• #Déogratias

    Derrière ce dessin, il y a plus d’un million de morts. Qui peut imaginer un million de morts ? C’est un chiffre qui ment, proie des comptables de l’horreur chicanant sur les dizaines, les unités. Un million, notre esprit se montre incapable de nous en transmettre une image précise. Un million de #morts, c’est le résultat de l’#indifférence devant le premier homme assassiné parce qu’il est Tutsi. Au deuxième, il est déjà trop tard pour arrêter l’#abomination. Alors, des êtres comme le jeune Hutu Déogratias célèbrent comme un trophée la corde à linge où pendouillent les dessous de femmes violées et, sans doute, trucidées. Corde qui signale « ici commence l’#horreur ». Avril #1994, Rwanda : le fleuve de sang emporte l’amour de Déogratias pour une jeune Tutsi. Et ce flot se nourrit du sang des Tutsi que Déogratias a tués de ses mains


    https://www.dupuis.com/seriebd/deogratias/284
    #Hutus #Tutsis #viol #guerre_civile #massacre
    #génocide #Rwanda #histoire #BD #livre

  • Témoignages : le #travail_forcé, l’autre facette de l’enfer que vivent les migrants détenus en #Libye

    Agriculture, travaux ménagers, construction de bâtiments… En Libye, les migrants enfermés dans les centres de rétention officiels sont forcés de travailler pour des employeurs libyens, sans rémunération et avec la complicité des autorités.

    « Régulièrement, des Libyens viennent nous chercher en prison et nous forcent à travailler pour eux », affirme à InfoMigrants John*, un migrant érythréen enfermé dans le centre de détention officiel de #Zintan, au sud de Tripoli.

    « Lorsque j’étais au centre de Tarek-el-Matar [à Tripoli, ndlr], des hommes en armes choisissaient parmi nous des personnes pour les forcer à travailler », explique à son tour Landry, un migrant camerounais qui vit aujourd’hui en Tunisie, joint par InfoMigrants.

    « On travaille de 8h du matin à la tombée de la nuit »

    La rédaction d’InfoMigrants a récolté nombre de témoignages qui racontent la même histoire : des employeurs libyens qui entrent dans les centres officiels, avec la complicité des gardes, pour choisir plusieurs migrants et les obliger à travailler toute la journée. Le soir, ils sont re-déposés au centre, sans avoir perçu la moindre rémunération.

    Il existe en Libye 16 centres de détention officiels où s’entassent environ 6 000 migrants, selon les estimations d’Amnesty International données fin 2018. C’est là que les migrants interceptés en mer par les garde-côtes libyens sont envoyés.


    « On travaille de 8h du matin à la tombée de la nuit. Si la tâche donnée n’est pas terminée, ils peuvent nous forcer à travailler toute la nuit », précise encore Landry.

    Cette main-d’oeuvre gratuite est ainsi réquisitionnée pour travailler dans la construction de bâtiments, dans les champs d’oliviers ou la récolte de tomates, dans l’agriculture mais aussi effectuer des travaux ménagers. Les femmes, sont, elles, forcées de se prostituer ou d’effectuer des tâches domestiques chez des particuliers.

    « Nous en avons entendu parler sur les réseaux sociaux mais nous n’avons pas la confirmation que cela existe », déclare à InfoMigrants Sasfa Msehli de l’Organisation internationale des migrations (OIM) en Libye.

    Ce phénomène n’est pourtant pas nouveau. Il est documenté depuis plus de deux ans. Un rapport du Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme (HCDH) et de la mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) publié fin 2016 faisait déjà état de travaux forcés dans les centres de détention gérés par les autorités libyennes.

    « Si on refuse de les suivre, ils nous torturent et nous tuent »

    Des migrants « ont été forcés de travailler afin d’économiser suffisamment de fonds pour pouvoir sortir de détention. Après avoir travaillé toute la journée, certains sont ramenés dans les centres de détention le soir. D’autres sont détenus sur le lieu de travail pendant des semaines ou des mois », écrivent les auteurs du rapport.

    En décembre 2018, un rapport produit par les mêmes institutions réitère les observations de 2016. « Les hommes migrants et réfugiés sont régulièrement retirés de leur captivité pour effectuer des travaux manuels forcés […] », peut-on lire dans le document.

    Ces travaux forcés se font, par définition, sous la menace. « Si on refuse de les suivre, ils nous torturent, parfois nous tuent », signale Moussa, un Camerounais qui est passé par le centre de détention de Zouara, à l’ouest de Tripoli.

    « Lorsque je travaillais dans les champs, des hommes en armes contrôlaient ce que nous faisions. Si ça ne leur convenait pas ou si on s’arrêtaient quelques minutes, ils nous frappaient », assure de son côté Landry.

    Tous racontent aussi les privations de nourriture lors de leur journée de travail, sous le soleil brûlant de Libye. « Ils nous donnent seulement un morceau de pain et de l’eau », déplore John, toujours enfermé au centre de Zintan. « Le travail est très éprouvant, certains s’évanouissent ».

    « Les autorités légitiment cette pratique »

    Comment les migrants sont-ils choisis par les exploitants ? Souvent, ce sont les personnes les plus fortes physiquement qui sont désignées. « Si tu es costaud en Libye, tu es mort. Tu es réquisitionné pour toutes les tâches », se souvient Moussa.

    Le Camerounais explique aussi que les « anciens » ont plus de risques d’être exploités. « Les gardes ont espoir que les nouveaux arrivants puissent récupérer de l’argent de leur famille pour payer leur libération. Alors ils préfèrent envoyer les plus anciens pour les travaux forcés car ils savent qu’ils n’ont plus aucune chance de se faire de l’argent avec eux ». En d’autres mots, les plus anciens ne représentent plus aucun intérêt financier pour les gérants des centres de détention et sont donc à la merci des trafiquants.

    « Les autorités légitiment cette pratique », estime Hassiba Hadj-Sahraoui, conseillère aux affaires humanitaires de Médecins sans frontières (MSF), contactée par InfoMigrants. « Les employeurs passent des arrangements avec les gardes des centres de détention. Souvent, ils reçoivent de l’argent des trafiquants en échange de main d’œuvre gratuite ».

    Selon elle, les centres de détention sont une source de revenus pour de nombreux Libyens. « Tout le monde se fait de l’argent sur le dos des migrants, à tous les niveaux. Cela explique en partie que ces centres existent encore ».

    « Le système de détention libyen est en fait un système d’exploitation »

    Les travaux forcés ne se limitent pas à l’extérieur des prisons. Au sein même des centres de détention, certains migrants sont exploités par le personnel.

    « J’ai dû déboucher des toilettes du centre à mains nues, mais j’ai aussi été forcé de décharger des armes dans un entrepôt situé à quelques mètres de la prison », glisse Landry.

    Une pratique confirmée dans le rapport de 2018 du HCDC et de la Manul. Selon les auteurs, les migrants sont forcés de travailler « à l’intérieur des installations, notamment le nettoyage, la cuisine, le déchargement d’objets lourds et le lavage des véhicules des fonctionnaires de la DCIM [le département de lutte contre la migration illégale, chargé des centres de détention, ndlr] ».

    « Le système de détention libyen est en fait un système d’exploitation », déplore Hassiba Hadj-Sahraoui.
    Depuis 2016, l’Union européenne (UE) a signé un accord avec la Libye, permettant de fournir un appui logistique et matériel aux garde-côtes libyens. Pour les ONG, cet accord rend les États européens complices des exactions commises sur les migrants en Libye. En début de semaine, un collectif d’avocats a déposé plainte à la Cour pénale internationale (CPI) contre l’Union européenne pour « crimes contre l’humanité ».

    https://www.infomigrants.net/fr/post/17333/temoignages-le-travail-force-l-autre-facette-de-l-enfer-que-vivent-les
    #centres_de_détention #asile #migrations #réfugiés #esclavage_moderne
    ping @reka

    • Libye, loin des yeux, loin du cœur : reportage dans les centres de détention

      5 000 à 6 000 réfugiés et migrants sont détenus de façon arbitraire dans les centres de détention libyens qui dépendent du ministère de l’Intérieur basé à Tripoli.

      Ces derniers mois, leur situation s’est encore aggravée à cause du conflit qui a éclaté début avril entre le gouvernement libyen reconnu par les Nations unies et basé à Tripoli (GNA) et les forces de l’Armée Nationale Libyenne (ANL). Toutefois, malgré des appels répétés à la protection et à l’évacuation des réfugiés et des migrants détenus, ceux-ci ont peu de chances de parvenir en lieu sûr dans un avenir proche. Par ailleurs, nombre d’entre eux sont renvoyés de force dans ce même cycle de violences et de détention en Libye par les garde-côtes libyens soutenus par l’Union européenne.

      Loin de la zone de combat, des centaines de personnes restent enfermées pour une durée indéterminée, dans des conditions néfastes, dans des centres de détention où elles sont exposées aux maltraitances et à la mort, et poussées au désespoir.

      Dans le djebel Nafousa, une région montagneuse au sud de Tripoli, des personnes nécessitant une protection internationale et enregistrées auprès du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en tant que réfugiés ou demandeurs d’asile, ont été abandonnées dans des centres de détention depuis des mois, voire des années, sans aucune assistance.

      De septembre 2018 à mai 2019, au moins 22 personnes sont décédées dans les centres de détention de Zintan et de Gharyan, principalement de la tuberculose. Parmi les morts se trouvaient des jeunes hommes, des femmes et un enfant de huit ans.

      Dans le centre de détention de Zintan, quelque 700 personnes étaient enfermées dans un entrepôt agricole surpeuplé, tandis que 200 autres étaient confinées dans un ensemble de petits bâtiments.

      https://www.msf.fr/actualites/libye-loin-des-yeux-loin-du-coeur-reportage-dans-les-centres-de-detention

    • Libye : incendie dans un centre de détention de migrants à Zintan

      Un feu s’est déclaré dimanche dans le centre de détention de Zintan, en Libye. Provoqué par des infrastructures électriques vétustes, l’incendie a provoqué des dégâts matériels et alerte une fois de plus sur les conditions de détention des migrants en Libye.

      Un nuage de fumée noire sort d’un bâtiment délabré. À l’extérieur, plusieurs jeunes hommes tentent d’évacuer les affaires qu’ils peuvent atteindre. Certains portent un tissu sur la bouche, maigre protection face à une fumée toxique.

      Dimanche 1er décembre, le centre de détention de Zintan, en Libye, a connu un incendie dont l’origine serait électrique. L’incident n’a pas fait de blessés même si certains migrants ont respiré des fumées. Une vingtaine d’entre eux ont perdu leurs affaires personnelles et le bâtiment où s’est déclaré l’incendie est désormais inutilisable.

      Selon Besay*, un jeune Érythréen détenu dans le centre et contacté par InfoMigrants, les gardiens ont mis plus d’une heure et demie à appeler les pompiers. Cet incendie rappelle que les conditions de vie des migrants en Libye sont extrêmement difficiles. Les ONG dénoncent régulièrement la situation des migrants dans les centres de détention gérés par le département libyen de lutte contre la migration illégale (DCIM, selon l’acronyme anglais).

      Près de 500 hommes – majoritairement érythréens et somaliens – sont détenus à Zintan. Parmi eux, plus d’une centaine sont atteints de tuberculose. Les équipes de Médecins sans frontières (MSF) n’ont accès aux détenus que depuis le mois de mai.

      Aujourd’hui, les malades de la tuberculose sont séparés des autres détenus pendant deux semaines. Mais cela n’a pas toujours été le cas. « Après ils reviennent avec nous », explique Besay. Le jeune Érythréen est lui-même malade. « Depuis quatre mois, je prends un traitement donné par MSF. »

      À Zintan, les migrants souffrent également du manque de nourriture. En mars 2019, plusieurs migrants étaient morts de faim dans le centre. InfoMigrants avait reçu des photos de jeunes hommes d’une maigreur extrême.

      Plus de 40 000 migrants ont été enregistrés en Libye par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Mais plusieurs centaines vivraient en tout dans le pays dans des centres de détentions officiels et clandestins ainsi que dans des squats et des logements individuels.

      https://www.youtube.com/watch?v=t7GmSTYgAK4&feature=emb_logo

      https://www.infomigrants.net/fr/post/21270/libye-incendie-dans-un-centre-de-detention-de-migrants-a-zintan?ref=tw

      #feu #incendie

    • La machine à broyer. Réfugiés et migrants piégés en Libye

      Fin 2017, des images effroyables de migrants vendus comme des marchandises en Libye faisaient le tour du monde et suscitaient une réaction en chaîne de nombreux dirigeants, en Libye, en Europe, en Afrique, promettant de prendre des mesures destinées à protéger les réfugiés et migrants d’un système d’exploitation organisée.

      Deux ans après, rien n’a pourtant changé. Présentes depuis 2017 auprès des migrants et réfugiés détenus en Libye, les équipes MSF témoignent de l’#horreur de la situation pour des milliers de personnes condamnées à croupir dans des centres de détention ou prises au piège d’un cycle sans fin de #violence et d’#abus.

      https://msf2016.atavist.com/libye-la-machine-a-broyer

      #MSF #rapport
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      v. des documents archivés sur seenthis en 2017 :
      https://seenthis.net/messages/605873

    • Migrant in Libya relives brutal detention through sketches

      A guard withholds water from a barefoot migrant kneeling in front of him. An emaciated man lies on the ground while a thermostat reads a broiling 43 degrees Celsius. Refugees cower to the ground as bullets whiz by.

      These rough pencil sketches by an Eritrean refugee offer a glimpse of the brutal reality of Libya’s migrant detention centers, where thousands have been locked away for months or even years. Most are there after failing to make the perilous crossing to Europe through the Mediterranean Sea.

      The artist asked to only be identified by his nickname, Aser, because he fears reprisals from militias for speaking out about what he says are “nightmare conditions” inside the centers. In a country with no functioning government, it is often competing militias who run the detention centers and make money off migrants.

      The drawings are based on what Aser, 28, witnessed inside several migrant facilities in Tripoli between September 2017 and October this year. At night, he recalls, he awoke to the sounds of militiamen dragging migrants from their sleep and beating them to get ransoms from their families, mostly in sub-Saharan Africa. Guards withheld food, water and medicine for the same reason.

      Libya’s migrant detention centers are rife with abuse, and many have gotten caught in the crossfire of the country’s civil war. One drawing depicts refugees in the crossfire between forces of military commander Khalifa Hifter and militias allied with the United Nations-supported government in Tripoli.

      Libya became a major crossing point for migrants to Europe after the death of longtime dictator Moammar Gadhafi in 2011, but Europe now sends money for Libya to prevent migrants from reaching its shores. With increased reports of torture and abuse inside detention centers, Europe’s policy of supporting the Libyan coast guard as it intercepts fleeing migrants has come under growing criticism.

      Aser says that often, the only drinking water available inside the hangars where he was kept was a few buckets of water for hundreds of people. He and others went weeks without seeing sunlight, and the crowded centers became breeding grounds for disease. At the last facility where he was held, Abu Salim, he and another migrant, who also spoke on condition of anonymity, said two Eritreans died from what they believed to be tuberculosis.

      Aser’s journey began more than four years ago, when he escaped forced military conscription in Eritrea, considered among the world’s most repressive governments. He made his way through Ethiopia and Sudan, and paid $6,000 to traffickers in Libya to secure a place on a boat to Europe. But the vessel was intercepted by the Libyan coast guard.

      He ended up in Tripoli in September 2017 and was placed in the first of three centers. Visiting workers from Doctors Without Borders, or MSF, provided him with pencils and paper, and he worked out of the sight of guards. He sometimes hid the drawings with other migrants, and took photos of some sketches before destroying them.

      In late October, Aser fled to an already overcrowded United Nations-run facility with hundreds of other detainees. Now his hope is that he can be one of the few to qualify for asylum, who are put on flights via Niger and Rwanda to Europe.

      In the meantime, he says, his only escape is art.

      “I dream that one day I can move out of Libya to develop my skill by gaining additional education,” he said.

      source : https://apnews.com/b55a574819e26a45c819fe843c946379

      #eau #guerre_civile #jeu_de_l'oie (une sorte de jeu de l’oie bien dramatique, car la dernière étape est le #cimetière dans ce dessin) #centre_de_détention #centres_de_détention #décès #mort

      Et pour le dessin du « tour des centres de détention » :
      https://twitter.com/mokhbersahafi/status/1211981910219657218?s=03

  • US Army Tweet Inadvertently Triggers Responses Revealing ’Real, Painful, and Horrifying Human Costs of War’ | Common Dreams News
    https://www.commondreams.org/news/2019/05/26/us-army-tweet-inadvertently-triggers-responses-revealing-real-painful-

    “How has serving impacted you?” the Army asked. The responses poured in.

    #guerres #horreurs

  • What would happen if Facebook were turned off? - Free exchange
    https://www.economist.com/finance-and-economics/2019/02/14/what-would-happen-if-facebook-were-turned-off

    THERE HAS never been such an agglomeration of humanity as Facebook. Some 2.3bn people, 30% of the world’s population, engage with the network each month. Economists reckon it may yield trillions of dollars’ worth of value for its users. But Facebook is also blamed for all sorts of social horrors: from addiction and bullying to the erosion of fact-based political discourse and the enabling of genocide. New research—and there is more all the time—suggests such accusations are not entirely without merit. It may be time to consider what life without Facebook would be like.

    #horreurs_sociales #réseaux_sociaux #fb

    • « the erosion of fact-based political discourse », j’en encore entendu discuter du même thème sur France Culture hier. Je me demande vraiment qui a eu cette idée géniale qu’avant Facebook, on vivait dans un monde de « fact-based political discourse ». Ça fait quoi, 20 ans ?, qu’on bouffe du Murdoch, Fox News aux États-Unis, The Sun en Angleterre… comme symboles extrêmes de droites décomplexées, racistes, cherchant systématiquement les pires sujets à la con. Et ce ne sont que les aspects les plus délirants de l’ère pré-post-facts ; par exemple :
      Sur la Télévision, de Bourdieu, c’est 1996.
      Manufacturing Consent, de Chomksy et Herman, c’est 1988.

  • Girl, 11, gives birth to rapist’s child after Argentina refuses abortion | Global development | The Guardian

    #catholicisme #pays_catholique #impact

    https://www.theguardian.com/global-development/2019/feb/28/girl-11-gives-birth-to-rapists-child-after-argentina-refuses-abortion

    An 11-year old girl who became pregnant after being raped was forced to give birth after Argentine authorities refused to allow her the abortion to which she was entitled.

    The authorities ignored repeated requests for an abortion from the child, called “Lucía” to protect her identity, as well as her mother and a number of Argentine women’s right activists. After 23 weeks of pregnancy, she had to undergo a caesarean section on Tuesday. The baby is unlikely to survive.

    The move has been described as the “worst kind of cruelty for this child” and has been blamed on an anti-choice strategy in the country to force girls to carry their pregnancies to term.

  • #Art, #vérité et #politique, par #Harold_Pinter
    https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2005/12/08/art-verite-et-politique-par-harold-pinter_718764_3382.html

    Discours lu par Harold Pinter à Stockholm, mercredi 7 décembre 2005, au nom du Prix Nobel de #littérature 2005

    L’invasion directe d’un état souverain n’a jamais été, de fait, la méthode privilégiée de l’Amérique. Dans l’ensemble, elle préférait ce qu’elle a qualifié de « conflit de faible intensité ». « Conflit de faible intensité », cela veut dire que des milliers de gens meurent, mais plus lentement que si vous lâchiez une bombe sur eux d’un seul coup. Cela veut dire que vous contaminez le cœur du pays, que vous y implantez une tumeur maligne et que vous observez s’étendre la gangrène. Une fois que le peuple a été soumis - ou battu à mort - ça revient au même - et que vos amis, les militaires et les grandes sociétés commerciales, sont confortablement installés au pouvoir, vous allez devant les caméras et vous déclarez que la #démocratie l’a emporté.

    #Etats-unis

    • Les États-Unis ont soutenu, et dans bien des cas engendré, toutes les #dictatures militaires droitières apparues dans le monde à l’issue de la seconde guerre mondiale. Je veux parler de l’Indonésie, de la Grèce, de l’Uruguay, du Brésil, du Paraguay, d’Haïti, de la Turquie, des Philippines, du Guatemala, du Salvador, et, bien sûr, du Chili. L’#horreur que les États-Unis ont infligée au Chili en 1973 ne pourra jamais être expiée et ne pourra jamais être oubliée.

      Des centaines de milliers de morts ont eu lieu dans tous ces pays. Ont-elles eu lieu ? Et sont-elles dans tous les cas imputables à la politique étrangère des États-Unis ? La réponse est oui, elles ont eu lieu et elles sont imputables à la politique étrangère américaine. Mais vous n’en savez rien.

      Ça ne s’est jamais passé. Rien ne s est jamais passé. Même pendant que cela se passait, ça ne se passait pas. Ça n’avait aucune importance. Ça n’avait aucun intérêt. Les #crimes commis par les États-Unis ont été systématiques, constants, violents, impitoyables, mais très peu de gens en ont réellement parlé.

      Rendons cette justice à l’Amérique : elle s’est livrée, partout dans le monde, à une #manipulation tout à fait clinique du #pouvoir tout en se faisant passer pour une force qui agissait dans l’intérêt du #bien universel. Un cas d’#hypnose génial, pour ne pas dire spirituel, et terriblement efficace.

  • Elle accuse les pompiers de viols, la justice la dit victime d’« atteinte sexuelle » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/faits-divers/elle-denonce-des-viols-la-justice-la-dit-victime-d-atteinte-sexuelle-05-1

    Elle parle de « #honte », de « #mépris ». Huit ans après sa plainte contre des pompiers pour d’innombrables #viols survenus quand elle avait entre 13 et 15 ans, Julie* a appris avec colère que le parquet de Versailles avait demandé en septembre une requalification des faits : « Le #défaut_de_consentement […] apparaît insuffisamment caractérisé », écrit le magistrat, qui préconise de poursuivre les trois pompiers mis en examen non plus pour #viol mais pour #atteinte_sexuelle, un délit passible de sept ans de prison… loin des vingt ans prévus pour un viol aggravé.

    #impunité #colère #culture_du_viol #prédateur #pédocriminalité #abus_de_faiblesse

  • La sindaca di #Lodi non torna indietro: «Il regolamento resta in vigore». Nuovo caso in Veneto

    Per ottenere il contributo regionale sull’acquisto di testi scolastici in Veneto, i cittadini non comunitari devono presentare, oltre alla certificazione Isee, un certificato sul possesso di immobili o percezione di redditi all’estero rilasciato dalle autorità del Paese di provenienza.

    È quanto si legge nelle «istruzioni per il richiedente» rilasciate a settembre sul sito internet della Regione. Nei giorni scorsi, era scoppiata la polemica su un caso simile a Lodi, dove il Comune ha chiesto un documento aggiuntivo a chi non è italiano per ottenere le agevolazioni sulla mensa scolastica.

    La norma non è però presente né nella delibera di Giunta né nel bando per la concessione di contributi, ma soltanto nelle «istruzioni per il richiedente» rilasciate a settembre sul sito internet per la compilazione della richiesta. A renderlo noto, in un’interrogazione alla Giunta regionale, è il Gruppo del Partito democratico, che chiede una proroga per il termine di presentazione delle domande, che è stata fissata a mezzogiorno di oggi. «La Giunta - afferma l’interrogazione che ha come primi firmatari i consiglieri Francesca Zottis e Claudio Sinigaglia - faccia chiarezza sui contributi per il buono libri: la documentazione richiesta ai cittadini non comunitari sta provocando ritardi e disagi».

    La certificazione richiesta ai cittadini extra Ue è «un passaggio obbligatorio - spiegano Zottis e Sinigaglia - che compare solo nelle istruzioni delle procedure web per la validazione delle domande alla Regione. Tuttavia la documentazione non serve in presenza di un’apposita convenzione tra l’Italia e lo stato di provenienza: bastano delle semplici dichiarazioni sostitutive. Ma le amministrazioni locali neanche sanno quali sono i Paesi con cui sono stati firmati questi accordi, oltre ad aver scoperto in ritardo la necessità di un ulteriore passaggio in quanto non c’era alcuna traccia nel bando. Non si può scaricare ulteriori incombenze e responsabilità sui Comuni. Senza considerare che si rischia di tagliar fuori dai contributi una buona fetta di cittadini non comunitari che invece avrebbe bisogno di un sostegno».

    La replica della Regione Veneto rispetto alla vicenda, sottolinea che la necessità di un certificato ai cittadini non comunitari per usufruire dei buoni per l’acquisto di libri ricalca quanto stabilito dalla normativa statale. Si sarebbe trattato, quindi, dell’applicazione in ambito regionale del Decreto del Presidente della Repubblica 31 agosto 1999, n. 394 tutt’ora vigente.

    La norma regola l’utilizzo degli istituti della autocertificazione di fatti, stati e qualità personali relativamente ai soli cittadini non comunitari, appartenenti a Paesi che non hanno sottoscritto con lo Stato Italiano convenzioni internazionali. In ambito regionale la materia è regolata dalla legge 7 febbraio 2018 n. 2 «Disposizioni in materia di documentazione amministrativa» ai sensi dell’articolo 3 del Decreto del Presidente della Repubblica 28 dicembre 2000, n. 445 «Testo unico delle disposizioni legislative e regolamentari in materia di documentazione amministrativa» e dell’articolo 2 del Decreto del Presidente della Repubblica 31 agosto 1999, n. 394 «Regolamento recante norme di attuazione del testo unico delle disposizioni concernenti la disciplina dell’immigrazione e norme sulla condizione dello straniero».

    Intanto, sul «caso Lodi», è intervenuto Matteo Salvini, attraverso una dichiarazione postata sul suo profilo Facebook: «Basta coi furbetti, se c’è gente che al suo Paese ha case, terreni e soldi, perché dovremmo dare loro dei servizi gratis, mentre gli Italiani pagano tutto?».

    E, dopo le polemiche, arriva la replica della sindaca di Lodi, che non arretra. «Certamente il Regolamento rimane in vigore, la Legge deve sempre valere per tutti - si legge in una nota - dispiace che non tutti condividano il principio di equità che sta alla base di questa delibera, che vuole mettere italiani e stranieri nella stessa condizione di partenza per dimostrare redditi e beni posseduti, né il successivo impegno preso dall’Amministrazione nei confronti dei cittadini che sono nell’oggettiva impossibilità di presentare la documentazione richiesta».

    https://www.huffingtonpost.it/2018/10/15/bimbi-stranieri-esclusi-da-buoni-libro-senza-certificato-ad-hoc-nuovo

    #enfants #enfance #école #discriminations #migrations #Italie #mensa #manuels_scolaires #xénophobie #racisme #cantine_scolaire

    • Lodi, l’affondo di Fico: «Chiedere scusa ai bimbi e riammetterli a #mensa»

      Dopo la rivolta contro l’esclusione dei bimbi stranieri l’inversione di rotta del governo. Salvini: «Se i genitori non possono portare i documenti, varrà la buona fede». E Di Maio: «I bambini non si toccano, Bussetti troverà soluzione». Ma la sindaca resiste: «Il regolamento resta in vigore»

      https://www.repubblica.it/cronaca/2018/10/15/news/lodi_dietrofront_del_governo_ai_bimbi_stranieri_bastera_l_autocertificazi

    • Lodi: sospendere la delibera comunale sulle modalità di accesso alle prestazioni sociali agevolate

      Lodi: Amnesty International Lombardia chiede la sospensione della delibera comunale sulle modalità di accesso alle prestazioni sociali agevolate

      Amnesty International Lombardia ha espresso preoccupazione per la delibera approvata dal comune di Lodi, che prevede che ai fini dell’accoglimento della domanda per ottenere le agevolazioni vengano considerati – per i cittadini stranieri – anche i redditi e i beni posseduti all’estero e non dichiarati in Italia.

      Ai fini di tale certificazione, anche in assenza di beni o redditi, è necessario produrre una certificazione rilasciata dalla competente autorità dello stato estero (ambasciata o consolato), corredata da traduzione legalizzata dall’autorità consolare italiana che ne attesti la conformità.

      In una lettera inviata alla sindaca di Lodi, Sara Casanova, il responsabile di Amnesty International Lombardia, Simone Rizza, ha dichiarato che “in conseguenza di tale disposizione, in molti casi si ha l’impossibilità di attestare una situazione patrimoniale di difficoltà, a carico di una considerevole fascia di popolazione debole e sulla base di un criterio inequivocabilmente discriminatorio (…). Gli effetti sono di particolare rilevanza se visti in relazione al servizio di mensa e di trasporto pubblico per i bambini delle famiglie colpite dal provvedimento, il cui diritto allo studio e ad una positiva integrazione con i compagni pari-età rischiano di essere seriamente compromessi“.

      Amnesty International Lombardia ha dunque chiesto alla sindaca di sospendere questa misura al più presto, individuando in via alternativa criteri diversi e comunque non discriminatori.

      https://www.amnesty.it/lodi-amnesty-international-lombardia-chiede-la-sospensione-della-delibera-co

    • Veneto, bimbi stranieri non hanno sconti sui libri senza certificati dei Paesi d’origine

      Nuovo ‘caso Lodi’: i bimbi stranieri vengono discriminati in Veneto: senza certificazioni dei Paesi d’origine che attestino la condizione economica della famiglia non possono ottenere agevolazioni sui libri scolastici. Assessore del comune di Padova: “Lo faccia la Regione la verifica visto che si tratta di una disposizione regionale anche perché ad oggi non c’è un elenco dei Paesi che aderiscono alle convenzioni quindi tecnicamente è una norma inapplicabile e per questo discriminatoria”

      https://www.fanpage.it/veneto-bimbi-stranieri-non-hanno-sconti-sui-libri-senza-certificati-dei-paes

    • Mensa ai bimbi migranti, il dem Guerini: «Non cancellate l’umanità della mia Lodi»

      Sindaco per otto anni, ora a capo del Copasir. Il deputato dem parla del caso-mense scolastiche: «L’immagine che si sta dando non ha nulla a che fare con la nostra comunità che si è sempre caratterizzata per l’impegno verso gli altri»


      https://www.repubblica.it/politica/2018/10/17/news/lodi_l_ex_sindaco_guerini_ora_capo_del_copasir_nostra_citta_sempre_stata_accogliente_-209132976/?ref=twhs&timestamp=1539771237000&refresh_ce

    • Italy’s Salvini forced into U-turn over school lunches for immigrant children

      Far-right minister forced to drop support for edict that effectively excluded children from school canteens

      Italy’s far-right interior minister, Matteo Salvini, has been forced to drop his support for a controversial policy in a northern city that led to the children of immigrants paying more for school lunches than their Italian counterparts.

      The minister came under pressure after a crowdfunding appeal raised €60,000 (£46,000) within a few days to fund school lunches for the children of mainly African migrants in protest against a resolution passed by Sara Casanova, the mayor from Salvini’s League party in the Lombardy city of Lodi, that in effect forced them to eat separately.
      The edict had obliged parents to declare their assets, in Italy and their countries of origin – a difficult if not impossible request for those coming from African countries – in order to qualify for the standard cost of meals.

      Failing to provide the asset details meant they had to pay the highest rate of €5 per child, and with migrants constituting the poorest people in the city, many could not afford to do so. Families were also required to pay €210 per child each quarter for the school bus.

      The resolution, first reported by the Piazza Pulita television programme, meant that for two weeks, more than 300 children were in effect excluded from school canteens across the city and forced to dine at home.

      Activists and leftwing politicians attacked the resolution, with a senator from the centre-left Democratic party, Simona Malpezzi, describing it as “apartheid”.

      Italy’s children’s commissioner, Filomena Albano, urged the city’s council to rethink the policy, telling La Repubblica: “It’s unthinkable to force young children to eat alone, cut off from their classmates, because their parents cannot pay.”

      The aid group Coordination of Equal Duties launched a crowdfunding campaign across Italy that raised €60,000 to ensure school lunches and bus rides for children affected by the resolution.

      Amid the outcry, Salvini relinquished his support for the move, writing on Facebook that “a self-certification of assets” would be enough to guarantee school meals for the children of foreigners.

      He also came under pressure from his government coalition partner, Luigi Di Maio, the leader of the populist Five Star Movement, who praised Italians’ generosity and said “no child should be harmed”.

      In spite of the pressures from the government and the protesters, Casanova has insisted she will not go back on her decision. Although she is likely to accept the self-certification, the resolution will not be dismissed, she told reporters.

      The former prime minister Matteo Renzi described the resolution as a “national disgrace”.

      ‘‘Seeing children discriminated against in the school canteen for economic reasons hurts the heart,” he wrote on Twitter. “Politics based on hate and fear generates monsters.”


      https://amp.theguardian.com/world/2018/oct/15/italys-salvini-forced-into-u-turn-over-school-lunches-for-immigrant

    • Italy’s Tough Line on Immigrants Reaches a School Cafeteria

      At the beginning of the school year, as most of the elementary students chatted over warm plates of pasta in the cafeteria, about a dozen immigrant children unwrapped sandwiches around three tables in a spare classroom with slanted purple blinds, drab office furniture and a form reading, “Students who bring lunch from home.”

      “I wanted to go back to the cafeteria,” said Khadiga Gomaa, a 10-year-old Egyptian girl.

      Khadiga and the others did not belong to an Italian breakfast club of poorly behaved students. They were segregated from the rest of the pupils at Lodi’s Archinti school because they had lost their daily lunch subsidy.

      And that was because they failed to meet a new, and critics say punitive, requirement introduced by the town’s mayor, a member of the governing and anti-immigrant League party.

      In addition to the usual documentation needed for lunch and bus subsidies, the mayor now requires foreigners to prove that they do not possess property, bank accounts or other revenue streams in their countries of origin.

      Without that proof, children cannot get subsidized lunch and instead have to pay five euros a day, which many parents say they cannot afford. But in Lodi’s schools, as in much of Italy, children cannot bring outside food into the cafeteria.

      That meant students who hadn’t paid or received subsidies had to go home for lunch. To avoid burdening parents, the school’s principal allowed the children to bring sandwiches from home and eat them in a separate room.

      Reports of segregation in Lodi — and the violation of the sacred Italian ritual of lunching together — struck an Italian heartstring.

      After a national outcry, Italians raised 80,000 euros to pay for the lunches and school buses of about 200 immigrant children, many of them born and raised in Italy, through December. And many hailed the haul as a first sign of resistance to the League, and to Matteo Salvini, its national leader and Italy’s powerful vice premier, who has cracked down on immigration, hardened opposition to birthright citizenship and spoken harshly about migrants.

      But here in Lodi, a town in the fertile Po River Valley, with a handsome piazza paved with cobbled gray river stones and adorned with a medieval cathedral and neoclassical facades, many locals took another view.

      On Tuesday morning, as the committee that had raised money for the children held a rally in a small piazza directly under the mayor’s offices, Adriana Bonvicini, 60, bought gladioli in the piazza’s flower shop.

      “They are exploiting their children and people’s feelings to get what they want,” she said, gesturing at the square, filled with women in hijabs and flowing African dresses.

      “They are trying to cast us as heartless,” she continued. “They are the cruel ones. It’s a question of justice. They all have five kids each and want a free ride. Remember what Erdogan said.”

      This was a reference to President Recep Tayyip Erdogan of Turkey, who has urged Turkish people living in Europe to “have not just three but five children.” She quoted him, loosely: “We will take over Europe through our women’s bellies.”

      The women around Ms. Bonvicini agreed.

      They argued that it wasn’t so hard for foreigners to get proof from their embassies and that foreigners took advantage of the town’s largess and then complained about it.

      They sounded, in short, like the people who voted for the League in the town and all over the country.

      “Let them govern,” Ms. Bonvicini said, referring to the government.

      But Lodi mothers from Tunisia and Egypt said that they returned home to get the documents and that none existed. A mother from Nigeria said her husband went to the embassy in Rome and submitted the requisite documentation to the city, but had yet to hear back and was struggling to pay the full freight for her child.

      The mayor, Sara Casanova, had the backing of Mr. Salvini (“SHE’S RIGHT!!!” he wrote on Twitter). On Tuesday she was nowhere to be seen.

      She declined an interview request, but told La Verità, a newspaper preferred by the government, that she didn’t require the documentation from people from war-torn nations, and that “we’re not racist and there’s no apartheid here.”

      On Tuesday, the committee’s organizers hung signs showing children with their noses pressed up against a cafeteria window.

      Another sign showed a boy with his hands in the air saying: “Fascism is back. History didn’t teach you anything!!”

      That sign was directed to Lodi’s mayor, whose door they knocked on every two hours with chants of “Open up.” But it could have been a message to the national government.

      Tuesday was also the 75th anniversary of the deportation of Roman Jews to Nazi death camps, but the prime minister’s office wrote that it was the 80th anniversary, and the president of the country’s national broadcaster, who was chosen by Mr. Salvini, wrote of “the celebration of the 65th anniversary.”

      Northern regions controlled by the League have also required immigrants to prove their financial status through the same bureaucratic requirement used in Lodi when trying to get low-cost public housing and subsidies to buy school textbooks. For the demonstrators in Lodi, the town, a famous battlefield for Napoleon, was now a front against the government’s creeping racism and resurgent fascism.

      “I’m sorry for Italy if they think this is equality,” said Imen Mbarek, 30, who said she returned to Tunisia to get the right papers but that they simply didn’t exist. She is now paying full price for school lunch; last year, she said, she paid 1.65 euros a day.

      Hayat Laoulaoi, 35, a Moroccan housewife with a blue headdress and pink cellphone cover, had four children, all but one born in Italy. She said she was unable to secure the required documentation or afford the full freight.

      o she made her son Soufiane, 9, tuna sandwiches that he ate in the separate room.

      She said that after losing the bus subsidy, she walked with him six kilometers to school and that when they saw a bus drive by on the street he asked, “‘There’s a school bus, why can’t we go on it?’”

      As she spoke, her son played quietly with a Transformer toy and said he missed his friend Rayen, a Tunisian boy who still eats in the cafeteria.

      The majority of the students in his school, as high as 80 percent according to school officials, are considered foreigners, even though many of them were born and raised in Italy.

      Eugenio Merli, the principal of the Archinti school — which is named for Ettore Archinti, a former Lodi mayor sent by fascists to die in a Nazi concentration camp — defended his decision to put the children in a separate classroom to eat.

      “Eating in the classroom created a type of separation, but it was a way to help the parents,” he said, adding that he worried that if the children were forced home for lunch, they might not come back.

      This month, he strong-armed the cafeteria’s caterers into letting the students back into the cafeteria, where they ate their sandwiches at separate tables.

      “The kids have a right to be with their friends, not to be segregated,” he said. “They aren’t just going to school to learn. They are also learning how to live together.”

      Outside the school, he greeted Khadiga Gomaa, who was in high spirits. She said she had eaten her first hot lunch with her friends since school started.

      “I had penne pasta, cod and salad,” she said. “It was good.”


      https://www.nytimes.com/2018/10/22/world/europe/italy-schools-league.html

    • Il giudice blocca un sindaco della Lega: delibera discriminatoria contro gli immigrati

      Come a Lodi anche a #Vigevano il comune chiedeva agli stranieri documentazione introvabile per poter avere agevolazioni.

      La delibera del 2017 emessa dal sindaco #Andrea_Sala Comune di Vigevano (Pavia) in cui si disponeva che l’accesso agli stranieri a «prestazioni sociali agevolate» non era subordinato al solo modello Isee (come accade per i cittadini italiani), ma anche all’esibizione di «certificati o attestazioni rilasciati dalla competente autorità dello Stato estero, legalizzati dalle autorità consolari italiane e corredati di traduzione in lingua italiana» è stata giudicata discriminatoria dal Tribunale di Milano, che ha accolto le richieste delle associazioni Asgi (Associazione studi giuridici sull’immigrazione), Naga e Anolf-Cisl, assistite dagli avvocati Alberto Guariso, Giulia Vicini e Silvia Balestro. Le associazioni, dopo aver ricordato che la decisione del giudice Francesca Capelli è in linea con quella sul noto caso delle mense di Lodi, spiegano che il Tribunale col provvedimento «conferma che le amministrazioni comunali non possono richiedere agli stranieri documenti aggiuntivi rispetto all’Isee».
      Lo scorso dicembre, infatti, il Tribunale di Milano aveva accertato la «condotta discriminatoria del Comune di Lodi» sul caso del servizio mensa dal quale sono stati esclusi di fatto i bambini stranieri e aveva ordinato di «modificare il ’Regolamento per l’accesso alle prestazioni sociali agevolate’ in modo da consentire ai cittadini non appartenenti all’Unione Europea di presentare la domanda di accesso» alle stesse condizioni degli italiani.
      Anche nel caso di Vigevano, ora, il giudice della Sezione lavoro del Tribunale milanese ha ordinato al Comune «di cessare il comportamento discriminatorio e pertanto di revocare o modificare la delibera di Giunta comunale» in modo «da consentire ai cittadini di paesi extra Ue di accedere a prestazioni sociali agevolate, mediante presentazione dell’Isee alle medesime condizioni previste per i cittadini italiani».
      Per il giudice, infatti, «non esistano principi ricavabili da norme di rango primario che consentano al Comune di introdurre, diverse modalità di accesso alle prestazioni sociali agevolate, con particolare riferimento alla previsione di specifiche e più gravose procedure poste a carico dei cittadini di Stati non appartenenti all’Unione Europea».
      Purtroppo, spiegano i legali delle associazioni, «nei ben tre anni di vigenza della delibera di Vigevano, molti cittadini stranieri che non potevano procurarsi i documenti illegittimamente richiesti dal Comune, sono stati obbligati a pagare importi molto superiori a quello che avrebbero dovuto versare sulla base dell’Isee presentato per accedere a servizi comunali come mensa o trasporto scolastico».
      Molti di loro, chiariscono gli avvocati, «si sono visti negare addirittura le prestazioni statali che passano attraverso il vaglio del Comune. Tra le altre l’assegno di maternità di base»

      https://www.globalist.it/news/2019/04/01/il-giudice-blocca-un-sindaco-della-lega-delibera-discriminatoria-contro-gl
      #justice #assistance_sociale

  • Cher Zak, chère Zackie, hier nous sommes allé.e.s à ton enterrement

    — L’AUTRE QUOTIDIEN
    https://www.lautrequotidien.fr/articles/2018/9/29/0514ges4b1leust52qw9dugwo35m1k?rq=zak+kostopoulos

    [Le vendredi 21 septembre 2018, Zak Kostopoulos, activiste LGBTQI+, séropositif et drag queen (Zackie Oh), a été assassiné dans des circonstances atroces et à la vue de tous dans le centre d’Athènes (voir vidéo, mais attention, images choquantes !). Ce lynchage est le fait de « bons citoyens » qui ont agi sous la protection et avec le concours de la police grecque. Ces faits ont été suivis d’une entreprise sans précédent de désinformation de l’opinion publique et de culpabilisation de la victime, notamment accusée par les assassins puis une grande partie de la presse d’avoir essayé de commettre un cambriolage, avant que cette version ne s’effondre à l’épreuve des témoignages et des vidéos recueillis depuis lors. Ce texte, écrit par FIltIG, est une lettre ouverte à Zak et a été publié en ligne le 26.9.2018.]

    #grèce #homophobie #horreur #bons_citoyens #Mais_vous_pouvez_vous_le_garder_votre_pays_de_merde_ordures.

  • How a Copyright Mistake Created the Modern Zombie - Plagiarism Today
    https://www.plagiarismtoday.com/2011/10/10/how-a-copyright-mistake-created-the-modern-zombie

    The first prints of “Night of the Living Dead” didn’t use the title we know it as today. Instead, it referred to the movie as “Night of the Flesh Eaters”, one of the working titles of the movie. However, before release, the title was changed to its more familiar version but, when changing the title card, the distributor forgot to put the copyright notice on the final print.

    Though that would not be a large issue today (the Copyright Act of 1976 removed all notice requirements), in 1968 that meant the movie was not protected by copyright and, instead, was placed immediately into the public domain.

    As a result, reports say that George Romero, the movies co-writer and director, saw little to no money from the film, despite it grossing some over $30 million at the box office (some estimates as high as $42 million).

    The distributor, allegedly the company that made the mistake, kept all of the money.

    Despite the legal flub, the movie was still a major success. Shot on a budget of $114,000, the movie was still a commercial success and it seemed Romero was destined to make a series of great sequels based off of it, sequels that wouldn’t make the same mistake.

    #copyright #horreur #film

  • l’affinage d’assaut


    Prince des ténèbres, Prince of darkness, John Carpenter, 1987
    Ah la pied ! Peut-être le meilleur film de Jonathan que j’ai vu. Une manière d’utiliser les théories du cinéma et de les mettre en image. Je sens bien qu’il faudrait que je donne des exemples.
    Sur des concepts aussi simples que intérieur/extérieur, John est ultra rigoureux. Des gens dedans et dehors des êtres debout qui ne bougent pas... Sauf des fois pour passer de l’autre coté d’un miroir.
    Et toujours sa musique faite lui-même et au synthé... Il y a vraiment quelque chose de trop bien.
    Quand est-ce qu’on a aujourd’hui des vrais films d’horreur ?
    https://www.youtube.com/watch?v=Ii_tDeid7qU

    #Prince_des_ténèbres #Prince_of_darkness #John_Carpenter #1987 #cinéma #critiques_a_2_balles #horreur #huis_clos #gore #c'etait_mieux_avant

  • Un film d’horreur de toute beauté


    Creep, Christopher Smith, 2004

    C’est court. C’est sombre. Ca fait peur. Méga peur. Méga glauque. Méga crado. Délicieux.
    Truffé de maladresse mais très efficace. Sordide à souhait.
    Je spoile : C’est l’histoire d’un métro qui tombe en panne. C’est tout.

    Je vais dire un peu ce qu’il n’y a pas : il y a pas quoi ?
    Y a pas de twist tout pourri. Y a pas de - début qui fonctionne super bien pour finalement s’emmerder pendant deux tiers du film -. Y a pas de kung-fu. Y a pas d’effet spéciaux trop mal fait mais y a pas non plus rien du tout. Je veux dire qu’il y a des films qui s’attachent à faire monter la pression pendant 1h30 pour à la fin donner un générique. Y a pas un film d’horreur qui met tout sur le visuel @intempestive.
    https://www.youtube.com/watch?v=p9vbt_3lFGY


    #dritique_a_2_balles #cinema #creep #2004 #horreur #métro_en_panne #Christopher_smith #meurtre_de_femme_bien_crado #gore #angoisse #glauque #court #cours #solitude #organes_à_l'air #tentative_de_viol_et_c'est_la_qu'on_voit_que_les_monstres_ont_un_intérêt

  • Dérisoires toponymes, Puissance et impuissance du nom dans Anima de Wadji Mouawad
    où il est notamment question de #toponymes_coloniaux bibliques face aux tragédies de la guerre

    Wajdi Mouawad avec son roman Anima (2012, Leméac et Actes Sud ; judicieusement recommandé par Sophie D.) s’aventure au cœur de l’#indicible, de l’#horreur des tragédies individuelles et collectives.

    https://neotopo.hypotheses.org/589
    #toponymie #colonialisme #roman
    via @ville_en


  • sœurs de glace, Matthew Hastings, 2004
    Déjà, rien qu’en voyant l’affiche on se doute peut-être que ce n’est pas le meilleur film du monde.
    Un teen movie de sous-catégorie horreur mais comme c’est un teen movie, si c’est horreur, c’est automatiquement horreur comédie. En revanche c’est canadien (pas québecois hein !) Et c’est peut-être pour ça qu’il y a plusieurs choses pas tout-à-fait comme d’habitude, pas tout-à-fait convenu, légèrement décalé que finalement je me dis, à tort, « Putain c’est vachement bien comme film ».
    Non parce que, je suis tellement habitué, gavé de grosses merdes intergalactiques toujours pareilles, qui respectent point par point des schémas, d’une médiocrité sans fond, réactionnaires au final (si par exemple vous demandez au rédacteur du « le cinéma est politique ») qu’au moindre pas de côté, mon cœur est emballé d’un vent de liberté merveilleux qui me fait jurer que ce film est « pas mal du tout ».
    En l’occurrence : des ados niaiseux se rendent compte que les nanas toutes blondes et trop bonnes qui les draguent sont en fait des extraterrestres qui, au moment de coucher avec eux, il y a plein de tentacules qui sortent de leur ventre et qui pénètrent la victime à poil par la bouche pour la congeler et puis elles vont tenter de détruire l’humanité et tout ça. Ca c’est les trois premiers quarts d’heure. « Oh non j’avais dit que je regardais ces films là en accéléré ». Sauf que finalement le meilleur ami gros et puceau qui essaie de se taper une des blondasses extraterrestres depuis le début du film hérite d’une déclaration d’amour de la dite blondasse. Elle est vraiment amoureuse, et lui aussi et même si il sait que faire l’amour avec elle est mortel, il est prêt à y aller. Qu’elle ponde à l’intérieur de lui, ça lui va, il assume.
    Finalement il meurt, mais il assume. Et le héros ados crétins gentillet se transforme en gros barbare exterminateur d’extraterrestre blonde avec une putain de scène de torture au chalumeau au deux tiers du film. Je n’en revient pas.
    Et voilà c’est tout ce que j’avais à écrire.

    https://www.youtube.com/watch?v=zvJvRH1IG9k&nohtml5=False

    #soeurs_de_glace #critique_a_2_balles #matthew_hastings #horreur #2004 #cinema #teen_movie #extraterrestre


  • Le fils de Chucky, Don Mancini, 2004
    Je sais que lorsqu’on n’aime pas beaucoup les films d’horreur, que même on dédaigne joyeusement tout ce qui s’apparente à une affiche comme ça on ne sait pas ce que c’est que ce truc : Chucky.
    Alors comme d’habitude, je vous raconte pour moi. Je devais avoir 9 ou 10 ans, et à cette époque je passais toujours quelques sessions d’hiver à l’hôpital. Et dans le service pédiatrie de Périgueux, à l’époque parce qu’aujourd’hui y’a jamais le temps, les aides-soignantes se pliaient en 4 pour me trouver une télé avec un magnétoscope. C’est à ces occasions que j’ai vu les Gremlins mais ça j’en ai déjà parlé. Et le premier Chucky.
    C’est simple : un gangster et tueur et tout ça est coincé par la police et son pote vaudou lui explique comment posséder une poupée pour éviter d’aller en prison. Il fait sa formule et se transforme en une gentille poupée. La poupée est achetée et offert à une petite fille. Et voilà, il va tuer toute la famille. C’est un vrai de vrai film d’horreur avec aucune aspiration de comédie. Ca m’a absolument horrifié et j’ai eu très très peur pendant très très longtemps. Alors vas savoir pourquoi depuis cette date je n’ai pu m’empêcher de voir tous les films d’horreur qui me passaient sous la main. Je ne sais pas.
    Je n’ai pas vu toute la série mais je sais qu’il y a eu un 2 un 3 un 4 etc.
    Progressivement Chucky est devenu une grosse comédie d’humour noir. A 18 ans je me suis poilé devant la fiancée de Chucky.
    Et là, l’autre jour : le fils.
    Alors c’est pas merveilleux, mais ça on s’en doute. Et pour parler de film comme ça il ne faut pas parler de cinéma il faut juste raconter l’histoire et on comprend tout. Comme ça, ceux et celles qui vont aimer le savent tout de suite, et les allergiques au teen movie d’horreur ridicule le savent aussi.
    Une poupée toute gentille a des dilemmes existentiels incroyables. Elle vient d’où, qui sont ses parents, etc.
    Elle tombe sur une émission de télé pourrie avec un ventriloque qui fait causer Chucky et sa fiancée. C’est que depuis le film d’avant ils sont inanimés, il faut dire la formule pour qu’ils reviennent à la vie. Bref, la poupée gentille les retrouve, voit un pauvre médaillon qui traine avec des mots bizarres en latin, il dit la formule et Chucky et la fiancée reviennent à la vie.
    Il leur annonce qu’il est leur enfant.
    Chucky lui dit « ah oui, tu es mon fils » et sa fiancée dit : « Bah non du con tu ne vois pas que c’est une fille ? » voila, ça c’est le dilemme de tout le film, la pauvre poupée enfant de Chucky et de sa copine dont j’ai oublié le prénom ne sait pas si elle est un homme ou une femme.
    Après plusieurs meurtres, elle décide : « elle sera les deux à la fois » alors elle se déguise en travesti du genre plus trash tu meurs et elle en profite pour assumer aussi ses tendances familiales à savoir éventrer tout ce qui passe.
    Et puis il y a aussi Redman, le gros rappeur noir qui sert à rien mais il est là et c’est très drôle.

    https://www.youtube.com/watch?v=VcFf6sR5XPk

    #critique_a_2_balles #le_fils_de_Chucky #2004 #Don_mancini #chucky #cinema #horreur

    • T’as au moins une cliente pour ce genre de films par ici :)
      Je croie avoir vu un Chucky quant j’étais ado mais c’etait probablement pas le premier car c’etait assez comique dans mon souvenir.
      Dans le genre poupée tueuses plus récent j’avais trouvé « Dead Silence » assez efficace.
      Au passage j’ai trouvé une petite collection de films d’horreurs avec des poupées qui vont m’inspirer pour mes prochaines acquisitions.
      https://www.youtube.com/watch?v=FZvSqou0HBY


      Il y a du #nanar qui semble bien savoureux dans cette liste !!

      –—

      Contrairement à toi, j’ai plutot vu des films récents et pas forcement vu les classiques du genre.
      Dans les films d’horreurs récents qui m’ont bien plus, j’ai vraiment bien aimé « Oculus » de Mike Flanagan et dont le premier film « Absentia » est bien aussi. J’ai découvert récemment Ben Wheatley avec « A field in England » qui je pense pourrais te plaire vu que tu semble avoir des gouts assez variés, c’est très étrange c’est possible que tu déteste. Après avoir vu « A field in England » j’ai regardé « Sightseers » et « Kill List » du même réal et c’était cool aussi, plus facile d’accès que « A field in England » alors je te conseil plutot de commencer par un des deux derniers.
      Un petit film financé par crowdfunding que j’ai trouvé pas mal du tout « Starry Eyes ».
      Un autre qui date de quelques années, petit budget mais bien horrifique, « The Ruins »
      "Triangle" est pas mal aussi... « The Conjuring » ca fait peur et « Mister Babadook » aussi.

      Un qui est amusant à regarder si tu visionne les films sur un ordinateur. « unfriended » qui doit être très mauvais si tu le regarde au ciné ou à la tv. C’est pas vraiment effrayant mais l’expérience d’immersion est fun. Tout le film est vu à travers un écran de PC.

      J’en ai encore plein à conseillé mais je pense que j’en ai mis beaucoup trop déjà :)

      Il me reste plus qu’a chopper les Chucky et tous ces films de poupées tueuses. Bonne soirée et merci pour la critique à 2 balles.


  • The descent, Neil Marshall, 2005

    C’est terrible de vieillir... En voyant ce film, je m’aperçois que cela faisait bien longtemps que je n’avais pas vu de film d’horreur. Pourtant je me rappelle très bien de l’époque où je les connaissais tous, je les voyais tous et au cinéma... 50 francs la place que je payais... Beaucoup de gens me disaient d’arrêter ça immédiatement, que je valais mieux que ça et que c’était absolument immonde de les regarder tous aussi méticuleusement. Bref, je constate que c’est bien fini. Peut-être la faute à Scream, et à la cohorte de grosses merdes sorties juste après... En tous cas j’ai du arrêter parce que si je réfléchi le dernier date vraiment de plusieurs mois, et encore, c’était un hasard.
    Alors avant hier je redécouvre des choses, je ne sais pas des petits machins qu’on pourrait appeler émotions. Mais vraiment des toutes petites hein ? Comme si une fois de temps en temps le cynisme et le second degré foutaient le camp pour juste regarder, naïvement. Et peu importe les dialogues de merde et les grosses ficelles. Ce film là en fait ne nous prend pas trop pour des cons, il fait les choses bien. Les héroines ne sont pas trop ridicules (ou alors c’est les deux mois d’hôpital qui m’ont sérieusement ramolli le cerveau) et les images, les cadres, et tout sont vraiment chiadés. Les nanas partent en expédition de spéléo. Au bout de trois quart d’heure il y a des gros monstres dégueulasses qui leur tombent dessus et qui les grignotent... Voilà c’est tout. Et c’est là que je reparle des plans et des cadres hyper claustrophobiques. Les lumières sont terribles. Bon, on va pas dire que ça fait vraiment peur, c’est simplement très beau, et les scènes gorres aussi.

    Du coup je ne regarderais même pas le 2, comme lorsque quelqu’un vous embrasse et que vous ne voulez plus jamais vous laver les dents pour garder un petit peu de cet arôme délicieux.
    https://www.youtube.com/watch?v=CSYg7Z1KS_I


    #the_descent #neil_marshall #2005 #cinéma #horreur #critique_a_2_balles

  • #Isis has been thwarted militarily. But now it could seize chance to advance

    In Syria, Islamic State has failed to reclaim Idlib and western Aleppo, but the military landscape is changing – probably to the benefit of the extremists


    http://www.theguardian.com/world/2016/feb/14/syria-rebels-regime-back-militias-aleppo?CMP=share_btn_tw
    #Syrie #Etat_islamique #EI #conflit

  • 13 Février 1991,

    AU DELA DE L’#HORREUR
    http://www.humanite.fr/node/18775

    CES pauvres corps calcinés, ces membres épars recueillis sur des couvertures, ce charnier où l’on ose à peine reconnaître, recroquevillé, le cadavre d’un enfant - deux bombes de 900 kilogrammes chacune, larguées sur un abri par deux chasseurs- bombardiers américains F-117, ont suffi pour faire ces centaines de #victimes_civiles innocentes, le 13 février, dans le quartier d’El #Amiriya, à #Bagdad.

    Resisting Amnesia: Twenty Five Years After the Al Amiriyah Attack
    http://www.jadaliyya.com/pages/index/23839/resisting-amnesia_twenty-five-years-after-the-al-a

    On 13 February 1991, the United States Air Force deliberately targeted the Al Amiriyah bomb shelter in Baghdad, killing 408 civilians, mostly women and children. It was a brazen act of terror that has left permanent scars on Iraqi society. The Iraqi Transnational Collective issued a statement commemorating the twenty-fifth anniversary of this catastrophic act of brutality and has initiated a global campaign to raise awareness about this attack. Dima Yassine of Status spoke to Nazli Tarzi and Zeena al Jawad about the tragedy and their efforts to keep its memory alive. Both are active members of the Iraqi Transnational Collective, a grassroots nonsectarian collective of diverse transnational Iraqis whose mission is to build community power for political, social, and economic justice.

    #terrorisme #Etats-Unis


  • Poltergeist, Tobe Hooper, 1982

    Je n’ai jamais eu le droit de voir ce film étant enfant. Alors je m’en faisais une mythologie horrifique. On peut dire que le film devait être dans ma tête bien meilleur que ce qu’il est en vérité. Et puis en fait je l’ai regardé hier soir. Fait en 82 je me disais bien que je serais un peu déçu.
    En fait, j’ai surtout été étonné. Je suis tombé sur un film d’horreur commercial et pour une part grand public alors que les codes du film d’horreur n’étaient pas encore assimilés par le monde des supers productions... Oui d’accord, il y en avait déjà eu des films d’horreur et, pardonnez moi, des biens meilleurs mais sans doute pas prévus par les productions Spielberg...
    J’ai réellement été étonné. D’un côté c’est un film de famille insupportable un peu comme Beethoven, le film avec le chien. Mais insupportable insupportable, du genre des baffes. Et d’un autre côté... les aspects inquiétants fonctionnent vraiment bien. Rapidement Papa et Maman capitalistes voient des chaises et des tables bouger, ils décident sagement de fermer la porte à clef et de ne plus passer dans cette pièce pour vivre dans le salon... Ça donne un malaise. Le sentiment de ne pas savoir dans quel film je suis.

    Pour résumer, en gros en gros : tout à part la première demi heure et la dernière demi heure sont royalement emmerdants. Mais alors le tout début et la toute fin en auraient à montrer aux films d’horreur d’aujourd’hui. Une manière d’installer le surnaturel là où on ne l’attend pas et la panique là où on ne l’attend plus.
    http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19423558&cfilm=1081.html
    #critique_a_2_balles #tobe_hooper #1982 #cinéma #horreur