• La parité s’arrête encore aux portes du pouvoir local

    Malgré de nets progrès depuis le début des années 2000, les #hommes monopolisent toujours le #pouvoir (présidence, délégations) au sein des institutions locales. La preuve ? En France, en 2018, 84% des #maires sont encore des hommes. Des données que s’est procuré Mediacités confirment l’ampleur du problème, a fortiori dans les #métropoles et #intercommunalités.


    https://www.mediacites.fr/decryptage/2018/12/10/la-parite-sarrete-encore-aux-portes-du-pouvoir-local
    #genre #femmes #égalité #parité #mairies #France

  • Les migrants représentent près de 5% des travailleurs dans le monde
    https://www.rts.ch/info/monde/10048614-les-migrants-representent-pres-de-5-des-travailleurs-dans-le-monde.html

    Les migrants constituent 4,7% de la force de travail dans le monde. Leur nombre atteignait l’année dernière 164 millions, selon les estimations dévoilées mercredi à Genève par l’Organisation internationale du travail (OIT).

    L’institution mentionne une augmentation de 9% en quatre ans. Mais les données de 2017 sur 188 pays prennent en compte près de 20 millions de réfugiés.

    « Cette ampleur correspond à la croissance économique des pays et également à la croissance de la migration en général », explique Etienne Piguet, professeur à l’Université de Neuchâtel, spécialiste des flux migratoires et vice-président de la Commission fédérale des migrations. « L’augmentation va toutefois rester constante, il n’y a pas de déferlante de la migration comme certains l’affirment », note-t-il.

    Le travail, motif n°1 des migrations
    « La majorité des migrants » se déplacent pour leur travail ou pour en chercher un, a dit de son côté devant la presse la directrice du département du travail et de l’égalité à l’OIT, Marisa Tomei. Ceux-ci apportent une contribution positive et remplissent surtout des emplois qui ne sont pas occupés par les ressortissants nationaux du pays d’accueil, selon elle.

    Parmi les migrants actifs, 96 millions sont des hommes et 68 millions des femmes. La part des premiers s’est étendue de 2 points de pourcentage pour s’établir à 58%.

    Dans la force de l’âge, avec 42% de femmes
    Toutefois, davantage de femmes se sont déplacées depuis 20 ans pour trouver du travail. Mais « la discrimination à laquelle elles font souvent face en raison de leur sexe et de leur nationalité réduit leurs opportunités d’emplois », selon Marisa Tomei.

    Autre caractéristique de ces travailleurs : ils sont dans la force de l’âge, selon les termes de l’OIT, c’est-à-dire que la plupart sont âgés entre 25 et 64 ans. Leur départ pourrait avoir un impact négatif sur la croissance économique de leurs pays.

    Près de 112 millions de travailleurs migrants se trouvent dans des pays riches. Les travailleurs migrants constituent 18,5% du total des actifs des pays riches mais seulement environ 2% dans les pays pauvres. Parmi les régions, près d’un quart habitent dans le nord du continent américain. La même part se trouve en Europe, à l’exception de l’Est du continent, et 13,9% dans les Etats arabes.

    Mesures concrètes pour freiner les flux
    « L’intérêt de ce rapport est d’offrir une vision nuancée des effets de la migration », souligne Etienne Piguet. D’une part, la migration est extrêmement importante pour la prospérité des pays en croissance économique. « Mais parfois aussi, on préférerait que des travailleurs formés ne quittent pas leur pays, pour travailler ailleurs dans des emplois où ils sont souvent surqualifiés. »

    Parmi les mesures concrètes pour lutter contre le phénomène, selon Etienne Piguet, il faut reconnaître les diplômes d’un pays à l’autre, veiller à ce que les conditions de travail soient acceptables, et éviter le dumping salarial. « En faisant cela, on n’aura plus, pour certains travailleurs, des incitations biaisées à vendre leur force de travail ailleurs, et pas non plus d’incitations pour les gouvernements à recruter à bas prix ailleurs. »

    #Migration #migrations #femmes #hommes #travail #économie #exploitation #capitalisme #OIT

    • Je crois qu’ils ont la bonne définition.

      Based on figures for 2017 provided by the United Nations/ Department of Economic and Social Affairs (UN/DESA), which are adjusted for the number of refugees, there are 277 million international migrants, 234 million migrants of working age (15 and older) and 164 million migrant workers worldwide. For the purposes of this report, the term “international migrants” refers to persons who are foreign-born (or foreign citizens when place-of-birth information is not available), while the term “migrants of working age (15 years of age and over)” is a subset of international migrants. The term ‘“migrant worker”, on the other hand, refers to international migrant individuals of working age and older who are either employed or unemployed in their current country of residence. Overall, migrants of working age constitute 4.2 per cent of the global population aged 15 and older, while migrant workers constitute 4.7 per cent of all workers.

      https://www.ilo.org/wcmsp5/groups/public/---dgreports/---dcomm/---publ/documents/publication/wcms_652001.pdf

  • Déraciner le patriarcat : genre et agriculture urbaine en Afrique du Sud
    https://theconversation.com/deraciner-le-patriarcat-genre-et-agriculture-urbaine-en-afrique-du-

    Selon une étude menée en 2011 dans la région, les agricultrices utilisent davantage leur production pour nourrir leur famille que ne le font les agriculteurs.

    Elles choisissent souvent de donner une portion significative de leur surplus, plutôt que de la vendre, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire locale. Les groupes d’agricultrices donnent en moyenne 25 % de leur production aux crèches, aux cliniques et aux écoles, et en conservent 40 % pour nourrir leur famille.

    À l’inverse, les membres de l’un des rares groupes composés exclusivement d’agriculteurs ne gardent que 20 % de leur récolte pour leur famille, et vendent la majorité de leurs produits. Les aliments cultivés par les femmes sont ainsi bien plus accessibles à ceux qui n’ont pas les moyens de les payer.

    Partager ainsi la nourriture est une contribution puissante à la formation du capital social, qui joue un rôle vital dans le développement des communautés. Pour les agriculteurs urbains, ce capital diminue la vulnérabilité en créant des réseaux d’entraide et en élargissant les opportunités – formation, accès à la terre ou contributions d’ONG. Ces réseaux permettent de développer des liens entre fermiers et de construire des relations solides avec les organisations de la région.

    #agriculture #maraîchage #femmes #agriculture_urbaine #Afrique_du_Sud #patriarcat #sexisme

    • Pour les agricultrices, se réunir est aussi l’occasion de défier des normes patriarcales très enracinées, allant de la violence sexiste à l’accès inégal aux ressources. À Cape Town, un de ces groupes a aidé l’une de ses membres à poursuivre en justice son mari qui abusait d’elle sexuellement.

      Dans un autre groupe d’agriculteurs, mixte cette fois, où les hommes intimidaient les femmes pour obtenir leur obéissance, elles se sont alliées pour les évincer de la coopérative.

      Ces exemples soulignent combien l’oppression patriarcale y est généralisée et intériorisée par les hommes comme une norme. Ils soulignent aussi les moyens de défense qu’offre aux femmes l’agriculture urbaine en renforçant leur capital social.

      Elles y trouvent une voie d’accès à leurs droits et la capacité d’élever leur famille dans des conditions saines. Ces avancées ne sont toutefois possibles que si l’environnement institutionnel encourage spécifiquement les femmes.

  • Comment intégrer les hommes, dont les auteurs de violences conjugales, dans les luttes féministes pour l’égalité ?
    https://www.bastamag.net/Comment-integrer-les-hommes-dont-les-auteurs-de-violences-conjugales-dans-

    Pour agir en faveur de l’égalité femmes-hommes, il est nécessaire de travailler avec les hommes, sur les représentations que ceux-ci ont d’eux-mêmes, sur les clichés liés à la virilité, sur les privilèges et les pouvoirs que la société leur octroie. Telle est la conviction d’Anaïs, David et Simon. Pratiquant l’éducation populaire, le trio travaille dans des centres sociaux, dans des prisons auprès de détenus condamnés pour violences conjugales, et dans le dialogue avec des familles, des pères, des conjoints… (...)

    #Inventer

    / #Féminisme, #Education_populaire_et_pédagogies_alternatives, #Reportages, #Inégalités, A la (...)


  • Commentaire sur twitter :

    Étudiant en médecine, j’étais très impressionné par ce corridor de l’#Hôpital_Notre-Dame avec les photos des médecins décédés. Aujourd’hui, je me dis « Il est où, le mur d’hommage aux infirmières, préposés.e.s, physio, ergo, pharmaciens ? »

    https://twitter.com/LussiD/status/1058419394131431424

    #invisibilité #invisibilisation #hommes #femmes #médecine #hôpitaux #hommages #travail #genre #classe_sociale

  • Libye, terre des #hommes_violés

    En Libye, le viol est une arme de guerre. Mais, contrairement à dʹautres pays qui connaissent aussi ce fléau, ce sont les hommes qui sont les premiers touchés. La juriste Céline Bardet a longtemps travaillé sur les crimes de masse au Tribunal pénal international de la Haye. Elle suit de près la situation libyenne. Entretien avec Guillaume Henchoz.

    https://www.rts.ch/play/radio/hautes-frequences/audio/libye-terre-des-hommes-violes?id=9899115&station=a9e7621504c6959e35c3ecbe7f6bed0
    #viol #hommes #Libye #viol_comme_arme_de_guerre #violences_sexuelles

    • Libye - Anatomie d’un crime
      https://www.arte.tv/fr/videos/065872-000-A/libye-anatomie-d-un-crime
      70 min
      Disponible du 23/10/2018 au 21/12/2018

      Le viol est devenu, depuis une trentaine d’années, une arme de destruction massive en Bosnie, au Rwanda, au Congo et en Syrie. Alors que les femmes et les enfants en sont les premières cibles, dans la poudrière libyenne, ce crime de guerre érigé en système frappe d’abord les hommes. Exilés libyens à Tunis, Emad, un militant, et Ramadan, un procureur, tentent dans la clandestinité de recueillir les preuves d’une barbarie dont les victimes restent emmurées dans l’indicible. À force d’opiniâtreté, ces activistes, aidés par Céline Bardet, une juriste internationale, obtiennent les premiers récits circonstanciés d’une poignée d’hommes qui ont subi ces supplices. Anéantis, le fantomatique Yacine, Nazir ou encore Ahmed livrent des bribes effroyables de leur histoire et de leur intimité saccagée. La voix brisée, ils racontent les prisons clandestines, la violence, les humiliations et les tortures commises par les milices armées dans un pays plongé dans le chaos depuis la chute de Kadhafi. Dans ce cycle sans fin d’horreur organisée, les migrants aussi sont utilisés. Détenu dans une dizaine de geôles, Ali, tout juste libéré, témoigne, lui, de la généralisation du viol qui vise systématiquement les Tawergha, une tribu noire ostracisée.

  • Here’s what the stark gender disparity among top orchestra musicians looks like

    This fall, the world’s great symphony orchestras will open their 2018-19 seasons. And just as they have for decades, many of them will be sharply segregated by gender.

    Men will again make up the majority of brass, woodwinds, and percussion players, and most harpists will again be women.

    Quartz at Work examined the instruments played by the musicians of the world’s 20 greatest orchestras, as ranked by the UK’s Gramophone magazine, to understand how gender shapes their composition. Where we could, we looked at the individual musician pages to determine each musician’s gender, and excluded one orchestra that didn’t list individual musicians: The Saito Kinen Orchestra in Japan. When musicians didn’t have their own pages, we searched for their images. If only had their name, we determined if the name was more likely male of female. (We weren’t able to account for non-binary gendered people.)


    https://qz.com/work/1393078/orchestras

    #musique #musique_classique #genre #inégalités #discriminations #femmes #hommes
    signalé par @reka sur twitter

  • Pourquoi la nouvelle réforme des retraites pourrait encore aggraver les #Inégalités femmes-hommes
    https://www.bastamag.net/Pourquoi-la-nouvelle-reforme-des-retraites-pourrait-aggraver-les-inegalite

    La réforme des retraites annoncée par le gouvernement pour 2019 pourrait bien exacerber les fortes inégalités qui persistent dans le montant des pensions entre hommes et femmes. En cause : une possible généralisation du système par points au lieu du système par répartition, qui assurait jusqu’ici une solidarité entre carrières complètes et incomplètes, mais aussi entre hauts #Revenus et bas salaires. Les femmes seront les premières touchées, de même que les travailleurs intérimaires ou à temps partiels, (...)

    #Décrypter

    / #Syndicalisme, Inégalités, Revenus, #Protections_sociales, A la une, Quel avenir pour nos protections sociales (...)

    #Quel_avenir_pour_nos_protections_sociales_ ?

  • Iqaluit mayor faces backlash after calling out some male #Inuit leaders as sexual predators

    #Madeleine_Redfern spoke at federal committee on the Status of Women meeting in September.

    Sexual harassment in the workplace remains a challenge for women in Nunavut, according to Iqaluit Mayor Madeleine Redfern.

    She was asked to present to the House of Commons’ Status of Women committee about barriers for women in politics at a Sept. 26 meeting in Ottawa.

    “When our Inuit male leaders travel with their female staff, they think it’s a benefit and a perk that they can actually sexually harass, sexually assault or have relationships with women on the road,” Redfern told the committee.

    The mayor said she has received backlash for her comments, so she tweeted out a clarification email, sent to the committee, ensuring it was understood that she meant some, not all, Inuit male leaders.

    “Of course, I know that not all our Inuit leaders are sexual predators. I don’t think anyone in their right mind would naturally presume that I meant all,” Redfern told CBC News.

    The backlash included messages calling for her to be investigated, she said.

    “I don’t even name names and I get attacked, viciously,” Redfern said. “Death threats because I’ve spoken out.”

    Her post on Facebook received dozens of positive comments, including some from women who said they had similar experiences with male Inuit leaders.


    https://www.cbc.ca/news/canada/north/iqaluit-mayor-madeleine-redfern-sex-harassment-travel-1.4851984?cmp=rss
    #peuples_autochtones #viol #violence_sexuelle #prédateurs_sexuels #femmes #hommes

    • Tiré de :
      Global Gender Gap Report 2017

      Gender parity is fundamental to whether and how economies and societies thrive. Ensuring the full development and appropriate deployment of half of the world’s total talent pool has a vast bearing on the growth, competitiveness and future-readiness of economies and businesses worldwide. This year’s edition of the report dives into the dynamics of gender gaps across industry talent pools and occupations. The Global Gender Gap Report benchmarks 144 countries on their progress towards gender parity across four thematic dimensions: Economic Participation and Opportunity, Educational Attainment, Health and Survival, and Political Empowerment.

      http://reports.weforum.org/global-gender-gap-report-2017

      #statistiques #2017 #chiffres #rapport #base_de_données

  • 70 % des Français sont favorables à une transparence sur les écarts de salaires par niveaux dans les grandes entreprises Oxfam -02/10/2018 - Communiqué de presse
    http://oxfamfrance.org/communique-presse/justice-fiscale/70-des-francais-sont-favorables-transparence-sur-ecarts-salaires

    Un sondage de l’institut Harris Interactive publié aujourd’hui [1] révèle que 70% des Français sont favorables à ce que les grandes entreprises internationales [2] publient les écarts de salaires par niveaux entre leurs salariés. Par ailleurs, les trois quarts des Français ont le sentiment que les écarts de salaires sont aujourd’hui trop importants dans les grandes entreprises.

    Cette mesure relative à la transparence sur les écarts de salaires par quartile sera débattue par les députés cette semaine dans le cadre de l’examen de la loi PACTE qui reprend aujourd’hui.

    Elle fait l’objet depuis plusieurs semaines d’un rapport de force entre le gouvernement et une coalition de députés appartenant à différents bancs politiques dont plusieurs de la majorité qui souhaitent aller plus loin que ce qui est mis sur la table actuellement.

    Alors que le gouvernement semble vouloir s’en tenir à la publication des salaires médian et moyen, 86 députés ont répondu à l’appel d’Oxfam [3] pour soutenir publiquement la transparence sur les écarts de rémunérations par quartiles et dans tous les pays, une mesure qui consiste à demander aux entreprises de plus de 1 000 salariés de publier dans leur rapport annuel les écarts de rémunération par seuil de 25% pour chaque pays dans lesquels elles sont présentes.

    Pour Manon Aubry, porte-parole d’Oxfam : « Ce sondage montre bien qu’une grande majorité des Français est préoccupée par la question des inégalités de rémunérations considérées comme trop importantes aujourd’hui dans les grandes entreprises. Le deuxième enseignement, c’est l’adhésion très nette des citoyens – qu’ils s’agissent de salariés du privé comme du public d’ailleurs [4] - pour demander aux décideurs politiques d’adopter une mesure efficace qui permettre d’initier un véritable changement dans les grandes entreprises, et non une énième mesure cosmétique comme celle que propose le Gouvernement.

    Face à un tel plébiscite, le gouvernement ne peut plus ‘faire semblant’ en adoptant une mesure coquille-vide qui ne changera rien à la situation. Rappelons-le haut et fort, la transparence sur les salaires moyens et médians ne permettra pas de suivre l’évolution des écarts de salaires entre les salaires les plus hauts et plus bas. Sans compter qu’en publiant le niveau de salaire agrégé au niveau international, la mesure ne tiendra pas compte des différences de niveaux de vie par pays et faussera les comparaisons. Seule une transparence sur les écarts de salaires au moins par quartiles dans chaque pays permet d’avoir des données véritablement utiles et opérationnelles pour mesurer les écarts de rémunération et aurait un effet incitatif à les réduire. »

    Le 14 septembre lors de l’examen du projet de loi en Commission spéciale, les députés se sont contentés d’adopter l’obligation de publier la rémunération moyenne, une mesure qui s’avère être une vraie coquille vide par rapport aux ambitions affichées initialement. L’amendement présenté par une cinquantaine de députés de la majorité qui reprenait les principales recommandations d’Oxfam en matière de transparence sur les écarts de salaire a finalement été écarté de la discussion.

    Pour Manon Aubry : « La transparence par quartile est déjà appliquée au Royaume-Uni et aux Etats-Unis avec le soutien des organisations du patronat. Il est temps que cette mesure soit adoptée en France quand on sait qu’au sein des groupes du CAC 40, un patron du CAC 40 a gagné en moyenne 280 fois le SMIC annuel. Par ailleurs, Outre-Manche, l’étude d’impact de la mesure a démontré que le coût d’application était minime pour les entreprises. Alors le gouvernement ne peut reculer et doit adopter ce qui était une promesse du Président de la République ! »

    #sondage #France #cac40 #salaires #inégalités #fiscalité #justice_fiscale #travail #femmes #Hommes

    Le sondage : LA TRANSPARENCE DES SALAIRES DANS LES GRANDES ENTREPRISES
    Comment les Français perçoivent ils la proposition de rendre transparents les écarts de salaire par niveau dans les grandes entreprises ?
    https://www.oxfamfrance.org/sites/default/files/rapport_harris_-_la_transparence_sur_les_ecarts_de_salaires_dans_les_gr
    https://twitter.com/harrisint_fr

    Sur le principe, 70% des Français se déclarent favorables à ce que les grandes entreprises publient les écarts de salaires par niveaux entre leurs salariés
    Seriez-vous favorable ou opposé(e) à ce que les grandes entreprises publient les écarts de salaires par niveaux entre leurs salariés ?

    Plus précisément, les salariés du secteur privé s’y déclarent presque aussi favorables que les salariés du secteur public (68% contre 73%)
    Seriez-vous favorable ou opposé(e) à ce que les grandes entreprises publient les écarts de salaires par niveaux entre leurs salariés ?

    De même, 71% des Français soutiennent la transparence sur les écarts de salaires en ce qui concerne les grandes entreprises internationales
    Plus précisément, seriez-vous favorable ou opposé(e) à ce que les grandes entreprises internationales publient les écarts de salaires par niveaux entre leurs salariés ? (Les grandes entreprises internationales sont définies comme employant au moins 1 000 salariés en France, ou au moins 5 000 salariés en France et à l’étranger.)

    À nouveau, les salariés du secteur privé s’y déclarent à peine moins favorables que les salariés du secteur public (71% contre 74%)
    Plus précisément, seriez-vous favorable ou opposé(e) à ce que les grandes entreprises internationales publient les écarts de salaires par niveaux entre leurs salariés ? (Les grandes entreprises internationales sont définies comme employant au moins 1 000 salariés en France, ou au moins 5 000 salariés en France et à l’étranger.)

    Les trois-quarts des Français s’accordent pour juger que les écarts de salaires sont aujourd’hui trop importants dans les grandes entreprises
    Selon vous, les écarts de salaires dans les grandes entreprises sont-ils aujourd’hui... ?

    Les salariés du secteur public expriment encore davantage le sentiment que les écarts de salaires sont aujourd’hui trop importants dans les grandes entreprises
    Selon vous, les écarts de salaires dans les grandes entreprises sont-ils aujourd’hui... ?

    Enquête réalisée en ligne les 25 et 26 septembre 2018 par Harris Interactive.
    Échantillon de 1 862 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.
    Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes :
    sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
    Aide à la lecture des résultats détaillés :
    ▪ Les chiffres présentés sont exprimés en pourcentage.
    ▪ Les chiffres en italique sont ceux qui apparaissent significativement au-dessus de la moyenne.
    ▪ Les chiffres suivis d’un astérisque (*) sont à interpréter avec prudence en raison de la faiblesse des effectifs.

  • Open plenary IMISCOE...

    Commentaire de Jenny Allsopp sur twitter :

    Oh come on @IMISCOE! Is it that hard for your opening plenary to find one woman or non-white migration studies scholar? Ugh. So disappointing! Not sure I can be bothered to listen to another #allmalepanel. Anyone want to go and get some pinchos? #everydaysexism #imiscoebcn18

    https://twitter.com/JenniferAllsopp/status/1013803247612628992

    #science #recherche #hommes #genre #femmes #université #conférence

    #IMISCOE = International Migration, Integration and Social Cohesion
    https://www.imiscoe.org

  • Le donne del #Niger contro il deserto

    Gli uomini partono in cerca di lavoro. A coltivare le arachidi, in assenza di pioggia, restano loro: le madri, le figlie, le spose.

    Tutti, negli 80 villaggi del dipartimento di #Dogondoutchi, nel centro-sud del Niger, conoscono la storia di Sarraounia Mangou, la regina hausa che, a fine ’800, si oppose con coraggio all’avanzata delle truppe coloniali francesi. Secondo le ricostruzioni, tramandate di generazione in generazione, Mangou organizzò la resistenza armata nascondendosi nelle foreste, che coprivano gran parte del territorio.

    Oggi, le donne di Dogondoutchi, che in hausa significa «montagne alte», dalle numerose rocce che puntellano questa pianura semi-arida, devono combattere un nemico diverso: la desertificazione. A differenza della regina, che usò tiratori d’arco scelti fra i migliori guerrieri del villaggio di Lougou, sono però rimaste da sole a battersi: una volta terminate le scorte alimentari, molti uomini partono infatti per lunghi mesi, in cerca di salari e cibo per le famiglie. Un’emigrazione silenziosa e inesorabile, verso paesi costieri più ricchi, dalla Nigeria alla Costa d’Avorio, o verso la Libia.

    Cambiamenti climatici devastanti

    Halidou Hamado Abdoulzakou, agronomo e supervisore locale per l’ONG italiana Coopi, spiega che «il fenomeno è recente. Solo cinque anni fa questo esodo dalle campagne alle città, anche verso paesi della regione come Nigeria, Ghana o Togo, non aveva queste dimensioni». Il cambiamento climatico, associato a una diminuzione della piovosità e quindi ad una riduzione della rendita di agricoltura e pastorizia, «le uniche risorse economiche del nostro dipartimento», prosegue Abdoulzakou, «ha portato ad un circolo vizioso: l’aridità riduce i raccolti e le scorte, così gli uomini partono e, nella stagione successiva, l’estensione dei terreni lavorati cala».

    Coopi lavora con i comuni del dipartimento di Dogondoutchi, per sostenere le famiglie più vulnerabili e le comunità locali, all’interno di PARC-Sad, progetto triennale contro l’insicurezza alimentare, finanziato dall’Unione Europea, di cui è partner anche Coopi Suisse."Fra le varie attività, distribuiamo sementi più resistenti, di culture locali come okra e moringa, tradizionalmente condotte dalle donne, recuperiamo terre degradate, costruiamo magazzini per conservare sementi e derrate alimentari, distribuiamo attrezzi meccanici e formiamo gruppi di donne", spiega Giacomo Fassi, capo progetto di Coopi in Niger.

    Un intervento mirato, in una regione di confine, in cui l’ONG è attiva da anni. In tutto il Niger, però, le persone in situazione di insicurezza alimentare sono tra 1,4 e 1,7 milioni, secondo le Nazioni Unite. Un trend costante negli ultimi anni, a causa anche del cambiamento climatico.

    Le donne di #Socoucoutane, uno dei comuni del dipartimento, confinante con la Nigeria, arano quindi i campi a mano, raccolgono e lavorano le arachidi, mantenendo in vita colture di sussistenza fondamentali. Altre che richiedono più manodopera, come miglio e sorgo, sono inevitabilmente calate. «almeno il 65 per cento delle donne del comune», dice l’agronomo di Coopi, «lavora nei campi, in assenza dei mariti: è a loro che offriamo sostegno e formazione, per rendere sostenibile la vita delle famiglie, elaborando piccole strategie di adattamento».


    https://www.rsi.ch/news/oltre-la-news/Le-donne-del-Niger-contro-il-deserto-10818683.html
    #arachides #agriculture #femmes #hommes #celles_qui_restent #Niger #genre #migrations #émigration

    A noter, la petite contradiction... un reportage qui parle d’un « règne de femmes », et sur l’image de couverture on ne voit que des #hommes !
    #photojournalisme #image #invisibilisation

  • Cette manie de coller des étiquettes sur tout le monde, beaucoup trop à droite, trop libéral, trop directrice...
    Si je vous ai bloqué, ce n’est pas, par malhonnêté. D’abord, c’est mon droit. Je ne supporte pas l’intolérance, je ne supporte pas non plus le #féminisme_de_la_troisième_vague qui tire sur tout ce qui n’est pas d’accord avec elles.
    Juger les autres parce qu’elles ne parlent pas comme vous, n’utilisent pas les mêmes terminologies #féministes, n’aident pas la cause.
    Tu me demandes la nuance ?
    Je suis pour défendre les intérêts spécifiques des femmes avec les hommes plutôt que contre eux, et en faisant passer le réel avant l’idéologie. Certaines y arrivent très bien, même en ayant vécu des situations pénibles, je suis fière d’en faire partie.
    Le féminisme victimaire, paranoïaque, obsédé par la théorie du genre et sa lecture patriarcale de la société, profondément sexiste. NON MERCI ! Avec ce #féminisme, il n’y a plus de revendications d’une place égalitaire dans notre société, vous choisissez de déshumaniser, d’intimider et d’abuser des hommes en raison de vos propres insécurités.
    Donc en tant que femme, je ne me reconnais pas du tout dans ces discours. Je dois être d’une autre génération ou anti féministe... et donc, forcement avec vos opinions voués aux gémonies.
    Ce sera ma dernière intervention, je n’ai plus de temps à perdre avec ces débats stériles et stupides. @touti @mad_meg

    • Chère @aude_v, je vais te répondre et contrairement à toi puisque tu l’as signalé dans ton message chez @mad_meg je ne vais pas te bloquer parce que j’apprécie tes interventions.
      Bien que cela me laisse indifférente, je ne suis pas d’accord qu’on me classe comme une personne ignorante, avec peu d’empathie, immature pour certaines...D’abord, on ne se connait pas.
      Je peux le dire ici, j’ai utilisé le hashtag #MeToo comme une grosse partie de mon réseau. Nous avons toutes (moi y compris) été émues par cet élan des victimes cloîtrées dans le silence depuis trop longtemps et effrayées aussi du nombre d’amies proches ou lointaines qui comme moi avaient traversé des épreuves similaires sans que le sujet n’ait jamais été abordé entre nous. Je déplore aujourd’hui ce que ce mouvement est devenu. Je ne vais pas rentrer dans les aspects négatifs ici, j’imagine que tout le monde sait de quoi je parle concernant les dérives comme les amalgames abusifs, les dénonciations calomnieuses, etc. Donc, le concept de Culture du viol, au sens large, pour moi, n’a rien de théorique.
      Cela dit, ces dernières années un #féminisme est apparu qui au lieu de désigner celles et ceux qui veulent l’#égalité homme-femme, s’est mis à être employé pour parler avec les plus #radicales.
      Je n’aime pas l’intolérance comme je n’aime pas non plus les féministes qui disent aux autres femmes ce qu’elles doivent croire et supporter. Dans mon entourage, malheureusement c’est arrivé. Je n’accepte pas qu’on me dise comment être féministe. Chaque #femme possède le droit de faire ses propres choix.
      Car on ne “devient” pas #féministe. Le féministe c’est un courant idéologique, dont on adhère aux concepts ou on n’y adhère pas.
      Hélas, les gens deviennent très rapidement dogmatiques, et pour eux il n’y a qu’un seul courant de pensée valable. Tous ceux qui n’y adhéreraient pas seraient bêtes. Il n’y aurait selon eux que le mal et le bien, que le noir et le blanc, pourtant, dans mon monde, je constate qu’il y a une myriade de gris et je ne vois pas pourquoi on devrait les stigmatiser.
      Quel est mon type de féminisme ?
      Ma vision subjective : j’attends un féminisme qui se construise davantage "en alliance avec les #hommes." Un féminisme qui ne vise pas à dominer l’homme, en tout cas pas à ce que les femmes dominent les hommes. En revanche, il invite les hommes à se dominer eux-mêmes au lieu de chercher à dominer les femmes. Il traite les hommes en adultes capables de se maîtriser et de réfléchir à leur mode de pensée et d’action, et non en grands enfants en butte à leurs caprices. Il revendique pour les femmes la même responsabilité.
      Merci de m’avoir lu. :-)

  • The rape of men: the darkest secret of war | Society | The Guardian
    https://www.theguardian.com/society/2011/jul/17/the-rape-of-men

    Because there has been so little research into the rape of men during war, it’s not possible to say with any certainty why it happens or even how common it is – although a rare 2010 survey, published in the Journal of the American Medical Association, found that 22% of men and 30% of women in Eastern Congo reported conflict-related sexual violence. As for Atim, she says: “Our staff are overwhelmed by the cases we’ve got, but in terms of actual numbers? This is the tip of the iceberg.”

    Later on I speak with Dr Angella Ntinda, who treats referrals from the RLP. She tells me: “Eight out of 10 patients from RLP will be talking about some sort of sexual abuse.”

    “Eight out of 10 men?” I clarify.

    “No. Men and women,” she says.

    “What about men?”

    “I think all the men.”

    I am aghast.

    “All of them?” I say.

    “Yes,” she says. “All the men.”

    The research by Lara Stemple at the University of California doesn’t only show that male sexual violence is a component of wars all over the world, it also suggests that international aid organisations are failing male victims. Her study cites a review of 4,076 NGOs that have addressed wartime sexual violence. Only 3% of them mentioned the experience of men in their literature. “Typically,” Stemple says, “as a passing reference.”

    ...

    Stemple’s findings on the failure of aid agencies is no surprise to Dolan. “The organisations working on sexual and gender-based violence don’t talk about it,” he says. “It’s systematically silenced. If you’re very, very lucky they’ll give it a tangential mention at the end of a report. You might get five seconds of: ’Oh and men can also be the victims of sexual violence.’ But there’s no data, no discussion.”

    As part of an attempt to correct this, the RLP produced a documentary in 2010 called Gender Against Men. When it was screened, Dolan says that attempts were made to stop him. “Were these attempts by people in well-known, international aid agencies?” I ask.

    “Yes,” he replies. “There’s a fear among them that this is a zero-sum game; that there’s a pre-defined cake and if you start talking about men, you’re going to somehow eat a chunk of this cake that’s taken them a long time to bake.”

    #Afrique #Congo #guerre #violence_sexuelle #hommes

  • #sexisme_ordinaire au #Cambodge, et plus précisément sur l’île de #Koh_Rong_Sanloem.

    Devant l’entrée d’un restaurant, on peut y voir ce panneau : « Please. Cover (?) your belly » :

    Ce qui est surtout discutable c’est que, le frère du propriétaire et serveur du dit restau nous a servi... #torse_nu !

    #femmes #hommes #bikini #inégalités #discriminations #genre #nudité #ventre

    • #viol #culture_du_viol #sexisme #violences_sexuelles #androcentrisme #misogynie #fraternité #haine

      L’historien remet en cause la réelle importance de Mai 68 du point de vue de la libération sexuelle. Il s’appuie sur les archives du COPES pour montrer que cette liberté existait déjà pour les garçons, y compris en matière de pratiques homosexuelles. Lorsqu’elles avaient lieu, ces dernières ne renvoyaient pas forcément à une identité d’homme « gay », n’impliquaient pas automatiquement que le garçon se considère comme un « homosexuel ». L’assignation à une norme hétérosexuel/homosexuel n’était à l’époque déjà pas incontournable (les travaux de Régis Révenin semblent en cela s’inscrire dans une vision très foucaldienne, cf. Histoire de la Sexualité de Michel Foucault).

      Révenin R., 2015, Une histoire des garçons et des filles. Amour, genre et sexualité dans la France d’après-guerre, Paris : Éditions vendémiaires, Paris.

      La construction d’une virilité « entre pairs » était en revanche la norme, virilité dont les preuves étaient à fournir aux autres garçons. Les archives étudiées par Régis Révenin montrent l’existence de viols collectifs et l’absence totale de culpabilité pour les uns, ainsi que le renversement de cette culpabilité du côté de ces filles, traitées de « salopes ». La « libération sexuelle » des années 1968 était presque un argument que les garçons utilisaient pour draguer et coucher. Tout en portant un regard extrêmement normatif sur les filles qui devaient être bonnes ménagères, fidèles (l’infidélité était une qualité virile), bonnes épouses en tous points de vue y compris au lit… Le regard porté par les hommes sur les femmes était réprobateur et s’inscrivait dans une assignation de genre binaire, les filles étaient pour eux soit maman, soit « putain ».

      C’est assez interessant pour comprendre ce que les hommes veulent dire avec le mot #amour

  • Qui sont les féministes du monde arabe ? - ChEEk Magazine
    http://cheekmagazine.fr/societe/qui-sont-les-feministes-du-monde-arabe

    Nasawiyat ! sonnerait presque comme une injonction cinq années après le début des printemps arabes : ce nom, qui signifie féministe en arabe, est aussi le titre de la série de portraits de jeunes femmes militantes, réalisés par la jeune journaliste Charlotte Bienaimé et diffusés dès 2014 sur France Culture. Ce sont ces rencontres radiophoniques qui lui ont inspiré le livre, paru en début d’année, Féministes du monde arabe, Enquête sur une génération qui change le monde.

    Je mets cette référence sur seenthis, en fait je cherchais un texte féministe écrit en arabe (je ne parle pas arabe) je croyais facile de passer d’une langue à l’autre sur internet, pff, naïve que je suis. Ou alors ignorante des passerelles … mais vous, vous êtes déjà allé sur un site chinois, arabe, inuits, que sais-je, ça doit être facile depuis un moteur de recherche, je ne parle pas de commerce hein, juste comme ça, par curiosité, du tourisme web.

    Et quand je demande à google de traduire « féministe » en arabe il me donne #نسوية et me suggère

    Définitions de féministe
    nom
    Personne qui favorise le féminisme.
    C’est un féministe, un homme rose !

    Mais franchement où est-ce qu’il sont allés trouver cette définition de l’#homme_rose ?

    #Nasawiyat

    • Enorme cet homme rose ! Il ressemble en fait à la définition d’origine du mot féministe ; un homme malade qui est tellement faible qu’il ressemble à une femme...

      Pour ta recherche, je passerait par wikipédia pour trouvé des noms de féministes arabes et à partir des titres que je trouve je chercherait ce qui est dispo dans les autres langues et à partir de là j’irais sur un moteur de recherche et puis je le mettrais sur @seenthis et je demanderait à @simplicissimus si c’est bien ce que je cherche.

      Ici une liste de féministes qui est dispo en arabe aussi
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_f%C3%A9ministes

    • héhé, c’est à peu près ce que j’ai fait, en essayant d’éviter WP le plus possible, j’ai du coup repéré quelques féministes marocaines, palestiniennes, iraniennes, mais qui s’expriment en français ou dont on parle en français.
      J’ai aussi cherché des journaux arabes en ligne et j’ai tapé dans leur recherche

      #نسوية

      pour tomber sur des articles que je traduis dans un traducteur auto et qui parle pas du tout de féminisme au final :D

      Bon tant pis, j’ai fait un plugin SPIP aujourd’hui, inspiré du traducteur de @seenthis pour permettre d’utiliser Yandex en traducteur à la volée. Je voulais en profiter pour faire des exemples avec quelques textes courts revendicatifs et féministes en différentes langues tant qu’à faire :)

      Il faut attendre qu’il soit publié
      https://contrib.spip.net/Traducteur-Yandex

    • « Nasawiyat ! sonnerait presque comme une injonction cinq années après le début des printemps arabes »... Quel début ! Pas certain de savoir ce qu’on appelle « le printemps arabe », mais davantage convaincu en revanche qu’on dit plutôt nisâ’iyya pour féminisme et niswiyya pour l’adjectif. Imaginons un article qui parlerait du « faminisme européen »... Pour l’enquête cela ferait un bon point de départ de remarquer qu’en arabe le pluriel du mot femme (niswân) n’a rien à voir avec son singulier (mar’a), ce qui n’est pas le cas pour les hommes (rajul/rijâl). Je n’ai pas d’explication pour le très surréaliste « #homme_rose » de Google, totalement inexplicable à partir de la langue arabe, mais ce ne serait pas la première fois que Google Trad dit n’importe quoi (ce qui n’est pas une raison pour le prendre au sérieux !)

    • Le concept de féminisme n’est peut-être pas le bon quand on sait que pour nombres de femmes arabes musulmanes du Maghreb par exemple, le mot féministe est associé aux relations coloniales entre occident et orient d’une part et d’autre part à un rejet de la religion et de la culture musulmanes.

    • @ninachani
      Je ne connais pas ce sujet et je préfère le répéter.
      Quelques textes cependant soulignent le même caractère d’émancipation réclamé par le féminisme au Maghreb que celui construit autour du nationalisme arabe. (Il faut que je source)

      Je note ici quelques féministes du monde arabe, pas forcément musulmanes :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%A9minisme_musulman
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ibtissam_Lachgar
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Shahla_Sherkat
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Valentine_Moghadam

    • @touti ce n’est pas le contenu qui est remis en question c’est le terme. Évidemment qu’il y a des femmes qui se battent et réclament leurs droits mais si tu veux réussir à tomber sur des textes issus de militantes et activistes au cœur de la société, je pense que ce n’est pas forcément la bonne entrée pour l’Afrique du nord en tout cas. Quand aux féministes (au sens occidental) non musulmanes, bien sûr qu’elles existent mais elles sont loin d’être majoritaires et la plupart des activistes ne se situent pas hors de la culture musulmane, déjà statistiquement parce que l’écrasante majorité de la population vit selon les préceptes musulmans. Pour le Maroc par exemple, cherche du côté du Rif et des femmes qui se sont engagées dans le mouvement Hirak par exemple. Les activistes sont rarement activistes sur un seul rapport de domination. De la même façon pour la Palestine, les femmes qui s’engagent contre la colonisation sont aussi les femmes qui sont le plus à la pointe du combat pour les droits des femmes. Alors que faire entrer dans ta recherche le fait religieux fera que tu n’accéderas pas à la majorité des militantes.
      Tu vois par exemple, ici elles avaient organisé un grand rassemblement de femmes à Casablanca : https://www.tsa-algerie.com/hirak-appel-a-un-grand-rassemblement-feminin-a-casablanca-le-7-juillet
      C’est juste un exemple.

    • @ninachani je ne souhaite pas polémiquer sur ce que doit être une féministe, le féminisme est pluriel et vise à libérer les femmes de la domination masculine.
      Merci du lien. D’après l’article, ces femmes courageuses prennent beaucoup de risque pour leurs hommes, mais je ne vois pas l’idée de se libérer du patriarcat

      « Aujourd’hui, plus que jamais les voix des femmes doivent porter la voix des femmes d’Al Hoceima qui bravent les matraques quasi-quotidiennement en sortant dans les rues de la ville exprimer leur colère et demander la libération de leurs maris, leurs fils, leurs frères ou camarades aujourd’hui derrière les barreaux »,

      J’ai été - en france- il y a dix ans à LaForge de Belleville à des prises de paroles de femmes algériennes qui disaient s’organiser par nécessité clandestinement contre le pouvoir et contre le patriarcat, elles racontaient comment ce combat se passait à huis clos et comment elles tentaient de se faire entendre à l’internationale, par exemple en venant nous interpeller. C’était super violent ce qu’elles racontaient et on n’était pas là pour dire si le féminisme était occidental ou ouvrier ou pouvait ou non être musulman.

      Actuellement, un exemple en Tunisie pour l’égalité des femmes https://www.lesechos.fr/monde/afrique-moyen-orient/0302115652408-egalite-hommes-femmes-devant-lheritage-un-projet-de-loi-divis

    • Je ne sais pas si j’ai bien compris ce que tu veux mais essaye de checher du coté de Marie Ajami (ماري عجمي Syrie), Houda Shaaraoui et Nabaouia Moussa (هدى شعراوي، نبوية موسى Egypt).

    • @touti bon je n’arrive décidément pas à me faire comprendre. Le lien que je donnais n’était pas une action autour de revendications sur les droits des femmes puisque c’était lié à la répression contre le Hirak. Je voulais juste te montrer que dans le cadre de ces luttes contre la répression étatique par exemple, les femmes s’organisent et dans leurs rangs se trouvent aussi les femmes qui revendiquent leurs droits en tant que femmes, celles qui agissent. Et c’est toujours parmi les activistes, celles qui sont sur le terrain que la pensée concernant les luttes et les droits à défendre est la plus intéressante. D’ailleurs cela va sans dire que toute implication dans la lutte est émancipatrice, que ce soit sur les droits des femmes ou bien sur une lutte plutôt anti-coloniale. Prendre la parole en public, s’engager, manifester c’est s’affirmer et commencer déjà à se libérer. Mais bon voilà c’était juste pour orienter la recherche et trouver une autre entrée.

    • Oui merci @ninachani je comprends ta démarche et la possibilité d’orienter ma recherche par une autre entrée.
      Je reste dubitative sur la porosité des luttes. Pour faire court, j’ai entendu trop souvent qu’il faut libérer les hommes pour que viennent le tour des femmes et je grince un peu des dents quand je vois des féministes présentées comme « militantes des droits de l’homme ».

    • @touti je ne parle pas de porosité des luttes, pour moi ça ne veut rien dire. Les femmes sont des êtres humains et au même titre que les hommes et les enfants elles sont opprimées quand il y a colonisation parce que le colonialisme n’épargne pas les femmes (c’est le moins qu’on puisse dire) donc elles ont tout intérêt à s’y engager. Quand elle lutte pour se libérer de l’occupant israélien par exemple elle lutte en tant qu’être humain et en tant que femme et cette lutte l’émancipe de fait parce qu’elle nécessite une attitude, des actes, une parole, un positionnement qui va la libérer par le chemin qu’elle va emprunter en tant qu’activiste. Être féministe c’est reprendre contrôle de ce qui est possible dans sa vie, c’est choisir et il n’y a pas de lutte sans choix. Sinon ça veut dire que la lutte féministe n’est qu’une lutte contre ses frères, pères etc alors que c’est bien plus global : l’oppresseur ce peut être les hommes de mon clan mais également l’état israélien, les soldats, les juges israéliens etc On n’est pas opprimée en tant que femme par son père et opprimée en tant que palestinienne par les israéliens. L’identité n’est pas morcelable.

    • @ninachani, dans ce cas nous ne sommes juste pas d’accord, ni sur la pensée ni sur ses termes parce qu’il ne me suffit pas qu’une femme lutte pour une cause politique pour la qualifier de féministe.

    • Je ne parle pas simplement des luttes pour une cause politique, je parle des luttes de libération. Dans ce cas c’est une démarche féministe puisque pour moi œuvrer à sa propre libération est une démarche féministe. Mais bon je m’éloigne…