• Kolumne Eier: Der mit den zwei Schwulen im Taxi - taz.de
    https://taz.de/Kolumne-Eier/!5495642

    Als ich Teenager war, da erzählte man sich immer diesen einen „Schwulen-Witz“: Sitzen zwei Schwule im Taxi, der eine furzt: Pfffff. Dann der andere: Pfffff. Dann furzt der Taxifahrer: Pffrrrzzzzztfchrrt (hier beim Erzählen die Lippen anspannen, richtig spucken). Die beiden schwulen Fahrgäste nicken sich wissend zu. Der eine zum andern: „Sag ich doch: Jungfrau!“
    ...
    ist dieser Schwulen-Witz eigentlich ein Heten-Witz, der in einem trojanischen Dildo durch die Hintertür eingeführt wird. Je fester beim Gegenüber der Schließmuskel angespannt ist, desto mehr Spaß für die oder den Erzählenden. Und ein Türöffner für ein bisschen Sexualkundeunterricht.

    #Taxi #Humor #Homosexualität

  • Ne nous libérez pas, l’égalité va s’en charger | Entre les lignes entre les mots
    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/08/27/ne-nous-liberez-pas-legalite-va-sen-charger

    Réjane Sénac discute des positions de Nicolas de Condorcet, de l’égalité devant la loi de tout individu « comme la condition et la conséquence de la proclamation d’une humanité commune », de l’asymétrie entre femme et homme et du sexisme qui la fonde, du droit de vote et d’éligibilité contre la violation des droits fondamentaux proclamés, des inégalités de traitement juridique, « Elle révèlent/relèvent le sexisme, le racisme et les exclusions liées aux inégalités économiques comme des contradictions constitutives, et non extérieures, aux droits fondamentaux ».

    Je souligne le mot contradiction contre les lectures linéaires comme lissées des événements politiques et des rapports sociaux, cette volonté fantasmatique de rendre homogène ce qui est traversé de rapports de domination, de pas encore et de déjà là.

    Egalité devant la loi. Contre la démocratie « exclusive », l’affirmation d’un principe d’égalité abstrait et formel, une affirmation politique et son sens émancipateur mais comme hors du temps et suspendue hors des contextes socio-politiques. L’autrice précise : « Néanmoins, l’égalité ne peut être réduite à l’égalité devant la loi ». Les inégalités économiques et sociales sont bien l’autre face des « incohérences » dans la « mise en œuvre du principe d’égalité ».

    Réjane Sénac revient sur l’opposition à la loi ouvrant le mariage civil aux couples de personnes du même sexe et précise : « Les incohérences dans la mise en œuvre du principe d’égalité ne sont donc pas seulement le résultat d’un défaut d’application d’un principe consensuel, mais aussi de divergences en ce qui concerne la définition de ce principe et des personnes auxquelles il est légitime de l’appliquer » . Elle parle de « la peur exprimée face au risque d’indifférenciation et de mélange des sexes/des sexualités », de confort dans l’ordre existant, de discrédit de l’égalité « au nom du danger du désordre », de nostalgie d’une « transcendance républicaine ». J’ajoute que le désordre futur évoqué revient à nier que l’ordre réellement existant est bien un désordre inégalitaire. Dit autrement, « l’égalité est perçue comme un danger lorsqu’elle bouscule les classifications héritées, en particulier en termes d’identité sexuée ou raciale et d’orientation sexuelle » . Le propos pourrait-être élargi au domaine salarial (l’arbitraire patronal et le droit des actionnaires basés sur la propriété privative, contre les droits de l’ensemble des salarié·es) ou scolaire (les classements et la méritocratie)…

    Les caractéristiques prêtées hier et aujourd’hui aux femmes, le spécifique face à la norme masculine/masculiniste considérée comme « universelle » (comme ces couleurs de la peau face à la neutralité référentielle de la peau soi-disant sans couleur, mais bien de couleur blanche/rose/claire), « La persistance de leur association au spécifique exprime et produit une bicatégorisation où le propre des femmes est d’être particulières, ce qui est plus un défaut qu’une qualité pour être reconnu·e comme un·e citoyen·ne à part entière doué·e de la puissance politique de compréhension et d’incarnation du général, de l’abstrait ».

    Spécifique, particulier, général, il peut-être utile (débat durant la Révolution française) de relire Zalkind Hourwitz : Apologie des Juifs (1789), Mes crimes sont les vôtres, & vous m’en punissez !

    Les idéologues construisent la « sororité », l’esprit « communautariste » ou « clanique » de minorités sociales (pour rappel les femmes ne sont pas une minorité mais la majorité de l’espèce humaine sauf en Inde et en Chine pour cause d’avortements féminicides), dans la négation de leur point de vue situé et de leurs propres communautés. Iels ne se considèrent pas comme membres de communautés mais d’un universel « majoritaire ».

    L’autrice détaille, entre autres, les présupposés, les préjugés antiféministes, les doués d’abstraction et celles qui ne le seraient pas, celles qui « empêtrées dans leurs missions naturelles » ne seraient pas capables d’abstraction et de défense de l’intérêt dit général, le communautarisme élevé en rempart contre l’ordre soi-disant républicain, la force d’un imaginaire national excluant, la virilisation de la langue française comme construction historique et celleux qui tournent en ridicule les efforts pour promouvoir un langage moins sexiste ou plus inclusif, la grammaire comme ordre social et politique, les récits mystifiés de l’égalité…

    Elle insiste sur la mise en concurrence des inégalités, « cette mise en concurrence des inégalités/inégaux empêche de penser les systèmes de domination dans leur entremêlement », les hiérarchies entre et dans les groupes sociaux, les actions correctrices et les actions transformatrices, l’imagination du semblable et la reconnaissance de la singularité individuelle, « chacun·e soit en capacité de s’imaginer semblable pour être égal·e non pas au-delà, mais en deçà de ses singularités » (en complément possible, Bernard Lahire : Dans les plis singuliers du social ; Individus, institutions, socialisations, quest-ce-quun-e-individu-e-sinon-une-production-de-part-en-part-sociale/), la construction des récits par les vainqueurs et les possibles récits alternatifs…

    Réjane Sénac souligne que la possibilité de l’égalité exige d’abord d’« être lucide sur les conditions de son impossibilité », l’articulation entre « principes d’égalité, de liberté et de fraternité » (la fraternité nomme bien une frontière dans la « famille des égaux »), la construction des « non-frères », « Leur reconnaissance comme individu est seconde par rapport à l’injonction à être membres d’un groupe singularisant », la supposée « neutralité et invisibilité des dominant·e·s »…

    L’autrice présente ensuite son livre. « Je commencerai ainsi par interroger les usages contemporains du terme « fraternité » dans l’articulation du « qui » et du « quoi » du politique.

    J’examinerai ensuite comment l’attachement à la liberté peut-être utilisé pour discréditer une égalité renvoyée au registre moral de la censure et/ou du puritanisme. La liberté, limitée à sa version individualiste d’épanouissement personnel, devient alors un outil de dépolitisation à la fois car elle nie les enjeux collectifs et parce qu’elle fait de l’application du principe d’égalité une question morale et non de justice.

    J’analyserai enfin comment penser l’égalité en dépassant le mythe d’une égalité à la fois déjà là et à rentabiliser ».

    #fraternité #sexisme #homophobie #racisme #discrimination #égalité

  • L’orientation politique des gays, des bis et des lesbiennes à la veille des élections européennes de 2019 - IFOP
    https://www.ifop.com/publication/lorientation-politique-des-gays-des-bis-et-des-lesbiennes-a-la-veille-des-elec

    L’orientation politique des gays, des bis et des lesbiennes à la veille des élections européennes de 2019

    À quelques jours du scrutin, le magazine Têtu publie une enquête exclusive sur l’orientation politique et le vote des gays, des bis et des lesbiennes aux élections européennes, qui montre notamment un désenchantement à l’égard du macronisme, dans un contexte toujours marqué par le non-respect du président de sa promesse de loi ouvrant la PMA aux couples de femmes.

    LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS

    Premières concernées par la loi sur la PMA, les lesbiennes votent en effet massivement pour des listes de gauche ou d’extrême gauche (54 %) : seuls 12 % des homosexuelles déclarent avoir l’intention de voter pour la liste LREM-MoDem, 15% pour une liste de droite (LR, UDI) et 17 % pour liste de droite radicale ou souverainiste (DLF, RN, LP, UPR).

    En cela, les affinités politiques des lesbiennes se distinguent assez nettement de celles des gays, qui restent encore attachés au macronisme : 30 % des homosexuels voteraient pour la liste conduite par Loiseau, soit un peu moins de 10 points de plus que l’ensemble de l’électorat. On observe cependant une baisse significative de proximité aux forces politiques soutenant l’action du président : seul un quart des gays exprime sa sympathie pour un parti centriste (24 %), contre plus d’un tiers (37%) lors de l’élection présidentielle de 2017.

    Le vote des bisexuels est quant à lui très genré :

    les femmes bisexuelles ont un vote très similaire à celui des lesbiennes, c’est-à-dire très ancré à gauche et à l’extrême gauche.
    les hommes bisexuels votent nettement plus que la moyenne pour la droite radicale (39%, contre 27% des gays et 17% des lesbiennes) : le choix pour certains de ne pas assumer une homosexualité à part entière pouvant sans doute les rendre moins sensibles à la défense des droits LGBT portés par les forces progressistes.

    #masculinité #hommerie #LGBT #racisme #libéralisme #misogynie #fascisme

    J’ai trouvé ce sondage via un blog sur mediapart : https://blogs.mediapart.fr/franck-noir/blog/010819/sondage-ifop-pour-tetu-2019-les-gays-sont-ils-dextreme-droite-1
    Le mec qui écrit ce blog est très probablement un bourgeois blanc misogyne. A ses yeux si les gays votent fascistes et racistes c’est de la faute des féministes et des orgas de la LGBTpride qui n’ont pas mis assez d’hommes blancs en tête de cortège l’année dernière... Par contre il a rien à dire sur Sens commun, son problème c’est les féministes et les gays et bis non blancs. Il compare les féminismes aux masculinismes et recommande de les exclure du mouvement LGBT. Il m’a l’air bien en marche pour le vote RN ce blogueur.

    J’ai d’autres hypothèses à proposer :
    – Si les gay et hommes bi votent fasciste et raciste, c’est que les gays et hommes bis de gauche et ceux qui ne sont pas racistes ont été plus touchés par l’épidémie de #Sida .
    – On peu aussi supposé que la forte fréquentation de milieu très masculin blanc et bourgeois favorise les comportement masculinistes.
    – Mais l’hypothèse qui me semble la plus forte est l’influence du discours islamophobe du RN auprès de ces hommes. Ce qu’on appel l’ #homonationalisme

    #GPA #masculinisme #islamophobie

  • Municipales : LREM investit une ex de la Manif pour tous
    « Chez Pol ».
    https://www.liberation.fr/france/2019/07/12/municipales-lrem-investit-une-ex-de-la-manif-pour-tous_1739617

    La stratégie de LREM pour les municipales pourrait vite devenir illisible. Dans sa dernière salve d’investitures, le parti macroniste a désigné, outre l’ex-filloniste Caroline Cayeux à Beauvais, Aurélie Taquillain à Courbevoie. Or, la future ex-adjointe au maire LR de la ville des Hauts-de-Seine chargée de la famille et de la petite enfance (elle va démissionner de ses délégations) a longtemps été proche de la Manif pour Tous puis de son émanation politique, Sens Commun. Deux entités fortement opposées au mariage pour tous et à la PMA pour toutes que l’actuelle majorité prévoit d’instaurer. Une élue étiquetée « droite Trocadéro » en somme, qui participait à des débats à LR en 2016 sur la politique familiale avant de quitter le parti après l’élection de Laurent Wauquiez. Cette investiture souligne les paradoxes des tactiques municipales à géométrie variable de la majorité, capable d’investir quelqu’un contre un édile Macron-compatible comme des élus sortants PS ou LR. Surtout, cette désignation d’Aurélie Taquillain entre en contradiction avec la récente exclusion d’Agnès Thill pour ses provocations homophobes répétées et son opposition viscérale à la PMA pour toutes.

    #PMA #misogynie #lesbophobie #homophobie #catholicisme

  • Cinquante ans après Stonewall, la mise en garde de Yuval Noah Harari sur les droits des LGBT+ | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/179514/yuval-noah-harari-cinquante-ans-apres-stonewall-mise-en-garde-droits-lgbt-surv

    Faisons une analogie historique et considérons la situation des Juifs en Europe dans les années 1920 et au début des années 1930. Pendant cette période, les Juifs européens furent libérés de siècles de lois discriminatoires et dans de nombreux pays, ils avaient obtenu une totale égalité juridique, économique et politique. À l’image des communautés LGBT+ aujourd’hui fières des chefs de gouvernement de Serbie et d’Irlande, il y a presque un siècle, les Juifs prenaient acte avec satisfaction que Walther Rathenau, ministre des Affaires étrangères allemand, et Léon Blum, Premier ministre français, étaient juifs. Tout comme des personnes gays, lesbiennes et transgenres revendiquent aujourd’hui le droit d’intégrer l’armée pour servir leur pays –marqueur ultime de l’intégration nationale–, pendant la Première Guerre mondiale, 100.000 Juifs ont loyalement servi dans l’armée allemande et 12.000 d’entre eux ont perdu la vie pour leur patrie.

    Certains signaux indiquent de façon alarmante que l’ère de la libération des LGBT+ pourrait être suivie par une période de persécutions sans précédent.

    Même les gays et les lesbiennes qui se sentent aujourd’hui sûrs de leur position au point de soutenir des partis d’extrême droite, comme l’AfD en Allemagne et la Ligue du Nord en Italie, ont eu leurs homologues juifs dans l’entre-deux-guerres. Au départ, le parti fasciste de Mussolini avait pris ses distances avec l’antisémitisme, et des milliers de Juifs ont soutenu le Duce et même rejoint les rangs du parti fasciste. La maîtresse de Mussolini était juive, tout comme son ministre des Finances dans les années 1930. Nous savons tous comment cette histoire s’est terminée. Blum a survécu de justesse à Dachau et les vétérans juifs de la Grande Guerre ont retrouvé les fascistes juifs à Auschwitz.

    Certains signaux indiquent de façon alarmante que l’ère de la libération des LGBT+ pourrait être suivie par une période de persécutions sans précédent. Plus particulièrement, les LGBT+ pourraient devenir les cibles privilégiées de chasses aux sorcières ultranationalistes. En Europe de l’Est, par exemple, les dirigeants nationalistes que les terribles souvenirs de la Shoah empêchent de se livrer à l’antisémitisme choisissent à la place d’effrayer les populations avec des histoires de complot gay mondial.

    Les gouvernements de Pologne et de Hongrie ont pris l’habitude de désigner les gays comme des agents étrangers, menaçant la survie non seulement de la nation, mais aussi de la civilisation occidentale tout entière. Ces régimes réussissent même à établir un lien entre la communauté LGBT+ et l’immigration, en avançant que le complot gay espère faire chuter le taux de natalité afin de pouvoir ouvrir les portes à des flots d’immigrés.

    #surveillance #homophobie #discrimination #LGBT

  • Du « transidentitaire » à l’enfant-machine : entretien avec Fabien Ollier
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1152

    A l’occasion de la parution de son livre, L’Homme artefact. Indistinction des sexes et fabrique des enfants (Editions QS ?) voici un entretien avec Fabien Ollier, précédé de rappels et considérations sur le sujet. Fabien Ollier publie des ouvrages de critique de l’idéologie sportive (entre autres) depuis 20 ans. Il dirige les éditions Quel Sport ? et suit de près toutes les métamorphoses du corps-marché à l’ère technologique. (Ouvrir le document ci-dessous). Lire aussi : Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme, Pièces et main d’oeuvre (Editions Service compris, 2017) ; Reproduction artificielle « pour toutes » : le stade infantile du transhumanisme Ceci n’est pas une femme (à propos des tordus « queer ») La reproduction artificielle de l’humain (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/entretien_avec_fabien_ollier.pdf

  • Opinion | ‘This Is Quite Gay!’ - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/07/06/opinion/sunday/social-media-homophobia.html

    On the quiet, promising first morning of June, I received a text message from my brother in Abuja, Nigeria. “Please, refrain from all these shameful acts,” he wrote. “Everyone is tired of you. Mummy is crying, Daddy is crying. If you don’t value relationships, we do!”

    My brother had written after I had posted a picture on Facebook that showed me hugging a male friend. A mixture of anger, sadness and fatigue erupted in my body. “Block me if you are tired of my shameful acts,” I replied. “I won’t be the first or last person to be rejected by his family.”

    I had the audacity to start a queer publication in Nigeria and was disowned by my country as a gay man, writer and activist. After a vicious homophobic attack in Akwanga, my hometown in central Nigeria, I moved to the United States and sought asylum here in the summer of 2018.

    In a certain public rendering I could come across as a brave activist. But I have lived with intense private pain and discomfort after homophobic shaming from people like my own brother.

    Social media can be a delightful way to connect with loved ones far away, but for me it has also become a space where my own family and friends have turned into censors, distorting my life, denigrating my being gay from thousands of miles away.

    Yet when I am about to post my pictures on social media, I examine them through the searching eyes of my staunchly evangelical Christian parents, through the prying eyes of my childhood friends who still remember me as the boy who would recite chapters of the Bible. I swipe through my pictures. “This is very gay!” “This is super gay!” “This is quite gay!” I judge my own images and delete the pictures. I am my own censor.

    #Médias_sociaux #Homosexualité #Afrique #Cyberharcèlement

  • Paris streets, squares named in honour of LGBT+ figures

    Fifty years after New York City’s Stonewall riots laid the foundation for modern gay rights, Paris is carrying on that legacy by naming an array of streets and squares after historically important LGBT+ figures.

    New to the city map are Stonewall Riot and Harvey Milk squares – the first in recognition of the famous rebellion against Manhattan police in 1969; the latter in honour of the American civil rights leader and first openly gay politician to be elected in California.

    Other squares, gardens and passageways pay tribute to the likes of Irish gay rights activist Mark Ashton, French transsexual politician and poet Ovida-Delect and bisexual American writer and filmmaker Susan Sontag.

    There’s also a commemorative plaque in honour of Gilbert Baker, the man who invented the rainbow flag. Add to that Pierre Seel Street, named for the openly gay Holocaust survivor, and Place Renée Vivien, in honour of the British poet known for her Sapphic verse and party days during the Belle Epoque.

    Increasing LGBT+ visibility

    The new unveilings bring to more than 40 the number of people immortalised through plaques erected around the city – with most of them smattered about the vibrant 4th arrondissement, home to Paris’s unofficial gay district.

    These sorts of gestures are an important way of increasingly the visibility of the gay community and cementing its place in history, says Fabien Jannic-Cherbonnel, a journalist with the French LGBT+ news site Komitid.

    “France is very keen on talking about its history and the great men who shaped the country – and these plaques show people that women and LGBT+ figures are a part of that history, and they also helped to make this country what it is today,” he says.

    Paris playing catch-up

    While other European cities such as Amsterdam and Berlin are perhaps a little further ahead in celebrating the LGBT+ legacy, with their so-called “homomonuments” drawing in tourists, Paris is steadily playing catch-up – so much so the Town Hall has dared to label it the “flagship city of inclusion and diversity”.

    The street-naming gesture comes just ahead of this weekend’s pride march. Like many cities across the world, Paris cranks up the colour in June to celebrate gay pride – and this Saturday the capital will look like the rainbow city that mayor Anne Hidalgo has been striving to deliver.

    Tempering the pride party, however, is last month’s report by the French not-for-profit organisation SOS Homophobie, which noted a 15 percent rise in the number of homophobic attacks reported in 2018, compared with the previous year.

    While the NGO described 2018 as a “black year”, Jannic-Cherbonnel says the numbers aren’t necessarily evidence that homophobic assaults are on the rise.

    “This is a reflection of the number of calls that SOS received – which means that people are talking about it,” he says. “They know when something is wrong and when something happens they will report it.

    “I’m not convinced there’s a huge increase in homophobia in French society, especially in Paris, but we are talking more about it – which is good because this is all about visibility, which in turn helps to fight homophobia.”


    http://en.rfi.fr/france/20190626-paris-streets-squares-named-honour-lgbt-figures?ref=tw
    #LGBT #homosexualité #Paris #France #toponymie #noms_de_rue #Harvey_Milk

  • Léonard de Vinci, superstar et figure gay méconnue | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/178893/leonard-de-vinci-florence-vie-intime-orientation-sexuelle-gay

    Le visage d’un vieillard grandiose, une longue chevelure se confondant avec son abondante barbe, le regard mélancolique. Sage antique ou prophète biblique, telle est la représentation que l’on se fait de Léonard de Vinci. Une image véhiculée par son autoportrait tracé à la sanguine au crépuscule de sa vie.

    Sous cette figure de sage patriarche, il a passé ses derniers jours dans la France angevine sur l’invitation du roi François Ier. Cette image d’Épinal qui s’est inscrite dans nos imaginaires masque la nature profonde de Léonard : celle d’un homme qui dévorait la vie avec avidité et d’un séducteur libre qui aimait les hommes.

  • Des #milices armées se constituent en #Géorgie contre les #LGBT

    La semaine s’annonce difficile pour les personnes LGBT dans cette république ex-soviétique du Caucase. À l’appel d’un homme d’affaires célèbre, et avec le soutien tacite de l’Église orthodoxe de Géorgie, un “Conseil des vrais hommes” a été mis sur pied (et armé) pour tâcher d’“éradiquer le péché et l’hérésie”.


    https://www.courrierinternational.com/article/societe-des-milices-armees-se-constituent-en-georgie-contre-l
    #homophobie #homosexualité

  • Cinq beaux livres pour enfants qui parlent d’#homoparentalité

    Expliquer l’homoparentalité aux enfants, qu’il s’agisse d’#adoption, de #GPA ou de #PMA, peut parfois sembler compliqué. C’est pourtant le défi que se sont donnés ces cinq petits #livres_illustrés, sélectionnés par TÊTU !


    https://tetu.com/2019/04/12/cinq-beaux-livres-pour-enfants-qui-parlent-dhomoparentalite/amp
    #livres #livres_pour_enfants #homosexualité #parentalité

  • Bayard Rustin, l’activiste gay oublié du mouvement des droits civiques
    https://www.mediapart.fr/journal/international/150619/bayard-rustin-l-activiste-gay-oublie-du-mouvement-des-droits-civiques

    Il fut l’organisateur de la fameuse marche sur Washington de 1963, où Martin Luther King livra son « rêve » à l’Amérique. Bien avant les émeutes de Stonewall, l’activiste Bayard Rustin (1912-1987) ne cacha pas son homosexualité. Il en paya le prix.

    #Reportage #droits_civiques,_Stonewall,_Martin_Luther_King,_LGBT,_anniversaire,_gay,_Bayard_Rustin,_A_la_Une

  • Vous n’aurez pas la paix : nous revendiquons l’attaque du local du gynécologue hétérofasciste Raphaël Nogier - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/Vous-n-aurez-pas-la-paix-20819
    https://rebellyon.info/home/chroot_ml/ml-lyon/ml-lyon/public_html/IMG/arton20819.jpg?1560427338

    Raphaël Nogier est d’abord le fondateur de l’association Cosette et Gavroche qui sous couvert d’une soit disant défense des enfants, est en réalité un association LGBTQI+phobe. Elle s’oppose au Mariage pour tous en expliquant que « le mariage républicain existe pour unir socialement un homme et une femme dans le but de soutenir leur stabilité et leur fécondité et d’offrir à leurs futurs enfants le meilleur équilibre familial possible. » Son nom lui-même, qui a pour but de rappeler les orphelins du roman de Victor Hugo, illustre en fait sa vision hétéronome et étriquée de la société. Pour lui, un.e enfant, sans deux parents cis hétéros, ne peut grandir correctement, tel est une sorte d’orphelin.ne vulnérable précaire et exploité par les désirs de « parents interchangeables » comme le dit son manifeste. Le 17 novembre 2012, c’est d’ailleurs cette association qui a organisé la première manifestation contre la loi Taubira, démarrant le plus large mouvement de la manif pour tous.

  • Complices du négationnisme | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/120619/complices-du-negationnisme

    Qu’importent leurs centaines de milliers de victimes, les milliers de témoins survivants, les archives de leur construction, les factures de Zyklon, les aveux des tueurs, les recherches des historiens... Rien n’empêche Chouard de douter, lui aussi, de ce « point de détail ».

    Le plus grave, c’est qu’un journaliste comme Denis Robert ait tendu le micro à cet olibrius pour qu’il y crache ses obscénités. Sous prétexte, commente le provocateur Daniel Schneiderman, de faire tomber le masque. Mais tous les salopards l’ont baissé depuis des décennies. Le négationnisme est l’antisémitisme des lâches.

    Cet exercice scandaleux a eu pour théâtre le Média TV, la chaîne créée par la France Insoumise. Ce mouvement a-t-il vraiment besoin de ce nouveau scandale, après son échec aux Européennes et le départ de nombreux cadres ? Cette tache-là risque fort d’être indélébile.

    Au-delà de la loi Gayssot, qui punit sévèrement quiconque nie un crime contre l’Humanité - et pourrait s’appliquer en l’occurrence à l’interviewé comme à l’intervieweur -, il est temps de le rappeler aux complices des assassins de la mémoire : on ne discute pas avec ces derniers, on les combat.

    Mon père a 96 ans. Il a passé 20 mois à Auschwitz, où tous les jours il a vu fumer les cheminées et senti l’odeur de la chair brûlée, puis dans les Marches de la mort. Denis Robert ira-t-il lui expliquer le sens de cette interview ?

    P.S. : Entre-temps, LeMediaTV a posté l’intégrale de cette émission. Son visionnage efface tout doute sur la "pensée" de Chouard, mais aussi sur le rôle de Denis Robert. Celui-ci affirme d’emblée que Chouard n’est ni antisémite ni négationniste, et le répète au bas mot dix fois tout au long de la conversation. Et si Mathias Enthoven tient sa place de journaliste, Denis Robert adopte la posture d’un avocat, voire d’un professeur de "politiquement correct" apprenant à son invité comment éviter d’être attaqué.

    • Pour la question sur l’existence des chambres à gaz c’est à 41:34
      C’est marrant qu’il ne doute pas qu’il y ai des résistants mais il doute de l’extermination des juif·ves, tzigan·nes, handicapé·es, homosexuel·les. Il me semble qu’il n’est pas plus historien de la résistance que des génocides perpétrés par les nazis.

      Plus loin il accepte d’etre une passerelle vers l’extreme-droite pour les jeunes. Il explique aussi que les fascistes, racistes, misogynes, homophobes sont des humains, comme si on en doutais ! Mais vu la non prise en compte de Chouard pour les juive·fs, les personnes racialisées, les femmes, les homosexuel·les, les trans... je comprend par défaut que c’est pas vraiment des humains et que c’est pas important pour Chouard de parler avec les juive·fs, les personnes racialisées, les femmes, les homosexuel·les, les trans...

      Maintenant que j’ai écouté tout l’entretiens je suis bien d’accord avec ce que dit Dominique Vidal

      Mathias Enthoven tient sa place de journaliste, Denis Robert adopte la posture d’un avocat, voire d’un professeur de « politiquement correct » apprenant à son invité comment éviter d’être attaqué.

    • J’ai encore rien fait, j’ai encore un peu de temps pour le faire... Et bon sang j’ai d’autres choses à faire... Mais j’ai tout ce qu’il faut pour le faire oui.

      Le problème de la « gauche », c’est qu’on y croit à la vertu de l’auto-organisation, et qu’on se dit que oui, ça va fonctionner si on laisse faire les uns et les autres et tout et tout. Et on se retrouve avec des individualités qui tirent la couverture à eux, et qui se tirent dans les pattes, et qui déblatèrent, parce qu’ils n’ont jamais fait le test de s’écouter parler pour de vrai pour voir à quoi ça ressemble.

      Je n’ai pas regardé. Mais ça reste conforme à ce que je me souviens de Chouard. Il ne s’écoute pas parler. Il ne comprend pas ce qu’il dit. Il s’est arrêté sur les 10 commandements. Et au-delà, son cerveau s’est mis en court-circuit. Les gauchistes l’ont tellement poussé dans ses retranchements qu’il préfère la douceur de ceux qui l’écoutent avec déférence.

    • Je dois bien reconnaître que je suis maladroit ; mais le lynchage médiatique qui s’organise subitement autour de ces maladresses ressemble plus à un règlement de comptes pour se débarrasser facilement d’un opposant politique qu’à une véritable indignation bien fondée.

      En fait, je devrais carrément refuser de m’exprimer sur ces sujets, qui servent surtout aux puissants du moment à museler leurs opposants politiques.

      Je propose d’en reparler (un peu) jeudi prochain sur Sud radio, avec Didier Maïsto et Élisabeth Lévy, et peut-être aussi avec François Bégaudeau.

      J’adore la conclusion. Il va en reparler avec Lévy.

      Il n’est pas maladroit. Il est bête. Crétin. Il lui manque juste la malveillance pour qu’on cesse d’avoir toute indulgence.

    • C’est pas plutot un autentique antisémite révisionniste qui s’était caché derrière son petit doigt depuis 2005 ? Il avait toute latitude pour clarifié les choses chez le media, il a montré qu’il préférait le fascisme, Soral, le négationnisme, le sexisme, le racisme, l’homophobie...

  • Le Botswana décriminalise l’homosexualité - RFI
    http://www.rfi.fr/afrique/20190611-le-botswana-decriminalise-homosexualite

    C’était une décision très attendue : la Haute Cour du #Botswana a ordonné l’abrogation des lois criminalisant l’#homosexualité ce mardi 11 juin. Après l’Afrique du Sud, les Seychelles, l’Angola et le Mozambique, un nouveau pays d’Afrique lève donc l’interdiction pénale en la matière.[...]

    Dans son arrêt, elle affirme que les lois en question sont « des reliques de l’ère victorienne », qu’elles « oppriment une #minorité » et « ne passent pas l’épreuve de la constitutionnalité ». Comme dans la plupart des pays, la #Constitution botswanaise affirme en effet la stricte #égalité entre les citoyens.

  • Football et féminisme (Revue de presse)

    On nous avait vendu l’organisation de cette coupe du monde de football féminin comme une grande victoire du féminisme. Est-ce si certain ?

    Cathy, footballeuse : « Un jour, la Fédération nous a dit de véhiculer une image “plus féminine” » (L’Obs, 08.06.19)
    https://www.nouvelobs.com/societe/20190608.OBS14142/cathy-footballeuse-un-jour-la-federation-nous-a-dit-de-vehiculer-une-imag

    Cette ex-joueuse de 2e division a connu quelques sélections en équipe de France durant son adolescence. Une époque où la Fédération avait peu de considération pour les #femmes ...

    Les Bleues ont les cheveux longs, et ce n’est pas tout à fait un hasard (Sébastien Billard, L’Obs, 07.06.19)
    https://www.nouvelobs.com/sport/20190607.OBS14061/les-bleues-ont-les-cheveux-longs-et-ce-n-est-pas-tout-a-fait-un-hasard.ht

    Pour être médiatisées et attirer les #sponsors, les #sportives de haut niveau sont contraintes de coller à une certaine image de la #féminité, dénonce la sociologue Catherine Louveau.

    Sabrina, footballeuse, 25 ans : « Un garçon m’a dit : “Si on se met ensemble, tu devras arrêter le foot” » (Sébastien Billard, L’Obs, 07.06.19)
    https://www.nouvelobs.com/sport/20190607.OBS14063/sabrina-footballeuse-25-ans-un-garcon-m-a-dit-si-on-se-met-ensemble-tu-de

    Originaire d’Argenteuil, cette joueuse évolue sous les couleurs de Nancy et gagne un petit salaire grâce au #football .

    Entre sexisme et « féminisme marketing », la publicité surfe sur la Coupe du monde féminine (Aurélie Sipos, Le Parisien, 06.06.19)
    http://www.leparisien.fr/societe/mondial-2019-entre-sexisme-et-feminisme-marketing-comment-la-publicite-su

    La Coupe du monde est l’occasion pour les publicitaires de se saisir d’un marché féminin en plein essor. Mais gare aux #clichés .

    Mondial 2019 : un drapeau arc-en-ciel déployé pendant le match d’ouverture pour "promouvoir la visibilité des lesbiennes" (Marie-Violette Bernard, France Info, 08.06.19)
    https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/coupe-du-monde-de-foot-feminin/mondial-2019-un-drapeau-arc-en-ciel-deploye-pendant-le-match-d-ouvertur

    L’association Les Dégommeuses a déployé ce tifo lors du coup d’envoi du match France-Corée du Sud, pour dénoncer le #sexisme et la #lesbophobie dans le foot.

    Rébecca Chaillon : “Les femmes qui jouent au foot dérangent” (Belinda Mathieu, Télérama, 03.06.19)
    https://www.telerama.fr/sortir/rebecca-chaillon-les-femmes-qui-jouent-au-foot-derangent,n6277864.php

    Dans “Où la chèvre est attachée il faut qu’elle broute”, l’auteure et metteuse en scène tacle le sexisme et l’#homophobie dans le milieu du ballon rond.

    • Pour l’égalité des sexes, exigeons :
      – la réduction de 95% des temps d’antenne monopolisés par le football « masculin »
      – la réduction de 95% des salaires des footballeurs « masculins »
      – la réduction de 99,999% des revenus des grenouilleurs « footballistiques » (gros membres (...) de la FIFA, propriétaires de clubs « pros », « intellectuels » du foot en tous genres, etc...

  • L’oligarchie s’amuse

    Le bal masqué de Dior à Venise, échos d’un Fellini contemporain - Godfrey Deeny - traduit par Paul Kaplan - 19 Mai 2019 - fashion network
    https://fr.fashionnetwork.com/news/Le-bal-masque-de-Dior-a-Venise-echos-d-un-Fellini-contemporain,10


    Pietro Beccari, le PDG de Christian Dior, et Elisabetta Beccari - Photo : Virgile Guinard

    Maria Grazia Chiuri ne prend jamais vraiment de vacances. À peine deux semaines après le défilé de la collection Croisière 2020 de Christian Dior, organisé à Marrakech, la créatrice italienne a dessiné les costumes d’une performance fantasmagorique donnée samedi soir, juste avant le bal Tiepolo organisé par Dior à Venise, qui faisait écho aux revendications politiques et à l’ambiance générale de la Biennale.

    Des dieux et des déesses dorés, plusieurs Jules César, des comtesses aux proportions divines, des courtisanes cruelles, des dandys coiffés de plumes géantes, une Cléopâtre majestueuse, et diverses figures célestes - dont une qui a passé la soirée perchée au sommet d’une grande échelle à pêcher un globe argenté parmi les célébrités... Karlie Kloss jetait des oeillades fatales derrière son éventail, vêtue d’une robe corset imprimée. Sienna Miller est arrivée sous une gigantesque cape en soie beige et une robe moulante et scintillante, pendue au bras de son nouveau cavalier, Lucas Zwirner. Tilda Swinton était sanglée dans un costume en soie bouclée et Monica Bellucci et Dasha Zhukova resplendissaient dans leurs robe et cape à fleurs. 100 % Dior.

    Samedi soir, après un véritable embouteillage nautique, des dizaines de bateaux de luxe Riva ont débarqué les invités sur les marches du palazzo, tandis que la troupe de danseuses Parolabianca se produisait sur une terrasse au bord du canal. Trois d’entre elles étaient juchées sur des échasses pour donner encore plus d’ampleur aux motifs étranges de Maria Grazia Chiuri - imprimés pêle-mêle d’animaux mythologiques, de cieux nocturnes, de crustacés géants, de taureaux en plein galop et d’amiraux de la Renaissance. « Des voyages célestes et ancestraux à travers le ciel », résume la directrice artistique des collections féminines de Dior.

    « Je pense que nous, Italiens, avons oublié que nous sommes une nation de navigateurs, surtout les Vénitiens. Que nous avons fini par nous intégrer dans des centaines de cultures et de pays. Et que nous sommes une nation d’immigrés sur toute la planète depuis de nombreuses générations », rappelle-t-elle.

    Des images dignes de cette Biennale, marquée par l’appel de nombreux artistes en faveur de frontières plus ouvertes . Cet après-midi-là, l’artiste aborigène australien Richard Bell a fait remorquer une péniche autour de Venise, transportant un pavillon factice enchaîné sur le bateau pour critiquer l’#impérialisme et le #colonialisme de son pays. Dans l’Arsenal, centre névralgique de la Biennale, l’artiste suisse Christoph Büchel a installé Barca Nostra, un bateau de pêche rouillé de 21 mètres qui a coulé au large de Lampedusa en 2015, entraînant la mort de près d’un millier de #réfugiés.

    Dans le cadre de l’exposition principale, nombreuses étaient les images puissantes d’exclusion et de dialogue des cultures - on retient surtout les photos nocturnes de Soham Gupta qui représentent des étrangers indiens errant dans les décombres de #Calcutta, les films d’Arthur Jafa sur les droits civiques et les superbes collages autobiographiques de Njideka Akunyili Crosby, artiste américaine née au Nigeria. Sans oublier la Sud-Africaine Zanele Muholi qui a fait un autoportrait quotidien pendant un an pour dénoncer les crimes de #haine et l’#homophobie dans son pays natal, tandis que le pavillon vénézuélien n’a pas ouvert en raison des troubles politiques dans son pays.

    De l’autre côté de la ville, le bal avait lieu au Palazzo Labia, célèbre pour les fresques sublimes de Giambattista Tiepolo, notamment dans l’immense salle de bal aménagée sur deux étages, ornée de scènes légendaires de la vie d’Antoine et Cléopâtre. La somptueuse soirée de Dior rappelait le célèbre bal oriental de 1951, organisé dans le même palais par son propriétaire mexicain de l’époque, Charles de Beistegui, qui avait redonné à l’édifice sa splendeur d’origine. Entré dans l’histoire comme « le bal du siècle », l’événement est resté dans les mémoires grâce aux nombreux costumes et robes dessinés conjointement par Salvador Dali et Christian Dior.

    C’est Dior qui a financé le bal, qui a permis de récolter des fonds pour la fondation Venetian Heritage, qui soutient plus de 100 projets de restauration du patrimoine vénitien et dont c’est le 20e anniversaire cette année. Le président américain de l’organisation internationale, Peter Marino, est un architecte qui a dessiné des boutiques parmi les plus remarquables du monde, pour des marques comme #Louis_Vuitton, #Chanel et, bien sûr, #Dior.

    « Les temps changent. Le bal de Beistegui était un événement fabuleux organisé pour les personnes les plus fortunées de la planète. Celui-ci aussi est un grand bal, mais il a pour but de récolter des fonds pour nos projets », précise Peter Marino, vêtu d’une veste, d’une culotte et de bottes Renaissance entièrement noirs, comme Vélasquez aurait pu en porter s’il avait fréquenté les bars gays de New York. Après le dîner, une vente aux enchères a permis de recueillir plus de 400 000 euros pour protéger le patrimoine vénitien.

    Comme pour sa collection Croisière - qui contenait des collaborations avec des artisans marocains, des fabricants de tissus perlés massaï et d’imprimés wax ivoiriens, des artistes et des créateurs de toute l’Afrique et de sa diaspora -, Maria Grazia Chiuri a travaillé avec des acteurs locaux de premier plan pour son bal Tiepolo.

    Les tables joliment décorées, en suivant des thèmes variés selon les salles - jungle, sicilienne et chinoise - comportaient des sphinx égyptiens, des œufs d’autruche géants, d’énormes candélabres en verre, des perroquets en céramique et des nappes sur mesure du légendaire fabricant de tissus et peintre vénitien Fortuny. Les invités ont pu déguster un pudding de fruits de mer composé de caviar, de homards et de crevettes, suivi d’un délicieux bar, préparé par Silvio Giavedoni, chef du restaurant Quadri de la place Saint-Marc, étoilé au guide Michelin.

    Pour ses costumes de bal, Maria Grazia Chiuri a également fait appel au fabricant de soie Rubelli, ainsi qu’à Bevilacqua, le célèbre spécialiste du velours et de damas « soprarizzo », dont le siège se trouve de l’autre côté du Grand Canal, en face du Palazzo Labia. Une demi-douzaine de danseuses de la troupe Parolabianca ont clôturé la soirée en dansant sous les fresques maniéristes de Tiepolo, au son d’une harpe malienne et de violons.

    Un événement vif, effronté, licencieux et provocateur... comme tous les grands bals masqués. Le #masque donne la liberté d’être poliment impoli - si on croise quelqu’un qu’on préfère éviter, il suffit de prétendre qu’on ne l’a pas reconnu. La soirée s’est déroulée dans une ambiance digne d’un film de Merchant Ivory ou de #Fellini et de son Casanova. Personnage que Sienna Miller a d’ailleurs côtoyé dans un de ses films...

    « Monsieur Dior a toujours adoré Venise. Ses artistes, ses artisans et son art font donc partie du patrimoine de Dior. Une raison de plus pour laquelle j’ai adoré mettre à contribution le savoir-faire vénitien pour organiser le bal », confie Maria Grazia Chiuri.

    Geste gracieux, Dior a offert un éventail à chaque invité, imprimé d’une célèbre phrase de son fondateur : « Les fêtes ont ceci de nécessaire qu’elles apportent de la joie ».

    #fric #ruissellement #bernard_arnault

  • « Sortir du placard » quand on est gay en Russie - Russia Beyond FR
    https://fr.rbth.com/lifestyle/82905-etre-gay-russie

    Partout dans le monde, il est difficile pour des personnes nées différentes de parler de leur sexualité - en particulier en Russie, pays ayant des valeurs patriarcales très fortes. Néanmoins, les gens bravent la peur et sortent du placard.

    Selon un rapport publié en 2017 par le Centre Levada, 35% des Russes décrivent leur attitude à l’égard des homosexuels comme « très mauvaise » et 20% comme « suspicieuse ». Cela ne veut pas dire que l’homophobie est enracinée chez tous les Russes - une multitude de Russes traitent la communauté LGBT avec respect. Cependant, l’homophobie existe et pose encore de nombreux problèmes en Russie.

    #homosexualité #russie #discrimination #droits_humains

  • Les femmes qui arborent des tenues provocantes ds le #métro prennent plus de risques que celles qui ont une tenue correcte. La prudence est une vertu cardinale : chacune doit faire en sorte de préserver son intégrité dans des environnements à risque. Question de bon sens ! #RATP


    https://twitter.com/AgnesCerighelli/status/1127534600845131776
    #femmes #habits #habillement #sexisme #harcèlement_sexuel #viol #tenue #risque #transports_publics

    Réponse de Anne Rosencher sur twitter :

    L’irresponsabilité politique de ce genre de tweet me laisse sans voix...

    https://twitter.com/ARosencher/status/1127583400720781313?s=19

  • Droits LGBT+ : de l’intime au politique (2/4) : De Dakar à Pretoria : sortir de l’homophobie d’État
    https://www.franceculture.fr/emissions/cultures-monde/droits-lgbt-de-lintime-au-politique-24-de-dakar-a-pretoria-une-crise-h


    Juste entendu quelques bribes, notamment celles évoquant la #colonisation comme source de #discrimination systématique envers les homosexuel·es (et peut-être les femmes)

    Selon l’association ILGA, 33 des 59 pays africains criminalisent toujours l’#homosexualité en 2019. Si les peines varient de la mort à quelques années de prison, c’est l’encouragement de la violence populaire qui inquiète. Comment la violence d’État et la violence populaire s’articulent-elles ?

    #homophobie
    http://rf.proxycast.org/1569731934077067264/11701-14.05.2019-ITEMA_22061333-0.mp3

  • Les agressions anti-LGBT ont connu une forte hausse en 2018
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140519/les-agressions-anti-lgbt-ont-connu-une-forte-hausse-en-2018

    L’année 2018 a « été une année noire pour les personnes LGBT+ », marquée par une hausse de 9% des actes anti-LGBT recensés par l’association SOS #Homophobie. Les agressions physiques ont, elles, progressé de 66%. ""

    #GENRE

    • agressions physiques ?

      En France, une dizaine de mort.e.s à cause de leur couleur de gilet en ce début d’année, mains coupées, yeux crevés le samedi . . . .
      Pourquoi serait ce différent pour les LGBT ?

      Les différences sociétales seraient elles supérieures aux différences sociales ?

  • Forte hausse des signalements d’agressions anti-LGBT en 2018
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140519/forte-hausse-des-signalements-d-agressions-anti-lgbt-en-2018

    L’année 2018 a « été une année noire pour les personnes LGBT+ », marquée par une hausse de 9% des actes anti-LGBT recensés par l’association SOS #Homophobie. Les agressions physiques ont, elles, progressé de 66%. ""

    #GENRE