• RSA : ces départements qui permettent de cumuler l’allocation de la CAF avec un salaire
    https://www.mercipourlinfo.fr/actualites/aides-et-allocations/rsa-ces-departements-qui-permettent-de-cumuler-lallocation-de-la-caf-

    Un contrat permettant aux bénéficiaires du #RSA de cumuler le #salaire d’un #emploi_saisonnier avec leur allocation. C’est l’initiative mise en place depuis plusieurs années par une quinzaine de #départements à travers l’Hexagone. Chargés du versement du revenu de solidarité active (RSA), ces collectivités ont décidé d’adopter cette mesure afin de favoriser l’insertion professionnelle des #allocataires et de pallier le manque de travailleurs #saisonniers.

    Le Rhône et la Marne revendiquent ainsi depuis plus de dix ans l’usage de cet instrument pour faciliter le recrutement de saisonniers dans le secteur viticole. Depuis, le dispositif s’est élargi à une quinzaine de départements dont la Gironde qui l’adopté en 2019 ou l’Aude en 2020. D’autres, comme la Somme, la Charente-Maritime ont suivi ce système et l’ont adapté aux besoins de recrutement locaux, notamment dans le #tourisme et l’#hôtellerie. La Côte-d’Or, quant à elle, propose ce type de contrat pour les secteurs de l’#aide_à_la_personne, de la #logistique, du #bâtiment, ou encore l’#entretien_propreté.

    Quelles sont les conditions pour bénéficier du cumul RSA/salaire ?

    être bénéficiaire du RSA ;
    résider dans l’un des départements proposant ce dispositif.

    Concernant le contrat de travail en lui-même, celui-ci ne doit pas excéder 300 heures réparties sur une année civile (du 1er janvier au 31 décembre, que ce soit pour un contrat ou plusieurs). Il ne reste ensuite plus qu’à envoyer une demande auprès du Conseil départemental. Celui-ci exige quelques justificatifs (généralement un contrat de travail et les bulletins de salaires perçus lors du contrat).

    Le Département se charge ensuite de faire la déclaration auprès de la Caisse d’allocations familiales (#CAF) concernée. D’autres pièces peuvent être réclamées et la procédure varie selon le département concerné. Il est recommandé de consulter les démarches à effectuer sur les sites des conseils départementaux.

    Un instrument d’insertion à l’emploi qui tend à se généraliser

    La possibilité de pouvoir cumuler RSA et travail saisonnier est largement plébiscitée par les Conseils départementaux et les élus qui y ont recours. L’objectif est de favoriser l’insertion professionnelle et de pérenniser certains emplois dans des secteurs qui peinent à recruter. « On espère voir certains bénéficiaires poursuivre dans ce milieu professionnel et passer par des formations diplômantes », déclarait Sophie Piquemal, vice-présidente à l’urgence sociale au département de la Gironde et conseillère départementale du canton Landes des Graves, dans les colonnes du journal régional Sud-Ouest.

    Élisabeth Borne, elle aussi, est favorable à ce type de dispositif. La Première ministre a annoncé le 13 mai à BFMTV, vouloir étendre à l’île de la Réunion la possibilité pour les allocataires du RSA de bénéficier du cumul de la prestation avec un emploi saisonnier. « L’Idée est de favoriser le retour à l’emploi par tous les moyens », a-t-elle déclaré lors de cette conférence de presse.

    Le dispositif reste cependant assez méconnu de la population. Ainsi, le département de la Marne a enregistré pour l’année 2019 seulement 340 contrats RSA et saisonniers pour 18 000 allocataires. En Gironde, le bilan s’élève à 281 recrutements pour la période entre juillet 2022 et janvier 2023. Le département a néanmoins étendu le dispositif à l’année pour 140 allocataires du RSA « à la demande du milieu agricole », confirme Sophie Piquemal.

    300 heures, au pire, c’est 2400€ net par an à quoi peut éventuellement s’ajouter de tous petits bouts de prime d’activité...

    #travail #emploi #insertion #revenu #travailleurs_précaires

  • POURQUOI LES HOMMES SONT PLUS RICHES QUE LES FEMMES ?
    https://www.youtube.com/watch?v=MBq4ZRflXig&ab_channel=BLAST%2CLesouffledel%27info

    Les femmes sont plus pauvres que les hommes. De l’argent de poche à la retraite, en passant par les impôts ou l’absence d’éducation financière, un ensemble de mécanismes œuvrent à les appauvrir, à très grande échelle. A chaque étape de leur vie, elles sont structurellement désavantagées, et parfois sans que nous en ayons conscience collectivement. Si les femmes se sont battues pour avoir le droit de gagner leur propre argent, la lutte n’est clairement pas terminée. Alors qu’est ce qui pénalise tant les femmes exactement, comment cela pourrait il en être autrement, comment faire en tant que femme ou en tant qu’homme pour lutter contre cette inégalité ? Salomé Saqué donne la parole à la journaliste Titiou Lecoq, autrice du livre « Le couple et l’argent » aux éditions l’Iconoclaste.

    #sexisme #discrimination #femmes #féminisme #argent

  • VIDEO. Vivez en accéléré le déplacement hors-norme du monument aux morts de 940 tonnes à Toulouse
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/video-vivez-en-accelere-le-deplacement-hors-norme-du-mo

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/TWAsjz9_o_-l8RweP76t7bw-yC4/930x620/regions/2023/08/31/whatsapp-image-2023-08-31-at-12-35-23-64f09545ce4145350

    #déprime #honte #toulouse
    ça ne les dérange pas que soit détériorer des quartiers entiers historiques et vivants de Toulouse (cf Matabiau actuellement), des arbres centenaires et des maisons toulousaines classées, non plus d’avoir une politique du logement zéro et d’un urbanisme violent tout comme de faire du business immobilier sans habitants mais un monument super môche, faut ABSOLUMENT le conserver quitte à le déplacer pour le remettre après les travaux :/

    #à_nos_enfants_morts_pour_l'industrie
    #monument_moche
    #mémoire_d'infanticides
    #en_marche_arrière
    #moudenc

    L’opération a coûté près de 7 millions d’euros sur les 3,2 milliards d’euros budgétisés pour l’ensemble des travaux de la ligne C du métro.

  • « J’avais le dos rempli de piqûres » : l’enfer de Nawal, piquée par des punaises de lit au cinéma UGC Bercy Inès Chaïeb - Le Parisien

    Il y a deux semaines, une habitante du XIIe arrondissement de Paris s’est fait piquer par des punaises de lit lors d’une séance au cinéma de Bercy Village. Si une employée nous a confirmé la présence de ces nuisibles dans l’établissement, ce dernier n’a pas fermé ses portes.

    À l’UGC de Bercy Village (Paris XIIe), Nawal Z. fait presque partie des meubles. Depuis vingt et un ans, cette habitante du quartier se rend cinq à six fois par semaine au sein de ce cinéma. Mais ça, c’était jusqu’au 17 août, où elle affirme s’être fait piquer par des punaises de lit lors d’une séance.

    Les punaises de lit, qui mesurent entre 5 et 7 mm, peuvent pondre 7 à 9 œufs par jour. (Ilustration) LP/Archives

    Ce jour-là, la « cinéphile et cinéphage » comme elle se décrit, réserve une place pour « La Voie royale », salle 17, siège i08. Pendant la projection du film, la femme de 53 ans sent qu’elle se fait piquer. « Sur le moment, je n’ai pas pensé à des punaises de lit. Le siège que j’avais réservé était très abîmé. Je me suis dit que c’était peut-être de simples puces », se rappelle-t-elle.

    En sortant, « j’avais le dos et les bras couverts de piqûres », raconte la fonctionnaire, photos à l’appui. En rentrant, elle met immédiatement ses vêtements à la machine à laver mais oublie d’en faire de même pour son sac en tissu. « Pendant les jours qui ont suivi, je me grattais au sang, je ne dormais pas de la nuit. »

    Après une première prise de contact peu fructueuse avec le service client, l’habitante du XIIe arrondissement décide de se rendre directement sur place, quelques jours après, pour en savoir plus. « Les employés m’ont tous confirmé que les salles sont infestées de punaises de lit, qu’ils ont reçus plusieurs signalements, affirme Nawal. Ça m’a mis en rage de me dire que le cinéma est au courant du problème et qu’ils ne ferment même pas les salles. »

    #Cinema Les salles impaires en bas, @UGCcinemas @ugcdistribution de #Bercy Village sont infestées de punaises de lit, ATTENTION ‼️‼️‼️#Paris12
En DM ici, on vous remercie de l’info, mais PAS un mot de regret, ni aucune excuse. RIEN. 
La direction du ciné ne traite PAS les salles. https://twitter.com/Nawal_/status/1695428567386017863/photo/1
    -- Nawal ⚡️ (@Nawal
    ) August 26, 2023 _

    Interrogée, une employée nous confirme également la présence de ces nuisibles. « Nous avons reçu plusieurs signalements et les salles concernées sont traitées », affirme-t-elle, lapidaire.

    Aucun dédommagement de la part du cinéma
    « Après cet échange avec les jeunes employés, je suis rentrée chez moi en catastrophe pour vérifier mes meubles. J’ai retrouvé plusieurs punaises sur les coussins de mon canapé, dans ma chambre… », explique-t-elle. « J’ai parsemé de la terre de diatomée partout chez moi, mon appartement ne ressemble plus à rien. » En parallèle, elle a également fait appel à un expert pour éliminer les punaises de lit. Le devis est estimé à 450 euros minimum.

    « Dans tous les contacts que j’ai eus avec le service client ou la directrice de l’UGC Bercy, on ne m’a jamais proposé de me dédommager, ni pour les frais de traitement ni mon abonnement annuel UGC. La seule chose que l’on m’a proposée, c’est de m’offrir une place », se désole Nawal Z. Depuis, l’addict au ciné a décidé à contrecœur de résilier son abonnement. « Cela peut paraître bête, mais ça a été une décision très dure à prendre pour moi. C’était une vraie passion et depuis ce qu’il s’est passé, je suis traumatisée. Je ne pense pas remettre les pieds dans une salle de cinéma pour l’instant. »

    C’est finalement par les réseaux sociaux que Nawal a exorcisé sa peine, notamment par un tweet dans lequel elle dénonce ce qui lui est arrivé. « Pour moi, c’est trop tard, mais je ne veux pas que ça arrive à d’autres personnes », conclut-elle. Contactée, la direction de l’établissement n’a pas donné suite à nos sollicitations.

    #parasites #mousses #punaises de lit #fauteuils de #cinéma #infection #nuisibles

    Source : https://www.leparisien.fr/paris-75/javais-le-dos-rempli-de-piqures-lenfer-de-nawal-piquee-par-des-punaises-d

  • I dati sull’accoglienza in Italia, tra programmazione mancata e un “sistema unico” mai nato

    Ad agosto in Italia sono “accolte” quasi 133mila persone, per la maggioranza nei centri prefettizi. Il sistema diffuso, e sulla carta ordinario, pesa ancora poco. Un confronto con gli anni scorsi smonta l’emergenza e mostra i nodi veri: dalla non programmazione al definanziamento, fino allo squilibrio provinciale tra #Cas e #Sai.

    Al 15 agosto di quest’anno le persone in accoglienza in Italia sono 132.796: 95.436 nei Centri di accoglienza straordinaria che fanno capo alle prefetture, 34.761 nei centri diffusi del Sistema di accoglienza e integrazione (Sai) e 2.599 negli hotspot. Tanti? Pochi? Spia di un’emergenza imprevedibile? Un confronto con gli anni scorsi può aiutare a orientarsi, tenendo sempre la stessa fonte, cioè il ministero dell’Interno, lo stesso che per conto del governo lamenta una situazione “scoppiata” tra le mani, impossibile da programmare e quindi non gestibile per le vie ordinarie, tanto da dichiarare lo stato di emergenza.

    Facciamo un salto indietro alla fine del 2016, quando gli sbarchi furono oltre 180mila. Le persone in accoglienza in Italia allora erano 176.257, il 32,7% in più di oggi. La stragrande maggioranza, proprio come oggi, era nelle strutture temporanee emergenziali (137mila), seguita a distanza dall’accoglienza diffusa e teoricamente strutturale dell’allora Sistema di protezione per richiedenti asilo e rifugiati (Sprar) con 23mila posti, dai centri di prima accoglienza (15mila circa) e dagli hotspot (un migliaio). A fine agosto 2017, anno in cui gli sbarchi alla fine sfiorarono quota 120mila, erano 173.783, di cui nei soli Cas 158.207. Un terzo in più di oggi.

    Un anno dopo, il 31 agosto 2018, erano scesi a 155.619. Attenzione: quell’anno, anche a seguito degli accordi del 2017 tra Italia e Libia e delle forniture garantite a Tripoli per intercettare e respingere i naufraghi con missioni bilaterali di supporto (farina Minniti-Gentiloni), gli sbarchi crolleranno a 23.370.
    Ed è proprio in quell’anno che per decreto (il cosiddetto “Decreto Salvini”, 113/2018) il Governo Conte I smonta il già gracile e incompiuto sistema di accoglienza, pubblicando schemi di capitolato dei Cas che premiano le strutture di grandi dimensioni, riducendo gli standard di accoglienza e mortificando l’operato del Terzo settore. Per non parlare del forte impulso, già in atto da qualche tempo, alla prassi “svuota centri” rappresentata dalle revoche delle misure di accoglienza da parte delle prefetture. È bene infatti ricordare che tra 2016 e 2019, come ricostruito da un’inchiesta di Altreconomia, almeno 100mila tra richiedenti asilo e beneficiari di protezione si sono visti cancellare le condizioni materiali di accoglienza, finendo espulsi dai centri, a discrezione delle singole prefetture e senza che venisse tenuto in minima considerazione alcun principio di gradualità.

    L’anno che ha fatto registrare il dato più basso di sbarchi dell’ultima decade è il 2019: 11.471. A metà agosto di quattro anni fa le persone in accoglienza erano 102.402, di cui 77.128 nei Cas e 25.132 nell’ormai ex Sprar, svuotato della sua natura originaria e rinominato in Siproimi. “Perché immaginare di costruire un sistema di accoglienza per soggetti ritenuti non graditi dalle istituzioni?”, è il ragionamento non detto.

    Ecco perché al 15 agosto 2020, anno di leggera ripresa degli sbarchi (34.200 circa), le persone nei Cas, nel Siproimi e negli hotspot non superano quota 85mila. La metà rispetto al 2016. Crollano i posti nei centri prefettizi (da 77mila del 2019 a 60mila del 2020) così come quelli nel Siproimi (da 25mila a 23mila).

    Ma si è riusciti a far di peggio, riducendo il sistema al lumicino dei 76.902 “immigrati in accoglienza sul territorio”, come li indica il Viminale, del 15 agosto 2021 (anno che registrerà 67.477 sbarchi). Nei centri prefettizi vengono infatti dichiarate 51.128 persone presenti, quasi un terzo di quante erano accolte nel dicembre 2017. Nel circuito del Siproimi c’è una flebile ripresa che però non oltrepassa quota 25mila posti.

    È una sorta di “età di mezzo” (siamo a cavallo dei Governi Conte II e Draghi). Nonostante il positivo intervento della legge 173/2020 che ripristina la logica dello Sprar, denominandolo Sai (Sistema di accoglienza e integrazione), i due esecutivi che precedono l’attuale non riescono a (o non vogliono) frenare la diminuzione dei posti. Si fa finta di non vedere che il sistema di accoglienza è nei fatti sottostimato e che da un momento all’altro può dunque implodere rispetto alle necessità. I capitolati dei Cas vengono di poco corretti ma non in maniera adeguata, e continua a non essere elaborato e tanto meno attuato alcun piano di progressivo assorbimento e riconversione dei Cas (emergenza) nel Sai (ordinario). Il Sistema di accoglienza e integrazione torna debolmente a crescere ma in modo modesto. Perché non è lì che si punta: a occupare l’agenda sono ancora gli accordi con la Libia, che vengono infatti rinnovati, e la direzione politica non cambia rispetto a quella precedente, è solo meno “urlata”.

    È in questo quadro che arriviamo all’anno scorso, quello dei 105mila sbarchi, con le persone in accoglienza che a metà agosto 2022 sono 95.893, di cui 64.117 nei Cas e 31mila circa nei centri Sai.

    Pian piano quella quota è cresciuta fino ai citati 132.796 “accolti” del 15 agosto 2023. Non si tratta, come visto, di un inedito picco ma di un già vissuto trascinarsi di difetti strutturali. Uno su tutti: il Sai, la fase di accoglienza concepita come ordinaria, non riesce ad andare oltre il 30% del numero complessivo dei posti disponibili.

    “Se immaginiamo che tra il 20 e il 30% della popolazione presente nei centri rapidamente li abbandona e lascia l’Italia per andare in altri Paesi dell’Unione europea, l’impatto generale degli arrivi e delle presenze è quanto mai modesto -osserva Gianfranco Schiavone, presidente del Consorzio italiano di solidarietà di Trieste e tra i più esperti conoscitori del sistema di accoglienza del nostro Paese. Nulla giustifica l’ordinario e diffuso allarmismo”. “La popolazione italiana nel solo 2022 è diminuita di 179mila unità, un numero pari a più di tre anni di arrivi (2022, 2021, 2020) -fa notare ancora Schiavone-. Ma di che cosa stiamo parlando?”.

    A questa lettura se ne aggiunge un’altra che riguarda la disomogeneità territoriale dell’accoglienza su scala provinciale. Il ministero dell’Interno rende infatti pubblici ogni 15 giorni i dati aggiornati sulle “presenze di migranti in accoglienza” distinguendoli però solo su base regionale. Così gli squilibri del sistema non emergono nel dettaglio.

    Altreconomia ha ottenuto dal Viminale i dati suddivisi per Provincia al 30 giugno 2023, appena prima che scoppiasse l’ultima “emergenza accoglienza”, quando le persone in accoglienza erano 118.883 di cui 3.682 negli hotspot (Lampedusa su tutti), 80.126 nei Cas e 35.075 nei centri Sai. Il carattere che emerge è la sproporzione. Vale tanto per la distribuzione dei posti del Sai quanto per il “collegamento” tra il sistema emergenziale Cas e l’accoglienza diffusa.

    Schiavone fa qualche esempio pratico. “In alcune Regioni e province le presenze nel Sai sono bassissime, specie se rapportate alla popolazione residente. Veneto, Toscana, la stessa Lombardia. Il divario Nord-Sud è critico. La peggiore si conferma in ogni caso il Friuli-Venezia Giulia, dove peraltro il ministero segnala 63 posti in provincia di Udine senza tenere conto che il progetto Sai che fa capo al Comune di Udine ha chiuso a fine dicembre del 2022. È palese la carenza forte di posti al Nord dove ci sarebbero le maggiori possibilità di integrazione socio-lavorativa”.

    Di fronte a questi dati sorge un interrogativo che il presidente dell’Ics di Trieste riassume così: “A che cosa serve un Sistema di accoglienza integrazione, che ora con la legge 50/2023 è destinato ai soli beneficiari di protezione, così squilibrato, sia per aree geografiche sia in relazione al sistema dei Cas? Trasferiamo i richiedenti asilo appena diventano rifugiati da Nord a Sud per trovare lavoro? Appare evidente che il sistema come è oggi configurato, se si intende mantenere l’irrazionale scelta di avervi sottratto l’accoglienza dei richiedenti asilo, non ha alcun senso e andrebbe interamente riconfigurato con drastiche chiusure di progetti Sai nelle aree interne, specie al Sud, che erano importantissimi in una logica normativa che prevede l’accoglienza diffusa dei richiedenti asilo ma che perdono senso in un nuovo sistema che attribuisce al Sai la sola funzione di sostenere l’integrazione socio-economica dei rifugiati”.

    A riprova del fatto che la vera emergenza in Italia non sono i numeri quanto la non programmazione ministeriale sull’accoglienza, c’è anche la risposta che il capo della Direzione centrale dei servizi civili per l’immigrazione e l’asilo (Francesco Zito) diede al nostro Luca Rondi a inizio gennaio 2023. Alla richiesta di aver copia del “Piano nazionale di accoglienza elaborato dal Ministero dell’Interno”, il Viminale glissò sostenendo che “i trasferimenti dei migranti avvengono in base a quote di volta in volta stabilite tra le diverse province, anche in base ai posti che si rendono disponibili sul territorio”. Come dire: il piano è non avere un piano.

    Chiude il cerchio la cesura netta che c’è tra i posti emergenziali nei Cas e il Sai. “Facciamo l’esempio di Piacenza -riflette Schiavone-. A fine giugno c’erano 505 posti Cas e 34 posti Sai. Se ad esempio ogni anno devo trasferire 200 ex richiedenti asilo divenuti beneficiari di protezione dai Cas di Piacenza al Sai di quella provincia, come si fa? È evidente che le persone verranno trasferite da una delle province a maggior dinamicità economica magari ad Avellino o Cosenza dove ci sono rispettivamente 900 e 1.100 posti SAI. Questo non-sistema produce nello stesso tempo sradicamento delle persone dai percorsi di primo inserimento sociale e totale sperpero di denaro pubblico. A guardare fino in fondo il non-sistema non produce neppure alcuna integrazione sociale, magari con grande lentezza e spreco di energie”.

    La progressiva riduzione dei Cas a parcheggi dove non verrà insegnato neppure l’italiano -come prevede la legge 50/2023 che ha eliminato anche l’orientamento legale e il supporto psicologico- farà il resto. “Il processo è in atto da tempo ma tende ad accelerare sempre di più -dice Schiavone allargando le braccia-. In questo modo anche i sei mesi di accoglienza Sai rischiano di rivelarsi pressoché inutili se non sono un completamento di un percorso di integrazione già avviato. Ma in questo non-sistema il beneficiario di protezione che accede al Sai parte da quasi zero”. Verso una nuova, prevedibile, “emergenza”.

    https://altreconomia.it/i-dati-sullaccoglienza-in-italia-tra-programmazione-mancata-e-un-sistem
    #données #statistiques #chiffres #asile #migrations #réfugiés #Italie #accueil #Sistema_di_accoglienza_e_integrazione #hotspot #2023 #Siproimi #urgence #2022 #2019 #2020 #arrivées #cartographie #Italie_du_Sud #Italie_du_Nord

  • ★ Une visite aux amis… | Le blog de Floréal

    Il y a cinquante-cinq ans, un 20 août, les Soviétiques rendaient visite à leurs amis d’un pays frère. Douze ans auparavant, ils avaient fait la même chose en Hongrie, et onze ans plus tard en Afghanistan. Une sorte de coutume internationaliste…

    #URSS #Prague #1968 #Hongrie #1956 #Afghanistan #1979 #communismeautoritaire #dictature

    https://florealanar.wordpress.com/2023/08/20/une-visite-aux-amis

  • #Pre-frontier_information_picture

    Je découvre dans un billet de blog que j’ai lu ce matin, cette info :

    From the information gathered, Frontex produces, in addition to various dossiers, an annual situation report, which the agency calls an “Pre-frontier information picture.”

    https://digit.site36.net/2023/08/27/what-is-frontex-doing-in-senegal-secret-services-also-participate-in-t
    https://seenthis.net/messages/997841#message1014789

    ... et du coup, ce terme de « pre-frontier information picture ».

    ça me rappelle, évidemment, la carte de @reka de la #triple_frontière européenne (où une « pré-frontière » est dessinée au milieu du désert du Sahara) :


    https://visionscarto.net/mourir-aux-portes-de-l-europe

    Je découvre ainsi, en faisant un peu de recherches, qu’il y a un #projet_de_recherche financé par #Horizon_2020 dédié à cette #pré-frontière, #NESTOR :

    aN Enhanced pre-frontier intelligence picture to Safeguard The EurOpean boRders

    Un système intégré de #surveillance des #frontières de l’UE

    Les frontières de l’Europe sont soumises à une pression considérable en raison des flux migratoires, des conflits armés dans les territoires avoisinants, du trafic de biens et de personnes, et de la criminalité transnationale. Toutefois, certains obstacles géographiques, tels que les forêts denses, les hautes montagnes, les terrains accidentés ou les zones maritimes et fluviales entravent la surveillance des itinéraires empruntés par les réseaux criminels. Le projet NESTOR, financé par l’UE, fera la démonstration d’un #système_global_de_surveillance des frontières de nouvelle génération, entièrement fonctionnel et proposant des #informations sur la situation #en_amont des frontières et au-delà des frontières maritimes et terrestres. Ce système repose sur le concept de la gestion européenne intégrée des frontières et recourt à des #technologies d’analyse d’#images_optiques et du spectre de fréquences radio alimentées par un réseau de #capteurs_interopérables.

    Objectif

    For the past few years, Europe has experienced some major changes at its surrounding territories and in adjacent countries which provoked serious issues at different levels. The European Community faces a number of challenges both at a political and at a tactical level. Irregular migration flows exerting significant pressure to the relevant authorities and agencies that operate at border territories. Armed conflicts, climate pressure and unpredictable factors occurring at the EU external borders, have increased the number of the reported transnational crimes. Smuggling activity is a major concern for Eastern EU Borders particularly, as monitoring the routes used by smugglers is being hindered by mountainous, densely forested areas and rough lands aside with sea or river areas. Due to the severity and the abrupt emergence of events, the relevant authorities operate for a long-time interval, under harsh conditions, 24 hours a day. NESTOR aims to demonstrate a fully functional next generation holistic border surveillance system providing pre-frontier situational awareness beyond maritime and land border areas following the concept of the European Integrated Border Management. NESTOR long-range and wide area surveillance capabilities for detection, recognition classification and tracking of moving targets (e.g. persons, vessels, vehicles, drones etc.) is based on optical, thermal imaging and Radio Frequency (RF) spectrum analysis technologies fed by an interoperable sensors network including stationary installations and mobile manned or unmanned vehicles (aerial, ground, water, underwater) capable of functioning both as standalone, tethered and in swarms. NESTOR BC3i system will fuse in real-time border surveillance data combined with web and social media information, creating and sharing a pre-frontier intelligent picture to local, regional and national command centers in AR environment being interoperable with CISE and EUROSUR.

    https://cordis.europa.eu/project/id/101021851/fr

    Projet de 6 mio. d’euro et coordonné par la #police_grecque (#Grèce) :

    Les participants (#complexe_militaro-industriel) au projet :


    #business

    #données #technologie #interopérabilité #frontières #migrations #asile #réfugiés #surveillance_des_frontières #_Integrated_Border_Management #fréquence_radio #NESTOR_BC3i_system #CISE #EUROSUR

  • Ongoing violent attacks on LGBTI+ asylum seekers and refugees at #Kakuma refugee camp

    #queersOfKakuma is a group of LGBTI+ activists living in Kakuma refugee camp. Together with members of migration-control.info, we wrote the following report about ongoing violent attacks on LGBTI+ asylum seekers and refugees, focusing on the general situation at Kakuma refugee camp and specifically on challenges of the LGBTI+ community and the international resettlement and externalization politics.

    Content note: sexual and gendered violence, illness, precarity, death

    Kakuma is a refugee camp established in 1992 and located in the north of Kenya near the border with Uganda and South Sudan as shows the map below. The camp is managed both by the Kenyan government (Department of Refugees Services - DRS) and UNHCR (United Nations High Commission for Refugees). According to UNHCR statistics, Kenya hosted in July 2023 636.034 refugees and asylum seekers, 269.545 (42,4%) in Dadaab, 270.273 (42,2%) in Kakuma and 96,206 (15,1%) in urban areas. A deadline to close Kenyas camps was already set by the Kenyan and Somalian governments, in a trilateral agreement with UNHCR, for 2016. Since then, the deadline was postponed on several occasions and the number of asylum seekers and refugees is growing as a result of violence in the region. When in 2016 war broke out in South Sudan thousands of South Sudanese women, especially, escaped across the border to Kakuma. Today, Kakuma has almost as many inhabitants as Dadaab and is the second-largest camp in the country.

    Asylum seekers and refugees in Kenya face many challenges and living conditions are described as unbearable. The underfunding of the Kenyan branch of UNHCR (there has notably been a funding gap of 49% by the United Nations as of October 2022 according to UNHCR) directly affects the living conditions of asylum seekers and refugees at the Kakuma camp. For instance, “UNHCR and the World Food Programme (WFP) declared that they had ’never had such a terrible funding situation for refugees’ in East Africa, WFP having reduced food rations for 417,000 camp-based refugees by 40% for lack of funding” (Amnesty International and NGLHRC report, p14). According to queersOfKakuma one adult person currently receives per month: 1 kg rice, 500g peas, 500g Sorghum and a little portion of cooking oil. Underfunding by UN also serves as an argument for the Kenyan government to threaten to close the refugee camps. Indeed, the lack of funding also results in less workers at the camp, which further delays asylum-seeking procedures.

    LGBTI+ asylum seekers and refugees confronted to discrimination and violent attacks which stay unpunished

    Kenya is the only country in the East and Horn of Africa to offer asylum to people who seek protection because of discrimination based on sexual orientation, gender identity and/or expressions of sex gender identity. But in April 2023, Kenyan MP Peter Kaluma has been promoting the Family Protection Bill, which criminalizes sexual relations between two people of the same sex-gender. The Kenya 2021 Refugees Act mentions in Section 19(2): “a refugee or an asylum seeker engaging in a conduct that is in breach or is likely to result in a breach of public order or contrary to public morality under the law irrespective of whether the conduct is linked to his claim for asylum or not, may be expelled from Kenya by an order of the Cabinet Secretary.” Associated to the Family Protection Bill, it would give the possibility to the Kenyan government to expel asylum seekers and refugees on grounds that they violate Kenyan “public order” and “morality”.

    The Kenyan Family Bill is similar to the situation in Uganda: in December 2013, the Ugandan parliament, with the support of President Yoweri Museveni, voted on an anti-homosexuality bill which also criminalizes sexual relations between adults of same sex-gender. This bill represents the explicit institutionalization of discrimination based on sex-gender orientation and expression which was already generally established in the Ugandan society, notably through the exclusion of LGBTI+ people from education and job such as described in Gitta Zomorodi’s article. Since then, LGBTI+ Ugandans’ life standards are threatened, like in other countries of the region, and perhaps soon by the Kenyan state, considering the Family Protection Bill. A member of queersOfKakuma states: “I don’t have anywhere to go.”

    According to a UNHCR statement, Kakuma hosts about 300 refugees and asylum-seekers with an LGBTI+ profile. In addition to the challenges faced by all asylum seekers and refugees in Kenya, asylum seekers and refugees who are LGBTI+ encounter additional challenges linked to their sexual orientation, gender identity and/or expression and sex characteristics. An activist of queersOfKakuma explains the pain of being in the camp: “I’m living in Kakuma refugee camp in Kenya. I’m here to speak on behalf of my fellow Queers in Kakuma refugee camp. We were persecuted in our home country because of our sexuality. We managed to flee and seek for protection and safety but unfortunately, it’s like we jumped from a frying pan to a fire. The situation here is very terrible. We are facing discrimination, segregation. The place is very homophobic and when it comes to the trans, it’s worse.” Another activist describes the concrete living conditions: “We are dying from hunger. We don’t have medication, we don’t have anything and more people should care. We are just living today and we don’t know if we can live tomorrow [...] We are sleeping outside, we don’t have mattresses, we don’t have blankets, we don’t have even covers.” With Kenya’s 2009 Refugee Regulation, LGBTI+ asylum seekers and refugees could benefit from fast-tracked procedures because they were considered as being “at risk”. However, since 2018, they have had to wait longer, to the point where it has been observed by Amnesty International and NGLHRC that procedures have specifically been delayed for LGBTI+ asylum seekers and refugees, which is, yet, another discrimination.

    Besides, LGBTI+ asylum seekers and refugees often face verbal and physical violence and humiliation during procedures of registration. They explain that they have endured homophobic and sexist insults during their procedure. Hence, multiple LGBTI+ asylum seekers and refugees have purposefully decided not to disclose their LGBTI+ identity to state officers. This particularly excluded them from the fast-track procedure dedicated to populations “at risk” when it was possible. It also shows the strong distrust of state officers which has grown among the LGBTI+ community. This distrust is similarly caused by bad treatment from the police. The Kenyan police effectively rarely investigates discriminatory violence against LGBTI+ asylum seekers and refugees, who are regularly assaulted, beaten, raped. queersOfKakuma explain: “Here we live in open spaces which makes it easy for homophobic people to come and attack us and it has happened so many times. We lost lives of our colleagues and no reaction has been taken by the police and the UNHCR. So you see it’s really unfair. We are unsafe.”

    Moreover, police officers can, themselves, be violent towards LGBTI+ asylum seekers and refugees. They intimidated activists who organised the pride march inside Kakuma notably by arresting them and exposing them to rape and sexual violence from other detainees, as discovered during Amnesty International and NGLHRC’s investigation. QueersOfKakuma have also spoken of unfair arrestations: “Before we were sixty but four of us are in prison. They were imprisoned for nothing. They are in prison, we failed to collect money to get them out. Now it’s two months. We don’t have money, it’s two thousand dollars for the people in prison.”

    In addition to this institutionalised violence, LGBTI+ asylum seekers and refugees have difficulties accessing health care because of important stigma from carers. It is, thus, often hard for them to access necessary medical treatments and care which are vital, especially after violent attacks and for those of them who are HIV-positive, as explained by queersOfKakuma: “When we go to hospitals [...] the hospitals tell us that we are not normal, we are devils.”; “Some of us, two hundred and seven, they are positive, they have HIV. [...] they can’t even afford to get access to vitamins, the ingredients which can support someone who is suffering, who is traumatized with HIV. Even getting the medication sometimes is very hard.”

    Also, children of LGBTI+ parents and children who identify themselves as LGBTI+ face violence in Kakuma refugee camp. The discrimination they experience in school stops them from attending. QueersOfKakuma explain: “We can’t take our children to go to school in the camp. They will be discriminated against. They do miserable things to those kids but they are really innocent. They did not do anything. And if we can get an organization to support those kids to go to school and to get an uniform, bags and school fees, this would be very very wonderful.”

    As a protection measure, UNHCR and DRS have relocated some LGBTI+ refugees from Kakuma refugee camp, mostly to Nairobi and its environs. But the relocation to Nairobi is only allowed in exceptional cases and follows an opaque selection process, as the Kenyan government implements an encampment policy which restricts the freedom of movement (asylum seekers and refugees must seek permission to move from designated refugee areas to other locations in Kenya). Those who benefited from relocation also suffer from difficulties to access services and renewing their documents. Thus, internal relocation is not considered a solution. QueersOfKakuma report about the death of LGBTI+ relocated to Nairobi: “We lost our fellow queer. He was staying in Nairobi. He jumped from a flat. He lost hope, he lost everything and he was tired of his life because of homophobia. He requested justice, he was requesting support, he was begging support. He had nothing to eat. No one was caring for him, no one was there.”

    To recap, repatriation is very dangerous for LGBTI+ asylum seekers and refugees of the Kakuma camp, as they come from countries like Uganda which criminalizes and stigmatizes homosexual relationships; the “integration” of asylum seekers and refugees of the Kakuma camp in Kenya is unwanted by the Kenyan government and increasingly dangerous; and the needs of resettlement in other camps are greater than the space currently offered. The absence of dedicated help and institutional funding puts LGBTI+ asylum seekers and refugees in an extremely urgent situation.

    Kenya’s refugee camps in an international context

    As mentioned, Kenya is the only country in the East and Horn of Africa to offer asylum to people who seek protection because of discrimination based on sexual orientation, gender identity and/or expressions of sex gender identity. This is questionable as Kenya is considered a safe country of origin – except LGBTI+ persons who are, according to a 2013 ruling of the European Court of Justice, entitled to asylum in the EU. Amnesty International and NGLHRC recommend third countries to increase opportunities for resettlement and complementary pathways for LGBTI+ asylum seekers and refugees in Kenya who need safety. In general, resettlement submissions always extend resettlement departures. According to UNHCR, by July 2023, out of 2,757 resettlement submissions, only 821 refugees were relocated.

    Besides lacking opportunities for refugees to leave the camps for a safer third country, international support for asylum seekers and refugees remaining in Kenya is missing too. In October 2022 a funding gap of 49% was reported by UNHCR. Also, at the 2015 EU-Africa Migration Summit, Kenya was promised very little money from the EU Emergency Trust Fund for Africa: the EU has invested 28 million euros in agricultural projects and food security and 12 million euros in improving economic opportunities for young people in structurally weak areas. Also, the 6 million euros budget of the European Commissions Action Plan for mixed-migration flows and the 45 million euros spent in the context of the Khartoum process only marginally concern Kenya.

    This is because, in terms of migration, Kenya remains uninteresting for the EU as it’s far away from Europe. As mentioned in the Kenya Wiki, the Refugee Spokesperson for Dadaab states that many young men’s interest in migrating is affected by a lack of money as they would need more than 10,000 dollars to be able to reach the EU. It seems that the EU does not worry a lot about people from Kenya migrating to Europe and thus the country is not a focus for externalization policy. But there remains a call to the EU to support all vulnerable refugees in general, and so also to support LGBTI+ persons in Kenya. Just a few hundred relocations are not enough - especially for those who are left behind. And, as mentioned by Amnesty International and NGLHRC, all third countries are asked to increase pledges for ressettlement and complementary pathways as well as financial, material and technical support.

    QueersOfKakuma and migration-control.info wrote this article to provide information. Besides, queersOfKakuma also urgently need food, medical treatments and shelters, which your donations can help them access: https://www.gofundme.com/f/lgbtiq-crisis-in-kakuma-refugee-camp. You can find more information on queersOfKakuma’s Twitter account: https://twitter.com/QueersOfKakuma.

    https://new.migration-control.info/en/blog/ongoing-violent-attacks-on-lgbti-asylum-seekers-and-refugees

    #homophobie #réfugiés #LGBT #réfugiés_LGBT #asile #migrations #Kenya #camps_de_réfugiés

    via @_kg_

  • Howard S. Becker, Who Looked at Society With a Fresh Eye, Dies at 95 - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2023/08/21/books/howard-s-becker-dead.html?nl=todaysheadlines&emc=edit_th_20230823

    By Elsa Dixler
    Aug. 21, 2023

    Howard S. Becker, an eminent American sociologist who brought his wide-ranging curiosity, sharp observation and dry wit to subjects as diverse as the art world, marijuana use and the meaning of deviance, died on Wednesday at his home in San Francisco. He was 95.

    The death was confirmed by his wife, Dianne Hagaman.

    Dr. Becker was probably best known for “Outsiders: Studies in the Sociology of Deviance,” a groundbreaking book published in 1963. “The central fact about deviance: It is created by society,” he wrote, arguing that “deviance” is inherent not in certain behaviors but in the way those behaviors are viewed by others.

    The book presents two “deviant” groups, marijuana smokers and dance musicians, and examines their cultures and careers. It is rich with the language of its subjects. The notion that deviance is a label applied by the larger society gave rise to what is called “labeling theory.” Dr. Becker was one of its pioneers, and the book’s perspective was especially innovative, appearing at the end of the conformist and moralistic 1950s.

    Profiling Dr. Becker in The New Yorker in 2015, Adam Gopnik was fascinated by the “strange second act” of Dr. Becker’s career: renown in France. “Outsiders” became a staple of the French social science curriculum, and he became a force in French sociology. He spent several months a year in France, and Alain Pessin wrote two biographies and a sociological work about him (translated into English as “The Sociology of Howard Becker,” published in 2017). Collections of Dr. Becker’s articles were also published there.

    Mr. Gopnick attributed Dr. Becker’s appeal as an intellectual hero in France to “three highly American elements — jazz, Chicago and the exotic beauties of empiricism.” (Dr. Becker had been a jazz piano player since his teens; “Paroles et Musique,” a collection of his papers about art and related subjects, included a CD of his duets with a French bass player.)

    #Howard_Becker #Sociologie

  • En #Arabie_Saoudite, les #gardes-frontières auraient abattu des « centaines » de #migrants_éthiopiens

    L’ONG Human Rights Watch dévoile ce lundi 21 août un rapport selon lequel des migrants éthiopiens ont été tués par les gardes-frontières saoudiens alors qu’ils tentaient d’entrer dans le pays en passant par le #Yémen. Ces meurtres pourraient constituer un crime contre l’humanité.

    Un massacre « à l’abri du regard du reste du monde ». Les gardes-frontières saoudiens ont tué depuis l’an dernier des « centaines » de migrants éthiopiens qui tentaient de pénétrer dans la riche monarchie du Golfe passant par sa frontière avec le Yémen, a dénoncé ce lundi 21 août l’ONG Human Rights Watch (HRW). « Les autorités saoudiennes tuent des centaines de migrants et de demandeurs d’asile dans cette zone frontalière reculée », a déclaré dans un communiqué Nadia Hardman, spécialiste des migrations à HRW.

    Des centaines de milliers d’Ethiopiens travaillent en Arabie Saoudite, empruntant parfois la « route de l’Est » reliant la Corne de l’Afrique au Golfe, en passant par le Yémen, pays pauvre et en guerre depuis plus de huit ans. Le #meurtre « généralisé et systématique » des migrants éthiopiens pourrait même constituer un #crime_contre_l’humanité, estime l’ONG. « Nous parlons d’un minimum de 655 personnes, mais il est probable qu’il s’agisse de milliers », a déclaré Nadia Hardman à la BBC. « Ce que nous avons documenté, ce sont essentiellement des massacres, a-t-elle ajouté. Les gens ont décrit des sites qui ressemblent à des champs d’extermination avec des corps éparpillés sur les flancs des collines ».

    Ryad accusé de « détourner l’attention » de « ces crimes horribles »

    Les « milliards dépensés » dans le sport et le divertissement « pour améliorer l’image de l’Arabie Saoudite » ne devraient pas détourner l’attention de « ces crimes horribles », a-t-elle fustigé. Les ONG accusent régulièrement Ryad d’investir dans les grands événements sportifs et culturels pour « détourner l’attention » des graves violations des droits humains et la crise humanitaire au Yémen où l’armée saoudienne est impliquée.

    L’année dernière, des experts de l’ONU avaient déjà fait état d’« allégations préoccupantes » selon lesquelles « des tirs d’artillerie transfrontaliers et des tirs d’armes légères par les forces de sécurité saoudiennes ont tué environ 430 migrants »dans le sud de l’Arabie Saoudite et le nord du Yémen durant les quatre premiers mois de 2022. Le nord du Yémen est largement contrôlé par les #Houthis, des rebelles que les Saoudiens combattent depuis 2015 en soutien aux forces pro-gouvernementales.

    Entretiens et images satellites

    Pour en arriver à de telles conclusions, Human Right Watch s’appuie sur des entretiens avec 38 migrants éthiopiens ayant tenté de passer en Arabie Saoudite depuis le Yémen, des images satellite et des vidéos et photos publiées sur les réseaux sociaux « ou recueillies auprès d’autres sources ». Les personnes interrogées ont parlé d’« armes explosives » et de tirs à bout portant, les gardes-frontières saoudiens demandant aux Ethiopiens « sur quelle partie de leur corps ils préféreraient que l’on tire ».

    Ces migrants racontent des scènes d’horreur : « Femmes, hommes et enfants éparpillés dans le paysage montagneux, gravement blessés, démembrés ou déjà morts », relate HRW. « Ils nous tiraient dessus, c’était comme une pluie (de balles) », témoigne une femme de 20 ans, originaire de la région éthiopienne d’Oromia, citée par l’ONG. « J’ai vu un homme appeler à l’aide, il avait perdu ses deux jambes », mais, raconte-t-elle, « on n’a pas pu l’aider parce qu’on courrait pour sauver nos propres vies ».

    Auprès de la BBC, plusieurs personnes qui ont tenté de passer la frontière en pleine nuit racontent les scènes d’horreurs. « Les tirs n’ont pas cessé, témoigne Mustafa Soufia Mohammed âgé 21 ans. Je n’ai même pas remarqué qu’on m’avait tiré dessus. Mais lorsque j’ai essayé de me lever et de marcher, une partie de ma jambe m’a échappé ». La jambe de Mustafa a ensuite dû être amputée sous le genou l’obligeant aujourd’hui à marcher avec des béquilles et une prothèse mal ajustée. Zahra [le prénom a été modifié par le média britannique] a, elle, eu tous les doigts d’une main arrachée à cause d’une pluie de balles.

    D’après l’Organisation internationale pour les migrations des Nations unies, plus de 200 000 personnes tentent chaque année ce voyage périlleux qui traverse la mer la #Corne_de_l’Afrique jusqu’au Yémen, pour atteindre l’Arabie saoudite. HRW appelle Ryad à « cesser immédiatement » le recours à la force meurtrière contre des migrants et demandeurs d’asile, exhortant l’ONU à enquêter sur ces allégations.

    AFP / Libération / https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/en-arabie-saoudite-les-gardes-frontieres-auraient-abattu-des-centaines-de

    VIDEO. https://www.youtube.com/watch?v=f90vwqCYU1c&t=4s

    FR. https://www.hrw.org/fr/news/2023/08/21/arabie-saoudite-massacres-de-migrants-la-frontiere-du-yemen

    EN. https://www.hrw.org/news/2023/08/21/saudi-arabia-mass-killings-migrants-yemen-border

    AR. https://www.hrw.org/ar/news/2023/08/21/saudi-arabia-mass-killings-migrants-yemen-border

    #massacre #migrations #réfugiés #frontières #rapport #HRW

  • Covid-19 : « Le taux de positivité explose et on ne surveille plus le virus », Christian Lehmann


    (...) une myriade de professionnels de santé témoigne de la recrudescence des cas et de l’incrédulité des patients.

    Depuis le début de la semaine, les consultations et téléconsultations s’enchaînent pour des symptômes pseudo-grippaux, avec une majorité de patients incriminant dans un premier temps les changements de temps, la climatisation, ou les fameux virus hivernaux de l’été dont les ont abreuvé les rassuristes de plateau, avant d’acquiescer lorsque je leur recommande de réaliser un PCR, et de me rappeler, dans un tiers des cas au moins, avec un test positif. Et c’est le cas un peu partout en France, comme en témoignent de nombreux soignants.

    (...) A la suite de la fin de l’état d’urgence sanitaire, le Sidep a été anonymisé (destruction de l’ensemble des données nominatives) et réservé aux résultats des seuls tests PCR depuis le 1er juillet : les résultats des tests PCR sont donc transmis au ministère, mais ne sont plus accessibles en sources ouvertes (ni même sous forme de synthèse, contrairement à ce qui avait été annoncé). (...) le Covid est donc devenu à cette même date la 37e maladie à déclaration obligatoire… mais dont la déclaration ne peut être réalisée que par un biologiste médical suite à un PCR positif (pas de prise en compte des tests antigéniques).

    (...) Le même phénomène se produit dans les établissements de soins, où on découvre des clusters avec du retard car le dépistage n’est plus un réflexe… Disons les choses franchement, il s’agit parfois d’un choix délibéré de ne pas réaliser de test afin de ne pas risquer qu’un #Covid découvert lors d’un séjour hospitalier soit considéré comme une infection nosocomiale.

    (...) nous ne connaissons plus le nombre de patients hospitalisés avec un Covid en France. (...) on constate un net changement dans les comportements depuis la fin du printemps – surtout en fait au moment où un test positif ne nécessitait plus d’isolement (malgré le risque persistant de contamination) et ne permettait plus de bénéficier d’un arrêt de quelques jours. Pour la majorité des Français, cela a constitué le signe que “le Covid c’est devenu un simple rhume“ ou encore que “c’est fini désormais”. (...)

    https://www.liberation.fr/societe/sante/covid-19-le-taux-de-positivite-explose-et-on-ne-surveille-plus-le-virus-2

    https://justpaste.it/a21wj

    #covid #déni #refus_de_test (que c’est une "restriction") #Humex_rhume #PCR #hôpitaux #Paxlovid (personne ne connait) #aveuglement_volontaire (de haut en bas) #Sidep #criblage #séquençage

  • La pensée décoloniale est-elle soluble dans l’État Vénézuelien ?
    https://lundi.am/La-pensee-decoloniale-est-elle-soluble-dans-l-Etat-Venezuelien

    « Après la création du Ministère des Mines Écologiques, le Gouvernement-des-oxymores a annoncé la création d’un “Institut National de la Décolonisation du Venezuela” »
    paru dans lundimatin#164, le 8 novembre 2018

    Du 22 au 26 octobre [2018], s’est tenu à la Bibliothèque Nationale du #Venezuela un colloque ayant pour sujet « la IIIe école de la pensée décoloniale critique : processus étatiques et constitutifs ». Ramon Grosfoguel, Enrique Dussel et Houria Bouteldja y étaient notamment présents. Profitant de la présence d’intellectuels et de militants décoloniaux venus de différents pays, #Nicolas_Maduro, a reçu les différents participants au Palais présidentiel pour inaugurer le nouvel « Institut de la pensée décoloniale ». Si le projet est porté de longue date par des penseurs comme Ramon Grosfoguel et Enrique Dussel, le responsable de cet Institut, à savoir Ernesto Villegas, ministre de la Culture, a été désigné par le président Maduro, « afin de donner cohérence, articulation et pouvoir avancer dans l’ensemble de ce processus pour consolider une indépendance absolue du pays. »

    Par cette opération politique grossière, en présence de militants internationaux, le régime vénézuélien semble tenter de redorer son blason. Il semble pourtant difficile, même sous couvert de « décolonisation » de faire oublier la politique menée au profit des métropoles contre les populations autochtones, ainsi que la baisse du niveau de vie, liée à la structuration de toute une économie autour du cours du pétrole. Encore plus difficile serait de cacher les révoltes qui ont secoué le Venezuela ces dernières années. A ces révoltes, le régime a répondu par la répression contre les manifestants, à savoir 150 morts dans les manifestations en 2017 selon Human Rights Watch (dont plus de 70 attribuées à coup sûr aux forces de police), des milliers d’arrestations (4500 d’opposants arrêtés selon l’ONG Foro Penal, dont 1 000 placements en détention, avec 350 personnes encore détenues), des cas de torture reconnus par Tarek William Saab, le « Défenseur du peuple » (équivalent de notre « Défenseur des droits »), ainsi que par une politique de guerre civile menée dans les quartiers pauvres, majoritairement contre les Noirs. Selon Amnesty International, entre 2015 et juin 2017, 8 200 personnes ont été victimes d’« exécutions extrajudiciaires » de la part de la police et de l’armée. Dans un rapport publié en septembre 2018, l’ONG reproche au régime de Maduro d’« utiliser la force meurtrière dans l’intention de tuer les personnes les plus vulnérables et les plus exclues ». Selon les mots d’Amnesty International, le régime « viole leurs droits et les traite comme des criminels en raison de leurs conditions de vie, alors qu’il devrait mettre en œuvre des politiques de lutte contre la criminalité basées sur la prévention et conformes aux normes internationales ».

    Nous pourrions nous borner à ironiser sur ce que signifie « faire de la politique » pour #Houria_Bouteldja et le #PIR, ou sur les grilles de lecture de ceux qui prétendent s’émanciper de la « gauche blanche » tout en ayant à propos de la situation vénézuélienne le même discours que Mélenchon et le PCF. Nous préférons nous saisir de l’occasion pour nous attarder sur la grille de lecture anti-impérialiste qui guide la mouvance décoloniale qui soutient Maduro.

    #intellectuels #anti_impérialisme #courant_décolonial #pensée_décoloniale

  • Sur le climat, les frontières, la subsistance, le soin et la lutte | Out of the Woods
    https://cabrioles.substack.com/p/sur-le-climat-les-frontieres-la-subsistance

    Ainsi, nous devons penser l’organisation contre le changement climatique en prenant en compte le fait qu’il est médiatisé par un monde dominé par le capital colonial et hétéropatriarcal. La violence est organisée et différenciée par ces structures, et c’est par la lutte contre ces structures qu’il nous sera possible de subsister. Nous pouvons nous faire une image précise de ce qui a toujours été fait dans les luttes contre les catastrophes — des luttes reposant sur le soin, la reproduction sociale et l’hospitalité. Ce sont ces choses qui ont toujours permis aux gens de survivre aux catastrophes. Même si les choses vont de pis en pis, ça ne s’arrête pas là ; il y a toujours de la place pour la lutte collective.

    Out of the Woods est un collectif international de recherche partisane qui s’attelle, depuis 2014, à penser la #crise_écologique dans une perspective communiste, décoloniale, féministe et queer.

    · Notes de Cabrioles : Les éditions Présence(s) ont récemment traduit et publié L’Utopie Maintenant ! Perspectives communistes face au désastre écologique [https://presences-editions.me/utopie-maintenant ], le receuil des écrits d’Out the Woods, un collectif dont les analyses et perspectives résonnent particulièrement avec le travail que nous avons mené ici. Cette publication est importante et riche de la variété des thèmes abordés. L’entretien qui suit, réalisé en 2017, en est extrait. Nous remercions chaleureusement les éditions Présence(s) de nous avoir confié cette publication ·

    #présent_catastrophique #covid #écologie #migrants_climatiques #climat #racisme #environnementalisme #frontière #nécropolitique #expertise_populaire #dystopies #luttes #communisme_de_désastre #planification_fugitive #soin #reproduction_sociale #hospitalité #travail_reproductif #traitre #indigène #Terre_cyborg #nation_indigène

    • Ce à quoi nous devons résister ici, c’est au romantisme colonial occidental — il faut absolument le détruire, et il ne s’agit pas d’une sorte de problème littéraire abstrait, il est ce qui impulse une grande partie du mouvement écologiste au Royaume-Uni à l’heure actuelle. Il existe encore un imaginaire populaire d’une sorte de nature originelle que l’on retrouve aussi bien chez les membres de la Société royale pour la protection des oiseaux (Royal Society for the Protection of Birds) que chez les militants écologistes purs et durs, et il faut à tout prix le refuser. Et dans le même temps, nous devons nous assurer de ne pas devenir des technofuturistes prêts à embrasser l’idée d’une invasion technologique de tout ce qui existe, sans tenir compte du paradigme colonial et du développement de la technologie européenne comme arme et arbitre du « progrès » colonial. D’un certain point de vue, nous sommes ici coincés entre le marteau et l’enclume, entre l’idéalisation de la wilderness et l’idéalisation de la technologie, aussi néfastes l’une que l’autre.

      Mérite un dialogue avec l’œuvre de Charbonneau, qu’illes ne connaissent peut-être pas.

      une adhésion à la possibilité antinationaliste d’une Terre cyborg — qui ne nie pas en même temps la possibilité d’une nation indigène — est le genre de contradiction sur lequel nous devons travailler

      Par contre je ne sais pas ce qu’illes entendent pas là, ayant parlé plusieurs fois au cours de la conversation d’écologie cyborg (mmmh ?) sans définir ce que c’est (seulement « voir le chapitre XXX plus loin »). Donc soit faut lire le bouquin en entier, soit faut trouver une explication ailleurs du concept et de ce que ça implique.

  • ★ Les libertaires ont-ils perdu la bataille des idées ? - GLJD Le Libertaire

    (...) Si l’on prend le terme anglo-américain woke (« éveillé ») et qui désigne le fait d’être conscient des problèmes liés à la justice sociale et à l’égalité raciale, les anarchistes peuvent être considérés comme partisans du wokisme.
    Cela fait longtemps que les libertaires sont conscients des injustices subies par les minorités ethniques, sexuelles, religieuses, ou de toutes formes de discrimination. Cela recoupe souvent l’exploitation capitaliste. Prenons l’exemple des catholiques irlandais en Ulster, ces derniers ne trouvaient du travail qu’après les protestants dans les années 1970. Dire aujourd’hui que les musulmans sont discriminés, ce n’est un scoop pour personne. Lucy Parson connaissait parfaitement les discriminations raciales. Emma Goldman parla dans ses meetings de l’homosexualité…
    (...) Dire que l’on ne peut pas écrire sur l’Islam car c’est la religion des opprimés, c’est un non-sens pour un anarchiste car toute religion opprime. La religion est liberticide ; elle opprime les hommes, les femmes, les enfants, les animaux. Elle opprime souvent bien plus les femmes ; c’est un constat intemporel. Et les islamistes ainsi que leurs séides, idiots utiles ou pas, peuvent toujours nous traiter d’islamophobes, cela ne changera pas notre conception de la liberté. Et Dieu et l’Etat de Bakounine est un ouvrage qui restera d’actualité tant que les Etats et les religions existeront. Et nous souhaitons à l’Islam et aux autres religions, le sort de l’église catholique qui périclite d’année en année (...)
    Grâce au wokisme, il existe maintenant un véritable clivage dans le féminisme. S’il y a toujours consensus contre le patriarcat, les viols, les féminicides, le harcèlement… ça se déchire sur le port du voile par exemple, les Trans…. Parallèlement à aucun moment le wokisme analyse la domination des femmes aux postes de pouvoir. Elles y exercent aussi tyranniquement que les hommes. De mémoire, Margaret Thatcher en Grande-Bretagne. Aujourd’hui, c’est la Méloni en Italie et peut-être demain Marine Le Pen en France. Elles font aussi bien le travail que les hommes pour ce que le capital exige (...)

    #Anarchisme #émancipation...
    🛑 #wokisme #discrimination #oppression #injustice #capitalisme #extrêmedroite #étatisme #pouvoir #luttedesclasses #féminisme #patriarcat #femmes #marchandisation #profits #GPA #homophobie #validisme... ...

    ⏩ Lire l’article complet...
    ▶️ https://le-libertaire.net/7807-2
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  • Aux urgences, « la situation est plus grave que l’été dernier » pour SAMU-Urgences de France
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/08/15/aux-urgences-la-situation-est-plus-grave-que-l-ete-dernier-pour-samu-urgence

    Le président du syndicat français de médecine d’urgence, Marc Noizet, s’est inquiété du déplacement nécessaire de certaines interventions légères sur les parkings, ou de la fermeture temporaire de services qui traitent des urgences vitales dans certains hôpitaux.

    Le Monde avec AFP


    Le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, visite le centre de réception et de régulation des appels du SAMU à Toulouse, le 14 août 2023. VALENTINE CHAPUIS / AFP

    Aux urgences, « la situation est plus grave que l’été dernier » en France, a estimé mardi 15 août Marc Noizet, président de SAMU-Urgences de France, soulignant que tous les départements sont touchés, mais aussi des zones touristiques en pleine saison.

    « La situation est plus grave que l’été dernier, parce qu’elle touche dorénavant tous les départements de France, des gros services et des petits services. L’été dernier, on avait des zones rouges », a déclaré sur Europe 1 celui qui est également chef du service des urgences du groupe hospitalier de la région de Mulhouse et Sud Alsace.

    Pour Marc Noizet, « la nouveauté est que des zones extrêmement touristiques (…) sont aujourd’hui en très, très grande précarité », citant Les Sables-d’Olonne, en Vendée, ou Arcachon, en Gironde, « où ils ont été obligés de mettre en place sur le parking devant l’hôpital une structure où les médecins font de la petite traumatologie pour alléger les urgences », ou encore Saint-Tropez, dans le Var, « qui a failli fermer son service d’urgences ».

    « Plus pernicieux », selon lui, « on ferme des SMUR [service mobile d’urgence et de réanimation] parfois pour une nuit ou un week-end » ; il s’agit des ambulances pourvues de médecins qui se déplacent à domicile ou sur la voie publique. « Par exemple, autour d’Angers, ce week-end prolongé, avec le pont du 15 août, sept SMUR sont fermés, or ça touche l’urgence vitale », a-t-il ajouté.

    Chef du SMUR des Hauts-de-Seine, Gilles Jourdain a aussi « lancé l’alerte » dans Le Parisien mardi après-midi, affirmant notamment que son équipe a dû transférer un nourrisson de deux mois dimanche à Rouen, faute de lits en réanimation pédiatrique en Île-de-France. « Sa bronchiolite s’aggravait, le petit garçon avait besoin d’être admis en réanimation. Les équipes ont fait trois fois le tour des places disponibles dans les cinq services d’Île-de-France ayant les compétences nécessaires pour ce type de soins. Rien, zéro lit », a-t-il raconté.

    « Tous les renforts qu’on a pu mobiliser l’ont été »

    Pour le docteur Jourdain : « Les tensions en personnels soignants sont si fortes que la situation dégradée de l’hiver perdure et se refait sentir dès l’été. Les autorités semblent incapables d’apporter une solution. » Aux urgences, comme ailleurs à l’hôpital, « tous les renforts qu’on a pu mobiliser l’ont été », et « la régulation de la rémunération des intérimaires a fait beaucoup de mal, même si c’était un mal nécessaire », a affirmé le président de SAMU-Urgences de France à la radio.

    Quant aux assistants de régulation médicale (ARM), premiers à décrocher les appels au SAMU, et en grève dans plus des deux tiers des « centres 15 » départementaux, « ils sont mal rémunérés, ont des problématiques d’avancement dans leur carrière et d’adéquation de leur nombre au flux », a-t-il exposé. « Il y a une vraie problématique, le ministre le reconnaît, maintenant il faudrait que les choses avancent », a lancé Marc Noizet.

    En visite lundi au SAMU de Toulouse, le ministre de la santé, Aurélien Rousseau, a déclaré qu’« une partie » des revendications des ARM grévistes étaient « légitimes » et qu’il comptait « y travailler dans les toutes prochaines semaines ».

    Le Monde avec AFP

    #santé #SAMU #ARM #SMUR

    • Fermé la nuit, Christophe Prudhomme, Médecin au Samu 93
      https://blogs.mediapart.fr/christophe-prudhomme/blog/150823/ferme-la-nuit

      L’été dernier le précédent ministre de la Santé, F. Braun, avait dans un premier temps nié la fermeture de services d’urgences puis avait parlé de mesures exceptionnelles en instaurant l’appel préalable au centres 15 pour pouvoir avoir accès aux #urgences.

      Dans une situation de tension majeure, sans état d’âme, il a appliqué de manière brutale la régulation de l’intérim médical sans prendre de mesures de compensation afin d’éviter des situations de rupture dans les #hôpitaux déjà fragilisé par le manque de médecins titulaires obligeant à un recours massif aux intérimaires.

      Cette année, la situation est encore plus dégradée et il n’est plus possible de poursuivre le discours de déni sur l’absence de fermeture de très nombreux services certaines nuits, pour quelques jours, voire plus, et ce qui est encore plus grave dans les zones touristiques où la fréquentation augmente fortement pendant les vacances.

      Un nouveau ministre a été nommé et il reconnaît enfin les difficultés.
      Cependant, après ses premières déclarations lors de sa prise de fonction, il a disparu des radars sans aucune prise de décision pour essayer de répondre aux alertes multiples, notamment dans le secteur de la #psychiatrie confronté à une fermeture massive de lits par manque de personnel [situation qui aggraver une politique de fermeture de lits poursuive depuis 40 ans, ndc].

      Mais visiblement, le ministre ne restait pas inactif auprès de ses services car une dépêche nous apprend voici quelques jours que des projets de décrets sont en cours de finalisation pour acter définitivement une organisation dégradée des services d’urgences sur l’ensemble du territoire.
      Il s’agit de valider la création d’antennes de médecine d’urgence qui ne seront plus ouvertes 24 h sur 24. Pour être plus clair, elles seront en fait fermées la nuit.

      Cette réorganisation est un non-sens en termes de #santé_publique car le propre des urgences est qu’elles ne sont pas programmables et faire reposer la nuit la prise en charge des patients uniquement par les SMUR est une aberration.
      D’une part, ces unités du SAMU fonctionnent également dans de nombreux départements en mode dégradé avec de nombreuses unités qui ferment de manière brutale par manque de médecins, comme cela a été le cas récemment en Mayenne ou en Vendée, ou qui sont remplacés par des équipes infirmières.

      Tous les urgentistes savent que dans de nombreux cas, un retard de prise en charge peut avoir des conséquences catastrophiques.
      Cela va être le cas avec la mise ne place de cette organisation, ce qui se traduira statistiquement par une augmentation de ce qu’on appelle pudiquement des « morts évitables »

      Cette politique est meurtrière et est inacceptable.
      En effet, comment expliquer que les plages d’ouverture des commerces, notamment alimentaires, ne cessent de s’élargir, ce qui les rendra bientôt plus accessibles que des services essentiels comme les services d’urgence.
      L’explication me paraît évidente quand on examine les choix idéologiques d’E. Macron : ce qui prime c’est le marché et non les services publics essentiels. En résumé, c’est le choix de l’argent contre la vie. Il est urgent de se lever pour refuser ce choix de société mortifère.

      le salaire d’infirmière a beau être faible, on préfère raquer celui de caissière ou vendeuse, bien inférieur.
      #prolétarisation

  • MMA : Musk vs Zuck, pour la gloire du bizness | Libé | 13.08.23

    https://www.liberation.fr/economie/economie-numerique/elon-musk-contre-mark-zuckerberg-un-combat-kif-kif-beigne-beigne-20230813

    Au bout de sept années de joutes verbales, auraient-ils décidé d’en venir aux mains ? L’explication est un poil simpliste. Car, souligne Clément Dubreuil, professeur de marketing à la Kedge Business School, l’embrouille a tout d’une stratégie commerciale bien connue : celle du clash.

    « Le cas d’école que l’on évoque souvent en marketing, c’est l’histoire de Pepsi et Coca-Cola », repère le spécialiste. Une rivalité incarnée dès les années 80 dans une campagne publicitaire de Pepsi. L’entreprise fait alors goûter à l’aveugle les deux boissons. L’objectif : « prouver » que le goût de la canette bleue est meilleur. « La technique de la rivalité en marketing ne date pas d’hier mais elle a pris beaucoup d’importance avec les réseaux sociaux. Depuis, on observe une escalade dans le trash », relate Clément Dubreuil.

    BMW contre Audi, McDonald’s contre Burger King, Samsung contre Apple… La technique est déployée par bien d’autres enseignes. Y compris dans le rap, à l’image de la bataille Booba versus Kaaris, achevée en une rixe mémorable à l’aéroport d’Orly, ou sur les réseaux sociaux. Alors que Squeezie s’apprête à détrôner Cyprien de sa place de youtubeur français le plus suivi en 2019, les vidéastes s’écharpent avec humour et en musique. « Cyprien, Cypri-rien, Squeezie first, numéro un », martèle ironiquement l’un des refrains. L’un des clips fait 31 millions de vues, l’autre 21.

  • Zeitgeschichte: Holocaust in Saloniki
    https://www.jungewelt.de/artikel/456762.zeitgeschichte-holocaust-in-saloniki.html


    Sadistisches, antisemitisches Spektakel auf dem »Platz der Freiheit« in Thessaloniki (Juli 1942)

    12.8.2023 von Jürgen Pelzer - Innerhalb von fünf Monaten, von Mitte März bis Mitte August 1943, wurde fast die gesamte jüdisch-sephardische Gemeinde Thessalonikis nach Auschwitz deportiert. Im April 1941 hatte die deutsche Invasion zur Kapitulation und Aufteilung Griechenlands in deutsche, italienische und bulgarische Besatzungszonen geführt. Die Deutschen behielten sich neben Athen Thessaloniki vor, das schon vor dem Krieg ins Visier des »Sonderkommandos Rosenberg« geraten war, das sogleich mit der Plünderung von Bibliotheken, Synagogen, Zeitungsredaktionen und Buchhandlungen begann, angeblich, um Material für eine Fachbibliothek zur »Judenfrage« zu sammeln. Die ökonomische Ausplünderung des Landes, namentlich die Requirierung von Lebensmitteln, führte zu hoher Inflation und einer massiven Hungersnot. Der Massenmord an den Juden wurde deshalb verzögert in Gang gesetzt, zumal sich die italienischen Bündnispartner gegen Judenverfolgungen oder gar Deportationen sperrten. Die angestrebte »Endlösung« konnte also zunächst nur in den von den Deutschen besetzten Gebieten stattfinden, und dazu gehörte Thessaloniki, die »Mutter Israels«, wie die Stadt von den jüdischen Einwohnern stolz genannt wurde.
    Antisemitische Hetze

    Auf die Verbreitung judenfeindlicher Parolen in Cafés und Restaurants, die Schließung jüdischer Zeitungsredaktionen, die Vertreibung der Juden aus ihren Häusern und willkürliche Enteignungen folgten die Plünderung der Kunstschätze der Gemeinden, die Erniedrigung von Rabbinern und die Erschießung »jüdischer Bolschewisten«. Im Juli 1942 wurde ein sadistisches Spektakel auf dem zentralen »Platz der Freiheit« veranstaltet: Um die männliche jüdische Bevölkerung für zivile Arbeiten heranzuziehen, versammelte der für Nordgriechenland zuständige Wehrmachtskommandeur Curt von Krenzki 10.000 Männer an einem Sonnabend, ließ sie stundenlang in der Sonne stehen und setzte sie grausamer Behandlung, Schlägen und Verhöhnungen aus. Wehrmachtsführung und -verwaltung, Sicherheitsdienst (SD), SS und das »Kommando Rosenberg« zogen an einem Strang, auch wenn sie verschiedene Zwecke verfolgten. So forderte die Wehrmacht Arbeitskräfte für die angeblich notwendige Verbesserung der militärischen Infrastruktur an, ließ sich dann aber eine Freistellung von der Zwangsarbeit hoch bezahlen. Im Dezember 1942 nahmen sich die Deutschen den großen jüdischen Friedhof im Osten der Stadt vor, dessen schrittweise Verlegung in langwierigen Verhandlungen zwischen Stadtverwaltung und jüdischer Gemeinde ins Auge gefasst worden war. Die Deutschen ordneten nun kurzerhand den Abriss des Friedhofs an und verwendeten die Grabsteine für den Bau von Straßen und Befestigungsanlagen. Die gewaltige Nekropole bot bald, wie ein Augenzeuge berichtet, den »Anblick einer schwer bombardierten oder von einem Vulkanausbruch zerstörten Stadt«.

    Anfang 1943 wurde der SS-Offizier Dieter Wisliceny von Adolf Eichmann nach Thessaloniki geschickt, um das »Judenproblem« in kürzester Frist zu lösen. Systematisch wurden Juden zunächst ausgeplündert, ihrer Wohnungen beraubt und in das als Ghetto dienende Baron-Hirsch-Viertel in der Nähe des Bahnhofs eingewiesen. Es galt eine Ausgangssperre, der gelbe Stern mit der Aufschrift »Evraios« (Jude) musste getragen werden, Gespräche mit Nichtjuden waren verboten. Das ganze Arsenal der antisemitischen NS-Gesetzgebung wurde aufgeboten, um Juden und Jüdinnen vom Rest der Stadt zu isolieren. Anfang März teilte Wisliceny dem Oberrabbiner Zvi Koretz mit, dass Eichmann die Deportation der gesamten jüdischen Gemeinde angeordnet habe. Der Appell, jüdische Arbeiter in Griechenland einzusetzen, fruchtete nichts. Auch ein Besuch beim griechischen Ministerpräsidenten Ioannis Rallis verlief ohne Ergebnis.

    Insgesamt wurden 48.000 Juden und Jüdinnen in Viehwaggons nach Auschwitz deportiert. Die Fahrt dauerte jeweils fünf Tage. Etwa 37.000 Menschen wurden sofort nach ihrer Ankunft in den Gaskammern ermordet, weitere 8.000 bis 9.000 gingen an Zwangsarbeit, Krankheiten und Unterernährung zugrunde. Am Ende des Krieges bestand die sephardische Gemeinde Thessalonikis praktisch nur noch aus einer kleinen Gruppe von etwa 1.200 Menschen.

    Einem ähnlichen Schicksal waren nach der deutschen Übernahme der italienischen Besatzungszone auch die anderen auf antike Zeiten zurückgehenden jüdischen Gemeinden ausgeliefert, wenn sie nicht – wie etwa in Athen oder auf der Insel Zakynthos – von mutigen Bürgermeistern, griechisch-orthodoxen Geistlichen oder anderen nichtjüdischen Griechen geschützt, gewarnt oder versteckt wurden. Dass das Ziel der Deportationen in der massenhaften Ermordung bestand, stellte sich auch hier sehr bald als traurige Gewissheit heraus.

    Unwiederbringlich zerstört

    Man hatte den Deportierten in Thessaloniki erzählt, sie würden »umgesiedelt«, um in Polen eine jüdische Stadt zu gründen. Gold und Schmuckstücke wurden ihnen abgenommen. Geld musste in polnische Złoty gewechselt werden, wofür sie eine Quittung erhielten. Tatsächlich floss dieses Geld auf ein Konto bei der Griechischen Nationalbank, auf das die Deutschen Zugriff hatten. Im März 1943 wurde auch eine sogenannte Treuhandstelle eingerichtet, um die zwangsweise verlassenen jüdischen Wohnungen, Geschäfte, Unternehmen und anderen Vermögenswerte zu übernehmen. Dies führte zu chaotischen Zuständen. Die örtliche Wehrmachtsverwaltung ließ es zu, dass trotz der Wohnungsnot Gebäude abgerissen wurden und die neuen Eigentümer nach versteckten Schmucksachen oder anderen Schätzen suchten. Die Deutschen nutzten die zahlreichen Synagogen zur Unterbringung ihrer Pferde, plünderten sie oder sprengten sie in die Luft. Hätten die ursprünglichen Bewohner zurückkehren können, hätten sie nur noch die Ruinen ihrer einstigen Heimstätten vorgefunden.

    Einst aus Spanien (daher »sephardisch«) geflohen, hatte die Juden und Jüdinnen Thessalonikis ihre Kultur und ihr altkastilisches »Ladino« bewahrt und ihren Beitrag dazu geleistet, die mittelmeerische Metropole zu einer blühenden, verschiedene Ethnien beherbergenden Handelsstadt zu machen. Diese Tradition wurde unwiederbringlich zerstört. Heute erinnern nur noch Gedenksteine und Museen an das jüdische Leben der Stadt. Eingerichtet wurde auch eine digitalisierte Sammlung von Berichten und Erinnerungen an die Jahre der von Raub und Zerstörung, von Massenmord und Massakern gekennzeichneten Besatzung.
    »Aussiedlung« in die Vernichtung

    »Die Aussiedlung der hiesigen etwa 56.000 Personen zählenden Juden griechischer Staatsangehörigkeit hat heute mit dem Abtransport von 2.600 Personen von Saloniki nach dem Generalgouvernement begonnen. Es ist in Aussicht genommen, wöchentlich vier Transporte durchzuführen, so dass die ganze Aktion in etwa sechs Wochen beendet sein wird. Das bewegliche und unbewegliche Vermögen der ausgesiedelten Juden wird beschlagnahmt und einem Fond zugeführt, aus welchem die Transportkosten bestritten und die Schulden bezahlt werden. Die Geschäfte der Ausgesiedelten werden bis auf weiteres durch eingesetzte griechische Treuhänder weiterbetrieben. (…)

    In den Besprechungen mit den zuständigen hiesigen deutschen Stellen ist von diesen darauf hingewiesen worden, dass der Zweck der Aussiedlungsmaßnahme, die Sicherung des von den deutschen Truppen besetzten nordgriechischen Gebietes, nicht erreicht würde, wenn den nicht-griechischen Juden der Aufenthalt weiter erlaubt bliebe. (…)

    Der Bevollmächtigte des Reichs für Griechenland in Athen erhält Durchdruck dieses Berichts.«

    Fritz Schönberg, deutscher Generalkonsul in Saloniki, am 15. März 1943 an das Auswärtige Amt über die Deportation jüdischer Bürger, zitiert nach: Martin Seckendorf und Bundesarchiv Koblenz (Hg.): Europa unterm Hakenkreuz, Band 6. Die Okkupationspolitik des deutschen Faschismus in Jugoslawien, Griechenland, Albanien, Italien und Ungarn. Berlin/Heidelberg 1992, S. 226 f.

    https://die-quellen-sprechen.de/14-210.html

    Generalleutnant Curt von Krenzki (1888–1962), Berufssoldat; Juli 1941 bis Jan. 1943 Befehlshaber Saloniki-Ägäis und Leiter der Feldkommandantur 395 (Thessaloniki), Jan. 1943 bis Sept. 1943 Führerreserve, Sept. 1943 bis Okt. 1944 Kommandant des rückwärtigen Armeegebiets 584; Aug. 1945 bis Okt. 1955 in sowjet. Gefangenschaft.

    Dok. 14-148

    Der Chef der deutschen Militärverwaltung in Serbien Harald Turner unterrichtet am 11. April 1942 den SS-Führer Karl Wolff in einem privaten Brief über die Ermordung von Frauen und Kindern aus dem Lager Semlin bei Belgrad

    Bekanntmachung vom 10. Juli 1942, dass alle männlichen Juden Thessalonikis zum Appell auf der Platia Eleftherias anzutreten haben

    Appell an alle Israeliten im Alter von 18–45 Jahren

    Auf Anordnung des Militärbefehlshabers Saloniki-Ägäis werden alle in Thessaloniki lebenden männlichen Israeliten [...] von 18 bis 45 Jahren aufgefordert, am 11. Juli 1942 um 8.00 Uhr vormittags auf der Platia Eleftherias zu erscheinen. Als Israelit wird betrachtet, wer der israelitischen Rasse angehört, gleichgültig welcher Religion er ist. Ausweispapiere müssen mitgeführt werden. Israeliten italienischer oder spanischer Staatsangehörigkeit sind ausgenommen. Nichterscheinen wird mit Geldstrafe und Haft im Konzentrationslager bestraft.

    Wilhelm List
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_List

    ...
    Als Oberbefehlshaber der 14. Armee nahm List am Überfall auf Polen 1939 teil und erhielt am 30. September das Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes.[4] Beim Westfeldzug unterstand sein jetzt in 12. Armee umbenannter Großverband der Heeresgruppe A im Zentrum der Front. Für seinen wesentlichen Anteil am Sieg über Frankreich wurde er am 19. Juli 1940 zum Generalfeldmarschall befördert (ebenso 11 weitere Generäle).

    Im Balkanfeldzug mit Beginn am 6. April 1941 war List Oberbefehlshaber der 12. Armee und in dieser Stellung Chef der gesamten deutschen Bodenoperationen gegen Griechenland und Ostjugoslawien. Am 21. April nahm List die griechische Kapitulation entgegen, nachdem bereits am 17. April das Königreich Jugoslawien kapituliert hatte.
    ...
    Nach dem Abschluss des Balkanfeldzuges wurde List Wehrmachtbefehlshaber Südost. In dieser Funktion unterstanden ihm die Militärbefehlshaber Serbien sowie Nord- und Südgriechenland. Am 4. Oktober 1941 gab er den Befehl, Sammellager für Geiseln zu errichten, um diese beim Widerstand von Partisanen zu erschießen.[5] Aufgrund einer Erkrankung gab List seinen Posten im Oktober 1941 wieder ab.

    Verbrechen der Wehrmacht
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Verbrechen_der_Wehrmacht

    Die Wehrmacht stellte ihre Infrastruktur, unter anderem das europaweite Wehrmachttransportwesen, vielfach für die Judendeportationen zur Verfügung, so etwa für die Transporte der französischen Juden und griechischen Juden ins KZ Auschwitz.

    #histoire #nazis #Grèce #holocaust #Wehrmacht

  • Gayfriendly – ou Comment repenser l’acceptation de l’homosexualité à gauche - Les mots sont importants (lmsi.net)
    https://lmsi.net/Gayfriendly-ou-Comment-repenser-l-acceptation-de-l-homosexualite-a-gauche

    Cette réponse pourrait signer la fin de l’interrogation que semble annoncer ce livre : l’acceptation de l’homosexualité est-elle plus avancée à Paris ou à New York ? La banalisation qui règne dans la célèbre ville étasunienne, les droits qui ont été conquis, et plus encore l’ardente célébration d’une certaine gayfriendliness contrastent, non seulement avec le mouvement réactionnaire de la Manif pour tous de 2012-2013, mais aussi avec les hésitations plus grandes, le moindre enthousiasme et la moindre institutionnalisation dont la cause des gays et des lesbiennes fait l’objet de l’autre côté de l’Atlantique. À leur manière pourtant les Parisiens sont aussi ga-friendly et le sont sans doute de plus en plus, comme le montrent, par exemple, les chaussées des quelques rues du quartier gai du Marais où des arcs en ciel ont été peints par la mairie. Dans les deux villes en effet, on retrouve, au niveau des institutions comme chez de nombreux habitants, une condamnation de l’homophobie qui semble mettre fin à des décennies de stigmatisation, de haine, de traque.

    Plutôt qu’établir un palmarès, ce livre a donc un autre objectif : comprendre les voies particulières empruntées dans les deux pays pour arriver à ce progrès social, en dégageant deux manières, en somme, d’être tolérant. Mais je ne propose pas seulement une comparaison ; ma recherche vise à interroger l’ambiguïté profonde dudit progrès, dont on semble ne pouvoir se réjouir que pour, immédiatement, l’interroger. Dès les années 1990 en effet, alors que les revendications liées aux unions, à la famille ou encore à l’intégration dans l’armée commençaient à être entendues, certains auteurs ont attiré l’attention sur les effets pervers de ces victoires.

    C’est dans les termes de la « normalisation » ou encore de l’« homonormativité » (Duggan 2002) qu’un feu de critiques a ciblé l’évolution des modes de vie gais et la fin de la subversion qui les caractériserait. Finie la contestation radicale de la société, en conjonction avec les mouvements noirs, féministes et anticapitalistes. Invisibles, désormais, les lieux de rencontre dédiés à la sexualité récréative et aux sociabilités alternatives. Des associations mainstream soutenues, grâce à d’importantes opérations de fundraising, par des gays blancs aisés réclameraient désormais, via l’accès au mariage et à la famille, l’intégration sociale (Warner 2000), tandis que des opérations d’ampleur, qualifiées d’« homonationalisme » ou de pinkwashing, viendraient récupérer la cause LGBT à des fins commerciales ou impérialistes (Puar 2002).

    #lgbt #homosexualité #homophobie

  • Pause #pipi (1/4)

    « Tu fais encore pipi au lit mais t’as déjà intériorisé qu’il y a des toilettes pour les filles et pour les garçons »

    « Ah si je pouvais faire pipi debout ! » Quelle personne dotée d’une vulve n’a pas eu, ce ne serait-ce qu’une seule, fois cette pensée traverser son esprit ? Position privilégiée ou imposée, dominante ou enfermante ? Et la lunette, levée ou baissée ? Geste anodin ou subi au quotidien ? Qu’est-ce qu’est-ce que ces positions aux toilettes déterminent de notre position dans la société ? C’est le début d’une enquête décalée et documentée. Pour commencer, remontons à la petite enfance. Tandis que les toilettes non mixtes et les urinoirs font leur entrée à l’école élémentaire, les codes genrés s’assimilent goutte après goutte...

    Pause pipi
    Chaque jour, nous évacuons en moyenne 1,5 à 2 litres d’urine - soit, dans une vie, l’équivalent d’un camion-citerne par personne ! Faire pipi, est si universel et quotidien, que nous en oublions de questionner ce qui se joue derrière chaque miction : un rapport à son propre corps, à son identité et au monde. Avec malice, Julie Auzou ausculte notre époque par la lunette (relevée ou non, là est la question) en mêlant témoignages de proches, d’une sociologue-géographe, d’un photographe et de personnes rencontrées au fil de ses recherches. Chez soi, dans son lit, à l’école, en manif, dans les bars ou en festival : de l’intimité la plus secrète aux mouvements les plus collectifs, qu’est-ce que l’acte d’uriner révèle de nos rapports de genre ? Une production ARTE Radio.

    https://www.arteradio.com/son/61678850/pause_pipi_1_4
    #podcast #audio #genre #filles #garçons #toilettes #intériorisation #pipi_debout #position #enfants

  • La peste noire, Patrick Boucheron
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-la-peste-noire

    #Patrick_Boucheron propose une grande enquête interdisciplinaire autour de la pandémie de peste au milieu du XIVe siècle.

    « Nous sommes confrontés à un #événement de #longue_durée, et il serait bien naïf de prétendre confiner notre conception de la peste noire à une chronique des années 1347 à 1352 en Europe occidentale » (...) « Les progrès conjoints de l’archéologie funéraire et de l’anthropologie, poursuit l’historien, mais aussi de la microbiologie et des sciences de l’environnement, ont révolutionné l’approche de cette pandémie ».

    j’écoute tardivement cette série de 2020-2021, extraordinaire d’érudition (et pas trouvée ici, à ma grande surprise ; pour ma part, lambin, elle était dans une pile « à écouter » depuis longtemps)

    « L’hypothèse, indique Patrick Boucheron, ne consiste pas seulement à réévaluer le rôle des réseaux vénitiens de Tana dans la propagation de la peste, il est de renverser le catastrophisme apocalyptique de la vision du siège de Caffa pour comprendre que l’épidémie n’est pas fille de la guerre mais de la paix, et qu’elle peut remonter les circuits des échanges et des alliances. »

    [...]

    « C’est donc bien à l’histoire décloisonnée d’un monde interconnecté qu’elle nous convie, nous dit Patrick Boucheron, un monde dont le cœur battant n’est pas en Europe, où se situent seulement les terminaux périphériques des réseaux marchands, mais plus à l’est, en ce centre de gravité de l’Eurasie alors dominée par la Horde d’or. »

    https://www.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/09/17721348-2539-43c8-9e8f-f3983ba097ed/860_loiseau-cartepestexivesiecle.webp

    Carte de Julien Loiseau, intitulée, « Les routes de la peste noire », dans « l’Atlas Global » de Gilles Fumey, Christian Grataloup et Patrick Boucheron, en 2014. - Julien Loiseau / Les arènes

    #peste #Marseille #histoire #histoire_des_sensibilités #imagination #historiographie #mort #mort_de_masse #déni #travail_des_femmes #médecine #épidémie #histoire_environnementale #santé_globale #démographie #catastrophe_démographique #littérature #théâtre #peinture #archives #théorie #pensée #narration #rats et #marmottes_alpines #paléogénomique #Horde_d'or #Inde #Mandchourie #l'impossible_sépulture démentie par l’#archéologie_funéraire ... #exotisme_épidémiologique

    • cette série là, tu n’hésiteras pas, @arno, à ne pas la faire écouter aux enfants, sauf dispositions spéciales. c’est une version lettrée, avec une forte dimension historiographique, de Periclès « qui n’est pas un collègue » (Loraux) à la critique du matriciel Ariès (histoire des sensibilités), le tout truffé de références effectivement pluridisciplinaires. non sans légèreté. dans le premier épisode, par exemple, il reprend la lecture de Freud pour mettre en cause les gargarismes contemporains sur le « travail du deuil ». ailleurs il a la coquetterie de citer l’avènement de Trump comme un évènement sans doute lui aussi de longue durée quant au devenir de la véridicité.

      (qu’il ait fait le macronard illustre la force du légitimisme centriste ?)

      Ça tombait bien, trop bien : ça tombait mal. Face au curieux hasard qui plaçait l’épidémie de Covid-19 sur sa route au moment où il devait entamer, au Collège de France, son cours sur la peste noire, l’historien Patrick Boucheron a failli renoncer. Rien de plus trompeur, explique-t-il en effet, que la fausse évidence de la « concordance des temps », rien de plus hasardeux que la recherche d’écho et de similitudes qui rendraient le passé moins lointain, le présent moins opaque. Puisque les rapports existent néanmoins, puisque ça a à voir malgré tout, que peut dire l’historien du coronavirus, et de quoi l’histoire de la peste est-elle faite ? Que nous apprend la #science, et que transporte l’#imaginaire ? C’est à un regard neuf et à une histoire globale que Patrick Boucheron nous invite.

      https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/patrick-boucheron-la-peste-c-est-un-mal-qu-on-ne-peut-pas-dire-31-01-2021-24
      #paywall

    • il est possible d’éviter la rebutante intro de Radio F/ Collège de France en utilisant la version de fr Q disponible parmi les podcasts L’été du Collège de France dont la mise en onde est digne de l’objet et de son traitement je pige pas pourquoi il faut donner sur RF une version dégradée