• Le passé trouble des liens entre l’aristocratie allemande et le parti nazi Robert Philpot - Time of Israel
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    Des faits rapportés dans une réclamation d’indemnisation de la famille royale allemande pourraient relancer la polémique sur le rôle de la noblesse sous le régime de Hitler

    LONDRES – Aucun moment de l’histoire de la résistance allemande au nazisme n’a fait l’objet d’autant d’attention – ou n’a été autant mythifié – que le « complot de juillet » de 1944, lorsque la bombe du comte Claus von Stauffenberg a failli assassiner Adolf Hitler. Les conspirateurs, comme l’avait dit l’ancien chancelier allemand Helmut Kohl en 1994, étaient « les plus nobles et les plus grands » individus « qui aient jamais été produits dans l’histoire de l’humanité ».

    La bravoure de Stauffenberg et de ses compagnons de conspiration – et leurs origines aristocratiques – a cimenté dans l’imaginaire populaire l’idée selon laquelle la noblesse allemande était à l’avant-garde de l’opposition intérieure au national-socialisme.

    Mais, selon le Dr Stephan Malinowski, auteur de Nazis & Nobles : The History of a Misalliance, la réalité est un peu plus complexe. Non seulement l’écrasante majorité des conspirateurs ont apporté « une contribution substantielle à l’ascension de la dictature nazie », écrit-il, mais nombre de ceux qui ont tenté de tuer Hitler au cours de l’été 1944, alors que l’Allemagne se dirigeait vers la défaite, avaient eux-mêmes eu auparavant une relation profondément ambiguë avec le Troisième Reich.

    Le rôle des échelons supérieurs de la société allemande dans l’accession au pouvoir des nazis est un pan de l’Histoire souvent négligé et oublié.

    « Il est fascinant de constater que… nous avons des livres sur l’histoire de la paysannerie, des femmes et des commerçants, mais que très peu a été écrit sur la noblesse et sur ces familles encore très puissantes et très influentes », explique Malinowski dans une interview au Times of Israël . « C’est difficile à expliquer. »

    Le livre de Malinowski, qui vient d’être publié en anglais pour la première fois, arrive donc à point nommé. Les médias allemands se penchent actuellement sur les démarches juridiques entreprises par l’ancienne famille royale allemande pour réclamer une compensation pour les biens qui lui ont été confisqués par les Soviétiques après 1945.

    Mais pour que sa demande aboutisse, la famille Hohenzollern doit prouver que le prince héritier Wilhelm, fils du Kaiser qui s’est exilé à la fin de la Première Guerre mondiale, n’a pas apporté de « soutien substantiel » aux nazis.

    Malinowski, dont les recherches ont mis en évidence le soutien public du « petit Willie » aux premières mesures prises par les nazis contre les Juifs en Allemagne en mars 1933, est l’un des quatre experts chargés de fournir des avis confidentiels dans cette affaire.

    « Mon sentiment personnel est qu’en suscitant l’intérêt des historiens, la famille a ouvert une boîte de Pandore qu’elle pourrait, avec le recul, regretter. Ce que les historiens vont découvrir sur la famille après 1919 n’est pas très agréable », estime Malinowski.


    L’historien Stephan Malinowski, auteur de ‘Nazis & Nobles.’ (Crédit : Manfred Thomas/ Autorisation)

    Bien sûr, comme le dit Malinowski, la noblesse allemande n’était pas un groupe homogène, mais divisée selon des critères de richesse, de religion et de géographie. L’aristocratie catholique du sud, par exemple, s’est avérée bien plus insensible à l’appel des nazis que la noblesse protestante de Prusse. De même, la « petite noblesse » – ceux qui se situent aux échelons inférieurs de l’aristocratie sur le plan social et économique – a adopté le national-socialisme avec plus d’enthousiasme que la « grande noblesse », ancienne propriétaire terrienne et toujours immensément riche.

    Néanmoins, les haines partagées – et l’opportunité de gain personnel que les nazis leur faisaient miroiter – ont contribué à forger ce que Malinowski appelle une « mésalliance », terme aristocratique désignant un mariage scandaleux entre un membre de la noblesse et une personne de rang inférieur. Ces haines – vis-à-vis de Weimar et de sa démocratie, du libéralisme, de la gauche, de la classe moyenne supérieure, des intellectuels et des villes – étaient soudées par la « colle symbolique » d’un antisémitisme enragé.

    Au lendemain de la révolution de 1918, qui a renversé l’ordre social et politique de l’Allemagne impériale et inauguré la république démocratique de l’entre-deux-guerres, il n’y a pas eu de « Terrorisme rouge » dirigé contre la noblesse, comme celui qui sévissait alors en Russie.

    Mais la révolution a déclenché un processus crucial de déclin social et de radicalisation politique au sein d’une grande partie de l’aristocratie. La noblesse a subi des pertes concrètes de pouvoir et de statut.



    « Nazis & Nobles, » écrit par le docteur Stephan Malinowski. (Autorisation)

    Les « réseaux de vieux garçons » aux plus hauts niveaux de la fonction publique se sont effondrés et, surtout, le traité de Versailles a décimé le corps des officiers allemands, frappant particulièrement la petite noblesse. Sur les quelque 10 000 nobles qui avaient servi dans l’armée du Kaiser, seuls 900 environ ont trouvé un emploi dans la nouvelle Reichswehr.

    Parallèlement, la fuite du Kaiser et la fin de la monarchie laissent la noblesse à la dérive sur le plan idéologique, créant un vide symbolique et politique fatal. Ce vide a laissé l’aristocratie à la merci de la pensée radicale de la « Nouvelle Droite » des intellectuels de la classe moyenne, avec lesquels elle partageait le désir de renverser ce que l’un des leurs, l’avocat et journaliste Edgar Julius Jung, appelait le « règne des inférieurs » de la république démocratique.

    Les DAG de la guerre
    Principalement, mais pas exclusivement, issue des rangs de la petite noblesse, la Société noble allemande (DAG) – à laquelle appartenait, selon les estimations, un tiers de tous les aristocrates adultes à son apogée en 1925 – a à la fois illustré et contribué au processus de radicalisation. En 1919, la société a été la première organisation aristocratique à déclarer son désir de « se débarrasser de l’esprit juif et de sa culture ».

    Un an plus tard, alors que le futur président de Weimar, le maréchal général Paul von Hindenburg, occupait le poste de président d’honneur, la conférence annuelle de l’organisation a adopté un « paragraphe aryen » dans ses statuts excluant les futurs membres d’ascendance juive. Cette disposition fut rapidement étendue à l’adhésion de tout aristocrate qui « est ou était » marié à une personne qui n’était pas « racialement pure ». (Bien que les sociétés nobles catholiques aient tenu des débats similaires, les principales organisations telles que l’Association des aristocrates catholiques ont choisi de ne pas suivre l’exemple de la DAG).

    Les premières années de la République sont également marquées par la décision de commencer à compiler un registre de tous les membres de la noblesse éligibles sur le plan racial. Lors d’une conférence tenue en 1920, il a été décidé que pour être admis, un aristocrate devait fournir « une déclaration écrite selon laquelle le demandeur… n’a, à sa connaissance, aucun ou, tout au plus, un individu sémite ou de couleur parmi ses 32 ancêtres paternels ou maternels en ligne directe ou ceux de son conjoint ».



    Le président Paul von Hindenburg et Adolf Hitler en 1933. (Crédit : Bundesarchiv bild/via Wikimedia Commons)

    « Ce qui m’a frappé lorsque je me suis penché pour la première fois sur le sujet il y a une vingtaine d’années, c’est le degré et la rapidité avec lesquels la noblesse allemande, et notamment prussienne, s’était adaptée aux aspects raciaux et biologiques [de l’antisémitisme] », explique Malinowski. Ces débats, affirme-t-il, préfigurent à certains égards « la logique » appliquée dans les lois de Nuremberg. »

    Néanmoins, comme l’explique Malinowski, le discours national-socialiste sur la « révolution » et – pour ceux qui répondaient à ses critères raciaux stricts – sur une « Volksgemeinschaft » (ou « communauté nationale ») égalitaire « a dû paraître assez horrible aux oreilles des nobles » et le langage parfois « opaque » du parti sur la propriété a constitué un point de tension réel entre l’aristocratie et les nazis.

    Conscient du danger que représentent de tels sentiments lorsqu’il cherche à séduire les élites de la classe moyenne supérieure et de l’aristocratie, Hitler se veut rassurant en affirmant qu’il ne cherchera « jamais » à démanteler ou à confisquer les grands domaines et que la propriété privée est en sécurité entre ses mains.

    La méfiance, la suspicion et le ressentiment mutuels étaient également à la base des relations entre une aristocratie qui croyait en son droit inné à gouverner et la revendication véhémente du pouvoir exprimée par le mouvement nazi, composé essentiellement de membres issus de la classe moyenne inférieure. En 1932, par exemple, Hindenburg qualifia Hitler de « caporal bohémien » qu’il ne nommerait jamais chancelier, tandis que le chef nazi lui-même s’en prenait publiquement aux « dames et messieurs de haut rang qui appartiennent à une humanité complètement différente du fait de leur rang ».

    L’ennemi de mon ennemi…
    Mais pour autant, Malinowski estime que les affinités entre les nazis et les nobles – principalement leurs ennemis communs – l’emportaient finalement sur les différences. De plus, le succès d’Hitler aux élections de 1930 et 1932 a clairement montré que les nazis étaient les mieux placés pour combattre ces ennemis et aider l’aristocratie à remplacer Weimar par un État autoritaire dans lequel ils joueraient le rôle principal.



    Franz von Papen. (Crédit : Bundesarchiv bild/ via Wikimedia Commons)

    Leur attitude est résumée par Franz von Papen, qui, après son propre passage éphémère au pouvoir en 1932, persuade Hindenburg de nommer Hitler chancelier. Von Papen – « le plus puissant, le plus pompeux et le plus malavisé de tous les représentants de l’aristocratie allemande », selon les termes de l’auteur – a d’abord été vice-chancelier d’Hitler dans un cabinet qui ne comptait que trois nazis. Sa conviction que les vieilles élites avaient engagé le leader national-socialiste à leur service, et qu’il l’aurait bientôt « poussé si loin dans un coin qu’il grincerait », s’est avérée être l’une des erreurs les plus fatales et les plus tragiques de l’Histoire.

    La noblesse a applaudi la destruction de la gauche par les nazis – se sentant soulagée que, comme l’a dit le grand-duc Friedrich Franz von Mecklenburg-Schwerin, Hitler ait « promu un état d’esprit nationaliste parmi de larges couches de la population qui, autrement, seraient tombées dans le camp marxiste ou communiste » – et a montré peu de scrupules à propos de leur persécution des Juifs. En fait, c’est tout le contraire.

    En 1933, par exemple, le DAG renforce une fois de plus sa clause aryenne, l’alignant ainsi sur les règles de pureté raciale des SS. Cette mesure a déclenché une vague d’expulsions d’aristocrates – et la colère des branches catholiques du sud de l’organisation – mais a suffisamment impressionné les nazis pour qu’elle soit autorisée à poursuivre ses activités dans l’État totalitaire en pleine émergence.

    « La notion populaire selon laquelle la noblesse cultivait des formes ‘modérées’ d’antisémitisme et laissait de côté les souches les plus brutales de l’idéologie, écrit Malinowski, n’est pas du tout étayée par les sources historiques. »

    La carotte, pas le bâton
    Ces affinités idéologiques avaient été renforcées par les gains matériels offerts par les nazis à la noblesse. Les purges dans les services civils et la vaste expansion dans les rangs de la Wehrmacht et chez les SS offraient des perspectives de carrière qui avaient disparu sous la république de Weimar.



    Adolf Hitler et le président Paul von Hindenburg lors de la Journée de Postdam, au mois de mars 1933. (Crédit : Bundesarchiv bild/ via Wikimedia Commons)

    Le prince Otto von Bismarck (petit-fils du chancelier allemand du même nom), par exemple, avait écrit avec excitation une lettre à sa mère, trois jours avant l’arrivée au pouvoir de Hitler, où il évoquait les nouvelles opportunités qui, pensait-il, se présenteraient bientôt à lui. Il devait ensuite connaître une ascension rapide dans le domaine de la diplomatie.

    Les quartiers de noblesse les plus modestes n’avaient pas été les seuls à embrasser avec enthousiasme les opportunités offertes par le Troisième Reich : Le prince Christoph von Hessen, qui avait rejoint le parti nazi en 1931 mais qui n’avait jamais été à l’université, s’était rapidement hissé à un poste de haut-fonctionnaire et il devait finir directeur de recherche au sein du ministère des Forces aériennes.

    L’aristocratie avait aussi épousé avec ferveur les ambitions impérialistes dans l’Est et, une fois la guerre enclenchée, elle avait commencé à exercer des pressions pour toucher sa part du butin. Des requêtes de terres ou de biens immobiliers gratuits avaient néanmoins été occasionnellement rejetées avec dédain.

    « Votre intention de reprendre possession de cette propriété sans un centime en échange ne me paraît guère satisfaisante », avait écrit sèchement Himmler à un certain Ludolf von Alvensleben au mois de septembre 1940.



    Le comte Albrecht von Bernstorff-Stintenburg. (Crédit : Domaine public)

    Malinowski estime que seule une petite partie de la noblesse – principalement composée de membres inférieurs de l’aristocratie qui s’étaient sentis désavantagés au niveaux social et économique sous la république de Weimar, mais pas seulement – avait rejoint le parti nazi.

    Toutefois, une « large majorité » avait apporté son soutien au régime. L’auteur utilise le terme de « collaboration » pour décrire le soutien apporté par les aristocrates à la coalition nazie conservatrice arrivée au pouvoir en 1933. Mais, note-t-il, et contrairement au gouvernement français en 1940, les collaborateurs issus de la noblesse n’avaient subi aucune pression – ils avaient tous été volontaires.

    La légende de la résistance
    Comme le souligne Malinowski, certains membres de l’aristocratie devaient servir Weimar avec loyauté et ils s’étaient opposés aux nazis dès le début. Le comte Albrecht von Bernstorff-Stintenburg, par exemple, qui ne cachait pas ses convictions de gauche, avait été renvoyé de son poste à l’ambassade allemande de Londres, en 1933, et il avait ensuite apporté son aide aux émigrants et aux réfugiés juifs. Arrêté en 1940, il avait été assassiné par les SS quelques jours avant la fin de la guerre. De tels exemples, explique l’auteur, sont néanmoins restés « extrêmement atypiques » dans la noblesse en général.

    Il n’est pas non plus possible, dit Malinowski, de retrouver un lien « décisif, ininterrompu » attestant d’une résistance des aristocrates face aux nazis qui aurait remonté à la république de Weimar et qui aurait connu son apogée avec l’explosion de la bombe de Stauffenberg. Tandis que ceux qui ont été à l’origine du complot méritent « le plus grand respect », ajoute-t-il, une majorité des conspirateurs appartenant à la noblesse avait soutenu l’arrivée de Hitler au pouvoir, en 1933.



    Claus von Stauffenberg, à l’extrême gauche, avec Hitler. (Crédit : Bundesarchiv bild/ via Wikimedia Commons)

    Le comte Fritz-Dietlof von der Schulenburg, un acteur déterminant de ce complot du mois de juillet, avait, par exemple, intégré le parti nazi en 1932 comme l’avaient fait, jusqu’au mois de janvier suivant, 16 autres membres de sa famille – et en 1945, d’une manière qui caractérise certains « clans » de l’aristocratie allemande, 41 membres de la famille Schulenberg étaient des adhérents du parti nazi. Stauffenberg lui-même avait formé des « chemises brunes » de 1930 à 1932 et il aurait pris la parole devant une foule de partisans de Hitler dans la soirée où ce dernier était devenu chancelier.

    Bien sûr, au vu de la capacité des nazis à étouffer toute opposition, un complot visant à éliminer Hitler et à renverser le régime, en 1944, ne pouvait venir que de l’intérieur des institutions du Troisième Reich lui-même, en particulier de la Wehrmacht.

    La « légende de la résistance » qui se rattache à la noblesse s’est révélée très tenace. Elle est apparue rapidement après la guerre, dans un discours prononcé par le président Theodor Heuss à l’occasion du dixième anniversaire du complot de juillet, en 1954 – une allocution dans laquelle il avait déclaré que « l’aristocratie chrétienne de la nation allemande » avait été une composante déterminante de cette conspiration.

    Cette légende a été, de plus, « l’un des récits les plus importants sur lequel l’identité politique toute entière de l’État d’Allemagne de l’ouest a été fondé », écrit Malinowski. Il estime que la culpabilité allemande, dans l’après-guerre – ce sentiment que tout, dans le passé, avait « dépassé l’horreur » – avait entraîné le désir de créer un modèle positif, un « garde-corps auquel s’accrocher » alors même que le pays cherchait à se construire une nouvelle identité positive.

    Dans ce contexte, Malinowski le reconnaît, un grand nombre n’avaient pas souhaité se pencher de trop près sur les antécédents et sur les actions passées de certains des comploteurs.



    Martin Bormann, Hermann Göring et Bruno Loerzer dans la salle de conférence endommagée de Hitler, le 20 juillet 1944. (Crédit : Bundesarchiv bild)

    Malheureusement pour la famille Hohenzollern et ses initiatives visant à obtenir des indemnités pour les trésors royaux saisis en 1945 dans l’Est de l’Allemagne, les actions du prince semblent sans équivoque.

    Enthousiasmé très tôt par la « brutalité ingénieuse » de l’Italie fasciste, il avait exhorté Hindenburg à utiliser la « force impitoyable » pour « éliminer » les gêneurs politiques et, dans une lettre adressée à Hitler, il avait salué son « mouvement merveilleux ».

    En 1932, le prince avait ouvertement apporté son soutien à Hitler face à Hindenburg pour les élections présidentielles et, une fois les nazis au pouvoir, il avait pris part aux cérémonies de la « Journée de Potsdam » qui avaient été organisées au mois de mars 1933. Cet événement auquel avait assisté Hindenburg, écrit Malinowski, avait représenté « une propagande réussie pour le régime » qui, en parvenant à convaincre que le Troisième Reich saurait maintenir et respecter « le meilleur des traditions prusses », avait aidé à persuader les membres conservateurs du Reichstag de voter pour la législation qui devait finalement entraîner la destruction de la démocratie allemande.



    Georg Friedrich Ferdinand, Prince de Prusse avec son épouse Sophie en 2011 ? (Crédit : Wikimedia commons/ CC BY-SA 4.0/ Rainer Halama)

    Le prince – qui était apparu en public à plusieurs occasions en portant un brassard à croix gammée et qui, en 1933, avait écrit à des amis américains en niant toute persécution nazie à l’encontre des Juifs – n’avait pas été le seul, au sein de sa famille, à offrir son soutien à Hitler. Son frère, le prince August Wilhelm von Preussen, avait adhéré au parti et il faisait des apparitions lors de ses rassemblements.

    De tels soutiens – tous comme ceux offerts par d’autres membres de la haute noblesse – avaient aidé à donner une image plus acceptable et respectable aux nazis dans les cercles conservateurs.

    Les actions du prince ont-t-elles constitué un « soutien substantiel » ? Son arrière-petit-fils, Georg Friedrich Prinz von Preussen, a déclaré au mois de mars au New York Times que si le prince avait assurément manqué de « force morale et de courage », il n’était pas sûr néanmoins que ce comportement s’était apparenté à un « soutien substantiel ».

    Les historiens eux-mêmes sont largement en désaccord avec la famille. La décision finale en reviendra aux juges – qui ont été aux prises avec des milliers d’autres dossiers de ce type au cours des deux dernières décennies.

    Malinowski, de son côté, a peu de doute. « S’il ne s’agit pas là d’un soutien substantiel, alors je ne sais pas comment on peut définir cette formule », s’exclame-t-il.

    Cette affaire pourrait toutefois avoir une signification bien plus large que la famille Hohenzollern, ses peintures, ses livres et ses porcelaines, estime Malinowski.

    « Je pense que c’est une chance qui nous est offerte de redécouvrir la constellation en 1933 – la coalition entre les conservateurs et les nazis, et la responsabilité politique qui est intervenue dans la fabrication du Troisième Reich. Une relecture des faits très intéressante, réalisée à travers cette famille et ses pairs, à partir d’un point de vue qui a rarement été examiné », continue-t-il.

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    • Manquent pas d’air les hohenzollern !
      Les médias allemands se penchent actuellement sur les démarches juridiques entreprises par l’ancienne famille royale allemande pour réclamer une compensation pour les biens qui lui ont été confisqués par les Soviétiques après 1945.

  • Oktoberfest beim Verein der Bayern in Berlin – Samerberger Nachrichten
    https://www.samerbergernachrichten.de/oktoberfest-beim-verein-der-bayern-in-berlin-2


    Ein Dietschäi mit Pop Inn T-Shirt, die perfekte Kombination aus Bayerischer und Steglitzer Tradition.

    von Anton Hötzelsperger
    O’zapft is, heißt es auch wieder beim Verein der Bayern in Berlin. Es ist das 143-igste Oktoberfest des Vereins in der Bundeshauptstadt. Zugleich stand auch ein allgemeines Jubiläum an, und zwar 70 Jahre Oktoberfeste in Deutschland nach dem 2. Weltkrieg.

    Als authentisch bayerisches Trachtenfest hat das Oktoberfest des Vereins der Bayern im Süden Berlins in den letzten Jahren eine enorme Popularität erlangt. Das ausverkaufte Festzelt, welches nahezu die gesamte Freifläche des Bayerplatzes überspannt, ist ein Beleg dafür. Zum Auftakt gab es alpine Klänge vom Bayerisch-Schweizer-Alphorn-Quartett des Vereins. Anschließend sorgten die O’ Treiber aus Berlin, die „Ochablech“-Musikanten aus dem Chiemgau, die Falkenseer Musikanten und der Alpen-DJ „Gabi“ für Hochstimmung. Dazu gab es Plattler-Einlagen von der Trachtentanzgruppe. Ein Highlight war auch die Berliner Showtanzgruppe „Berlicious“, die mit ihren akrobatischen Revue-Tänzen das Publikum begeisterte.

    Als besonderer Ehrengast hat sich die Bürgermeisterin von Steglitz-Zehlendorf, Frau Cerstin Richter-Kotowski im Festzelt eingefunden. Sie dankte dem „Verein der Bayern in Berlin“ für seine langjährige kulturelle Tätigkeit im Bezirk und wünschte dem Verein mit seinen Gästen einen stimmungsvollen Verlauf des Oktoberfestes. Wie in den Jahren zuvor übernahm die Bürgermeisterin auch wieder den traditionelle Fassbieranstich. Nach drei kräftigen Schlägen hieß es dann „O‘ Zapft is“.

    Omi Kotowski findet’s toll, Endlich unter Gleichgesinnten. Kein Wunder, erinnert die Steglitz-Zehlendorfer CDU doch mehr an eine Schläfer-Zelle von Passauer CSU-Selbsmordattentätern als an die Bezirksabteilung einer konservativen Hauptstadtpartei.

    Verein der Bayern in Berlin e.V.
    http://www.verein-der-bayern-in-berlin.de/web/start_kontakt.php


    Grüß Gott, wat mutt dat mutt, wat dem Bayern sin Herrjott is dem Ostfriesen sin Klabautermann . Wie lautet die Berliner Antwort auf die Zumutung? Nee, lieba nich, will noch’n bisken leben. Im Anjesicht Jottes, soweit kommt’s noch !

    Vereinshaus:

    Verein der Bayern in Berlin e. V.
    Hindenburgdamm 7
    12203 Berlin
    Tel. 030/833 46 74

    Mit den öffentlichen Verkehrsmitteln kommen Sie wie folgt zu uns.
    Die nächste Bushaltestelle von uns aus gesehen ist:
    Bushaltestelle Goerzallee/Drakestrasse es halten die Buslinien X11, M11, M85 und 285.
    Von der U9 Rathaus Steglitz mit den Bussen M85 und 285.
    Von der S25 Lichterfelde Ost mit den Bussen X11 und M11.
    Von der S1 Lichterfelde West mit den Bussen X11 und M11.

    Zum Oktoberfest des Vereins der Bayern in Berlin | Berliner Alphornorchester
    https://www.berliner-alphornorchester.de/2013/08/oktoberfest-vereins-der-bayern-in-berlin

    Am traditionellen Oktoberfest des Vereins der Bayern in Berlin e. V. spielt das Berliner Alphornorchester am Samstag, 28. September ab 17 Uhr.
    Hindenburgdamm 7, 12203 Berlin – Gäste sind willkommen

    © Foto Bangerter: Der Bürgermeister von Steglitz-Zehlendorf Norbert Kopp stach das Fass an.
    Mit Alphornbläser Helmut Amberger

    Veröffentlicht am 13. August 2013 by animei in Pressenews.

    #Berlin #Steglitz-Zehlendorf #Steglitz #Pop_Inn #Lichterfelde #Hindenburgdamm #Bayern #Oktoberfest

  • Les demeures libres dans l’arrondissement le plus riche de Berlin
    https://leute.tagesspiegel.de/steglitz-zehlendorf/macher/2019/08/08/91276/buerger-gegen-leerstand-nennen-sie-uns-leerstehende-gebaeude
    Vous n’avez toujozrs pas trouvé de domicile adéquat ? Voici une liste d’objets disponibles

    Neu in der Leerstandsliste:

    #Morgensternstraße 25 in Lichterfelde: „Das Haus ist schon seit vielen Jahren verfallen und sicherlich inzwischen ein gemütliches Heim für Ratten und anderes Ungeziefer.“
    #Ihnestrasse 82 in Dahlem: „Die Doppelhaushälfte steht seit mehreren Jahren leer, es gibt viele Interessenten, aber der Besitzer ist nicht zu ermitteln, viele Familien mit Kindern würden gerne kaufen, hier wird Wohnraum nicht genutzt.“
    #Reifträgerweg Ecke #Altvaterstraße: „Leerstand seit einigen Monaten.“

    Alte Bekannte:

    #Thielallee, die verlassenen Gebäude des Bundesamts für Risikobewertung. Der Eigentümer, die Bundesanstalt für Immobilienaufgaben, meldet Eigenbedarf an: Sowohl für die Bundesanstalt für Materialforschung und -Prüfung sowie für das Umweltbundesamt seien mittelfristig umfangreiche Sanierungsarbeiten geplant, die Gebäude an der Thielallee würden als Ausweichquartiere benötigt.
    #Bergstraße 4 in Wannsee. In diesem Haus will der Bezirk eine Übernachtungsstelle der Kältehilfe ansiedeln.
    #Berliner_Straße Ecke #Clayallee. Das Haus, in dem früher eine Filiale der Commerzbank residierte, soll abgerissen werden. Der Besitzer plant einen Neubau: Auf drei beziehungsweise vier Geschossen sollen unter anderem ein Supermarkt und Büros einziehen. Hier mein Bericht: tagesspiegel.de
    #Gardeschützenweg 3 Ecke #Hindenburgdamm. Ein Treuhänder soll das Haus instandsetzen, das ist der Wille des Bezirks. Derzeit werden dafür die Vorbereitungen getroffen; das Amt geht jedoch davon aus, dass der Besitzer Rechtsmittel einlegen wird. Hier der Bericht aus dem Juni: tagesspiegel.de
    #Waltraudstrasse 45. Das ehemalige Schwesternwohnheim will Besitzer Stephan Allner abreißen und dann neu bauen. Bei einem Brand vor zweieinhalb Jahren war das Haus schwer beschädigt worden. Ein Antrag auf eine Baugenehmigung wurde eingereicht. tagesspiegel.de
    #Ostpreussendamm 31-33: Besitzer Peter Janssen will hier eine neue Seniorenresidenz bauen; er betreibt bereits vier gehobene Seniorenwohnhäuser. Gespräche mit dem Bezirksamt hat es bereits gegeben. Vorwürfe, er würde mit der ehemaligen Seniorenwohnanlage „Dr. Peter Bloch“ spekulieren, weist Peter Janssen von sich. tagesspiegel.de
    #Königin-Luise-Straße, alte Anatomie der Freien Universität. Das Grundstück gehört der Aldi-Stiftung; bisher hatte der Konzern vor, hier einen Supermarkt zu errichten, was der Bezirk jedoch ablehnte. Von neuen Plänen ist (noch) nichts bekannt.

    #Berlin #logement #Steglitz-Zehlendorf

  • Nur ein Kind seiner Zeit?: BVV beschließt das Aufstellen von Infotafeln am Hindenburgdamm - Steglitz
    https://www.berliner-woche.de/steglitz/c-politik/bvv-beschliesst-das-aufstellen-von-infotafeln-am-hindenburgdamm_a2213

    Zwei Hinweisschilder sollen demnächst über Paul von Hindenburg informieren. Die Tafeln werden am nördlichen und südlichen Anfang der Straße angebracht. Dies hat die Bezirksverordnetenversammlung (BVV) vor der Sommerpause beschlossen. Grüne, FDP und AfD folgten damit einem Antrag der CDU-Fraktion.

    Die Linksfraktion und die SPD stimmten gegen den CDU-Antrag. Die Linke hatte schon vor Monaten einen Antrag zu Hinweistafeln am Hindenburgdamm gestellt. Der Antrag der CDU sei zwar „weitgehend von der Linksfraktion abgeschrieben, aber um wichtige Inhalte befreit“, kritisiert Hans-Walter Krause, Sprecher für Kultur seiner Partei. „Wir haben gefordert, Hindenburg kritisch in die Geschichte einzuordnen und sichtbar zu machen, dass keine Ehrerbietung mehr mit dem Straßennamen Hindenburgdamm verbunden ist“, erklärt Krause.

    Immerhin galt Hindenburg als Türöffner des deutschen Faschismus und eine kritische Einrahmung seiner Person sei seit Jahren überfällig. Die Fraktion forderte in ihrem Antrag, zu den Infotafeln auch Zusatzschilder anzubringen. Bei der Erarbeitung der Texte sollten neben Historikern auch Opferverbände hinzugezogen werden.

    Der nun angenommene Antrag der CDU fordere das alles nicht. Laut Beschluss soll Hindenburg als „besondere Person seiner Zeit mit allen Höhen und Tiefen, Besonderheiten und Brüchen, Stärken und Schwächen“ dargestellt werden. „Von einer kritischen Einordnung und der Einbeziehung von Opferverbänden ist keine Rede mehr“, sagt Krause und fügt hinzu: „Von CDU und AfD im Bezirk war zu erwarten, dass sie sich auch 2019 am rechtskonservativen Kult um Hindenburg festklammern. Dass aber auch Grüne und FDP 74 Jahre nach Ende des 2. Weltkrieges an ,Höhen, Besonderheiten und Stärken’ von Paul von Hindenburg erinnern wollen, ist erschreckend.“

    Die CDU-Fraktion erklärte, dass der Straßenname keine Ehrung mehr sei, sondern selbst zu einer historischen Quelle geworden sei. „Die Hinweistafeln sollen die Möglichkeit eröffnen, sich mit Hindenburg bejahend, verneinend, kritisch, ablehnend oder wie auch immer auseinanderzusetzen, um ihn als das zu sehen, was er ist, nämlich ein Kind seiner Zeit.“

    Der Text der Hinweistafeln wird von den Fraktionen der BVV mit Hilfe von Historikern erarbeitet und letztlich von der BVV beschlossen.

    #Berlin #Steglitz #Lichterfelde #Hindenburgdamm #Geschichte #Politik #BVV #Die_Linke

  • Verfall seit 20 Jahren: Steglitz-Zehlendorf enteignet vorübergehend Hausbesitzer | rbb24
    https://www.rbb24.de/politik/beitrag/2019/06/berlin-wohnungsleerstand-leerstand-mieten-enteignung-treuhand.html


    Geht doch - Linke Bausenatorin zieht Verfahren wegen Verfall seit 20 Jahren: Steglitz-Zehlendorf enteignet vorübergehend Hausbesitzer | rbb24
    https://www.rbb24.de/politik/beitrag/2019/06/berlin-wohnungsleerstand-leerstand-mieten-enteignung-treuhand.html

    Geht doch - Linke Bausenatorin zieht Verfahren wegen Leerstand an sich, weil in Steglitz-Zehendorf die schwarz-grüne Zählgemeinschaft und das Bezirksamt nicht dagegen vorgehen.

    Sendung: Inforadio, 11.06.2019, 6 Uhr - von Ansgar Hocke - Dutzende Häuser stehen in Berlin leer, verfallen absichtlich oder werden vernachlässigt. In Steglitz-Zehlendorf wird nun zum ersten Mal in Berlin ein Hausbesitzer vorübergehend enteignet. In Mitte prüft der Senat sogar eine dauerhafte Enteignung.

    In Berlin wird zum ersten Mal ein Hausbesitzer vorübergehend enteignet. Nach Informationen von rbb24 Recherche will der Bezirk Steglitz-Zehlendorf ein seit langem unbewohnbares Mehrfamilienhaus am Hindenburgdamm/Ecke Gardeschützenweg an einen Treuhänder übergeben und sanieren lassen.

    Schon 20 Jahre ist an der Immobilie nichts mehr getan worden. Nach und nach zogen die Mieter aus, inzwischen steht das Haus leer. Die Dachplanen sind längst zerrissen, flattern im Wind. An der Fassade überall Wasserflecken. Die Anwohner schütteln nur noch den Kopf, sind verärgert, schimpfen, wenn man sie auf die Immobilie Hindenburgdamm Ecke Gardeschützenweg in Lichterfelde anspricht.

    Nur wenige Zwangsgeldverfahren laufen

    Im vergangenen Jahr erneuerte Berlins rot-rot-grüne Regierung das Gesetz zum Verbot der Zweckentfremdung von Wohnraum. Die Bezirke erhielten mehr Eingriffsrechte: Die Eigentümer müssen einen Antrag stellen, wenn sie Wohnungen länger als drei Monate leerstehen lassen wollen. Tun sie es nicht, drohen Zwangsgelder. Per Verwaltungsgericht können die Bezirke zudem die Wiederherstellung von Wohnraum durchsetzen. Hilft das alles nicht, kann auch ein Treuhänder eingesetzt werden, der dann die Häuser und Wohnungen auf Kosten des Eigentümers sanieren lässt.

    Das Thema Leerstand beschäftigt das Verwaltungsgericht bisher noch nicht intensiv, weil die Bezirksämter zunächst auf die Ferienwohnungen reagiert haben. „Aktuell sind 20 Verfahren anhängig“, so Stephan Groscurth, Sprecher des Verwaltungsgerichts.

    Berliner Premiere am Hindenburgdamm

    Auch der Fall des 71-jährigen Berliner Hausbesitzers, dem das Eckhaus am Hindenburgdamm gehört, landete schon vor dem Verwaltungsgericht. Immer wieder versprach er dem Wohnungsamt, der Bauaufsicht und dem Baustadtrat, in das Haus zu investieren, Dach und Fassade sollten saniert werden. Doch nichts geschah. Jetzt beschloss der Bezirk Zehlendorf-Steglitz, den Eigentümer vorübergehend zu enteignen und die Sanierung des Hauses zwangsweise durchzusetzen.

    Der stellvertretende Bezirksbürgermeister Michael Karnetzki (SPD) spricht gegenüber rbb24-Recherche von einem Pilotprojekt in Sachen Durchsetzung des Zweckentfremdungsverbots. Warum nicht schon früher gehandelt wurde? „Wir konnten dies erst jetzt angehen“, so Karnetzki, „weil wir vorher die milderen Mittel einsetzen mussten. Und das Zwangsgeld oder die Zwangsgelder, die verhängt worden sind, die sind ja gerade erst jetzt rechtskräftig geworden. Bis dahin hat der Eigentümer das immer noch angefochten.“

    Nun also wird zum ersten Mal in Berlin ein Haus durch einen Treuhänder wieder bewohnbar gemacht. Karnetzki muss darauf achten, dass jeder Schritt sorgfältig erfolgt, denn das Verfahren muss auch vor Gericht bestehen. „Auch gegen den Einsatz von Treuhändern kann der Eigentümer Rechtsmittel einsetzen und wir müssen das gerichtsfest durchziehen“, so Karnetzki.
    Bezirk muss in Vorkasse gehen

    Die Treuhänderschaft für das Haus am Hindenburgdamm ist eine Berliner Premiere. Zwischen Steglitz-Zehlendorf und der Senatsverwaltung für Stadtentwicklung gibt es eine klare Verabredung, auch über die Finanzen. Der Bezirk oder die Treuhändergesellschaft müssen dabei in Vorkasse gehen, die Senatsverwaltung für Finanzen erstattet die Kosten.

    Auch wenn Bezirk und Senat die Treuhänder und Sanierungskosten vorstrecken, in der letzten Konsequenz muss es der Eigentümer bezahlen. Kann er dies nicht, wird die Summe als Schuld ins Grundbuch eingetragen und es droht sogar die Zwangsversteigerung.

    Einfach wird das nicht, so der Immobilienexperte und Rechtsanwalt Lukas Wenderoth. In den meisten Fällen gehe es um Immobilien, „die einen massiven Instandhaltungsrückstand haben“, sagt er. „Das heißt, wo wir Kosten zwischen Hundert und vielleicht sogar 2.000 Euro pro Quadratmeter aufwenden müssen, um eine solche Immobilie überhaupt mit einem einfachen Standard wieder bewohnbar zu machen.“ Für das Eckhaus am Hindenburgdamm muss schätzungsweise knapp eine Million Euro für die Sanierung aufgebracht werden.

    Senatorin Katrin Lompscher (Linke) lässt sich davon nicht abschrecken. Sie will den Weg bis zu Ende gehen und den Bezirk unterstützen. Es sei ein entsprechendes Gutachten erforderlich, das die Bausubstanz bewertet, die notwendigen Maßnahmen beschreibt und eine Kostenschätzung mache. Auf dieser Grundlage erfolge dann eine Ausschreibung für einen Treuhänder. „Es gibt etliche Firmen, die so etwas machen können. Also nicht nur Treuhänder des Landes Berlin, die wir jetzt schon haben, sondern auch Private könnten sich bewerben“, so Lompscher.

    Doch genau diesen Punkt sieht Immobilienexperte Wenderoth skeptisch. „Es wird problematisch, jemanden zu finden, der wirtschaftlich ein solches Haus verwalten kann. Denn die Treuhänder sind ja privat, die machen das um Geld zu verdienen. Und wenn jemand die Arbeit für das Land Berlin macht, dann muss er marktüblich vergütet werden.“ Nicht ohne Grund favorisiert Stadtrat Karnetzki deshalb eine städtische Wohnungsbaugesellschaft als Treuhänder.
    Bezirk Mitte will dauerhaft enteignen

    Der Eigentümer der Immobilie am Hindenburgdamm besitzt über ein Dutzend Mietshäuser in Berlin. Entweder stehen sie komplett leer oder nur einzelne Wohnungen oder Seitenflügel. In seinem großen Eckhaus im Bezirk Mitte an der Kameruner Straße stehen alle Wohnungen leer. Seit 1996 zogen dort nach und nach die Mieter aus. Ihnen folgten – illegal – Osteuropäer. Vergangenes Jahr hat die Polizei das Haus geräumt.

    Auch hier handelt jetzt der Bezirk, geht aber einen anderen Weg. Der Bezirksamt Mitte beruft sich auf den Paragrafen 172/85 des Baugesetzbuches [Bundesjustizministerium]: Da sich das Haus in einem sogenannten Erhaltungsgebiet befindet, die soziale Mischung, die Zusammensetzung der Wohnbevölkerung, die städtebauliche Eigenart und das Ensemble zu schützen sind, kann der Eigentümer auch enteignet werden. Schriftlich erklärt Stadtrat Ephraim Gothe dazu: „Voraussetzung hierfür ist, dass der Eigentümer nicht Willens oder nicht in der Lage ist, die bauliche Anlage zu erhalten, so dass ohne eine Enteignung die Erhaltung gefährdet wäre. Dies ist nach Auffassung des Bezirksamtes gegeben.“ Auch dies ist eine Premiere für Berlin. Für die Enteignung ist jedoch die Enteignungsstelle bei der Senatsverwaltung für Stadtentwicklung zuständig. Dort wird letztlich alles geprüft und entschieden. Ausgang offen.

    Ob Enteignung oder Treuhänderschaft, wer Wohnungen oder Häuser leer stehen lässt, wird es in Zukunft in Berlin schwerer haben.

    #Berlin #Steglitz #Hindenburgdamm #Gardeschützenweg #Wedding #Kameruner_Straße #Wohnen #Immobilien #EnteignungLeerstand an sich, weil in Steglitz-Zehendorf die schwarz-grüne Zählgemeinschaft und das Bezirksamt nicht dagegen vorgehen.

    Sendung: Inforadio, 11.06.2019, 6 Uhr - von Ansgar Hocke - Dutzende Häuser stehen in Berlin leer, verfallen absichtlich oder werden vernachlässigt. In Steglitz-Zehlendorf wird nun zum ersten Mal in Berlin ein Hausbesitzer vorübergehend enteignet. In Mitte prüft der Senat sogar eine dauerhafte Enteignung.

    In Berlin wird zum ersten Mal ein Hausbesitzer vorübergehend enteignet. Nach Informationen von rbb24 Recherche will der Bezirk Steglitz-Zehlendorf ein seit langem unbewohnbares Mehrfamilienhaus am Hindenburgdamm/Ecke Gardeschützenweg an einen Treuhänder übergeben und sanieren lassen.

    Schon 20 Jahre ist an der Immobilie nichts mehr getan worden. Nach und nach zogen die Mieter aus, inzwischen steht das Haus leer. Die Dachplanen sind längst zerrissen, flattern im Wind. An der Fassade überall Wasserflecken. Die Anwohner schütteln nur noch den Kopf, sind verärgert, schimpfen, wenn man sie auf die Immobilie Hindenburgdamm Ecke Gardeschützenweg in Lichterfelde anspricht.

    Nur wenige Zwangsgeldverfahren laufen

    Im vergangenen Jahr erneuerte Berlins rot-rot-grüne Regierung das Gesetz zum Verbot der Zweckentfremdung von Wohnraum. Die Bezirke erhielten mehr Eingriffsrechte: Die Eigentümer müssen einen Antrag stellen, wenn sie Wohnungen länger als drei Monate leerstehen lassen wollen. Tun sie es nicht, drohen Zwangsgelder. Per Verwaltungsgericht können die Bezirke zudem die Wiederherstellung von Wohnraum durchsetzen. Hilft das alles nicht, kann auch ein Treuhänder eingesetzt werden, der dann die Häuser und Wohnungen auf Kosten des Eigentümers sanieren lässt.

    Das Thema Leerstand beschäftigt das Verwaltungsgericht bisher noch nicht intensiv, weil die Bezirksämter zunächst auf die Ferienwohnungen reagiert haben. „Aktuell sind 20 Verfahren anhängig“, so Stephan Groscurth, Sprecher des Verwaltungsgerichts.

    Berliner Premiere am Hindenburgdamm

    Auch der Fall des 71-jährigen Berliner Hausbesitzers, dem das Eckhaus am Hindenburgdamm gehört, landete schon vor dem Verwaltungsgericht. Immer wieder versprach er dem Wohnungsamt, der Bauaufsicht und dem Baustadtrat, in das Haus zu investieren, Dach und Fassade sollten saniert werden. Doch nichts geschah. Jetzt beschloss der Bezirk Zehlendorf-Steglitz, den Eigentümer vorübergehend zu enteignen und die Sanierung des Hauses zwangsweise durchzusetzen.

    Der stellvertretende Bezirksbürgermeister Michael Karnetzki (SPD) spricht gegenüber rbb24-Recherche von einem Pilotprojekt in Sachen Durchsetzung des Zweckentfremdungsverbots. Warum nicht schon früher gehandelt wurde? „Wir konnten dies erst jetzt angehen“, so Karnetzki, „weil wir vorher die milderen Mittel einsetzen mussten. Und das Zwangsgeld oder die Zwangsgelder, die verhängt worden sind, die sind ja gerade erst jetzt rechtskräftig geworden. Bis dahin hat der Eigentümer das immer noch angefochten.“

    Nun also wird zum ersten Mal in Berlin ein Haus durch einen Treuhänder wieder bewohnbar gemacht. Karnetzki muss darauf achten, dass jeder Schritt sorgfältig erfolgt, denn das Verfahren muss auch vor Gericht bestehen. „Auch gegen den Einsatz von Treuhändern kann der Eigentümer Rechtsmittel einsetzen und wir müssen das gerichtsfest durchziehen“, so Karnetzki.
    Bezirk muss in Vorkasse gehen

    Die Treuhänderschaft für das Haus am Hindenburgdamm ist eine Berliner Premiere. Zwischen Steglitz-Zehlendorf und der Senatsverwaltung für Stadtentwicklung gibt es eine klare Verabredung, auch über die Finanzen. Der Bezirk oder die Treuhändergesellschaft müssen dabei in Vorkasse gehen, die Senatsverwaltung für Finanzen erstattet die Kosten.

    Auch wenn Bezirk und Senat die Treuhänder und Sanierungskosten vorstrecken, in der letzten Konsequenz muss es der Eigentümer bezahlen. Kann er dies nicht, wird die Summe als Schuld ins Grundbuch eingetragen und es droht sogar die Zwangsversteigerung.

    Einfach wird das nicht, so der Immobilienexperte und Rechtsanwalt Lukas Wenderoth. In den meisten Fällen gehe es um Immobilien, „die einen massiven Instandhaltungsrückstand haben“, sagt er. „Das heißt, wo wir Kosten zwischen Hundert und vielleicht sogar 2.000 Euro pro Quadratmeter aufwenden müssen, um eine solche Immobilie überhaupt mit einem einfachen Standard wieder bewohnbar zu machen.“ Für das Eckhaus am Hindenburgdamm muss schätzungsweise knapp eine Million Euro für die Sanierung aufgebracht werden.

    Senatorin Katrin Lompscher (Linke) lässt sich davon nicht abschrecken. Sie will den Weg bis zu Ende gehen und den Bezirk unterstützen. Es sei ein entsprechendes Gutachten erforderlich, das die Bausubstanz bewertet, die notwendigen Maßnahmen beschreibt und eine Kostenschätzung mache. Auf dieser Grundlage erfolge dann eine Ausschreibung für einen Treuhänder. „Es gibt etliche Firmen, die so etwas machen können. Also nicht nur Treuhänder des Landes Berlin, die wir jetzt schon haben, sondern auch Private könnten sich bewerben“, so Lompscher.

    Doch genau diesen Punkt sieht Immobilienexperte Wenderoth skeptisch. „Es wird problematisch, jemanden zu finden, der wirtschaftlich ein solches Haus verwalten kann. Denn die Treuhänder sind ja privat, die machen das um Geld zu verdienen. Und wenn jemand die Arbeit für das Land Berlin macht, dann muss er marktüblich vergütet werden.“ Nicht ohne Grund favorisiert Stadtrat Karnetzki deshalb eine städtische Wohnungsbaugesellschaft als Treuhänder.
    Bezirk Mitte will dauerhaft enteignen

    Der Eigentümer der Immobilie am Hindenburgdamm besitzt über ein Dutzend Mietshäuser in Berlin. Entweder stehen sie komplett leer oder nur einzelne Wohnungen oder Seitenflügel. In seinem großen Eckhaus im Bezirk Mitte an der Kameruner Straße stehen alle Wohnungen leer. Seit 1996 zogen dort nach und nach die Mieter aus. Ihnen folgten – illegal – Osteuropäer. Vergangenes Jahr hat die Polizei das Haus geräumt.

    Auch hier handelt jetzt der Bezirk, geht aber einen anderen Weg. Der Bezirksamt Mitte beruft sich auf den Paragrafen 172/85 des Baugesetzbuches [Bundesjustizministerium]: Da sich das Haus in einem sogenannten Erhaltungsgebiet befindet, die soziale Mischung, die Zusammensetzung der Wohnbevölkerung, die städtebauliche Eigenart und das Ensemble zu schützen sind, kann der Eigentümer auch enteignet werden. Schriftlich erklärt Stadtrat Ephraim Gothe dazu: „Voraussetzung hierfür ist, dass der Eigentümer nicht Willens oder nicht in der Lage ist, die bauliche Anlage zu erhalten, so dass ohne eine Enteignung die Erhaltung gefährdet wäre. Dies ist nach Auffassung des Bezirksamtes gegeben.“ Auch dies ist eine Premiere für Berlin. Für die Enteignung ist jedoch die Enteignungsstelle bei der Senatsverwaltung für Stadtentwicklung zuständig. Dort wird letztlich alles geprüft und entschieden. Ausgang offen.

    Ob Enteignung oder Treuhänderschaft, wer Wohnungen oder Häuser leer stehen lässt, wird es in Zukunft in Berlin schwerer haben.

    #Berlin #Steglitz #Hindenburgdamm #Gardeschützenweg #Wedding #Kameruner_Straße #Wohnen #Immobilien #Enteignung

  • Hindenburgdamm
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Hindenburgdamm-12203-Berlin


    Rede Adolf Hitlers anläßlich der Beisetzung Paul von Hindenburgs im Tannenberg-Nationaldenkmal von Hohenstein (Olsztynek), Ostpreußen

    Im schwärzesten aller Berliner Bezirke häufen sich die Reminiszenzen an Preußens Gloria. Am Ostpreußendamm (ab 1961) , der an die verlorenen Ostgebiete erinnert, liegt das ehemalige Tannenberg Gymnasium (1933-1990) und einen Hindenburgdamm (ab 16.11.1914), der nicht auf die Insel Sylt führt, gibt es auch. Der Dreiklang steht für die Kontinuität vom preußischen Militarismus über die Naziherrrschaft zum Rechtsaußen-Revanchismus der lokalen CDU. Namen der Helden aus der Weimarer Republik oder dem ersten sozialistischen deutschen Staat finden sich in Steglitz-Zehlendorf so gut wie keine, zumindest fällt dem Autor ad hoc nichts dazu ein.

    Ortsteil: Nr. 1-62, 68-138 Lichterfelde, Nr. 64-65E Steglitz
    Straßenverlauf: von Königsberger Straße, Drakestraße und Goerzallee bis Schloßstraße und Braillestraße Nr 1-65E, zurück 68-138
    Ehemaliger Bezirk: Steglitz
    Alte Namen: hausseestraße (vor 1878-1914)
    Name seit: 16.11.1914

    Der Vollständigkeit halber sei auch der Berliner Hindenburgplatz erwähnt.
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Hindenburgplatz-14053-Berlin

    Straßenverlauf: an Friedrich-Friesen-Allee

    Der ist ein Sportfeld auf dem Gelände des Sportforums im Westend, westlich des Gutsmuthsweg und nördlich der kreuzenden Friedrich-Friesen-Allee
    https://www.openstreetmap.org/way/54065472#map=15/52.5180/13.2408

    Schlacht bei Tannenberg (1914)
    https://de.wikipedia.org/wiki/Schlacht_bei_Tannenberg_(1914)

    Die Schlacht bei Tannenberg war eine Schlacht des Ersten Weltkrieges und fand in der Gegend südlich von Allenstein in Ostpreußen vom 26. August bis 30. August 1914 zwischen deutschen und russischen Armeen statt. Die deutsche Seite stellte hierbei 153.000 Mann, die russische Seite 191.000 Soldaten ins Feld. Sie endete mit einem Sieg der deutschen Truppen und der Zerschlagung der ins südliche Ostpreußen eingedrungenen russischen Kräfte.

    Anfänglich in den deutschen Medien als „Schlacht bei Allenstein“ bezeichnet, wurde sie auf Wunsch Paul von Hindenburgs kurze Zeit danach zu Propagandazwecken in Schlacht bei Tannenberg umbenannt. Tatsächlich liegt nicht die Ortschaft Tannenberg (heute Stębark) unmittelbar im Hauptkampfgebiet, sondern Hohenstein. Mit der Namensgebung sollte die in der deutschen Geschichtsschreibung als Schlacht bei Tannenberg bezeichnete Niederlage der Ritter des Deutschen Ordens gegen die Polnisch-Litauische Union im Jahre 1410 überstrahlt werden.

    Ostpreußendamm
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Ostpreussendamm-12207-Berlin

    Straßenverlauf: von Siemensstraße und Gärtnerstraße über Schwelmer Straße bis Stadtgrenze Nr 1-100, zurück 101-184
    Ehemaliger Bezirk: Steglitz
    Alte Namen: Berliner Straße (vor 1878-1961)
    Name seit: 1.10.1961

    75 JAHRE TANNENBERG Gymnasium 1905-1980 Berlin Ostpreußendamm Chronik Geschichte - EUR 22,90 | PicClick DE
    https://picclick.de/75-Jahre-Tannenberg-Gymnasium-1905-1980-Berlin-Ostpreu%C3%9Fendamm-Chronik-


    Im Jahr 1980 war der Name „Tannenberg“ noch derart selbstverständlich für Schulleitung und Verfasser Dr. H. Schwarz, dass im Titel der Festschrift einfach unterstellt wurde, die Schule wäre schon immer nach der Schlacht im ersten Weltkrieg benannt gewesen. Tannenberg war ein fester Bestandteil der deutschen Mythologie, die fest in die Köpfen der Lichterfelder Honoratioren hineingeprügelt worden war. Präzise hätte der Titel lauten müssen 47 Jahre Tannenberg Gymnasium . Der Bezug zur Naziherrschaft wäre dann wohl doch zu auffällig gewesen. So entschied man sich fürs ewig Deutsche und vergaß mal eben, welche Bedeutung Name und Datum der Benennung haben.

    75 Jahre Tannenberg Gymnasium 1905-1980 Berlin Ostpreußendamm Chronik Geschichte
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    **Tannenberg Gymnasium** **Tannenberg Gymnasium** 75 Jahre / 1905 - 1980 Festschrift Ostpreußendamm 166 - 168, 1000 Berlin 45 Redaktion: Dr. H. Schwarz Ruksaldruck Broschiert; 129 Seiten, gut erhaltenes, sauberes Exemplar! 22 x 22 cm Condition: Gut, Condition: Broschiert; 129 Seiten, gut erhaltenes, sauberes Exemplar!22 x 22 cm

    Vom Tannenberg zum Willi-Graf-Gymnasium
    https://willi-graf-gymnasium.de/WirUeberUns/Historie/Namensgebung

    18. Januar 1933

    Das REALGYMNASIUM BERLIN LANKWITZ bittet den Bezirksschulausschuß, der Schule den Namen „Tannenberg“ zu verleihen:

    Im Auftrage von Lehrerkollegium und Elternbeirat bitte ich, dem Realgymnasium Lankwitz den Namen „Tannenberg-Realgymnasium zu Berlin Lankwitz“ zu verleihen. Lehrerkollegium und Elternbeirat haben sich bei der Wahl dieses Namens von der Hoffnung leiten lassen, daß von ihm Entwicklungen besonderer Art auf die Schüler ausgehen können und werden. Der Name Tannenberg erinnert nicht nur an die Tage höchster Leistung und höchsten Ruhmes und ist so geeignet, vaterländischen Stolz zu erwecken; er erinnert ebenso an Zeiten tiefsten Falles, verursacht durch den Nationalfehler der Zwietracht und soll dadurch zu einer Mahnung werden. Er soll die Schüler, die durch den Lehrplan vor allem auf den westeuropäischen Kulturkreis hingeführt werden, auf die Bedeutung des Ostens für Volk und Vaterland hinweisen und zugleich eine Huldigung sein für unseren Führer in Krieg und Frieden, den Reichspräsidenten Hindenburg, dessen Name so unlösbar mit dem Namen Tannenberg verbunden ist.

    gez. Dr. von Hymmen
    Studiendirektor

     

    18. November 1933

    Das REALGYMNASIUM BERLIN LANKWITZ teilt dem Reichspräsidenten Hindenburg die Benennung der Schule nach der Schlacht von Tannenberg mit:

    Hochzuverehrender Herr Reichspräsident, Herr Generalfeldmarschall!

    Durch Erlaß des Preußischen Herrn Ministers für Wissenschaft, Kunst und Volksbildung vom 1. November 1933 ist dem Städtischen Realgymnasium zu Berlin Lankwitz die Bezeichnung „Tannenberg-Schule“ verliehen worden. Ihnen als dem Manne, dessen Name mehr als der irgend eines anderen mit dem Namen Tannenberg verbunden ist, gibt die Schule von dieser Auszeichnung Kunde. Gleichzeitig legt sie das Gelöbnis ab, in dieser Auszeichnung eine neue Verpflichtung zu sehen, den Geist der Augusttage von 1914 für immer in der deutschen Jugend lebendig zu erhalten. In tiefster und dankbarster Verehrung das Lehrerkollegium der Tannenberg-Schule zu Berlin Lankwitz.

    gez. Dr. von Hymmen

     

    21. November 1933

    Der Herr Reichspräsident dankt der Schule für die Benennung:

    Sehr geehrter Herr Studiendirektor!

    Für Ihre freundliche Meldung vom 18. d. Mts., in der Sie mir die Neubenennung des Realgymnasiums zu Lankwitz als „Tannenberg-Schule“ mitteilen, danke ich Ihnen herzlich. Dem Lehrerkollegium und den Schülern der Anstalt sende ich aus dem denkwürdigen Anlaß meine herzlichen Glückwünsche in der Hoffnung, daß der Geist vaterländischer Einigkeit und Opferbereitschaft stets in den Räumen der Anstalt eine Heimstätte haben möge.

    Mit freundlichen Grüßen

    gez. von Hindenburg

     

    07. November 1985

    41 von ca. 60 Lehrern der Tannenberg-Oberschule sprechen sich im Rahmen einer Lehrergesamtkonferenz für eine Namensänderung aus

    25. Februar 1986

    Beschluß der Schulkonferenz (10:2 Stimmen), eine Namensänderung beim Bezirksamt zu beantragen

    12. Mai 1986

    Ablehnung des Antrags durch das Bezirksamt (5:2 Stimmen)

    16. Mai 1986

    Anfrage der SPD-Fraktion über die Namensänderung der Tannenberg-Oberschule

    20. Mai 1986

    Antrag der SPD-Fraktion auf Namensänderung der Tannenberg-Oberschule

    02. Juni 1986

    Sitzung der Bezirksverordneten-Versammlung: Namensänderung wird in Schulausschuß verwiesen

    26. Juni 1986

    Sitzung des Schulausschusses - Ablehnung des Antrags der Schulkonferenz auf Namensänderung

    10. September 1986

    Brief von 41 Lehrern der Tannenberg-Oberschule an die Bezirksverordneten Berlin-Steglitz

    06. Oktober 1986

    Podiumsdiskussion in der Tannenberg-Schule zum Thema „Ist Tannenberg ein verdorbener Name?“

    15. Oktober 1986

    Sitzung der Bezirksverordneten-Versammlung; Tannenberg -Namensänderung wird mit 25:18 Stimmen abgelehnt

    29. Januar 1989

    Wahlen zum Berliner Abgeordnetenhaus und zu den Bezirksverordnetenversammlungen. Die CDU verliert die absolute Mehrheit in Berlin-Steglitz

    03. April 1989

    Antrag der FDP - Fraktion in Steglitz auf Namensänderung der Tannenberg-Oberschule

    24. Mai 1989

    Der Schulausschuß empfiehlt der BVV, dem Antrag der FDP zuzustimmen

    20. September 1989

    Sitzung der BVV Steglitz: Der Antrag der FDP und SPD wird mit 23 zu 21 Stimmen angenommen

    25. September 1989

    Der Stadtrat für Volksbildung fordert die Tannenberg-Oberschule auf, Vorschläge für einen neuen Namen zu sammeln

    15. Februar 1990

    Projekttag der Schule zur Namensfindung. Es liegen 15 Vorschläge vor

    02. März 1990

    Abstimmung der Schüler über Beibehaltung des Namens Tannenberg

    03. März 1990

    Abstimmung der Schüler über neuen Namen

    04. März 1990

    Meinungsbild bei den gewählten Elternvertretern

    05. März 1990

    Abstimmung auf der Gesamtkonferenz der Lehrer

    22. März 1990

    Die paritätisch besetzte Schulkonferenz macht dem Bezirksamt 4 Namensvorschläge.

    21. Mai 1990

    Das Bezirksamt beschließt mit den Stimmen von SPD und AL gegen die der CDU die Umbenennung der Tannenberg-Oberschule in Willi-Graf-Oberschule.

    Die Entscheidung des Bezirksamts:

    Auszüge aus der Begründung des Volksbildungsstadtrats:

    (...) Der neue Name der Schule soll die jahrelange Diskussion über den Schulnamen beenden und den Schülern eine positive Vorbildfunktion geben. Das Bezirksamt hat am 21.5. 90 beschlossen, daß die Schule künftig den Namen „Willi-Graf-Oberschule“ tragen soll. (...) Der künftige Name der Schule bietet den Schülerinnen und Schülern Gelegenheit, sich mit Willi Graf und der Gruppe der „Weißen Rose“ zu befassen, sich mit ihrer Denkweise auseinanderzusetzen und diese zu hinterfragen. Willi Graf und seine Freunde waren mutige junge Menschen, die bereit waren, Verantwortung zu übernehmen; die nicht nur genau hinsahen, sondern auch handelten, um etwas zu verändern. Der künftige Name ist auch Auftrag an die Schülerinnen und Schüler, sich mit den geschichtlichen Entwicklungen auseinanderzusetzen, die zur Schreckensherrschaft der Nationalsozialisten und zum 2. Weltkrieg geführt haben. Er bietet daher auch die Möglickeit, sich rückblickend mit dem alten Namen der Schule und dem historischen Hintergrund der Namensgebung „Tannenberg-Oberschule“ im Jahre 1933 auseinanderzusetzen. Aus diesem Grunde hat sich das Bezirksamt trotz der von Teilen der Lehrer, Schüler- und Elternschaft favorisierten anderen Namen endgültig für „Willi-Graf-Oberschule“ entschieden. Alle Mitglieder der Schulkonferenz haben nach ausführlicher Diskussion über die Stellungnahme der Abt. Volksbildung zu den eingereichten Vorschlägen im Rahmen einer abschließenden Anhörung am 14. Mai die Entscheidung der Abt. Volksbildung akzeptiert.

    Härtel

    Bezirksstadtrat

     

    Es wurde zitiert nach:

    Resag, Christina mit Unterstützung des Bezirksamts (Herausgeber) :
    Vom Umgang mit unserer Geschichte: Der Streit um den Namen Tannenberg

    Geboren vor fast 100 Jahren › Stadtteilzentrum Steglitz e.V.
    https://www.stadtteilzentrum-steglitz.de/2014/11/geboren-vor-fast-100-jahren


    Die Erzählung dieses Ehemaligen des Lankwitzer Realgymnasiums verkörpert die typische Sichtweise auf die letzten einhundert Jahre Bezirksgeschichte.

    Der Versailler Friedensvertrag tritt am 10. Januar in Kraft. Deutschland leidet unter dem schwierigen Wiederaufbau nach dem Krieg und durch die immensen Reparationsleistungen, die aufgrund des Vertrags erbracht werden müssen. Es herrscht Mangel unter dem die Menschen leiden. Die NSDAP wird gegründet. Der Kapp-Putsch treib Parteien und Gewerkschaften auf die Straße. Es ist das Jahr 1920, das Geburtsjahr von Heinz Rothe, in dem seine Kindheit begann. In diesem Jahr wird er am 27. November 94 Jahre alt und trotzdem erinnert er sich an die Kindheit, als wäre sie gestern erst gewesen. Eine Kindheit, die mit den heutigen Kindertagen so wenig Gemeinsamkeit hat.

    Heinz Rothe wird in der Kaserne des Gardeschützenbataillons im Gardeschützenweg, der früheren Steglitzer Straße in Lichterfelde geboren. Der Vater war Berufssoldat, arbeitete dort in der Bataillonsschmiede, die er als Feldwebel leitete und so konnte die Familie eine kleine Dienstwohnung beziehen. Das Kasernenleben wurde eine der prägendsten Erinnerungen für Heinz Rothe. Für den Jungen gehörte das Militär zum gewohnten Bild, lebte er mit den Eltern ja mitten im Kasernenalltag. Exerzierende oder Sport treibende Soldaten, Militärmusik, Paraden, gehörten genauso dazu wie Uniformen und ein korrekter Gruß unter den Männern. Wollten die Eltern ins Theater gehen, wurde der Junge im Kinderbett in die Stube des Feldwebels geschoben, wo er schlief bis die Eltern heimkehrten. Und später als er auf Entdeckungsreise ging, wurde die ganze Kaserne ein riesengroßes Abenteuerland für ihn. Es gefiel ihm natürlich, bot die Kaserne doch alles, was kleine Jungen sich in der Zeit für heldenhafte Abenteuer ausdachten. Er wurde immer fündig in der Schmiede, der Tischlerei und selbst die Kleiderkammer bot mit Schulterklappen und Knöpfen viele Möglichkeiten, sich Geschichten auszudenken. Heinz Rothe erinnert sich an ein Schaukelpferd, das mit echten Fellen und einem richtigen Sattel ausgestattet war. Eine Eisenbahn mit Dampfmaschine und ein Bahnhof aus Blech gehörte zu seinem Spielzeug. Für zehn Pfennig konnte er sich fünf Zinnsoldaten kaufen und sich mit ihnen in sein Spiel vertiefen. Brauchte er einen Groschen, ging er zu den Soldaten bei denen er für ein ordentliches Lied das Gewünschte bekam und beim Bäcker gegenüber der Kaserne in einen Lutscher, Gebäck oder ein paar Bonbons tauschen konnte. Seine Freunde kamen gerne zu ihm in die Kaserne, in der es immer etwas Spannendes zu erleben gab.

    annaschmidt-berlin_heinz_rothe_3Mit den Eltern hat er kaum gespielt, wenn eher mit der Mutter. Den Vater sah er eher wie einen großen Bruder an, war er doch sehr beschäftigt. Die Mutter war auch die strengere von beiden, die durchaus mal den Kochlöffel gebrauchte. Hatte er sich bei den Aufgaben verschrieben, kannte sie kein Pardon und riss ihm die Seite aus dem Heft. An die Weihnachtsfeste kann er sich gut erinnern, aber sie wurden doch ganz anders als heute gefeiert. An Wachskerzen und viel Lametta erinnert er sich. Das besondere am Fest war jedoch mal eine Dose Sprotten oder eine Kiste Mandarinen, das war eben so in der kargen Zeit. Dabei ging es der Familie noch gut, denn hin und wieder kam es vor, dass einer der Soldaten, der die Bügelhilfe der Mutter zu schätzen wusste, mit einem Fasan oder einem Huhn vorbeikam.

    1927 konnte die Familie in ein Zweifamilienhaus der Genossenschaft Lankwitz umziehen. Der Vater war in der Zwischenzeit Beamter geworden und hatte Anspruch auf diese Wohnung. Für Heinz Rothe begann in diesem Jahr zusätzlich die Schulzeit. Die Paul-Schneider-Schule sollte für die nächsten Jahre sein Leben prägen. Dies besonders in der Person des Lehrers Paul Hiller. Eine Klasse mit 42 Schülern leitete er nach seiner Lehrerauffassung. Paul Hiller habe ihn den Grundstock für’s Leben gegeben, sagt Heinz Rothe, ein Lehrer, der auf Disziplin setzte, durch aus den Rohrstock gebrauchte, dennoch gerecht und korrekt war. Die Zeichnungen aus der Schulzeit hat Heinz Rothe noch alle zuhause. Sieht man sie durch, erkennt man auf den ersten Blick, wie korrekt die Aufgaben von den Schülern durchgeführt werden mussten. Später ging er auf das Tannenberg-Gymnasium, derzeit eine reine Jungenschule, auf der er 1939 das Abitur machen konnte. Da er vom Elternhaus her zur minderbegüterten Klasse gehörte, konnten sich die Familie das Schulgeld von 15 Reichsmark leisten, was nicht vielen Schülern möglich war. Von 1934 gehörte Heinz Rothe der Hitlerjugend an. Das erzählt er ohne besondere Scheu, denn dort wurde den jungen Leuten das geboten, was sie suchten. Jeden Mittwoch gab es einen Heimatabend, bei dem von 16.00 – 18.00 Uhr Lieder gesungen wurden, sie konnten an Zeltlagern und vielen Dingen, die Jugendliche in dem Alter gerne machten, teilnehmen. Politische Richtungen waren kaum Inhalt der Aktivitäten, galt es zunächst nur Bindungen zu schaffen und die Jugendlichen für gemeinsame Ziele zu begeistern.

    annaschmidt-berlin_heinz_rothe_2Nach dem Abitur begann für Heinz Rothe der Arbeitsdienst und später wurde er Offizier. Die Kindheit und das Elternhaus hatten sein Leben militärisch geprägt, in einer Zeit, in der dem Militär ein hohes gesellschaftliches Ansehen entgegen kam. Mit dem Jahr 1939 hörte die Kindheit für ihn auf, die später in Kriegs- und Gefangenschaftserlebnisse münden sollte. „Ich habe überlebt!“ heißt sein Buch in dem er diese Lebensphase schildert und verarbeitet. Er hat den Weltkrieg überlebt, konnte nach sechs jähriger Kriegsgefangenschaft in der Sowjetunion am 4. Mai 1950 in ein zerstörtes Deutschland zurückkehren. Der Vater war erschossen worden und um die Mutter nicht alleine zu lassen blieb er bei ihr. Er wurde Beamter und später Zollrat – Leiter der Zentralstelle für alle Meldungen, die von den Zollbeamten an der Grenze als „ Auge und Ohr“ fernmündlich ihm zugeleitet wurden. Heinz Rothe kann sein ganzes Leben belegen – in Bildern, Berichten, Ausweisen, Briefen, Urkunden und vielem mehr. Er ist Zeitzeuge für den BND, bei dem er jüngst einen Vortag in seinem Geburtszimmer halten durfte. Zeitzeuge für die Olympiade 1936 in Berlin, für die 700 Jahr Feier der Stadt Berlin, für die Paul-Schneider-Schule, die frühere Tannenberg-Schule (dem heutigen Willi-Graf-Gymnasium) und vieles mehr. Was besonders beeindruckt, ist sein waches Erzählen und der Wunsch auch noch eine 100 als Geburtszahl zu erreichen. Das was er aktiv erlebt hat, können die meisten von uns nur noch aus den Geschichtsbüchern erfahren. Ein großartiger Mann und beeindruckender Zeitzeuge!

    Das Buch “Ich habe überlebt“ ist persönlich bei Heinz Rothe für 16 Euro, Telefon 030 7 72 24 51, erhältlich.

    #Berlin #Steglitz #Lichterfelde #Hindenburgdamm #Ostpreußendamm #Ostpreußenplatz #Westend

  • Aufklärung mit Zusatzschildern und Hinweistafeln: Linksfraktion fordert kritischen Umgang mit Hindenburg - Steglitz
    https://www.berliner-woche.de/steglitz/c-politik/linksfraktion-fordert-kritischen-umgang-mit-hindenburg_a193342


    A Berlin les députés de gauche dans l’arrondissement Steglitz-Zehlendorf demandent de mettre un terme à la commémoration du géméral Hindenburg en renommant l’avenue qui porte son nom. Hindenburg fut général dans la première guerre mondiale et dans sa fonction de Reichspräsident le politicien décisif pour la prise de pouvois des nazis en 1933.

    Der Hindenburgdamm soll nicht länger unkommentiert an den Militaristen Paul von Hindenburg erinnern. Die Linksfraktion in der Bezirksverordnetenversammlung Steglitz-Zehlendorf möchte mit Informationstafeln und Zusatzschildern die Öffentlichkeit über Wirken und Wirkung Hindenburgs informieren.

    „Paul von Hindenburg war ein Soldat und militärischer Befehlshaber, der zehntausende Soldaten für irrsinnige Schlachten opferte und als Türöffner des deutschen Faschismus gilt“, erklärt Hans-Walter Krause. Eine kritische Einrahmung Hindenburgs sei seit Jahren überfällig, so der Sprecher für Bildung und Kultur der Linken in der BVV.

    Bürger hätten sich in den zurückliegenden Monaten an die Fraktion gewandt und darum gebeten, dass die Linke anregen soll, den Hindenburgdamm in Steglitz umzubenennen oder umzuweidmen. Nach längerer Diskussion hat die Fraktion einen Antrag gestellt, Hindenburg nicht einfach aus dem Stadtbild „zu entlassen“. Auf Hinweistafeln an den Straßenecken zur Schloßstraße und zur Drakestraße sollen Leben und Wirken Hindenburgs skizziert werden. Außerdem sollen Zusatzschilder an den Straßenschildern deutlich machen, „dass rund 85 Jahre nach dem Tod Hindenburgs im Bezirk eine kritische Beurteilung dieser Person vorgenommen wird und mit der Straßenbenennung nicht länger eine Ehrerbietung des Militaristen und Menschen, der Adolf Hitler zum Reichskanzler ernannte, verbunden ist."

    1914 wurde die damaligie Chausseestraße in Hindenburgdamm umbenannt. Dass die Straße heute noch und ohne kritische Einordnung den Namen trägt, sei ein beschämendes Aushängeschild, erklärt die Linksfraktion in ihrem Antrag. Straßennamen sollten an Menschen vergeben werden, die durch ihr Wirken das Gemeinwohl gestärkt haben und Vorbilder für eine demokratische Gesellschaft sind. „Nichts davon kann Paul von Hindenburg für sich beanspruchen“, heißt es darin weiter.

    „Der von uns beantragte Schritt könnte zudem eine Diskussion auch über andere höchst problematische Straßennamen im Bezirk anregen“, sagt Krause. Unter anderem werden Treitschkestraße, Gallwitzallee oder Weddigenweg genannt. In den kommenden Monaten will die Fraktion eine Reihe von Anträgen einbringen, die eine Umbenennung, Umwidmung oder historische Einordnung solcher Straßen fordern. Der Antrag ist zunächst in den Ausschuss für Schule, Bildung und Kultur überwiesen worden.

    Hindenburg soll von Berliner Straßenschildern verschwinden – B.Z. Berlin
    https://www.bz-berlin.de/berlin/steglitz-zehlendorf/hindenburg-soll-von-berliner-strassenschildern-verschwinden

    Darf eine Straße den Namen eines Politikers tragen, der Hitler zur Macht verhalf? Darüber streiten in Steglitz-Zehlendorf die Bezirks-Abgeordneten. Die Linke-Fraktion hat eine Diskussion zur Umbenennung des Hindenburgdamms angestoßen.

    Die Verkehrsader zieht sich rund zwei Kilometer durch Lichterfelde, von Schlossstraße im Nordosten bis Goerzallee im Südwesten, ist prominente Adresse des Benjamin-Franklin-Klinikums und von Instituten der Freien Universität.

    „Ein beschämendes Aushängeschild für den Bezirk“, findet Hans-Walter Krause (59, Linke). Seine Partei fordert zunächst Zusatzschilder für alle Straßenschilder, damit der Reichspräsident der Weimarer Republik Paul von Hindenburg (1847 – 1934) kritisch eingeordnet wird.

    Ziel sei die Tilgung des Namens aus dem Straßenbild. „Forschungen belegen, dass Hindenburg mitnichten ein alter und verwirrter Greis war“, sagt er. „Er hat bis zu seinem Tod aktiv an der Etablierung des Dritten Reichs mitgewirkt, zum Beispiel das ‚Gesetz zur Verhütung erbkranken Nachwuchses‘ unterzeichnet.“

    Die SPD-Fraktion begrüßt die Diskussion. Die CDU spricht sich gegen eine Umbenennung aus. „Die Schuld der Katastrophe des Nationalsozialismus bei Hindenburg abzuladen, ist Geschichtsklitterung“, so Torsten Hippe (46).

    Das Bezirksparlament überwies das Thema in Fachausschüsse.

    Hindenburgdamm 1-138 in Berlin - KAUPERTS
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Hindenburgdamm-12203-Berlin?query=Hindenburgdamm+

    Allgemeines zu Hindenburgdamm
    Postleitzahl 12203
    Ortsteil Nr. 1-62, 68-138 Lichterfelde
    Nr. 64-65E Steglitz
    ÖPNV Zone B Bus X11, X83, M11, M48, M82, M85, 170, 184, 186, 188, 282, 283, 284, 285, 380 — U‑Bahn 9 Rathaus Steglitz ♿ — S‑Bahn 1 Botanischer Garten ♿, Rathaus Steglitz ♿
    Straßenverlauf von Königsberger Straße, Drakestraße und Goerzallee bis Schloßstraße und Braillestraße Nr 1-65E, zurück 68-138
    Falk‑Stadtplan Planquadrat RS 12
    Geschichte von Hindenburgdamm
    Ehemaliger Bezirk Steglitz
    Alte Namen Chausseestraße (vor 1878-1914)
    Name seit 16.11.1914
    ...
    Die von ihm ab 1930 berufenen Präsidialregierungen bereiteten dem Machtantritt des NS-Regimes den Boden. Schließlich berief er am 30.1.1933 Adolf Hitler zum Reichskanzler. Er identifizierte sich weitgehend mit der NS-Diktatur und festigte sie durch seine Unterschrift unter die „Verordnung zum Schutz von Volk und Staat“ vom 28.2.1933. Hindenburg wurde 1933 der 58. Ehrenbürger von Berlin.

    Ecke Schloßstraße
    https://www.openstreetmap.org/way/33115815
    S-Bahn Brücke - Wolfensteindamm
    https://www.openstreetmap.org/way/183333604
    Überquerung Wolfensteindamm
    https://www.openstreetmap.org/way/33452029#map=19/52.45037/13.31562
    Höhe Neuchateller Straße
    https://www.openstreetmap.org/way/148700318#map=19/52.45029/13.31537
    Neuchateller Straße - Gardeschützenweg
    https://www.openstreetmap.org/way/529801432
    Gutshaus Lichterfelde - Augustastraße
    https://www.openstreetmap.org/way/4475444
    Moltkestraße - Hindenburgdamm Kirche
    https://www.openstreetmap.org/way/529801428#map=17/52.43756/13.31495
    Bäkestraße - Gutshaus Lichterfelde
    https://www.openstreetmap.org/way/529801426#map=17/52.43843/13.31489
    Querung Höhe Gutshaus Lichterfelde (Landesstraße-Auffahrt )
    https://www.openstreetmap.org/way/388107402
    usw.

    Google Maps
    https://www.google.com/maps/place/Hindenburgdamm,+Berlin/@52.4421029,13.3135296,17z/data=!3m1!4b1!4m5!3m4!1s0x47a85af48811da0f:0xbc32f275828221f8!8m2!3d52.44209

    Gallwitzallee 2-144 in Berlin
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Gallwitzallee-12249-Berlin?query=Gallwitzallee+

    von Paul-Schneider-Straße bis Tautenburger Straße und Waltershauser Str, rechts gerade, links ungerade
    Alte Namen Grüner Weg (vor 1878-1937)
    Name seit 6.8.1937

    Gallwitz, Max C. W. von, * 2.5.1852 Breslau, + 18.4.1937 Neapel, Militär, Politiker.
    Kommandierender General des Garde-Reservekorps. Er leitete im August 1914 den Angriff auf Namur. ... Von 1920 bis 1924 war er Vertreter der Deutschnationalen Volkspartei im Reichstag.

    Treitschkestraße 7-35 in Berlin - KAUPERTS
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Treitschkestrasse-12163-Berlin?query=Treitschkestra%C3%9Fe+

    von Paulsenstraße über Lepsiusstraße bis Boulevard Berlin (Sackgasse)
    Name seit 17.7.1906

    Treitschke, Heinrich Gotthard von, * 15.9.1834 Dresden, + 28.4.1896 Berlin, Historiker. ... Er bekämpfte den Sozialismus und war Antisemit. 1879 ... U. a. mit seiner im Aufsatz enthaltenen Behauptung „Die Juden sind unser Unglück“ lieferte Treitschke den Nationalsozialisten die vermeintliche Rechtfertigung für die Massenvernichtung.

    Weddigenweg 1-74 in Berlin
    https://berlin.kauperts.de/Strassen/Weddigenweg-12205-Berlin?query=Weddigenweg+

    von Drakestraße bis Ringstraße und Spindelmühler Weg
    Alte Namen Bellevuestraße (vor 1893-1915)
    Name seit 26.5.1915

    Weddigen, Otto Eduard * 15.9.1882 Herford, + 18.3.1915 Pentland Firth (Großbritannien), Militär. ... Am 18.3.1915 wurde das von ihm geführte U 29 bei einem Angriff von einem englischen Schlachtschiff gerammt, wobei die gesamte Besatzung den Tod fand.

    #Berlin #Steglitz #Lichterfelde #Hindenburgdamm #Treitschkestraße #Weddigenweg #Straßenumbenennung

  • Mr. Leerstand aus Zehlendorf: Wann steigt ihm endlich einer aufs Dach? | Berliner-Kurier.de
    https://www.berliner-kurier.de/berlin/kiez---stadt/mr--leerstand-wann-steigt-ihm-endlich-einer-aufs-dach--29906152

    Er erbte mehrere Wohnhäuser in der Stadt und lässt sie vergammeln. Bis sie teilweise unbewohnbar sind, Putz von der Fassade stürzt. Santosh A., ein ehemaliger Chefarzt, muss 15.000 Euro Bußgeld an den Bezirk Steglitz-Zehlendorf zahlen, weil sein Haus am Hindenburgdamm unvermietet verfällt. So entschied das Gericht. Er gibt Handwerkern die Schuld. Sein Anwalt spricht von Überforderung.

    Der Mann war früher ein erfolgreicher Wissenschaftler, ein Spezialist für Nuklearmedizin. Als Rentner und Immobilienbesitzer hat er aber weniger Glück: Santosh A. stand am Mittwoch vor dem Amtsgericht Tiergarten.

    Grund: Das Wohnhaus am Hindenburgdamm/Gardeschützenweg, das ihm gehört, steht seit über 15 Jahren leer, ist unbewohnbar und verfällt. In den elf Wohnungen wohnt niemand. Der Bezirk Steglitz-Zehlendorf wollte ihm jetzt aufs Dach steigen, ursprünglich von ihm sogar 187.000 Euro Bußgeld haben. Der Vorwurf: A. habe seine Immobilie zweckentfremdet, sich nicht gekümmert.

    Warum will er nicht verkaufen?

    Als Putz von der Fassade stürzte, wurde ein Fußgänger verletzt. Ein Fußgängertunnel musste vor dem Haus aufgestellt werden. Das Krasse: Auch das „Horrorhaus“ in Wedding, über das der KURIER bereits berichtete, gehört Santosh A. Die Immobilie wird nicht saniert, Mieter leben in unzumutbaren Zuständen und müssen trotzdem hohe Mieten zahlen. Der Bezirk Mitte hat das Problem im Visier. Der Beschuldigte soll noch mehrere Häuser in bester Lage besitzen.

    Santosh A., ein älterer Mann mit schütterem, grauen Haar, spricht sehr leise, er tritt höflich auf. Und er versucht sich zu erklären: Er habe ja versucht, Firmen für die Sanierung für das Haus am Hindenburgdamm zu kriegen. Doch ein Unternehmen sei insolvent gegangen, andere Firmen hätten ihn hängen lassen.

    "Holen Sie sich Hilfe oder verkaufen Sie die Häuser“

    Warum er nicht verkauft habe, will die Richterin wissen. „Es ist doch Familienbesitz, das soll erhalten bleiben“, erklärt der Mann. „Das ist doch gerade das Problem, dass es nicht erhalten bleibt“, so die Richterin. Klar ist niemandem, warum Santosh A. seine Immobilien nicht verkauft und dafür lieber Bußgelder bezahlt.

    „Ich habe meine Zweifel, ob ihr Mandant alles unternommen hat, um den Leerstand zu beseitigen“, so die Richterin. Der Anwalt erklärt, dass die Sanierung aufwendig sei. Sein Mandant habe keine bösen Absichten und sei „überfordert.“ Das Zweckentfremdungsverbot treffe auf ihn nicht zu.

    Richterin und Staatsanwaltschaft fanden ein Bußgeld von 187.000 Euro zu hoch. A. akzeptierte am Mittwoch, 15.000 Euro zu zahlen. „Holen Sie sich Hilfe oder verkaufen Sie die Häuser“, riet ihm die Richterin.

    #Berlin #Lichterfelde #Hindenburgdamm #Gardeschützenweg #wohnen #Immobilien #Leerstand

  • Weniger Hilfe für Kinder: Charité in der Kritik
    https://www.morgenpost.de/berlin/article212712301/Weniger-Hilfe-fuer-Kinder-Charite-in-der-Kritik.html


    Wenn die CDU diese Entscheidung kritisiert, hört ihr Kommentator die Krokodilstränen laut auf den Klinikboden plätschern. Wer zerstört seit 40 Jahren in Bund und Land das Gesundheits- und Sozialwesen? Er kann die Kritik dennoch teilen und verstärken. Gehen Sie nie mit Kindern in eine ordinäre Notaufnahme.

    Die sind technisch meistens vollkommen in Ordnung, aber das nötige Feingefühl für den Umgang mit Kindern fehlt Notfalchirurgen sehr oft. Durch Unachtsamkeit fügt man den Kleinen schnel seelische Verletzungen zu, die schlimmer sein können als der ursprüngliche Grund des Besuchs in der Notaufnahme.

    Die Entscheidung der Charité, die Rettungsstelle für Kinder am Standort Benjamin Franklin in Steglitz-Zehlendorf wegen Ärztemangels nur noch eingeschränkt zu öffnen, stößt auf heftige Kritik. Oliver Friederici, CDU-Wahlkreisabgeordneter im Bezirk, sagte der Berliner Morgenpost, dass die Personalplanung der Charité in diesem Bereich versagt habe. Es sei bereits ein großer Fehler gewesen, die Kinderklinik an diesem Standort zu schließen. Wie berichtet, ist die Rettungsstelle am Klinikum Benjamin Franklin vom gestrigen Freitag an für zwei Monate nur noch eingeschränkt in Betrieb.

    „Die Charité ist aufgerufen, sofort dafür zu sorgen, dass die Rettungsstelle für Kinder weiter wie bisher rund um die Uhr geöffnet ist“, forderte er. Selbst wenn dort täglich nur etwa zehn Kinder behandelt würden, in einem Jahr seien das immerhin mehr als 3600 Patienten.

    #Berlin #Steglitz #Brahmsstraße #Hindenburgdamm #Klingsorstraße #Gesundheit #Krankenhaus #Kinder

  • Zweckentfremdungsverbot greift nicht - Schrottimmobilie bleibt vorerst Schandfleck im Kiez | rbb Rundfunk Berlin-Brandenburg
    https://www.rbb-online.de/politik/beitrag/2017/05/reaktion-leerstehende-schrottimmobilien-berlin.html

    Ein großes Wohnhaus in zentraler Lage in Steglitz ist seit 15 Jahren unbewohnt – trotz der Wohnungsnot in Berlin. Bezirkspolitiker schauen hilflos zu. Der Schandfleck für den Kiez bleibt, obwohl das Zweckentfremdungsverbot beim Kampf gegen den Leerstand helfen sollte.

    #Berlin #Steglitz #Hindenburgdamm #Wohnen

  • AUGUSTSTRASSE » Die privatisierte Stadt - Forum Museumsinsel
    http://auguststrasse-berlin-mitte.de/die-privatisierte-stadt-forum-museumsinsel

    Baustelle der Freiberger Holding, zwischen der Oranienburger Straße und der Spree.

    Die Achse zwischen Oranienburger Strasse und Museumsinsel soll ausgebaut werden, mit Durchbrüchen an den Gebäuden in der Oranienburger Strasse - durch das ‘Forum Museumsinsel’, so die Vorstellung des Investors.

    Die Touristifizierung in der Spandauer Vorstadt wird eine neue Dimension erreichen.
    300 Jahre Architekturgeschichte von Gebäuden der öffentlichen Hand -
    in Zukunft privat - als neue Shopping Zone.

    BAUWELT - Operation gelungen
    http://www.bauwelt.de/themen/bauten/Operation-Gelungen-2158181.html

    David Chipperfield Architects, Berlin
    Hindenburgdamm 30, 12203 Berlin

    Komisch, das ist die Adresse des Klinikum Steglitz / Benjamin-Franklin.

    #Berlin #Mitte #Oranienburger_Straße #Lichterfelde #Hindenburgdamm #Stadtentwicklung #Immobilien #Architektur