• En Allemagne, deux gynécologues face à la justice pour « publicité pour l’IVG »
    https://www.liberation.fr/planete/2019/06/14/en-allemagne-deux-gynecologues-face-a-la-justice-pour-publicite-pour-l-iv

    « Une IVG médicamenteuse et sans drogues anesthésiantes est également pratiquée par la Dr Gaber. » Ces mots ont mené Bettina Gaber devant la justice. Ce vendredi, cette gynécologue berlinoise comparaît devant le tribunal de première instance du Tiergarten, à Berlin, pour « publicité pour l’IVG ». Elle est accusée, ainsi que sa collègue Verena Weyer avec qui elle partage son cabinet, d’avoir détaillé sur son site internet les méthodes avec lesquelles elle pratique l’avortement. Or, en Allemagne, c’est interdit. Elle tombe sous le coup du paragraphe 219a du Code pénal allemand, qui réprime toute « publicité pour l’IVG », et risque une forte amende.

    Ce n’est pas la première fois qu’une gynécologue est poursuivie pour un tel motif ; mais c’est la première fois depuis que la loi a été légèrement assouplie, en février. Jusqu’ici, le paragraphe 219a du code pénal – relique de l’ère nazie datant de 1933 afin de criminaliser les médecins juifs et communistes – interdisait toute mention de l’IVG sur un site professionnel. Les médecins étaient susceptibles d’être poursuivis pour l’avoir simplement écrit sur leur site. C’est ce qui est arrivé à Kristina Hänel, de Gießen (Hesse), condamnée à 6 000 euros d’amende en 2017. Son cas, très médiatisé, a fini par entraîner un large débat en Allemagne. Des voix en faveur d’un assouplissement de la loi – voire de sa suppression – se sont fait entendre.

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    C’est ainsi qu’une légère refonte du texte, votée par la grande coalition au pouvoir (CDU-SPD) a été décidée en février. Les professionnels de santé sont désormais autorisés à annoncer qu’ils pratiquent des IVG. Mais pas à en détailler les méthodes, que les patientes peuvent découvrir sur une liste établie par l’Ordre fédéral des médecins – qui n’est toujours pas disponible, quatre mois après le vote du texte. « De toute manière, explique la gynécologue berlinoise Jutta Pliefke, membre de Pro Familia, le Planning familial allemand, il semble peu réaliste d’avoir recours à ce genre de listes. De nombreux docteurs ne souhaitent pas y figurer, de peur de devenir la cible de militants anti-IVG. Et puis, comment la tenir à jour correctement ? »
    Les Verts, Die Linke et le FDP demandent la suppression de l’article 219a

    « Je ne connais pas un seul collègue qui écrive maintenant sur son site qu’il pratique des IVG, a expliqué Bettina Gaber à Die Zeit. Je ne crois pas non plus que beaucoup de collègues voudront être sur la liste de l’Ordre des médecins. Parce qu’ils se sentent toujours criminalisés. » La réforme reste contestée par les Verts, Die Linke et les Libéraux du FDP, qui demandent la suppression pure et simple du texte. « Le cas de Bettina Gaber montre bien que même après la réforme de la loi, les gynécologues continuent d’être poursuivis », dit Kate Cahoon, du Collectif pour l’autodétermination sexuelle (Bündnis für sexuelle Selbstbestimmung), représentant plusieurs associations prochoix.

    De manière générale en Allemagne, pays conservateur et sous forte influence de l’Eglise, l’IVG est difficile d’accès. Dans son livre témoignage intitulé le Politique est privé, Journal d’une médecine avorteuse (1), Kristina Hänel évoque les nombreuses lettres qu’elle a reçues. Notamment celle d’une jeune femme tombée enceinte sous stérilet. « J’habite dans le sud de la Bavière, explique la jeune femme, et la doctoresse de l’hôpital qui a confirmé la grossesse n’a pas voulu entendre que j’envisageais un avortement. La seule information qu’elle m’a donnée est qu’une telle intervention ne serait effectuée ni dans cet hôpital, ni ailleurs dans la région, et que je devrais me rendre "à Salzbourg ou quelque chose dans le genre". Le prix de l’avortement est d’environ 800 euros et bien entendu, cet acte n’est couvert par aucune compagnie d’assurance maladie allemande. »

    En Allemagne, l’acte est dépénalisé, mais toujours criminalisé – en vertu du paragraphe 218, que les prochoix veulent également voir disparaître. « L’IVG n’a rien à faire dans le code pénal aux côtés du meurtre et de l’infanticide », dit la gynécologue Jutta Pliefke.
    Des gynécologues traqués par des militants anti-IVG

    L’IVG ne se pratique que sous certaines conditions : après un délai légal de réflexion et après avoir demandé conseil dans un centre spécialisé agréé (ou l’entretien se doit, selon la loi, de « servir la protection de la vie non (encore) née ») ; en cas de menace pour la vie de la mère ; à la suite d’un viol. L’acte n’est remboursé que dans très peu de cas. Et cela ne risque pas de changer avec Jens Spahn (CDU) – qui ne cache pas sa profonde hostilité à l’avortement – à la tête du ministère fédéral de la Santé, et qui a annoncé ces derniers temps financer une étude sur « les conséquences psychologiques de l’IVG ».

    Dans ce contexte, de moins en moins de médecins osent pratiquer cet acte. « Les pressions à leur égard ont augmenté », dit Jutta Pliefke. Ils sont traqués par les militants antiavortement. Deux d’entre eux, Yannic Hendricks et Klaus Günter Annen, se sont fait une spécialité d’éplucher leurs sites internet afin de les épingler en vertu du fameux paragraphe 219a. C’est ce qui est arrivé à Bettina Gaber et à Kristina Hänel.

    Les noms des médecins avorteurs sont listés sur un site appelé « Babycaust », contraction de « Baby » et « Holocauste ». Les deux hommes noient les gynécologues sous les fax insultants, les traitent de tueurs d’enfants. Mais leur arme la plus efficace est sans doute ce paragraphe 219a. Car elle touche au portefeuille et épuise les médecins, forcés de se lancer dans une longue et fastidieuse procédure judiciaire. D’autant qu’en Allemagne, contrairement à la France, le délit d’entrave à l’IVG n’existe pas.

    Ainsi, pour de plus en plus de médecins, pratiquer l’IVG devient un acte militant. « Bien des gynécologues ont fini par se politiser depuis l’affaire Hänel », commente Kate Cahoon. C’est ainsi que le procureur a proposé à Bettina Gaber d’abandonner les poursuites si elle enlevait de son site la phrase concernant sa pratique de l’IVG. Elle a refusé, expliquant à Die Zeit : « Je me suis rendue compte que c’était aussi une bataille féministe. »

    (1) Das Politische ist persönlich. Tagebuch einer Abtreibungsärztin (« Le politique est privé, Journal d’une médecine avorteuse), Argument Verlag, 2019, non traduit en français.
    Johanna Luyssen correspondante à Berlin

    Pas le droit d’informer sur l’IVG, harcelement judiciaire des médecin·es et restrictions de l’IVG, dans ce pays où les mères sont traitées de corbeau si elles ont un emploi et où chaque homme est un putier en puissance qui peu aller défoncer des femmes et filles pauvres au forfait et sans capote si l’envie lui prend.

    #ivg #contraception #contrôle_des_femmes #hétérosexualité #nazisme #grossesses_forcées #viol_géstatif #domination_masculine #catholicisme #protestantisme #religion #natalisme #féminicide #proxenetisme #prostitution #culture_du_viol #hommerie #sexisme #misogynie #guerre_aux_pauvres #guerre_aux_femmes #femmes

    • La loi sur le pantalon a été abrogée sous Hollande @sandburg et par rapport à l’IVG en Allemagne l’article ci-dessus dit que l’IVG reste criminalisé, que les medecin·es sont harcelés judiciairement et que l’IVG n’est pas remboursé sauf en cas de viol reconnu par les tribunaux, autant dire jamais (quel délais pour un procès pour viol par rapport à une grossesse et le délais d’IVG ? ). Il me semble que ca indique que c’est pas pareil que la loi sur le pantalon. Si tu as d’autres sources qui indiquent autre chose je les veux bien mais pour le moment ce qu’indique cet article est particulièrement grave pour les femmes. La comparaison entre des grossesses forcées et le porte du pantalon c’est pas pertinant. Enfin si ces lois sur le pantalon sont tombées aujourd’hui en désuétude, c’etait des lois qui ont été appliquées par le passé et les femmes se sont battues pour ce droit au port du pantalon. Elles se battent encore car les entreprises leur imposent souvent des tenues de travail sexuées et invalidantes type talons haut, jupe, maquillage... sans parler du dress code des milliers de bordel allemands qui doit pas autorisé beaucoup de pantalons aux femmes. N’oublions pas non plus les hommes dans l’espace publique qui imposent aussi toujours de lourdes restrictions sur le code vestimentaire des femmes et des filles par leur harcelement massif, pareil à l’école, pareil à la maison où pères, frères et maris font la loi du dress code féminin. Oui on l’applique la loi sur le pantalon, c’est une loi sans tribunaux, sans avocats, les hommes étant toujours considéré comme les maîtres des femmes, ils sont autorisés à juger et à exécuter leur sentence en toute tranquillité. La police et les juges demandent toujours aux victimes féminines de violences sexuelles comment elles étaient habillées. C’est bien la manifestation qu’il y a toujours de lourdes restrictions sur les vetements autorisés aux femmes.

    • Même si c’etait reconnu, combien de temps pour obtenir une sentence de viol et quel délais autorisé pour une IVG ? Si c’est comme en France, l’IVG pour les femmes ayant subit un viol (par surprise ou autre technique), serait autorisé au mieux 3 ou 4 ans après la naissance...

  • Documentation pour un prochain patriarche


    Prometheus (arbre) — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Prometheus_(arbre)

    Prometheus (également connu sous le code WPN-114) est le surnom d’un pin de Bristlecone (Pinus longaeva) âgé probablement de plus de 5 000 ans et situé dans le Nevada au niveau de l’étage alpin. Il est abattu en 1964 dans le cadre d’une étude de la dynamique des climats du Petit âge glaciaire par dendrochronologie. Il était considéré comme le végétal le plus âgé de la planète jusqu’en 2008 où on a fait la découverte d’un bosquet d’épicéas âgé de 9 550 ans en Suède1, le Old Tjikko.

    Il est abattu le 6 août 1964 par Donald Rusk Currey (en), un doctorant et un membre du Service des forêts des États-Unis à des fins de recherche et alors que son âge n’était pas encore connu. Depuis lors, c’est l’arbre Mathusalem qui est considéré comme le Bristlecone le plus âgé au monde.

    Il doit son nom à Prométhée, qui d’après la Théogonie d’Hésiode, créa les hommes à partir d’une motte d’argile.
    Le bosquet où se trouvait Prometheus, avec le pic Wheeler au loin.
    Les restes du tronc coupé.
    La souche (en bas à gauche) et des restes de l’arbre (au centre).
    Étude de l’arbre

    Cet arbre appartenait à une population de pins de Bristlecone qui poussent à la limite de l’étage alpin sur la moraine latérale d’un ancien glacier sur le pic Wheeler, où, depuis 1986, se trouve le parc national de Great Basin, dans le Nevada oriental. Le pic Wheeler est la plus haute montagne du Snake Range et la plus haute montagne située entièrement dans l’État de Nevada. La population de pins de Bristlecone qui y pousse se divise en au moins deux sous-populations distinctes, dont l’une est accessible par un sentier d’interprétation très fréquenté. Prometheus pourtant, a grandi dans une région où l’on ne peut se rendre que par des randonnées à pied hors piste. En 1958 ou en 1961, un groupe de naturalistes qui avaient admiré le bosquet où l’arbre avait poussé a donné des noms à un certain nombre d’arbres, les plus grands ou les plus curieux, y compris Prometheus. La désignation comme WPN-114 a été donnée par le chercheur Donald R. Currey et vient du fait que c’est le 114e arbre qu’il a retenu pour ses recherches dans le comté de White Pine au Nevada.

    Le compte des anneaux effectué par Currey sur la section de l’arbre était de 4 844. Quelques années plus tard, il a été porté à 4862 par Donald Graybill, du Laboratoire de recherche sur les cernes des arbres (université d’Arizona). En 2010, Chris Baisan et Matthew Salzer du même laboratoire ont affiné la mesure de l’âge, par interdatation, ce qui permet de tenir compte des anneaux manquants (fréquents dans les arbres poussant à la limite de l’étage alpin). Ils obtiennent 4 900 ans très précisément. Cependant, le compte des anneaux a été fait sur une coupe transversale du tronc prise à environ 2,5 m au-dessus du point de germination original de l’arbre, parce que les anneaux les plus centraux manquaient au-dessous de ce point. En ajoutant les années nécessaires pour atteindre cette hauteur, il est probable que l’arbre ait eu près de 5 000 ans au moment de la coupe. Cela fait de lui le plus vieil organisme unitaire (c’est-à-dire non-clonal) qu’on ait jamais connu, dépassant d’environ 200 ans l’arbre Mathusalem du Bosquet Schulman dans les Montagnes Blanches en Californie.

    Que Prometheus soit considéré ou non comme l’organisme le plus ancien qu’on ait jamais connu dépend de la définition qu’on donne aux termes « le plus ancien » et « organisme ». Par exemple, certains organismes germinatifs ou clonaux, comme un buisson de créosote ou un tremble, pourraient avoir des individus plus âgés si l’organisme clonal est regardé comme un tout. En pareil cas, l’organisme vivant le plus ancien est un bosquet de Populus tremuloides dans l’Utah, connu sous le nom de Pando, avec 80 000 ans. Dans un organisme clonal, pourtant, les pieds clonaux individuels ne sont nulle part et de loin aussi anciens et aucune partie de l’organisme à aucun point dans le temps ne devient particulièrement vieille. Prometheus était ainsi l’organisme non-clonal le plus ancien qui ait été découvert, avec son bois le plus profond qui avait de 5 000 ans d’âge. Il est possible, pourtant, qu’il existe un exemplaire plus ancien dont l’âge n’ait pas encore été évalué. Les pins bristlecones sont connus pour la difficulté qu’on a à évaluer leur âge à cause de leur croissance particulièrement contorsionnée et l’abattage de très vieux arbres n’est plus autorisé.
    L’abattage de l’arbre

    Dans les années 1950 les dendrochronologistes ont fait de grands efforts pour découvrir les espèces d’arbres actuelles les plus anciennes ; ils comptaient utiliser l’analyse des anneaux pour différents objectifs de recherche, comme la reconstitution d’anciens climats, la datation de ruines archéologiques et cette question fondamentale qui est la recherche des créatures actuelles les plus anciennes. Edward Schulman a découvert alors que les pins bristlecones dans les Montagnes blanches de Californie et ailleurs étaient plus vieux que n’importe quelle espèce déjà datée. On a eu donc envie de trouver des bristlecones très âgés, plus âgés peut-être que l’arbre Mathusalem, estimé par Schulman en 1957 à plus de 4700 ans.

    Donald R. Currey était doctorant à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill, et il étudiait la dynamique des climats du Petit âge glaciaire en utilisant les techniques de la dendrochronologie. En 1963 son attention fut attirée par les populations de bristlecones dans le Snake Range, et sur le pic Wheeler en particulier. En se fondant sur la taille, le taux de croissance et les formes de croissance de certains des arbres, il se convainquit qu’il existait sur la montagne quelques exemplaires très anciens et il préleva une carotte sur certains d’entre eux, trouvant des arbres dépassant 3 000 ans. Currey ne réussit pourtant pas à obtenir une série continue de carottages avec chevauchement pour WPN-114. Ici, les histoires divergent. On ne sait pas bien si c’est Currey qui a demandé, ou si c’est le personnel du service forestier qui a suggéré que l’on coupât l’arbre au lieu d’y pratiquer un carottage. Il y a aussi quelque incertitude quant à la raison pour laquelle un carottage n’a pu être fait. Une version est qu’il a brisé son unique longue tarière d’accroissement ou n’arrivait pas à la retirer et qu’il ne pouvait pas en obtenir une autre avant la fin de la campagne sur le terrain, une autre version prétend qu’il avait cassé deux tarières, et une autre encore qu’un échantillon de base était trop difficile à obtenir par taraudage et qu’il n’aurait pas fourni autant de renseignements définitifs qu’une coupe transversale complète de l’arbre.

    Il s’y ajoute des différences d’opinion sur le caractère exceptionnel de Prométhée dans le bosquet du pic Wheeler. On a dit que Currey et/ou le personnel de service forestier qui a autorisé l’abattage croyaient que l’arbre était seulement un des arbres très grands et très vieux dans le bosquet, tandis que d’autres, parmi lesquels un au moins a été impliqué dans la prise de décision et l’abattage de l’arbre, croyaient que l’arbre était vraiment exceptionnel - manifestement plus vieux que les autres arbres du domaine. Au moins une des personnes impliquées assure que Currey savait la vérité à l’époque bien que lui-même ne l’ait jamais avoué ; d’autres au contraire ont contesté que l’arbre fût de façon évidente plus vieux que les autres.

    On ne voit pas bien non plus en quoi il était nécessaire d’abattre un arbre aussi vieux si l’on considère le sujet que Currey étudiait. Comme le petit âge glaciaire a commencé, il n’y a pas plus de 600 ans, bien des arbres sans doute auraient pu fournir les renseignements qu’il recherchait pour cette période de temps. Pourtant, dans son rapport original (Currey, 1965), Currey fait allusion au petit âge glaciaire comme embrassant une période allant de 2000 avant Jésus-Christ jusqu’à maintenant, définissant ainsi cet âge comme une période de temps beaucoup plus longue que selon le consensus habituel. Était-ce l’opinion ordinaire à ce moment-là, on ne le sait pas. Dans l’article, Currey indique qu’il avait fait abattre l’arbre autant pour savoir si les bristlecones les plus âgés ont été nécessairement confinés aux Montagnes Blanches de Californie (comme des dendrochronologistes lui en avaient fait la demande) que parce que c’était utile pour étudier le petit âge glaciaire.

    Quoi qu’il en soit, l’arbre a été abattu et sectionné en août 1964, et plusieurs morceaux ont été emportés pour être traités et analysés, d’abord par Currey, puis par d’autres dans les années suivantes. Des sections, ou des morceaux de sections ont abouti à différents endroits, dont certains sont ouverts au public, entre autres : le centre de visite du parc national de Great Basin (Baker, NV), le Convention Center d’Ely (Ely, NV), le Laboratoire de Recherche sur les anneaux des arbres de l’université d’Arizona (Tucson, AZ) et l’Institut de génétique forestière du Service forestier américain (Placerville, CA).
    Répercussions de l’abattage de l’arbre

    On a soutenu que l’abattage de l’arbre a été un facteur important pour le mouvement de protection des bristlecones en général et des bosquets du pic Wheeler en particulier. Avant que l’arbre eût été coupé il y avait déjà eu un mouvement pour protéger les zones montagneuses et contiguës à l’intérieur d’un parc national et 22 ans après l’incident la région a vraiment acquis le statut de parc national.

    L’endroit exact de l’arbre qui est maintenant le plus vieux, Mathusalem, est gardé secret par l’agence chargée de l’administration, le Service des forêts américain. À cause de l’importance de l’espèce dans les recherches de dendrochronologie, tous les pins bristlecones sont maintenant protégés, qu’ils soient debout ou tombés.

    #patriarche #arbre #hommerie #mad_meg

  • Suffering unseen: The dark truth behind wildlife tourism
    https://www.nationalgeographic.com/magazine/2019/06/global-wildlife-tourism-social-media-causes-animal-suffering

    I’ve come back to check on a baby. Just after dusk I’m in a car lumbering down a muddy road in the rain, past rows of shackled elephants, their trunks swaying. I was here five hours before, when the sun was high and hot and tourists were on elephants’ backs.

    Walking now, I can barely see the path in the glow of my phone’s flashlight. When the wooden fence post of the stall stops me short, I point my light down and follow a current of rainwater across the concrete floor until it washes up against three large, gray feet. A fourth foot hovers above the surface, tethered tightly by a short chain and choked by a ring of metal spikes. When the elephant tires and puts her foot down, the spikes press deeper into her ankle.

    Meena is four years and two months old, still a toddler as elephants go. Khammon Kongkhaw, her mahout, or caretaker, told me earlier that Meena wears the spiked chain because she tends to kick. Kongkhaw has been responsible for Meena here at Maetaman Elephant Adventure, near Chiang Mai, in northern Thailand, since she was 11 months old. He said he keeps her on the spiked shackle only during the day and takes it off at night. But it’s night now.

    I ask Jin Laoshen, the Maetaman staffer accompanying me on this nighttime visit, why her chain is still on. He says he doesn’t know.

    Maetaman is one of many animal attractions in and around tourist-swarmed Chiang Mai. People spill out of tour buses and clamber onto the trunks of elephants that, at the prodding of their mahouts’ bullhooks (long poles with a sharp metal hook), hoist them in the air while cameras snap. Visitors thrust bananas toward elephants’ trunks. They watch as mahouts goad their elephants—some of the most intelligent animals on the planet—to throw darts or kick oversize soccer balls while music blares.

    Meena is one of Maetaman’s 10 show elephants. To be precise, she’s a painter. Twice a day, in front of throngs of chattering tourists, Kongkhaw puts a paintbrush in the tip of her trunk and presses a steel nail to her face to direct her brushstrokes as she drags primary colors across paper. Often he guides her to paint a wild elephant in the savanna. Her paintings are then sold to tourists.

    Meena’s life is set to follow the same trajectory as many of the roughly 3,800 captive elephants in Thailand and thousands more throughout Southeast Asia. She’ll perform in shows until she’s about 10. After that, she’ll become a riding elephant. Tourists will sit on a bench strapped to her back, and she’ll give several rides a day. When Meena is too old or sick to give rides—maybe at 55, maybe at 75—she’ll die. If she’s lucky, she’ll get a few years of retirement. She’ll spend most of her life on a chain in a stall.

    Wildlife attractions such as Maetaman lure people from around the world to be with animals like Meena, and they make up a lucrative segment of the booming global travel industry. Twice as many trips are being taken abroad as 15 years ago, a jump driven partly by Chinese tourists, who spend far more on international travel than any other nationality.

    Wildlife tourism isn’t new, but social media is setting the industry ablaze, turning encounters with exotic animals into photo-driven bucket-list toppers. Activities once publicized mostly in guidebooks now are shared instantly with multitudes of people by selfie-taking backpackers, tour-bus travelers, and social media “influencers” through a tap on their phone screens. Nearly all millennials (23- to 38-year-olds) use social media while traveling. Their selfies—of swims with dolphins, encounters with tigers, rides on elephants, and more—are viral advertising for attractions that tout up-close experiences with animals.

    For all the visibility social media provides, it doesn’t show what happens beyond the view of the camera lens. People who feel joy and exhilaration from getting close to wild animals usually are unaware that many of the animals at such attractions live a lot like Meena, or worse.

    Photographer Kirsten Luce and I set out to look behind the curtain of the thriving wildlife tourism industry, to see how animals at various attractions—including some that emphasize their humane care of animals—are treated once the selfie-taking crowds have gone.

    After leaving Maetaman, we take a five-minute car ride up a winding hill to a property announced by a wooden plaque as “Elephant EcoValley: where elephants are in good hands.” There are no elephant rides here. No paint shows or other performances. Visitors can stroll through an open-air museum and learn about Thailand’s national animal. They can make herbal treats for the elephants and paper from elephant dung. They can watch elephants in a grassy, tree-ringed field.

    EcoValley’s guest book is filled with praise from Australians, Danes, Americans—tourists who often shun elephant camps such as Maetaman because the rides and shows make them uneasy. Here, they can see unchained elephants and leave feeling good about supporting what they believe is an ethical establishment. What many don’t know is that EcoValley’s seemingly carefree elephants are brought here for the day from nearby Maetaman—and that the two attractions are actually a single business.

    Meena was brought here once, but she tried to run into the forest. Another young elephant, Mei, comes sometimes, but today she’s at Maetaman, playing the harmonica in the shows. When she’s not doing that, or spending the day at EcoValley, she’s chained near Meena in one of Maetaman’s elephant stalls.

    Meena Kalamapijit owns Maetaman as well as EcoValley, which she opened in November 2017 to cater to Westerners. She says her 56 elephants are well cared for and that giving rides and performing allow them to have necessary exercise. And, she says, Meena the elephant’s behavior has gotten better since her mahout started using the spiked chain.
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    We sit with Kalamapijit on a balcony outside her office, and she explains that when Westerners, especially Americans, stopped coming to Maetaman, she eliminated one of the daily shows to allot time for visitors to watch elephants bathe in the river that runs through the camp.

    “Westerners enjoy bathing because it looks happy and natural,” she says. “But a Chinese tour agency called me and said, ‘Why are you cutting the show? Our customers love to see it, and they don’t care about bathing at all.’ ” Providing separate options is good for business, Kalamapijit says.

    Around the world Kirsten and I watched tourists watching captive animals. In Thailand we also saw American men bear-hug tigers in Chiang Mai and Chinese brides in wedding gowns ride young elephants in the aqua surf on the island of Phuket. We watched polar bears in wire muzzles ballroom dancing across the ice under a big top in Russia and teenage boys on the Amazon River snapping selfies with baby sloths.

    Most tourists who enjoy these encounters don’t know that the adult tigers may be declawed, drugged, or both. Or that there are always cubs for tourists to snuggle with because the cats are speed bred and the cubs are taken from their mothers just days after birth. Or that the elephants give rides and perform tricks without harming people only because they’ve been “broken” as babies and taught to fear the bullhook. Or that the Amazonian sloths taken illegally from the jungle often die within weeks of being put in captivity.

    As we traveled to performance pits and holding pens on three continents and in the Hawaiian Islands, asking questions about how animals are treated and getting answers that didn’t always add up, it became clear how methodically and systematically animal suffering is concealed.

    The wildlife tourism industry caters to people’s love of animals but often seeks to maximize profits by exploiting animals from birth to death. The industry’s economy depends largely on people believing that the animals they’re paying to watch or ride or feed are having fun too.

    It succeeds partly because tourists—in unfamiliar settings and eager to have a positive experience—typically don’t consider the possibility that they’re helping to hurt animals. Social media adds to the confusion: Oblivious endorsements from friends and trendsetters legitimize attractions before a traveler ever gets near an animal.

    There has been some recognition of social media’s role in the problem. In December 2017, after a National Geographic investigative report on harmful wildlife tourism in Amazonian Brazil and Peru, Instagram introduced a feature: Users who click or search one of dozens of hashtags, such as #slothselfie and #tigercubselfie, now get a pop-up warning that the content they’re viewing may be harmful to animals.

    Everyone finds Olga Barantseva on Instagram. “Photographer from Russia. Photographing dreams,” her bio reads. She meets clients for woodland photo shoots with captive wild animals just outside Moscow.

    For her 18th birthday, Sasha Belova treated herself to a session with Barantseva—and a pack of wolves. “It was my dream,” she says as she fidgets with her hair, which had been styled that morning. “Wolves are wild and dangerous.” The wolves are kept in small cages at a petting zoo when not participating in photo shoots.

    The Kravtsov family hired Barantseva to take their first professional family photos—all five family members, shivering and smiling in the birch forest, joined by a bear named Stepan.

    Barantseva has been photographing people and wild animals together for six years. She “woke up as a star,” she says, in 2015, when a couple of international media outlets found her online. Her audience has exploded to more than 80,000 followers worldwide. “I want to show harmony between people and animals,” she says.

    On a raw fall day, under a crown of golden birch leaves on a hill that overlooks a frigid lake, two-and-a-half-year-old Alexander Levin, dressed in a hooded bumblebee sweater, timidly holds Stepan’s paw.

    The bear’s owners, Yury and Svetlana Panteleenko, ply their star with food—tuna fish mixed with oatmeal—to get him to approach the boy. Snap: It looks like a tender friendship. The owners toss grapes to Stepan to get him to open his mouth wide. Snap: The bear looks as if he’s smiling.

    The Panteleenkos constantly move Stepan, adjusting his paws, feeding him, and positioning Alexander as Barantseva, pink-haired, bundled in jeans and a parka, captures each moment. Snap: A photo goes to her Instagram feed. A boy and a bear in golden Russian woods—a picture straight out of a fairy tale. It’s a contemporary twist on a long-standing Russian tradition of exploiting bears for entertainment.

    Another day in the same forest, Kirsten and I join 12 young women who have nearly identical Instagram accounts replete with dreamy photos of models caressing owls and wolves and foxes. Armed with fancy cameras but as yet modest numbers of followers, they all want the audience Barantseva has. Each has paid the Panteleenkos $760 to take identical shots of models with the ultimate prize: a bear in the woods.

    Stepan is 26 years old, elderly for a brown bear, and can hardly walk. The Panteleenkos say they bought him from a small zoo when he was three months old. They say the bear’s work—a constant stream of photo shoots and movies—provides money to keep him fed.

    A video on Svetlana Panteleenko’s Instagram account proclaims: “Love along with some great food can make anyone a teddy :-)”

    And just like that, social media takes a single instance of local animal tourism and broadcasts it to the world.

    When the documentary film Blackfish was released in 2013, it drew a swift and decisive reaction from the American public. Through the story of Tilikum, a distressed killer whale at SeaWorld in Orlando, Florida, the film detailed the miserable life orcas can face in captivity. Hundreds of thousands of outraged viewers signed petitions. Companies with partnership deals, such as Southwest Airlines, severed ties with SeaWorld. Attendance at SeaWorld’s water parks slipped; its stock nose-dived.

    James Regan says what he saw in Blackfish upset him. Regan, honeymooning in Hawaii with his wife, Katie, is from England, where the country’s last marine mammal park closed permanently in 1993. I meet him at Dolphin Quest Oahu, an upscale swim-with-dolphins business on the grounds of the beachfront Kahala Hotel & Resort, just east of Honolulu. The Regans paid $225 each to swim for 30 minutes in a small group with a bottlenose dolphin. One of two Dolphin Quest locations in Hawaii, the facility houses six dolphins.

    Bottlenose dolphins are the backbone of an industry that spans the globe. Swim-with-dolphins operations rely on captive-bred and wild-caught dolphins that live—and interact with tourists—in pools. The popularity of these photo-friendly attractions reflects the disconnect around dolphin experiences: People in the West increasingly shun shows that feature animals performing tricks, but many see swimming with captive dolphins as a vacation rite of passage.

    Katie Regan has wanted to swim with dolphins since she was a child. Her husband laughs and says of Dolphin Quest, “They paint a lovely picture. When you’re in America, everyone is smiling.” But he appreciates that the facility is at their hotel, so they can watch the dolphins being fed and cared for. He brings up Blackfish again.

    Katie protests: “Stop making my dream a horrible thing!”

    Rae Stone, president of Dolphin Quest and a marine mammal veterinarian, says the company donates money to conservation projects and educates visitors about perils that marine mammals face in the wild. By paying for this entertainment, she says, visitors are helping captive dolphins’ wild cousins.

    Stone notes that Dolphin Quest is certified “humane” by American Humane, an animal welfare nonprofit. (The Walt Disney Company, National Geographic’s majority owner, offers dolphin encounters on some vacation excursions and at an attraction in Epcot, one of its Orlando parks. Disney says it follows the animal welfare standards of the Association of Zoos & Aquariums, a nonprofit that accredits more than 230 facilities worldwide.)

    It’s a vigorous debate: whether even places with high standards, veterinarians on staff, and features such as pools filled with filtered ocean water can be truly humane for marine mammals.

    Dolphin Quest’s Stone says yes.

    Critics, including the Humane Society of the United States, which does not endorse keeping dolphins in captivity, say no. They argue that these animals have evolved to swim great distances and live in complex social groups—conditions that can’t be replicated in the confines of a pool. This helps explain why the National Aquarium, in Baltimore, announced in 2016 that its dolphins will be retired to a seaside sanctuary by 2020.

    Some U.S. attractions breed their own dolphins because the nation has restricted dolphin catching in the wild since 1972. But elsewhere, dolphins are still being taken from the wild and turned into performers.

    In China, which has no national laws on captive-animal welfare, dolphinariums with wild-caught animals are a booming business: There are now 78 marine mammal parks, and 26 more are under construction.

    To have the once-in-a-lifetime chance to see rare Black Sea dolphins, people in the landlocked town of Kaluga, a hundred miles from Moscow, don’t have to leave their city. In the parking lot of the Torgoviy Kvartal shopping mall, next to a hardware store, is a white inflatable pop-up aquarium: the Moscow Traveling Dolphinarium. It looks like a children’s bouncy castle that’s been drained of its color.

    Inside the puffy dome, parents buy their kids dolphin-shaped trinkets: fuzzy dolls and Mylar balloons, paper dolphin hats, and drinks in plastic dolphin tumblers. Families take their seats around a small pool. The venue is so intimate that even the cheapest seats, at nine dollars apiece, are within splashing distance.

    “My kids are jumping for joy,” says a woman named Anya, motioning toward her two giddy boys, bouncing in their seats.

    In the middle of the jubilant atmosphere, in water that seems much too shallow and much too murky, two dolphins swim listlessly in circles.

    Russia is one of only a few countries (Indonesia is another) where traveling oceanariums exist. Dolphins and beluga whales, which need to be immersed in water to stay alive, are put in tubs on trucks and carted from city to city in a loop that usually ends when they die. These traveling shows are aboveboard: Russia has no laws that regulate how marine mammals should be treated in captivity.

    The shows are the domestic arm of a brisk Russian global trade in dolphins and small whales. Black Sea bottlenose dolphins can’t be caught legally without a permit, but Russian fishermen can catch belugas and orcas under legal quotas in the name of science and education. Some belugas are sold legally to aquariums around the country. Russia now allows only a dozen or so orcas to be caught each year for scientific and educational purposes, and since April 2018, the government has cracked down on exporting them. But government investigators believe that Russian orcas—which can sell for millions—are being caught illegally for export to China.

    Captive orcas, which can grow to 20 feet long and more than 10,000 pounds, are too big for the traveling shows that typically feature dolphins and belugas. When I contacted the owners of the Moscow Traveling Dolphinarium and another operation, the White Whale Show, in separate telephone calls to ask where their dolphins and belugas come from, both men, Sergey Kuznetsov and Oleg Belesikov, hung up on me.

    Russia’s dozen or so traveling oceanariums are touted as a way to bring native wild animals to people who might never see the ocean.

    “Who else if not us?” says Mikhail Olyoshin, a staffer at one traveling oceanarium. And on this day in Kaluga, as the dolphins perform tricks to American pop songs and lie on platforms for several minutes for photo ops, parents and children express the same sentiment: Imagine, dolphins, up close, in my hometown. The ocean on delivery.

    Owners and operators of wildlife tourism attractions, from high-end facilities such as Dolphin Quest in Hawaii to low-end monkey shows in Thailand, say their animals live longer in captivity than wild counterparts because they’re safe from predators and environmental hazards. Show operators proudly emphasize that the animals under their care are with them for life. They’re family.

    Alla Azovtseva, a longtime dolphin trainer in Russia, shakes her head.

    “I don’t see any sense in this work. My conscience bites me. I look at my animals and want to cry,” says Azovtseva, who drives a red van with dolphins airbrushed on the side. At the moment, she’s training pilot whales to perform tricks at Moscow’s Moskvarium, one of Europe’s largest aquariums (not connected to the traveling dolphin shows). On her day off, we meet at a café near Red Square.

    She says she fell in love with dolphins in the late 1980s when she read a book by John Lilly, the American neuroscientist who broke open our understanding of the animals’ intelligence. She has spent 30 years training marine mammals to do tricks. But along the way she’s grown heartsick from forcing highly intelligent, social creatures to live isolated, barren lives in small tanks.

    “I would compare the dolphin situation with making a physicist sweep the street,” she says. “When they’re not engaged in performance or training, they just hang in the water facing down. It’s the deepest depression.”

    What people don’t know about many aquarium shows in Russia, Azovtseva says, is that the animals often die soon after being put in captivity, especially those in traveling shows. And Azovtseva—making clear she’s referring to the industry at large in Russia and not the Moskvarium—says she knows many aquariums quietly and illegally replace their animals with new ones.

    It’s been illegal to catch Black Sea dolphins in the wild for entertainment purposes since 2003, but according to Azovtseva, aquarium owners who want to increase their dolphin numbers quickly and cheaply buy dolphins poached there. Because these dolphins are acquired illegally, they’re missing the microchips that captive cetaceans in Russia are usually tagged with as a form of required identification.

    Some aquariums get around that, she says, by cutting out dead dolphins’ microchips and implanting them into replacement dolphins.

    “People are people,” Azovtseva says. “Once they see an opportunity, they exploit.” She says she can’t go on doing her work in the industry and that she’s decided to speak out because she wants people to know the truth about the origins and treatment of many of the marine mammals they love watching. We exchange a look—we both know what her words likely mean for her livelihood.

    “I don’t care if I’m fired,” she says defiantly. “When a person has nothing to lose, she becomes really brave.”

    I’m sitting on the edge of an infinity pool on the hilly Thai side of Thailand’s border with Myanmar, at a resort where rooms average more than a thousand dollars a night.

    Out past the pool, elephants roam in a lush valley. Sitting next to me is 20-year-old Stephanie van Houten. She’s Dutch and French, Tokyo born and raised, and a student at the University of Michigan. Her cosmopolitan background and pretty face make for a perfect cocktail of aspiration—she’s exactly the kind of Instagrammer who makes it as an influencer. That is, someone who has a large enough following to attract sponsors to underwrite posts and, in turn, travel, wardrobes, and bank accounts. In 2018, brands—fashion, travel, tech, and more—spent an estimated $1.6 billion on social media advertising by influencers.

    Van Houten has been here, at the Anantara Golden Triangle Elephant Camp & Resort, before. This time, in a fairly standard influencer-brand arrangement, she’ll have a picnic with elephants and post about it to her growing legion of more than 25,000 Instagram followers. In exchange, she gets hundreds of dollars off the nightly rate.

    At Anantara the fields are green, and during the day at least, many of the resort’s 22 elephants are tethered on ropes more than a hundred feet long so they can move around and socialize. Nevertheless, they’re expected to let guests touch them and do yoga beside them.

    After van Houten’s elephant picnic, I watch her edit the day’s hundreds of photos. She selects an image with her favorite elephant, Bo. She likes it, she says, because she felt a connection with Bo and thinks that will come across. She posts it at 9:30 p.m.—the time she estimates the largest number of her followers will be online. She includes a long caption, summing it up as “my love story with this incredible creature,” and the hashtag #stopelephantriding. Immediately, likes from followers stream in—more than a thousand, as well as comments with heart-eyed emoji.

    Anantara is out of reach for anyone but the wealthy—or prominent influencers. Anyone else seeking a similar experience might do a Google search for, say, “Thailand elephant sanctuary.”

    As tourist demand for ethical experiences with animals has grown, affordable establishments, often calling themselves “sanctuaries,” have cropped up purporting to offer humane, up-close elephant encounters. Bathing with elephants—tourists give them a mud bath, splash them in a river, or both—has become very popular. Many facilities portray baths as a benign alternative to elephant riding and performances. But elephants getting baths, like those that give rides and do tricks, will have been broken to some extent to make them obedient. And as long as bathing remains popular, places that offer it will need obedient elephants to keep their businesses going. 


    In Ban Ta Klang, a tiny town in eastern Thailand, modest homes dot the crimson earth. In front of each is a wide, bamboo platform for sitting, sleeping, and watching television.

    But the first thing I notice is the elephants. Some homes have one, others as many as five. Elephants stand under tarps or sheet metal roofs or trees. Some are together, mothers and babies, but most are alone. Nearly all the elephants wear ankle chains or hobbles—cuffs binding their front legs together. Dogs and chickens weave among the elephants’ legs, sending up puffs of red dust.

    Ban Ta Klang—known as Elephant Village—is ground zero in Thailand for training and trading captive elephants.

    “House elephants,” Sri Somboon says, gesturing as he turns down his TV. Next to his outdoor platform, a two-month-old baby elephant runs around his mother. Somboon points across the road to the third elephant in his charge, a three-year-old male tethered to a tree. He’s wrenching his head back and forth and thrashing his trunk around. It looks as if he’s going out of his mind.

    He’s in the middle of his training, Somboon says, and is getting good at painting. He’s already been sold, and when his training is finished, he’ll start working at a tourist camp down south.

    Ban Ta Klang and the surrounding area, part of Surin Province, claim to be the source of more than half of Thailand’s 3,800 captive elephants. Long before the flood of tourists, it was the center of the elephant trade; the animals were caught in the wild and tamed for use transporting logs. Now, every November, hundreds of elephants from here are displayed, bought, and sold in the province’s main town, Surin.

    One evening I sit with Jakkrawan Homhual and Wanchai Sala-ngam. Both 33, they’ve been best friends since childhood. About half the people in Ban Ta Klang who care for elephants, including Homhual, don’t own them. They’re paid a modest salary by a rich owner to breed and train baby elephants for entertainment. As night falls, thousands of termites swarm us, attracted to the single bulb hanging above the bamboo platform. Our conversation turns to elephant training.

    Phajaan is the traditional—and brutal—days- or weeks-long process of breaking a young elephant’s spirit. It has long been used in Thailand and throughout Southeast Asia to tame wild elephants, which still account for many of the country’s captives. Under phajaan, elephants are bound with ropes, confined in tight wooden structures, starved, and beaten repeatedly with bullhooks, nails, and hammers until their will is crushed. The extent to which phajaan persists in its harshest form is unclear. Since 2012, the government has been cracking down on the illegal import of elephants taken from the forests of neighboring Myanmar, Thailand’s main source of wild-caught animals.

    I ask the men how baby elephants born in captivity are broken and trained.

    When a baby is about two years old, they say, mahouts tie its mother to a tree and slowly drag the baby away. Once separated, the baby is confined. Using a bullhook on its ear, they teach the baby to move: left, right, turn, stop. To teach an elephant to sit, Sala-ngam says, “we tie up the front legs. One mahout will use a bullhook at the back. The other will pull a rope on the front legs.” He adds: “To train the elephant, you need to use the bullhook so the elephant will know.”

    Humans identify suffering in other humans by universal signs: People sob, wince, cry out, put voice to their hurt. Animals have no universal language for pain. Many animals don’t have tear ducts. More creatures still—prey animals, for example—instinctively mask symptoms of pain, lest they appear weak to predators. Recognizing that a nonhuman animal is in pain is difficult, often impossible.

    But we know that animals feel pain. All mammals have a similar neuroanatomy. Birds, reptiles, and amphibians all have pain receptors. As recently as a decade ago, scientists had collected more evidence that fish feel pain than they had for neonatal infants. A four-year-old human child with spikes pressing into his flesh would express pain by screaming. A four-year-old elephant just stands there in the rain, her leg jerking in the air.

    Of all the silently suffering animals I saw in pools and pens around the world, two in particular haunt me: an elephant and a tiger.

    They lived in the same facility, Samut Prakan Crocodile Farm and Zoo, about 15 miles south of Bangkok. The elephant, Gluay Hom, four years old, was kept under a stadium. The aging tiger, Khai Khem, 22, spent his days on a short chain in a photo studio. Both had irrefutable signs of suffering: The emaciated elephant had a bent, swollen leg hanging in the air and a large, bleeding sore at his temple. His eyes were rolled back in his head. The tiger had a dental abscess so severe that the infection was eating through the bottom of his jaw.

    When I contacted the owner of the facility, Uthen Youngprapakorn, to ask about these animals, he said the fact that they hadn’t died proved that the facility was caring for them properly. He then threatened a lawsuit.

    Six months after Kirsten and I returned from Thailand, we asked Ryn Jirenuwat, our Bangkok-based Thai interpreter, to check on Gluay Hom and Khai Khem. She went to Samut Prakan and watched them for hours, sending photos and video. Gluay Hom was still alive, still standing in the same stall, leg still bent at an unnatural angle. The elephants next to him were skin and bones. Khai Khem was still chained by his neck to a hook in the floor. He just stays in his dark corner, Jirenuwat texted, and when he hears people coming, he twists on his chain and turns his back to them.

    “Like he just wants to be swallowed by the wall.”

    #tourisme #nos_ennemis_les_bêtes

  • De l’art du titrage
    Illes sont en forme ce matin sur l’e-monde.fr

    Le meurtre d’un videur à Mayfair marque-t-il le retour des orgies chics ?

    Ce que le monde appel orgies chics cette fois sans guillemets, c’est en fait un réseau de proxenetisme et un homicide entre proxénètes.

    « Eddie était l’organisateur de la soirée. Il était à l’entrée avec un lecteur de Carte bleue, facturant 2 000 livres (2 300 euros) pour cinq entrées masculines », a assuré un témoin anonyme du drame de Mayfair.

    « orgies chics » c’est donc un euphémisme pour désigné un bordel tenu par des mafieux roumains. Du coup la suite est encore plus surprenante, pourquoi parler d’un « retour » dans le titre alors que des ordures masculines bourgeoises qui se vide les couilles dans des roumaines trafiquées c’est pas une nouveauté.

    « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » (Albert Camus)

    source sous #paywall
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/27/le-meurtre-d-un-videur-a-mayfair-marque-t-il-le-retour-des-orgies-chics_5428

  • Le féminisme US par-delà le rien et le mâle
    http://www.dedefensa.org/article/le-feminisme-us-par-dela-le-rien-et-le-male

    Le féminisme US par-delà le rien et le mâle

    Les médias expliquent qu’on demande, qu’on exige une présidente féministe en Amérique… Ah, ces élues du congrès en blanc, comme elles les auront émus, ces médias…

    Je n’étonnerai personne en écrivant que 90% des antisystèmes sont des hommes, et que lorsqu’on trouve des femmes dans les rangs antisystèmes, c’est essentiellement par islamophobie. Ceci concédé, notre monde aux affaires repose sur les valeurs féminines : « pleurnicherie humanitaire » (Muray), hystérie belliciste, autoritarisme tortueux (Merkel, Clinton…). Sans oublier la haine du sexe et de la reproduction, qui sont devenues des valeurs féministes. Dans l’Espagne féministe-socialiste de Sanchez, le sexe doit se faire avec notaire.

    Le Deep State et l’empire nous préparent un après-Trump (je laisse de côté le (...)

  • Il manque 80 millions de femmes en Chine et en Inde, estime Human Rights Watch
    https://www.liberation.fr/planete/2019/01/19/il-manque-80-millions-de-femmes-en-chine-et-en-inde-estime-human-rights-w

    #viol #misogynie #hommerie

    A eux seuls, les deux pays les plus peuplés du monde comptent ainsi un trop-plein d’hommes, avec pour corollaire une « pénurie de femmes mariées », explique Heather Barr. Derrière ces termes un peu barbares se cache une amère réalité, celle des atroces méthodes auxquelles recourent certains hommes pour parvenir à conclure un mariage (forcé) et assurer leur descendance. Dans les Etats en conflit du Kachin et du Shan, au nord de la Birmanie, par exemple, des trafiquants attirent parfois les jeunes femmes en leur faisant miroiter une vie fantasmée en Chine, où elles seront finalement rachetées entre 3 000 et 13 000 dollars (selon l’âge et l’apparence) par des familles en quête d’une épouse pour leur fils.

    « Une fois achetées, ces femmes et filles sont généralement enfermées dans une pièce et violées de manière répétée, afin de les mettre enceinte rapidement pour qu’elles puissent donner un bébé à la famille. Après avoir accouché, certaines sont autorisées à repartir, mais contraintes de laisser leurs enfants derrière elles », dénonce Heather Barr, qui s’appuie sur les investigations d’Human Rights Watch. Si l’avortement sélectif est en principe interdit en Inde et en Chine, il est difficilement détectable et encore fréquemment pratiqué, empêchant la résorption du déséquilibre hommes-femmes. Ces deux pays, « et d’autres touchés, doivent agir de toute urgence pour atténuer les effets du déclin du nombre de femmes, et examiner attentivement les conséquences de cette pénurie, y compris en relation avec la traite et les violences à l’égard des femmes », écrit-elle.

  • Vieilles, et alors ?
    https://www.arteradio.com/son/61660809/un_podcast_soi_ndeg15_vieilles_et_alors

    Pourquoi des hommes de 50 ans se sentent incapables d’aimer des femmes de leurs âge ? Pourquoi beaucoup d’entre eux quittent leurs femmes pour des plus jeunes ? Pourquoi, alors que plus je vieillis, plus je me sens sereine, emplie de joie, de désirs, de force, je me suis écroulée à la vue de mon premier cheveu blanc ? Au delà de la peur de la mort et du temps qui passe, qu’est-ce que la vieillesse révèle des normes de genre ? Et comment lutter ensemble contre les injonctions jeunistes et sexistes de notre société ? Source : Un podcast à soi

  • Les #rats de #New_York profitent du #climat | #États-Unis
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201901/06/01-5210065-les-rats-de-new-york-profitent-du-climat.php

    « À une époque, on disait que c’était la saison des #rongeurs, puis, l’hiver et le froid venant, les rats et les #souris se terraient. Ce n’est plus le cas. Les rongeurs sont maintenant actifs toute l’année », explique Michael Deutsch, entomologiste à l’emploi de la compagnie d’extermination Arrow.

    Dans les villes comme New York, les rats arrêtaient traditionnellement de se reproduire l’hiver, mais, selon M. Corrigan, la hausse des températures leur permet de faire naître une portée de plus par année. « Ça en fait des milliers et des milliers de plus », dit-il.

    Comme les rats sont des vecteurs importants de maladies, les deux spécialistes sont d’avis que les autorités doivent déclarer la guerre aux rats.

  • Justice : le commandant de police filmé en train de frapper à mains nues des manifestants « a agi proportionnellement à la menace » selon le Parquet
    https://www.francebleu.fr/faits-divers-justice/un-policier-filme-en-train-de-frapper-a-main-nue-des-manifestants-a-toulo

    De son côté, le procureur de la République de Toulon, Bernard Marchal, ajoute « Il y avait un contexte insurrectionnel avant et après ces vidéos, dans lequel il était impossible d’interpeller quelqu’un sans violence, et il a agi proportionnellement à la menace ».

    Dès lors, pourquoi ses collègues s’interposent pour que le commandant arrête de frapper ? De plus, sur la première bagarre : l’homme est déjà plaqué contre un mur. Immobilisé.

    #Maintien_de_L'ordre

  • L’apprentissage en cuisine pour une fille « c’est comme un viol » - Témoignage d’une rescapée d’un univers machiste et impitoyable - Food & Sens
    http://foodandsens.com/non-classe/lapprentissage-en-cuisine-pour-une-fille-cest-comme-un-viol-temoignage-
    http://foodandsens.com/wp-content/uploads/2018/12/Capture-d’écran-2018-12-28-à-12.24.25.png

    Dans ce huis clos de mecs, les « mains au cul » sont légion et les remarques machistes fusent : « Tu suces, toi ? », « tu as un joli petit cul, on doit être bien dedans ». Quand elle se plaint, la bande de muscles dédramatise : « Le prends pas comme ça, c’est pour rigoler. » Elle s’accroche mais finit par ne plus pouvoir retenir ses larmes. Quand elle ose enfin parler du problème à ses formateurs, elle se prend le boomerang. « Cela n’est pas la première fois que cela t’arrive, il faut te remettre en question », s’entend-elle dire. Coupable. Pas victime. Elle s’accroche à son rêve, bataille pour changer de stage. Le directeur finit par appeler le cuisinier harceleur. « Mais les deux se marrent au téléphone. Je les entends. Celui qui était en train de me sauver de cet enfer était dans le déni de ma situation. Je me sentais totalement illégitime dans ma requête », raconte la jeune femme qui tait tout et sombre alors dans une profonde dépression. Au fond du trou, Laetitia, fille de parents mélomanes, n’a plus pour perspective que le chant triste du désespoir.

    #travail #formation #exploitation #violence #patriarcat #domination

  • Vers un nouveau pacte Homme/Animal (1/4) : La planète au régime végan
    https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/vers-un-nouveau-pacte-hommeanimal-14-la-planete-au-regime-vegan


    En observant la planète perdre le nord sous l’effet des changements climatiques, nous le savons déjà : nous devrons bientôt dire adieu au steak-frites hebdomadaire, à la dinde de Noël et au foie gras pour le réveillon. Mais la planète doit-elle nécessairement devenir végétarienne ? Ou végan ?

    Entendu hier, cela résume assez bien ce que j’avais la flemme de mettre par écrit pour répondre aux quelques débats qu’il y a eu sur seenthis à propos de la consommation de #viande et de l’#élevage.

    J’ajouterai toutefois un aspect non abordé : l’emprise des élevages sur les espaces naturels et de la vie sauvage qui devient à mon sens problématique. Car enfin, pour prendre l’exemple de la France, qui veut la mort du loup ? Les éleveurs. La mort de l’ours ? Les éleveurs. L’abattage des mouflons au moindre rhume ? Les éleveurs.
    Que tous les mammifères, volailles et la faune en général soient domestiqués m’attriste. Les animaux d’élevages sont rendus débiles pour être domestiqués, donc incapables de se défendre.
    Je l’ai déjà dit mais je pense que le nombre d’animaux domestiques destinés à la viande doit être limité et les bêtes intégrés à des systèmes de polyculture.
    Et puisque le mouvement #végan (je n’en suis pas) est hyper anecdotique, selon #Bruno_Parmentier que l’on entend dans l’émission, par pitié, qu’on arrête de lui tirer dessus comme j’ai pu le lire.

    #végétarisme #véganisme

    • Bien d’accord avec toi @odilon Je pense que les gens se rendent compte que manger de la viande est cruel et ne se justifie que par egoisme pur. C’est devenu automatique, quand une personne apprend que je suis végé, si elle ne l’est pas elle-même elle va m’expliqué qu’elle mange très peu de cadavres, de très bonne qualité, pour des occasions spécial... Alors que j’ai rien demandé. Je pense que l’agressivité contre les vegans est un signe de culpabilité et l’expression d’une panique morale.
      Interessant que tu pointe la haine des eleveurs contre les bêtes. moi qui croyait depuis Jocelyne Porcher que l’égorgement c’était une manifestation d’amour réclamé par les petits agneaux et leurs mamans. A mon avis les loups, ourses et mouflons elleux aussi ont le droit à l’amour !
      #hommerie #nos_ennemis_les_bêtes

    • Par rapport aux relations des éleveur·euses avec les animaux et animelles, je te conseil cette conférence qui explique pourquoi les catholique ne sont pas végétarien·nes
      https://seenthis.net/messages/742230
      Il me semble que c’est en lien avec ce que tu pointe de la culture d’élevage.

      « Dans 50 ans on arretera de manger des porcs, car en tout homme un porc sommeil. On aura tous un coeur de porc... le cochon sera un truc d’hopital »
      (citation de Parmantier)
      Le monsieur à la voix dépressive (Jean-Francois Hocquette) est pas si optimiste et dit que l’attachement français à la charcuterie sera plus fort. Et à mon avis être tué pour sa viande en saucisse ou pour son coeur en greffe c’est pas très différent du point de vue porcin et c’est un progrès que pour les prédateurs de porcs.
      Pour le discours sur le vin et l’industrie je l’ai deja entendu et je suis assez d’accord avec ce que dit parmentier (je croi que je l’ai entendu sur thinkerview)

      https://www.youtube.com/watch?v=l9VGz9Lrt70

    • La seconde partie est disponible
      Vers un nouveau pacte Homme/Animal (2/4)
      Chasser : une pratique en voie d’extinction ?
      01/01/2019

      https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/vers-un-nouveau-pacte-hommeanimal-24-chasser-une-pratique-en-voie-dext

      J’en profite pour dire que le titre des émissions : « Vers un nouveau pacte Homme/Animal » est très mauvais. En plus du coté sexiste, le titre oubli que l’espèce humaine est un animal, enfin parlé d’animal au singulier est aussi une vision réductrice de la question.

  • Start-ups et proxénétisme : la mutation néo-libérale de l’industrie du sexe | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/12/28/start-ups-et-proxenetisme-la-mutation-neo-liberale-de-l

    Concrètement – et sur la base du fait que deux Allemands sur trois ont acheté du sexe – cela signifie que les femmes allemandes doivent accepter le fait que leur partenaire visite des prostituées. Elles devront aussi accepter que leur fils, quand il aura 15 ans, sera probablement amené dans un bordel par ses copains. Elles ne doivent pas s’offusquer si leur mari donne ses rendez-vous d’affaires dans un bordel. Elles devront se résigner au risque d’attraper une MST si leur conjoint a eu des rapports sexuels non-protégés avec une prostituée avant d’avoir de rapports sexuels avec elles. Sans parler de la perte de confiance et de la grande détresse psychologique qu’entraîne pour ces « Schattenfrauen » (femmes de l’ombre) le fait de savoir que leur mari est client de la prostitution (22). Les femmes allemandes savent aussi qu’elles ne doivent pas aller dans certains quartiers, sous peine d’être harcelées comme si elles étaient elles-mêmes des prostituées. Elles doivent s’habituer au fait que, si elles se rendent avec des amies dans un bar, elles seront la cible d’un harcèlement sexuel insistant de la part des hommes présents – comportement qui est considéré socialement inacceptable en Suède. D’une façon générale, le comportement des hommes envers toutes les femmes est affecté si la prostitution et la pornographie sont socialement légitimées et omniprésentes. Comme en témoigne le fait qu’actuellement, presque toutes les jeunes femmes sexuellement actives se sont vu demander par un ou plusieurs partenaires de performer un acte sexuel proposé dans le porno. La prostitution et le porno représentant les femmes comme des objets sexuels achetables et vendables par les hommes à volonté et selon leur plaisir, leur validation sociale renforce inévitablement la misogynie et le mépris des femmes qui sont le ciment du patriarcat.

    Impressionnant de découvrir que 2/3 des allemands sont des putiers qui violent contre de l’argent pour leur petit confort narcissiques.

    #proxénétisme #prostitution #sexisme #capitalisme #racisme #néo-colonialisme #pédosexualité #esclavage #hommerie #violence_masculine #violences_sexuelles

  • Cris racistes en #Italie : l’Inter Milan sanctionnée
    https://information.tv5monde.com/info/cris-racistes-en-italie-l-inter-milan-sanctionnee-277403

    L’émotion était d’autant plus forte en Italie que de graves incidents ont également éclaté en dehors du stade mercredi, provoquant la mort jeudi d’un supporter de l’Inter de 35 ans.

    Celui-ci a été renversé par un véhicule en marge d’une attaque menée contre des minibus transportant des tifosi napolitains par une centaine de supporters de l’Inter, mais aussi de Varèse et de Nice, selon la police italienne.

    Le ministre de l’Intérieur et homme fort du gouvernement, Matteo Salvini, a annoncé qu’il convoquerait en janvier dirigeants et supporters de Serie A et B. « Ce n’est pas possible de mourir pour un match de foot », a-t-il dit, sans mentionner les insultes contre Koulibaly.

  • Déraciner le patriarcat : genre et agriculture urbaine en Afrique du Sud
    https://theconversation.com/deraciner-le-patriarcat-genre-et-agriculture-urbaine-en-afrique-du-

    Selon une étude menée en 2011 dans la région, les agricultrices utilisent davantage leur production pour nourrir leur famille que ne le font les agriculteurs.

    Elles choisissent souvent de donner une portion significative de leur surplus, plutôt que de la vendre, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire locale. Les groupes d’agricultrices donnent en moyenne 25 % de leur production aux crèches, aux cliniques et aux écoles, et en conservent 40 % pour nourrir leur famille.

    À l’inverse, les membres de l’un des rares groupes composés exclusivement d’agriculteurs ne gardent que 20 % de leur récolte pour leur famille, et vendent la majorité de leurs produits. Les aliments cultivés par les femmes sont ainsi bien plus accessibles à ceux qui n’ont pas les moyens de les payer.

    Partager ainsi la nourriture est une contribution puissante à la formation du capital social, qui joue un rôle vital dans le développement des communautés. Pour les agriculteurs urbains, ce capital diminue la vulnérabilité en créant des réseaux d’entraide et en élargissant les opportunités – formation, accès à la terre ou contributions d’ONG. Ces réseaux permettent de développer des liens entre fermiers et de construire des relations solides avec les organisations de la région.

    #agriculture #maraîchage #femmes #agriculture_urbaine #Afrique_du_Sud #patriarcat #sexisme

    • Pour les agricultrices, se réunir est aussi l’occasion de défier des normes patriarcales très enracinées, allant de la violence sexiste à l’accès inégal aux ressources. À Cape Town, un de ces groupes a aidé l’une de ses membres à poursuivre en justice son mari qui abusait d’elle sexuellement.

      Dans un autre groupe d’agriculteurs, mixte cette fois, où les hommes intimidaient les femmes pour obtenir leur obéissance, elles se sont alliées pour les évincer de la coopérative.

      Ces exemples soulignent combien l’oppression patriarcale y est généralisée et intériorisée par les hommes comme une norme. Ils soulignent aussi les moyens de défense qu’offre aux femmes l’agriculture urbaine en renforçant leur capital social.

      Elles y trouvent une voie d’accès à leurs droits et la capacité d’élever leur famille dans des conditions saines. Ces avancées ne sont toutefois possibles que si l’environnement institutionnel encourage spécifiquement les femmes.

  • "L’abattage "désigne ici la mise à mort progressive de femmes d’élevage dévolus à la production du plaisir masculin. Entre marginalisation & rupture sociale l’auto-aliénation des prostitués en Catalogne

    Au fin fond des « bordels » de Catalogne : les clients transfrontaliers de la prostitution – Fragments sur les Temps Présents
    https://tempspresents.com/2016/12/20/au-fin-fond-des-bordels-de-catalogne-les-clients-transfrontaliers-de-

    À la croisée d’un imaginaire collectif du ‘bordel’ régulateur de l’ordre public et de l’ordre social, et sous l’influence bien réelle du lobbying des patrons de clubs et des activités récréatives (ANELA), la réglementation apparaissait comme un remède miracle pour dépasser les difficultés de gestion de l’espace public, et pour permettre le déploiement de la production de la plus-value festive. Dans la plaine de l’Emporda, on pouvait identifier une dizaine de puticlubs adhérents ou non du syndicat patronal : les plus grands ou les plus reconnus, Le Paradise, le Lady’s Dallas et le Gran Madams sur les communes de La Jonquera ou de Capmany, le Paloma Blanca à Medinya, le Nou Styl entre Gérone et Sain Féliu de Guixol, le Baby Doll et le Torre Park à l’Escala, le My Love et le Club Eden à Gérone, l’Erotica Club près de Santa Christina.

    La population prostitutionnelle n’était désormais plus la même : les estimations médianes présentaient à la fin des années 2000 plus de 350 000 prostituées présentes dans la péninsule espagnole2, les plus hautes estimations allant jusqu’à 500 000 prostituées3 ; entre 20 000 et 40 000 prostituées seraient présentes en Catalogne. Les mouvements circulatoires de prostituées à l’échelle continentale, ou au moins à l’échelle transnationale, modifient considérablement la nature de l’activité, celle-ci étant depuis les années 1990 reconnue internationalement comme un travail si la prostitution n’est pas contrainte4. Au-delà des conditions juridiques nationales de traitement de la prostitution, la prostituée est désormais reconnue comme une « travailleuse du sexe » libre et consentante, les puticlubs catalans deviennent des « megaprostìbulos » : la prostitution n’est plus exclusivement un phénomène territorialisé de sauvegarde de l’ordre social, c’est aussi, un empire licite massifiant le commerce du corps.

    • #prostitution #Espagne #Catalogne #France #Pyrénées_orientales #clients #bordel #virilité #virilisme #femmes

      Les bordels catalans ne sont pas l’hétérotopie masculine d’un monde perdu. Ils sont toujours, ponctuellement, au cours d’une soirée ordinaire, l’espace défouloir d’une virilité déchue. Tous les hommes n’ont pas un égo neutralisé par leur timidité. Beaucoup sont là par revanche, rarement de manière explicite, mais toujours, la discursivité laisse filtrer les mêmes équivoques du langage et des expériences. L’assimilation de la femme à la prostituée, et rarement l’inverse, pour tenter de comprendre le destin des travailleuses du sexe, laisse à penser que l’enjeu du ‘bordel’ dépasse très largement les murs des maisons closes. On serait même tenté de voir le ‘bordel’ comme ne se fermant plus par destination politique de la morale sociale, mais qu’à l’inverse, il laisse filtrer tous les comportements sociaux que la société contemporaine proscrit et prescrit simultanément. Un client nous le dit, en prenant des accents que l’on croirait emprunté à un Éric Zemmour en virée : « Tant que les femmes auront plus de droits que nous, nous aurons toujours besoin des filles [les prostituées] pour ne pas devenir des châtrés » [entretien informel avec un client régulier, juin 2003]. Le virilisme revendiqué justifie tout autant qu’il rend possible l’espace de domination prostitutionnel : le ‘bordel’ étant pour d’aucuns un espace d’autonomie permanent de cette domination normalement proscrite, mais toujours reproduite comme une norme originaire.

    • J’isole cette partie sur le #sport et une raison supplémentaire de le detester. Je savais deja que les soirs de match de foot il y a une augmentation des violences par conjoint et que ces violences augmentent encore en cas de défaite de l’équipe locale mais maintenant j’apprend que c’est aussi un prétexte utiliser par des putiers pour refiler le VIH, l’hépatie, la syphillise ou des clamydias à leur compagnes.

      Les clients partageant leurs vies avec une compagne l’avouent quasiment tous : leurs visites se font la plupart du temps incognito, sous le prétexte festif, « d’y boire juste un coup ». Le meilleur alibi est alors celui de l’activité ou du spectacle sportif. Les plus nantis vont au golf, le commun va au Camp Nou voir le FC Barcelone. Beaucoup en profitent pour faire une « halte de repos festif » [expressions communes] dans les clubs catalans. Il est singulier de relever cette association entre la pratique sportive et la pratique sexuelle tarifée. Les tenanciers de club catalans déclarent tous que leur chiffre d’affaires augmente dès qu’un événement sportif a lieu à Barcelone.

      ...

      La féminisation du public dans les stades n’est probablement pas qu’un effet de communication du marketing, c’est aussi l’émergence symbolique d’un doute des épouses trompées.

      Pour le golf les putiers bourgeois se sont garantie une plus grande impunité car ce sport comporte toujours beaucoup de clubs non mixtes et d’exclusion explicite des femmes.
      #prostitution #fraternité #hommerie

    • Je n’ai pas tout lu « au fin fond des bordels de Catalogne » @tradfem a traduit un article d’Amélia Tiganus ( survivante de la prostitution et de la traite. Elle est activiste pour feminicidio.net ) https://seenthis.net/messages/623250
      http://feminicidio.net/articulo/las-manadas-los-sanfermines

      Sous prétexte de manifestation sportive ou tout simplement de tourisme, des mâles vont au bordel comme d’autre vont mettre un cierge à Lourdes.
      #sexe #violence #torture #tourisme_sexuel #bordel #Catalogne

    • Le marché de la prostitution à La Jonquera - Arte Regards
      https://www.arte.tv/fr/videos/073399-053-A/arte-regards
      30 min.
      Disponible du 12/01/2018 au 11/02/2018
      Prochaine diffusion : mardi 16 janvier à 04h20

      Depuis le durcissement de la législation française en matière de #prostitution, la petite ville de #La_Jonquera, à la frontière franco-espagnole, est devenue une destination de choix pour les amateurs de sexe contre rémunération.
      Comment se porte la prostitution en Europe ? L’une des réponses se trouve à La Jonquera, à la frontière franco-espagnole. Pour Sònia Martínez Juli, la maire de La Jonquera, c’est un problème qu’il faut traiter à l’échelle nationale. Le propriétaire du Paradise, la plus grande maison close d’Europe, lui-même fils de prostituée, voit les choses différemment... Quant aux témoignages de Français, qui constituent ici 90 % de la clientèle, ils apportent un éclairage supplémentaire sur ce phénomène en pleine expansion.

      3 connards offre une pute à leur pote pour son anniversaire, pour faire de lui un homme. Je leur souhaite de tomber un jour sur Raffaëla et Karen, les 2 potesses de Virginie Despentes.

    • https://seenthis.net/messages/567365

      #Richard_Poulin arrive à l’interview avec un badge sur le revers de sa veste qui montre clairement quels sont ses principes : “Aucune femme ne naît pour être pute”, un slogan qui reprend le titre du livre écrit par la colombienne #Sonia_Sánchez, une survivante de la prostitution. Parce que ce Canadien, professeur émérite de l’UFR de sociologie et d’anthropologie à l’Université d’Ottawa et auteur de nombreux livres et études sur la prostitution et la traite d’êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle, est considéré comme un des plus grands spécialistes mondiaux dans ce domaine.

      source et traduction @tradfem

  • A San Francisco, des robots empêchent les sans-abri d’installer leurs campements
    http://www.businessinsider.fr/robots-utilises-pour-empecher-sans-abris-dinstaller-leurs-campements

    À San Francisco, des robots autonomes qui luttent contre la criminalité sont utilisés pour patrouiller les parkings, les stades et les campus d’entreprises tech pour tenir à distance les sans-abris. Le San Francisco Business Times a rapporté la semaine dernière que le SPCA de San Francisco, un groupe de protection des animaux et pour l’adoption d’animaux domestiques, a placé un robot de sécurité devant de ses locaux dans le quartier en cours de gentrification de Mission. La présence du robot devrait (...)

    #Knightscope #robotique #pauvreté #surveillance

    ##pauvreté

    • Le San Francisco Business Times a rapporté la semaine dernière que le SPCA de San Francisco, un groupe de protection des animaux et pour l’adoption d’animaux domestiques, a placé un robot de sécurité devant de ses locaux dans le quartier en cours de gentrification de Mission. La présence du robot devrait dissuader les sans-abris d’installer leurs campements le long des trottoirs.

      La semaine dernière, la ville de San Francisco avait ordonné au SF SPCA de ne pas opérer son robot dans les rues sous peine de recevoir une amende de 1000 dollars par jour pour une utilisation dans les rues sans permis, d’après le Business Times.

      C’est quoi ce groupe de protection des animaux horrible ? Les humains sont des animaux il faudrait leur dire. En plus de s’installer dans un coin gentrifié, au lieu d’embaucher un·e humain·e illes font travailler un robot au risque de payé 1000$ par jour d’amande juste pour protéger leurs voitures !!!
      #zuckerberk #robot #déshumanisation #hommerie

    • C’est l’escalade logique de la déshumanisation entamée avec la vidéosurveillance, technologie de surveillance et politique sécuritaire martelées jusqu’à leur soumission.

      K9 fait partie d’une série de robots qui luttent contre la criminalité, fabriqué et piloté par la startup Knightscope à Mountain View, en Californie. Les robots de l’entreprise ne se battent pas avec des humains ; ils utilisent des équipements comme des lasers, des caméras, un capteur thermique et un GPS pour détecter les activités criminelles et alerter les autorités.

      Leur intention est de fournir aux agents de sécurité humains des yeux et des oreilles « surhumains, » selon Bill Santana Li, CEO de Knightscope, qui a parlé avec Business Insider plus tôt cette année.

  • Proposition d’atelier mégèriste

    On manque de mots pour désigné les comportements de domination chez les hommes. Pour les femmes il ne manque pas de mots pour les insultés et on en invente toujours de nouveaux. Je pense en particulier aux récentes SWERF et TERF ( cc @tradfem ) qui servent à dévalorisé certaines féministes. Les comportement d’autonomie et liberté chez les femmes sont souvent tourné en insultes, l’exemple typique est le mot « salope ».

    Mais il n’y a pas de mot pour désigné un homme qui brutalise les prostituées, pas de mot pour un homme qui brutalise sa compagne, pas d’insulte pour les pères cogneurs et violeurs d’enfants, pas de mot pour désigner les hommes transphobes, pas de mot pour réprouvé les mecs grossophobes, pas de mots pour les hommes qui ne font jamais de cunilinugus et pourtant osent demander des pipes...

    il nous manque trop de mots important ! Il faut nommer les oppresseurs.

    Et c’est un exercice difficile car la violence et la cruauté sont valorisé chez les hommes alors que j’aimerais bien trouvé des mots qui puissent justement délégitimé la violence masculine.

    Du coup je me dit que seenthis serait le bon endroit pour se prêter à l’exercice.
    Voici quelques propositions dont certaines sont déjà connu sur seenthis :

    Phallosophe = hommes qui pontifie sur l’universalité mais toujours au masculin stricte.

    A partir du « Couillosaur » de Euterpe j’en avait fait une petite collection pour les machos à l’ancienne tout juste décongelé à la hibernatus :
    Dinophallosaurus, Bitosaurus, Pinosaurus, Ballochitherium, Machosaurus, Virilodon, Scrotumognathus, Chibropteryx, Phalloraptor, Prépucodactyle.
    Ils sont pas évidents à prononcé, le Scrotumognathus sous le coup de la colère je garantie pas le résultat... Mais je suis assez fière du chibropteryx ^^

    Un mec qui coupe la parole toujours aux femmes, on dirait aujoud’hui manterrompeur à partir de manterruping mais c’est pas bien tous ces anglicisme ca sonne mal et puis c’est bien trop gentil. Je propose un « exciseur de parole » pour marqué le coté sexiste et castrateur de la technique. Par exemple ; « Espèce de Scrotumognathus ! Arrête de m’exciser la parole ! »

    Anarcouille qui est une version mal polie de manarchistes qui viens d’outre atlantique.

    Machiste, macho je trouve que ca deviens galvaudé. Un jour de grande rage j’avais fusionné les insultes sexuelles misandres avec du vocabulaire antifasciste et ca avait été assez dévastateur. C’est l’idée que le machisme est une forme de fascisme. Voici ce que ca donne : « Mussolinien du gland, fasciste de la couille, nazi du kiki, Pinochien de la pine, stalinien de la prostate... » ca se décline en 50 nuances de brun.

    J’espère que ca vous inspirera et vous amusera aussi un peu et que je vais apprendre plein de nouveaux mots grâce à vous.

    #mégèrisme #vocabulaire #domination #langage #seenthis_atelier

    • un inconséquouillon (orthographe discutable :p) = homme cis-hétérosexuel qui ne prend pas sa part de responsabilité dans la contraception.

      les pornoracistes = consommateur de porno à stéréotypes racistes.

      Salopeur en réponse à salope à peut être du potentiel si il sort du tac-o-tac.

      ici quelques pistes de reflexions sur la manière de nommer les prostitueurs http://eleuthera.free.fr/html/157.htm

      Au 14° siècle, on les qualifiait en France de « putaniers », mot dont on trouve l’équivalent aujourd’hui dans l’espagnol putañero ; comme pute ou putain, ces mots viennent du mot latin qui a aussi donné puer, sentir mauvais ; c’est insister sur le caractère sale, répugnant, aux sens propre et figuré, attaché à la prostitution.

      Au début du XX° siècle, des féministes françaises ont suggéré un autre nom ; prostituée étant un participe passé, cela suppose l’existence d’un agent de l’action, celui dont la demande crée la prostitution : d’où leur proposition du nom « prostituant ».

      En Suède, le nom officiel est « acheteur de corps de femme ». Cette expression renseigne sur la nature de la transaction, même s’il s’agit d’une location plutôt que d’un achat ; elle n’a ni la brièveté si efficace du mot « pute », ni sa charge injurieuse.

      « Putanier » c’est pas mal je trouve.

      Je me suis rappelé les paroles d’une femme, aux États-Unis, qui avait réussi à sortir de la prostitution et qui avait trouvé du travail dans un restaurant Mac Donald. À quelqu’un lui disant : « Vous gagnez moins qu’avant ! », elle avait répondu : « La différence entre la prostitution et le Macdo, c’est que dans la prostitution c’est moi qui étais la viande. »

      C’est pourquoi je propose le nom viandard.

      En français, le suffixe –ard est péjoratif, par exemple dans criard, bavard, flemmard, traînard, tocard, etc., avec souvent une idée de grossièreté et de brutalité, comme dans soudard, charognard ou salopard.

      Viandard dans ce contexte je suis pas fan. D’une a cause du #virilo-carnisme ca peut être retourné en positif. Les prostitueurs peuvent eux même s’entre félicités d’être des viandards. Des putier, ou putanier c’est deja moins valorisant. Comme les hommes ont une légitimité dans l’usage de la violence et que la viande est un attribut de force viril dire viandard, en patriarchie c’est un compliment. Pour des féministes vegé c’est une insulte mais je trouve que dans le contexte de la prostitution ca renvoie les femmes prostitues à des non-humains et c’est pas une bonne idée. A base de « putanier » il pourrait y avoir « putifieur ». « Putier » à l’aventage d’être bref et simple. « fils de putier » peut avantageusement remplacé « fils de pute » et remettre la crasse du coté ou elle se trouve, cad chez le prostitueur et non la prostituée.

    • C’est un atelier à moi toute seule :P
      Par rapport à « putañero » ca me fait pensé que ca serait bien de voire si il y a des mots dans d’autres langues que l’anglais (y en a marre de l’anglais partout) qui pourraient servir d’inspiration. Je suis seulement francophone et à peine francographe alors si vous êtes polygolttes ou polygraphes votre science est la bienvenue. Là je pense en particulier à @simplicissimus Et @reka si tu connais des mots en norvegien, tu es le bienvenu aussi.

    • Dans le glossaire de l’argot de la prostitution que j’ai trouvé là et qui à l’air de daté pas mal http://dona-rodrigue.eklablog.com/petit-glossaire-de-la-prostitution-l-argot-de-paris-des-mais

      on trouve Viandards et Bidochards mais dans la prostitution ca veux dire « recruteur de prostituées » ou « placeur » dans le glossaire.
      Les prostitueurs on trouve : ALPHONSE, ARTHUR, ANGLAIS, BRANQUIGNOLE, CAVE, CLILLE, GANDIN, GODICHE(féminisation dans l’insulte classique de la misogynie française), MICHÉ, MICHET, MICHETON, MILORD, MONSIEUR, PAILLASSON (client irrégulier), PANA , PANAILLEUX (mauvais payeur vieux et moche), PANTE, SOUPEUR,
      ou des euphémismes hallucianants :
      « AMANT (ou AMI) DE COEUR »
      C’est bien gentil tout ca, mais faut vraiment des mots plus équilibrés dans ce domaine.
      J’ai sorti tous les synonymes de « client » de la liste mais j’ai du voire tous les synonymes de prostituée au passage et c’est l’arche de Noée au grand complet. On a le droit en bonus au registre de la viande, du mobilier, du sac. Eurk !

      autre liste de synonymes patriarcaux pour client :
      http://www.languefrancaise.net/Synonyme/1472

    • Merci pour ta proposition @parpaing

      mais beauf ca viens de « beau-frère » non ? wikipédia me donne raison, https://fr.wikipedia.org/wiki/Beauf du coup ca doit etre un peu comme les « belles-mères ». Dans le sens que dans le mariage traditionnellement les femmes doivent coupé leurs liens avec leur famille et devenir membre de la famille de leur époux jusqu’a perdre leur nom. Belles-mères et beaux-frères peuvent constitué un obstacle à la domination du nouveau propriétaire de l’épouse qui a fait le contrat avec l’ancien propriétaire, le père.
      Je reconnait que cette analyse est assez tatillonne et que beauf doit pas souvent faire pensé à « beau-frère » mais c’est une insulte qui sert la domination masculine en brisant les liens familiaux des femmes.

      sur les belles-mères je conseil ceci ; https://seenthis.net/messages/555059

    • Une première contribution, très classique pour la Norvège : se dit généralement d’un salopard, mais aussi par extesion d’un mec qui abuse de sa position de mec pour s’imposer, imposer ses idées par la force, qu’il est un « drittsekk », littéralement, un « sac de merde ». Insulte qui s’adresse exclusivement aux hommes. Jamais entendu une version féminine en 22 ans de Norbège. Je cherche d’autres expression pour compléter !

    • Couillard pourrait remplacer connard dont la racine est un attribut féminin, ce qui est un peu contradictoire.
      « Couillard » en recentrant sur le masculin dit bien la bêtise à base testostérone.
      Dans le même registre « couillerie » pourrait utilement remplacer « connerie ».

    • oui @vazi ca marche aussi avec « biterie » "bitard". On peu même les utilisé au féminin pour changer des « connasses » on pourrait dire « bitardes » ou « couillardes ». Dans la même veine on doit pouvoir faire « zobard » et « zoberie » et j’utilise parfois « scrotumard ». Les dérivés sur la prostate sont possibles aussi, j’ai du dire « atrophiés de la prostate » en certaines occasions !

      au passage je pense à « Nombrileux de la prostate » et « egoprostateux » pour les hommes trop androcentrés.

    • pignouf pourrait s’orthographier différemment, je vois aussi des mots pour prévenir les copines, on les utilise déjà en langage courant, du style « ah non, pas lui, au secours » qui donnerait un paluidegage ou un preda_en_vue

    • Peut être predatueur pour aggravé le côté sanguinair. Ca me fait pensé aussî au « mâle-alphisme » que j’utilise souvent ( espece de mâle-alphiste) et m’arrive de dire « le kiki de tous les kikis » pour me moquer de ceux qui veulent etre au sommet de la hiérarchie virile. Ca renvoie aussî a un côté puerile du truc avec un petit bonus générationel.

      Dit donc il y a une super contribution qui as disparu ! C’est @koldobika ou @vanderling je me rappel plus mais c’est dommage c’était super interessant.

      Tout Ca me donne envie de faire des guides de megèrisme. Je commence à y réfléchir serieusement.
      Mégèrisme vol1 : le language des oiseaux

    • "le ridicule ne tue pas, sauf les machos" peut etre
      ca me fait pensé à un atelier de proverbes mégèristes !
      Je pourrait utiliser : "Quand le phallosophe montre la lune, on ne voie que son égo qui nous gâche le paysage"

      ok @vanderling merci pour ta précision. Dans la proposition de @koldobika il y avait "puteux" qui etait bien efficace. Pour répondre à "ta mère la pute" - "ton père le puteux" ca le fait


      edit - hier sur le site https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com je suis tombé sur « Toutes les femmes sont discriminées sauf la mienne »
      https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/indispensable
      Je trouve la formule assez simple et efficace. On pourrait dire "Ah encore un sauf-la-mienne" ou "Ce mec est un sauf-la-mienne" et si on demande une explication il suffit de donner la version longue « C’est un mec convainque que toutes les femmes sont discriminées sauf la sienne ». Ca peu se décliné en "sauflamiens" pour désigné ce courant de pensée mais c’est assez tordu et difficile à comprendre. "J’en peux plus des sauflamiens !"

    • « Violophiles » pour les promoteur·ice·s de la culture du viol. Ca m’arrive de dire aussi « les amis du viol » ou « l’amical des violeurs » dans la même veine. Ca peut être utilisé aussi pour désigner un texte, un propos « Ce texte est violophile » "Ce que tu dit est violophile".

      « Couillocentrisme » : androcentrisme

    • (je remets le comm précédent)
      En espagnol courant (langue encore plus machiste que le français) on utilise toujours le mot putero mais c’est pas forcément dénigrant (par exemple chez ceux qui assument voire revendiquent le truc).
      En français je proposerais puteux. ça sonne comme péteux et ça évoque des choses communes, dans ce cas plus particulièrement focalisées sur le fait d’être prostitueur. Putanier me semble un peu moins parlant.

      Exciseur de parole je trouve que c’est vraiment bien vu.

      Pouffion : version masculine de pouffiasse, avec supplément gros con. « N’importe quel connard rougi à l’alcool, chauve à gros bide et look pourri, qui se permet des réflexions sur le physique des filles » (Despentes)

      Par chez moi on emploie le terme biboule pour dire rugbyman bas de gamme, et par extension bas-du-front bagarreur machiste. (ça sonne d’ailleurs un peu comme bilboquet, dont le seul et unique but est de mettre la tige dans le trou)

    • Il faudrait également un terme pour les gros boulets qui le sont par machisme et inconscience de classe : s’étaler sur l’espace vital des autres (surtout si les autres sont des femmes / des pauvres), empiéter sur leur flux de paroles, accaparer leur temps, ne pas avoir la moindre conscience de sa pénibilité ambulante. Je n’ai pas de terme satisfaisant pour l’instant.

    • Par rapport à l’insulte « beauf » j’ai trouvé ce texte qui en parle un peu et montre l’aspect classiste de cette insulte dont je n’avais pas parlé plus haut.
      http://simonae.fr/au-quotidien/societe/expliquez-moi-le-mepris-de-classe-ordinaire

      L’insulte « beauf » à été inventé par un homme (Cabu) et il me semble qu’elle traduit l’idée que le frère de l’épouse d’un homme est d’une classe sociale inférieure à celle de cet homme, puisque les hommes en patriarchie se marient avec des femmes qui sont en situation d’infériorité vis à vis d’eux. Du coup le beau frère est forcement vu comme « vulgaire », « commun », « grossier », qualificatifs habituels qu’on donne aux classes sociales inférieures.
      Il y a aussi l’idée que le beau-frère est un macho, contrairement à celui qui le désigne comme « beauf » et du coup c’est assez « sauflamien » comme insulte. « toutes les femmes sont oppressées, sauf la mienne » puisque beauf implique l’idée que « mon beauf-frère est un macho, contrairement à moi qui ne le suis pas ».

      Du coup « beauf » c’est une insulte classiste qui repose sur une base culturelle sexiste. Il faudrait pouvoir l’inverser et se moquer de ce mec qui s’est marié avec une femme d’une classe inférieur à lui pour dominer confortablement et qui se moque de la famille de sa compagne avec une condescendance bourgeoise qui marque et renforce son propre pouvoir de phallocrate.
      –---

      Par rapport à « Salopeur » dont j’ai parlé plus haut. Il pourrait y avoir aussi les « salopistes » = celleux qui croient que les salopes existent, qui adhérent à l’idée que les femmes sont souillées par et dans la sexualité.

      –---
      Sur les gonades - les gonades contrairement aux couilles, tout le monde en possède. Toutes les expressions à base de couilles peuvent être avantageusement neutralisées grâce aux gonades.
      « avoir des couilles » - « avoir des gonades »
      « casse-couilles » - « casse-gonades »
      "être couillus" - « être gonadé·e·s »...
      Perso je préfère les gonades aux versions féminisées du style « avoir du clit » pour dire « avoir des couilles » que j’ai vu utilisé quelques fois comme par exemple ici :
      https://twitter.com/bmariolle/status/734451772035633152

      Les expressions à base de gonades sont utilisées par pas mal de féministes par exemple : https://fr-fr.facebook.com/madmoiZelle/posts/10152898743101600

      Le relou au paquet de bonbons, la relou qui se pose devant toi dans une salle vide, le casse-gonades qui téléphone... Ensemble, avec Le Fossoyeur de Films, luttons contre les incivilités au cinéma !

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      pour les hommes qui ne font jamais de cunilinugus et pourtant osent demander des pipes je propose : cunnipingres, clitoradins, avars sexuels.

    • Humaniste nibardophile = se dit des hommes qui sont incapables de pensé au groupe des femmes de manière politique et n’envisagent les femmes qu’en rapport à leur désir d’hommes cis hétérosexuels.
      Pour les exemples voire ici : https://seenthis.net/messages/609492 et là : https://seenthis.net/messages/582085
      https://seenthis.net/messages/584293

      #humaniste_nibardophile

      Humanisme priapique c’est pas mal aussi comme équivalant plus polie.

    • Faire des équivalent feminin aux termes masculins c’est vrai que c’est pas le degrés ultime du meilleur qu’on puisse faire. Mais Par rapport à la possible érotisation par les hommes, de ce côté la tout est récupérable par la libido patriarcale et je suis sur que la castration aussi.
      Sans vouloir defendre la vifle a tout prix, la vifle entre en opposition avec les pratiques de chirurgie dite esthétique qui éradiquent tout ce qui dépasse des vulves. On ne peu vifler qu’avec une chatte épanouie.
      Il y a un double contraire comme d’habitude, on ne peu pas se servir des armes des oppresseurs pour les retourné contre eux, et on ne peu pas ne pas s’en servir.
      Vifle pour moi c’est de la même famille de mots que zoberie et biterie a la place de connerie. Une simple féminisation sans remise en cause du concept d’injure sexuel. Je préfère comme toi les mots qui vont plus loin mais j’aime bien quand même ceux qui sont un debut de commencement de lutte.

      Et pour le dégoût que la tête dans une vulve ne provoquerait que chez les gay je trouve que tu oublie un peu vite tous ces cunnipingres qui sont tout à fait heteros mais ne veulent voire nos vulves qu’ épilées, rasées, excisées par labioplastie ...

    • Comme toi bifle et vifle j’utilise peu mais Ca m’arrive de dire « con, conne, connerie, connard.. » et je l’entend souvent meme de gens pas forcément grossiers.
      J’entend aussi énormément de gens dire « enculé » ou « fils de pute » par exemple vis à vis de Macron. Ca m’avais d’ailleur valu ma première embrouille avec lldemars qui voulait continuer à dire enculé et fils de pute aux flics sans que ses sœurs et freres de lutte encule.e.s et pute n’aient rien a en dire.

    • Après une discution avec @fsoulabaille j’ai quelques ajouts à faire mais qui ne sont pas forcement des insultes.
      C’est par rapport aux expressions sur la sexualité hétéro-cis-patriarcale : pénétration et préliminaires.
      Plutôt que pénétration on devrais parlé d’enveloppement. L’enveloppement donne l’avantage de l’action aux femmes puisque ce sont elles qui enveloppent et les hommes qui sont enveloppés. Ca renverse le coté actif-passif de la sexualité traditionnelle puisque c’est plus pénétrant-pénétréE mais enveloppantE-enveloppé bien que la pratique reste la même. Bon au niveau de l’insulte les application sont limitées. Je pense pas qu’un « va te faire envelloppé » soit d’un impacte redoutable.

      Pour les préliminaires, qui veulent dire « préliminaire à l’éjaculation d’un penis consécutif à un ramonage de vagin », on devrais dire « primaire » et « secondaire ». Comme ca on reste sur l’idée du deux temps 1 et 2, mais on renverse l’équilibre des points de vue. Si la jouissance des femmes est totalement superflue pour les patriarcaux qui traitent ca comme un préliminaire, du point de vue des femmes l’orgasme masculin est vraiment secondaire voire un cauchemar si il t’engrosse alors que toi tu veut pas de gosse.

      Au fait, pénétration à la même origine que Penis en latin
      https://fr.wiktionary.org/wiki/penus#la

      Pour illustré cette notion de passivité associé aux femmes et à leur impacte, je viens de tombé sur cette brève :
      http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/sexisme-les-stereotypes-de-genre-ancres-des-l-age-de-10-ans-selon-une-etude-7790

      Elle souligne par exemple que les stéréotypes de genre sur une certaine passivité féminine peuvent encourager les abus. Ce type de stéréotypes « fait courir un grand risque aux filles de quitter l’école précocement, de subir des violences physiques ou sexuelles, de se marier ou avoir un enfant précocement, être infectée par le VIH ou d’autres maladies sexuellement transmissibles », selon l’étude.

      Les garçons de leur côté sont encouragés par ce type de stéréotypes à passer du temps en dehors de la maison, sans surveillance, afin d’explorer le monde. Ils souffrent aussi des stéréotypes selon lesquels ils sont physiquement forts et indépendants, ce qui peut les pousser à se montrer violents ou à consommer des drogues.

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      Cette idée d’enveloppement n’est pas parfaite, ca m’évoque la métaphore du fourreau et de l’épée qui a par exemple servie à Voltaire pour nier totalement la notion de viol.
      https://books.google.fr/books?id=xzITAAAAQAAJ&pg=PA170&lpg=PA170&dq=voltaire+viol+fourreau+%C3%
      Même si Voltaire se défausse à demi dans une note, disant qu’il fesait une blague et reconnaissant que si les hommes sont plusieurs et armés c’est possible que le viol existe et dans ce cas il doit être condamné. Par contre il enfonce le clou en disant qu’un homme seul ne peu pas vraiment violer sans arme.

      #grand_homme

    • Merci @fsoulabaille j’en suis assez contente, c’est un mâle très rependu. J’ai hâte qu’il soit répertorié aux espèces disparus.

      J’en profite pour placé cette citation de Michel Colucci, dit Coluche :

      Il n’y a pas de femmes frigides, il n’y a que des mauvaises langues.

    • Les virilistes sont pas si difficile à atteindre. Pour en avoir chatouillé pas mal sur seenthis je sais qu’ils sont très chatouilleux et que leur dire bitard ca leur fait de la peine dans leurs petits coeur plein de testosterone.

      Mais c’est vrai que eux mêmes peuvent se vanter d’être des quetards. Par exemple en cherchant dans l’argot de la prostitution, j’ai découvert que les recruteurs de prostitués s’appelent entre eux les viandards et les bouchers.

      Ce matin en lisant un texte de Titou Lecoq
      http://www.slate.fr/story/151880/masculin-emporte-toujours-feminin

      le point médian pour des insultes, j’adore, « les abruti·e·s », « les connard·asse·s » –ce qui ouvre la possibilité à la création du mot « connardasse », qui lui-même pourrait engendrer « connardard ».

      Connardasse et connardard ca à l’aventage du neutre mais au niveau éthymologique ca dit toujours que le con c’est pas bien. J’aurais plutot dit bitardasse ou bitardard qui fonctionne aussi très bien et la bite fait quant même beaucoup plus de dégats que le con. Bon l’idée du neutre en insulte c’est si on insulte un collectif, ou alors si on insulte une personne neutre au niveau du genre ou si on insulte une personne sans connaitre son genre ce qui est quant même rare. Si j’insulte un homme j’ai pas besoin d’utilisé de neutre et pareil pour une femme. Du coup même si c’est rigolo les insultes avec point médian ou compressé, les applications me semblent rares.

    • Hommerie,

      Hommerie, subst. fém.Bassesse, corruption de l’homme ; ses manifestations. − Crois-moi, Jacqueline, nous partirons parmi les anges. Ma Jacqueline, plus d’hommeries !... Tu échapperas à cette noire succession des péchés, des crimes (La Varende, Homme aux gants,1943, p. 394).

      Celui là c’est déjà du français. Le mot semble plus commun au Quebec qu’en France.

      ici quelques définitions ( courtoisie, galanterie, ravir, femme) qui peuvent servir ;
      https://seenthis.net/messages/647307#message647611

    • Quelques définitions du Wickedary de Mary Daly
      http://hypathie.blogspot.fr/2018/01/quelques-definitions-du-wickedary-de.html
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      Rapport sur les injures sexistes ; https://inhesj.fr/sites/default/files/ondrp_files/publications/pdf/ga_47_0.PDF

      Pour chaque age de la vie des femmes et chaque lieu associé les hommes ont leurs insultes sexistes specifiques.
      Le rapport ne parle pas des injures en milieu scolaire, je les ajoutent.

      de 3 à 14 ans : harcelement scolaire - les filles sont jugées inférieurs. - Injure typique : fifille, chipie...
      de 14 à 30 ans : harcelement de rue - sexualisation et injonction à obeir aux hommes et retour au domicile - Injure typique = pute, salope.
      de 30 à 60 ans : harcelement au travail - mise en cause des compétences, mise à distance - silenciation et invisibilation en vue d’un retour au domicile - injure typique = « elle va la fermé celle là ! »
      à 60 ans : harcelement domestique - avilissement de la personne en lien a son age et son physique - injonction au silence et à l’invisibilité - vu que la femme est au foyer il lui reste plus qu’a disparaitre et crever en silence. - injure typique : vieille sorcière, vieille folle.
      Post-mortem : en fait ca s’arrete même pas à la mort, puisque les femmes sont effacées de l’histoire et des mémoires. On attribut leur travail à des hommes, on efface leur nom via le mariage, on fabrique une légende noire...

    • Mais non @tintin tu fait ton effet car je savait pas que l’hommerie était dans le dico. Je préfère utiliser « hommerie » à la place de « bêtise & bestialité » depuis un moment. Je l’avais trouvé dans la planète sauvage de Laloup-Topor via la réplique ; « Terre, va à l’hommerie ».
      J’ai aussi « hommanisme/hommaniste » pour celleux qui me disent qu’ils sont pas féministes mais humanistes.
      Et pour les couvents c’est vrai qu’il y reste des hommes puisque les religieuses doivent se coltiné des prêtres (et les viols qui vont avec eux) pour faire leurs rituels pseudo-cannibales.