Seenthis
•
 
Identifiants personnels
  • [mot de passe oublié ?]

 
  • #h
  • #hi
  • #his
  • #histoire
RSS: #histoire_de_france

#histoire_de_france

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 29/11/2024
    3
    @colporteur
    @simplicissimus
    @reka
    3

    Thiaroye, #mémoires d’un massacre

    https://lejournal.cnrs.fr/sites/default/files/styles/visuel_principal/public/assets/images/thiaroye-1920x1080_vp.jpg

    Le 1er décembre 1944, dans le #camp_militaire de Thiaroye, près de Dakar, l’armée française ouvre le feu sur des tirailleurs sénégalais qui réclament le versement de leurs soldes. Longtemps tu dans l’Hexagone, le massacre est pour partie reconnu par l’État français, mais quantité de parts d’ombre demeurent à l’approche de son 80ᵉ anniversaire.

    En juillet 2024, l’Office national des combattants et des victimes de guerre reconnaissait officiellement six tirailleurs sénégalais comme « morts pour la France »…, quatre-vingts ans après leur décès au cours d’une tuerie perpétrée par l’armée française contre ses propres troupes, le 1er décembre 1944 au camp militaire de Thiaroye, près de Dakar. Cette reconnaissance, partielle et tardive, intervient après plus de trois quarts de siècle de bataille mémorielle entre les autorités militaires françaises et les familles et militants politiques ouest-africains. Le conflit porte autour de la qualification de l’événement. Pour les autorités militaires françaises, il s’agit de la répression d’une rébellion armée ; pour les défenseurs des victimes, d’un massacre colonial perpétré contre d’anciens prisonniers de guerre réclamant le versement de leurs soldes.

    Depuis une vingtaine d’années, deux historiens français – Armelle Mabon et Martin Mourre – travaillent sur cet événement. Auteur d’une thèse sur Thiaroye et chercheur associé à l’Institut des mondes africains1, Martin Mourre revient sur ce « déchaînement de violence à l’encontre de ses propres troupes comme on en a peu vu dans l’histoire coloniale, voire dans l’Histoire tout court ». Les événements du 1er décembre s’inscrivent dans le contexte de la fin de la Seconde Guerre mondiale. À la Libération, après quatre années de captivité dans des Frontstalags2 en France, un premier convoi de tirailleurs sénégalais, faits prisonniers par l’armée allemande en 1940, comme 120 000 autres combattants des colonies françaises, se dirige vers la Bretagne pour y embarquer en direction de Dakar et de l’Afrique-Occidentale française3 (AOF), la plus importante des colonies françaises avec une superficie sept fois plus grande que la métropole. Combien sont-ils ? Les sources divergent : entre 1 200 et 1 300 selon les rapports militaires de l’époque, plus de 1 600 pour plusieurs historiens.
    De Morlaix à Thiaroye : la mécanique d’un massacre

    Quoi qu’il en soit, une archive de la Croix-Rouge française exhumée par Armelle Mabon, maîtresse de conférences retraitée à l’université de Bretagne Sud, signale que 315 tirailleurs refusent, le 4 novembre à Morlaix, d’embarquer à bord du Circassia, le navire anglais chargé de les ramener à Dakar, parce qu’ils n’ont pas reçu le quart du solde qui leur était dû. Livrés à eux-mêmes, logés dans des familles ou couchant dehors, ils restent dans la sous-préfecture du Finistère jusqu’au 11 novembre. Ce jour-là, une violente opération de gendarmerie les déloge et les enferme au camp militaire de Trévé, dans les Côtes-d’Armor, puis à Guingamp, jusqu’en janvier 1945. Armelle Mabon pointe leur amertume d’anciens prisonniers de guerre « de nouveau soumis à un régime disciplinaire assez strict, sous la surveillance de gendarmes et de forces françaises de l’intérieur (FFI) ».

    https://lejournal.cnrs.fr/sites/default/files/styles/asset_image_full/public/assets/images/adoc-photos-h-00082969_144dpi.jpg

    Leurs camarades qui ont pris place sur le Circassia ont entretemps débarqué à Dakar le 21 novembre, avant de rejoindre Thiaroye, à une quinzaine de kilomètres de la capitale de l’AOF. Mais le 27, eux aussi se plaignent auprès des autorités militaires de la colonie du non-versement de leurs soldes et refusent de monter dans un train à direction de Bamako, dans l’actuel Mali. Cette désobéissance s’explique, pour Martin Mourre, par le fait que « ces sommes d’argent conséquentes auraient pu changer le cours de la vie de ces hommes à leur retour au village ». Au demeurant, elle étonne « les officiers français, très surpris que des tirailleurs sénégalais osent réclamer des droits, estime Armelle Mabon, sans compter le préjugé raciste selon lequel les Africains ne savaient pas se servir de l’argent ».

    Au vu des événements, le général de division Marcel Dagnan se rend sur place dès le 28 novembre et promet de répondre aux récriminations des soldats. En parallèle, il prévient sa hiérarchie et le gouverneur général de l’AOF, et monte une opération de répression à partir de toutes les forces militaires disponibles dans la colonie du Sénégal – soit un peu plus de 1 000 tirailleurs – parmi lesquelles le 6e régiment d’artillerie coloniale et ses redoutables automitrailleuses, commandées par des officiers et sous-officiers blancs, pour la plupart restés vichystes jusqu’au ralliement de Dakar à la France libre en 1943.

    Tous les acteurs du drame sont présents. Le 1er décembre au matin, l’armée française tire à l’arme automatique sur la masse des tirailleurs de Thiaroye. Sitôt la fusillade achevée, les troupes arrêtent 48 tirailleurs qu’elles identifient comme des meneurs – parmi lesquels des gradés, comme Antoine Abibou, fin lettré évadé d’un Fronstalag et engagé dans la Résistance en métropole – en raison de la véhémence de leurs protestations les jours précédents. Sur les 48, 34 sont finalement jugés et condamnés en mars 1945 à diverses peines de prison, allant d’un à dix ans, et à la dégradation militaire – c’est le cas d’Antoine Abibou. En 1946 puis 1947, ces condamnés bénéficient d’une loi d’amnistie – et non d’une grâce. Or, pour Armelle Mabon, avec l’amnistie « se construit l’oubli qui entérine le récit de la rébellion armée » et laisse, de fait, les condamnés coupables d’un crime qu’ils n’ont pas commis.

    https://lejournal.cnrs.fr/sites/default/files/styles/asset_image_full/public/assets/images/antoine_abibou-copie_144dpi.jpg

    Le bilan des victimes toujours en question

    De fait, pendant plus d’un demi-siècle, les historiens ne pouvaient s’appuyer que sur les rapports militaires écrits après les événements du 1er décembre et justifiant ces derniers. Or, d’autres sources, dont les procès-verbaux des 34 tirailleurs arrêtés puis les témoignages des survivants recueillis par leurs enfants, mais aussi les archives du Circassia, font apparaître des contradictions entre les différents récits des autorités coloniales et amènent à critiquer la sous-évaluation des victimes du massacre. Alors que les autorités militaires françaises évoquent, aux lendemains de la fusillade, 35 à 70 morts (un chiffre repris par le président de la République François Hollande lors de sa visite d’État au Sénégal en 2014 au moment du 70e anniversaire de Thiaroye), plusieurs historiens parlent de plusieurs centaines de morts.

    Parmi eux, Martin Mourre s’appuie sur une incohérence dans le récit officiel. Un rapport de la Sûreté générale à Dakar postérieur au 1er décembre relate une désertion de 400 tirailleurs lors d’une escale de 24 heures à Casablanca ; or, le rapport d’un chef d’escadron présent sur le navire ne signale rien de tel lors de l’escale marocaine, jugée tout à fait normale. Pour l’historien français, cette supposée désertion de 400 hommes, « invraisemblable pour des hommes si près du foyer après quatre années de captivité », pourrait avoir servi à dissimuler le nombre réel des victimes à Thiaroye.

    Armelle Mabon abonde dans le même sens. À ses yeux, « les historiens ont travaillé sur des documents falsifiés sur ordre, de sorte qu’on ne sait plus ce qui est vrai et ce qui est faux ». Elle-même prend pour exemple le cas de M’Bap Senghor, l’une des six victimes reconnues « mortes pour la France » après le long combat entamé dès 1972 par son fils, d’abord classé comme « non rentré » de captivité puis, une fois que la famille avait appris son départ de France, comme « déserteur ».

    https://lejournal.cnrs.fr/sites/default/files/styles/asset_image_full/public/assets/images/montage_senghor_144dpi_surligne_copie.jpg

    Autre source de discorde : l’emplacement des corps des victimes. Celles-ci ont vraisemblablement été enterrées dans des fosses communes à proximité de Thiaroye, mais aucune archive accessible ne permette de les situer. Cependant, la reconnaissance des six « morts pour la France » pourrait changer la donne. Pour Armelle Mabon, « cette mention oblige la France, avec l’accord du Sénégal, à offrir une tombe individuelle à M’Bap Senghor, identifiable grâce à l’ADN de son fils Biram, et de dédier un ossuaire à toutes les victimes. Dès lors, on mesurera l’ampleur du massacre en exhumant les corps des fosses communes ».
    Mémoires de Thiaroye

    Cette question des sépultures est au cœur du 80e anniversaire de l’événement. De fait, elle met au jour la différence de mémoire de Thiaroye entre les pays issus de l’ex-AOF et leur ancienne métropole. Que ce soit lors des luttes pour l’indépendance ou, plus tard, pour dénoncer la collusion des élites politiques avec l’ancienne puissance coloniale, « Thiaroye, resté une blessure en Afrique de l’Ouest, a toujours été pris en charge par des militants politiques », juge Martin Mourre.

    En témoignent le succès en 1988 du film Camp de Thiaroye, réalisé par le cinéaste sénégalais Ousmane Sembène, ou l’institution en 2004 de la Journée du tirailleur par le président sénégalais Abdoulaye Wade. Encore aujourd’hui, les quelques descendants encore en vie des victimes identifiées bataillent pour faire reconnaître le statut de leurs pères. C’est le cas de Biram Senghor, accompagné d’Armelle Mabon, en cours de procédure judiciaire contre l’État français pour obtenir réparation du préjudice moral et matériel causé par la mort de son père lorsque lui-même avait six ans.

    En France, à l’inverse, le massacre de Thiaroye reste relativement méconnu et la responsabilité de l’armée française tardivement avouée. Il faut attendre 2014 pour que François Hollande admette officiellement4 la mort de « plus de 70 » tirailleurs sous les balles de l’armée française. Dix ans plus tard, la reconnaissance des six « morts pour la France » s’inscrit dans un contexte géopolitique régional bien différent.

    https://lejournal.cnrs.fr/sites/default/files/styles/asset_image_full/public/assets/images/000_par8043390_72dpi.jpg

    Depuis les coups d’État au Burkina Faso, au Mali et au Niger entre 2020 et 2023 et l’élection présidentielle sénégalaise en 2024, la France est perçue comme hostile dans une bonne partie de l’ex-AOF. Dans ce contexte, « les nouvelles autorités régionales tablent sur la souveraineté mémorielle et une volonté panafricaine de s’emparer de cette mémoire », analyse Martin Mourre. Ainsi du président burkinabé Ibrahim Traoré qui, lors du second sommet Russie/Afrique en 2023, dresse un parallèle entre les soldats soviétiques, à ses yeux les grands oubliés de la libération de l’Europe, et les tirailleurs sénégalais, dont ceux tués à Thiaroye. Une chose est sûre : 80 ans après les faits, les événements du 1er décembre 1944 continuent de s’écrire au présent.

    ▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/thiaroye-memoires-dun-massacre
    #Thiaroye_44 #Thiaroye #WWII #post-colonialisme #colonialisme #mémoire #tirailleurs_sénégalais #massacre #seconde_guerre_mondiale #deuxième_guerre_mondiale #histoire #France #historicisation #histoire_de_France #mensonge #massacre_de_Thiaroye

    CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire
  • @mfmb
    MFMB @mfmb 23/04/2024

    Paroles d’immigré•e•s – épisode 2 : « On a été vendus comme des brebis »Dans le second épisode, on a eu le plaisir de recevoir Slimane, 76 ans.

    Originaire d’une région très pauvre du Maroc, Slimane a grandi dans la pauvreté puis a quitté son pays natal pour la France en 1970, dans l’espoir d’une vie meilleure.

    Recruté directement au Maroc par Félix Mora, un homme dont le rôle était d’aller chercher de la main d’oeuvre docile dans les régions rurales du sud du Maroc, il estime avoir été « vendu comme une brebis » puis « exploité » dans les mines du Nord de la France.

    Après sept ans en tant que mineur, il a été ouvrier dans une usine automobile puis est devenu chauffeur de taxi en région parisienne. Il s’est sacrifié toute sa vie pour subvenir aux besoins de sa famille et assurer un bon avenir à ses sept enfants, tous nés en France.

    ▻https://www.bondyblog.fr/studio/podcasts/paroles-dimmigre-e-s-episode-2-on-a-ete-vendus-comme-des-brebis
    #histoire_de_France #Paroles_d'immigré‧es

    MFMB @mfmb
    Écrire un commentaire
  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 5/03/2024
    2
    @touti
    @stephane_m
    2

    La #responsabilité des historiens et le #massacre de #Thiaroye

    #Julie_d'Andurain vient de publier un ouvrage « Les #troupes_coloniales Une histoire politique et militaire » aux éditions Passé Composé dans lequel elle aborde le massacre de Thiaroye mais rejette des années de recherche pour réitérer le #récit_officiel pourtant connu comme étant mensonger.

    ▻https://blogs.mediapart.fr/armelle-mabon/blog/040324/la-responsabilite-des-historiens-et-le-massacre-de-thiaroye

    Le #livre dont il est question :

    http://crulh.univ-lorraine.fr/sites/default/files/styles/max_325x325/public/user-files/publications/d%27Andurain.jpg

    ▻http://crulh.univ-lorraine.fr/editions-du-crulh/ouvrages-des-chercheurs/les-troupes-coloniales-une-histoire-politique-et

    #Thiaroye_44 #Thiaroye #WWII #post-colonialisme #colonialisme #mémoire #tirailleurs_sénégalais #massacre #seconde_guerre_mondiale #deuxième_guerre_mondiale #graffitis #histoire #France #historicisation #histoire_de_France #mensonge #massacre_de_Thiaroye

    CDB_77 @cdb_77
    • @touti
      vide @touti 5/03/2024

      Dans cet article, on apprend qu’elle a été mandatée par le Secrétariat d’État chargé des Anciens Combattants et de la Mémoire pour participer à la dernière journée durant laquelle a eu lieu la cession officielle des archives sur Thiaroye au Sénégal. Elle a donc entendu le président Hollande évoquer au moins soixante-dix morts.

      #historienne_de_prefecture

      vide @touti
    Écrire un commentaire
  • @jeanmarie
    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA 12/11/2020
    1
    @vanderling
    1

    Ouvrir en grand les archives : ces camps avec vue sur mer que la France a longtemps refusé de regarder

    En 1938, une loi créait les “étrangers indésirables”, qu’on pouvait enfermer au nom du seul danger potentiel. En 1939, des dizaines de milliers d’Espagnols fuyant #Franco étaient parqués, puis internés dans les camps du Sud de la France. Depuis #Rivesaltes, retour sur 70 ans d’#histoire_de_France .

    ▻https://www.franceculture.fr/histoire/ouvrir-en-grand-les-archives-ces-camps-avec-vue-sur-mer-que-la-france-

    Un autre article retrouvé dans les méandre d’internet :

    Rivesaltes : les hoquets de l’Histoire

    En France, la permanence historique des logiques administratives et institutionnelles a quelque chose d’effrayant.

    Je suis tombé sur cette histoire à la lecture du rapport d’activité 2007 de la Cimade. On y trouve un descriptif des différents centres de rétention administrative et des données les concernants. Au chapitre concernant le CRA de Rivesaltes, on trouve cette remarque : “Sur ce terrain vague, on voit au loin les anciens baraquements où furent internés les “indésirables” des années 40, à savoir étrangers, juifs et Tsiganes”. Je me suis souvenu de l’histoire de ces camps de concentration du sud de la France destinés d’abord à l’internement des réfugiés espagnols, puis à tous les ennemis de Vichy : Argelès, Agde, Amélie les Bains…

    ►https://web.archive.org/web/20071012100502/http://mirador.gouv.free.fr/index.php/2007/10/08/rivesaltes-les-hoquets-de-lhistoire

    https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2020/11/8b124248-f1c1-4f50-b16a-be0ec26188f8/838_argeles.jpg

    #Guerre_d'Algérie #Guerre_d'Espagne #Droits_humains #Racisme #Régime_de_Vichy #Prisons #Histoire

    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA
    Écrire un commentaire
  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 22/12/2018
    3
    @recriweb
    @touti
    @sinehebdo
    3

    Par devoir de mémoire. Thiaroye 44 #graffitiart #Montana

    https://i.imgur.com/wITJTLN.jpg

    ▻https://twitter.com/selbe00/status/1072053274931589120?s=19
    #Thiaroye_44 #Thiaroye #WWII #post-colonialisme #colonialisme #mémoire #tirailleurs_sénégalais #massacre #seconde_guerre_mondiale #deuxième_guerre_mondiale #graffitis #graffiti #street-art #art_de_rue #histoire #France #historicisation #histoire_de_France

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/12/2018

      #Massacre_de_Thiaroye

      Le massacre de Thiaroye ou #Tiaroye (prononcer tiaroïe), s’est déroulé dans un camp militaire de la périphérie de #Dakar au #Sénégal le 1er décembre #1944 quand des gendarmes français renforcés de troupes coloniales ont tiré sur des tirailleurs sénégalais, anciens prisonniers de guerre récemment rapatriés, qui manifestaient pour le paiement de leurs indemnités et pécule promis depuis des mois.

      Le bilan officiel, rappelé par le président François Hollande lors d’un discours à Dakar le 12 octobre 2012, est de 35 morts. Dans un rapport du 5 décembre 1944, le général Dagnan dénombrait cependant 70 tirailleurs décédés, ce qui reste une estimation minimale, selon les témoignages et les recherches les plus récents.

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/6/6c/Thiaroye_Mural_DSCN1029.jpg/280px-Thiaroye_Mural_DSCN1029.jpg

      ►https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Thiaroye

      CDB_77 @cdb_77
    • @la_feuille
      La Feuille @la_feuille 22/12/2018

      excellente BD à ce sujet : « morts par la France ». Je recommande...

      La Feuille @la_feuille
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 3/01/2019

      Camp de Thiaroye, de Ousmane Sembene
      ►https://seenthis.net/messages/748600
      ►http://rarefilmm.com/2018/05/camp-de-thiaroye-1988

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 30/01/2018

    «Historytelling», l’alternative au #récit_national
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/300118/historytelling-lalternative-au-recit-national

    Tout au long de cette année scolaire, à l’heure où la question de l’enseignement de l’histoire agite les querelles politiques, les Détricoteuses proposent leur rendez-vous mensuel et chronologique « Historytelling », une proposition alternative de récit national, des « origines » à nos jours. © Mediapart

    #France #Histoire #histoire_de_France #roman_national

    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 29/01/2018

    Vu sur twitter :

    Quand nos activistes se décident d’accueillir Emmanuel macron ça donne cela « ils ont rebaptisé le boulevard #Charle_De_Gaulle par #Thiaroye44 » en hommage au #tirailleurs de #Thiaroye 1944

    https://i.imgur.com/6GvP6f7.png https://i.imgur.com/z8Wgxiv.png https://i.imgur.com/JXfC4ys.png https://i.imgur.com/7UFOdef.png

    ▻https://twitter.com/DiarietouDiedh1/status/957612336369557504

    #toponymie #France #tirailleurs_sénégalais #mémoire #histoire #nom_de_rue #De_Gaulle #Thiaroye_44 #Thiaroye #WWII #post-colonialisme #colonialisme #mémoire #tirailleurs_sénégalais #massacre #seconde_guerre_mondiale #deuxième_guerre_mondiale #graffitis #graffiti #street-art #art_de_rue #histoire #France #historicisation #histoire_de_France #Massacre_de_Thiaroye

    J’imagine que c’est à #Calais, lors de la visite de Macron, mais pas sure...

    CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 22/01/2018

    L’historienne et essayiste #Suzanne_Citron est morte
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/220118/l-historienne-et-essayiste-suzanne-citron-est-morte

    Suzanne Citron est morte à l’âge 95 ans. Nous republions un entretien réalisé en 2009, lors du débat sur une prétendue « #Identité_nationale », avec celle qui ne s’est jamais arrêtée de questionner et de décaper l’Histoire de France telle qu’elle s’est construite et transmise, notamment dans son ouvrage Le Mythe national, l’Histoire de France revisitée.

    #Culture-Idées #histoire_de_France

    • #Suzanne Citron
    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 22/01/2018

    L’historienne et essayiste #Suzanne_Citron est morte
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/220118/lhistorienne-et-essayiste-suzanne-citron-est-morte

    Suzanne Citron est morte à l’âge 95 ans. Nous republions un entretien réalisé en 2009, lors du débat sur une prétendue « identité nationale », avec celle qui n’a eu de cesse de questionner et de décaper l’histoire de France telle qu’elle s’est construite et transmise, notamment dans son ouvrage Le Mythe national, l’histoire de France revisitée.

    #Culture-Idées #histoire_de_France #Identité_nationale

    • #Suzanne Citron
    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 22/01/2018

    Mort de l’historienne et essayiste #Suzanne_Citron
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/220118/mort-de-lhistorienne-et-essayiste-suzanne-citron

    Auteur du Mythe national (Ed. de l’Atelier), Suzanne Citron est morte à l’âge 95 ans. Nous republions un entretien que nous avions mis en ligne en 2009, lors du débat sur une prétendue « identité nationale ».

    #Culture-Idées #histoire_de_France #Identité_nationale

    • #Suzanne Citron
    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 15/11/2017

    Les détricoteuses : Barcelone-Madrid, un match historique
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/151117/les-detricoteuses-barcelone-madrid-un-match-historique

    Détricoter la brûlante actualité pour l’inscrire dans le temps long, faire réfléchir à l’utilité de l’Histoire : voilà les objectifs du nouveau rendez-vous mensuel de Laurence De Cock et Mathilde Larrère. Dans ce premier numéro, les deux historiennes reviennent sur les événements en Catalogne et interrogent le « début » de l’Histoire de France.

    #Culture-Idées #Gaulois #histoire_de_France #Indépendance_de_la_Catalogne

    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 9/11/2017

    Wauquiez et « l’âge d’or » de Vichy
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/091117/wauquiez-et-l-age-d-or-de-vichy

    Dans une opération intitulée « La région fière de son histoire », la collectivité dirigée par #Laurent_Wauquiez a présenté la ville de Vichy en passant totalement sous silence l’épisode de la Collaboration. L’opposition s’insurge mais le maire de la ville défend, lui, l’exaspération des habitants de Vichy.

    #France #histoire_de_France #Philippe_Pétain #régime_de_Vichy

    • #Vichy
    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 13/01/2017

    L’histoire de France made in monde
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/130117/l-histoire-de-france-made-monde

    Peut-on concrètement faire pièce aux publicistes et intellectuels médiatiques qui racontent ad nauseam une #Histoire de France autocentrée servant de combustible au rétrécissement du débat sur « l’identité » ? C’est le pari politique et scientifique d’une Histoire mondiale de la France, publiée jeudi 12 janvier. Entretien avec les historiens #Patrick_Boucheron et #Yann_Potin.

    #Culture-Idées #Essais #Florian_Mazel #grandes_dates #histoire_de_France #identité #Nicolas_Delalande #Pierre_Singaravélou

    • #France
    Mediapart @mediapart
    Écrire un commentaire
  • @apichat
    Apichat @apichat CC BY-SA 1/12/2016
    2
    @bce_106_6
    @cela
    2

    Les luttes et les rêves
    Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours
    Michelle ZANCARINI-FOURNEL

    ▻http://www.editionsladecouverte.fr/catalogue/index-Les_luttes_et_les_r__ves-9782355220883.html

    http://extranet.editis.com/it-yonixweb/IMAGES/DEC/P3/9782355220883.JPG

    1685, année terrible, est à la fois marquée par l’adoption du #Code_Noir, qui établit les fondements juridiques de l’ #esclavage « à la française », et par la révocation de l’édit de Nantes, qui donne le signal d’une répression féroce contre les protestants. Prendre cette date pour point de départ d’une #histoire de la France moderne et contemporaine, c’est vouloir décentrer le regard, choisir de s’intéresser aux vies de #femmes et d’hommes « sans nom », aux #minorités et aux subalternes, et pas seulement aux puissants et aux vainqueurs.

    C’est cette histoire de la #France « d’en bas », celle des #classes_populaires et des #opprimé.e.s de tous ordres, que retrace ce livre, l’histoire des multiples vécus d’hommes et de femmes, celle de leurs accommodements au quotidien et, parfois, ouvertes ou cachées, de leurs résistances à l’ordre établi et aux #pouvoirs dominants, l’histoire de leurs #luttes et de leurs rêves.

    Pas plus que l’ #histoire_de_France ne remonte à « nos ancêtres les #Gaulois », elle ne saurait se réduire à l’« Hexagone ». Les #colonisés – des #Antilles, de la #Guyane et de La #Réunion en passant par l’ #Afrique, la #Nouvelle-Calédonie ou l’ #Indochine – prennent ici toute leur place dans le récit, de même que les migrant.e.s qui, accueilli.e.s « à bras fermés », ont façonné ce pays.

    Classes populaires : les oubliées de l’histoire ?
    ▻http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12360-28.11.2016-ITEMA_21148914-1.mp3

    ▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/classes-populaires-les-oubliees-de-lhistoire

    La Grande Table reçoit #Michelle_Zancarini-Fournel, spécialiste d’ #histoire_sociale contemporaine, professeure émérite à l’université Lyon I, retrace une #histoire_des_classes_populaires en France depuis 1685 dans Les luttes et les rêves (Zones, décembre 2016) et Edwy Plenel, journaliste et cofondateur de Mediapart. Il dresse le portrait de militants et de #syndicalistes, connus ou restés dans l’anonymat, dans Voyage en terres d’espoir (Editions de l’Atelier, octobre 2016).

    • #France
    Apichat @apichat CC BY-SA
    Écrire un commentaire
  • @homlett
    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN 2/05/2016
    1
    @bobb
    1

    Yves Sintomer : « La France peut évoluer vers un régime autoritaire »
    ▻http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20160213.OBS4610/yves-sintomer-la-france-peut-evoluer-vers-un-regime-autoritaire

    Selon le politiste, la France offre des « signes inquiétants » d’une tentation autoritaire, et c’est le pays occidental le moins bien immunisé contre une telle dérive.

    #Autoritarisme #Coercition #Démocratie #France #Histoire_de_France #Politique #Régime_autoritaire #Yves_Sintomer

    • #France
    • #Yves Sintomer
    Hoʍlett @homlett PUBLIC DOMAIN
    Écrire un commentaire
  • @mediapart
    Mediapart @mediapart 15/12/2015

    La #Justice laisse fermé le dossier du massacre de tirailleurs sénagalais en 1944
    ▻https://www.mediapart.fr/journal/france/151215/la-justice-laisse-ferme-le-dossier-du-massacre-de-tirailleurs-senagalais-e

    La Commission d’instruction de la Cour de révision de la #Cour_de_cassation a rejeté la demande de révision du procès d’Antoine Abibou, condamné le 5 mars 1945 à dix ans de prison pour rébellion commise par des militaires armés. En fait de rébellion, l’histoire d’Antoine Abibou est celle d’un rescapé, survivant du massacre de #Thiaroye (Sénégal).

    #France #Antoine_Abibou #commission_de_révision

    Mediapart @mediapart
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/12/2018

      #Thiaroye_44 #Thiaroye #WWII #post-colonialisme #colonialisme #mémoire #tirailleurs_sénégalais #massacre #seconde_guerre_mondiale #deuxième_guerre_mondiale #graffitis #graffiti #street-art #art_de_rue #histoire #France #historicisation #histoire_de_France #Massacre_de_Thiaroye

      CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire
  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 28/11/2014

    #Sénégal - Massacre de #Thiaroye : 1er décembre 1944, quand l’armée française décimait ses « #indigènes »
    ▻http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141128114120

    Le 1er décembre 1944, des dizaines de tirailleurs sénégalais qui réclamaient le paiement de leurs soldes étaient massacrés par l’armée française dans le camp de Thiaroye, près de #Dakar. Soixante-dix ans après, retour sur ce drame et ses zones d’ombres en vidéo.

    C’est l’un des pires crimes commis par l’armée française à l’encontre des soldats « indigènes », ces hommes issus des colonies qui se sont battus pour la #France durant les deux guerres mondiale. Il y a soixante-dix ans, le 1er décembre 1944, à la levée du jour, des militaires français ouvraient le feu sans merci sur des tirailleurs sénégalais massés dans le camp de Thiaroye. Accusés de mutinerie par leur hiérarchie, ces soldats, originaires de toute l’Afrique occidentale française (AOF), avaient simplement osé réclamer le paiement de leurs arriérés de soldes.

    Aujourd’hui encore, la vérité sur ce massacre n’a toujours pas été clairement établie et les autorités françaises commencent à peine à reconnaitre les faits. Pour le soixante-dixième anniversaire de commémoration, une cérémonie officielle regroupant le président français, François Hollande, et son homologue sénégalais, Macky Sall, sera organisée à Thiaroye en marge du sommet de la Francophonie, qui se tient les 29 et 30 novembre à Dakar. En attendant d’éventuelles annonces du chef de l’État français, retour, en vidéo, sur ce drame et ses zones d’ombre.

    ▻http://www.dailymotion.com/video/x2b9ti9_retour-sur-le-massacre-de-thiaroye-le-1er-decembre-1944_news#fr

    • #Thiaroye
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 29/11/2014

      Le camp de Thiaroye Ousmane Sembene 1988 CD1 CD2

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=FTmH_jFzex8

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=omkxM3n-Rz8

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/12/2018

      #Thiaroye_44 #Thiaroye #WWII #post-colonialisme #colonialisme #mémoire #tirailleurs_sénégalais #massacre #seconde_guerre_mondiale #deuxième_guerre_mondiale #histoire #France #historicisation #histoire_de_France #Massacre_de_Thiaroye

      CDB_77 @cdb_77
    Écrire un commentaire
  • @arno
    ARNO* @arno ART LIBRE 6/05/2011
    1
    @monolecte
    1

    Cinco de Mayo - Wikipédia
    ►http://fr.wikipedia.org/wiki/Cinco_de_Mayo

    El Cinco de Mayo (« le 5 mai » en espagnol) est une fête nationale au Mexique. Il commémore la victoire des forces mexicaines menées par le Général Ignacio Zaragoza sur les forces expéditionnaires françaises dans la Bataille de Puebla (5 mai 1862).

    [...]

    Zaragoza gagna la bataille mais perdit la guerre. L’empereur français, lors de l’étude de l’invasion échouée, expédia derechef une autre force, cette fois de 30 000 soldats. En 1864, ils réussirent à défaire l’armée mexicaine et à occuper Mexico. L’archiduc Maximilien devint empereur du #Mexique.

    C’est toujours marrant, cette #histoire_de_France qu’on n’a pas appris à l’école et que le journal de 20 heures oublie de rappeler.

    • #Puebla
    • #Mexique
    • #Ignacio Zaragoza
    ARNO* @arno ART LIBRE
    • @monolecte
      Monolecte 😷🤬 @monolecte CC BY-NC-SA 6/05/2011

      En Histoire de France oubliée, je ne suis pas prête d’effacer de ma mémoire ce que j’ai trouvé dans la bibliothèque de mon directeur de recherche à la Sorbonne. À partir de ce moment-là, j’ai appris à tout passer à l’épreuve du doute, y compris et surtout les versions officielles considérées comme indépassables.

      Monolecte 😷🤬 @monolecte CC BY-NC-SA
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 6/05/2011

      Quatre ans plus, tard, Offenbach : la Vie parisienne. Le « Brésilien » est fier d’être un « pigeon » venant se faire « plumer » :

      Et je viens pour que tu me voles
      Tout ce que là-bas j’ai volé !

      Certes le Brésil n’est pas le Mexique, mais pour la Vie parisienne, ça doit bien faire l’affaire.

      ►http://www.youtube.com/watch?v=aPiAvi9vVbo

      ARNO* @arno ART LIBRE
    Écrire un commentaire

Thèmes liés

  • #histoire_de_france
  • #france
  • #thiaroye
  • country: france
  • #histoire
  • #massacre
  • #thiaroye_44
  • #wwii
  • #post-colonialisme
  • #colonialisme
  • #mémoire
  • #tirailleurs_sénégalais
  • #seconde_guerre_mondiale
  • #deuxième_guerre_mondiale
  • #historicisation
  • #culture-idées
  • #massacre_de_thiaroye
  • #graffitis
  • person: ignacio zaragoza
  • country: mexique
  • city: puebla
  • #suzanne_citron
  • #street-art
  • #graffiti
  • #histoire
  • person: suzanne citron
  • #art_de_rue
  • #identité_nationale
  • #gaulois
  • #mensonge
  • city: dakar
  • #sénégal
  • #dakar
  • person: françois hollande
  • #massacre_de_thiaroye
  • #mexique