• J’ai découvert une BD sur la division Charlemagne. Vous savez, ces engagés français du côté nazi qui ont eu carrément droit à une division SS rien qu’a eux. Certains fuyaient la pendaison parce que les alliés cavalaient vers Berlin, d’autres la répression ou l’exécution sommaire.
    Et donc on les retrouve à Berlin, après avoir passé un petit temps sur le front polonais.
    Et franchement, c’est instructif. C’est écrit sans trop d’idéologie, juste ce qu’il faut d’authentique, et c’est très renseigné.

    B.D. : Berlin sera notre tombeau

    https://editionspaquet.com/shop/9782889324163-berlin-sera-notre-tombeau-integrale-1185#attr=5765,576

    Et donc pourquoi lire ça aujourd’hui ? Perso, ça me semble fini le cordon de sécurité face à l’extrême droite qui s’est imposé pendant 70 ans. Je crois même que ce mode de ségrégation des débats a fait du mal et ne nous a pas aidé à nous préparer à ce qui nous tombe dessus aujourd’hui. Pour lutter contre toutes les formes et tous les élans droitiers qui nous bousculent tous les jours, si on peut glaner des éléments dans ces bribes du passé, ça pourrait nous armer mentalement. Mieux vaut savoir détecter plutôt qu’être surpris.

    #WW2 #nazi #berlin #francais #histoire #collabo

    • épuisé, € 103,00 d’occasion, #bof il nous faudrait une bd sur les membres de la 14. Waffen-Grenadier-Division der SS (galizische Nr. 1) https://fr.m.wikipedia.org/wiki/14e_division_SS_(galicienne_no_1) et les trawniki ukrainiens.

      Demjanjuk-Prozess - « Ukrainische Wachmänner waren schlimmer als die SS »
      https://www.spiegel.de/panorama/justiz/demjanjuk-prozess-ukrainische-wachmaenner-waren-schlimmer-als-die-ss-a-66874

      La brigade Charlemagne n’était qu’un phénomène éphémère. La collaboration des services secrets ouest-allemands avec les travniki et banderistes par contre n’a jamais cessé et trouve son expression actuelle dans le soutien inconditionnel des forces ukrainiennes par l’Allemagne.

      Évidemment l’armée ukrainienne n’est pas une organisation plus fasciste que n’importe quelle armée du monde. C’est plutôt une question allemande et états-unienne qui tourne autour du positionnement de l’Allemagne contre la Russie depuis la guerre qu’on appelle la première guerre mondiale

      Du côté francais il faudrait travailler sur les ex-SS allemands qui ont rejoint la légion étrangère. L’armée francaise employait ces vieux messieurs jusqu’au départ du contingent tricolore de Berlin en 1990 ou 1991. Il n’est pas exclus qu’il y a là un lien avec la division SS Charlemagne mais je n’en sais rien.

      Alors j’attends la bd antifasciste qui raconte la vie de John Demjanjuk et des trawniki ukrainiens. Elle serait forcément d’une grande actualité.

      #nazis #Ukraine #Bandera #Allemagne #holocauste

  • #Shtetl

    Juif polonais ayant survécu à l’#Holocauste, le réalisateur accompagne son ami Nathan sur la trace de sa famille, originaire de #Bransk, petite ville de #Pologne. Ils vont rencontrer Zbyszek Romaniuk, jeune Polonais féru d’histoire locale, avec qui, depuis un certain temps, Nathan est en relation épistolaire. Tous trois, en interrogeant les lieux et des témoins, tentent de retrouver les empreintes du passé juif de Bransk. Le shtetl a disparu quand 2 500 juifs furent déportés à Tréblinka... Plus tard, Zbyszek se rend aux États-Unis dans des familles juives originaires de Bransk. Mais quand ses recherches le conduisent en Israël, il se heurte à de jeunes étudiants, qui lui reprochent l’#antisémitisme polonais. De retour en Pologne, il sera au contraire critiqué et menacé à cause de son intérêt pour l’histoire juive de Bransk. Devenu maire-adjoint de la petite ville, il finira par occulter cet aspect du passé.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/7160_0
    #traces #histoire #mémoire #film #film_documentaire #documentaire

  • La plainte de l’#Afrique_du_Sud contre #Israël

    "La plainte déposée par l’Afrique du Sud contre l’#Etat d’Israël ne l’accuse pas de #génocide, mais de laisser des éléments de ses forces de sécurité le pratiquer. Elle se fonde sur les intentions énoncées par certains responsables politiques et militaires, sur l’observation des pratiques israéliennes depuis 75 ans vis-à-vis de l’ensemble du #peuple_palestinien et enfin sur la manière dont il se comporte aujourd’hui à #Gaza. (...)

    #politique #international #géopolitique #monde #propagande #fascisme #sioniste #extermination #holocauste #Palestine #seenthis #vangauguin

    https://www.voltairenet.org/article220263.html

  • Enzo Traverso : la guerre à Gaza « brouille la mémoire de l’Holocauste » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/051123/enzo-traverso-la-guerre-gaza-brouille-la-memoire-de-l-holocauste

    une guerre génocidaire menée au nom de la mémoire de l’Holocauste ne peut qu’offenser et discréditer cette mémoire, avec le résultat de légitimer l’#antisémitisme. Si on n’arrive pas à stopper cette campagne, plus personne ne pourra parler de l’#Holocauste sans susciter la méfiance et l’incrédulité ; beaucoup finiront par croire que l’Holocauste est un mythe inventé pour défendre les intérêts d’#Israël et de l’#Occident. La mémoire de la Shoah comme « religion civile » des droits humains, de l’#antiracisme et de la démocratie, serait réduite à néant. Cette mémoire a servi de paradigme pour construire le souvenir d’autres violences de masse, des dictatures militaires en Amérique latine à l’Holodomor en Ukraine, jusqu’au génocide des Tutsis au Rwanda… Si cette mémoire s’identifie à l’étoile de David portée par une armée qui accomplit un #génocide à #Gaza, cela aurait des conséquences dévastatrices. Tous nos repères seraient brouillés, tant sur le plan épistémologique que sur le plan politique.
    On entrerait dans un monde où tout s’équivaut et où les mots n’ont plus aucune valeur. Toute une série de repères constitutifs de notre conscience morale et politique – la distinction entre le bien et le mal, la défense et l’offense, l’oppresseur et l’opprimé, l’exécuteur et la victime – risqueraient d’être sérieusement abîmés. Notre conception de la démocratie, qui n’est pas seulement un système de lois et un dispositif institutionnel mais aussi une culture, une mémoire et un ensemble d’expériences, en sortirait affaiblie. L’antisémitisme, historiquement en déclin, connaîtrait une remontée spectaculaire.

    • Engagés, après l’émancipation, dans la sécularisation du monde moderne, les #juifs se sont retrouvés, au tournant du XXe siècle, dans une situation paradoxale : d’une part, ils s’éloignaient progressivement de la religion, en épousant avec enthousiasme les idées héritées des Lumières ; de l’autre, ils étaient confrontés à l’hostilité d’un environnement antisémite. C’est ainsi qu’ils sont devenus un foyer de #cosmopolitisme, d’universalisme et d’#internationalisme. Ils adhéraient à tous les courants d’avant-garde et incarnaient la pensée critique. Dans mon livre, je fais de Trotski, révolutionnaire russe qui vécut la plupart de sa vie en exil, la figure emblématique de cette judéité diasporique, anticonformiste et opposée au pouvoir.

      Le paysage change après la Seconde Guerre mondiale, après l’Holocauste et la naissance d’Israël. Certes, le cosmopolitisme et la pensée critique ne disparaissent pas, ils demeurent des traits de la judéité. Pendant la deuxième moitié du XXe siècle, cependant, un autre paradigme juif s’impose, dont la figure emblématique est celle de Henry Kissinger : un juif allemand exilé aux États-Unis qui devient le principal stratège de l’impérialisme américain.
      Avec #Israël, le peuple qui était par définition cosmopolite, diasporique et universaliste est devenu la source de l’État le plus ethnocentrique et territorial que l’on puisse imaginer. Un État qui s’est bâti au fil des guerres contre ses voisins, en se concevant comme un État juif exclusif – c’est inscrit depuis 2018 dans sa Loi fondamentale – et qui planifie l’élargissement de son territoire aux dépens des Palestiniens. Je vois là une mutation historique majeure, qui indique deux pôles antinomiques de la judéité moderne. La guerre à #Gaza confirme que le nationalisme le plus étriqué, xénophobe et raciste, dirige aujourd’hui le gouvernement israélien.

    • Certes, le 7 octobre a été un massacre épouvantable, mais le qualifier de plus grand pogrom de l’histoire après l’Holocauste signifie suggérer une continuité entre les deux. Cela induit une interprétation assez simple : ce qui s’est passé le 7 octobre n’est pas l’expression d’une haine engendrée par des décennies de violences systématiques et de spoliations subies par les Palestiniens […]

    • Pour éviter de croire qu’une certaine façon d’opposer « deux » « devoirs de mémoire » dits « antagonistes » serait légitime, on songera simplement aux réflexions de Frantz Fanon à propos des similitudes (incluant certes des mécanismes différents) entre le racisme colonial et l’antisémitisme modernes. Il écrit, dans le chapitre 4 de Peau noire masques blancs : « L’antisémitisme me touche en pleine chair, je m’émeus, une contestation effroyable m’anémie, on me refuse la possibilité d’être homme. Je ne puis me désolidariser du sort réservé à mon frère. Chacun de mes actes engage l’homme. Chacune de mes réticences chacune de mes lâchetés manifeste l’homme ». Et Fanon évoque alors, dans la foulée, la « culpabilité métaphysique » de Jaspers, l’allemand. Culpabilité qui évoque à la fois celle de celui qui porte une « identité » de colon, et celle de celui qui porte une « identité nationale » qui a soutenu le « projet » d’extermination des juifs : « Il existe entre les hommes, du fait qu’ils sont des hommes, une solidarité en vertu de laquelle chacun se trouve co-responsable de toute injustice et de tout mal commis dans le monde, et en particulier de crimes commis en sa présence, ou sans qu’il les ignore. Si je n’ai pas risqué ma vie pour empêcher l’assassinat d’autres hommes, si je me suis tenu coi, je me sens coupable en un sens qui ne peut être compris de façon adéquate ni juridiquement, ni politiquement, ni moralement… Que je vive encore après que de telles choses se soient passées pèse sur moi comme une culpabilité inexpiable ». (Jaspers, La culpabilité allemande,)

      Avec ces remarques de Fanon, un homme ayant lutté contre le racisme colonial, on comprend à nouveau, aujourd’hui, que les « devoirs de mémoire » tendent à ne plus être mutuellement exclusifs : au contraire, occulter l’un, c’est mutiler l’autre, et toutes les victimes de ces génocides, finalement, subissent la même occultation désastreuse. Avec ces remarques, les manières dont les idéologies racistes, antisémites, ou identitaires européennes instrumentalisent les conflits au Moyen-Orient pour traiter de sujets « nationaux » « européens », tendent à perdre toute légitimité. Et les situations conflictuelles peuvent apparaître à nouveau dans leurs dimensions structurelles, complexes, mais aussi spécifiques.

      Par-delà sionisme et antisionisme. Pour une critique globale de l’idéologie nationale-étatique moderne.❞

      http://benoitbohybunel.over-blog.com/2016/12/israel-palestine-penser-une-critique-globale-de-l-ideolog

    • sous la plume de l’historien Enzo Traverso dans La Fin de la modernité juive[16]. On est étonné, en effet, de se retrouver face à certains raccourcis politiques hâtifs qui, s’ils ne s’abaissent pas au niveau des thèses de Bouteldja, encouragent néanmoins une relativisation de l’antisémitisme contemporain. On peut suivre Traverso dans son argumentation générale. La modernité juive, portée par les composantes progressistes des juifs européens, reposait en partie sur la situation sociale et/ou politique précaire de ces derniers, qui tendait à les rapprocher des idéaux avant-gardistes, anti-nationalistes et communistes. La situation d’un grand nombre de juifs européens aujourd’hui qui en font, pour ce qui est de la France, l’une des populations minoritaires les plus socialement acceptées, porte certains d’entre eux à des alliances bien plus marquées à droite. Mis à part la nos­talgie parfois quelque peu essentialisante pour la bonne vieille « modernité juive », la dimension problématique de l’ouvrage apparaît quand Traverso avance la thèse selon laquelle l’antisémitisme aurait été remplacé en Europe par l’islamophobie. Il semblerait que cette thèse soit à prendre dans des termes fonctionnels. L’islamophobie occuperait aujourd’hui la fonction jadis remplie par l’anti­sémitisme. Paradoxalement, cette tentative d’his­toriciser les racismes, en les concevant en termes de vases communicants — l’un baisse, l’autre prend le relais —, produit en fait une conception anhistorique. Tout se passe comme si l’islamophobie pouvait faire ce que fit l’antisémitisme au XIXe et XXe siècles, à savoir contribuer à la formation sanglante des États-nations européens. Mais le racisme n’est pas une matrice vide et indéterminée, qui resterait en quelque sorte indifférente à qui y fait quoi. Bien entendu, le racisme se polarise aujourd’hui autour d’un rejet de la présence même des minoritaires liés à l’immigration (nord -)africaine et moyen-orientale, stigmatisés parce que musulmans. Or, conclure de cela que l’antisémitisme en Europe n’aurait plus aucune efficace idéologique ni la moindre force de mobilisation pratique, c’est faire preuve d’une conception unilatérale du racisme, ne laissant aucune place à la possible coexistence et coordination de l’antisémitisme et de l’islamophobie. Quid, alors, par exemple, des délires paranoïaques sur le « grand remplacement » des Européens chrétiens par les musulmans et la « submer­sion démographique organisée » qui trouvent souvent, justement, leur « explication » dans un complot juif visant à un nouvel ordre mondial ? D’abord, le fait que le terme d’« antisémitisme » soit instrumentalisé, notamment par des juifs réactionnaires, pour faire taire toute critique d’Israël et pour nourrir le racisme anti-arabe et anti-noir, n’est pas en soi un argument pour abandonner ce concept. Cette instrumentalisation nous dit quelque chose de l’amalgame qu’ils en font mais ne préjuge en rien quant à la possibilité d’une conception historique de l’antisémitisme[17]. Le travail théorique consiste à se battre sur le terrain des concepts pour leur redonner un sens juste, et non à opter pour un nouveau mot de manière purement nominaliste. Ensuite, l’affirmation suivant laquelle l’antisémitisme serait nécessairement porté à sa disparition du fait de son déclin notable durant la seconde moitié du XXe siècle[18] est tout de même ahu­rissante lorsqu’elle vient d’un historien. Appliquée à toute autre forme de racisme, cette pseudo-argumentation ne passerait pas. Que dirait-on, par exemple, de l’idée qui voudrait que la fin de la colonisation et de l’esclavage suffise pour faire du racisme anti-arabe et anti-noir des phénomènes marginaux, sinon qu’elle s’inscrit dans une vision apologétique de l’État de droit occidental où le Progrès nous porte inéluctablement vers la disparition de la barbarie ? (...)
      Il est significatif, à cet égard, que les quelques analyses que propose Traverso des actes antisémites contemporains contredisent ses thèses générales sur les relations entre antisémitisme et islamophobie. En effet, lorsque l’historien s’attarde sur le rapt et le meurtre d’Ilan Halimi, il ne manque pas de constater que l’as­sociation idéologique des juifs à l’argent fut un mobile essentiel dans le ciblage et la stratégie de Fofana et ses compagnons[20]. Or, cette association entre juifs et pouvoir économique, politique et médiatique s’est cristallisée précisément au moment de la formation des États-nations européens et de la consolidation de la société bourgeoise[21]. Si cet élément de l’antisémitisme historique a pu être réactivé dans ces actes commis en 2006, pourquoi produire une telle rupture historique entre antisémitisme et « judéophobie[22] » ? Pourquoi concevoir les relations actuelles entre antisémitisme et islamophobie uniquement dans les termes de la « transmigration[23] » du premier dans le second, étant donné que de tels éléments de l’antisémitisme histo­rique transmigrent, eux aussi, dans certaines idées et pratiques contemporaines des prolétaires racisés ? En outre, Traverso propose de comprendre ce qu’il veut appeler la « nouvelle judéophobie » dans le cadre du rapport entre des prolétaires racisés et une population juive moins précaire. Plus précisément, cette « nouvelle judéophobie » est saisie dans le « retournement histo­rique[24] », le « chassé-croisé[25] » qui tend à faire des juifs le symbole d’une intégration contrastant avec la dégra­dation des vies des prolétaires racisés. Bref, Traverso veut comprendre l’acharnement sur les juifs en tant que juifs dans les transformations historiques des rapports entre minoritaires. Or, dans cette perspective, un concept unifié d’antisémitisme serait bien plus à même d’articuler la sédimentation historique de l’acharnement sur les juifs avec ses réactivations dans le présent. À moins de considérer, évidemment, qu’il y ait quelque chose comme un antisémitisme propre aux prolétaires racisés et qui, pour cette raison, « surgit d’une révolte légitime[26] ». Soyons clairs : leur révolte est plus que « légitime », elle est nécessaire en tant qu’expression des antagonismes de classe. Seulement, encore une fois, le langage de la lutte n’est pas séparable de son « orientation ». Si la lutte prend les formes d’une personnalisation racialisante, elle contribue à la polarisation des segments de classes, à leur construction en groupes aux caractéristiques hérédi­taires et inchangeables et donc, in fine, à la perpétuation de la société capitaliste.

      Plus blanc que blanc ? Révolte et antisémitisme, stoff, août 2019
      https://www.stoff.fr/article/plus-blanc-que-blanc

  • Undesirables. A Holocaust Journey to North Africa

    In this gripping graphic novel, a Jewish journalist encounters an extension of the horrors of the Holocaust in North Africa.

    In the lead-up to World War II, the rising tide of fascism and antisemitism in Europe foreshadowed Hitler’s genocidal campaign against Jews. But the horrors of the Holocaust were not limited to the concentration camps of Europe: antisemitic terror spread through Vichy French imperial channels to France’s colonies in North Africa, where in the forced labor camps of Algeria and Morocco, Jews and other “undesirables” faced brutal conditions and struggled to survive in an unforgiving landscape quite unlike Europe. In this richly historical graphic novel, historian Aomar Boum and illustrator Nadjib Berber take us inside this lesser-known side of the traumas wrought by the Holocaust by following one man’s journey as a Holocaust refugee.

    Hans Frank is a Jewish journalist covering politics in Berlin, who grows increasingly uneasy as he witnesses the Nazi Party consolidate power and decides to flee Germany. Through connections with a transnational network of activists organizing against fascism and anti-Semitism, Hans ultimately lands in French Algeria, where days after his arrival, the Vichy regime designates all foreign Jews as “undesirables” and calls for their internment. On his way to Morocco, he is detained by Vichy authorities and interned first at Le Vernet, then later transported to different camps in the deserts of Morocco and Algeria. With memories of his former life as a political journalist receding like a dream, Hans spends the next year and a half in forced labor camps, hearing the stories of others whose lives have been upended by violence and war.

    Through bold, historically inflected illustrations that convey the tension of the coming war and the grimness of the Vichy camps, Aomar Boum and Nadjib Berber capture the experiences of thousands of refugees through the fictional Hans, chronicling how the traumas of the Holocaust extended far beyond the borders of Europe.

    https://www.sup.org/books/title/?id=35024

    #BD #holocauste #Afrique_du_Nord #histoire #bande-dessinée #livre #WWII #deuxième_guerre_mondiale #France #colonialisme_français #colonialisme #France #Vichy #colonisation #antisémitisme #Algérie #Maroc #camps_de_travail #travail_forcé #Algérie_française #Juifs #indésirables #internement #Le_Vernet #désert

    ping @isskein @cede @reka

  • Les Juifs d’Arizona veulent empêcher l’État d’utiliser Zyklon B dans les exécutions Par Nicole Raz et Mala Blomquist - Time of Israel
    https://fr.timesofisrael.com/les-juifs-darizona-veulent-empecher-letat-dutiliser-zyklon-b-dans-

    Interdit par l’État en 1992, le gaz employé par les nazis peut encore être utilisé sur ceux qui ont été condamnés avant cette date, une pratique jugée "cruelle et barbare"


    Jewish News of Greater Phoenix via JTA — Les dirigeants de la communauté juive d’Arizona ont intenté un procès contre l’État pour l’empêcher d’utiliser le cyanure d’hydrogène, ce gaz mortel utilisé à Auschwitz, pour exécuter la peine de mort.

    Pendant la Shoah, les nazis ont utilisé des pastilles de Zyklon B, une formulation de cyanure d’hydrogène, dans les chambres à gaz d’Auschwitz et d’autres camps de la mort. Au plus fort des opérations d’Auschwitz en 1943 et 1944, en moyenne 6 000 Juifs y étaient gazés à mort chaque jour.

    L’utilisation du gaz dans les exécutions aux États-Unis équivaut « à approuver ce que les nazis ont fait », a déclaré Janice Friebaum, ancienne vice-présidente et porte-parole de la Phoenix Holocaust Association.

    « C’est une façon très douloureuse de tuer une personne, et c’est fondamentalement inhumain », a dit Janice Friebaum. « Penser que cela a été infligé à des millions de personnes pendant la Shoah est déjà en soi une horreur sans nom, mais penser que 70 à 80 ans plus tard nous pensons l’utiliser comme méthode d’exécution de la peine capitale est ahurissant. »

    L’Arizona a mis fin à l’utilisation du gaz mortel en 1992, mais a autorisé l’utilisation du gaz pour les personnes qui avaient déjà été condamnées à l’époque. Dix sept personnes sont donc potentiellement soumises à cette forme d’exécution. L’État cherche actuellement à obtenir des mandats d’exécution pour deux condamnés à mort, Frank Atwood et Clarence Dixon, qui seraient tous deux admissibles à être exécutés par le gaz.


    Walter LaGrand s’adresse à l’Arizona Board of Executive Clemency à la prison d’État de Florence, Arizona, le 2 mars 1999. LaGrand a été exécuté dans la chambre à gaz le lendemain. (Crédit : AP Photo/Ken Levine, Archive)

    L’état d’Arizona n’a pas réalisé d’exécution capitale depuis 2014, et la dernière fois qu’elle l’a fait avec du cyanure d’hydrogène, c’était pour Walter LaGrand en 1999.

    LaGrand a éprouvé « suffocations et étouffements angoissants » et a mis 18 longues minutes à mourir, selon un témoignage publié par le Tucson Citizen à l’époque. (LaGrand, citoyen allemand, aurait choisi cette méthode d’exécution en raison du lien avec la Shoah.)

    Le journal The Guardian a annoncé l’an dernier que l’Arizona rénovait sa chambre à gaz en vue de procéder à des exécutions, dont la dernière a eu lieu en 2014. Le journal a également rapporté que l’État achetait des produits chimiques qui pourraient former du Zyklon B.

    Cette nouvelle a provoqué un tollé immédiat à l’échelle locale et au-delà. Le plainte déposée récemment par l’American Civil Liberties Union of Arizona au nom du Conseil des relations communautaires juives du Grand Phoenix et de deux membres de la communauté juive locale, représente une nouvelle étape pour annuler le plan de l’État.

    La poursuite allègue que la législation de l’État qui permet au gaz cyanure d’être utilisé pour une forme d’exécution viole l’interdiction de la constitution de l’État de l’Arizona sur les peines cruelles et inhabituelles. Les plaignants précisent que leur but n’est pas de s’opposer à l’application de la peine capitale, ni de défendre les condamnés à la peine capitale.

    « Nous ne discutons pas du bien-fondé de la peine de mort, ni de la culpabilité ou l’innocence des accusés, mais simplement en raison de notre histoire tragique, nous sommes aptes à déclarer que l’utilisation du Zyklon B est une pratique cruelle et barbare dont l’usage n’a pas sa place dans la société moderne. » a déclaré Paul Rockower, l’un des plaignants individuels, directeur exécutif du JCRC à Phoenix. L’autre plaignant individuel, Alan Zeichick, est membre du conseil d’administration du JCRC.

    « En aucun cas, la méthode d’exécution utilisée pour assassiner plus d’un million de personnes, y compris des Juifs, pendant la Shoah ne doit être utilisée pour l’exécution de personnes dans le couloir de la mort », a déclaré Jared Keenan, avocat principal à l’ACLU de l’Arizona.

    « L’Arizona a reconnu les horreurs du gaz cyanure comme méthode d’exécution et l’a éliminé dans tous les cas, sauf dans un ensemble restreint de cas. Il est temps que le tribunal élimine l’utilisation du gaz cyanure pour l’exécution à la peine capitale une fois pour toutes. Peu importe la position des gens sur la question de la peine capitale, il est clair que le recours à cette pratique barbare est cruel et doit être aboli. »

    La prochaine étape de la plainte qui vient d’être déposée, est une audience le 7 mars, où les accusés dans l’affaire,- l’État de l’Arizona, le Département des services correctionnels de la réadaptation et de la réinsertion de l’Arizona, le procureur général de l’Arizona Mark Brnovich et d’autres – pourront faire valoir leurs arguments en faveur du maintien de l’exécution par le gaz dans l’État.

    « Ce que nous demandons au tribunal, c’est essentiellement d’ordonner aux prévenus de nous dire, à nous et au tribunal, s’il y a des faits ou si quelque chose a changé depuis le protocole qui est en place depuis la fin des années 1990 », a déclaré l’avocat Jared Keenan.

    « Nous voulons simplement savoir s’il y a quoi que ce soit de nouveau qui pourrait permettre au gouvernement de soutenir que l’utilisation actuelle de gaz cyanure, ou les plans d’utilisation de gaz cyanure, ne contrevient pas à l’interdiction de peines cruelles et inusitées. »

    La tradition juive prescrit la peine de mort dans certaines situations, mais dans la pratique, les tribunaux juifs l’ont rarement, voire jamais, exécutée, et de nombreux dirigeants juifs aux États-Unis ont longtemps plaidé contre la peine capitale. (Israël a aboli la peine de mort en 1954.)

    Tim Eckstein, président du conseil du JCRC, a déclaré que la plainte trouve ces racines dans cette tradition.

    « Il y a des milliers d’années, les Juifs ont rejeté les pratiques barbares de mutilations, et bûchers ou étaient brulés vifs les condamnés, ces pratiques étaient courantes dans d’autres cultures », a-t-il dit.

    « Aujourd’hui, ces mêmes valeurs morales et éthiques nous obligent à prendre position contre une pratique que nous savons, d’après l’histoire très récente, être cruelle, inhumaine et qui causera très probablement de graves souffrances. »
    Une version de cet article a été initialement publiée dans le Jewish News of Greater Phoenix et est republiée avec autorisation.

    #zyklon_b #nazis #fachosphere #shoa #USA #histoire #génocide #nazisme #peine_de_mort #solution_finale #holocauste #rénovation #chambre_à_gaz #cruauté #gaz

    • As Anne Sudrow has shown, prisoners were assigned to a special shoe-runner commando. The prisoners were forced to test-march the shoes fashioned in the camp for 35 kilometers a day, baking in the hot sun or enduring icy cold and schlepping heavy loads along a circular track that mimicked the challenges the shoes would have to weather in quarries and mines, swamps and marshlands. Like the Scheisskommandos, the shoe-runner commandos served as a punitive assignment, reserved for those who were accused of theft or other violations of camp rules.
      […]
      What qualifies as reusable resource and what as waste are the result of historical processes, of ascription. Waste is pushed into rubbished spaces. Trashcans and waste workers disappear them. Across political regimes, across modes of production and forms of rule, proximity to wastes codes sub-status.
      […]
      Instead, I see continuities of erasure and fantasy. While we tend to champion zero waste politics as progressive, waste management and recycling are inherently conservative practices. They preserve and reproduce the existing social order by removing and reusing that which would otherwise spill into our “civilized” public and private spaces. What is more, we continue to witness the erasure of the waste workers and the constant violence of waste labor – now not in concentration camps but in the informal and formal economies of recycling that rely on the labor of predominantly poor, “expendable” populations. This violence is both slow and fast as it powers our green fantasies, fantasies that enable our continued overconsumption and our convictions that we are going to recycle our way out of the current climate pickle.

    • Der Schuh im Nationalsozialismus | Leibniz-Zentrum für Zeithistorische Forschung Potsdam
      https://zzf-potsdam.de/de/publikationen/der-schuh-im-nationalsozialismus

      La chaussure sous le national-socialisme

      Anne Sudrow Der Schuh im Nationalsozialismus
      Eine Produktgeschichte im deutsch-britisch-amerikanischen Vergleich, 2010

      Ausgezeichnet mit dem Hedwig-Hintze-Preis 2010 des Verbandes der Historiker und Historikerinnen Deutschlands.

      Politik und Konsum: Die Entwicklung des »modernen Schuhs« in der Zeit des Nationalsozialismus.

      Warum wurde der Schuh im Nationalsozialismus Gegenstand wissenschaftlicher Forschung? Gab es hier technische Innovation? Wie lenkten die Nationalsozialisten die Schuhmode? In welchem Zusammenhang standen die Menschenversuche auf der »Schuhprüfstrecke« im KZ Sachsenhausen mit der Verwendung erster Kunststoffe in Schuhen? Warum raubte die SS in Auschwitz ganze »Schuhberge«? Diesen und weiteren Fragen geht die Autorin im Rahmen ihrer Produktgeschichte nach. Sie untersucht die Entstehung des »modernen Schuhs« in Deutschland und vergleicht diese - auf Grundlage internationaler Quellenrecherchen - mit Großbritannien und den USA. Als Methode wird hierfür der transnationale Produktlinienvergleich entwickelt. So werden NS-spezifische Phänomene der materiellen Kultur der Alltagsdinge nicht nur in ihrem politischen, ökonomischen und wissenschaftlichen Kontext erklärt, sondern auch in die internationale Entwicklung eingeordnet.


      Sachsenhausen concentration camp. Marker for shoe-runners-track (photograph by author [Anne Berg])

    • Anne Berg, Author at Allegra Lab
      https://allegralaboratory.net/author/anneberg

      Anne Berg is Assistant Professor of History at the University of Pennsylvania. Anne studies the histories of waste and recycling, film and cities, racism and genocide. Her first book, “On Screen and Off: Hamburg and the Making of the Nazi City” is forthcoming with University of Pennsylvania Press in April 2022. Anne’s current book project examines the disturbing connections between waste management and genocide in the Third Reich, entitled Empire of Rags and Bones: Waste and War in Nazi Germany.

  • Wohin mit den Knochen ?
    https://taz.de/Funde-menschlicher-Ueberreste-in-Berlin/!5750486

    24.2.2021 von Susanne Messmer - Funde menschlicher Überreste in Berlin

    Auf dem Gelände der Freien Universität wurden 16.000 Knochen­fragmente gefunden. Nun fragt sich: Soll man sie weiter erforschen – oder bestatten?

    Irgendwann bringt es Roxana-Lorraine Witt auf den Punkt. „Aus meiner Sicht muss Menschlichkeit im Vordergrund stehen.“ Die ehemalige Leiterin des Referats für Bildung beim Dokumentations- und Kulturzentrum Deutscher Sinti und Roma plädiert für eine kollektive Bestattung der 16.000 Knochenfragmente, die auf dem Gelände der Freien Universität (FU) in Dahlem gefunden wurden.

    Der Hintergrund: Es ist sicher, dass die Menschen, deren Überreste hier gefunden wurden, Opfer von Gewaltverbrechen waren. Die Fundstellen befinden sich neben dem ehemaligen Kaiser-Wilhelm-Institut für Anthropologie, menschliche Erblehre und Eugenik, in dem sich zahlreiche medizinische Sammlungen kolonialgeschichtlicher Provenienz befanden, das aber auch eifrig an der Legitimation für die nationalsozialistische Rassenpolitik mitarbeitete.

    Sogar der berüchtigte Lagerarzt Josef Mengele, der unter anderem jüdische und Sinti- und Roma-Zwillingskinder quälte und ermordete, hat wohl Leichenteile zur Untersuchung ans Kaiser-Wilhelm-Institut schicken lassen. Heute befindet sich in dem Gebäude des Kaiser-Wilhelm-Instituts das Otto-Suhr-Institut für Politikwissenschaft der FU.

    Es ist ein sonniger Dienstagnachmittag, und trotzdem haben sich zur dreistündigen öffentlichen Diskussion per Videokonferenz auf Initiative von FU und Max-Planck-Gesellschaft, der Rechtsnachfolgerin des Kaiser-Wilhelm-Instituts, etwa 250 Menschen aus aller Welt eingefunden.
    Die ersten Funde wurden bestattet

    Der Fall ist spektakulär. Denn die 16.000 Fragmente haben eine umstrittene Vorgeschichte. Bereits im Sommer 2014 wurden bei Bauarbeiten menschliche Überreste von mindestens 15 Personen gefunden. Bei den Überresten befanden sich zehn runde Marken mit handschriftlichen Ziffern, außerdem eine Ampulle mit Resten eines Lokalanästhetikums. Trotzdem wurde ein halbes Jahr später bekannt, dass die Knochenreste auf Veranlassung des Berliner Landesinstituts für gerichtliche und soziale Medizin ohne weitere Untersuchung eingeäschert und bestattet wurden.

    Daraufhin brach 2015 ein Shitstorm los. Die Knochen, so der Vorwurf an die FU, hätten erforscht werden müssen. Die FU fühlte sich getroffen und veranlasste die archäologische Begleitung weiterer Baumaßnahmen und Grabungen, über die an diesem Nachmittag die US-amerikanische Archäologin Susan Pollock spricht, Professorin am Institut für Vorderasiatische Archäologie der FU. Die Fragmente seien inzwischen gesäubert, gewogen, untersucht.

    Sie stammen, so Pollock, von mindestens 54 bis 107 Kindern, Frauen und Männern jedes Alters. Nach Pollocks Vortrag entspinnt sich im Grunde dieselbe Kernfrage, die seit 2014 diskutiert wird, die aber immer mehr öffentliches Interesse weckt: Was sollen wir mit diesen so grausigen wie traurigen Funden tun? Sollen wir endlich aufhören, sie zu objektivieren, sie etwa invasiv zu erforschen, und sie stattdessen würdevoll bestatten?

    Nicht nur die Ver­tre­te­r*in­nen der FU, sondern auch viele der Anwesenden in der Videokonferenz sprechen sich anders als die Kri­ti­ke­r*in­nen 2015 für Letzteres aus. Die individuellen Biografien dieser Menschen lassen sich ohnehin nicht mehr rekonstruieren, so das Argument. Und wenn lediglich ein kolonialer oder ein NS-Zusammenhang festgestellt würde, dann hätte man eben jene rassistischen Raster bedient, die zum Tod dieser Menschen führten.
    Es gibt auch Argumente gegen die Bestattung

    Das sehen selbst Ver­tre­te­r*in­nen afrodeutscher Communitys wie Tahir Della von der Initiative Schwarze Menschen in Deutschland so. Und das, obwohl sie viel zu lang von Institutionen wie FU und Max-Planck-Gesellschaft ignoriert wurden. Und auch, obwohl die Entstehung der Sammlungen des Kaiser-Wilhelm-Instituts in den ehemaligen deutschen Kolonien hinlänglich bekannt ist. Della schreibt im Chat, er würde eine kollektive Bestattung „als Möglichkeit sehen“.

    Trotzdem gibt es auch an diesem Nachmittag eine Seite, die sich eher gegen die Bestattung der Funde ausspricht, allen voran der britische Medizinhistoriker Paul Weindling, der sich als Enkel eines Holocaust-Überlebenden einführt. Erst kürzlich hat er eine Reihe von Artikeln über die besagten Zwillinge veröffentlicht, in denen es um Zeitpunkt und Ausmaß der Verbrechen sowie um den Mangel an Entschädigungen geht. Er schreibt im Chat, die angestrebte Anonymisierung der Opfer sei ein Schock für ihn.

    Anderntags fasst Weindling gegenüber der taz nach: „Das Opfer sollte immer zentral sein. Identifikation ist entscheidend.“ Die Quellen zur Krankengeschichte der Zwillinge und was sie durchgemacht haben, seien bislang unzureichend untersucht worden. Auch seien die Knochen in Hinblick auf Krankheiten nicht erforscht worden, was angesichts der experimentellen Infektionen in Auschwitz viele Rückschlüsse zuließe.

    Auch Florian Schmaltz, Projektleiter des Forschungsprogramms „Geschichte der Max-Planck-Gesellschaft“, gibt zu bedenken: Was, wenn man die DNA dieser Knochen doch analysieren könnte? Was, wenn wir in einigen Jahren über immer bessere Technik verfügen, um die Herkunft menschlicher Überreste genauer zurückzuverfolgen, als wir uns dies derzeit vorstellen können?

    So oder so: Der Dialog zwischen den Institutionen und den Opferverbänden und Selbst­organisationen hat endlich begonnen. Und das ist wahrscheinlich der zentrale Dialog. Nur er wird die knifflige Frage nach dem Umgang mit den Knochen beantworten können.

    #racisme #colonialisme #nazis #sciences #shoa #holocauste #Berlin #Dahlem #Garystraße #Harnackstraße #Ihnestraße #histoire

  • Verbindung zur Kolonialzeit und Auschwitz möglich 16.000 Knochen-Fragmente auf Gelände der FU Berlin
    https://m.tagesspiegel.de/berlin/verbindung-zur-kolonialzeit-und-auschwitz-moeglich-16-000-knochen-fragmente-auf-gelaende-der-fu-berlin-ausgegraben/26946590.html

    Pendant plusieurs annés j’ai piétiné sans m’en rendre compte les ossements de victimes du colonialisme et nazisme allemand. On les a enterré avec les débris des bâtiments endommagés du Kaiser-Wilhelm-Institut derrière l’ensemble archtitectoral dédié aux raciste étatsunien Henry Ford. Tous les étudiants des instituts situés au sein du triangle composé par Garystraße, Harnackstraße et Ihnestraße ont fait pareil..

    https://www.openstreetmap.org/way/28848503

    24.02.2021 von Boris Buchholz - Nach einem Knochenfund bei Bauarbeiten 2014 in Dahlem haben Archäologen Tausende menschliche Überreste entdeckt. Wie soll die Universität damit umgehen?

    Das Dreieck zwischen Ihne-, Gary- und Harnackstraße in Berlin-Dahlem ist für Archäologin Susan Pollock eine „kontaminierte Landschaft“. Seit 2015 leitet sie mit ihrem Kollegen Reinhard Bernbeck die Ausgrabungen auf dem Grundstück der Freien Universität, auf dem sich zwischen 1927 und 1945 das Kaiser-Wilhelm-Institut für Anthropologie, menschliche Erblehre und Eugenik (KWI-A) befand. 2014 sind dort bei Bauarbeiten die ersten Knochen gefunden worden.

    Etwa 16.000 Teile menschlicher Knochen haben die Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler seitdem in jahrelanger Arbeit ausgegraben, „Fragmente, teilweise nur so groß wie ein Fingernagel“, so Susan Pollock. Die Knochenteile hätten in fünf absichtlich gegrabenen Gruben gelegen.

    „Wir haben es nicht mit Gräbern zu tun“, erklärte die Forscherin am Dienstagnachmittag bei der öffentlichen Präsentation der Ausgrabungsergebnisse. Die Freie Universität, die Max-Planck-Gesellschaft und das Landesdenkmalamt hatten zur Online-Konferenz geladen, 350 Teilnehmer:innen aus dem In- und Ausland hatten sich angemeldet.

    Die 16.000 Knochenteile gehören nicht zu kompletten Skeletten. Gefunden wurden Schädel, Arme, Rippen, Füße, Zähne, Hände, Wirbel, Beine, Becken, Unterkiefer. Je nach Berechnungsgrundlage gehen die Forscher von mindestens 54 beziehungsweise 107 Menschen aus, von denen die Knochen stammen. „Wahrscheinlich liegt die richtige Zahl irgendwo dazwischen“, meint Susan Pollock. Rund um das ehemalige KWI-A fanden die Archäologen Überreste von Männern und Frauen, von Alten, Kindern und Föten.

    „Ich halte es für sehr wahrscheinlich, dass wir es mit den Resten der Sammlung des Kaiser-Wilhelm-Instituts für Anthropologie zu tun haben“, erklärte Hans-Walter Schmuhl, Professor an der Universität Bielefeld. Das Institut beherbergte medizinisch-ethnologische Sammlungen unterschiedlicher Art und kolonialgeschichtlicher Provenienz; es lieferte aber unter anderem auch eine pseudo-wissenschaftliche Legitimation für die nationalsozialistische Rassenpolitik.
    Aus dem KZ wurden Körper nach Berlin geschickt

    Dass sich unter den Knochen auch Überreste von Auschwitz-Opfern befinden könnten, „ist nicht völlig ausgeschlossen“, sind sich Hans-Walter Schmuhl und Susan Pollock einig. „Wir wissen, dass Körper von Auschwitz an das Kaiser-Wilhelm-Institut gesendet worden sind“, sagt die Forscherin. Auch Augen von Sinti-Zwillingen seien nach Berlin geschickt worden.

    Die überwiegende Anzahl der Knochen – das Ausgrabungsteam hat auch tierische Knochen gefunden – „scheint nicht aus Auschwitz zu stammen“, ist für Susan Pollock klar. Die fehlende Zahnbehandlung, nicht vorhandene Prothesen und auch gefundene Klebstoffreste würden diese Schlussfolgerung nahe legen.

    Egal woher sie kommen: Es sind alles Opfer von Verbrechen. „Es sind Menschen, es sind Reste von Menschen, egal ob sie aus dem NS- oder dem Kolonialzusammenhang stammen“, betonte FU-Präsident Günter M. Ziegler. „Die klaren Antworten, die wir uns wünschen, können wir nicht bekommen.“

    Gemeinsam mit dem Zentralrat der Juden in Deutschland und dem Zentralrat Deutscher Sinti und Roma habe die Universität beschlossen, die menschlichen Knochen weder einer DNA- noch einer Radiokarbon-Untersuchung zu unterziehen. Man wolle die Würde der Toten achten; zudem bestehe auch bei weiteren Untersuchungen „keine Chance“ Individuen zu identifizieren. „Das ist fürchterlich“, so der FU-Präsident, „wir können den Opfern kein Gesicht geben“.

    „Wir können den Opfern kein Gesicht geben“

    Die Leichenteile sollten „würdig, aber nicht religiös bestattet werden“, schlug Günter Ziegler vor. Auf einem Grabstein sollte kenntlich gemacht werden, „woher die Opfer kommen, die dort liegen“. Noch sei jedoch nichts entschieden, es sei ein Vorschlag, man wolle keine Fakten schaffen.

    In der anschließenden Diskussion forderten verschiedene Konferenzteilnehmer:innen, „Dachverbände der schwarzen, afrikanischen oder afrodiasporische Community“, den Zentralrat der Afrikanischen Gemeinde, die Initiative Schwarze Menschen in Deutschland oder Vertreter der Herero in die Gespräche einzubinden. Jetzt müsste man in kleinerer Runde mit den Verbänden und Selbstorganisationen das weitere Vorgehen beraten, stimmte Ziegler zu.
    Im einstigen Kaiser-Wilhelm-Institut residiert heute das Otto-Suhr-Institut

    Für die Freie Universität muss noch eine zweite Frage geklärt werden: Wie soll angemessen mit der grauenvollen Geschichte an ihrem Standort umgegangen werden? Im ehemaligen Gebäude des Kaiser-Wilhelm-Instituts hat heute das Otto-Suhr-Institut für Politikwissenschaft (OSI) seinen Sitz. Im Projekt „Geschichte der Ihnestr. 22“ entwickelt das Team um Historikerin Manuela Bauche Konzepte für das Gedenken und Erinnern, sie wollen „den Ort sichtbar machen“.

    Seit 1988 gebe es zwar eine Gedenktafel am Eingang des OSI, doch sei sie schwierig zu entziffern, sie werde kaum wahrgenommen. Das Projektteam schlägt für den Innenbereich des OSI eine Beschilderung „in zwei Schichten“ vor: Jeder Raum würde mit der heutigen Funktion ausgeschildert werden – aber in einer Schicht darunter würde die Nutzung des Raums im Kaiser-Wilhelm-Institut deutlich.

    Wo heute Dozent X der Fachrichtung Y seinen Schreibtisch hat, könnte sich zum Beispiel der „Psychologische Versuchsraum“ befunden haben. Eine Ausstellung in allen vier Geschossen sowie Computerterminals, auf denen vertiefende Informationen abrufbar und Zusammenhänge erklärt werden, sollen das Konzept abrunden.
    Hinweistafeln und eine Außenausstellung sind geplant

    Im Außenbereich lautet das Ziel, alle Gebäude, die zum Kaiser-Wilhelm-Institut gehört haben, durch Hinweistafeln kenntlich zu machen. Ein weiterer Informationsort sollen die Fund- und Grabungsstellen der Knochenfragmente werden. Zudem ist zur Harnackstraße hin eine Außenausstellung geplant. Auch hier gilt: Erste Vorschläge liegen auf dem Tisch, nichts ist beschlossen, die Diskussion läuft.

    Das war das Stichwort für Alexander von Schwerin. Er lehrt an der Technischen Universität Braunschweig und ist Mitarbeiter im Forschungsprogramm zur „Geschichte der Max-Planck-Gesellschaft“, der Nachfolgeorganisation der Kaiser-Wilhelm-Institute. Er schlägt vor, am ehemaligen Ort des KWI-A ein „Gedenk- und Bildungszentrum der Geschichte der Verfehlungen der Wissenschaft in NS- und Kolonialzusammenhängen“ zu begründen.

    Auch die Verantwortung der Wissenschaft heute und in der Zukunft sollte das Thema des Zentrums sein. Florian Schmaltz vom Max-Planck-Institut für Wissenschaftsgeschichte pflichtete bei: „Einen solchen Gedenk- und Bildungsort gibt es bislang nicht und er würde es ermöglichen, immer wieder neu auftauchende wissenschaftsethische und wissenschaftspolitische Fragen zu diskutieren.“

    „Erinnern heißt verändern“, sagte die Archäologin Susan Pollock am Dienstagnachmittag. Sie zog die Verbindung zum rassistischen Terroranschlag in Hanau, der sich am 19. Februar jährte. Über den „gewissenlosen Forschungsrassismus“ müsse aufgeklärt, an die Opfer würdig erinnert werden.

    Kaiser-Wilhelm-Institut für Anthropologie, menschliche Erblehre und Eugenik
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Kaiser-Wilhelm-Institut_f%C3%BCr_Anthropologie,_menschliche_Erblehre

    #racisme #colonialisme #nazis #sciences #shoa #holocauste #Berlin #Dahlem #Garystraße #Harnackstraße #Ihnestraße #histoire

  • Champ contre-champ, les images des camps - Ép. 1/4 - “Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers...” 75e anniversaire de la libération des camps

    https://www.franceculture.fr/emissions/le-cours-de-lhistoire/ils-etaient-vingt-et-cent-ils-etaient-des-milliers-75e-anniversaire-de

    Le film dure 32 minutes. Ce n’est pas long 32 minutes sur une heure de cours, le temps que les élèves entrent dans la classe, qu’ils s’installent, le temps de faire l’appel et d’accueillir un retardataire.
    32 minutes, cela permet de dire quelques mots de présentation du film : il a été réalisé par Alain Resnais en 1955, c’est-à-dire seulement dix ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il faut expliquer que les textes sont de Jean Cayrol, un écrivain qui a été résistant, arrêté, déporté pendant la guerre. Disposer d’un peu de temps avant de lancer la projection, permet de mettre en garde : le film débute par des images en couleurs puis viennent les archives, en noir et blanc, des images souvent insoutenables. Le film commence, avec la voix de Michel Bouquet qui explique que « même un paysage tranquille ; même une prairie avec des vols de corbeaux, des moissons et des feux d’herbe ; même une route où passent des voitures, des paysans, des couples ; même un village pour vacances, avec une foire et un clocher, peuvent conduire tout simplement à un camp de concentration ».
    Le film Nuit et Brouillard, d’Alain Resnais, dure 32 minutes. Ce n’est pas long 32 minutes sur une heure de cours, le temps de laisser place au silence après le générique de fin.

    #nuit_et_brouillard #holocauste #mémoire #shoah #historiographie #réconstitution_historique

  • Netanyahou instrumentalise l’#Holocauste pour déshumaniser les Palestiniens | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/le-cri-des-peuples/blog/250120/netanyahou-instrumentalise-l-holocauste-pour-deshumaniser-les-palest

    Benjamin Netanyahou n’a pas inventé l’idée de tirer parti de l’Holocauste à des fins politiques. Pourtant, comme tant d’autres choses dans la politique israélienne actuelle, il exploite même cette pratique vile plus outrageusement que quiconque avant lui.

    Selon Haaretz, le Premier ministre israélien a l’intention d’exploiter le cinquième Forum mondial de l’Holocauste, qui se réunit cette semaine à Jérusalem pour marquer les 75 ans depuis la libération d’Auschwitz, pour appeler les dirigeants mondiaux à soutenir publiquement la position égoïste d’Israël, qui soutient que la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye n’a pas de juridiction dans les territoires palestiniens occupés.

    #palestine #israël #occupation #démolition #colonisation #instrumentalisation #deshumanisation

  • Was war. Was wird. Unser Auschwitz. | heise online
    https://www.heise.de/newsticker/meldung/Was-war-Was-wird-Unser-Auschwitz-4608060.html


    DEHOMAG-Tabelliermaschine D11, 1936–1945

    Auschwitz führte nicht nur das Alphabet der Vernichtung an. Es war mit der Codenummer 001 der größte Lagerkomplex, gefolgt von Buchenwald (002), Dachau (003), Flossenburg (004), Groß-Rosen (005), Herzogenbusch (006), Mauthausen (007), Natzweiler (008), Neuengamme (009), Ravensbrück (010), Sachsenhausen (011) und Stutthof (012). Die Codenummern wurden von Amt DII im Wirtschafts- und Verwaltungshauptamt der SS (WVHA) unter Leitung des ehemaligen Auschwitz-Kommandanten Rudolf Höß vergeben. Im Sommer 1944 begann man damit, in allen Lagern „Hollerithabteilungen“ einzurichten, die letzte wurde kurz vor Kriegsende in Bergen-Belsen in Betrieb genommen. Ziel war der Aufbau einer zentralen Häftlingskartei, um einen schnellen Überblick über die tatsächliche Arbeitskraft aller Häftlinge in den Lagern zu erhalten. Die WVHA entwickelte ein Codenummern-System, mit dem 6000 verschiedene Berufe erfasst werden konnten und ein weiteres, mit dem 400 verschiedene Formen von Zwangsarbeit vermerkt wurden. Erfasst wurde auch die Zahl der Goldzähne von Häftlingen.

    – In den Hollerithabteilungen übertrugen KZ-Häftlinge die Lagerinformationen auf Karteikarten, die dann an das „Maschinelle Zentralinstitut für optimale Menschenerfassung und Auswertung“ in der Berliner Friedrichstrasse geschickt wurden, das direkt dem SS-Reichsführer unterstand. Dort sollten die Informationen aus der Hollerith-Vorkartei auf Hollerith-Lochkarten übertragen und von Hollerith-Maschinen bearbeitet werden. Das WVHA der SS wollte so einen schnellen Überblick über das Lagersystem bekommen. „Wurden spezielle Facharbeiter in einem bestimmten Lager benötigt, konnte an zentraler Stelle nach den jeweiligen Kapazitäten in anderen Lagern gesucht werden. /../ Neben Angaben zur Einlieferung, Staatsangehörigkeit und Haftkategorie wurden vor allem die erlernten Berufe festgehalten. Die Identifikation des einzelnen Häftlings erfolgte durch die Häftlingsnummer und das Geburtsdatum, für die Namen der Häftlinge war kein Feld vorhergesehen.“

    – Die Namen waren uninteressant, es ging um die Arbeitskraft, so der Bericht des Historikers Christian Römmer, der vor 10 Jahren in den Dachauer Heften erschien. Sein Titel: „Ein gescheitertes SS-Projekt: Die zentrale Häftlingskartei des WVHA“. Im Bericht werden Karteikarten aus der Hollerith-Vorkartei und die aus ihnen produzierten Lochkarten analysiert, von denen ca. 150.000 Stück in deutschen und polnischen Archiven erhalten geblieben sind. Das Projekt scheiterte unter anderem daran, weil die Häftlinge, um weiterhin Arbeit in der Hollerithabteilung haben und weitere Häftlinge in die Abteilung einschleusen zu können, viel mehr Informationen in die Vorkartei füllten, als für die Lochkarten nötig waren.

    – Ausgerechnet vom Lager Auschwitz und seinen zusätzlichen Lagern wie dem Vernichtungslager Birkenau und dem von der I.G.Farben AG gebauten Arbeitslager Monowitz sind keine Karteikarten vorhanden, weil in Monowitz tatsächlich Hollerith-Maschinen für das Stanzen und Auswerten der Lochkarten installiert waren, die hauptsächlich für die Verwaltung der Chemieunternehmen genutzt wurden. Sie wurden vor der Befreiung des Lagers am 27. Januar 1945 vernichtet. Steht also IBM als Kürzel in der unheilvollen Geschichte des Holocaust für Ich Bin Mitschuldig? Als diese Frage 2001 nach der Veröffentlichung des Buches „IBM und der Holocaust“ auftauchte, erklärte Hildegard Hamm-Brücher über den IBM-Chef Thomas J. Watson: „Meiner Ansicht nach hat Watson wie einer der größten Verbrecher des 20. Jahrhunderts agiert. Watson hätte nach dem zweiten Weltkrieg wie andere Kriegsverbrecher auch verurteilt werden sollen mitsamt seinem System.“ Hamm-Brüchers Argumentation fußte damals nicht auf der Nutzung der Lochkarten in der Häftlingsverwaltung der Konzentrationslager, sondern der Nutzung der Lochkarten bei Volkszählungen. In Frankreich, wo man die Juden mit Hilfe von Bleistift und Papier katalogisierte, wurden 24 Prozent erfasst und ermordet, in den Niederlanden, wo man Hollerith-Maschinen benutzte, wurden 73 Prozent der vorab erfassten Juden ermordet.

    – Mit den Hollerith-Maschinen der Deutschen Hollerith Maschinen AG (Dehomag) eng verbunden war der Generaldirektor Willy Heidinger, der im Jahre 1934 bei der Neueröffnung des Dehomag-Werkes in Berlin-Lichterfelde über die Karteikarten schwärmte: „Der Arzt untersucht den Körper des Menschen, stellt fest, ob seine Organe in einer harmonischen Schwingung, d. h. gesund miteinander arbeiten im Interesse des Ganzen. Wir hier sezieren den deutschen Volkskörper weitergehend wie der Arzt bis auf die einzelnen Körperzellen zurück. Wir legen die individuellen Eigenschaften jedes einzelnen Volksgenossen auf einem Kärtchen fest. Wir sind stolz, an einer derartigen Arbeit mitwirken zu dürfen, einer Arbeit, die dem Arzte unseres deutschen Volkskörpers das Material für seine Untersuchung bietet, damit unser Arzt feststellen kann, ob die auf diese Weise errechneten Werte vom Standpunkt der Volksgesundheit aus gesehen in einem harmonischen, d. h. gesunden Verhältnis zueinander stehen, oder ob durch Eingriffe krankhafte Verhältnisse heilend korrigiert werden müssen.“ Auch so kann man die Datenerfassung beschreiben. Die Dehomag besaß in Oberlenningen eine eigene Papierfabrik und konnte bis zum Ende des Krieges und gleich danach zum beginnenden Wiederaufbau Lochkarten für die Erfassung produzieren.

    REICHSBAHN DEHOMAG HOLLERITH Büromaschinen Lochkarten Berlin Lichterfelde 1935 - EUR 100,00 | PicClick DE
    https://picclick.de/Reichsbahn-DEHOMAG-Hollerith-B%C3%BCromaschinen-Lochkarten-Berlin-Lichterfe


    Deutsche Hollerith Maschinen G.m.b.H, Berlin-Lichterflde-Ost, Lankwitzer Straße 13-17
    DEHOMAG – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/DEHOMAG

    Häftlings-Personal-Karte aus dem KZ Buchenwald mit dem Vermerk „Hollerith erfaßt“

    Gründung 1910

    Die Deutsche Hollerith-Maschinen Gesellschaft mbH wurde am 30. November 1910 von Willy Heidinger in Berlin gegründet. Die Gesellschaft war Lizenznehmerin der Tabulating Machine Company. Sie verkaufte in Deutschland die von Herman Hollerith erfundene Lochkarte und vermietete die erforderlichen Lochkartenlocher, Lochkartensortierer und Tabelliermaschinen. Erste Aufträge in der Datenverarbeitung waren Volkszählungen verschiedener deutscher Länder, danach kamen Firmen und öffentliche Ämter als Kunden hinzu.

    Übernahme durch IBM

    1922 hatte die Firma infolge der Deutschen Inflation Lizenzschulden von 450 Milliarden Mark, was 104.000 Dollar entsprach. Es folgte eine 90-prozentige Übernahme durch die Computing Tabulating Recording Corporation, deren Vorstandsvorsitzender Thomas J. Watson war. Die Computing Tabulating Recording Corporation ging im Sommer 1911 als Nachfolgegesellschaft aus der Tabulating Machine Company hervor und firmiert seit Februar 1924 als Tochter der International Business Machines Corporation (IBM). Bis 1949 war damit IBM in Deutschland durch die ertragreiche Tochtergesellschaft DEHOMAG vertreten. Willy Heidinger wurde 1930 Vorsitzender des Aufsichtsrats und Herman Rottke Vorsitzender der Geschäftsleitung. Beide zeigten sich später als überzeugte Nationalsozialisten.

    Zeit des Nationalsozialismus

    1934 folgte die Fusion der IBM-Tochtergesellschaften Optima Maschinenfabrik AG (Sindelfingen), die Waagen, Locher, Prüfer und Ersatzteile für Lochkartenmaschinen produzierte und der Degemag (Deutsche Geschäfts-Maschinen GmbH), die Kontrollapparate, Uhren und Waagen herstellte, mit der DEHOMAG. Um bei dem nationalsozialistischen Regime den Eindruck eines Unternehmens in deutschem Besitz und nicht unter ausländischer Kontrolle zu machen, wurden neben Heidinger auch die Direktoren Herman Rottke und Hans Hummel an der Gesellschaft beteiligt. Die drei besaßen zusammen 15 Prozent DEHOMAG-Anteile, allerdings durften sie diese nicht an Dritte verkaufen oder übertragen.

    1939 hatte die Gesellschaft über 2500 Mitarbeiter und zwei Werke in Berlin-Lichterfelde und Sindelfingen. Durch das Quasi-Monopol waren die Geschäfte der DEHOMAG im Dritten Reich sehr profitabel. Es wurde z. B. im Lohnauftrag die „Großdeutsche Volkszählung“ ausgewertet, bei der auch die „rassische“ Abstammung erhoben wurde. Kunden waren neben den statistischen Ämtern und der Industrie unter anderem die Abteilung für Maschinelles Berichtswesen der Wehrmacht und die SS. Auch die Organisation des Holocausts durch die Nationalsozialisten erfolgte mit Hilfe der durch die IBM-Tochter vermieteten weiterentwickelten Lochkartensortiermaschinen, welche auch in den Konzentrationslagern selbst von Technikern der DEHOMAG gewartet wurden.[5] Bis zur Kriegserklärung des Deutschen Reiches an die Vereinigten Staaten im Dezember 1941 konnten die so erwirtschafteten Gewinne der DEHOMAG als Lizenzabgaben verschleiert an IBM in die Vereinigten Staaten überwiesen oder in Deutschland in Immobilien investiert werden.

    #nazis #IBM #histoire #holocauste #Berlin #Lichterfelde #Lankwitzer_Straße

  • Am grünen Strand der Spree (Deutschland 1960) Teil 1 und 2
    https://www.youtube.com/watch?v=G5mG8SdFJN4


    Une découverte intéressante : La première partie de cette série télévisée de 1960 contient une longue séquence sur les massacres des Einsatzgruppen . L’existence de ce film contredit le mythe de l’introduction du sujet et de la première confrontation du grand public allemand avec le sujet de l’#holocauste en 1979 à travers la série étatsunienne portant le même nom .

    La deuxième partie montre l’occupation de la #Norvège et traite le sujet de la résistance des officiers allemands.

    0:00:00 Teil 1 und 1:36:40 Teil 2 : Laufzeit : 277 Minuten

    Am grünen Strand der Spree (Deutschland 1960) Teil 3 bis 5
    https://www.youtube.com/watch?v=hPSxEu3zduE

    Teile 3 bis 5: 0:00:00 Teil 3: „Preußisches Märchen“ 1:36:54 Teil 4: „Bastien und Bastienne 1953“ 3:26:10 Teil 5: „Capriccio Italien“ Teile 3, 4 und 5: Laufzeit: 417 Minuten

    #Allemagne #histoire #nazis #guerre #Pologne #Lettonie #Pologne #résistance #auf_deutsch

  • Gypsies in the Holocaust - Forgotten Victims
    https://www.thoughtco.com/gypsies-and-the-holocaust-1779660

    The Gypsies of Europe were registered, sterilized, ghettoized, and then deported to concentration and death camps by the Nazis before and during World War II. Approximately 250,000 to 500,000 Gypsies were murdered during the Holocaust—an event they call the Porajmos (the “Devouring.”)
    A Short History

    Approximately a thousand years ago, several groups of people migrated from northern India, dispersing throughout Europe over the next several centuries.

    Though these people were part of several tribes (the largest of which are the Sinti and Roma), the settled peoples called them by a collective name, “Gypsies”—which stems from the one-time belief that they had come from Egypt.

    #roms #tsiganes #holocauste #massacre

  • #Maroc. L’incroyable histoire du #mémorial de la #Shoah érigé au pied de l’#Atlas_marocain

    Les Marocains ont découvert avec stupéfaction qu’un étrange mémorial de l’#Holocauste était en construction depuis plus d’un an près de Marrakech, à l’initiative d’un artiste et activiste allemand un peu fantasque. Les autorités ont réagi sans tarder en démolissant l’œuvre.

    Des stèles en béton ressemblant à celles du mémorial de l’Holocauste de Berlin. Un arc-en-ciel LGBT peint au sol. Un obélisque. Un bâtiment noir bizarre évoquant surtout Le Seigneur des anneaux. Une haute clôture grillagée et un drapeau européen, en référence, dans un douteux mélange des genres, à la politique migratoire européenne. Le tout voulu comme… un mémorial de l’Holocauste, en plein Maroc rural, près de Marrakech.

    Voilà l’hallucinante rumeur qui a parcouru les réseaux sociaux marocains le week-end dernier et provoqué dans le royaume des réactions étonnées, incrédules ou énervées, et des accusations de “propagande israélienne”. Encore plus hallucinant : la rumeur était vraie. Et la construction de cet étrange mémorial avait débuté… il y a plus d’un an, en juillet 2018.

    Le sujet a fait le tour de la presse marocaine, qui a présenté son concepteur : un Allemand résidant au Maroc nommé Oliver Bienkowski, à la tête d’une ONG “antiraciste et de défense des droits humains” intitulée PixelHelper, qui montrait depuis un an sur Twitter et Facebook l’avancement du chantier, sans lésiner sur les hashtags.

    Oliver Bienkowski avait en fait été interviewé quelques jours plus tôt par le quotidien israélien The Jerusalem Post, dans un article donnant une première idée de sa personnalité plutôt farfelue.

    https://www.courrierinternational.com/article/maroc-lincroyable-histoire-du-memorial-de-la-shoah-erige-au-p
    #mémoire

    ping @albertocampiphoto @reka

  • Joshua Project
    https://joshuaproject.net/get_involved/learn_more


    Nous voilà l’objet d’une croisade impérialiste sous prétexte de mission évangélicale. Heureusement nous, les païens du centre de l’Europe, nous ne sommes pas sans défense comme les peuples qui n’ont pas encore jamais eu à subir les invasions chrétiennes.

    Après l’éradication dans l’holocauste américain des peuples indigènes par les envahisseurs catoliques les chrétiens étatsuniens tentent d’éliminer toute forme de paganisme africain. Pour le moment ce fléau est passé à côté de l’Europe surtout à cause de la résistance des bolchéviques et de leurs héritiers illégitimes. Le laïcisme européen et d’abord français a également contribué à la limiter l’influence des fondamentalistes qui naviguent dans les eaux polluées du néolibéralisme comme des crustacés néophytes dans le ballast de la marine marchande.


    Actuellement les pentecôtistes et autres fondamenatlistes chrétiens constituent un danger pour le mouvement pour la réduction de gaz à effet de serre. Pour eux la catastrophe climatique est l’expression de la volonté de dieu et de son arrivée imminente dans l’époque de l’apocalypse et de l’enlèvement. L’angoisse générale crée un climat favorable pour ce type de mission qui propose la rédemption individuelle aux personnes faibles et sans formation philosophique solide.


    Alors où en sommes nous en ce qui concerne notre statut d’évangélisation ?

    En France comme en Allemagne il reste du travail à faire pour les missionaires qui considèrent plus de 60 % des peuples comme chrétiens. Cette estimation exagérée nous préserve de la ferveur des pires des missionaires dont l’ambition les pousse à se dévouer aux « petits » peuples dans des contrées loin de nous. Heureusement parfois même les tribus les plus éloignées de la civilisation « chrétienne » ont compris que ces missionaires mettent en danger leur existence. L’acceuil des fanatiques se passe en conséqunce.

    The Kurd, Turkish-Speaking in Turkey are an example of a unreached people group.


    Missions is all about God. God acting to save His creation and bring it back in to a relationship with Himself through Jesus Christ. Learning about missions starts with learning about God through the Bible and seeing how He used men and women to fufill His purposes on earth. Missions is also about what God is doing today around the world to build Christ’s Church.

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    API
    The Joshua Project API was developed to provide developers easier access to Joshua Project data. Once you request and receive an API key you will have live access to data regarding people groups, countries and languages throughout the world.

    On ne sait rien sur le jeune homme de la photo. Les missionnaires ont décidé d’en faire le symbole pour les Kurdes à christianiser.

    #christianisme #mission #proselytisme #impérialisme #USA #France #Allemagne #Europe #holocauste

  • Artist Shames Tourists Taking Inappropriate Selfies At The Holocaust Memorial Site In Berlin (NSFW) | DeMilked

    https://www.demilked.com/holocaust-memorial-selfies-yolocaust-shahak-shapira

    Il semble qu’il reste à faire un travail de mémoire aussi à destination de celles et ceux qui rendent visite à des lieux de mémoire.

    sraeli artist Shahak Shapira has seen enough of these disrespectful selfies taken in the absolute worst places for them. So he launched an art project called “Yolocaust” in hopes to shame the selfie-takers from the Holocaust Memorial in Berlin.

    “Over the last years, I noticed an interesting phenomenon at the Holocaust memorial in Berlin: people were using it as a scenery for selfies. So I took those selfies and combined them with footage from Nazi extermination camps,” Shapira wrote. He gathered the selfies from the social media sites like Facebook, Instagram, Tinder, and Grindr, and then combined them with the hard-to-watch real footage from concentration camps. The artist was shocked by just how distanced from the actual meaning of the monument its visitors were, which is illustrated with the comments, hashtags and “likes” that were posted with the selfies.

    #mémoire

  • BBC - Travel - The Holocaust memorial of 70,000 stones
    http://www.bbc.com/travel/story/20190328-the-holocaust-memorial-of-70000-stones

    At the end of a quiet, suburban cul-de-sac in north-eastern Berlin, Michael Friedrichs-Friedländer quickly ushers me into his garage. He casts a watchful glance down the road, as if to check I’ve come here alone.

    “I’d ask you not to mention the precise location,” he said. “The neighbours all know what I do, but I don’t want any outside trouble.”

    #stolpersteine

  • About | Medical Review Auschwitz
    https://www.mp.pl/auschwitz/auschwitz/172694,about


    L’actualité d’Auschwitz n’a rien à faire avec les problèmes de l’état hébreux. Au contraire les pentecôtistes et autres chrétiens étatuniens pensent que les juifs occupent une place importante dans l’expansion de l’apocalypse qui d’après eux serait en train de se propager à partir de la Palestine. Pour eux les êtres humains à purger sont tous les infidèles et ceux que dieu aime moins que ses fidèles dont le signe de sa bénédiction est leur succès économique. Voici la véritable raison pourquoi les Bush, Trump et Bolsonaro ne s’intéressent pas à la catastrophe climatique imminente et accélèrent plutôt les pas vers le grand collapsus tout en tirant le maximum de profit de leurs « Ètats SS ».

    Medical Review – Auschwitz (Przegląd Lekarski – Oświęcim) was an academic journal of the Kraków Medical Society (Towarzystwo Lekarskie Krakowskie) published in Polish between 1961 and 1991. It investigated the medical, psychological and social consequences of Nazi persecution in concentration camps. Medical Review – Auschwitz is a unique publication worldwide. Spanning over 10,000 pages, or over 1000 articles, the documentation is based on detailed examinations of a few thousands of former concentration camp prisoners. Medical Review – Auschwitz is a collective work of 477 authors, which to this day remains one of the most significant sources of knowledge on the pathology of war and concentration camps.

    Medical Review – Auschwitz was started thanks to the efforts of two physicians and former concentration camp prisoners: Antoni Kępiński (1918–1972, prisoner of the concentration camp at Miranda de Ebro in Spain) and Stanisław Kłodziński (1918–1990, prisoner of Auschwitz-Birkenau).
    ...
    The project has been developed with the aim of sharing all 31 volumes of Medical Review – Auschwitz with the international community by making the articles available free of charge online. Apart from the original volumes of Medical Review – Auschwitz, the website also hosts a selection of articles translated into English, a German anthology Die Auschwitz-Hefte and the 1962 volume in 3 language versions (German, French and Russian).

    « Anus mundi » | Medical Review Auschwitz
    https://www.mp.pl/auschwitz/translations/english/192366,anus-mundi


    Prinz-Albrecht-Palais, Berlin, Wilhelmstraße,1837

    Les Georgia Guidestones révèlent leur véritable caractère à travers les observations suivantes.

    On y retrouve l’idée de la nécessite de purger le monde des être en surnombre et de profiter de l’occasion pour en sélectionner les meilleurs. A la différence des nazis les instigateurs étatsuniens ont l’intention prévoient de laisser les guerres et catastrophes naturelles faire leur travail et d’organiser la sélection en amont par la concurrence capitaliste. Voici un élément qui renforce mon opinion que les efforts des innovateurs de la #silicon_valley sont pour une bonne part les héritiers des enthousiastes technophiles au #Reichssicherheitshauptamt.

    In a conversation with the SS physician J. P. Kremer, his colleague Dr Heinz Thilo, a member of the SS staff of Auschwitz, called Auschwitz the anus mundi (the world’s anus – quotation after Sehn). We may infer that this trenchant epithet was an expression on the one hand of the revulsion and horror this concentration camp evoked in anyone who saw it, and on the other hand justified its existence by the need to purge the world. Catharsis, the motif of cleansing, so important in the life of every human individual, appears to play a salient role in the life of whole societies.

    On comprend que les élites sont en train de transformer la terre entière an #anus_mundi .

    #Pologne #médecine #Auschwitz #sélection #holocauste #shoa #shoah #nazis

  • The Ghost of King Leopold II Still Haunts Us – Media Diversified

    https://mediadiversified.org/2015/04/20/the-ghost-of-king-leopold-ii-still-haunts-us-belgium-colonization-

    Merci Meta pour le signalement !

    In an article entitled “The Early Spread and Epidemic Ignition of HIV-1 in Human Populations” in the magazine Science in October 2014, Nuno Faria and his fellow researchers revealed the location of Ground Zero for one of the world’s most deadly infectious diseases—HIV. They discovered that HIV-1 originated in Kinshasa, the capital city of the Democratic Republic of Congo (DRC) and explain that the deadly virus spread throughout the Congo via the railroad network. HIV-1 was subsequently transmitted by Haitian professionals back to Haiti and then to the United States (1).

    Faria and colleagues presented their research findings as follows:

    Our estimated location of pandemic origin explains the observation that Kinshasa exhibits more contemporary HIV-1 genetic diversity than anywhere else. It clarifies why the oldest known HIV-1 sequences were sourced from this city and why several early cases indicative of AIDS are linked to Kinshasa (p. 57).

    #congo #léopold #massacre #génocide #colonialisme

    • ça me rappelle le livre « Les fantômes du roi Léopold » que j’avais lu il y a 20 ans...
      Les Fantômes du Roi Léopold, un #holocauste oublié

      « Le remarquable document d’Hochschild dépasse toutes les autres études sur le Congo. Il montre comment l’Europe entière - et les États-Unis - s’est rendue complice de l’holocauste perpétré par le roi Léopold sur le peuple congolais. », Nadine Gordimer.
      « Un ouvrage exceptionnel, profondément stimulant, qui m’a bouleversé comme l’avait fait en son temps Au cœur des ténèbres, et pour la même raison : parce qu’il révèle les horreurs cachées commises au Congo. Passé obscur, sur lequel Hochschild fait la lumière, c’est notre passé à tous. », Paul Theroux.
      Dans les années 1880, alors que l’Europe se lance dans la colonisation de l’Afrique, le roi #Léopold_II de #Belgique s’empare, à titre personnel, des immenses territoires traversés par le fleuve Congo, afin de faire main basse sur ses prodigieuses richesses. Réduite en esclavage, la population subit travail forcé, tortures et mutilations, au point qu’on estime à 10 millions le nombre d’Africains qui périrent. Tandis que Léopold II continue de cultiver sa réputation d’humaniste, des voix commencent à dénoncer ce crime de masse, donnant naissance au premier mouvement international de défense des droits de l’homme du XXe siècle…
      Avec une force d’évocation exceptionnelle, Adam Hochschild peint le portrait d’un roi mégalomane et décrit les combats de ses opposants, la vie des témoins - explorateurs, missionnaires - et celle des victimes. S’il révèle un épisode tragique de l’histoire contemporaine, il dissèque aussi l’ensemble du système colonial, offrant des clés indispensables à la compréhension d’une actualité dramatique.


      https://www.librairiedialogues.fr/livre/852912-les-fantomes-du-roi-leopold-un-holocauste-oublie-adam-hoch

      Ce livre m’avait profondément marquée...
      #livre

    • Et ce reportage passé sur arte sur la question #sida et #HIV, en lien avec le #colonialisme et la #colonisation :
      Sida, un héritage de l’époque coloniale

      Des scientifiques mènent une enquête au coeur de l’Afrique, à la recherche des origines du VIH. Un documentaire captivant, diffusé à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, le 1er décembre.

      Il est l’un des plus grands tueurs de la planète. Avec plus de 36 millions de morts et près de 37 millions de personnes infectées, le sida constitue à ce jour la pandémie la plus destructrice de l’histoire contemporaine. Afin de mieux la connaître, une équipe de scientifiques part sur les traces de son origine, au cœur de l’Afrique, dans l’ancien Congo belge. En parvenant à mettre la main sur d’anciens prélèvements humains contenant le virus, ils arrivent à la conclusion que la première transmission du sida – du chimpanzé à l’homme – se situe autour de l’an 1908, des décennies avant les premiers cas connus.

      Catastrophe en germe
      Les chercheurs ne s’arrêtent pas là. Ils se plongent dans l’histoire coloniale du Congo pour comprendre comment le VIH a pu se propager. Au début du XXe siècle, soucieuses de ne pas perdre la main-d’oeuvre indigène qu’elles exploitent, les autorités coloniales lancent des campagnes massives de vaccination contre la maladie du sommeil, où l’on a souvent recours à des seringues mal stérilisées. De même, la syphilis, qui se répand alors, augmente considérablement les risques de transmission du sida entre les hommes. Parallèlement, le chemin de fer se développe dans le pays car Kinshasa est une plaque tournante de l’industrie minière. Le virus devient mouvant. Lors de l’indépendance du Congo, en 1960, la pandémie couve. Dans les années 1970, les ravages successifs de la guerre civile, puis les errements du régime prédateur de Mobutu, qui ruine l’économie, créent les conditions chaotiques d’une propagation fulgurante du virus...
      Carl Gierstorfer signe un documentaire passionnant, où l’enquête scientifique se mêle à des images d’archives, parfois dures, témoignant de la cruauté et des ravages de la colonisation. Il rappelle également qu’à l’heure où les maladies infectieuses se développent dans le monde entier, les conditions d’une nouvelle pandémie sont peut-être à nouveau réunies.

      https://www.arte.tv/fr/videos/051599-000-A/sida-un-heritage-de-l-epoque-coloniale

      #film_documentaire #documentaire #film #épidémies #santé #maladie

    • Je viens de voir qu’il y a une « Avenue Léopold II » dans le 16e arrondissement et je me demande « quelle est la date limite » : on aurait pas idée de nommer une rue Pol Pot, Pétain, Staline ou Hitler, mais Léopold II ne pose pas de problème. Date limite, vers 1900 ?

      

      Il y a des exceptions comme Robespierre qui a ses rus en province ou en banlieue mais pas à Paris parce que c’était un personnage « assoiffé de sang » :

      Une rue Robespierre dans la capitale, par Alexis Corbière

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2011/06/27/une-rue-robespierre-dans-la-capitale_1541487_3232.html

      ❝Une rue Robespierre dans la capitale, par Alexis Corbière

      Robespierre n’était pas au sein du Comité de salut public le personnage « assoiffé de sang » qu’un vulgaire révisionnisme historique a dépeint par la suite.

      Publié le 27 juin 2011 à 13h35 - Mis à jour le 27 juin 2011

    • @cdb_77 c’est peut-être un autre pétin ? si c’est la bonne orthographe sinon c’est Pétain

      https://www.france24.com/fr/20130409-france-derniere-rue-marechal-petain-debaptisee-belrain

      Le petit village de Belrain, dans la Meuse (Est), possédait la dernière rue en France dénommée en hommage au Maréchal-Pétain. Sur décision de ses élus, le lieu a été débaptisé et attend son nouveau nom. La dernière « rue du Maréchal-Pétain », en France, a été débaptisée.

      Seulement en 2013 !

    • • il y a une rue de Petin à Baileux, juste à côté des bières de Chimay dans le Hainaut belge,

      • il y a une rue du Petin à Verchin, sur les bords de la Lys dans le Pas-de-Calais

      • il y a un Henri Pétin (et quelques autres cf. les homonymes en haut de page)

      Henri Pétin — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_P%C3%A9tin

      Henri Pétin est un homme politique français né le 16 avril 1870 à Paris et décédé le 20 janvier 1911 à La Seyne-sur-Mer (Var).

      Biographie
      Auteur de théâtre et de chansons sous le pseudonyme d’Henri de Mamers, il est aussi à la tête d’une maison de commerce en métaux à La Seyne-sur-Mer et se lance dans la construction navale. Maire de La Seyne-sur-Mer de 1904 à 1911, conseiller général, il est député du Var de 1909 à 1910, siégeant au groupe radical-socialiste.

  • 1945: The horrors of the Holocaust in Hungary - World Socialist Web Site

    https://www.wsws.org/en/articles/2018/05/11/1945-m11.html

    1945: The horrors of the Holocaust in Hungary
    By Joanne Laurier
    11 May 2018

    Directed by Ferenc Török; screenplay by Török and Gábor T. Szántó

    Hungarian director Ferenc Török’s 1945 is a serious effort to come to terms with the ghastliness of the Holocaust in Hungary. Co-written by Török and Gábor T. Szántó, the movie was adapted from the latter’s short story, “Homecoming.”

    #holocauste #sgm #seconde_guerre_mondiale #hongrie #shoah

  • La #droite polonaise légifère sur la #mémoire du IIIe Reich
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300118/la-droite-polonaise-legifere-sur-la-memoire-du-iiie-reich

    En 2001, à Jedwabne, Aleksander Kwaśniewski, alors président, prononce les premières excuses officielles au nom de l’État polonais © Reuters Une loi a été votée vendredi pour condamner quiconque mettrait en cause la responsabilité des Polonais dans les crimes commis par l’Allemagne nazie. L’initiative a ouvert une crise diplomatique avec #Israël.

    #International #camps_d'extermination #Holocauste #Hongrie #PiS #Pologne #République_tchèque #seconde_guerre_mondiale #Shoah #Slovaquie #Visegrad

  • #Pologne : la #droite ultraconservatrice légifère sur la #mémoire du IIIe Reich
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300118/pologne-la-droite-ultraconservatrice-legifere-sur-la-memoire-du-iiie-reich

    En 2001, à Jedwabne, Aleksander Kwaśniewski, alors président, prononce les premières excuses officielles au nom de l’État polonais © Reuters Une loi a été votée à Varsovie pour condamner quiconque mettrait en cause la responsabilité des Polonais dans la #Shoah. L’initiative a ouvert une crise diplomatique avec #Israël.

    #International #camps_d'extermination #Holocauste #PiS #seconde_guerre_mondiale

  • #The_Dead_Nation

    The Dead Nation is a documentary-essay, which shows a stunning collection of photographs from a Romanian small town in the 1930′s and 1940′s. The soundtrack, composed mostly from excerpts taken from the diary of a Jewish doctor from the same era, shows us what the photographs do not: the rising of the anti-Semitism and eventually a harrowing depiction of the Romanian Holocaust, a topic which is not very talked about in the contemporary Romanian society.

    http://www.taskovskifilms.com/?film=the-dead-nation
    ça devrait intéresser les photographes... ping @albertocampiphoto @philippe_de_jonckheere

    #photographie #Roumanie #film #cinéma #anti-sémitisme #holocauste #histoire #Radu_Jude

    Trailer :
    https://www.youtube.com/watch?v=dLTdgbLIyc4