• L’Union européenne épinglée pour sa politique de « #dissuasion_mortelle » en matière d’immigration et d’asile

    Pour l’association #Human_Rights_Watch, qui vient de publier son #rapport annuel, le monde a échoué à faire respecter les droits humains en 2024. Y compris les démocraties.

    Le ton de Tirana Hassan est cinglant quand elle introduit le rapport annuel de l’association Human Rights Watch (HRW), dont elle est la directrice exécutive. « Les gouvernements du monde entier sont appelés à démontrer leur engagement en faveur des droits humains, de la démocratie et de l’action humanitaire. Nombreux sont ceux qui ont échoué à ce test. » Le verdict, sans appel, est annoncé d’emblée pour la centaine de pays analysés dans le compte rendu de 500 pages paru ce jeudi.

    « Les démocraties libérales ne sont pas toujours des défenseurs fiables des #droits_humains » (Tirana Hassan, directrice exécutive de Human Rights Watch)

    Les pays européens n’y échappent pas (la Belgique non plus, bien qu’aucun chapitre ne lui soit dédié). En effet, « l’année écoulée a une fois de plus mis en lumière une réalité souvent ignorée, poursuit Tirana Hassan. Les démocraties libérales ne sont pas toujours des défenseurs fiables des droits humains, que ce soit dans leur pays ou à l’étranger. » Beaucoup d’États membres sont pointés durement dans le rapport : France, Allemagne, Italie, Espagne, Grèce, Hongrie, Pologne…

    Une grande partie du chapitre sur l’#Union_européenne (#UE) se penche sur sa #politique_migratoire. « Il existe un fossé entre la #rhétorique de l’Union européenne sur les droits humains et les lois et #pratiques souvent inadéquates, et parfois abusives, des États membres », peut-on lire dans le rapport. L’année 2024 a en effet été marquée par l’entrée en vigueur du #Pacte_sur_la_migration_et_l'asile, qui sera pleinement applicable à partir de juin 2026. #HRW cible, entre autres, le mécanisme de #relocalisation – ou #délocalisation – dans un pays tiers des migrants pour soulager un État membre sous pression.

    #Traitement_inhumain des migrants

    Pour l’association, une telle mesure « encourage les États membres à renvoyer les personnes vers des pays de transit situés en dehors de l’UE, où elles risquent d’être victimes d’abus ou d’être refoulées en chaîne ». Le rapport explique que des « atrocités [sont] commises à grande échelle contre les migrants en Libye » (détentions arbitraires, torture, travail forcé), que les enfants réfugiés n’ont pas accès aux écoles publiques en Égypte et que des « expulsions collectives illégales et abusives de centaines de migrants » sont opérées par la Tunisie aux frontières algériennes et libyennes.

    HRW accuse l’UE de s’être « largement abstenue de dénoncer les violations des droits des migrants dans [ces] pays avec lesquels elle a conclu [des] #partenariats » pour contrôler le flux des migrants. Le tout avec la #complicité de #Frontex, l’Agence européenne de surveillance des frontières, qui est également épinglée dans le rapport. Cette dernière s’est félicitée mardi d’avoir enregistré une baisse de 38 % des franchissements irréguliers des frontières en 2024 (soit 239 000 entrées, le niveau le plus bas depuis 2021) « malgré une pression migratoire persistante ». HRW estime que c’est « avec le soutien des avions de Frontex » que l’Italie et Malte (pour ne citer que ces deux pays) ont réussi, en coopérant avec les forces libyennes, à intercepter et renvoyer des bateaux de migrants. En d’autres termes, à mettre en place une stratégie de #refoulement illégal, car contraire au droit international et à la convention de Genève relative au statut des réfugiés.

    « Dissuasion mortelle »

    Benjamin Ward, directeur européen de HRW, estime que « les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés sont confrontés à la #violence […] et même à la #mort en raison de l’accent mis par l’UE sur les politiques de dissuasion et d’#externalisation ». Le rapport dénonce une politique migratoire européenne « de plus en plus axée sur la dissuasion mortelle ». L’association s’inquiète du manque d’enquêtes appropriées et indépendantes sur la #non-assistance aux migrants en détresse, les #mauvais_traitements et les #abus constatés en #Méditerranée. Elle dénonce par exemple le verdict d’un tribunal grec qui, en mai dernier, a acquitté, pour défaut de compétence, neuf personnes accusées d’avoir provoqué en 2023 le naufrage d’un navire transportant 750 migrants, qui a pourtant fait des centaines de morts.

    Le 7 janvier, la Cour européenne des droits de l’Homme a condamné pour la première fois la Grèce à indemniser une demandeuse d’asile d’un refoulement illégal vers la Turquie

    Notons néanmoins que le 7 janvier, la #Cour_européenne_des_droits_de_l'Homme (#CEDH), elle, a condamné pour la première fois la Grèce à indemniser d’une somme de 20 000 euros une demandeuse d’asile d’un refoulement illégal vers la Turquie. La Hongrie a également été condamnée par la CEDH en juin, souligne le rapport. Elle était accusée d’avoir illégalement détenu et affamé des demandeurs d’asile, dont un enfant de cinq ans, en 2017 et 2019, dans la zone de transit mise en place à la frontière serbe. La #Cour_de_justice_de_l'Union européenne, pour sa part, l’a condamnée à payer une amende de 200 millions d’euros pour les restrictions qu’elle continue d’imposer au droit d’asile, devenu pratiquement impossible à obtenir à cause d’une loi de 2020.

    La #justice, solide rempart

    Les tribunaux italiens, eux aussi, remettent en question la gestion migratoire de Rome, qui externalise le contrôle des migrations vers la #Libye. HRW évoque par exemple la condamnation de deux capitaines, l’un par la Cour de cassation italienne (la plus haute juridiction pénale), l’autre par un tribunal civil de Rome, pour avoir chacun renvoyé une centaine de personnes en Libye. L’un d’eux doit, avec les autorités italiennes, octroyer une indemnisation financière aux victimes qui avaient porté l’affaire en justice.

    Les Nations unies se sont assurés que l’Italie va évacuer 1 500 personnes depuis la Libye d’ici à 2026

    Des juges italiens ont également estimé illégale la détention de deux groupes d’hommes secourus en mer par l’Italie et envoyés en Albanie. Depuis, ces hommes ont été transférés en Italie. L’Agence des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) s’est également assurée que l’Italie va évacuer ou réinstaller 1 500 personnes, cette fois-ci depuis la Libye, d’ici à 2026.

    Protection des droits ici et ailleurs

    La justice ne laisse donc pas tout passer. Mais est-elle suffisante toute seule ? « Les dirigeants de l’UE doivent abandonner ces stratégies néfastes […] et créer des itinéraires sûrs et légaux pour les personnes en quête d’asile et de sécurité, insiste Benjamin Ward. À l’heure où une grande partie du monde est en crise, la nécessité d’un leadership fondé sur les droits humains en Europe est plus grande que jamais. »

    « Lorsque les droits sont protégés, l’humanité s’épanouit » (Tirana Hassan, directrice exécutive de Human Rights Watch)

    Face à ce constat affligeant, Iskra Kirova, directrice du plaidoyer auprès de la division européenne de HRW, appelle les citoyens européens à se rappeler de leurs valeurs, « à savoir la protection des droits humains et le #droit_international. Il existe de nombreuses informations erronées sur les personnes migrantes, colportées à des fins politiques pour susciter de la #peur. Nous ne devons pas nous laisser induire en erreur. Les personnes qui méritent une protection devraient se voir offrir cette option. C’est la seule chose humaine à faire. Je pense que la plupart des Européens seront d’accord avec cela ».

    Tirana Hassan conclut le message de HRW en affirmant que « la tâche qui nous attend est claire : les gouvernements ont la responsabilité de s’opposer aux efforts qui font reculer [les droits humains]. Lorsque les droits sont protégés, l’humanité s’épanouit ».

    https://www.lalibre.be/international/europe/2025/01/16/lunion-europeenne-epinglee-pour-sa-politique-de-dissuasion-mortelle-en-matie
    #dissuasion #mourir_aux_frontières #morts_aux_frontières #migrations #réfugiés #frontières #dissuasion_meurtrière

    ping @karine4

    • Union européenne. Événements de 2024

      Il existe un fossé entre le discours de l’Union européenne sur les droits humains et les lois et pratiques souvent inadéquates et parfois abusives de ses États membres. Ce fossé est particulièrement marqué s’agissant de politiques de migration et d’asile, de lutte contre le racisme et de protection de l’État de droit.
      Migrants, réfugiés et demandeurs d’asile

      La politique de l’UE en matière de migration et d’asile se concentre de plus en plus sur une dissuasion meurtrière, comme l’illustrent en 2024 de nouvelles règles qui portent gravement atteinte aux droits des migrants et des demandeurs d’asile arrivant aux frontières de l’UE ainsi que des mesures pour intensifier la délocalisation des responsabilités vers des pays extérieurs à l’UE.

      Le Pacte de l’UE sur la migration et l’asile, adopté en mai, comprend des dispositions qui, une fois mises en œuvre, restreindront considérablement les droits. Les nouvelles règles rendront plus difficile le dépôt d’une demande d’asile et permettront aux gouvernements de prendre plus facilement des décisions hâtives sur les demandes d’asile. Elles augmenteront également le nombre de personnes détenues aux frontières de l’UE. Les pays de l’UE pourront refuser le droit de demander l’asile dans des situations vaguement définies d’« afflux massif » ou d’« instrumentalisation » de la migration par des pays tiers. Ces changements encouragent les États membres de l’UE à renvoyer les personnes vers des pays de transit situés hors de l’UE, où elles risquent d’être victimes d’abus ou de refoulements en chaîne. Le pacte ne contribue guère à améliorer le partage des responsabilités entre les pays de l’UE. En octobre, 17 États membres de l’UE ont signé un document informel appelant à une nouvelle proposition législative visant à accroître les retours.

      En 2024, l’UE a annoncé de nouveaux partenariats migratoires avec l’Égypte et la Mauritanie et a augmenté le financement de la gestion des frontières pour ces deux pays ainsi que pour le Liban, faisant suite à un accord avec la Tunisie en 2023 et à un soutien continu au contrôle des migrations pour les autorités libyennes et marocaines, sans véritables garanties en matière de droits humains. L’UE a poursuivi ces partenariats malgré les atrocités généralisées contre les migrants et les réfugiés en Libye, ainsi que les abus et le manque de protection auxquels sont confrontés les migrants, les demandeurs d’asile et les réfugiés au Liban, en Tunisie, en Égypte, en Mauritanie, et au Maroc. L’UE a largement omis de dénoncer les violations des droits des migrants dans les pays avec lesquels elle a conclu de tels partenariats.

      L’Italie et Malte, avec l’appui des avions de Frontex, ont continué de faciliter les interceptions d’embarcations transportant des migrants et des réfugiés par les forces libyennes, et leur renvoi, au risque de graves abus. Avec le soutien de la Commission européenne, la Tunisie a déclaré en juin une zone de Recherche et de Sauvetage, qui risque d’accroître les interceptions et les renvois vers des zones d’abus en Tunisie au lieu d’améliorer la protection de la vie et la sécurité en mer.

      L’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) a constaté que les violations généralisées des droits aux frontières de l’UE (absence d’assistance aux migrants en détresse, mauvais traitements et abus) ne font pas l’objet d’enquêtes appropriées. L’agence a appelé à une surveillance rigoureuse aux frontières et à des mécanismes de responsabilisation plus solides. La Médiatrice européenne a déclaré que Frontex avait besoin de directives claires pour évaluer les urgences maritimes et émettre des appels de détresse pour les bateaux en difficulté, et elle a appelé à la création d’une commission d’enquête indépendante sur les décès en mer Méditerranée. En octobre, des dirigeants de l’UE ont exprimé leur soutien à la Pologne après qu’elle a annoncé qu’elle suspendrait l’accès à l’asile à la frontière biélorusse, une décision qui pourrait enfreindre le droit international et européen.

      De nombreux pays de l’UE ont exprimé leur intérêt pour des mesures visant à délocaliser la responsabilité des demandeurs d’asile ou ont approuvé ces mesures. En octobre et novembre, l’Italie a transféré les deux premiers groupes vers l’Albanie dans le cadre d’un accord en vertu duquel les hommes originaires de pays considérés comme « sûrs » et secourus ou interceptés en mer par l’Italie sont emmenés en Albanie pour le traitement de leurs demandes d’asile. L’avenir de cet accord est incertain après qu’un tribunal italien a ordonné la libération des deux groupes parce que leurs pays d’origine ne peuvent pas être catégoriquement considérés comme sûrs et a renvoyé la question à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). La CJUE avait statué début octobre qu’un pays ne peut pas être considéré comme sûr s’il existe des exceptions.

      En septembre, le commissaire allemand aux migrations a suggéré que l’Allemagne pourrait envoyer certaines personnes au Rwanda, tandis que le ministre danois de l’immigration s’est rendu en Australie et à Nauru, également en septembre, pour en savoir plus sur la politique australienne abusive de traitement des demandes d’asile « offshore ». En mai, 15 États membres de l’UE ont demandé à la Commission européenne d’étudier les moyens de transférer le traitement des demandes d’asile hors de l’UE, notamment en facilitant l’envoi de personnes vers des « pays tiers sûrs ».

      Les statistiques révèlent un changement des routes migratoires, avec une augmentation significative des arrivées aux îles Canaries espagnoles ainsi qu’aux frontières terrestres de l’est de l’UE et une baisse des traversées en Méditerranée et dans les Balkans occidentaux. Au cours des neuf premiers mois de 2024, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a recensé au moins 1 452 personnes qui ont disparu ou sont décédées en mer Méditerranée et plus de 700 sur la route de l’Atlantique vers les Canaries.
      Discrimination et intolérance

      En 2024, les gouvernements européens ont exprimé leur inquiétude face à la montée des partis d’extrême droite — bien que les partis traditionnels ont imité leurs politiques et leur discours— ainsi qu’à l’augmentation des niveaux de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance qui y est associée. L’environnement politique à l’approche des élections européennes de juin a vu une banalisation accrue des propos racistes, islamophobes, anti-migrants et d’extrême droite.

      Cela s’est produit alors que les conséquences de l’attaque menée par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023 et les hostilités qui ont suivi entre Israël et les forces armées palestiniennes ont conduit à une « montée alarmante » en Europe de la haine contre les Juifs et contre les Musulmans et les personnes perçues comme telles.

      En juillet, l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA) a publié sa troisième enquête sur la discrimination et les crimes haineux contre les Juifs dans l’UE, qui date d’avant le 7 octobre. Elle illustre les expériences et les perceptions des personnes juives concernant les « niveaux élevés d’antisémitisme » en Europe.

      En octobre, la FRA a publié « Être musulman dans l’UE », un rapport basé sur une enquête menée dans 13 pays de l’UE auprès des musulmans sur leur expérience de discrimination, notamment de crimes haineux et de mauvais traitements infligés par la police. Près de la moitié des personnes interrogées ont déclaré avoir été victimes de racisme.

      En 2024, le Parlement européen, le Conseil de l’Europe et sa Commission européenne contre le racisme et l’intolérance ont ajouté leur voix aux préoccupations internationales concernant la montée de la haine antisémite et antimusulmane. En octobre, le Conseil de l’UE a adopté une déclaration sur la promotion de la vie juive et la lutte contre l’antisémitisme, soulignant l’importance de l’éducation et de la protection des victimes de toutes les formes d’antisémitisme, de racisme et d’autres formes de haine.

      Le rapport annuel 2024 de la FRA a constaté que l’intolérance générale « s’accroît dans toute l’Europe, touchant de nombreux groupes, notamment les musulmans, les personnes d’origine africaine, les Roms et les migrants », notant que « la désinformation et les plateformes en ligne ont amplifié les comportements racistes et la polarisation des attitudes. » Une enquête de la FRA a révélé qu’une personne LGBT sur trois a indiqué avoir été victime de discrimination, tandis qu’ILGA-Europe a noté une hausse des discours anti-LGBT à l’approche des élections à travers l’Europe.

      L’UE continue de manquer d’une stratégie spécifique en matière d’égalité des âges pour lutter contre la discrimination fondée sur l’âge.

      En mars, le Conseil de l’Europe, qui regroupe tous les États de l’UE, a adopté une Stratégie pour l’égalité des genres pour 2024-2029, portant notamment sur la violence à l’égard des femmes et des filles, l’égalité d’accès à la justice et leur participation à la vie politique, publique, sociale et économique.

      En mai, l’Union européenne a adopté une directive sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Cette directive prévoit des mesures visant à prévenir, protéger et améliorer l’accès à la justice des victimes de violences faites aux femmes, mais elle n’adopte pas de définition du viol fondée sur le consentement au niveau de l’Union européenne. Elle ne reconnaît pas non plus la stérilisation forcée comme un crime. La stérilisation forcée touche de manière disproportionnée les femmes et les filles handicapées et reste légale dans au moins 12 États membres de l’UE, dont la Bulgarie, le Danemark et le Portugal.

      En mai, le Conseil de l’Union européenne a adopté une nouvelle directive établissant des normes minimales pour améliorer la mise en œuvre par les États membres des lois anti-discrimination nationales et européennes.

      En septembre, la Commission européenne a présenté son rapport sur la mise en œuvre du Plan d’action de l’UE contre le racisme 2020-2025. Selon la Commission, 11 États membres de l’UE ont adopté des plans d’action nationaux spécifiques contre le racisme, mais des défis subsistent même dans ces États en raison du manque de fonds affectés à la mise en œuvre et de l’absence de ventilation des données par origine raciale et ethnique permettant d’éclairer les politiques.

      En juillet, Ursula von der Leyen, présidente reconduite de la Commission européenne, a annoncé qu’une nouvelle stratégie de lutte contre le racisme serait élaborée pour le mandat 2024-2029 de la Commission. En septembre, elle a également annoncé que les travaux sur l’égalité et la non-discrimination seraient intégrés au mandat du Commissaire chargé de la préparation et de la gestion des crises — un recul étant donné que l’égalité bénéficiait auparavant d’un commissaire dédié. En décembre, Ursula von der Leyen a reclassé les coordinateurs sur l’antisémitisme et la haine antimusulmane, en leur donnant un accès direct au bureau du président de la Commission, mais a négligé de faire de même pour le coordinateur de la lutte contre le racisme.
      Pauvreté et inégalité

      Les données de l’UE de juin 2024 ont montré que 94,6 millions de personnes (21,4 % de la population) étaient « menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale » en 2023, dont 29,3 millions ont connu de graves privations matérielles ou sociales. Les femmes restent touchées de manière disproportionnée.

      Les taux de pauvreté et d’exclusion sociale en Roumanie et en Bulgarie, les deux États de l’UE les plus touchés, ont dépassé 30 %, et ces taux sont restés supérieurs à 25 % en Grèce, en Espagne et en Lettonie, les trois autres États les plus touchés.

      En août, alors que les prix de l’énergie ont chuté, atténuant ainsi la crise du coût de la vie, l’inflation moyenne à l’échelle de l’UE est tombée à 2,2 %.

      Les gouvernements européens et les autorités intergouvernementales ont réitéré publiquement leur engagement en faveur d’une meilleure mise en œuvre et réalisation des « droits sociaux », notamment les droits protégés par la Charte sociale européenne du Conseil de l’Europe dans la déclaration de Vilnius en février, et les questions relevant du Socle européen des droits sociaux de l’UE dans la déclaration de La Hulpe en avril.

      Les résultats d’une enquête menée à l’échelle de l’UE et publiée en avril ont montré que 88 % des Européens considèrent que les droits sociaux, tels qu’un niveau de vie, des conditions de travail et des soins de santé adéquats, sont importants.

      En janvier, la Commission européenne a publié son cadre de suivi de la Garantie européenne pour l’enfance. Cet instrument politique européen de 2021, axé sur la lutte contre la pauvreté infantile, exige des États qu’ils garantissent d’ici 2030 un accès gratuit à l’éducation et à l’accueil de la petite enfance, à un repas sain gratuit chaque jour d’école, aux soins de santé et au logement pour tous les enfants confrontés à l’exclusion sociale ou à d’autres désavantages. Les organisations de défense des droits de l’enfant ont attiré l’attention sur l’ampleur du défi, ont noté une mise en œuvre et un suivi inégaux des plans nationaux par les gouvernements et ont appelé à une meilleure collecte de données.

      Une évaluation commandée par l’UNICEF en 2024 portant sur deux décennies de stratégies européennes d’inclusion des Roms et de droits de l’enfant a appelé les autorités de l’UE et les gouvernements nationaux à adapter la Garantie européenne pour l’enfance afin d’inclure des mesures urgentes et ciblées pour lutter contre la pauvreté des enfants roms.

      Un rapport de 2024 de la Commission européenne et du Comité de la protection sociale, un organe consultatif de l’UE, a attiré l’attention sur l’écart persistant entre les pensions de retraite des hommes et des femmes (26 % d’écart entre les revenus de retraite des hommes et des femmes en 2022), résultant des inégalités de rémunération et d’emploi, et du fait que les femmes sont plus susceptibles d’interrompre leur carrière ou de travailler à temps partiel, notamment pour s’occuper de leurs proches. Les organisations de la société civile ont appelé à des systèmes de crédits de retraite plus uniformes pour remédier aux disparités, attirant particulièrement l’attention sur les niveaux élevés de pauvreté chez les femmes de plus de 75 ans.

      En juillet, la Directive européenne sur le devoir de diligence des entreprises en matière de développement durable est entrée en vigueur, obligeant les grandes entreprises à prévenir les violations des droits humains et à y remédier dans leurs chaînes d’approvisionnement. En décembre, l’UE a publié une loi interdisant la vente dans l’UE de produits fabriqués par le travail forcé.
      État de droit

      Les institutions de l’Union européenne ont continué de se concentrer sur l’État de droit et les institutions démocratiques dans les États membres, notamment par la création d’un nouveau poste de Commissaire à la démocratie, à la justice et à l’État de droit, mais les mesures concrètes visant à répondre aux préoccupations les plus graves n’ont pas été à la hauteur.

      La Hongrie continue d’être soumise à un examen au titre de l’article 7 du Traité sur l’Union européenne (TEU), l’instrument du traité de l’UE qui permet de traiter les violations graves de l’État de droit par le dialogue et d’éventuelles sanctions. Le Conseil de l’UE a tenu sa septième audition sur la Hongrie, mais malgré des « insuffisances graves persistantes » dans la plupart des domaines soulevés dans l’action du Parlement européen de 2018 qui a déclenché la procédure, les États membres de l’UE n’ont pas émis de recommandations au gouvernement hongrois ni organisé de vote sur la question de savoir si la Hongrie risquait de violer gravement les valeurs de l’UE.

      En mars, le Parlement européen a intenté une action contre la Commission devant la Cour de justice de l’Union européenne, lui demandant de contrôler la légalité de la décision de la Commission de décembre 2023, selon laquelle la Hongrie avait satisfait aux critères liés à l’indépendance de la justice et pouvait accéder à 10,2 milliards d’euros de fonds de cohésion de l’UE. La CJUE n’avait pas encore statué au moment de la rédaction du présent rapport.

      En février, la Commission européenne a ouvert une procédure d’infraction et en octobre elle a renvoyé la Hongrie devant la CJUE au sujet de sa loi sur la défense de la souveraineté nationale (voir le chapitre sur la Hongrie) pour violation du droit de l’UE.

      La Commission européenne et plusieurs États membres ont annoncé en juillet un boycott partiel de la présidence hongroise du Conseil en raison du voyage du Premier ministre Viktor Orbán à Moscou pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine, suspect faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international de la CPI.

      En mai, la Commission européenne a décidé de mettre fin à la procédure de l’article 7 contre la Pologne, bien que son gouvernement nouvellement élu n’ait pas mis en œuvre toutes les réformes nécessaires. Cette décision précipitée s’appuyait principalement sur les « engagements » du gouvernement polonais, arrivé au pouvoir en décembre 2023.

      Dans une première résolution sur l’État de droit en Grèce, adoptée en février, le Parlement européen a fait part de ses inquiétudes concernant la liberté de la presse, les poursuites judiciaires abusives et la surveillance des journalistes, le traitement à l’encontre des migrants et les attaques contre les défenseurs des droits humains. La résolution demandait à la Commission d’évaluer le respect par la Grèce de ses obligations en matière de droits fondamentaux pour accéder aux fonds de l’UE.

      Le rapport annuel 2024 de l’UE sur l’État de droit a souligné le rôle essentiel des organisations de la société civile, mais n’a pas identifié l’intimidation et l’ingérence dans leur travail en France, en Grèce, en Italie, en Hongrie, en Allemagne et ailleurs comme une menace majeure. Dans un contexte de preuves croissantes de restrictions de l’espace civique, les autorités de certains pays européens semblent également restreindre de manière disproportionnée la liberté d’expression et de réunion des manifestants propalestiniens et des manifestants pour le climat.

      Les risques de stigmatisation des organisations de la société civile financées par des fonds étrangers se sont accrus avec l’adoption de nouvelles lois de type « influence étrangère » dans certains États membres de l’UE et alors que l’UE continuait de débattre d’une proposition de directive sur la transparence de la représentation d’intérêts pour le compte de pays tiers. Un avis rendu en septembre par des experts de l’ONU a déclaré que la directive de l’UE pourrait avoir un effet dissuasif sur la société civile et restreindre indûment les libertés d’expression, de réunion et d’association protégées par le droit international des droits humains.

      La loi européenne sur l’IA a été approuvée en mai 2024 et marque une avancée majeure dans la réglementation de l’IA et des technologies associées. Elle prévoit notamment l’interdiction de la notation sociale, des limitations sur les technologies de surveillance biométrique à distance et l’obligation d’évaluer les risques pour les droits humains en cas d’utilisations « à haut risque ». Cependant, elle comporte également d’importantes lacunes en matière de sécurité nationale, de maintien de l’ordre et de contrôle des frontières, et accorde la priorité aux risques de responsabilité des entreprises par rapport aux risques pour les droits humains. De nombreux membres du Parlement européen ont déclaré avoir été la cible de logiciels espions en 2024. L’UE n’a pas encore pris de mesures pour maitriser le développement, la vente et l’utilisation de cette technologie.

      https://www.hrw.org/fr/world-report/2025/country-chapters/european-union

  • Beste Witze aus der DDR: Erich Honecker muss zu einem wichtigen Termin ...
    https://www.berliner-kurier.de/ddr/beste-witze-aus-der-ddr-erich-honecker-muss-zu-einem-wichtigen-termi

    Auf der Autobahn hält die Polizei einen Trabi an. Der Fahrer kurbelt die Scheibe herunter, und der Polizist sagt: „Herzlichen Glückwunsch! Sie sind der 1000. Fahrer auf dieser Strecke und gewinnen deshalb 1000 Mark!“ Der Trabi-Fahrer strahlt: „Wahnsinn, mit dem Geld kann ich endlich meinen Führerschein machen!“ Die Frau neben ihm verdreht die Augen: „Hören Sie nicht auf ihn, Herr Polizist, er ist komplett betrunken!“ Da brüllt die Oma vom Rücksitz: „Hab ich euch nicht gesagt, dass wir mit dem geklauten Trabi nicht weit kommen?!“ Plötzlich klopft es aus dem Kofferraum: „He, was ist da vorne los? Sind wir jetzt endlich im Westen?“

    ...

    Erich Honecker muss zu einem wichtigen Termin und fährt mit seiner Limousine über die Landstraße. Plötzlich rumpelt es – der Fahrer hat versehentlich ein Huhn überfahren. „Können Sie zum Landwirt gehen und es beichten?“, fragt er. Honecker steigt aus, läuft zum nahe gelegenen Bauernhof und berichtet dem Bauern von dem Unfall. Als er zurückkommt, fehlen ihm ein paar Zähne, die Haare stehen in alle Richtungen ab und er hat ein blaues Auge. Die Fahrt geht weiter. Ein paar Kilometer später überfährt der Fahrer ein Schwein. „Dieses Mal gehen aber Sie beichten“, sagt Honecker. Der Fahrer steigt aus, geht zum nächsten Bauernhof. Als er zurückkommt, hat er einen großen Korb dabei – voll mit frischen Eiern, Brot, Würsten und Weinflaschen. „Was haben Sie dem denn gesagt?“, will Honecker wissen. Der Fahrer lacht. „Ich habe gesagt: Guten Tag, ich bin der Fahrer von Erich Honecker, ich habe das Schwein überfahren!“

    #DDR #humour

  • Plus de 30 000 migrants ont été expulsés par l’Algérie vers le Niger en 2024, selon Alarme Phone Sahara - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/62209/plus-de-30-000-migrants-ont-ete-expulses-par-lalgerie-vers-le-niger-en

    Plus de 30 000 migrants ont été expulsés par l’Algérie vers le Niger en 2024, selon Alarme Phone Sahara
    Par La rédaction Publié le : 14/01/2025
    L’ONG Alarme Phone Sahara a alerté, dans un communiqué publié lundi, sur le nombre de migrants expulsés par l’Algérie vers le Niger au cours de l’année 2024. Plus de 30 000 personnes ont été refoulées par les autorités algériennes et envoyées dans le désert. Un nombre record par rapport aux années précédentes.
    Jamais autant de migrants n’ont été expulsés d’Algérie vers le Niger qu’en 2024. C’est le constat dressé par l’ONG Alarme phone (APS) qui a publié, lundi 13 janvier, un communiqué à ce sujet. « Au moins 31 404 personnes (...) ont été expulsées d’Algérie à la frontière du Niger pendant l’année 2024 », avance l’ONG qui dénonce les « traitements violents » voire « mortels » à l’encontre de ces exilés.
    Dans un précédent rapport, APS indiquait que l’Algérie avait refoulé quelques 20 000 migrants, rien qu’entre janvier et août 2024. Depuis 2014, des migrants irréguliers nigériens mais aussi d’autres pays africains, dont des femmes et des mineurs, sont fréquemment refoulés d’Algérie, point de transit vers l’Europe. Mais, en 2024, le nombre de personnes expulsées par Alger a « dépass[é] tous les chiffres documentés des années précédentes », y compris celui de 2023 avec 26 031 refoulés, souligne Alarme Phone Sahara.
    Ces expulsions ont lieu après des arrestations massives de migrants dans le pays. Or, ces interpellations de masse sont de plus en plus fréquentes. « Les forces de sécurité algériennes effectuent régulièrement des raids et des arrestations massives sur les lieux de vie et de travail des migrants », rapporte APS dans son communiqué.
    « On observe depuis 2023 une augmentation des expulsions en chaîne, au cours desquelles des personnes sont expulsées [depuis la] Tunisie, souvent après des pushbacks en mer, vers la frontière algérienne, puis par les forces de sécurité algériennes vers la frontière nigérienne », ajoute l’organisation.
    Depuis 2014, InfoMigrants a recueilli de nombreux témoignages d’exilés qui ont été expulsés d’Algérie après avoir été arrêtées dans leur quotidien ou bien à la suite d’une tentative de traversée de la Méditerranée avortée. Les exilés sont alors déposés dans le désert au sud de l’Algérie et sommés de traverser la frontière à pieds jusqu’à rejoindre la ville nigérienne d’Assamaka, où se trouve un centre de transit de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
    Mamadou, un Sénégalais de 22 ans, a notamment affirmé à InfoMigrants avoir passé plus de 20 jours dans une prison algérienne après son arrestation dans le pays. Le jeune homme a ensuite été menotté et forcé à monter dans un bus."Au bout de cinq ou six heures […], on nous a déposés dans le désert, il n’y avait rien autour. La police algérienne nous a crié : ‘Voilà Assamaka !’ en pointant le doigt vers l’horizon. ‘L’OIM [Organisation internationale des migrations], c’est tout droit’. On s’est mis en marche, je ne sais plus pour combien de temps. Tout ce dont je me souviens, c’est que j’étais épuisé, complètement à bout de forces. J’ai quand même réussi à faire la dizaine de km qui nous séparaient d’Assamaka", a-t-il raconté.En avril, les autorités nigériennes ont convoqué l’ambassadeur d’Algérie pour « protester » contre « le caractère violent » de ces opérations de rapatriement et de refoulement. À son tour, Alger a convoqué l’ambassadeur du Niger tout en jugeant « sans fondements » les allégations des autorités nigériennes.
    Mais les expulsions depuis l’Algérie ne sont pas les seules à inquiéter APS. Ces derniers mois, les expulsions de Libye vers l’est du Niger - et notamment vers la ville de Dirkou - se multiplient.
    Le 1er janvier, 770 migrants nigériens refoulés de Libye ont « regagné le territoire national », selon l’armée nigérienne. Mais cette opération d’expulsion initiée par Tripoli a été « encadrée par une escorte (militaire) jusqu’à la localité de Dirkou », côté nigérien, précise l’armée qui indique que leur accueil a été « coordonné » par les forces de sécurité et l’OIM.
    L’augmentation de ces expulsions et l’afflux de migrants à Dirkou créé un goulot d’étranglement dans le minuscule centre d’accueil de l’OIM qui ne compte qu’une trentaine de place. En conséquence, une centaine de personne s’est retrouvée à devoir dormir à l’extérieur du centre à partir de la mi-novembre. « Certains sont même là depuis trois mois », alertait déjà Azizou Chehou, coordinateur de la plateforme d’APS au Niger.La situation s’est depuis aggravée. Dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 janvier, 613 migrants nigériens sont arrivés dans la ville de Dirkou après avoir été expulsés de Libye. Pour les autorités de Dirkou et l’OIM, la seule solution de désengorgement est que ces personnes soient transférées vers Agadez. Mais les centres d’accueil de la capitale nigérienne manquent eux aussi de places d’hébergement.

    #Covid-19#migrant#migration#niger#algerie#libye#dirkou#assamaka#expulsion#frontiere#refoulement#rapatriement#sante#humanitaire

  • En Méditerranée, plus de 100 migrants secourus au large de la Libye - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/62187/en-mediterranee-plus-de-100-migrants-secourus-au-large-de-la-libye

    En Méditerranée, plus de 100 migrants secourus au large de la Libye
    Par La rédaction Publié le : 13/01/2025
    L’ONG SOS méditerranée a annoncé vendredi avoir porté secours à 101 personnes qui se trouvaient sur une embarcation en bois au large des côtes libyennes. Les rescapés, principalement originaires de Somalie, de Syrie, d’Érythrée et d’Égypte, font route avec l’équipage vers le port italien de Tarente.
    C’est le premier sauvetage de l’année 2025 pour SOS Méditerranée. L’ONG qui affrète le navire ambulance Ocean Viking a indiqué, vendredi 10 janvier, avoir secouru 101 personnes, dont 29 femmes et sept enfants dans un canot en bois qui se trouvait en difficultés au large des côtes libyennes. « L’embarcation en détresse a été repérée aux jumelles, dans les eaux internationales de la région de recherche et de sauvetage libyenne », a indiqué SOS Méditerranée.
    Les rescapés, principalement originaires de Somalie, de Syrie, d’Érythrée et d’Égypte, ont ensuite été pris en charge par les équipes de SOS Méditerranée et de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge.L’Ocean Viking fait désormais route vers Tarente, le port de débarquement qui lui a été assigné par les autorités italiennes. Une nouvelle destination, alors que le port de Ravenne avait été désigné dans un premier temps. L’équipage dénonce cette décision qui l’oblige à faire plusieurs jours de navigation supplémentaire sur une mer très agitée, avec des vagues pouvant atteindre jusqu’à quatre mètres.
    « Nous demandons ainsi aux autorités italiennes de désigner un port plus proche », a fustigé l’ONG. « Nous rappelons que selon le droit maritime international, les personnes rescapées doivent être débarquées ‘dans un délai raisonnable’. Pourtant, depuis plus de deux ans, la politique des ports éloignés retarde délibérément les sauvetages et met les personnes en danger. Ces décisions cyniques coûtent des vies », a-t-elle accusé.
    En Méditerranée, le début du week-end a également été marqué par l’arrivée, vendredi, à Catane, des 67 personnes qui avaient secourues la veille par le Louise Michel. Parmi elles, se trouvait notamment une femme enceinte de huit mois. L’embarcation en bois sur laquelle se trouvaient les exilés avait été remarquée en mer par l’avion Seabird, de l’association Sea-Watch. Selon les derniers chiffres de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 31 personnes qui tentaient de rejoindre l’Europe ont déjà disparu ou sont décédées en mer Méditerranée depuis le début de l’année. En 2024, elles étaient 2 301, dont l’immense majorité en Méditerranée centrale, qui reste l’une des routes migratoires les plus mortelles au monde.
    Une très grande partie des bateaux qui quittent les côtes libyennes sont interceptés par les gardes-côtes et ramenés en Libye. En 2024, les forces maritimes libyennes ont arrêté 21 700 exilés en mer Méditerranée. Le chiffre dépasse le bilan annuel de 2023 (17 000 personnes interceptées) mais reste inférieur à celui de 2022 (24 600 personnes interceptées). Ramenés en Libye, les exilés sont emprisonnés et soumis à des traitements inhumains, généralement dans le but d’obtenir une rançon de leurs familles en échange de leur libération

    #Covid-19#migrant#migration#italie#mediterranee#routemigratoire#migrationirreguliere#OIM#libye#humanitaire#somalie#syrie#erythree#egypte#sante

  • Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook et pédophile mort du COVID, se déclare contre le fact-checking
    https://ricochets.cc/Mark-Zuckerberg-fondateur-de-Facebook-et-pedophile-mort-du-COVID-se-declar

    Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, pédophile condamné par la justice et décédé à 36 ans, déclare que les réseaux sociaux ne devraient pas faire de fact-checking sur les contenus publiés. Zuckerberg, qui est mort des conséquences d’un COVID agravé par la syphilis, affirme que ce n’est pas à Facebook d’arbitrer sur ce qui est vrai ou faux. Cette image satyrique a été trouvée sur l’un des réseaux libres du Fédiverse.

    C’est une satyre mais il est totalement vrai que Mark Zuckerberg a (...) #Les_Articles

    / Humour, ironie, satire..., #Médias_et_expressions

    #Humour,_ironie,_satire...

  • https://homohortus31.wordpress.com/2024/12/25/tragic-estimates-of-human-losses-in-gaza

    🚨 Humanitarian Crisis in Gaza 🚨 The conflict has led to devastating losses, with estimates suggesting over 186,000 deaths. Access to healthcare is severely limited, and urgent humanitarian intervention is needed. The situation is dire, with millions displaced and basic necessities lacking. We must act now! #Gaza #HumanRights #Crisis #Solidarity #Peace 🌍🤝 #Humanitarian #Conflict #Health #Urgency #Victims #HumanitarianCrisis #Solidarity #Peace

  • Dans le Nord, une parenthèse sur la route de l’exil des migrants
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2025/01/02/dans-le-nord-une-parenthese-sur-la-route-de-l-exil-des-migrants_6477502_4500

    Dans le Nord, une parenthèse sur la route de l’exil des migrants
    Par Simon Henry
    « Dans ce milieu, soit tu te mets à picoler, soit tu divorces, bref, tu as toutes les chances de mal finir. » Carré de cheveux gris, yeux rieurs et gros pull-over pour se préserver du froid mordant de cette mi-décembre, Sylvie Desjonquères sait la dureté du monde associatif : trop d’indignation, trop d’engagement peuvent finir par user. Mais du haut de ses vingt-cinq années de militantisme à défendre la cause des migrants le long du littoral du Nord-Pas-de-Calais, cette ancienne responsable d’Emmaüs Grande-Synthe a su, elle, transformer sa colère en énergie positive. Sous son air jovial, la sexagénaire, avec sa voix de stentor et sa gestuelle théâtrale, ­continue de dénoncer, avec la même force, les conditions de vie misérables de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants ayant tout perdu en quittant leur pays. C’est pour eux qu’elle a créé la Maison Sésame.
    Située au cœur d’Herzeele, un village du Nord de 1 600 habitants, à une vingtaine de kilomètres de Dunkerque, cette bâtisse est depuis cinq ans un lieu de répit pour les exilés en transit vers le Royaume-Uni. L’année 2024 aura connu une nouvelle poussée du nombre de traversées à bord de canots de fortune, 30 000 au 1er novembre, selon le ministère de l’intérieur britannique ; mais elle pourrait surtout s’avérer la plus meurtrière, avec encore un nouveau naufrage le 29 décembre. Au moins 76 personnes ont perdu la vie en tentant de rejoindre les côtes anglaises depuis le 1er janvier 2024. « Le jugement que l’on peut porter sur leurs raisons de s’exiler m’importe peu. La réalité, c’est qu’ils sont là. Il était impossible pour moi de les voir survivre dehors dans des conditions indignes », raconte Sylvie Desjonquères, pour expliquer la naissance de la Maison Sésame.
    Cet endroit, c’est d’abord le sien, celui où elle a grandi. En avril 2017, un incendie ravage le camp de la Linière, à Grande-Synthe, et ses 300 cabanons en bois ; un camp humanitaire qui abritait environ 1 500 migrants, et avait vu le jour un an plus tôt grâce à la ténacité du maire écologiste de l’époque, Damien Carême, « un grand monsieur », salue Sylvie Desjonquères, et le concours de Médecins sans frontières. La destruction du camp avait de nouveau éparpillé les exilés dans la nature.
    « En 1999, j’avais vu pour la première fois des gens dormir dans les bois, cette image ne m’a jamais quittée. » L’idée de créer un lieu accueillant germe dans son esprit. L’opportunité de la maison familiale, inhabitée depuis le décès de ses parents, se présente. Elle rachète ses parts à ses frères et sœurs, et met au service de ce projet son énergie et son réseau de militants. La Maison Sésame ouvre ses portes en 2019. « Au départ, on y est vraiment allés sur la pointe des pieds », dit en souriant la propriétaire, consciente que, dans ce territoire où le Rassemblement national est fortement implanté, le projet émerge dans un contexte politique hostile à l’accueil des réfugiés. « On a même eu des appels de la police, nous informant qu’on était sous surveillance. Les autorités cherchaient à connaître nos intentions et les profils des personnes accueillies ici. J’ai fini par les envoyer paître », s’esclaffe-t-elle avec son franc-parler.
    Financée par Emmaüs France et d’autres associations d’aide aux migrants, la Maison Sésame, qui a besoin de 75 000 euros par an pour fonctionner, a accueilli plus d’un millier d’exilés, dont la durée de séjour a varié d’une nuit à quatre mois. Ici, ils peuvent se laver, se nourrir, se vêtir et dormir dans un vrai lit avec des draps propres. Profiter aussi d’un lieu apaisant, loin de la violence des camps. Chaque pensionnaire paie son écot à la collectivité, en contribuant tour à tour aux tâches ménagères. La capacité d’accueil s’élève à 15 personnes. Celles-ci sont repérées sur le terrain par les associations, qui tentent en priorité de mettre à l’abri les plus vulnérables. « On accueille beaucoup de femmes avec enfants, d’autres isolées qui ont été violentées par leurs maris, ou encore des personnes LGBTQ +, explique Sylvie Desjonquères. Nous sommes aussi connus des hôpitaux, qui n’hésitent pas à nous contacter pour des familles qui ont reçu des soins et ont besoin de repos. »
    C’est le cas d’Hélénas, 8 ans. Lors d’une tentative de traversée il y a trois mois, la petite fille d’origine kurde a connu des problèmes respiratoires après que la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour arraisonner l’embarcation sur laquelle elle se trouvait avec ses parents. Au milieu du salon, dont les murs sont tapissés de dessins et de photos des ­exilés passés par la Maison Sésame, elle a aujourd’hui retrouvé sa vigueur d’enfant après ce séjour salutaire.
    Qu’elle sait provisoire. « Je vais prendre le bateau pour aller en Angleterre », déclare-t-elle dans un anglais parfait. Ce que confirme son père, Sharam, 28 ans. « On va retenter la traversée, nous ne pouvons pas demander l’asile en France, et nous ne voulons pas être à nouveau confrontés à la dureté des camps. Quand on a connu la Maison Sésame, c’est un retour en arrière impossible. Ici, on se sent aussi bien que dans notre propre maison. »
    Redonner de la dignité à ces laissés-pour-compte, le temps de leur passage en France, telle est la philosophie des lieux portée par Sylvie Desjonquères. « Quand on voit que l’Etat dépense 500 millions d’euros par an pour sa politique de lutte contre l’immigration clandestine, inefficace sur le littoral, on pourrait ouvrir 6 000 maisons Sésame avec cet argent ! » Un enjeu de santé publique et de dignité humaine, estime-t-elle.

    #Covid-19#migrant#migration#france#littoral#pasdecalais#accueil#humaitaire#sante

  • A Mayotte, Emmanuel Macron cible l’immigration clandestine
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/12/20/a-mayotte-macron-defend-un-discours-de-verite-sur-l-immigration-clandestine_

    A Mayotte, Emmanuel Macron cible l’immigration clandestine
    Par Claire Gatinois (Mayotte (envoyée spéciale))
    Mayotte, jour 2. Ce vendredi 20 décembre, après une nuit tropicale passée dans la résidence de la préfecture où, comme partout ailleurs sur l’archipel, l’eau manque et l’électricité fonctionne cahin-caha, Emmanuel Macron souhaite se hasarder dans le centre-ouest de Grande-Terre. Arrivé la veille, le président voulait, a-t-il dit aux journalistes qui l’accompagnent, « partager » un peu de la souffrance des Mahorais.
    Ce matin, à bord d’un hélicoptère de la gendarmerie, il survole la petite ville de Vahibé, où s’affrontent régulièrement des bandes rivales, observe les collines soufflées par le passage du cyclone Chino le 14 décembre, avant que l’appareil ne se pose aux abords de Tsingoni, petite commune enclavée privée d’eau et d’électricité depuis six jours. « Comment ça va ? », lance le chef de l’Etat en approchant un petit attroupement. « Ça va pas ! », lui oppose une femme plaisantant à demi. « Je sais que c’est dur, les bouteilles arrivent ! », compatit le président. La ville est en émoi. Dans la nuit, des packs d’eau ont été largués par hélicoptère sur le terrain de foot en contrebas. Pour qui ? Nul n’en a vu la couleur. « Personne n’était au courant, c’est le premier arrivé qui se sert », peste Abdou Badirou, un habitant.
    « On veut de l’eau pour nos toilettes ! On a des enfants ! », crie une femme irritée. « De l’eau, de l’eau, de l’eau ! », entend-on au passage du président, qui s’avance dans la rue principale pour embrasser les enfants, tenir les mains de ceux qui pleurent et jurer que tout finira par s’arranger. « La non-information crée de l’angoisse », reconnaît-il. Combien de temps faudra-t-il supporter cette vie misérable, se lamentent ces Mahorais, comme coupés du reste du monde ? Emmanuel Macron répète qu’il ne veut faire aucune « promesse de Gascon ».
    Jeudi soir, la lassitude des habitants s’est muée en une colère débordante, visant la métropole, l’Etat et lui, le président. S’emparant du micro, au milieu d’une foule hostile, à Pamandzi, une commune de Petite-Terre, Emmanuel Macron a eu pour se défendre ce propos malheureux, filmé et diffusé sur les réseaux sociaux : « Si vous opposez les gens, vous êtes foutus parce que vous êtes contents d’être en France ! Si c’était pas la France, vous seriez 10 000 fois plus dans la merde ! Il n’est pas un endroit de l’océan Indien où on aide autant les gens. On ne peut vouloir être un département français et dire que ça ne marche pas. » Ce vendredi, le président a retrouvé son calme. Et estime avoir été piégé par l’extrême droite. « Il faut faire attention parce qu’hier c’était beaucoup de militants du Rassemblement national », lâche-t-il en déambulant dans Tsingoni.
    Le président assume ses mots et n’en retire aucun. « Je suis allé au contact des Mahorais, vous l’avez vu tout au long de ce déplacement, sans filtre. Je n’ai pas voulu faire un déplacement Potemkine, je n’ai pas voulu être caché. Bon, hier soir, on va être clair, les responsables du Rassemblement national, ils étaient à mes côtés en réunion », explique-t-il lors d’un entretien à Mayotte la 1ère, au Journal de Mayotte et à Kwezi TV, réalisé vendredi au retour de ce déplacement. S’il a eu des mots durs, dit-il, c’est qu’il visait le parti lepéniste et ceux qui s’attaquent à la nation. « J’avais des gens du Rassemblement national qui étaient face à moi et qui insultaient la France en même temps, qui disaient qu’on ne fait rien, etc. Mais j’ai dit la vérité », plaide-t-il, parlant d’un « rassemblement militant » qui a été organisé, selon lui, ce jeudi soir.
    Au cours de ces deux jours, Emmanuel Macron aura acquis la conviction que régler les problèmes de Mayotte implique de se pencher sur le sujet de l’immigration clandestine. « Malgré les investissements, malgré l’engagement de l’Etat, les services publics ont été calibrés pour une population, et cette population, elle a augmenté vite, et elle est aussi sous une pression migratoire qui fait exploser tous les services. Donc il faut qu’on se dise la vérité. Je ne suis pas laxiste sur le sujet », assure-t-il devant les médias mahorais.
    Mais le temps n’est pas aux expulsions. L’île pleure ses victimes, et les plus touchés par le cyclone sont ces immigrés clandestins résidents des bidonvilles qui ont été emportés par le vent. Le chef de l’Etat, qui avait promis, la veille, qu’il n’y aura plus, à l’avenir, trace de ces « bangas » sur les flancs de collines, se ravise : « Est-ce qu’aujourd’hui, on peut régler la question des bidonvilles ? La réponse est non. On va le faire dans la phase stabilisation et rebâtir. » Les Mahorais sont déjà à l’œuvre pour reconstruire ces habitats de fortune. « Je l’ai vu moi-même, les bangas se reconstruisent », constate-t-il.
    L’Etat les aidera, assure-t-il à Mayotte la 1ère et au Journal de Mayotte, tout en avertissant que les opérations de « décasages » visant à chasser les habitants des logements les plus insalubres pour les reloger ailleurs ou les expulser, reprendront dès que le plus dur de la crise cyclonique sera terminé. « La priorité numéro 2, mais ça viendra un peu après, c’est qu’on puisse reconduire de manière plus efficace les gens vers leur pays d’origine, et c’est surtout qu’on puisse reprendre le programme de destruction de ces bidonvilles. Ce n’est pas vrai que c’est humain de laisser les gens dans des bidonvilles », insiste-t-il.
    Il est un peu plus de midi. Emmanuel Macron va quitter l’île. Et, alors que les Mahorais s’inquiètent de promesses sans lendemain, il tâche, avant de partir, de présider un comité interministériel de crise pour, selon l’Elysée, « transmettre au gouvernement et aux administrations les actions utiles à entreprendre ». A tous les Mahorais qu’il a croisés, le président a juré de revenir vite pour suivre l’avancée de la reconstruction.

    #Covid-19#migrant#migration#france#mayotte#cyclone#politiquemigratoire#humanitaire#logement#sante

  • L’Union européenne débloque un milliard d’euros d’aide pour les réfugiés syriens en Turquie - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61785/lunion-europeenne-debloque-un-milliard-deuros-daide-pour-les-refugies-

    L’Union européenne débloque un milliard d’euros d’aide pour les réfugiés syriens en Turquie
    Par RFI Publié le : 18/12/2024
    La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen était mardi à Ankara où elle a rencontré Recep Tayyip Erdoğan au moment où tous les yeux en Europe et en Turquie sont tournés vers la situation en Syrie. La Turquie accueille environ trois millions de réfugiés syriens, mais ils ne pourront pas tous retourner dans leur pays du jour au lendemain. La Commission européenne débloque donc un milliard d’euros pour continuer à leur venir en aide.
    L’Union européenne met sur la table un milliard d’euros pour l’année 2024, des fonds qui seront donc débloqués rapidement et qui doivent servir d’abord à financer des projets éducatifs et de santé publique au profit des réfugiés syriens en Turquie. Ensuite, ces fonds contribueront selon Ursula von der Leyen, la présidente de la commission européenne, à la gestion de la migration et des frontières ainsi qu’au retour des réfugiés en Syrie, mais pas dans n’importe quelles conditions.
    « La chute du régime Assad donne de l’espoir au peuple syrien. L’espoir de rentrer chez eux et de reconstruire leur vie. C’est le sentiment le plus naturel qui soit. Cependant, le manque de prévisibilité exige la plus grande prudence », a affirmé Ursula von der Leyen mardi 17 décembre lors d’une rencontre avec Recep Tayyip Erdoğan à Ankara. « Une chose est donc très claire : tous les retours doivent être volontaires, sûrs et dignes. Nous travaillons avec le HCR pour nous assurer que les conditions nécessaires sont remplies. »
    Afin d’obtenir que la Turquie maintienne sur son sol les réfugiés syriens et ne les pousse pas vers l’Europe, l’UE avait accordé deux enveloppes de soutien humanitaire en leur faveur de trois milliards d’euros chacune et selon la commission, ce sont au total près de dix milliards d’Euros que l’Union européenne a mis sur la table pour les réfugiés syriens depuis 2011.

    #Covid-19#migration#migrant#UE#turquie#syrie#asile#refugie#sante#humanitaire#politiquemigratoire

  • The Day the Media Decided Militant Jihadism Is OK – Consortium News
    https://consortiumnews.com/2024/12/12/the-day-the-media-decided-militant-jihadism-is-ok

    #humour_britannique. Ceci est la fin d’un (excellent) article de Jonathan Cook comparant le traitement médiatique occidental du Hamas et du désormais célèbre HTS.

    LEGAL DISCLAIMER: The above observations are made for purely analytical purposes and are not intended in any way to “encourage support” for Hamas, which would be in violation of Section 12 of the U.K.’s Terrorism Act. Hamas is designated a terrorist organisation by the U.K. government.

    After all, who are we to question the government’s wisdom in using counter-terror legislation to jail journalists for up to 14 years for pointing out the inconsistent application of its policies?

    Who are we to question the right of the British police to raid the homes of independent journalists, investigate and arrest them, as has happened to Richard Medhurst and Asa Winstanley, for allegedly not sticking closely enough to the U.K. government’s position on Hamas?

    Who are we to question why the British media, upholders of a glorious tradition of press freedom, are not reporting on the arrest and investigation of independent journalists by police for supposedly violating Section 12 in relation to Hamas when the police appear utterly unwilling to enforce Section 12 in relation to HTS?

    None of the foregoing should be seen in any way to suggest that Britain is not fully democratic, or that it is exhibiting any signs of becoming a police state.

  • #Juan_Branco accusé de #viols et d’#agression_sexuelle : « J’ai esquivé ses baisers, puis il a commencé à vriller »

    « Libération » a recueilli pour la première fois le témoignage de quatre femmes qui dénoncent des violences sexuelles commises par l’avocat entre 2017 et 2021. Un dossier singulier puisque le conseil de 35 ans, triplement mis en examen, a ensuite humilié et intimidé les plaignantes sur Internet.

    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/juan-branco-accuse-de-viols-et-dagression-sexuelle-jai-esquive-ses-baiser
    #accusation

    #humiliations #intimidation #VSS

  • À Gaza, 96 % des enfants ressentent une mort imminente, et près de la moitié souhaitent mourir
    https://french.presstv.ir/Detail/2024/12/12/738945/%C3%80-Gaza-la-moiti%C3%A9-des-enfants-veulent-mourir

    L’enquête, dont les résultats ont été publiés mercredi, a été réalisée par une ONG basée à Gaza et sponsorisée par l’organisation caritative War Child Alliance, basée à Londres.

    L’enquête a révélé que jusqu’à 96 % des enfants du territoire estimaient que leur mort était imminente et que 49 % souhaitaient réellement mourir.

    L’évaluation a également révélé que 92 % des mineurs « n’acceptaient pas la réalité », 79 % souffraient de cauchemars et 73 % présentaient des symptômes d’agressivité.

    Réalisée en juin, l’enquête a interrogé les parents ou les tuteurs de 504 enfants issus de familles où au moins un enfant était handicapé, blessé ou non accompagné.

  • Ecoute ton cœur, pas ton moteur
    https://carfree.fr/index.php/2024/12/11/ecoute-ton-coeur-pas-ton-moteur

    Voici une #campagne de #communication réalisée par Wallonie Cyclable dans le cadre du plan d’actions mis en place par la Wallonie (Belgique) pour accélérer le développement de la mobilité cyclable Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Fin_de_l'automobile #Vélo #Belgique #cyclistes #humour #vidéo

  • Méditerranée : près de 21 000 migrants interceptés par les gardes-côtes libyens, régulièrement accusés de violences - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61523/mediterranee--pres-de-21-000-migrants-interceptes-par-les-gardescotes-

    Méditerranée : près de 21 000 migrants interceptés par les gardes-côtes libyens, régulièrement accusés de violences
    Par Charlotte Boitiaux Publié le : 04/12/2024
    Selon les chiffres de l’Organisation internationale des migrations, 20 839 migrants ont été interceptés en mer Méditerranée depuis le début de l’année 2024 et ramenés de force en Libye. Un chiffre qui dépasse le bilan annuel de 2023. Les gardes-côtes libyens sont régulièrement accusés de violences et d’exactions envers les exilés.
    La barre des 20 000 interceptions en mer a été franchie. Selon l’organisation internationale des migrations (OIM), 20 839 exilés ont été interceptés en mer Méditerranée par les autorités libyennes depuis le début de l’année. Alors que l’année n’est pas achevée, le chiffre dépasse le bilan annuel de 2023 (17 000 personnes interceptées).
    Parmi les exilés stoppés en mer et ramenés de force en Libye, 18 000 sont des hommes et 1 500 des femmes. Et 680 sont des mineurs. Toutes ces personnes envisageaient de rejoindre l’Europe via l’Italie, principale porte d’entrée pour les exilés traversant la mer sur des petites embarcations.Depuis sept ans, la Libye a l’autorisation de mener ces interceptions en Méditerranée avec le blanc-seing de l’Union européenne (UE). Le pays a signé un accord avec l’Italie qui vise depuis 2017 à lutter contre l’immigration clandestine. L’Europe donne concrètement aux autorités libyennes la charge de la coordination des sauvetages au large de leurs côtes (tâche qui incombait auparavant au centre de coordination de sauvetage maritime de Rome ou de La Valette, à Malte) pour « endiguer » les arrivées de migrants en Europe. L’Italie équipe et forme aussi les autorités libyennes pour intercepter les exilés en Méditerranée.
    Depuis 2017, les ONG fulminent contre ce partenariat. Car les incidents ne sont pas rares. À peine signé, l’accord était déjà mis à mal par une intervention meurtrière des gardes-côtes libyens.
    Le 6 novembre 2017, près de 20 personnes, des hommes, des femmes et des enfants, s’étaient noyés en Méditerranée en raison de l’inaction des autorités libyennes, et de leur amateurisme une fois arrivées sur les lieux. Ignorant visiblement les techniques de sauvetage de base, la vedette libyenne Ras Jadir s’était approchée du canot en détresse à toute vitesse, créant une vague qui avait fait tomber de nombreux migrants de l’embarcation pneumatique. Le New York Times avait à l’époque mené l’enquête et conclu à la responsabilité des gardes-côtes libyens dans ces décès.
    Pourtant, le comportement des Libyens n’a pas changé. Les dérapages, menaces, intimidations des autorités libyennes en mer contre les migrants et contre les ONG sont légion.En juin 2024, l’ONG allemande Sea-Watch avait diffusé une vidéo montrant des garde-côtes libyens, munis de bâtons, frapper des exilés qui venaient d’être secourus par un navire marchand. Sous la menace, les exilés avaient été forcés de descendre du pétrolier et ramenés en Libye. L’ONG avait tenté d’interrompre ce « refoulement brutal » en contactant l’équipe du pétrolier par radio. En vain.
    Deux mois avant, en avril 2024, des garde-côtes libyens avaient aussi ouvert le feu en direction de l’un des canots de sauvetage du navire humanitaire Mare Jonio. L’équipage était en train de secourir une embarcation de migrants lorsque les Libyens sont intervenus provoquant un mouvement de panique. En février 2022, c’est l’ONU qui tapait du poing sur la table. L’Organisation internationale des migrations (OIM) avait condamné l’attitude des autorités libyennes qui avaient tiré à balles réelles sur un canot de migrants qui tentait de leur échapper, tuant un passager et en blessant trois autres.
    La même année, l’UE elle-même avait reconnu dans un rapport confidentiel que les autorités libyennes avaient recours à un « usage excessif de la force » envers les migrants et que certaines interceptions en Méditerranée avaient été menées à l’encontre de la règlementation internationale. Sans pour autant mettre fin à leur collaboration.

    #Covid-19#migrant#migration#libye#UE#OIM#mediterranee#refoulement#italie#humanitaire#sante#mortalite

  • L’association d’aide aux migrants Utopia 56 visée par trois enquêtes pénales
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/11/29/l-association-d-aide-aux-migrants-utopia-56-visee-par-trois-enquetes-penales

    L’association d’aide aux migrants Utopia 56 visée par trois enquêtes pénales
    Par Julia Pascual
    Le mois d’octobre a été chargé pour l’association Utopia 56, qui vient en aide aux personnes migrantes. Trois bénévoles et salariés ont reçu concomitamment des convocations pour être auditionnés par la police ou la gendarmerie dans le cadre d’enquêtes préliminaires. D’après les informations du Monde, Utopia 56 est en effet visée par trois enquêtes pénales qui portent sur ses actions à la frontière franco-britannique. Une situation « inédite », fait valoir son cofondateur et délégué général, Yann Manzi. « On ne fait rien de mal, tout ce qu’on fait c’est participer à la sauvegarde des vies humaines. »
    Utopia 56 effectue depuis 2021 une maraude littorale dans les Hauts-de-France, lieu de départ de nombreux canots pneumatiques sur lesquels embarquent des personnes migrantes qui souhaitent rejoindre l’Angleterre. « Notre mission principale est de fournir une aide matérielle d’urgence telle que des vêtements, des couvertures de survie, des biscuits et du thé, aux personnes en détresse, qu’il s’agisse de naufragés secourus ou de personnes exilées empêchées de traverser la Manche, explique M. Manzi. La maraude documente aussi ce qu’il se passe la nuit, notamment les violences policières rapportées par les personnes secourues, et informe sur les risques du passage. » L’association dispose en outre d’un téléphone d’urgence et a reçu par ce biais, cette année, près de 400 appels de personnes se trouvant dans des embarcations en détresse dans la Manche.
    Utopia 56 s’est aussi illustrée pour avoir formé deux plaintes pour « homicide involontaire » et « omission de porter secours » à l’encontre du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross) de Gris-Nez (Pas-de-Calais), du préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord et des gardes-côtes britanniques. Ces plaintes font suite à deux naufrages. Celui du 24 novembre 2021, le plus grave survenu dans la Manche, a fait 31 victimes et fait toujours l’objet d’une instruction judiciaire qui a valu à 18 personnes d’être mises en examen, des passeurs présumés mais aussi sept militaires de la marine nationale pour non-assistance à personne en danger.
    En février, Utopia 56 a déposé une autre plainte et mis en cause la façon dont les autorités françaises et britanniques ont traité, le 14 décembre 2022, l’appel à l’aide d’une embarcation pneumatique qui tentait de rejoindre l’Angleterre et qui a fait naufrage, occasionnant la mort de quatre personnes.Cette fois, c’est l’association qui est visée, à la suite de signalements en justice par les autorités. Ainsi, la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord a dénoncé en octobre 2023 des appels téléphoniques de l’association faisant état, sur une période de plusieurs mois, de « fausses informations dans le but de faire croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours », confirme au Monde le procureur de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras. Une deuxième enquête a été ouverte cette année par le parquet de Rennes portant sur un bénévole qui aurait, la nuit du 4 août, appelé les secours pour les informer que des personnes migrantes subissaient des violences policières et qu’un enfant était en danger de mort.
    En février, lors d’une conférence de presse, le préfet maritime de l’époque, Marc Véran, avait donné connaissance des premiers « signalements » à la justice et dénoncé « des associations » qui font « le jeu des passeurs » en avertissant le Cross de « faux départs » et de « fausses urgences ». « On est obligé d’envoyer des secours là où il n’y a rien du tout, avait-il assuré. Ça leurre les forces de sécurité. »
    Selon nos informations, lors d’une réunion début octobre à Cherbourg-en-Cotentin (Manche) de tous les acteurs du secours en mer, un cadre de la préfecture maritime se plaignait encore d’être « harcelé par les associations, qui [les] appellent, [leur] envoient des mails, [leur] demandent des comptes ». « C’est le monde à l’envers, réagit l’avocat de l’association, Emmanuel Daoud. On semble vouloir criminaliser l’aide aux migrants. On tente de l’affaiblir en dévoyant l’action pénale. »
    #Covid-19#migrant#migration#utopia56#humanitaire#manche#prefecturemaritime#manche#sante

    Une troisième enquête pour diffamation a été ouverte au parquet de Saint-Omer à la suite de la dénonciation par la préfecture du Pas-de-Calais d’un tweet d’Utopia 56. Le 9 avril, sur le réseau social, l’association relayait une vidéo et des témoignages de migrants et dénonçait des tirs de grenades lacrymogènes qui auraient mis le feu à une embarcation sur une plage d’Oye-Plage (Pas-de-Calais). Trois jours plus tard, la préfecture avait écrit à l’association qu’« aucun manquement n’a[vait] été commis » par les policiers ou les gendarmes et que des personnes migrantes avaient « incendié leur propre embarcation » pour éviter qu’elle ne soit prise. Là encore, la justice avait été saisie de la publication de l’association.

  • Banksy et la #civilisation automobile
    https://carfree.fr/index.php/2024/11/27/banksy-et-la-civilisation-automobile

    Banksy est un artiste d’art urbain qui travaille sous pseudonyme. Son véritable nom et son identité exacte sont inconnus et font toujours l’objet de spéculations. Apparemment britannique originaire de Bristol Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Fin_du_pétrole #Réchauffement_climatique #2000 #angleterre #art #climat #critique #humour #londres #pétrole #pollution

  • Mer Méditerranée : près de 50 migrants en détresse secourus par le navire humanitaire Sea-Watch 5 - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61351/mer-mediterranee--pres-de-50-migrants-en-detresse-secourus-par-le-navi

    Mer Méditerranée : près de 50 migrants en détresse secourus par le navire humanitaire Sea-Watch 5
    Par La rédaction Publié le : 25/11/2024
    Dans la nuit de vendredi à samedi 23 novembre, le bateau humanitaire de l’ONG Sea-Watch rapporte être venu en aide à 49 migrants à la dérive en mer Méditerranée. « Leur canot s’était largement dégonflé. Leur moteur était en panne », explique l’association sur le réseau social X, sans préciser le pays de provenance des personnes secourues. Sur les images partagées par Sea-Watch, on aperçoit notamment une femme avec une petite fille parmi les rescapés.
    Après le sauvetage, les autorités italiennes ont assigné au Sea-Watch 5 le port de Ravenne comme port d’attache, dans le nord-est de l’Italie, « à 1600 kilomètres et à quatre jours de navigation », dénonce l’ONG.Le navire humanitaire venait d’être à nouveau prêt à porter assistance aux exilés en Méditerranée, « après des semaines resté à quai pour des réparations et former l’équipage », indique l’ONG sur X. Sauf que la longueur du trajet pour rejoindre Ravenne « signifie que nous allons perdre énormément de temps pendant lequel nous ne serons pas opérationnels [pour d’autres sauvetages, ndlr] », a-t-elle réagi. « La forteresse européenne a des méthodes perfides. Néanmoins, nous sommes heureux et soulagés de ce sauvetage. »
    Depuis des mois, les associations déplorent l’attribution de ports italiens de plus en plus éloignés des zones de sauvetage en Méditerranée. En début d’année, SOS Humanity révélait que rien qu’en 2023, les navires humanitaires ont gâché 374 jours – soit plus d’un an – à avaler les kilomètres, en prenant parfois plusieurs jours pour rejoindre des ports.
    « Ce n’est pas une coïncidence, mais bien une tactique politique », assurait SOS Humanity en janvier. Les ONG pointent notamment du doigt le décret Piantedosi, du nom du ministre de l’Intérieur italien, validé fin décembre 2022. Cette loi oblige les vaisseaux à rejoindre sans délai le port de débarquement attribué dès le premier sauvetage. Si les équipages ne s’exécutent pas, ils encourent une amende allant jusqu’à 50 000 euros et leur navire peut également se retrouver immobilisé pendant plusieurs jours à quai.
    Pour les militants associatifs, assigner les bateaux de secours à des ports reculés est contraire au droit maritime international, selon lequel les États côtiers responsables – l’Italie et Malte – devraient se coordonner et attribuer un lieu d’accostage à proximité immédiate du navire, afin de permettre un débarquement le plus rapidement possible en lieu sûr.
    Surtout, cela implique moins de temps passé à patrouiller dans la zone de recherche pour venir en aide aux embarcations, donc plus de morts en mer. Depuis janvier 2024, 1933 personnes ont disparu ou péri en Méditerranée centrale en tentant de rejoindre les côtes européennes, selon les chiffres de l’Organisation internationale des migrations (OIM). Avec 30 838 morts ou disparus depuis 2014, année des premiers recensements de l’ONU, la route migratoire en Méditerranée reste la plus meurtrière au monde.

    #Covid-19#migrant#migration#italie#malte#humanitaire#sante#mortalite#routemigratoire#migrationirreguliere#mediterraneecentrale

  • Comme des Italiens en #Suisse (1/5) : La liberté en Suisse et ailleurs

    Les Italiens sont des millions à avoir émigré vers la Suisse, d’abord à la fin du 19ème siècle, puis dans un second mouvement après la Deuxième Guerre mondiale. Ils sont venus pour travailler, dans des conditions souvent très difficiles. Ils n’étaient pas les bienvenus, même si la Suisse avait besoin d’eux, notamment pour ses grands chantiers comme la construction du tunnel du Gothard, pour édifier sa modernité. Les Italiens et les Italiennes formaient d’ailleurs encore en 2023 la population étrangère la plus importante de Suisse.

    A la fin des années 1880, la Suisse connaît un tournant dans son histoire démographique : de pays d’émigration, elle devient un pays d’immigration. La Suisse évolue et devient un pays désirable, en premier lieu pour ses Italiens.

    Rosita Fibbi est sociologue affiliée au Forum suisse pour l’étude des migrations et de la population à l’université de Neuchâtel. Elle répond aux questions de Marie Giovanola.

    https://www.rts.ch/audio-podcast/2024/audio/comme-des-italiens-en-suisse-1-5-la-liberte-en-suisse-et-ailleurs-28688945.html
    #immigration #migrants_italiens #Italie #immigration #racisme #main-d'oeuvre
    #audio #podcast #surpopulation_étrangère #Überfremdung #politique_migratoire #saisonniers #émeutes #missions_catholiques #fanfare #police_fédérale_des_étrangers #travailleurs_étrangers #accord_migratoire #rotation_de_la_main-d'oeuvre #permis_saisonniers #rotation #histoire #humiliation #visite_médicale #screening_sanitaire #trauma #corps #nudité #marginalisation #montagne #hébergement #baraquements #conditions_de_vie #écart #périphérie #marginalisation_spatiale #industrie #stabilisation #regroupement_familial #permis_de_séjour #discriminations #enfants_du_placard #enfants_cachés #expulsions #Schwarzenbach #initiatives_Schwarzenbach #James_Schwarzenbach #initiative #colonies_libres #permis_de_séjour #naturalisation #votations

  • The Marx Brothefs : Duck Soup
    We should have a standing army .
    https://archive.org/details/duck-soup-1933_202301


    ... it saves us a lot on chairs . (24:30 f)

    Le 22 novembre il y a 91 ans sortie du chef d’oeuve des clowns d’Hollywood.

    Désormais les présidents du monde entier se livrent bataille en esssyant de dépasser l’absurdité du reigne de Rufus T. Firefly. La configuration de base du récit est bien états-unienne. Une riche héritère achète le gouvernement d’un petit pays et on est invité à suivre les événements qui en découlent. Heureusement les politiciens et espions sont tous de la bande des Marx Brothers . Ils ne font pas peur comme le couple Musk/Trump mais ils font toujours rire par leur humanisme loin de toute analyse politique.

    Happy birthday Harpo Marx, born : November 23, 1888 in New York City (il y a 136 ans)
    https://www.marx-brothers.org/biography/harpo.htm

    #USA #comédie #clown #guerre #humour #parodie #politique

  • Un street artiste accroche des paires de testicules sur des #SUV
    https://carfree.fr/index.php/2024/11/19/un-street-artiste-accroche-des-paires-de-testicules-sur-des-suv

    À la suite du décès d’un cycliste renversé par un SUV à Paris, le street artiste TooLate a réalisé une action étonnante le week-end dernier à #nice pour interpeller sur Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Insécurité_routière #2000 #agressivité #art #humour #relations_cyclistes-automobilistes #sécurité_routière #violence

  • Strengthening #primary_health_care in a changing climate
    https://redasadki.me/2024/11/11/strengthening-primary-health-care-in-a-changing-climate

    A new article by #Andy_Haines, #Elizabeth_Wambui_Kimani-Murage, and #Anya_Gopfert, “Strengthening primary health care in a changing climate,” outlines how climate change is already impacting health systems worldwide, with primary health care (PHC) workers bearing the immediate burden of response. Haines and colleagues make a compelling case for strengthening primary health care (PHC) as a cornerstone of climate-resilient health systems. First, they note that approximately 90% of essential universal health coverage interventions are delivered through #PHC settings, making these facilities and workers the backbone of healthcare delivery. This is particularly significant because PHC systems address many of the health outcomes most affected by climate change, including non-communicable (...)

    #Global_health #climate_and_health #epistemology #global_health #health_workforce #Human_resources_for_health #phronesis #situated_knowledge

  • Grèce : quatre migrants meurent au large de Rhodes - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/61056/grece--quatre-migrants-meurent-au-large-de-rhodes

    Grèce : quatre migrants meurent au large de Rhodes
    Par La rédaction Publié le : 07/11/2024
    Quatre corps de migrants ont été retrouvés mercredi dans l’eau au large de l’île grecque de Rhodes. Selon les survivants, les passeurs ont forcé les exilés à sauter dans l’eau avant de quitter les lieux avec l’embarcation.
    Le corps de trois hommes et d’une femme ont été retrouvés mercredi 6 novembre en mer Égée près de Rhodes, île grecque située à quelques kilomètres des côtes turques, ont annoncé les gardes-côtes. Vingt-cinq personnes de la même embarcation sont parvenues à rejoindre le rivage par leurs propres moyens. Selon les survivants retrouvés sur terre par les autorités grecques, les passeurs qui conduisaient l’embarcation ont forcé les exilés à sauter par-dessus bord avant de quitter les lieux.
    Proche de la Turquie, Rhodes fait partie des îles grecques qui ont vu arriver un nombre croissant de demandeurs d’asile ces derniers mois - plus de 700 pendant la seule dernière semaine d’octobre, selon le journal local Rodiaki. Plusieurs centaines de migrants ont installé des tentes et des cabanes en carton devant les bureaux du commissariat de la ville de Rhodes, déclenchant la colère des habitants et des autorités locales.
    La Grèce a connu une hausse de 25% du nombre d’arrivées de personnes fuyant guerre et pauvreté en 2024, et une augmentation de 30% des flux vers le Dodécanèse - l’archipel dont Rhodes est l’île principale - et le sud-est de la mer Égée, selon le ministère des Migrations. « Le sud-est de la mer Égée et l’île de Rhodes connaissent actuellement une pression migratoire », avait reconnu mardi le ministre Nikos Panagiotopoulos, assurant que cette hausse n’était pas vraiment liée aux conflits au Proche-Orient.
    Pour le maire de Rhodes, Alexandros Koliadis, interrogé par Rodiaki, l’île ne rencontre pas un « problème migratoire » mais manque de personnel, de gardes-côtes, de policiers pour enregistrer les migrants afin qu’ils puissent être transférés rapidement vers des camps du continent ou des îles voisines. En mer Égée, les naufrages sont nombreux et meurtriers. Fin octobre, deux migrants sont morts près de l’île de Samos (est), quelques jours après la disparition de quatre autres personnes - dont deux nourrissons - au large de l’île de Kos (sud-est).

    #Covid-19#migrant#migration#grece#rhodes#mortalite#samos#kos#mortalite#humanitaire#migrationirreguliere#routemigratoire#sante