• À l’Est, des terres d’exils

    Depuis la chute du communisme, l’Europe de l’Est a connu de nombreux mouvements de population, des départs, des mouvements internes, mais également des arrivées et des retours, libres ou forcés. Des #Balkans à la #mer_Baltique, c’est toutefois l’intensité des départs, essentiellement à destination de l’ouest du continent, qui caractérise l’Europe centrale et orientale depuis un quart de siècle. Quels sont les motifs de ces exils et à quoi ressemblent-ils ?

    Sommaire :
    #Mobilités des #Roms albanais et kosovars en Europe (S.Altasserre)
    – Vies suspendues : l’exil des rescapés roms du Kosovo (S.Bosnjak)
    – La #Moldavie, terre d’émigration (R.Ursu)
    – Quand des Roms marginalisés en #Bulgarie s’exilent en #France (S.Altasserre)
    – Murs hongrois : une faillite de la politique migratoire européenne ? (A.Slim)
    – Les identités baltes au défi des migrations (C.Bayou)
    – L’immigration russe à #Riga depuis 1945 : chiffres et idées reçues (E.Le Bourhis)
    – Les maisons d’édition d’Europe centrale en exil (A.Rochacka-Cherner)
    – Trajectoire migratoire de l’instrumentiste bulgare dans le paysage contemporain (S.Altasserre)

    http://www.regard-est.com/home/breve_contenu.php?id=1682
    #migrations #émigration #migrations_internes #Kosovo #Albanie #Hongrie
    cc @reka

  • Victoire ouvrière chez Volkswagen Investigaction - 26 Sep 2017 Philippe Descamps _

    « Une demande irresponsable », avait jugé Mme Lucia Kovarovič Makayová, la porte-parole de #Volkswagen (VW) en #Slovaquie, lorsque les ouvriers avaient réclamé une augmentation de salaire de 16 %. Pourtant, le 26 juin dernier, après six jours d’une grève largement suivie, les 12 500 employés du groupe ont obtenu 14,1 % sur deux ans, assortis d’une refonte de la grille des bas salaires, d’une prime immédiate de 500 euros et d’un jour de congé additionnel.

    « La grève a grondé comme une tempête après un très long silence, raconte M. Ján Macho, chargé du contrôle technique des moteurs dans l’usine de Martin et délégué de Moderné Odbory (Syndicat moderne). Les investisseurs savent que les Slovaques travaillent bien et ne protestent jamais. Ils ont bénéficié au maximum du fort taux de chômage et de la peur des salariés de perdre le peu qu’ils avaient. Mais, aujourd’hui, notre niveau de qualification nous permet de ne plus nous laisser intimider par les menaces de délocalisation. »

    Depuis le rachat des usines #Škoda, en 1991, Volkswagen a beaucoup misé sur ce paradis des constructeurs d’automobiles, profitant au mieux des dix années de « vacances fiscales » offertes en 2001 par le gouvernement libéral de M. Mikuláš Dzurinda et d’une main-d’œuvre bon marché et compétente. En 2016, les ouvriers slovaques du premier groupe automobile mondial ont assemblé 388 000 véhicules de plusieurs marques, notamment les modèles les plus prestigieux : #Porsche Cayenne, #Audi Q7 ou Volkswagen Touareg.

    Toutefois, ils auraient bien du mal à rouler dans ces bolides de luxe, quasi exclusivement destinés à l’exportation vers l’Europe occidentale, la Chine ou les États-Unis. Car, en dépit d’une productivité équivalente à celle de leurs collègues allemands, les salariés de VW #Slovaquie gagnent en moyenne trois fois moins : 679 euros par mois en début de carrière à Bratislava, alors qu’à six cents kilomètres de là les ouvriers de #Wolfsbourg commencent à 2070 euros.

    L’effet de surprise a profité aux grévistes : « La direction n’a pas cru à un arrêt de travail massif. Les Allemands ont pensé qu’il suffirait de proclamer que nous sommes mieux payés que les autres Slovaques, en parlant de 1 800 euros en moyenne, précise le syndicaliste. Cela a mis en rage la plupart des ouvriers, qui gagnent moins de 1 000 euros. »

    Le piquet de grève devant l’usine de #Bratislava a pris un caractère festif, largement exposé par les médias et sur Internet. « Les ouvriers de VW Slovaquie ont su s’adresser à tous les Slovaques en leur disant : “Ici, on lutte aussi pour vos #salaires et pour vous” », explique M. Karol Klobušický, conseiller de Moderné Odbory. La plupart des organisations politiques ont fini par soutenir le mouvement, comme le président du Parlement Andrej Danko, du Parti national slovaque, et le premier ministre Robert Fico. « Il a compris que nous allions l’emporter, s’amuse M. Macho. En outre, cela n’engage pas le gouvernement à payer, comme pour les enseignants ou les infirmières… »

    Pour les syndicalistes, le plus dur a eu lieu avant le blocage des chaînes de montage, d’abord pour se convaincre qu’ils pouvaient gagner, puis pour s’affranchir d’OZ Kovo, l’organisation attachée à la confédération historique KOZ. Proche du parti social-démocrate Smer-SD et héritier de la centrale unique du régime communiste, le syndicat de la métallurgie a conservé ses vieux réflexes de « courroie de transmission » du pouvoir, alors que le taux de syndicalisation est passé de près de 70 % en 1993 à guère plus de 10 % aujourd’hui (1).

    Lassé de sa passivité et de l’opacité de ses financements, un petit groupe mené par M. Zoroslav Smolinský a voulu bousculer l’inamovible président d’OZ Kovo, M. Emil Machyna, en se présentant contre lui. En réponse, ce dernier a obtenu la mise à pied d’une quinzaine de dissidents par la direction de Volkswagen. Il a fallu l’intervention d’#IG_Metall, le syndicat très influent dans l’entreprise en #Allemagne, pour que la direction lève sa sanction, puis reconnaisse la représentativité de la nouvelle organisation. Moderné Odbory revendique désormais 9 500 adhérents, soit trois salariés de VW Slovaquie sur quatre…

    Les conséquences de cette grève se mesurent à l’importance du secteur dans l’économie slovaque : plus de 40 % de la production industrielle, un tiers des exportations et un quart du produit intérieur brut. Si l’on rapportait le nombre d’automobiles à celui des habitants, la Slovaquie serait le premier fabricant du monde. Entre 2000 et 2016, les nouveaux modèles du groupe Volkswagen, ainsi que l’arrivée de #PSA #Peugeot #Citroën et de #Kia, ont porté la production de 200 000 à plus d’un million de voitures par an. Et l’usine de #Jaguar Land Rover en construction à Nitra assemblera 150 000 véhicules supplémentaires à partir de 2018.

    « Je suis sûr que cette grève aura une importance historique, poursuit M. Macho. Pour la première fois, tout le monde a dû parler de notre position dans l’#union_européenne. Nous n’acceptons plus d’être les #esclaves des entreprises occidentales. Nous ne pouvons pas rester le tiers-monde de l’Europe. » « Les gens aspirent avant tout au respect, renchérit M. Klobušický. Ils veulent que les compagnies étrangères les considèrent comme des êtres humains. »

    Les ouvriers de PSA Peugeot Citroën viennent de monter une section Moderné Odbory. Chez Kia, OZ Kovo a déjà obtenu 8,8 % d’augmentation. Cette bataille pour la dignité salariale sonnerait-elle le début de la fin du travail bradé en #Europe_centrale, comme le premier ministre conservateur de #Hongrie en a pris acte en augmentant le salaire minimum, ou comme le revendiquent les sociaux-démocrates tchèques en campagne pour les élections législatives d’octobre (2) ?

    En janvier, les ouvriers d’Audi Hongrie (11 500 salariés) ont débrayé deux heures pour obtenir autant que leurs 4 000 compatriotes de #Daimler, soit environ 20 % d’augmentation sur deux ans. À Kragujevac (Serbie), la première ministre Ana Brnabić a dû sermonner en personne les travailleurs de #Fiat #Chrysler Automobiles pour qu’ils mettent fin à une grève de vingt jours. Les 20 000 salariés de l’usine Škoda de Mladá Boleslav, en Tchéquie, évoquent à leur tour une action prochaine.

    Notes :
    (1) Magdalena Bernaciak et Marta Kahancová, Innovative Union Practices in Central-Eastern Europe, European Trade Union Institute, Bruxelles, 2017. https://www.etui.org/Publications2/Books/Innovative-union-practices-in-Central-Eastern-Europe

    (2) Ja Lopatka, « No more low cost : East Europe goes up in the world », Reuters, 25 juillet 2017. http://www.reuters.com/article/us-easteurope-economy-analysis/no-more-low-cost-east-europe-goes-up-in-the-world-idUSKBN1AA1RE

  • Ferenc … ou la récupération toponymique nationaliste

    Cristina Del Biaggio nous indique deux passages sarcastiques du livre de #Nina_Yargekov, #Double_nationalité, (P.O.L., 2016). L’auteur y décrypte les techniques toponymiques nationalistes contemporaines en Hongrie. Celles-ci vont de la renationalisation du prénom du compositeur #Franz_Liszt en Ferenc #Liszt pour nommer l’aéroport international d’après cette figure internationale que l’on ramène ainsi à la patrie hongroise, à la mobilisation odonymique d’un panthéon nationaliste improvisé.

    https://neotopo.hypotheses.org/833

    #toponymie #hongrie #nationalisme #aéroport #livre #citations

    • après discussion avec l’auteure du livre, Frédéric Giraut, auteur de l’introduction des citations dans le blog neotoponymie, a modifié comme suit le texte :

      Ferenc … ou l’affirmation toponymique nationaliste

      Cristina Del Biaggio nous indique deux passages sarcastiques du livre de Nina Yargekov, Double nationalité, (P.O.L., 2016). L’auteur y décrypte les techniques toponymiques nationalistes contemporaines en Hongrie. Celles-ci vont de la mobilisation odonymique d’un panthéon nationaliste improvisé, à l’affirmation du prénom hongrois (Ferenc) du compositeur Franz Liszt pour nommer l’aéroport international d’après cette figure européenne née dans l’Autriche actuelle et qui a toujours utilisé le prénom Franz dans sa vie d’artiste, que l’on ramène ainsi à sa patrie hongroise.

  • CJUE | Relocalisation : la Hongrie et la Slovaquie désavouées
    https://asile.ch/2017/09/11/cjue-relocalisation-hongrie-slovaquie-desavouees

    Le 6 septembre dernier, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rejeté le recours déposé par la Hongrie et la Slovaquie contre l’application du programme de relocalisation. Adopté à l’automne 2015 par le Conseil de l’UE, ce programme prévoit la relocalisation de personnes « ayant manifestement besoin d’une protection internationale », depuis la Grèce et […]

  • « We Are Not Animals, We Are People »

    http://huelladigital.univisionnoticias.com/crisis-refugiados-javier-bauluz/capitulo-3?lang=en

    The last few miles to the Greek border with Macedonia are covered on foot. The railroad tracks point the way. But soldiers block the way. There’s no going forward. The group sits down, sleeps and waits, surrounded by garbage accumulated over many days. The children, afraid and thirsty, watch as inflexible officials organize small groups that walk on to a station and board a train for the border with Serbia, packed with families desperate to avoid being separated. “Keeping the family together is the absolute priority, and sometimes almost an impossible mission for fathers and mothers. If they are separated, they may never reunite on a route where they don’t even know where they will wind up,” writes Javier Bauluz.

    #migrations #asile #circulation #itinéraire

  • #réfugiés : la #Hongrie et la #Slovaquie contredites par la justice européenne
    https://www.mediapart.fr/journal/international/070917/refugies-la-hongrie-et-la-slovaquie-contredites-par-la-justice-europeenne

    La Cour européenne a rendu son arrêt mercredi 6 septembre : elle rejette le recours de la Hongrie et de la Slovaquie contre le mécanisme européen de relocalisation des réfugiés. La stratégie de Viktor Orbán est mise en échec.

    #International #Commission_européenne #Cour_européenne_de_justice #Pologne #République_tchèque

  • Hungary: Dublin transfers suspended by Germany

    The German Federal Office for Migration and Refugees (BAMF) has suspended transfers to Hungary under the Dublin Regulation until further notice, on account of systematic detention, push backs and the lack of integration perspectives in the country.

    http://www.asylumineurope.org/news/29-08-2017/hungary-dublin-transfers-suspended-germany

    #Dublin #renvois #expulsions #Allemagne #renvois_Dublin #Hongrie #règlement_Dublin #asile #migrations #réfugiés

  • La mémoire oubliée des #Allemands du #Danube
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120817/la-memoire-oubliee-des-allemands-du-danube

    Le Danube en Voïvodine. © Laurent Geslin C’est l’une des tragédies oubliées du XXe siècle. Dans la décennie qui suivit la Seconde Guerre mondiale, des centaines de milliers d’Allemands furent expulsés de #Hongrie, de #yougoslavie et de #Roumanie, où ils s’étaient installés deux cents ans auparavant. Aujourd’hui, seuls quelques milliers de leurs descendants tentent de maintenir la mémoire de la communauté.

    #International

  • L’issue du bras de fer entre l’UE et la #Pologne reste incertaine
    https://www.mediapart.fr/journal/international/300717/l-issue-du-bras-de-fer-entre-l-ue-et-la-pologne-reste-incertaine

    Manifestation contre la réforme de la #Justice, à Varsovie le 26 juillet 2017 © Kacper Pempel / Reuters. La commission de #Bruxelles a durci le ton en juillet face à Varsovie, accusée de piétiner l’indépendance de la justice. Mais l’efficacité de l’offensive reste à voir. L’UE ne dispose toujours pas d’instruments permanents pour faire respecter l’État de droit sur le continent.

    #International #Commission_européenne #démocratie #Droit_et_Justice #Etat_de_droit #Frans_Timmermans #Hongrie #UE #Visegrad

  • Le drapeau US sur les Trois mers de l’Europe Les #États-Unis s’occu...
    https://diasp.eu/p/5811519

    Le drapeau US sur les Trois mers de l’Europe Les #États-Unis s’occupent à « rendre l’Europe centrale et orientale plus sûre et compétitive »....

    http://www.voltairenet.org/article197080.html #Russie #Pologne #OTAN #UE #ressources #Gaz #Lituanie #Lettonie #Estonie #Hongrie Tchéquie Autriche #Bulgarie #Roumanie #Croatie #Slovaquie #Slovénie

  • Die EU dreht sich im Kreis

    Soll Europa finanziellen Druck auf Polen und Ungarn ausüben, um sie zum Einhalten von EU-Recht zu bewegen?

    http://www.zeit.de/politik/ausland/2017-07/europaeische-union-fluechtlingspolitik-italien-martin-schulz-polen/komplettansicht

    Ein Gastbeitrag von Raphael Bossong

    [...]

    Seit mehr als einem Jahr erwägen deutsche und europäische Institutionen finanzielle Druckmittel gegenüber osteuropäischen Staaten, die sich einer Verteilung von Flüchtlingen in der EU grundsätzlich verweigern. Im März 2017 wurden vergleichbare Warnungen vom österreichischen Kanzler Christian Kern erneut öffentlich vorgebracht. Konkrete Schritte erfolgten jedoch bisher nicht. Dies liegt vor allem daran, dass eine kurzfristige Streichung von EU-Fördergeldern weder rechtlich noch politisch umsetzbar ist.

    [...]

    Der aktuelle Finanzrahmen läuft von 2014 bis 2020. Somit kann also erst in den kommenden ein bis zwei Jahren politisch verhandelt werden, ob nach dem Jahr 2021 die Vergabe von EU Mitteln mit Anstrengungen in der Flüchtlingskrise verknüpft werden sollte.

    [...]

    ... , also die Schaffung positiver Anreize und besonderer Förderprogramme für Länder und Kommunen, die sich für Zuwanderung öffnen.

    Auch wenn dabei nicht direkt von Streichungen die Rede ist, würde dies sehr wahrscheinlich eine Verlagerung der Mittel zu Ungunsten osteuropäischer Länder zur Folge haben. Dabei ist zu bedenken, dass auch andere EU Mitgliedsstaaten Vorbehalte gegenüber der Verteilung von Flüchtlingen haben und konservative Interessen verfolgen. Dies gilt insbesondere für die Gruppe der sogenannten Nettozahler, die nicht nur Deutschland und Italien umfasst. Die Nettozahler müssen nämlich nach 2019 den Ausfall Großbritanniens auffangen und somit wenig Bereitschaft für eine zusätzliche Steigerung des EU Budgets zeigen. Die Flüchtlingsfrage würde vermutlich als unnötiger Störfaktor bei dieser ohnehin schwierigen Anpassung behandelt.

    Denn am Ende ist eine einstimmige Entscheidung aller EU-Mitgliedsländer nötig, um einen neuen langjährigen Finanzrahmen zu verabschieden. Ein konsequent harter Kurs gegenüber osteuropäischen Ländern würde dabei eine Blockade verursachen. In diesem Fall – der mehrfach in der Vergangenheit bei der Diskussion zwischen Großbritannien und Frankreich zum Umfang der Agrarhilfen drohte – würde der aktuelle EU-Haushalt ohne Anpassung fortgeschrieben.

    Somit bleibt zur Sanktionierung nur das reguläre Vertragsverletzungsverfahren. Ein solches Verfahren leitete die EU-Kommission Mitte Juni gegen Polen, Ungarn und Tschechien ein, da diese Staaten grundsätzlich keinen Beitrag zur 2015 beschlossenen einmaligen Umverteilung von bis zu 160.000 Personen aus Griechenland und Italien leisten wollen. Am Ende eines mehrstufigen Prozesses könnten empfindliche finanzielle Strafen durch den europäischen Gerichtshof verhängt werden, die für größere Länder wie Polen sich auf mehr als hunderttausend Euro pro Tag belaufen könnten.

    Ungarn und die Slovakei versuchen ihrerseits, den gesamten EU-Mechanismus vor dem europäischen Gerichtshof für ungültig und illegal erklären zu lassen. Gestern erklärte jedoch der zuständige Generalanwalt des Gerichtshofs, dass diese Anfechtung in allen Punkten zurückzuweisen sei. Der Gerichtshof folgt in der Regel den entsprechenden Plädoyers seiner Generalanwälte, was in diesem Fall besonders wahrscheinlich ist. Aber selbst wenn das Vertragsverletzungsverfahren deshalb weiterlaufen kann, ist der Weg zur endgültigen Verurteilung und Verpflichtung von Strafzahlungen immer noch lang. Deshalb stellte die Kommission bei der Einleitung des Verfahrens ausdrücklich klar, dass die Verpflichtung zur Aufnahme von Flüchtlingen fortbesteht, selbst wenn die rechtliche Grundlage des einmaligen Verteilungsmechanismus im September 2017 erlischt. Es könnte also die Situation eintreten, dass Personen, die bis September 2017 in Italien gelandet sind, in den kommenden zwei bis drei Jahre in andere EU-Mitgliedsländer verteilt werden.

    Dies mag zwar ein wichtiges Signal der Gültigkeit und des Vorrangs von EU-Recht sein, hilft aber den Erstaufnahmeländer sehr wenig. Nach neuestem Umsetzungsbericht des Verteilungsmechanismus sind trotz wachsender Bereitschaft anderer Mitgliedsstaaten immer noch nur knapp 25.000 Personen aus Griechenland und Italien umverteilt worden, während ursprünglich bis zu 160.000 angedacht waren. Selbst wenn aufgrund sinkender Anerkennungsquoten von Flüchtlingen die angepeilten Verteilungszahlen stark nach unten korrigiert wurden, kann dies alles nur ein symbolischer Beitrag sein. Allein für die erste Hälfte des Jahres 2017 kamen bereits mehr als 90.000 Ankommende in Italien hinzu.

    Die Reform des Dublin-Regimes, die einen permanenten Lastenausgleich für Aufnahmeländer schaffen soll, bleibt im politischen Entscheidungsprozess nach wie vor blockiert und würde ebenso wenig einen Befreiungsschlag darstellen. Italien würde aufgrund seiner Größe weiterhin permanent stark beansprucht, während die Zuständigkeit der Grenzländer für die Erstprüfung von Asylgesuchen zusätzlich zementiert würde. Vor allem bleibt die ungelöste Herausforderung im Umgang mit sogenannten gemischten Migrationsströmen, die neben Schutzsuchenden auch viele Personen mit wirtschaftlichen Interessen beinhalten. Bei irregulär Eingereisten mit geringer Bleibeperspektive müsse schnell und rechtlich sauber entschieden werden und diese in Kooperation mit den Herkunftsstaaten zurückgeführt werden.

    [...]

    Die EU sieht sich deshalb auf kurze Sicht dazu gedrängt, weiterhin auf den Ausbau der Grenzsicherung in Libyen zu setzen. Die damit verbundenen schwerwiegenden Probleme bei der Wahrung von Menschenrechten sind allen Akteuren bekannt und sollten nicht durch Diskussionen um die Rolle von NGOs bei der Seenotrettung verschleiert werden. Vielmehr ist es zu begrüßen, dass Programme des UNHCR zur legalen Ansiedlung von Flüchtlingskontingenten in verschiedene EU Mitgliedsstaaten stetig auf mehrere Zehntausend Personen pro Jahr anwachsen.

    Gleichzeitig müssen möglichst viele EU-Mitgliedsstaaten Italien jetzt in freiwilligen Formaten entlasten. Deutschland erklärte sich jüngst bereit, seine freiwillige monatliche Übernahme von 500 Flüchtlingen aus Italien auf 750 zu erhöhen. Andere Mitgliedsstaaten wie Frankreich und Spanien sollten in den kommenden Wochen und Monaten vergleichbare Programme auflegen, oder sich doch konzilianter gegenüber der italienischen Forderung zeigen, Häfen für Schiffe mit Flüchtlinge zu öffnen.

    [...]

    via https://diasp.eu/posts/5799655

    #migrations #réfugiés #EU #CE #Italie #Hongrie #Slovaquie #Tchéquie #Pologne #Visegrad #Allemagne #Autriche #CJCE

    • oAnth :

      Es wäre sicherlich heillos übertrieben zu behaupten, dass sich im Artikel nach der Empfehlung des EuGh an die Europäische Kommission großartige Perspektiven für Italien und Griechenland in der sich zuspitzenden Flüchtlingssituation wiederfänden, jedoch wird darin die aktuelle Rechtslage auf EU-Ebene und, damit verbunden, die zeitliche Abfolge der Handlungsoptionen kenntnisreich zusammengefasst. Es erscheint demnach evident, wie sehr die Visegrad-Länder, und nicht nur diese, auf Zeit spielen.

      Il serait beaucoup trop exagérant de constater, que - après la recommandation par le CJCE pour la Commission européenne - l’article révélerait des perspectives prometteuses pour l’Italie ou la Grèce vu leurs conditions aggravées par l’afflux des réfugiés, mais la situation juridique au niveau de la CE connectée avec la succession temporelle des options s’y trouve bien résumée. C’est bien évidant, comment les pays de Visegrad (et ne pas que ceux-ci) essaient d’atermoyer les choses.

  • Le club des juristes | 3 questions à Serge Slama sur la législation hongroise vis-à-vis des demandeurs d’asile
    https://asile.ch/2017/07/22/club-juristes-3-questions-a-serge-slama-legislation-hongroise-vis-a-vis-demand

    Serge Slama, Maître de conférences HDR en droit public à l’Université Paris-Nanterre et Membre du CREDOF-CTAD UMR 7074, décrypte la conformité au droit européen de la récente législation hongroise permettant de transférer automatiquement les demandeurs d’asile dans des zones de transit frontalières.

  • L’Europa può finire a Dublino

    L’ennesima estate di sbarchi offre in pasto all’opinione pubblica quello che, riprendendo una felice espressione dell’antropologo Nicholas De Genova, potremmo definire come la versione italiana di un permanente «spettacolo del confine». I numeri degli sbarchi di ogni giorno e, soprattutto, le proiezioni su quelli futuri si rincorrono a sostegno dell’azione diplomatica del governo italiano, che sembra essere tornato a fare la voce grossa in Europa. Sarebbe tuttavia utile mettere in prospettiva tali cifre, sottraendole al dibattito sensazionalistico. Quello cui assistiamo nel Mediterraneo centrale è forse ormai la «nuova normalità», come ha ammesso la stessa Commissione europea, nel senso che almeno dal 2014 siamo entrati in una stagione in cui la media annuale degli sbarchi si attesta intorno alla cifra di 170 mila e non ci sono ragioni di prevedere una diminuzione, a fronte dei persistenti fattori di instabilità politica che circondano il bacino del Mediterraneo. Per dare un’idea del salto di paradigma, basti dire che nel decennio precedente (2003-2013) la media degli sbarchi era di 23 mila, con punte di 38 e 61 mila sbarchi raggiunte nel 2008 e nel 2011, anni all’epoca considerati «critici».

    Di fronte a questa «nuova normalità», molti argomentano, le regole che hanno governato le politiche migratorie e di asilo a livello europeo negli ultimi anni devono essere radicalmente ripensate e in particolare, si dice, deve essere rivisto il principio, sancito per la prima volta nel 1990 dall’allora Convenzione di Dublino, che sostanzialmente attribuisce al Paese di primo ingresso l’onere dell’accoglienza dei richiedenti asilo.

    Il dibattito politico sul cd. «sistema Dublino» ultimamente è parso a tratti poco edificante, anche perché ha stimolato una divisione per certi versi artificiale tra Paesi frontalieri, che essendo più esposti all’arrivo di migranti irregolari ritengono di sopportare un onere eccessivo, e Paesi centrali, accusati di godere di una posizione di privilegio. Sebbene sia vero che alcuni hanno approfittato indebitamente del loro supposto vantaggio geopolitico (non è detto che i richiedenti asilo arrivino sempre attraversando irregolarmente le frontiere esterne della Ue), rifiutandosi di dare seguito al programma di ricollocamento dei richiedenti asilo approvato dalla Commissione nel 2015, non bisogna neanche dimenticare che il 58% del milione e duecentomila richiedenti asilo presenti alla fine del 2016 in Europa si trovava in Germania (722 mila), e che solo il 9,8% di questi era ospitato in Italia (121 mila) e il 4% in Grecia (49 mila) (cfr. i dati Eurostat a riguardo). Questi due Paesi hanno peraltro un sistema di accoglienza fortemente deficitario la cui spina dorsale, per restare al caso dell’Italia, è costituita da centri di accoglienza «straordinari» aperti in base alle esigenze e gestiti secondo standard ben al di sotto delle linee guida che ad esempio l’Unhcr e l’Easo hanno fissato a proposito di accoglienza di richiedenti asilo.

    https://www.rivistailmulino.it/news/newsitem/index/Item/News:NEWS_ITEM:4070#undefined.uxfs
    #Dublin #Règlement_Dublin #asile #migrations #réfugiés #Europe #Italie #Méditerranée #arrivées

    • Malheureusement il y reste à craindre que les grands adversaires contre une solution commune du problème dans la CE serons les pays en Europe de l’Est - un changement du système avec des réformes et des médias néolibérales, les migrations, la fuite des cerveaux, un sytème éducatif ruiné, chômage énorme, encore pire dans la jeunesse, et des revenus minuscules fournissent la base pour des versions autoritaires des gouvernements que surgissaient un après l’autre depuis des années 2000 en profitant des frustrations vu des populations s’appauvrir ou quitter le pays.

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      Europa und die Flüchtlingsfrage
      „Wir werden eine ordentliche Portion Geld aufbringen müssen“

      http://www.deutschlandfunk.de/europa-und-die-fluechtlingsfrage-wir-werden-eine.694.de.html

      Der außenpolitische Sprecher der Unionsfraktion, Jürgen Hardt, hat sich für eine Verlängerung der EU-Rettungsmission „Sophia“ im Mittelmeer ausgesprochen. Die größte Herausforderung der nächsten Jahre sei es jedoch, die Fluchtursachen zu bekämpfen, sagte er im Dlf. Dafür brauche es viel guten Willen - und viel Geld.

      Jürgen Hardt im Gespräch mit Mario Dobovisek

      http://ondemand-mp3.dradio.de/file/dradio/2017/07/18/interview_wohin_mit_den_fluechtlingen_j_hardt_vorsitz_dlf_201707

      [...]

      Dobovisek: Bei der Obergrenze geht es ja um die in Deutschland ankommenden Flüchtlinge. Verfolgen wir deren Weg ein paar Stationen zurück, dann landen wir bei vielen von ihnen in Italien, das allein in diesem Jahr über das Mittelmeer schon rund 90.000 Flüchtlinge aufgenommen hat. Jetzt haben die EU-Außenminister gestern Sophia, die EU-Rettungsmission vor der libyschen Küste ausgesetzt. Italien hat sie blockiert. Können Sie Roms Blockade nachvollziehen?

      Hardt: Sophia läuft natürlich weiter bis Ende Juli. So lange ist das Mandat erteilt. Der Deutsche Bundestag hat es im Übrigen bereits verlängert. Ich gehe davon aus, dass Frau Mogherini und die anderen es noch hinkriegen, dass wir in den nächsten Wochen auch eine Einigung erzielen. Aber es ist schon eine Erinnerung an das, was wir vor drei, vier Jahren erlebt haben. Da hat Italien immer wieder Richtung Europa, Richtung Europäische Union gesagt, helft uns, die Zahl der Flüchtlinge steigt an, und da haben alle anderen Europäer, ich glaube auch Deutschland, sich zu hartherzig gegenüber den italienischen Anfragen und Anforderungen gezeigt, weil in dem Dublin-III-Verfahren festgelegt ist, dass diejenigen Flüchtlinge dort Asyl beantragen sollen, wo sie zuerst ihren Fuß auf europäischen Boden setzen, und das ist bei den Bootsflüchtlingen Italien. Diese Regelung hat sich nicht bewährt und wenn die Europäische Union jetzt nicht tatsächlich auch Solidarität zeigt und einen vernünftigen Mechanismus findet, mit dem Italien leben kann, einmal, dass Italien finanziell geholfen bekommt, aber zum anderen auch vielleicht kontingentweise Flüchtlinge abgenommen bekommt, dann sind wir wieder da, wo wir vor drei Jahren waren, und das finde ich schade. Ich glaube, wir haben doch alle gelernt, dass die Zahl der Flüchtlinge, die nach Europa kommen, durchaus begrenzbar und beherrschbar ist, aber dass wir natürlich dann das Problem besonders gut in den Griff bekommen, wenn wir es gemeinsam machen und gerecht verteilen und nicht auf einzelne Länder, so wie das ja in Deutschland der Fall war, aber auch in Italien, die Hauptlast zukommen lassen.

      [...]

    • RIFUGIATI, LA CORTE UE CONFERMA : DUBLINO SI APPLICA SEMPRE, ALL’ITALIA TUTTI GLI ONERI – DI EMANUELA BONINI

      “Niente da fare. L’Italia dovrà continuare a farsi carico delle persone che sbarcano sulle proprie coste. Il regolamento di Dublino, che disciplina il sistema comune di asilo, si deve applicare sempre, anche in caso di emergenza. La Corte di giustizia dell’Ue ribalta il parere dell’avvocato generale, che aveva invece sostenuto l’impossibilità di applicare le norme attualmente in vigore nei casi di emergenza, e conferma la validità dell’impianto giuridico con cui fino ad oggi è stato gestito il fenomeno migratorio”. A scriverne è Emanuele Bonini su “Eunews”, quotidiano online diretto a Bruxelles da Lorenzo Robustelli.

      http://www.aise.it/rassegna-stampa/rifugiati-la-corte-ue-conferma-dublino-si-applica-sempre-allitalia-tutti-gli-oneri--di-emanuela-bonini/93103/157

    • oAnth :

      Es wäre sicherlich heillos übertrieben zu behaupten, dass sich im Artikel nach der Empfehlung des EuGh an die Europäische Kommission großartige Perspektiven für Italien und Griechenland in der sich zuspitzenden Flüchtlingssituation wiederfänden, jedoch wird darin die aktuelle Rechtslage auf EU-Ebene und, damit verbunden, die zeitliche Abfolge der Handlungsoptionen kenntnisreich zusammengefasst. Es erscheint demnach evident, wie sehr die Visegrad-Länder, und nicht nur diese, auf Zeit spielen.

      Il serait beaucoup trop exagérant de constater, que - après la recommandation par le CJCE pour la Commission européenne - l’article révélerait des perspectives prometteuses pour l’Italie ou la Grèce vu leurs conditions aggravées par l’afflux des réfugiés, mais la situation juridique au niveau de la CE connectée avec la succession temporelle des options s’y trouve bien résumée. C’est bien évidant, comment les pays de Visegrad (et ne pas que ceux-ci) essaient d’atermoyer les choses.

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      Die EU dreht sich im Kreis

      Soll Europa finanziellen Druck auf Polen und Ungarn ausüben, um sie zum Einhalten von EU-Recht zu bewegen ?

      http://www.zeit.de/politik/ausland/2017-07/europaeische-union-fluechtlingspolitik-italien-martin-schulz-polen/komplettansicht

      Ein Gastbeitrag von Raphael Bossong

      [...]

      Aber selbst wenn das Vertragsverletzungsverfahren deshalb weiterlaufen kann, ist der Weg zur endgültigen Verurteilung und Verpflichtung von Strafzahlungen immer noch lang. Deshalb stellte die Kommission bei der Einleitung des Verfahrens ausdrücklich klar, dass die Verpflichtung zur Aufnahme von Flüchtlingen fortbesteht, selbst wenn die rechtliche Grundlage des einmaligen Verteilungsmechanismus im September 2017 erlischt. Es könnte also die Situation eintreten, dass Personen, die bis September 2017 in Italien gelandet sind, in den kommenden zwei bis drei Jahre in andere EU-Mitgliedsländer verteilt werden.

      Dies mag zwar ein wichtiges Signal der Gültigkeit und des Vorrangs von EU-Recht sein, hilft aber den Erstaufnahmeländer sehr wenig. Nach neuestem Umsetzungsbericht des Verteilungsmechanismus sind trotz wachsender Bereitschaft anderer Mitgliedsstaaten immer noch nur knapp 25.000 Personen aus Griechenland und Italien umverteilt worden, während ursprünglich bis zu 160.000 angedacht waren. Selbst wenn aufgrund sinkender Anerkennungsquoten von Flüchtlingen die angepeilten Verteilungszahlen stark nach unten korrigiert wurden, kann dies alles nur ein symbolischer Beitrag sein. Allein für die erste Hälfte des Jahres 2017 kamen bereits mehr als 90.000 Ankommende in Italien hinzu.

      [...]

      signalé avec des citations plus détaillées aussi ici : https://seenthis.net/messages/618178

      #migrations #réfugiés #EU #CE #Italie #Hongrie #Slovaquie #Tchéquie #Pologne #Visegrad #Allemagne #Autriche #CJCE

  • #Hongrie : le procès du « camion charnier » dévoile l’ampleur du trafic de #réfugiés
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120717/hongrie-le-proces-du-camion-charnier-devoile-l-ampleur-du-trafic-de-refugi

    Le camion où ont péri par asphyxie les 71 réfugiés © Reuters Le 27 août 2015, les corps de 71 réfugiés morts par asphyxie étaient retrouvés dans un camion frigorifique abandonné près de la frontière entre la Hongrie et l’Autriche. Depuis trois semaines, le procès d’un #réseau_de_passeurs se tient devant un tribunal hongrois. L’enquête montre comment ce groupe, dirigé par un Afghan entouré de Bulgares, avait méthodiquement organisé ce lucratif trafic d’êtres humains.

    #International #procès_de_passeurs

  • Simon Veil, la Hongrie, l’antisémitisme, Netanyahu, et Macron – charlesenderlin
    https://charlesenderlin.com/2017/07/11/simon-veil-la-hongrie-lantisemitisme-et-netanyahu-et-macron

    Mais, juste avant, le 16 juillet, Benjamin Netanyahu sera l’invité du Président français Emmanuel Macron, lors de la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv. Pourtant, ce lieu n’était t pas un camp de concentration. Il n’y avait pas d’allemands sur place. C’était une opération de la police française. Et, au fil des décennies, un long contentieux entre la République et ses juifs. Finalement ce fut Jacques Chirac qui dans son discours du 16 juillet 1995 a reconnu « La France, patrie des Lumières et des Droits de l’Homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux. » Depuis le FN, Marine Le Pen, mais aussi Eric Zemmour, et Alain Finkielkraut rejettent cette prise de position.
    Cette histoire est franco-française et ne concerne pas directement la Shoah mais un crime français. Le fait que Netanyahu soit invité à prendre la parole au cours de la cérémonie brouille les choses. Par sa participation, de fait, se considérant comme représentant l’état nation du peuple juif, il assume en quelque sorte la responsabilité du judaïsme français. Sans compter le fait que Macron accueillera le dirigeant israélien, allié aux adversaires de sa politique européenne..

    #Hongrie #Israël #génocide #Nétanyahou

  • Hungarian premier praises Hitler ally, Israel accepts clarification to avoid marring Netanyahu visit

    Viktor Orban’s remarks placed Israel in an embarrassing position in light of Netanyahu’s slated visit. After protesting remarks, Israel decided to consider matter resolved even though Hungary didn’t apologize

    Barak Ravid and Amir Tibon Jul 02, 2017
    read more: http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.798853

    Two weeks before Prime Minister Benjamin Netanyahu is due to join a diplomatic summit in Budapest, tension erupted between Israel and Hungary over a speech by Hungarian Prime Minister Viktor Orban in which he praised the leader of Hungary during the Holocaust, Miklos Horthy, who collaborated with the Nazis. Israel protested the remarks, but according to a senior Israeli official, Jerusalem agreed to accept a weak clarification by the Hungarian foreign minister in order to avoid damaging the upcoming summit.

    The affair began on June 21, when at a political rally of Fidesz, the party Orban heads, the prime minister said of Horthy, who was regent of the Kingdom of Hungary from 1920 to 1944: “The fact that history did not bury us after World War I was thanks to a number of extraordinary statesmen like the regent, Miklos Horthy. This fact cannot be contradicted by mentioning the unfortunate role of Hungary during World War II.”

    According to the Yad Vashem Holocaust memorial, Horthy led anti-Semitic policies, passed laws against the Jews over the years, was an ally of Adolf Hitler and collaborated with the Nazis during World War II. From 1942 to 1943, Horthy resisted German pressure to place the Jews in ghettos and deport them to extermination camps. But after Germany conquered Hungary in 1944, Horthy appointed a puppet government obedient to the Nazis and gave it full authority to act against the Jews. As a result, half a million Hungarian Jews were sent to extermination camps; most were murdered in Auschwitz.

    Orban’s remarks were made as part of an extremist nationalist and racist campaign he is conducting ahead of elections in 2018 and to prevent his party’s voters from leaving it for the extreme right-wing party Jobbik. One of Orban’s close advisers is the American political consultant Arthur Finkelstein. The latter served as campaign director for Benjamin Netanyahu’s and Likud’s campaigns in 1996 and 1999, and for Yisrael Beiteinu and its chairman, Avigdor Lieberman, in 2006. He was also deeply involved in the Likud and Yisrael Beiteinu’s joint campaign in 2013.

    Orban’s statements drew criticism from the Hungarian Jewish community and the World Jewish Congress. The United States Holocaust Memorial Museum in Washington D.C., the leading institution in Holocaust research in the United States, released an unusually harsh statement in response to Orban’s remarks: “The United States Holocaust Memorial Museum condemns any attempt to rehabilitate the reputation of Hungary’s wartime leader, Miklos Horthy, who was a vocal anti-Semite and complicit in the murder of the country’s Jewish population during the Holocaust.”

    The U.S. museum also wrote that Orban’s praise for Horthy as a statesman was “a gross distortion of historical fact and is the latest in a long series of propagandistic attempts of the Fidesz political party and the Hungarian government that Mr. Orban leads to rewrite Hungarian history.”
    Orban’s remarks placed Israel in an embarrassing position considering that Netanyahu is to meet his Hungarian counterpart at a summit in Budapest on July 18, and the next day he and Orban are to meet with the leaders of Czech Republic, Slovakia and Poland. This is Netanyahu’s first visit to Hungary since he returned to the prime minister’s office in 2009.
    Still, Orban’s remarks required a response by the government in Jerusalem and four days after the speech, Israel’s ambassador in Budapest, Yossi Amrani, issued a statement noting that Orban’s words were very disturbing and the collaboration of the Horthy regime with the Nazis must not be forgotten, as well as the race laws enacted during his time and the destruction of Hungary’s Jewish community. “Whatever the reason and national goal might be, there is no justification for such statements,” Amrani said in a public statement.
    A senior Israeli official said that Amrani also communicated through quiet channels with senior officials in the Hungarian Prime Minister’s Office and the Foreign Ministry in Budapest, demanding clarifications and saying Israel hoped Orban’s statements would not cast a pall over the upcoming summit. A few days later, when the Hungarian government had still not issued a clarification, Amrani gave an interview on a major Hungarian television station and reiterated Israel’s demand for clarification and a warning that the tension could hurt the summit.
    Quiet diplomatic contacts had been underway since Wednesday in an attempt to resolve the crisis, and on Saturday Foreign Minister Peter Szijjarto spoke by phone to Amrani to put an end to the affair. In a statement to the press released after the phone call, Szijjarto said he had made clear to the Israeli ambassador that the Hungarian government had zero tolerance for any kind of anti-Semitism.
    Szijjarto also said that he told Amrani that “the regime of Miklos Horthy had its positive times but also very negative times and we must respect the historical facts that clearly indicate this.” The foreign minister added that the positive part of Horthy’s legacy was his work to stabilize Hungary after World War I, but the very negative part was “his historical sin,” when contrary to his promises he did not protect the Jewish community, passed laws against it and that hundreds of thousands of Hungarian Jews were killed in the Holocaust. “All of these are historical sins whose seriousness cannot be diminished,” Szijjarto said.
    Although Szijjarto did not clarify Orban’s remarks, apologize or express regret for them, the Prime Minister’s Office and the Foreign Ministry in Jerusalem, with an eye on the upcoming summit, decided to act with restraint and end the affair. Foreign Ministry spokesman Emmanuel Nahshon said in response: “Israel believes that the statements by the Hungarian foreign minister to the Israeli ambassador in Budapest constitute an important clarification with regard to recognition of Horthy’s crime against the Jews of Hungary. We will always remember the 564,500 of our brothers and sisters of the Jewish community of Hungary who were murdered in the Holocaust.”
    Zionist Union Ksenia Svetlova turned to Netanyahu on the issue. “As you dared to cancel your meeting with the German foreign minister after he met with Breaking the Silence, I demand that you cancel your visit to Hungary and your meeting with Viktor Orban, who has expressed sympathy for his country’s dark past from the time of the Holocaust, and not for the first time.”
    "I expect the person who turned the ’whole world is against us’ [mantra] into a career to have the same standards against people from the extreme right in the world," she added.
    “These says I am working on an amendment to the proposed entry into Israeli law so that it prohibits the entry into Israel of declared anti-Semites, people who oddly enough have become his party’s partners, and are even invited by them to visits to Israel,” Svetlova said.

    #Israel #genocide #Hungary #Hongrie

  • Macron « au contact » avec le groupe de #Visegrad
    https://www.mediapart.fr/journal/international/240617/macron-au-contact-avec-le-groupe-de-visegrad

    En marge du #Conseil_européen à Bruxelles, le chef d’Etat français a tenu une réunion tendue, vendredi, avec ses homologues polonais, hongrois et slovaque. Il cherche surtout à dépasser les désaccords dans le dossier toujours aussi compliqué des travailleurs #détachés.

    #International #France #Economie #Beata_Szydlo #Emmanuel_Macron #Hongrie #Pologne #UE #Viktor_Orban

  • Report: Western Balkans route not closed, just diverted via Bulgaria

    A report by a German think tank reveals the deficiencies of the deal with Turkey to stem the flow of refugees to Europe. Migration is on the menu of the two-day summit starting today (22 June).

    https://www.euractiv.com/section/justice-home-affairs/news/report-western-balkans-route-not-closed-just-diverted-via-bulgaria
    #route_des_balkans #asile #migrations #réfugiés #routes_migratoires #Bulgarie #rapport #refoulements #push-back #statistiques #chiffres

    Lien vers le rapport:
    The EU-Turkey Refugee Deal and the Not Quite Closed Balkan Route


    http://library.fes.de/pdf-files/bueros/sarajevo/13436.pdf
    #accord_UE-Turquie #Turquie #Grèce #nouvelle_route_des_balkans
    cc @i_s_

    • Bloqués en Serbie : les réfugiés perdus de la « route des Balkans »

      Malgré sa fermeture officielle, il y a bientôt deux ans, la « route des Balkans » est toujours active. Environ 5 000 réfugiés sont bloqués en Serbie qui, de pays de transit, s’est brutalement transformée en cul-de-sac. D’autres exilés continuent d’arriver, via la Turquie, la Grèce, puis la Macédoine ou la Bulgarie.

      Certains ont déjà essayé dix fois, quinze fois, de passer en #Hongrie, la porte d’entrée de l’espace Schengen. « La nuit, nous jetons des tissus sur les barrières de barbelés », poursuit Rauf. Ces tentatives répétées, les migrants ont fini par leur donner un nom : « #le_jeu ». Celui du chat et de la souris avec les forces de police qui patrouillent nuit et jour de l’autre côté de l’immense mur qui ceinture la frontière. La plupart se font vite rattraper. Au programme : prise d’identité et renvoi en Serbie, non sans un tabassage quasi systématique.
      #murs #barrières_frontalières #frontières

      C’est une ferme abandonnée, cachée derrière un bois touffu, au milieu de la plaine de Voïvodine, tout au nord de la Serbie, à quelques centaines de mètres de la frontière hongroise. Une cinquantaine de jeunes hommes vivent ici, s’entassant dans des pièces aux fenêtres depuis longtemps disparues. L’hiver, les températures descendent la nuit sous les – 10 °C.
      Pour se réchauffer, les migrants font brûler du bois et de vieux plastiques et entassent autant de couvertures qu’ils le peuvent. Rauf, originaire du Pendjab, n’a que 15 ans, mais cela fait plus d’un an qu’il est sur la route. « J’ai traversé le Pakistan, l’Iran, la Turquie, la Grèce, la Macédoine, la Serbie », explique-t-il. Son objectif ? Rejoindre Paris, où son père est installé.

      « Depuis plus d’un an, nos médecins et nos infirmières entendent les mêmes histoires décrivant des hommes battus et humiliés », détaille Stéphane Moissaing, le directeur de la mission de Médecins sans frontières (MSF) en Serbie. « La Hongrie, la Croatie, mais aussi la Bulgarie utilisent intentionnellement la #violence pour dissuader les migrants de demander l’asile dans l’Union européenne. Cela ne les décourage pas, mais cela leur cause de sérieux dégâts physiques, les rendant plus vulnérables encore », s’indigne-t-il.
      #vulnérabilité

      Une équipe mobile de MSF passe une fois par semaine dans les bois proches de la frontière. « Nous soignons des grippes, des infections respiratoires et intestinales, des maladies de peau dues aux mauvaises conditions d’hygiène, mais aussi les blessures provoquées par les coups et les morsures des chiens et des policiers », explique Iva, la doctoresse serbe de l’équipe. Autour de #Subotica, entre #Horgoš et #Bački_Vinogradi, ils sont plusieurs centaines à survivre dans les carcasses d’anciennes fermes, se regroupant par nationalités.
      Ce matin ensoleillé de janvier, l’ambiance est pourtant détendue. L’ONG allemande Rigardu a installé un camion-douche et un « salon de beauté », permettant aux migrants de se raser ou de se couper les cheveux. Au sol, des téléphones sont en train de se recharger, branchés sur le groupe électrogène apporté par les volontaires. Pour franchir la frontière, il est essentiel de compter sur les #passeurs : deux sont présents, négociant sans se cacher leurs services avec ceux qui ont un peu d’argent. Ils demandent 300 à 400 euros par personne, largement redistribués en pourboire à des policiers hongrois de connivence. En revanche, la police serbe est invisible et tolère le campement de migrants, à l’écart des villes.
      #violences_policières

      Selon Stéphane Moissaing, 1 000 à 1 500 migrants pénétreraient chaque mois en Serbie, majoritairement depuis la Macédoine et la Bulgarie, et autant en sortiraient. Depuis la fermeture officielle de la « route des Balkans », en mars 2016, les voies de passage demeurent globalement les mêmes, malgré le renforcement des moyens des polices locales et de ceux de #Frontex. En 2015 et 2017, le budget de l’agence européenne a été multiplié par deux, passant de 143 à plus de 280 millions d’euros.
      Pour déjouer ces mesures de sécurité, certains migrants tentent alors d’ouvrir de nouvelles routes. En 2017, 735 personnes en situation irrégulière ont été interpellées en #Bosnie-Herzégovine, huit fois plus que l’année précédente, dont la moitié à proximité de la frontière avec la Serbie. Et la tendance semble s’accélérer : plus du quart de ces arrestations ont eu lieu en décembre. « Ce sont les plus pauvres, ceux qui n’ont plus les moyens de se payer des passeurs, qui essaient de contourner l’obstacle hongrois par le sud, continue Stéphane Moissaing. Le phénomène reste pour l’instant marginal, mais l’on ne sait pas ce qu’il adviendra au printemps, quand les flux repartiront à la hausse. »
      Selon les données du Haut-Commissariat aux réfugiés, 4000 autres personnes sont hébergées dans des camps gérés par le gouvernement serbe, un chiffre stable depuis des mois. Celui d’#Obrenovac, dans la grande banlieue de Belgrade, n’accueille que des hommes seuls, dont 17 mineurs. Au dernier comptage, ils étaient 737, dont 235 Afghans et 395 Pakistanais, suivis par un impressionnant patchwork de nationalités : Algériens, Marocains, Népalais, Indiens, Somaliens, etc.
      À Obrenovac, les responsables du centre font visiter la salle de sport, le foyer, la petite école, qui offre des cours d’anglais, de serbe et de mathématiques aux mineurs. Les résidents peuvent circuler librement, se rendre en ville en déclarant leur sortie. Les conditions sont correctes, mais la promiscuité qui se prolonge finit par exaspérer. En novembre dernier, le camp a été le théâtre d’une bataille rangée impliquant plusieurs centaines de personnes, principalement des Afghans et des Pakistanais. Une autre bagarre a éclaté le 23 janvier. Miloš, un employé du Commissariat serbe aux réfugiés, résume le problème à une histoire « d’excès d’hormones entre jeunes adultes ». La très grande majorité de ces hommes ont entre 20 et 30 ans.
      Certains sont bloqués depuis plus de deux ans.
      #attente

      Beaucoup de migrants refusent de loger dans le centre, par peur d’être identifiés et de devoir donner leurs empreintes digitales. « Ceux-là, s’ils veulent bénéficier des services du centre, il faut qu’ils s’enregistrent », poursuit le jeune homme, qui a déjà travaillé dans d’autres camps, « plus calmes, où il y a des familles ». C’est aux abords du centre que les passeurs concluent leurs affaires, et la police s’accommode des allers-retours fréquents avec les squats permettant le passage clandestin de la frontière.
      Milica, également employée par le Commissariat serbe, s’occupe surtout des mineurs. « Certains restent prostrés. Ils ont tous essayé de franchir la frontière de nombreuses fois, ils ont été battus, refoulés. Beaucoup ont été renvoyés de Hongrie ou de Croatie. Ils ont perdu tout #espoir, et la perspective d’un retour au pays serait la fin de leur rêve, la reconnaissance de leur échec. » Pour les volontaires des ONG, le principal problème reste le désœuvrement. « Ils reçoivent trois repas par jour et prennent des douches chaudes, mais ne font rien de leur journée. Comment vivre comme cela durant des mois ? », s’interroge l’un d’eux.
      Idriss, 23 ans, étudiait le droit à Alger. Il a décidé de prendre la route voilà 18 mois à cause de « problèmes » qu’il ne préfère pas détailler. Il a d’abord gagné la Turquie, où il a brièvement travaillé, avant de s’engager sur la route des Balkans. Le jeune homme passe l’hiver à Obrenovac pour reprendre des forces. La poursuite du voyage dépendra de sa capacité de rassembler assez d’argent pour traiter avec les passeurs.
      À la frontière avec la Croatie, près de #Šid, environ 150 personnes vivent dans les bois qui jouxtent le Centre d’accueil, certaines depuis plus d’un an. Ils sont algériens pour la plupart, mais il y a aussi des Afghans et des Marocains. Ces jeunes hommes préfèrent rester dans la « #jungle », considérant que faute d’être syriens ou irakiens, ils n’ont aucune chance d’obtenir l’asile en Serbie et qu’un séjour dans un camp officiel ne ferait que retarder leur objectif : rejoindre un pays riche de l’Union européenne.
      #campement

      Sava, un autre employé du Commissariat, lui-même réfugié serbe chassé de la Krajina croate en 1995, lance : « Nous, les Serbes, savons ce qu’être réfugié veut dire. Nous considérons les migrants comme des êtres humains, ils sont bien mieux traités chez nous que chez vous, à Calais. » Sa supérieure surenchérit : « Tous les problèmes viennent des camps sauvages que dressent des anarchistes payés par l’Union européenne… Ils manipulent les migrants, alors que leur seul but est de récupérer des subventions ! » Les 25 et 26 décembre dernier, plusieurs dizaines de migrants ont entrepris un sit-in dans les champs qui séparent Serbie et Croatie, aux abords de la localité de #Tovarnik, avant d’être évacués par la police serbe, qui les a conduits vers des camps, comme celui d’Obrenovac.

      En 2018, la Serbie devrait toucher 16 millions d’euros de l’Union européenne pour financer les centres d’accueil. En ajoutant les moyens mis à disposition par les ONG, cela représente un budget annuel de près de 4 000 euros par réfugié, plus élevé que les revenus de nombreux Serbes. « La route des Balkans fonctionne toujours », explique Stéphane Moissaing. « L’UE s’accommode de ces flux, pourvu qu’ils restent discrets. » Les chiffres restent en effet bien éloignés de ceux de 2015. « Pour sa part, ajoute l’humanitaire, Belgrade essaie de concentrer les gens dans les #camps, alors que certaines familles sont bloquées dans le pays depuis deux ans. »

      En ce moment, MSF tente de mettre sur pied un programme de relogement dans des appartements vides, mais les autorités serbes ne cachent pas leurs réticences. L’inscription de quelques enfants de réfugiés dans des écoles de la banlieue de Belgrade à l’automne dernier relevait avant tout d’une bonne opération de communication. Et deux demandes d’asile seulement ont été acceptées par les autorités serbes en 2017. Même les migrants employés par les ONG présentes en Serbie ne parviennent pas à l’obtenir.
      Pour les autorités serbes, le calcul est gagnant de tout point de vue. Belgrade démontre son empressement à jouer le rôle de gardien des frontières européennes. Cela sert de monnaie d’échange au président Aleksandar Vučić, tout en lui assurant un joli pactole. Quant au flux minime de ceux que les passeurs parviennent à faire pénétrer en Hongrie ou en Croatie, il ne sert qu’à faire tenir l’ensemble du système.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/260218/bloques-en-serbie-les-refugies-perdus-de-la-route-des-balkans

      Je copie-colle ici un passage de l’article, qui met en avant le #business de l’#accueil des réfugiés :

      En 2018, la Serbie devrait toucher 16 millions d’euros de l’Union européenne pour financer les centres d’accueil. En ajoutant les moyens mis à disposition par les ONG, cela représente un budget annuel de près de 4 000 euros par réfugié, plus élevé que les revenus de nombreux Serbes.

    • ON THE BALKAN ROUTE : PERNICIOUS EFFECTS OF E.U. ANTI-MIGRATION POLICIES

      The “Balkan route” refers to a migration route that links Turkey to Western Europe. In 2015, Hungary, Macedonia and Croatia unilaterally closed their borders, while in 2016 the EU signed an agreement with Turkey aimed at putting an end to migrant crossings of the Aegean Sea. These uncoordinated migration and containment policies led to an encampment situation in Greece and Serbia.


      http://www.noria-research.com/balkan-route-pernicious-effects-e-u-anti-migration-policies
      #encampement

      Et le reportage photo :


      http://www.noria-research.com/on-the-balkan-route
      #photographie

    • Réfugiés : la Bulgarie veut fermer les frontières des Balkans

      Le projet a été révélé mardi par Reuters. En pleine préparation du sommet européen des 28-29 juin, l’UE envisagerait la création de « hotspots » installés dans les pays à ses frontières. Les Balkans, qui font face à une forte hausse des arrivées, sont en première ligne, et le Premier ministre bulgare, Boïko Borissov, réclame la fermeture des frontières.

      Une semaine après la polémique de l’Aquarius, voilà qui risque de susciter de vifs débats, d’autant que le nombre de passes irréguliers est en forte hausse depuis le printemps. Cette information qui a fuité vient en tout cas confirmer les propos tenus un peu plus tôt par le Premier ministre bulgare, dont le pays tient la présidence tournante de l’UE jusqu’au 30 juin. Boïko Borissov a appelé les États membres à « fermer [leurs] frontières » à tous ceux qui ne passent pas par les postes de contrôle autorisés.

      « La Bulgarie a traversé (la crise des réfugiés, NDLR) ; sans trop parler, sans trop se plaindre. Nous avons sécurisé notre frontière avec la Turquie en posant (dès la fin 2013, NDLR) des grillages (https://www.courrierdesbalkans.fr/bulgarie-des-grillages-et-des-barbeles-pour-arreter-les-migrants), en déployant des forces de police supplémentaires et des gardes-côtes. Je vais donc recommander un compromis au Conseil européen : de la prévention, incluant la fermeture de toutes les frontières de l’UE », a-t-il déclaré. « Pourquoi l’Europe doit-elle être un terrain sans clôture ? », a-t-il ajouté, prenant les États-Unis comme exemple.

      Si Boïko Borissov vante sa politique vis-à-vis des migrants, Amnesty International rappelle dans son dernier rapport de février 2018 qu’elle a été mise en œuvre au prix de « nombreux recours excessifs à la force et de vols par la police aux frontières ».

      La déclaration du Premier ministre bulgare s’inscrit dans la lignée de la position du Chancelier autrichien Sebastian Kurz, dont le pays va reprendre la présidence tournante de l’UE après la Bulgarie le 1er juillet prochain. Il a fait du « combat contre l’immigration illégale » sa priorité.

      Elle s’inscrit également dans le contexte où la route des migrants jusqu’à l’UE passe de plus en plus par les Balkans, via l’Albanie, la Bosnie et le Monténégro, qui s’apprête à demander un « accord de statut » auprès de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex) pour bénéficier de son aide dans la gestion de ses frontières.

      Mais c’est en Bosnie-Herzégovine que la situation est particulièrement tendue. Lundi après-midi, plus de 200 migrants qui étaient basés à Velika Kladuša ont tenté collectivement de franchir la frontière croate. Ils ont été bloqués par la police au poste de Maljevac. Cet épisode fait suite à l’agression au couteau qui a provoqué la mort d’un ressortissant marocain vendredi 15 juin à Velika Kladuša. Les migrants s’estiment en danger et demandent à pouvoir passer en Croatie.

      Depuis janvier 2018, plus de 6000 personnes ont traversé la Bosnie-Herzégovine. La semaine dernière, le directeur du Service des étrangers de Bosnie, Slobodan Ujić, a mis en garde que si l’Autriche et la Slovénie fermaient leurs frontières aux migrants, la Bosnie-Herzégovine serait forcée de fermer ses propres frontières avec la Serbie et le Monténégro.

      https://www.courrierdesbalkans.fr/Migrants-Pourquoi-l-Europe-doit-elle-etre-un-terrain-sans-cloture

  • Un’alleanza militare contro i migranti

    Si amplia la frattura in seno all’UE sul tema migrazioni dopo che sei stati dell’Europa centrale hanno deciso di unire i propri eserciti per fronteggiare l’eventualità di una nuova “crisi migratoria” sulla rotta balcanica

    Sei stati dell’Europa centrale uniscono i propri eserciti contro i rifugiati. I ministri della Difesa di Austria, Croazia, Repubblica Ceca, Slovacchia, Slovenia ed Ungheria si sono incontrati lunedì a Praga, nell’ambito della “#Central_European_Defence_Cooperation” (#CEDC), iniziativa multilaterale che dal 2010 li unisce. Obiettivo del vertice, come riporta il ministero della Difesa ungherese, quello di discutere della “gestione dell’immigrazione illegale di massa, con particolare attenzione alla rotta balcanica”.

    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Balcani/Un-alleanza-militare-contro-i-migranti-180812
    #Europe_centrale #route_des_balkans #militarisation_des_frontières #alliance_militaire #asile #migrations #réfugiés #frontières #Autriche #Croatie #République_Tchèque #Slovénie #Hongrie

  • aedh | Relocalisation : des annonces à la réalité, une comptabilité en trompe-l’œil
    https://asile.ch/2017/06/10/aedh-relocalisation-annonces-a-realite-comptabilite-trompe-loeil

    Les relocalisations « patinent » ; la Commission s’impatiente un peu ; les parlementaires s’énervent, … Et les réfugiés attendent toujours dans des conditions d’infra-droit !

    • Aujourd’hui, la Commission a adopté son 14 e rapport sur la relocalisation de demandeurs d’asile au sein de l’UE et la réinstallation de réfugiés depuis des pays tiers à l’UE.

      Les relocalisations ayant atteint des niveaux record au mois de juin (avec plus de 2 000 personnes relocalisées au départ de la Grèce et près de 1 000 au départ de l’Italie) et presque tous les États membres faisant des offres de places et effectuant des transferts régulièrement, il est tout à fait réalisable de relocaliser l’ensemble des personnes admissibles avant le mois de septembre. Il est cependant nécessaire de fournir des efforts supplémentaires afin d’accélérer les transferts au départ de l’Italie, eu égard notamment à la situation actuelle en Méditerranée centrale. Parallèlement, les réinstallations se poursuivent à un rythme satisfaisant tandis que la Commission a lancé un nouvel exercice d’offres de places en vue de la réinstallation des personnes les plus vulnérables au départ de la Libye, de l’Égypte, du Niger, de l’Éthiopie et du Soudan tout en poursuivant les réinstallations depuis la Turquie.

      M. Dimitris Avramopoulos, commissaire chargé de la migration, a déclaré à ce sujet : « Un point ressort très clairement de l’évaluation des résultats obtenus jusqu’à présent : la relocalisation fonctionne pour autant qu’existe une volonté politique. Nous devons à présent consentir un dernier effort pour atteindre notre objectif commun de relocaliser, d’ici septembre, la grande majorité des demandeurs d’asile admissibles présents en Grèce et en Italie. L’Italie, en particulier, subit une énorme pression, aussi appelle-je tous les États membres à intensifier encore leurs efforts en matière de relocalisation au départ de ce pays. L’UE ne laissera pas les pays ayant une frontière extérieure seuls face à cette situation ; la Commission ne cessera de veiller à ce que tous les États membres s’acquittent de leurs obligations juridiques en matière de relocalisation. »

      Parallèlement, la Commission passe aujourd’hui à l’étape suivante des procédures d’infraction engagées contre la République tchèque, la Hongrie et la Pologne pour non-respect de leurs obligations juridiques en matière de relocalisation (voir le communiqué de presse).

      Relocalisation

      Le rythme des relocalisations a continué à progresser au cours des derniers mois, les transferts étant supérieurs à 1 000 chaque mois depuis novembre 2016 et le mois de juin 2017 marquant un nouveau record mensuel avec plus de 3 000 transferts. Au 24 juillet, le nombre total de relocalisations s’établit à 24 676 (16 803 au départ de la Grèce et 7 873 au départ de l’Italie).

      Les efforts ne doivent pas faiblir, quelque 4 800 candidats étant actuellement en attente d’une relocalisation au départ de la Grèce – chiffre qui devrait probablement atteindre les 6 800 – et les candidats admissibles continuant d’arriver en Italie. Cette dernière doit encore enregistrer d’urgence dans le programme de relocalisation les personnes admissibles arrivées en 2016 et au premier semestre de 2017. Cela vaut en particulier pour les Érythréens dont 25 000 environ sont arrivés en Italie depuis le début de l’année 2016 mais dont 10 000 seulement ont été enregistrés en vue d’une relocalisation. Ainsi qu’il est exposé dans le Plan d’action visant à soutenir l’Italie, présenté par la Commission, les autorités italiennes devraient rapidement enregistrer tous les Érythréens actuellement présents sur son territoire et centraliser la procédure de relocalisation dans des pôles prévus à cet effet. Le Bureau européen d’appui en matière d’asile (EASO) soutient actuellement les efforts de l’Italie au moyen d’une campagne d’information en ligne destinée à identifier tous les demandeurs potentiels.

      Au cours de cette phase finale, il est primordial que les États membres accélèrent les relocalisations et offrent suffisamment de places pour relocaliser tous les demandeurs admissibles, y compris ceux susceptibles d’arriver jusqu’au 26 septembre. En tout état de cause, l’obligation juridique des États membres de procéder à des relocalisations ne prendra pas fin après le mois de septembre : les décisions du Conseil en matière de relocalisation s’appliquent à toutes les personnes arrivées en Grèce ou en Italie avant le 26 septembre 2017 puis les candidats admissibles doivent être relocalisés dans un délai raisonnable, après cette date.

      Plusieurs États membres sont en passe d’avoir satisfait à leurs obligations en matière de relocalisation : Malte, la Lettonie ainsi que la Norvège, pays associé à l’espace Schengen qui participe volontairement au programme, ont tous trois relocalisé le nombre total de personnes qui leur avait été attribué pour la Grèce, tandis que la Suède, qui n’a entamé les relocalisations qu’au mois de juin, aura effectué près de 60 % des relocalisations qui lui incombaient. La Commission se félicite également de l’augmentation récemment annoncée des offres mensuelles de places par l’Espagne et de l’accélération annoncée du rythme des transferts par l’Allemagne.

      Réinstallation

      Les avancées globales en matière de réinstallation continuent d’être positives, près de trois quarts (17 179) des 22 504 réinstallations décidées en juillet 2015 ayant déjà été menées à bien. Étant donné que plusieurs États auxquels avaient été attribués de gros contingents ont rempli leur engagement en matière de réinstallation conformément aux conclusions de juillet 2015 ou sont en passe de le faire, la plupart des efforts se concentrent à présent sur les réinstallations au titre de la déclaration UE-Turquie. Les efforts déployés en matière de réinstallation au titre de ce programme demeurent toutefois inégaux, plusieurs États membres n’ayant encore procédé à aucune réinstallation.

      Les réinstallations effectuées depuis la Turquie augmentent de manière continue. Depuis le 14 juin, 1 552 réfugiés syriens supplémentaires ont été réinstallés au départ de la Turquie vers des États membres de l’UE. Le nombre total de réinstallations effectuées en application de la déclaration s’élève désormais à 7 806. Parallèlement, des progrès sont enregistrés dans les négociations, menées entre les États participants et la Turquie, sur les procédures opérationnelles standard pour le programme d’admission humanitaire volontaire, l’objectif étant de parvenir à un accord dès que possible.

      Le 4 juillet, la Commission a invité les États membres à présenter de nouvelles offres de place en matière de réinstallation pour l’année 2018, qui bénéficieront du soutien financier de la Commission. Cet exercice d’offres de places vise à assurer la transition entre les programmes de réinstallation en cours et l’adoption de la proposition de la Commission relative à un nouveau cadre pour la réinstallation, actuellement débattue par les colégislateurs. Conformément au Plan d’action visant à soutenir l’Italie et afin de réduire la pression migratoire qui s’exerce sur la Libye, de sauver des vies et d’offrir des alternatives aux voies de migration irrégulières et périlleuses, les États membres ont été expressément invités à mettre l’accent sur les réinstallations depuis la Libye, l’Égypte, le Niger, l’Éthiopie et le Soudan, tout en poursuivant celles au départ de la Turquie. La Commission a affecté 377,5 millions d’EUR aux fins de la réinstallation en 2018, ce qui permettra de financer la réinstallation d’au moins 37 750 personnes ayant besoin d’une protection internationale (10 000 EUR par personne).

      Contexte

      Le programme temporaire de relocalisation d’urgence a été institué par deux décisions adoptées par le Conseil en septembre 2015, en vertu desquelles les États membres se sont engagés à relocaliser depuis l’Italie et la Grèce des personnes ayant besoin d’une protection internationale.

      Le 8 juin 2015, la Commission a proposé un programme européen de réinstallation que les États membres ont adopté le 20 juillet 2015 en vue de la réinstallation de 22 504 personnes ayant manifestement besoin d’une protection internationale.

      La déclaration UE-Turquie du 18 mars 2016 prévoit que, pour tout Syrien renvoyé en Turquie au départ de l’une des îles grecques, un autre Syrien sera réinstallé dans l’UE depuis la Turquie. Ce principe s’applique depuis le 4 avril 2016. La priorité est donnée aux migrants qui ne sont pas entrés de manière irrégulière dans l’UE ni n’ont tenté de le faire.

      Le 13 juillet 2016, la Commission a proposé à titre permanent un cadre de l’UE pour la réinstallation afin d’établir un ensemble commun de procédures de sélection types et un statut de protection commun afin de rationaliser les efforts européens en matière de réinstallation.

      https://ec.europa.eu/home-affairs/sites/homeaffairs/files/what-we-do/policies/european-agenda-migration/20170726_fourteenth_report_on_relocation_and_resettlement_en.pdf

      cc @i_s_

    • Migrations : mois record pour le nombre des relocalisations depuis l’Italie et la Grèce

      Les relocalisations ayant atteint des niveaux record au mois de juin (avec plus de 2 000 personnes relocalisées au départ de la Grèce et près de 1 000 au départ de l’Italie) et presque tous les États membres faisant des offres de places et effectuant des transferts régulièrement, il est tout à fait réalisable de relocaliser l’ensemble des personnes admissibles avant le mois de septembre. Il est cependant nécessaire de fournir des efforts supplémentaires afin d’accélérer les transferts au départ de l’Italie, eu égard notamment à la situation actuelle en Méditerranée centrale. Parallèlement, les réinstallations se poursuivent à un rythme satisfaisant tandis que la Commission a lancé un nouvel exercice d’offres de places en vue de la réinstallation des personnes les plus vulnérables au départ de la Libye, de l’Égypte, du Niger, de l’Éthiopie et du Soudan tout en poursuivant les réinstallations depuis la Turquie.

      http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-2104_fr.htm

    • Commentaire reçu via la mailing-list Migreurop, le 28.07.2017 :

      c’est risible... donc, il y a eu 7.873 depuis le debout de la relocalisation et en peu plus du dernier mois ont arrivé peu moins de 30.000 en italie... beaucoup plus de 2 millions d’arrivés (évitant de parler de retours dublin vers l’italie) en deux années, du point de vue de la commission veut dire que 40.000 relocalisations seraient un succés (après avoir exclus touts les arrivés en grece après le 20 mars 2016 et toutes les nationalités qui arrivent en italie à part les erythréens)...

    • E.U. Countries Must Accept Their Share of Migrants, Court Rules

      A summary of the judgment said the Court of Justice had dismissed “in their entirety the actions brought by Slovakia and Hungary.” The quota program was “necessary to respond effectively and swiftly to an emergency situation characterized by a sudden inflow of displaced persons,” the court said.


      https://www.nytimes.com/2017/09/06/world/europe/eu-migrants-hungary-slovakia.html?mcubz=3&_r=1

      #Slovaquie #Hongrie

    • La relocalisation des migrants depuis l’Italie suspendue

      En Italie, 181 000 migrants sont arrivés via la Libye en 2016 et 101 000 entre le 1er janvier et le 18 septembre 2017. Outre les réticences des pays à respecter leurs obligations en termes d’accueil, la lenteur des procédures a également freiné les relocalisations. A ce jour, moins d’un tiers des demandeurs d’asile éligibles au programme de répartition ont pu rejoindre un autre pays de l’UE.

      Bruxelles a bien assuré que « toutes les personnes arrivées en Grèce ou en Italie, avant la date limite du 26 septembre, peuvent être éligibles du programme de relocalisation ». Mais d’après les données du ministère l’Intérieur, Rome aura du mal à faire partager le fardeau selon les accords de 2015.

      http://www.rfi.fr/europe/20170925-relocalisation-migrants-depuis-italie-suspendue?ref=tw
      #suspension #fin

    • Relocalisations | Éloge de la médiocrité et de l’hypocrisie

      Ainsi donc, « la Suisse rempli[rait] son engagement d’accueil de migrants envers l’UE »… Le titre de l’article publié sur le site de RTS info, reprenant à son compte une dépêche ATS, pourrait faire sourire. D’abord parce que jusqu’à preuve du contraire, 1175 relocalisations sur 1500 [1] ne représente pas 100% des promesses faites, mais moins de 80% ou une note de 4,7 sur 6. Pas vraiment l’excellence, non ?

      https://asile.ch/2017/09/28/relocalisations-eloge-de-mediocrite-de-lhypocrisie

    • Fin des relocalisations : pour quel #bilan ?

      Les derniers chiffres font état d’un total de 29 144 personnes relocalisées entre septembre 2015 et septembre 2017. Ce n’est que 18,2% du projet initial, 29,7% du quota finalement retenu et, en réalité, à peine plus que les trois-quarts du chiffre de 37 000 que la Commission visait réellement, une fois « exclus » les migrants arrivés sur le sol grec après l’accord avec la Turquie et les nationalités ne parvenant pas à passer le seuil d’un taux de reconnaissance de 75 %(1).

      Que s’est-il passé ? Deux États, la Hongrie et la Pologne, ont refusé d’accueillir ne serait-ce qu’un seul demandeur d’asile. La République tchèque n’a plus procédé à aucune relocalisation depuis août 2016. Le fait que, en juillet, des procédures d’infraction aient été lancées contre ces trois États pour avoir refusé d’appliquer le programme de relocalisation ne les a cependant pas fait changer de stratégie.

      Quant aux autres Etats membres, l’Espagne n’a atteint que 13,7 % de son quota, la Belgique, 25,6 % et la France 21,7 %. Les Pays-Bas et le Portugal ont rempli 39,6 % et 49,1 % de leur objectif, respectivement. Et pour ces Etats qui n’ont pas accueilli le nombre de demandeurs d’asile pour lequel ils s’étaient pourtant engagés, aucune sanction n’est à l’ordre du jour…

      Malte et la Lettonie sont les deux seuls pays de l’UE à être parvenus au chiffre fixé. Il est important de souligner aussi les efforts de certains États membres comme la Finlande, qui a accueilli 1 951 demandeurs d’asile, soit 94 % du chiffre prévu, ou encore l’Irlande qui a ouvert ses portes à 459 demandeurs d’asile, représentant 76,5 % de son quota. La Norvège et le Lichtenstein, qui ont participé volontairement au programme, ont tous les deux respecté leurs engagements, respectivement fixés à 1 500 et 10.

      Cela étant, en dépit de la bonne volonté de certains États membres ou d’États associés, nul n’oserait qualifier cette initiative – sensée, reconnaissons-le – de succès. Ce qui ne peut que poser question sur l’esprit qui va guider les États membres dans les discussions concernant la réforme du droit d’asile en cours.

      http://www.aedh.eu/Fin-des-relocalisations-pour-quel.html
      #relocalisations #asile #migrations #réfugiés

    • Le 16 novembre 2017, RTS info publie cette nouvelle :

      L’UE promet 34’400 places pour les réfugiés d’Afrique et du Moyen-Orient

      https://www.rts.ch/info/monde/9089989-l-ue-promet-34-400-places-pour-les-refugies-d-afrique-et-du-moyen-orient

      L’article fini ainsi :

      Réinstallation

      « Nous sortons petit à petit du mode crise et nous gérons maintenant la migration dans un esprit de partenariat et de responsabilité partagée », s’est félicité le commissaire à la Migration, Dimitris Avramopoulos.

      Il a souligné l’importance du programme de réinstallation, visant à répartir les réfugiés arrivés en Grèce et en Italie. Plus de 31’500 personnes en ont bénéficié depuis 2015, selon la Commission.

      –-> RTS Info reprend les statistiques de l’UE ("31’500 en ont bénéficié depuis 2015"), qui se vante presque des 31’500 places, en oubliant que ces 31’500 places devaient en réalité être 160’000 au début... et que du coup le programme de réinstallation est un échec !

    • Relocalisation des demandeurs d’asile depuis la Grèce et l’Italie

      Le 26 mars 2018, la Commission européenne indiquait que 34 323 demandeurs d’asile ont été relocalisés depuis l’Italie et la Grèce sur le territoire des Etats participants à l’effort de relocalisation

      http://www.europeanmigrationlaw.eu/fr/articles/donnees/relocalisation-des-demandeurs-dasile-depuis-la-grece-et-litalie

      2 questions surgissent à partir de la lecture de ce texte :

      1. Pourquoi on parle de 98’255 demandeurs d’asile à réinstaller, quand au début on en prévoyait 160’000 (puis 106’00) ?


      http://www.europeanmigrationlaw.eu/fr/articles/donnees/relocalisation-des-demandeurs-dasile-depuis-la-grece-et-litalie
      Sur le passage des 160’000 aux 106’000, voir mon analyse sur @vivre :
      Où sont passés les 54’000 “relocalisés” de Hongrie ?
      https://asile.ch/2017/04/24/tour-de-passe-passe-passes-54000-relocalises-de-hongrie

      2. Le programme de relocalisation ne devait pas se terminer en septembre 2017 ?


      http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=celex:32015D1601

    • Relocation of asylum seekers from Italy and Greece

      On 31 May 2018, the European Commission reported that 34 689 asylum seekers have been relocated from Italy and Greece to other States participating in the relocation process

      Among the 34 689 asylum seekers relocated:

      12 690 have been relocated from Italy
      21 999 have been relocated from Greece

      According to the Commission’s document, commitments legally foressen in the Council Decisions amount to 98 255 asylum seekers to be relocated (34 953 from Italy and 63 302 from Greece) over 2 years.

      On 31 May 2018, participating states have reached 35,30% of commitments enshrined in the Council Decisions.


      http://www.europeanmigrationlaw.eu/en/articles/datas/relocation-from-italy-and-greece.html

  • TAF | Hongrie : le Tribunal administratif fédéral statue sur les procédures Dublin avec transfert vers la Hongrie
    https://asile.ch/2017/06/09/taf-hongrie-tribunal-administratif-federal-statue-procedures-dublin-transfert-

    Dans son arrêt du 31 mai 2017, dans la cause D-7853/20151, le Tribunal administratif fédéral considère qu’au regard des changements importants des circonstances tant juridiques que factuelles intervenus depuis l’été 2015 en Hongrie, il convient d’admettre les recours contre les décisions de non-entrée en matière prévoyant un transfert vers la Hongrie, et de renvoyer les […]