• #Politique culturelle:#Inégalités #hommes/femmes dans le monde de la #culture... on n’a pas fini d’en parler !

    http://www.journalzibeline.fr/assez-du-feminisme

    La mise en place du label « pas de femmes » depuis deux mois dans Zibeline a suscité des réactions que nous n’attendions pas…

    (...)

    Nous pensions que notre démarche était claire et mesurée, notre logo ne s’apposant qu’à partir de moins de 20% de femmes sur scène et/ou dans l’équipe créatrice. Tout en nous étonnant que personne n’y ait pensé avant nous, nous ne pensions pas susciter de déluge de reproches (des remerciements aussi, de la part de femmes et d’hommes).

    • humm je ne comprend pas ce que tu veux dire @bp314. Tu préférerait qu’ils n’aient rien tenté ? Je trouve leur initiative intéressante et l’idée du logo « pas de femmes » plutôt percutante. Merci @James pour ce lien d’ailleurs, j’espère aussi qu’on a pas fini d’en parler !

    • @bp314 : moi j’applaudis, j’ai mis du temps à comprendre le concept car c’est un peu fouillis comme explication, mais au final c’est bien vu..

      Une autre image de femme, issue d’une œuvre plastique, est assortie de ce commentaire : « de belles créatures frottant langoureusement leur corps sur des capots brûlants ornés des flammes de l’enfer ». La femme infernale, le retour !
      Quant aux skateuses, elles sont absentes de la programmation, mais présentes par une exposition des moulages de leurs « bustes ». En dehors de cette partie primordiale de l’anatomie des sportives de la glisse, les 14 images de sportifs sont des hommes sauf… une qui illustre une programmation qui « décrit la capacité inépuisable de l’être humain à se rendre ridicule lors de performances sportives » !

      C’est comme à Cannes.. L’art ça doit être bandant... pour les mecs..

    • Ben, littéralement « nous imaginions qu’ouvrir les yeux de ces gens policés suffirait à les convaincre »

      Mais quelle ahurissante prétention faut-il avoir pour prétendre ouvrir les yeux d’autrui, surtout l’élite, au sujet de sa propre condition. La jeunesse dorée est certes sa propre excuse, dans la mesure où, pour l’immense majorité des humaines, l’existence s’impose d’une façon suffisamment prégnante pour ne pas laisser le délire s’emparer si précocement des jeunes esprits.

      Bah oui, les cons, ça ose tout et c’est à ça qu’on les reconnait. ça emploie donc l’image de la femme, à toutes fins de profit concevable.

      La culture est ce dont parlait la Fontaine en évoquant ceux qui vivent aux dépens de ceux qui les écoutent, c’est à dire, les parasites de notre société. Comment s’étonner de par leur mission même qu’ils emploient tous les procédés imaginables pour obtenir l’attention de leurs proies ? S’agit-il de rendre cette démarche éthique ? N’y aurait-il pas une autre approche imaginable ?