen einen stimmungsvollen Verlauf des Oktoberfestes. Wie in den Jahren zuvor übernahm die Bürgermeisterin auch wieder den traditionelle Fassbieranstich. Nach drei kräftigen Schlägen hieß es dann „O‘ Zapft is“.

    Omi Kotowski findet’s toll, Endlich unter Gleichgesinnten. Kein Wunder, erinnert die Steglitz-Zehlendorfer CDU doch mehr an eine Schläfer-Zelle von Passauer CSU-Selbsmordattentätern als an die Bezirksabteilung einer konservativen Hauptstadtpartei.

    Verein der Bayern in Berlin e.V.
    http://www.verein-der-bayern-in-berlin.de/web/start_kontakt.php


    Grüß Gott, wat mutt dat mutt, wat dem Bayern sin Herrjott is dem Ostfriesen sin Klabautermann . Wie lautet die Berliner Antwort auf die Zumutung? Nee, lieba nich, will noch’n bisken leben. Im Anjesicht Jottes, soweit kommt’s noch !

    Vereinshaus:

    Verein der Bayern in Berlin e. V.
    Hindenburgdamm 7
    12203 Berlin
    Tel. 030/833 46 74

    Mit den öffentlichen Verkehrsmitteln kommen Sie wie folgt zu uns.
    Die nächste Bushaltestelle von uns aus gesehen ist:
    Bushaltestelle Goerzallee/Drakestrasse es halten die Buslinien X11, M11, M85 und 285.
    Von der U9 Rathaus Steglitz mit den Bussen M85 und 285.
    Von der S25 Lichterfelde Ost mit den Bussen X11 und M11.
    Von der S1 Lichterfelde West mit den Bussen X11 und M11.

    Zum Oktoberfest des Vereins der Bayern in Berlin | Berliner Alphornorchester
    https://www.berliner-alphornorchester.de/2013/08/oktoberfest-vereins-der-bayern-in-berlin

    Am traditionellen Oktoberfest des Vereins der Bayern in Berlin e. V. spielt das Berliner Alphornorchester am Samstag, 28. September ab 17 Uhr.
    Hindenburgdamm 7, 12203 Berlin – Gäste sind willkommen

    © Foto Bangerter: Der Bürgermeister von Steglitz-Zehlendorf Norbert Kopp stach das Fass an.
    Mit Alphornbläser Helmut Amberger

    Veröffentlicht am 13. August 2013 by animei in Pressenews.

    #Berlin #Steglitz-Zehlendorf #Steglitz #Pop_Inn #Lichterfelde #Hindenburgdamm #Bayern #Oktoberfest

  • Les demeures libres dans l’arrondissement le plus riche de Berlin
    https://leute.tagesspiegel.de/steglitz-zehlendorf/macher/2019/08/08/91276/buerger-gegen-leerstand-nennen-sie-uns-leerstehende-gebaeude
    Vous n’avez toujozrs pas trouvé de domicile adéquat ? Voici une liste d’objets disponibles

    Neu in der Leerstandsliste:

    #Morgensternstraße 25 in Lichterfelde: „Das Haus ist schon seit vielen Jahren verfallen und sicherlich inzwischen ein gemütliches Heim für Ratten und anderes Ungeziefer.“
    #Ihnestrasse 82 in Dahlem: „Die Doppelhaushälfte steht seit mehreren Jahren leer, es gibt viele Interessenten, aber der Besitzer ist nicht zu ermitteln, viele Familien mit Kindern würden gerne kaufen, hier wird Wohnraum nicht genutzt.“
    #Reifträgerweg Ecke #Altvaterstraße: „Leerstand seit einigen Monaten.“

    Alte Bekannte:

    #Thielallee, die verlassenen Gebäude des Bundesamts für Risikobewertung. Der Eigentümer, die Bundesanstalt für Immobilienaufgaben, meldet Eigenbedarf an: Sowohl für die Bundesanstalt für Materialforschung und -Prüfung sowie für das Umweltbundesamt seien mittelfristig umfangreiche Sanierungsarbeiten geplant, die Gebäude an der Thielallee würden als Ausweichquartiere benötigt.
    #Bergstraße 4 in Wannsee. In diesem Haus will der Bezirk eine Übernachtungsstelle der Kältehilfe ansiedeln.
    #Berliner_Straße Ecke #Clayallee. Das Haus, in dem früher eine Filiale der Commerzbank residierte, soll abgerissen werden. Der Besitzer plant einen Neubau: Auf drei beziehungsweise vier Geschossen sollen unter anderem ein Supermarkt und Büros einziehen. Hier mein Bericht: tagesspiegel.de
    #Gardeschützenweg 3 Ecke #Hindenburgdamm. Ein Treuhänder soll das Haus instandsetzen, das ist der Wille des Bezirks. Derzeit werden dafür die Vorbereitungen getroffen; das Amt geht jedoch davon aus, dass der Besitzer Rechtsmittel einlegen wird. Hier der Bericht aus dem Juni: tagesspiegel.de
    #Waltraudstrasse 45. Das ehemalige Schwesternwohnheim will Besitzer Stephan Allner abreißen und dann neu bauen. Bei einem Brand vor zweieinhalb Jahren war das Haus schwer beschädigt worden. Ein Antrag auf eine Baugenehmigung wurde eingereicht. tagesspiegel.de
    #Ostpreussendamm 31-33: Besitzer Peter Janssen will hier eine neue Seniorenresidenz bauen; er betreibt bereits vier gehobene Seniorenwohnhäuser. Gespräche mit dem Bezirksamt hat es bereits gegeben. Vorwürfe, er würde mit der ehemaligen Seniorenwohnanlage „Dr. Peter Bloch“ spekulieren, weist Peter Janssen von sich. tagesspiegel.de
    #Königin-Luise-Straße, alte Anatomie der Freien Universität. Das Grundstück gehört der Aldi-Stiftung; bisher hatte der Konzern vor, hier einen Supermarkt zu errichten, was der Bezirk jedoch ablehnte. Von neuen Plänen ist (noch) nichts bekannt.

    #Berlin #logement #Steglitz-Zehlendorf

  • Nur ein Kind seiner Zeit?: BVV beschließt das Aufstellen von Infotafeln am Hindenburgdamm - Steglitz
    https://www.berliner-woche.de/steglitz/c-politik/bvv-beschliesst-das-aufstellen-von-infotafeln-am-hindenburgdamm_a2213

    Zwei Hinweisschilder sollen demnächst über Paul von Hindenburg informieren. Die Tafeln werden am nördlichen und südlichen Anfang der Straße angebracht. Dies hat die Bezirksverordnetenversammlung (BVV) vor der Sommerpause beschlossen. Grüne, FDP und AfD folgten damit einem Antrag der CDU-Fraktion.

    Die Linksfraktion und die SPD stimmten gegen den CDU-Antrag. Die Linke hatte schon vor Monaten einen Antrag zu Hinweistafeln am Hindenburgdamm gestellt. Der Antrag der CDU sei zwar „weitgehend von der Linksfraktion abgeschrieben, aber um wichtige Inhalte befreit“, kritisiert Hans-Walter Krause, Sprecher für Kultur seiner Partei. „Wir haben gefordert, Hindenburg kritisch in die Geschichte einzuordnen und sichtbar zu machen, dass keine Ehrerbietung mehr mit dem Straßennamen Hindenburgdamm verbunden ist“, erklärt Krause.

    Immerhin galt Hindenburg als Türöffner des deutschen Faschismus und eine kritische Einrahmung seiner Person sei seit Jahren überfällig. Die Fraktion forderte in ihrem Antrag, zu den Infotafeln auch Zusatzschilder anzubringen. Bei der Erarbeitung der Texte sollten neben Historikern auch Opferverbände hinzugezogen werden.

    Der nun angenommene Antrag der CDU fordere das alles nicht. Laut Beschluss soll Hindenburg als „besondere Person seiner Zeit mit allen Höhen und Tiefen, Besonderheiten und Brüchen, Stärken und Schwächen“ dargestellt werden. „Von einer kritischen Einordnung und der Einbeziehung von Opferverbänden ist keine Rede mehr“, sagt Krause und fügt hinzu: „Von CDU und AfD im Bezirk war zu erwarten, dass sie sich auch 2019 am rechtskonservativen Kult um Hindenburg festklammern. Dass aber auch Grüne und FDP 74 Jahre nach Ende des 2. Weltkrieges an ,Höhen, Besonderheiten und Stärken’ von Paul von Hindenburg erinnern wollen, ist erschreckend.“

    Die CDU-Fraktion erklärte, dass der Straßenname keine Ehrung mehr sei, sondern selbst zu einer historischen Quelle geworden sei. „Die Hinweistafeln sollen die Möglichkeit eröffnen, sich mit Hindenburg bejahend, verneinend, kritisch, ablehnend oder wie auch immer auseinanderzusetzen, um ihn als das zu sehen, was er ist, nämlich ein Kind seiner Zeit.“

    Der Text der Hinweistafeln wird von den Fraktionen der BVV mit Hilfe von Historikern erarbeitet und letztlich von der BVV beschlossen.

    #Berlin #Steglitz #Lichterfelde #Hindenburgdamm #Geschichte #Politik #BVV #Die_Linke

  • Verfall seit 20 Jahren: Steglitz-Zehlendorf enteignet vorübergehend Hausbesitzer | rbb24
    https://www.rbb24.de/politik/beitrag/2019/06/berlin-wohnungsleerstand-leerstand-mieten-enteignung-treuhand.html


    Geht doch - Linke Bausenatorin zieht Verfahren wegen Verfall seit 20 Jahren: Steglitz-Zehlendorf enteignet vorübergehend Hausbesitzer | rbb24
    https://www.rbb24.de/politik/beitrag/2019/06/berlin-wohnungsleerstand-leerstand-mieten-enteignung-treuhand.html

    Geht doch - Linke Bausenatorin zieht Verfahren wegen Leerstand an sich, weil in Steglitz-Zehendorf die schwarz-grüne Zählgemeinschaft und das Bezirksamt nicht dagegen vorgehen.

    Sendung: Inforadio, 11.06.2019, 6 Uhr - von Ansgar Hocke - Dutzende Häuser stehen in Berlin leer, verfallen absichtlich oder werden vernachlässigt. In Steglitz-Zehlendorf wird nun zum ersten Mal in Berlin ein Hausbesitzer vorübergehend enteignet. In Mitte prüft der Senat sogar eine dauerhafte Enteignung.

    In Berlin wird zum ersten Mal ein Hausbesitzer vorübergehend enteignet. Nach Informationen von rbb24 Recherche will der Bezirk Steglitz-Zehlendorf ein seit langem unbewohnbares Mehrfamilienhaus am Hindenburgdamm/Ecke Gardeschützenweg an einen Treuhänder übergeben und sanieren lassen.

    Schon 20 Jahre ist an der Immobilie nichts mehr getan worden. Nach und nach zogen die Mieter aus, inzwischen steht das Haus leer. Die Dachplanen sind längst zerrissen, flattern im Wind. An der Fassade überall Wasserflecken. Die Anwohner schütteln nur noch den Kopf, sind verärgert, schimpfen, wenn man sie auf die Immobilie Hindenburgdamm Ecke Gardeschützenweg in Lichterfelde anspricht.

    Nur wenige Zwangsgeldverfahren laufen

    Im vergangenen Jahr erneuerte Berlins rot-rot-grüne Regierung das Gesetz zum Verbot der Zweckentfremdung von Wohnraum. Die Bezirke erhielten mehr Eingriffsrechte: Die Eigentümer müssen einen Antrag stellen, wenn sie Wohnungen länger als drei Monate leerstehen lassen wollen. Tun sie es nicht, drohen Zwangsgelder. Per Verwaltungsgericht können die Bezirke zudem die Wiederherstellung von Wohnraum durchsetzen. Hilft das alles nicht, kann auch ein Treuhänder eingesetzt werden, der dann die Häuser und Wohnungen auf Kosten des Eigentümers sanieren lässt.

    Das Thema Leerstand beschäftigt das Verwaltungsgericht bisher noch nicht intensiv, weil die Bezirksämter zunächst auf die Ferienwohnungen reagiert haben. „Aktuell sind 20 Verfahren anhängig“, so Stephan Groscurth, Sprecher des Verwaltungsgerichts.

    Berliner Premiere am Hindenburgdamm

    Auch der Fall des 71-jährigen Berliner Hausbesitzers, dem das Eckhaus am Hindenburgdamm gehört, landete schon vor dem Verwaltungsgericht. Immer wieder versprach er dem Wohnungsamt, der Bauaufsicht und dem Baustadtrat, in das Haus zu investieren, Dach und Fassade sollten saniert werden. Doch nichts geschah. Jetzt beschloss der Bezirk Zehlendorf-Steglitz, den Eigentümer vorübergehend zu enteignen und die Sanierung des Hauses zwangsweise durchzusetzen.

    Der stellvertretende Bezirksbürgermeister Michael Karnetzki (SPD) spricht gegenüber rbb24-Recherche von einem Pilotprojekt in Sachen Durchsetzung des Zweckentfremdungsverbots. Warum nicht schon früher gehandelt wurde? „Wir konnten dies erst jetzt angehen“, so Karnetzki, „weil wir vorher die milderen Mittel einsetzen mussten. Und das Zwangsgeld oder die Zwangsgelder, die verhängt worden sind, die sind ja gerade erst jetzt rechtskräftig geworden. Bis dahin hat der Eigentümer das immer noch angefochten.“

    Nun also wird zum ersten Mal in Berlin ein Haus durch einen Treuhänder wieder bewohnbar gemacht. Karnetzki muss darauf achten, dass jeder Schritt sorgfältig erfolgt, denn das Verfahren muss auch vor Gericht bestehen. „Auch gegen den Einsatz von Treuhändern kann der Eigentümer Rechtsmittel einsetzen und wir müssen das gerichtsfest durchziehen“, so Karnetzki.
    Bezirk muss in Vorkasse gehen

    Die Treuhänderschaft für das Haus am Hindenburgdamm ist eine Berliner Premiere. Zwischen Steglitz-Zehlendorf und der Senatsverwaltung für Stadtentwicklung gibt es eine klare Verabredung, auch über die Finanzen. Der Bezirk oder die Treuhändergesellschaft müssen dabei in Vorkasse gehen, die Senatsverwaltung für Finanzen erstattet die Kosten.

    Auch wenn Bezirk und Senat die Treuhänder und Sanierungskosten vorstrecken, in der letzten Konsequenz muss es der Eigentümer bezahlen. Kann er dies nicht, wird die Summe als Schuld ins Grundbuch eingetragen und es droht sogar die Zwangsversteigerung.

    Einfach wird das nicht, so der Immobilienexperte und Rechtsanwalt Lukas Wenderoth. In den meisten Fällen gehe es um Immobilien, „die einen massiven Instandhaltungsrückstand haben“, sagt er. „Das heißt, wo wir Kosten zwischen Hundert und vielleicht sogar 2.000 Euro pro Quadratmeter aufwenden müssen, um eine solche Immobilie überhaupt mit einem einfachen Standard wieder bewohnbar zu machen.“ Für das Eckhaus am Hindenburgdamm muss schätzungsweise knapp eine Million Euro für die Sanierung aufgebracht werden.

    Senatorin Katrin Lompscher (Linke) lässt sich davon nicht abschrecken. Sie will den Weg bis zu Ende gehen und den Bezirk unterstützen. Es sei ein entsprechendes Gutachten erforderlich, das die Bausubstanz bewertet, die notwendigen Maßnahmen beschreibt und eine Kostenschätzung mache. Auf dieser Grundlage erfolge dann eine Ausschreibung für einen Treuhänder. „Es gibt etliche Firmen, die so etwas machen können. Also nicht nur Treuhänder des Landes Berlin, die wir jetzt schon haben, sondern auch Private könnten sich bewerben“, so Lompscher.

    Doch genau diesen Punkt sieht Immobilienexperte Wenderoth skeptisch. „Es wird problematisch, jemanden zu finden, der wirtschaftlich ein solches Haus verwalten kann. Denn die Treuhänder sind ja privat, die machen das um Geld zu verdienen. Und wenn jemand die Arbeit für das Land Berlin macht, dann muss er marktüblich vergütet werden.“ Nicht ohne Grund favorisiert Stadtrat Karnetzki deshalb eine städtische Wohnungsbaugesellschaft als Treuhänder.
    Bezirk Mitte will dauerhaft enteignen

    Der Eigentümer der Immobilie am Hindenburgdamm besitzt über ein Dutzend Mietshäuser in Berlin. Entweder stehen sie komplett leer oder nur einzelne Wohnungen oder Seitenflügel. In seinem großen Eckhaus im Bezirk Mitte an der Kameruner Straße stehen alle Wohnungen leer. Seit 1996 zogen dort nach und nach die Mieter aus. Ihnen folgten – illegal – Osteuropäer. Vergangenes Jahr hat die Polizei das Haus geräumt.

    Auch hier handelt jetzt der Bezirk, geht aber einen anderen Weg. Der Bezirksamt Mitte beruft sich auf den Paragrafen 172/85 des Baugesetzbuches [Bundesjustizministerium]: Da sich das Haus in einem sogenannten Erhaltungsgebiet befindet, die soziale Mischung, die Zusammensetzung der Wohnbevölkerung, die städtebauliche Eigenart und das Ensemble zu schützen sind, kann der Eigentümer auch enteignet werden. Schriftlich erklärt Stadtrat Ephraim Gothe dazu: „Voraussetzung hierfür ist, dass der Eigentümer nicht Willens oder nicht in der Lage ist, die bauliche Anlage zu erhalten, so dass ohne eine Enteignung die Erhaltung gefährdet wäre. Dies ist nach Auffassung des Bezirksamtes gegeben.“ Auch dies ist eine Premiere für Berlin. Für die Enteignung ist jedoch die Enteignungsstelle bei der Senatsverwaltung für Stadtentwicklung zuständig. Dort wird letztlich alles geprüft und entschieden. Ausgang offen.

    Ob Enteignung oder Treuhänderschaft, wer Wohnungen oder Häuser leer stehen lässt, wird es in Zukunft in Berlin schwerer haben.

    #Berlin #Steglitz #Hindenburgdamm #Gardeschützenweg #Wedding #Kameruner_Straße #Wohnen #Immobilien #EnteignungLeerstand an sich, weil in Steglitz-Zehendorf die schwarz-grüne Zählgemeinschaft und das Bezirksamt nicht dagegen vorgehen.

    Sendung: Inforadio, 11.06.2019, 6 Uhr - von Ansgar Hocke - Dutzende Häuser stehen in Berlin leer, verfallen absichtlich oder werden vernachlässigt. In Steglitz-Zehlendorf wird nun zum ersten Mal in Berlin ein Hausbesitzer vorübergehend enteignet. In Mitte prüft der Senat sogar eine dauerhafte Enteignung.

    In Berlin wird zum ersten Mal ein Hausbesitzer vorübergehend enteignet. Nach Informationen von rbb24 Recherche will der Bezirk Steglitz-Zehlendorf ein seit langem unbewohnbares Mehrfamilienhaus am Hindenburgdamm/Ecke Gardeschützenweg an einen Treuhänder übergeben und sanieren lassen.

    Schon 20 Jahre ist an der Immobilie nichts mehr getan worden. Nach und nach zogen die Mieter aus, inzwischen steht das Haus leer. Die Dachplanen sind längst zerrissen, flattern im Wind. An der Fassade überall Wasserflecken. Die Anwohner schütteln nur noch den Kopf, sind verärgert, schimpfen, wenn man sie auf die Immobilie Hindenburgdamm Ecke Gardeschützenweg in Lichterfelde anspricht.

    Nur wenige Zwangsgeldverfahren laufen

    Im vergangenen Jahr erneuerte Berlins rot-rot-grüne Regierung das Gesetz zum Verbot der Zweckentfremdung von Wohnraum. Die Bezirke erhielten mehr Eingriffsrechte: Die Eigentümer müssen einen Antrag stellen, wenn sie Wohnungen länger als drei Monate leerstehen lassen wollen. Tun sie es nicht, drohen Zwangsgelder. Per Verwaltungsgericht können die Bezirke zudem die Wiederherstellung von Wohnraum durchsetzen. Hilft das alles nicht, kann auch ein Treuhänder eingesetzt werden, der dann die Häuser und Wohnungen auf Kosten des Eigentümers sanieren lässt.

    Das Thema Leerstand beschäftigt das Verwaltungsgericht bisher noch nicht intensiv, weil die Bezirksämter zunächst auf die Ferienwohnungen reagiert haben. „Aktuell sind 20 Verfahren anhängig“, so Stephan Groscurth, Sprecher des Verwaltungsgerichts.

    Berliner Premiere am Hindenburgdamm

    Auch der Fall des 71-jährigen Berliner Hausbesitzers, dem das Eckhaus am Hindenburgdamm gehört, landete schon vor dem Verwaltungsgericht. Immer wieder versprach er dem Wohnungsamt, der Bauaufsicht und dem Baustadtrat, in das Haus zu investieren, Dach und Fassade sollten saniert werden. Doch nichts geschah. Jetzt beschloss der Bezirk Zehlendorf-Steglitz, den Eigentümer vorübergehend zu enteignen und die Sanierung des Hauses zwangsweise durchzusetzen.

    Der stellvertretende Bezirksbürgermeister Michael Karnetzki (SPD) spricht gegenüber rbb24-Recherche von einem Pilotprojekt in Sachen Durchsetzung des Zweckentfremdungsverbots. Warum nicht schon früher gehandelt wurde? „Wir konnten dies erst jetzt angehen“, so Karnetzki, „weil wir vorher die milderen Mittel einsetzen mussten. Und das Zwangsgeld oder die Zwangsgelder, die verhängt worden sind, die sind ja gerade erst jetzt rechtskräftig geworden. Bis dahin hat der Eigentümer das immer noch angefochten.“

    Nun also wird zum ersten Mal in Berlin ein Haus durch einen Treuhänder wieder bewohnbar gemacht. Karnetzki muss darauf achten, dass jeder Schritt sorgfältig erfolgt, denn das Verfahren muss auch vor Gericht bestehen. „Auch gegen den Einsatz von Treuhändern kann der Eigentümer Rechtsmittel einsetzen und wir müssen das gerichtsfest durchziehen“, so Karnetzki.
    Bezirk muss in Vorkasse gehen

    Die Treuhänderschaft für das Haus am Hindenburgdamm ist eine Berliner Premiere. Zwischen Steglitz-Zehlendorf und der Senatsverwaltung für Stadtentwicklung gibt es eine klare Verabredung, auch über die Finanzen. Der Bezirk oder die Treuhändergesellschaft müssen dabei in Vorkasse gehen, die Senatsverwaltung für Finanzen erstattet die Kosten.

    Auch wenn Bezirk und Senat die Treuhänder und Sanierungskosten vorstrecken, in der letzten Konsequenz muss es der Eigentümer bezahlen. Kann er dies nicht, wird die Summe als Schuld ins Grundbuch eingetragen und es droht sogar die Zwangsversteigerung.

    Einfach wird das nicht, so der Immobilienexperte und Rechtsanwalt Lukas Wenderoth. In den meisten Fällen gehe es um Immobilien, „die einen massiven Instandhaltungsrückstand haben“, sagt er. „Das heißt, wo wir Kosten zwischen Hundert und vielleicht sogar 2.000 Euro pro Quadratmeter aufwenden müssen, um eine solche Immobilie überhaupt mit einem einfachen Standard wieder bewohnbar zu machen.“ Für das Eckhaus am Hindenburgdamm muss schätzungsweise knapp eine Million Euro für die Sanierung aufgebracht werden.

    Senatorin Katrin Lompscher (Linke) lässt sich davon nicht abschrecken. Sie will den Weg bis zu Ende gehen und den Bezirk unterstützen. Es sei ein entsprechendes Gutachten erforderlich, das die Bausubstanz bewertet, die notwendigen Maßnahmen beschreibt und eine Kostenschätzung mache. Auf dieser Grundlage erfolge dann eine Ausschreibung für einen Treuhänder. „Es gibt etliche Firmen, die so etwas machen können. Also nicht nur Treuhänder des Landes Berlin, die wir jetzt schon haben, sondern auch Private könnten sich bewerben“, so Lompscher.

    Doch genau diesen Punkt sieht Immobilienexperte Wenderoth skeptisch. „Es wird problematisch, jemanden zu finden, der wirtschaftlich ein solches Haus verwalten kann. Denn die Treuhänder sind ja privat, die machen das um Geld zu verdienen. Und wenn jemand die Arbeit für das Land Berlin macht, dann muss er marktüblich vergütet werden.“ Nicht ohne Grund favorisiert Stadtrat Karnetzki deshalb eine städtische Wohnungsbaugesellschaft als Treuhänder.
    Bezirk Mitte will dauerhaft enteignen

    Der Eigentümer der Immobilie am Hindenburgdamm besitzt über ein Dutzend Mietshäuser in Berlin. Entweder stehen sie komplett leer oder nur einzelne Wohnungen oder Seitenflügel. In seinem großen Eckhaus im Bezirk Mitte an der Kameruner Straße stehen alle Wohnungen leer. Seit 1996 zogen dort nach und nach die Mieter aus. Ihnen folgten – illegal – Osteuropäer. Vergangenes Jahr hat die Polizei das Haus geräumt.

    Auch hier handelt jetzt der Bezirk, geht aber einen anderen Weg. Der Bezirksamt Mitte beruft sich auf den Paragrafen 172/85 des Baugesetzbuches [Bundesjustizministerium]: Da sich das Haus in einem sogenannten Erhaltungsgebiet befindet, die soziale Mischung, die Zusammensetzung der Wohnbevölkerung, die städtebauliche Eigenart und das Ensemble zu schützen sind, kann der Eigentümer auch enteignet werden. Schriftlich erklärt Stadtrat Ephraim Gothe dazu: „Voraussetzung hierfür ist, dass der Eigentümer nicht Willens oder nicht in der Lage ist, die bauliche Anlage zu erhalten, so dass ohne eine Enteignung die Erhaltung gefährdet wäre. Dies ist nach Auffassung des Bezirksamtes gegeben.“ Auch dies ist eine Premiere für Berlin. Für die Enteignung ist jedoch die Enteignungsstelle bei der Senatsverwaltung für Stadtentwicklung zuständig. Dort wird letztlich alles geprüft und entschieden. Ausgang offen.

    Ob Enteignung oder Treuhänderschaft, wer Wohnungen oder Häuser leer stehen lässt, wird es in Zukunft in Berlin schwerer haben.

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