• L’#hydrogène est un #gaz_à_effet_de_serre deux fois plus puissant qu’on ne le pensait
    (date de publication : 2022)

    Une étude publiée ce vendredi par le département britannique de l’Economie, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle (BEIS) a révélé que l’hydrogène est un gaz à effet de serre deux fois plus puissant qu’on ne le pensait auparavant.

    Le rapport explique que la molécule d’hydrogène exerce une action indirecte sur le climat. Elle réagit avec d’autres gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère en augmentant leur potentiel de réchauffement global (PRG). Le résultat de cette étude confirme ainsi l’alerte lancée précédemment par d’autres scientifiques.

    Alors que l’effet néfaste induit par l’hydrogène sur le méthane et l’ozone dans la troposphère – la couche la plus basse de l’atmosphère – était déjà connu, « nous avons maintenant considéré aussi, pour la première fois dans nos calculs du PRG de l’hydrogène, l’influence ignorée jusqu’ici de ce gaz sur la vapeur d’eau et l’ozone présents dans la stratosphère » expliquent les auteurs du rapport, des scientifiques du National Center for Atmospheric Sciences et des universités de Cambridge et de Reading. « Nous estimons maintenant que le PRG de l’hydrogène pour une période de 100 ans est en moyenne de 11, c’est-à-dire qu’il est 11 fois plus néfaste pour le climat que le dioxyde de carbone (CO2) », précisent-ils. Une précédente étude publiée en 2001 et fréquemment citée depuis, évaluait le PRG de l’hydrogène à 5,8.

    https://www.france-hydrogene.org/lhydrogene-est-un-gaz-a-effet-de-serre-deux-fois-plus-puissant-quo

    #changement_climatique #climat #transition_énergétique

  • Chute dans les algues vertes : le préfet des Côtes-d’Armor aux petits soins des lanceurs d’alerte - La Déviation | Webzine breton axé culture & politique
    https://ladeviation.com/actualite/agiter/chute-dans-les-algues-vertes-le-prefet-des-cotes-darmor-aux-petits-soin

    Le préfet des Côtes-d’Armor veille sur la santé des lanceurs d’alerte. Dans un courrier signé le même jour que la reconnaissance par la justice d’un préjudice écologique causé par les algues vertes en baie de Saint-Brieuc, Stéphane Rouvé remonte les bretelles d’André Ollivro. À la prochaine promenade du « Che des grèves » sur la vasière du Gouessant, il saisira le procureur de la République.

    La Baie de Saint Brieuc, les activistes écolos des 70’s l’avaient surnommées « la Baie des Cochons » ...
    La vidéo illustrant l’article est carrément flippante.

    [source : @sylvainernault@piaille.fr ]

    #algues_vertes #eutrophisation #agriculture_productiviste #nitrates #FNSEA #hydrogène_sulfuré #H2S

  • « Paroles de lecteurs » - Le zéro carbone et l’infinie voracité du transport aérien
    https://www.lemonde.fr/blog-mediateur/article/2021/12/09/paroles-de-lecteurs-le-zero-carbone-et-l-infinie-voracite-du-transport-aerie

    Peut-on remplacer le kérosène par des batteries ? Les meilleures batteries électriques du moment offrent une densité énergétique largement moindre (1 kWh/kg serait un bond technique) que celle du kérosène (12,8 kWh/kg). Le poids en batteries qu’il faudrait embarquer, de nos jours, pour remplacer le kérosène dépasse donc largement le poids d’un avion gros porteur électrique et le cloue donc au sol.

  • De l’hydrogène blanc dans le bassin houiller lorrain
    https://www.usinenouvelle.com/article/de-l-hydrogene-blanc-dans-le-bassin-houiller-lorrain.N2139617

    Une équipe de chercheurs a mis au jour une réserve inattendue d’hydrogène blanc dans le bassin houiller lorrain, qui pourrait représenter plus de la moitié de la production annuelle mondiale actuelle, si cette ressource est validée à l’échelle du bassin lorrain.

    Environ 46 millions de tonnes d’hydrogène naturel, soit plus de la moitié de la production mondiale d’hydrogène actuelle : c’est le trésor inattendu que pourrait renfermer le sous-sol du bassin houiller lorrain. La découverte a été faite par Philippe de Donato et Jacques Pironon, chercheurs et directeurs de recherche au CNRS (laboratoire GeoRessources - Université de Lorraine/CNRS), accompagnés de leurs collègues. Initialement, il était question de recherches sur le méthane. « Nous pilotons un programme de recherche qui s’appelle Regalor (REssources GAzières de LORraine), commencé en 2018 sur une demande initiale de la région Lorraine. Elle s’appuyait sur des analyses réalisées en 2012 par l’Ifpen (Institut Français du Pétrole et des Énergies Nouvelles) à partir de forages réalisés dans le bassin houiller lorrain, qui avaient montré qu’il y avait du méthane dans les veines de charbon », raconte Philippe de Donato. Les projections à l’ensemble du bassin donnaient le tournis : 370 milliards de mètres cubes, soit 8 années de consommation annuelle française.

    #hydrogène_blanc #décarbonation
    Mais a-t-on vraiment étudié le potentiel effet de serre de la vapeur d’eau ?
    Autre point discutable : cet hydrogène même blanc m’a tout l’air d’être une source pas vraiment renouvelable.
    Mais bon, il faut que l’accumulation de capitaux puisse se poursuivre « business as usual ».
    The show (le chaud ?) must go on...

    • Commentaires obtenus sur un autre rézo (Source : https://piaille.fr/@LaFoulqueDuVexin)

      C’est petit et hyper réactif 2 proton avec leur orbital atomique. Ce qu’on peut faire avec des protons c’est soit les laisser là, soit mettre de la plomberie qui va fuiter et relâcher ces protons dans l’atmosphère où ils vont de par leur poids et la force centrifuge aller voyager dans l’espace.

      On pourrait l’utiliser comme combustible et re-apprécier son caractère explosif, volatil, dur à transporter, dispendieux à liquéfier.

      H2/H+ c’est la base (lol) de l’oxydo réduction.

      L’hydrogène est archi connu jusqu’à sa structure atomique, c’est le plus étudié des éléments atomique en science physique et chimique.

      Si il n’a pas été proposé de l’exploiter en masse, c’est que pour une utilisation fiable, il y a un énorme, coûteux long chantier de conception logistique et de sécurisation des équipements qui n’a jamais été justifié par une utilisation non substituable par d’autres éléments plus sûrs, plus denses en énergie, plus pratique.

      Je précise : transporter de l’Hydrogène c’est redévelopper tout un réseau nouveau de conduites métalliques. On teste l’absence de fuite dans les trucs métalliques avec l’He2 qui est 2 x plus gros. Comment faire pour H2 ?
      L’H2 est hyper corrosif pour le métal, son nombre de Reynolds différent du GNL/H20

      Rien que le bilan métal pour un réseau de pipelines et pompes dédiées à l’hydrogène nécessaire à son industrialisation nous fait sortir des clous en CO2.

      C’est une aberration.

  • Hydrogène décarboné : le chimiste américain Chemours (ex-DuPont) investit dans les Hauts-de-France [12/01/23]
    https://www.lavoixdunord.fr/1277774/article/2023-01-12/hydrogene-decarbone-le-chimiste-americain-chemours-ex-dupont-investit-d

    #Chemours [issu d’une scission du groupe DuPont pour préserver ce dernier des poursuites liées au PFAS] va construire une deuxième usine sur le site chimique de 40 hectares qui existe depuis 1917, repris au début des années 2000 par #DuPont.

    Jusqu’à présent, avec 60 salariés, cette usine produit des molécules hydrofuges [#PFAS à gogo] pour le textile, les casseroles ou les mousses anti-incendie des pompiers.

    Chemours table sur l’emploi de 80 salariés dans cette nouvelle usine.

    [...] L’investissement du groupe américain Chemours comprendra une aide d’État, soutenu par le plan d’investissement France 2030 et l’Ademe. Le montant de cette aide publique, dont une partie vient de la région, notamment pour la formation, est encore en discussion.

    La décision d’implantation a été prise « en moins de six mois » : « Pour encourager les implantations industrielles, dans les Hauts de France, nous savons faire rapidement (…) L’#hydrogène est un atout pour le développement de la région » a dit Xavier Bertrand, président de la région.

    « Chaque fois qu’une usine se construit en France, la colère recule », a salué le ministre de l’industrie Roland Lescure.

    Avec cette usine, « on va créer un écosystème de l’hydrogène en dépolluant et en supprimant toutes les émissions néfastes », a-t-il ajouté.

    • Parmi les scénarios, seulement des avions régionaux à hydrogène. Le secteur de l’aviation « zéro émission » est donc encore très loin du compte.…

      Dans Les Échos ce matin :

      Sans trop de risque de se tromper, on peut déjà prédire que 2023 constituera une étape majeure sur le chemin de l#'aviation_décarbonée, avec au moins deux grandes « premières » prévues dans les prochaines semaines.
      Deux des pionniers de l’#avion_à_hydrogène - la « jeune pousse » américano-britannique #ZeroAvia et sa rivale californienne Universal Hydrogen - prévoient en effet de faire voler, pour la première fois, des avions de transport régional propulsés par un moteur électrique alimenté par une pile à hydrogène.

      ZeroAvia et #Universal_Hydrogen espèrent même pouvoir réaliser leur premier vol dès ce mois de janvier, l’un au Royaume-Uni et l’autre aux Etats-Unis. Côté britannique, ZeroAvia a obtenu le 23 décembre, de l’aviation civile anglaise, l’autorisation de débuter les vols d’essais d’un #Dornier_228, dont l’un des deux turbopropulseurs a été remplacé par un moteur à hélice électrique de sa conception - couplée à une pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène gazeux.

      Ce démonstrateur, qui a bénéficié de fonds publics britanniques, effectue depuis plusieurs mois déjà des essais au sol à l’aérodrome de Cotswold, dans le sud-ouest de l’Angleterre. […]

      De son côté, Universal Hydrogen a obtenu le feu vert de l’aviation civile américaine pour débuter les tests en vol de son propre ensemble propulsif, associant également un moteur électrique à une pile à hydrogène, à bord d’un #Dash_8-300. Un appareil de 17 tonnes, conçu pour transporter jusqu’à 50 passagers.

      Si leurs projets tiennent leurs promesses, ZeroAvia et Universal Hydrogen pourront ainsi offrir dès 2025, aux compagnies aériennes régionales, la possibilité de remplacer les moteurs à combustion des avions de 19 à 50 places par des moteurs électriques de 600 kW à 1 mégawatt, ne produisant ni gaz carbonique (CO2), ni d’oxyde d’azote (NOx). De quoi faire de l’aviation régionale un mode de transport plus vertueux écologiquement sur des distances de 400 à 1.000 km.

      Jusqu’à présent, le développement de l’#aviation_électrique s’était toujours heurté aux limites des #batteries classiques, à la fois trop lourdes et pas assez puissantes pour le transport aérien. A titre d’exemple, la quantité d’énergie nécessaire pour faire voler un kilo de batteries lithium-ion sur 1.000 km est égale à la quantité d’énergie stockée dans la batterie. Dis autrement, il faudrait environ 200 tonnes de batteries pour faire voler un Airbus A320 à l’énergie électrique… Impensable !

      Mais les progrès réalisés sur les piles à combustible, associées à l’#hydrogène, ont permis de repousser les limites. Comparée aux meilleures batteries classiques, une pile à hydrogène offre une densité énergétique (le rapport entre la masse et la quantité d’énergie) quatre fois supérieure. L’énergie électrique n’est pas générée par l’oxydation de lourds métaux, mais par un flux d’hydrogène et d’air sur un catalyseur. Et contrairement à la combustion directe de l’hydrogène dans les moteurs, la pile à hydrogène présente l’avantage supplémentaire de ne pas générer de traînée de condensation. Le faible résidu d’eau peut aisément être réemployé à bord.
      En revanche, la puissance générée reste encore limitée à des avions de taille modeste et au rayon d’action restreint, principalement du fait du problème des réservoirs d’hydrogène. Du fait de sa faible densité, l’hydrogène nécessite en effet un réservoir quatre fois plus volumineux que le kérosène, pour une même autonomie. On peut en réduire le volume en stockant l’hydrogène sous forme liquide, mais cela nécessite de le maintenir à une température de moins 253 °C, dans un réservoir cryogénique. Le risque de fuite est aussi beaucoup plus grand, la molécule d’hydrogène étant si petite qu’elle peut traverser des parois métalliques ordinaires.

  • Le fléau des moules jetées dans la baie du Mont-Saint-Michel

    Les moules sous taille s’étalent sur la plage de Cherrueix, avec en toile de fond le Mont-Saint-Michel, en septembre 2022. - © Guy Pichard/Reporterre

    Dans la baie du Mont-Saint-Michel, les mytiliculteurs déposent de grandes quantités de moules non commercialisables sur la plage. Cela crée des nuisances sanitaires et olfactives. De quoi créer la discorde.


    De fortes odeurs de décomposition se dégagent sur la plage dans la zone d’épandage. © Guy Pichard / Reporterre

    « Week-end de grande marée à Cherrueix, en Bretagne, début septembre. Les allées et venues des engins agricoles sont incessantes sur la plage. Les uns déposent les ouvriers mytilicoles, les éleveurs de moules, pour entretenir les fameux bouchots, ces pieux de bois où poussent ces mollusques. Les autres vident sur le sable leurs remorques pleines de moules sous taille, qui font moins de 4 centimètres et sont donc trop petites pour être vendues. L’estran est jonché de coquilles d’une couleur bleutée.

    La couche est si épaisse qu’on ne voit même plus le sable, d’autant que des centaines de goélands viennent bruyamment savourer ce festin en putréfaction. Ces mollusques sont déposés depuis plusieurs années à même la plage, au grand dam d’associations écologistes et de riverains qui ont déposé des plaintes en 2020.

    Les mytiliculteurs sont présents dans cette baie du Mont-Saint-Michel depuis soixante-dix ans, mais c’est seulement depuis une dizaine d’années que ce dépôt de moules pose problème. En effet, lorsqu’elles font moins de 4 centimètres, ces mollusques sont impossibles à commercialiser sous l’appellation AOP « moules de bouchot baie du Mont-Saint-Michel » . Elles sont alors déversées sur une zone bien délimitée, sur la grève de la Larronnière, à Cherrueix.

    « Sur les 12 000 tonnes de moules produites dans la baie du Mont-Saint-Michel l’année dernière, 10 à 15 % d’entre elles étaient sous taille » , explique Sylvain Cornée, président du comité régional de la conchyliculture (CRC) Bretagne Nord et mytiliculteur. Un chiffre contesté par la direction départementale des territoires et de la mer. L’année dernière, elle estimait ce pourcentage à 30 %. https://reporterre.net/IMG/pdf/note_participation_du_public_-_gestion_moules_sous_taille_juin2021.pdf

    « Les moules sous-calibrées existent partout, mais ce qui diffère, ce sont les pratiques, explique Aurélie Foveau, ingénieure en écologie côtière à l’Ifremer [1]. En baie de Somme par exemple, la récolte se fait encore en partie manuellement, cela permet de mieux sélectionner les tailles des coquillages et diminue ainsi ce problème. »


    © Guy Pichard / Reporterre

    En attendant, rien que cette année, trois arrêtés préfectoraux ont posé un cadre juridique sur cette pratique. Le dernier, du 8 juillet, demande des suivis environnementaux, sanitaires et en matière de qualité de l’air. En effet, les quantités de moules sont telles que de fortes odeurs de décomposition se dégagent de ces tas. Mais elles font surtout peser sur la plage et le biotope marin de réels risques sanitaires.

    « De l’hydrogène sulfuré [le même gaz rejeté par les algues vertes] https://reporterre.net/Algues-vertes-le-desastre-s-amplifie a été détecté par des agents de l’État, dit Sylvain Cornée. Les épandages en tas polluaient au gaz et ce, depuis cinq ans. Le CRC a donc imposé l’épandage avec des bennes agricoles, pour que l’épaisseur soit faible partout. » Si l’épaisseur de déchets mytilicoles sur la plage est donc limitée à 5 centimètres aujourd’hui, plus de 10 centimètres ont été constatés par endroits lors de notre reportage, début septembre.
    . . . . . .
    La suite : https://reporterre.net/Le-fleau-des-moules-jetees-dans-la-baie-du-Mont-Saint-Michel


    © Guy Pichard / Reporterre

    #moules #Mont-Saint-Michel #pollution #aoc #bouchots #plage #conchyliculture #Bretagne #mer #épandages #hydrogène_sulfuré #gaz

    • 70,000 protest in Prague against Czech government, EU, NATO New York Post - 3 Septembre 2022
      An estimated 70,000 people protested in Prague against the Czech government on Saturday, calling on the ruling coalition to do more to control soaring energy prices and voicing opposition to the European Union and NATO.


      The Prague protest was held a day after the government survived a no-confidence vote amid opposition claims of inaction against inflation and energy prices. - MARTIN DIVISEK/EPA-EFE/Shutterst

      Organizers of the demonstration from a number of far-right and fringe political groups including the Communist party, said the central European nation should be neutral militarily and ensure direct contracts with gas suppliers, including Russia.

      Police estimates put the number of protesters at around 70,000 by mid-afternoon.

      “The aim of our demonstration is to demand change, mainly in solving the issue of energy prices, especially electricity and gas, which will destroy our economy this autumn,” event co-organizer Jiri Havel told iDNES.cz news website.

      The protest at Wenceslas Square in the city center was held a day after the government survived a no-confidence vote amid opposition claims of inaction against inflation and energy prices.

      The vote showed how Europe’s energy crisis is fueling political instability as soaring power prices stoke inflation, already at levels unseen in three decades.
      . . . . . . .

      #manifestation contre l’#OTAN #NATO et l’#UE #union_européenne #énergie #Tchéquie #Prague
      Source : https://nypost.com/2022/09/03/70000-protest-in-prague-against-czech-government-eu-nato

  • Allemagne : coup de sifflet pour la première flotte de trains à hydrogène au monde
    https://www.connaissancedesenergies.org/afp/allemagne-coup-de-sifflet-pour-la-premiere-flotte-de-trains

    AFP parue le 24 août 2022 - 06h46

    L’Allemagne inaugure mercredi une ligne ferroviaire fonctionnant entièrement à l’hydrogène, une « première mondiale » et une avancée majeure pour la décarbonation du rail, malgré les défis d’approvisionnement posés par cette technologie innovante.

    Une flotte de quatorze trains, fournis par le français Alstom à la région de Basse-Saxe (nord), va remplacer les actuelles locomotives diesel (...)

  • L’hydrogène est un gaz à effet de serre deux fois plus puissant qu’on ne le pensait

    https://www.revolution-energetique.com/lhydrogene-est-un-gaz-a-effet-de-serre-deux-fois-plus-puissa

    Une étude publiée ce vendredi par le département britannique de l’Economie, de l’Énergie et de la Stratégie industrielle (BEIS) a révélé que l’hydrogène est un gaz à effet de serre deux fois plus puissant qu’on ne le pensait auparavant.

    Le rapport explique que la molécule d’hydrogène exerce une action indirecte sur le climat. Elle réagit avec d’autres gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère en augmentant leur potentiel de réchauffement global (PRG)[1]. Le résultat de cette étude confirme ainsi l’alerte lancée précédemment par d’autres scientifiques.

    Lire aussi : Des scientifiques alertent : les fuites d’hydrogène sont 200 fois plus néfastes pour le climat que le CO2

    Jancovici vient de partager cet article…

    Alors donc en gros… les bénéfices de passer à l’hydrogène comme source d’énergie ont quelques contreparties dans l’atmosphère… s’il y a des fuites (et il y en aura, comme pour les autres autres gaz, y a pas de raison)…

    Les compagnies aériennes vont être ravies :p

    Dans la conclusion de l’étude :


    Using hydrogen (H2) as an energy source is an important plank in the strategy to avoid fossil fuel emissions. If hydrogen is produced cleanly, it offers a major climate advantage not just because of the reduction in carbon dioxide (CO 2) and methane (CH4) emissions, two major greenhouse gases, but also because of the opportunity to reduce other emissions including those of carbon monoxide (CO), volatile organic compounds (VOCs) and oxides of nitrogen (NOx), which would produce an additional air quality benefit.

    (We note that, in some sectors where hydrogen is combusted, NOx emissions could increase with negative consequences for air quality; we have not considered NOx increases here.)

    Leakage of hydrogen into the atmosphere would have a wider impact on atmospheric composition, which will partially offset some of the gains obtained in a switch to hydrogen.

    Similarly, the net-benefit will also depend on the extent to which other emissions are reduced.

    [...]

    In a final part of our study, we have evaluated the global warming potential (GWP) of hydrogen. Hydrogen is not a greenhouse gas but changes in its atmospheric abundance will change the concentrations of the important greenhouse gases methane, water vapour, and ozone, both in the troposphere and stratosphere.

    #hydrogène #climat #transition

  • #Marc_Muller : limites physiques de la transition ; mauvaise nouvelle : ça va péter.

    On ne parle presque que de #climat et de #transition_énergétique au quotidien. Cela donne l’impression que le mouvement est en marche et que nous allons y arriver. Les gouvernements occidentaux misent sur le #Zéro_Net_Carbone en 2050 (plus d’émissions du tout) et cela semble jouable. C’est l’objectif de l’#accord_de_Paris.

    Sur invitation des actionnaires du #Groupe_E, je m’amuse à faire le tour de quelques-unes de nos activités en appliquant le Zéro Net Carbone 2050. Je vous le livre (démonstration dans la vidéo) : grand nombre de nos activités devront disparaître car nous n’avons simplement pas assez d’énergies renouvelables. Ce sont les limites physiques que nous impose notre petite planète.

    Les #éco-carburants, les #carburants_de_synthèses, l’#hydrogène et l’#avion propre ne sont que du #greenwashing sans aucun fondement physique. A force de répéter que ces solutions vont arriver, on pourrait presque croire que c’est vrai. Pourtant ça ne l’est pas.

    Or, les tensions entre ceux qui l’ont compris et ceux qui s’évertuent à prétendre qu’on pourra changer sans rien changer ne fait que se tendre. Je vous livre ici mon intuition : ça va péter. Ca va péter entre les générations, ça va péter entre les manifestants et les gouvernements et ça va péter entre ceux qui veulent que ça change maintenant et ceux qui continuent à nier les lois de la physique.

    Ce ne sera pas la faute des jeunes, des écolos, ou des scientifiques, mais bien la conséquence de la non-action de tous les autres.

    Démonstration en 20 minutes chrono !

    https://www.youtube.com/watch?v=HR-sZlRqpPk

    Via #Tristan_Nitot sur Twitter

    Quand un ingénieur en énergie explique aux actionnaires d’un groupe d’énergie suisse ce qui va se passer avec franchise, ça fait du bien, beaucoup de bien

    https://twitter.com/nitot/status/1453690786420252673

  • De fausses incitations amplifient le #transit

    Une recrudescence du nombre de #poids_lourds_électriques au lieu du transfert du trafic de marchandises sur le rail : une nouvelle directive européenne pourrait encore accentuer les #nuisances liées au #trafic de fret transalpin.

    À la mi-juin 2021, les négociateur·trice·s du Conseil et du Parlement européen ont conclu un accord provisoire sur l’actualisation des règles de #tarification_routière dans le cadre de la directive #Eurovignette. Les nouvelles dispositions prévoient des réductions de tarification pouvant atteindre 75 % pour les poids lourds électriques et à #hydrogène. Stephan Tischler, enseignant-chercheur dans le domaine des transports et président de CIPRA Autriche, voit ces nouvelles règles d’un œil critique : « Sous le couvert de la lutte contre le #changement_climatique, cette réforme de la #directive_Eurovignette réduirait massivement le #coût des #transports_de_marchandises par #camions_électriques. » 2,4 millions de poids lourds empruntent chaque année le col du Brenner entre l’Autriche et l’Italie, soit deux fois plus qu’en 1998. Avec la nouvelle directive Eurovignette, la situation devrait encore empirer. Il existe actuellement encore très peu de poids lourds électriques ou à hydrogène, mais selon Stephan Tischler, leur nombre devrait augmenter fortement dans les années à venir.

    En signant le protocole Transports de la Convention alpine, les États alpins et l’Union européenne ont convenu il y a déjà 30 ans de transférer le transport des marchandises sur le rail. Pour réussir le report modal, l’un des objectifs centraux définis dans le protocole est la création d’infrastructures appropriées et de mesures incitatives conformes au marché. La nouvelle directive s’éloigne de cet objectif, déclare Stephan Tischler. Les représentations nationales de la CIPRA ont adressé des lettres ouvertes aux représentant·e·s de leurs pays au Parlement européen pour attirer leur attention sur la problématique de la nouvelle directive Eurovignette, qui pourrait être adoptée dès 2021.

    https://www.cipra.org/fr/nouveautes/de-fausses--incitations-amplifient-le-transit
    #véhicules_électriques #transport_routier #transport_ferroviaire #poids_lourds

  • La voiture hybride rechargeable ? Une « fausse bonne idée » (#FBID)

    https://www.lepoint.fr/automobile/innovations/pourquoi-la-voiture-hybride-rechargeable-est-un-casse-tete-10-02-2021-241335

    Avec l’hybride rechargeable, on croit échapper au casse-tête de la borne, mais c’est tout le contraire qui se produit. En trouver une libre relève du parcours du combattant, sous la pression de l’autonomie résiduelle. Et les applications les situant (Chargemap, PlugShare, Nextcharge etc.) et indiquant leur disponibilité montrent le plus souvent qu’elles sont déjà occupées ou en panne. Cette situation, certes temporaire avec notre réseau en construction, est de nature à décourager les nouveaux venus à l’électrification qui vont se demander ce qu’ils sont venus faire dans cette galère. Pour ou contre, voilà les principales raisons d’un choix à mûrement réfléchir en 2021.

    #transition_nécrologique #bagnole #mobilité #greenwashing #énergie (sources d’)

    Voir aussi : https://seenthis.net/messages/901756#message902584 avec le cas de l’#hydrogène même si les technologies diffèrent largement, mais l’impact écologique est bien ... comment dire ... « Impactant » ?

  • Enquête de #Reporterre sur l’#Hydrogène comme source d’#énergie :

    L’hydrogène, trop gourmand en énergie pour être écologique
    https://reporterre.net/L-hydrogene-trop-gourmand-en-energie-pour-etre-ecologique

    Thierry Lepercq, auteur de Hydrogène, le nouveau pétrole (Cherche Midi, 2019) et conseiller des grands #groupes_gaziers, envisage cette croissance fulgurante de la consommation d’#électricité avec une certaine désinvolture : « Pour remplacer les #combustibles_fossiles en Europe, il nous faudrait 15.000 TWh/an [soit cinq fois la consommation actuelle de l’UE, autour de 3.331 TWh/an en 2017-2018]. On peut le faire, à condition que ce soit “bankable”. » En clair, à condition que les pouvoirs publics subventionnent l’hydrogène « vert », dont le coût de production est aujourd’hui trois fois supérieur à l’hydrogène « gris » ou « noir », celui issu du gaz, du pétrole ou du charbon. Philippe Boucly, président de France Hydrogène [9] et ex-directeur de GRT Gaz, admet lui aussi le problème auprès de Reporterre, sans pour autant l’endosser : « Les politiques n’ont pas conscience des quantités d’électricité à produire pour remplacer les énergies fossiles. Je vous l’accorde, c’est monstrueux. » France Hydrogène, l’association de promotion de l’hydrogène qui regroupe notamment Total, Areva, Air Liquide, Engie, Arkema et les leaders du stockage de carburant Faurecia et Plastic Omnium, est pourtant largement à l’origine du plan gouvernemental. À l’image de l’ensemble des plans hydrogène actuellement déclinés sur la planète, dont l’impulsion découle du sommet Hydrogen Council, qui a réuni à Davos, en janvier 2017, treize PDG d’entreprises telles que Air Liquide, Alstom, Anglo American, BMW Group, Daimler, Engie, Honda, Hyundai, Kawasaki, Royal Dutch Shell, The Linde Group, Total et Toyota.

    Le #plan_hydrogène français entérine discrètement la relance du #nucléaire
    https://reporterre.net/Le-plan-hydrogene-francais-enterine-discretement-la-relance-du-nucleaire

    ENQUÊTE 2/3 — Produire toujours plus d’hydrogène « vert », comme le prévoient le « plan » français et la « stratégie » européenne, va nécessiter de grandes quantités d’électricité non fossile. L’#industrie_nucléaire est sur les rails.

    L’hydrogène, un rêve industriel mais pas écologique
    https://reporterre.net/L-hydrogene-un-reve-industriel-mais-pas-ecologique

    ENQUÊTE 3/3 — L’ambition d’un développement massif de la production hydrogène à grand renfort d’argent public fait peser de nombreux #risques sur l’#environnement, qu’il s’agisse de #transport, de délocalisation de la production dans des pays pauvres ou encore du fantasme du #stockage_du_carbone.

    • L’#hydrogène (sa molécule est notée H2), même obtenu par électrolyse de l’eau à partir d’électricité solaire, est un #gaz qui s’enflamme deux fois plus vite que le propane ou le méthane, qui fuit beaucoup plus facilement et explose au contact de l’air (précisément au contact de l’oxygène [O2]). Couvrir le territoire de pipelines et de stations de distribution d’hydrogène est donc une opération hasardeuse. Interrogé par Reporterre, Philippe Boucly, président de l’association France Hydrogène, l’admet : « C’est un vecteur énergétique #dangereux, même si les professionnels prennent toutes les précautions. On ne va pas se le cacher : il y aura des morts à cause de l’hydrogène. »

      Un argument rarement relevé. En tout état de cause, la gestion de l’explosivité du gaz augmentera sérieusement l’impact environnemental de sa gestion.

  • L’imposture de l’hydrogène « renouvelable »
    https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/l-imposture-de-l-hydrogene-renouvelable-857818.html

    Partie intégrante de la révolution énergétique, le dihydrogène est un vecteur d’énergie dont l’intérêt est avant tout écologique : la combustion du dihydrogène est totalement décarbonée, ce qui en fait une alternative aux énergies fossiles fortement émettrices de CO2.

    OPINION. N’existant pas à l’état « naturel », le dihydrogène n’est pas directement disponible sur Terre - comme peuvent l’être les énergies fossiles. Il doit donc être synthétisé.

    Or, les modes de production habituels mobilisent des combustibles fossiles comme le méthane ou le charbon, particulièrement générateurs de gaz à effet de serre - bien qu’ils soient moins coûteux à réaliser que les méthodes « propres ». L’hydrogène produit de cette manière est donc surnommé « hydrogène gris » - puisqu’il génère jusqu’à 630 millions de tonnes de CO2 par an.

    Une autre méthode est donc en voie d’expansion : la production d’hydrogène par électrolyse. Elle consiste à décomposer des molécules d’eau en dioxygène (O2) et en dihydrogène (H2) grâce à un courant électrique. Si cette méthode est nettement plus coûteuse, elle se caractérise par sa neutralité carbone sur le site de production.

    Ainsi, la production d’hydrogène par électrolyse permettrait d’éviter le rejet de CO2, à condition que l’électricité utilisée soit décarbonée. Or, il ne suffit pas de brancher l’électrolyseur à une éolienne pour s’assurer que le bilan carbone soit neutre ! De fait, l’électricité utilisée pour produire de l’hydrogène (quel que soit le raccordement) est de l’électricité en moins dans le réseau afin de répondre à la demande des consommateurs.
    […]
    Le nucléaire comme solution
    La seule manière de rentabiliser les électrolyseurs pour le producteur d’électricité est donc de produire avec un fort facteur de charge. À ce titre, l’énergie nucléaire - dont le facteur s’élève à 75% en France contre 22% pour l’éolien - semble être le seul moyen pour augmenter les volumes de production, faire baisser le prix de l’hydrogène et surtout, produire de l’énergie réellement verte.

    Par Élodie Messéant, Coordinatrice régionale de Students for Liberty France.

  • #Microbes could survive on planets with all-hydrogen #atmospheres - ABC News
    https://abcnews.go.com/Technology/microbes-survive-planets-hydrogen-atmospheres/story?id=70581628

    In the new study, researchers investigated how well two different kinds of microbes grew in the lab in 100% hydrogen: the bacterium E. coli, which lacks a nucleus, and yeast, which has one. Although neither microorganism normally lives in environments dominated by hydrogen, the scientists found both could reproduce, switching from their preferred oxygen-consuming metabolism to less efficient anaerobic processes.

    Their growth rates were slower in hydrogen atmospheres, perhaps due to the lack of energy the microbes would normally get from oxygen. E. coli reached numbers roughly half those they would have in regular air, and yeast was hundreds of times less abundant than it would otherwise have been.

    #hydrogène #micro-organismes #vie #métabolisme

  • Plaidoyer pour l’hydrogène

    Le fondateur de la lettre d’information scientifique RTFlash, pionnier
    de la prospective en ligne en France dans les années 90, répondant à
    un lecteur de nos amis, dessine un avenir radieux pour l’hydrogène
    dans le transport maritime.

    « Bonjour Monsieur …

    Merci pour votre message.

    Sachez que je comprends tout à fait votre irritation quand vous pensez que j’affirme que les navires se servant de voiles pourraient devenir des concurrents des 90.000 navires naviguant actuellement.

    Vous ne me lisez pas depuis assez longtemps pour vous souvenir que c’est en qualité de Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat et Rapporteur de la Recherche française que j’ai créé RT Flash.

    Ainsi quand en 1999, j’ai annoncé qu’à l’horizon 2020 les voitures
    deviendraient autonomes (lire https://www.rtflash.fr/transports-urbains-futur-vers-fin-grandes-infrastructures/article) j’ai reçu des dizaines de lettres qui me disaient assez crûment
    l’incrédulité qu’avait fait apparaitre mon texte.

    Le Président de Renault, lui-même, qui avait lu mon édito, m’a invité
    à aller le voir. Il m’a reçu de manière fort aimable, mais il ne m’a
    pas caché que ce que j’annonçais ne se réaliserait pas avant 2040
    sinon 2050... Et pourtant c’était le Président de Renault ! Voyez où
    nous en serons en 2020 sur la voiture autonome...

    J’ai ainsi mis en ligne des dizaines d’éditos de prospective et à
    chaque fois mes lecteurs, parfois particulièrement instruits, comme le Président de France Télécom, ancrés dans leur présent ne me croyaient pas.

    Si vous aviez entendu au début des années 2000 tout ce qu’on pouvait me dire quand j’annonçais combien la fibre optique allait bouleverser les communications. Et non, très longtemps, en France, on a pensé que l’ADSL serait beaucoup plus efficace que la fibre...

    Je pourrais ainsi en citer pendant des heures.

    Mais pour la marine marchande vous avez raison si vous pensez que
    j’imagine que la voile dominera les transports maritimes dans 20 à 30 ans.

    A cette échéance de 30 ans, tous les navires fonctionneront à
    l’électricité et le vecteur qui leur fournira cette électricité sera
    l’hydrogène.

    Je travaille depuis 5 ans avec l’École Polytechnique de Lausanne
    (EPFL) car je serai particulièrement heureux si ils voulaient
    installer leurs machines expérimentales dans ma propriété pour me
    fournir toute l’énergie dont j’ai besoin. Je distribuerais les
    excédents à mes voisins.

    Or, le Professeur Gabor Laurenczy avec son équipe de chercheurs a
    réussi à stocker l’hydrogène en partant de l’eau et du CO² sous forme
    d’acide formique (CO²H²). Cet acide n’est pas plus abrasif que le
    vinaigre et est moins dangereux à stocker que le gas-oil.

    Les travaux de cette équipe ont abouti et les brevets les protégeant
    ont été déposés. Nous entrons maintenant dans la phase expérimentale.

    Je ne sais pas encore si le coût de production de cet hydrogène sera
    suffisamment concurrentiel pour alimenter des résidences individuelles en énergie mais je porte une certitude, cette nouvelle approche bouleversera l’énergie utilisée par les navires.

    En effet, pour se fournir en énergie, les navires pomperont de l’eau
    de mer. Par hydrolyse , ils sépareront l’Hydrogène (H²) de l’oxygène
    de l’eau. Ils mélangeront cet hydrogène avec le CO² de l’atmosphère
    pour fabriquer de l’acide formique.

    Des dizaines de milliers de litres d’acide formique seront stockés
    sans danger dans les soutes des navires.

    Quand le navire aura besoin d’électricité pour faire tourner ses
    moteurs électriques ou pour obtenir l’électricité nécessaires pour
    tous ses services, des pompes à combustibles (PAC) prélèveront de
    l’acide formique (H²CO²) dans les réservoirs, sépareront le H² du CO²
    , renverront le CO² au début du process pour fabriquer à nouveau de
    l’acide formique, et le H² ainsi récupéré fournira immédiatement de
    l’électricité en s’associant à l’oxygène de l’air.

    Il ne peut pas y avoir de plus beau principe pour obtenir de l’énergie
    en partant du soleil ( c’est le soleil qui sera utilisé pour faire
    l’hydrolyse) et du CO² de l’atmosphère.

    Je ne serai plus là pour le vérifier mais si vous êtes encore vivant
    vous constaterez dans 30 ans , en 2050, que j’avais raison et que les
    navires ne rejetteront plus alors un seul gramme de CO²

    Bien Cordialement. »

    René TREGOUET

    Sénateur Honoraire

    Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat

    Rédacteur en Chef de RT Flash

    e-mail : tregouet@gmail.com

  • Le premier train à hydrogène au monde circulera sur les voies ferrées allemande - Sciencesetavenir.fr
    https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/le-premier-train-a-hydrogene-au-monde-circulera-sur-les-voies-ferre

    Cet été, le #Coradia iLint d’Alstom, premier #train à #hydrogène au monde, transportera ses premiers passagers sur le réseau ferré allemand. Ses performances sont identiques à celles des locomotives diesel. Mais il est plus silencieux et surtout il ne rejette que de l’#eau et pas un gramme de #CO2.

    #transport

  • ‪LA MOTO À HYDROGÈNE‬

    Avec un peu de connaissances en mécanique, et beaucoup d’imagination, cet inventeur brésilien a créé, dans son garage de Sao Paulo, la Moto H2O. Ricardo Azevedo a transformé une Honda de 1993 en une moto futuriste, qui fonctionne à l’hydrogène, à faible coût. L’engin utilise une batterie de voiture pour produire de l’électricité, et avec l’électrolyse, l’hydrogène est isolé. La combustion fait avancer la moto.

    --
    Un Brésilien construit un moteur à eau pour sa moto !

    Ricardo Azevedo est un officier publique brésilien résidant à São Paulo. Dans son garage il a développé un moteur où il récupère l’hydrogène comme propulseur. Avec une autonomie de 500km/L, cela pourrait-il être une alternative au pétrole ?

    Avec un peu de connaissances en mécanique, et beaucoup d’imagination, cet inventeur brésilien a créé, dans son garage de Sao Paulo, la Moto H2O. Ricardo Azevedo a transformé une Honda de 1993 en une moto futuriste, qui fonctionne à l’hydrogène, à faible coût. L’engin utilise une batterie de voiture pour produire de l‘électricité, et avec l‘électrolyse, l’hydrogène est isolé. La combustion fait avancer la moto.
    Six mois après avoir lancé son concept, et après plusieurs tests et améliorations, Azevedo pense que son projet pourrait contribuer à réduire le niveau de pollution : seule de la vapeur d’eau s‘échappe, au lieu du monoxyde de carbone.
    Pour tester sa technologie maison, l’inventeur brésilien a utilisé plusieurs types d’eau, comme l’eau potable, l’eau minérale ou même l’eau d’une rivière locale très polluée. Et le résultat n’a pas varié.
    Si l’hydrogène n’est peut-être pas la seule réponse aux besoins énergétiques mondiaux, c’est au moins une alternative à la combustion de combustibles fossiles. Marcelo Alves est professeur de génie mécanique à l’Université de São Paulo, et il apprécie le procédé.
    L’hydrogène est l‘élément le plus abondant dans l’Univers, mais sur terre, l’hydrogène gazeux pur est très rare, car il est trop léger. L’hydrogène en général est lié à d’autres atomes, comme de l’oxygène dans l’eau.
    Les recherches sur la combustion de l’hydrogène se sont multipliées ces dernières années, et de nombreux constructeurs automobiles ont lancé différents types de véhicules.
    Un moteur à hydrogène, comme celui de Ricardo Azevedo, ne crée pas de pollution, comme les émissions de carbone des moteurs à essence classiques. Bien que le marché potentiel soit énorme, il est encore freiné par les moyens de contenir en toute sécurité le gaz d’hydrogène qui reste hautement inflammable.

    http://fr.euronews.com/2016/02/09/la-moto-a-hydrogene-inventee-dans-un-garage-bresilien
    --
    #hydrogen #carburant #moteuraeau
    --
    https://www.youtube.com/watch?v=mm6qwpJFEO0

  • Norway races Australia to fulfill Japan’s hydrogen society dream | Reuters
    http://www.reuters.com/article/us-japan-hydrogen-race-idUSKBN17U1QA

    Norway and Australia are racing each other to show they can supply Japan with hydrogen, hoping to fulfill its ambition to become the first nation significantly fueled by the super-clean energy source.

    While Australia has planned to derive liquid hydrogen from brown coal for some time, Norway could steal a march if a pilot project producing the fuel using renewable energy - a climate-friendly method more in keeping with Japan’s aims - is cheaper.

    Japan is betting heavily on becoming a “#hydrogen_society” despite the high costs and technical difficulties which have generally slowed its adoption as a carbon-free fuel.

  • Actualité > Voiture à #hydrogène : l’espoir venu d’une enzyme et d’un virus
    http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/chimie-voiture-hydrogene-espoir-venu-enzyme-virus-61113

    Une enzyme modifiée et protégée par la capside d’un virus bactérien, c’est le biomatériau que des chercheurs américains de l’université de l’Indiana (États-Unis) ont imaginé pour optimiser la production d’hydrogène par électrolyse de l’eau. Selon l’étude qu’ils viennent de publier dans la revue Nature Chemistry, cette nouvelle forme de catalyseur serait 150 fois plus efficace que la forme classique. Des travaux qui pourraient se révéler d’une importance majeure dans le cadre de la production économique de #carburants propres et bons marchés pour les véhicules du futur.

    • Ah super, la voiture à hydrogène, ça ne fait que quarante ans que sa mise en place est repoussée, un futur sans futur, ça va être sympa. Elle nous aurait évité le dérèglement climatique et les guerres du pétrole comme tous ces tarés sanguinaires qui nous dirigent. Mais commerce oblige, ce ne sera que pour l’an 3000, promis, on pourra se déplacer plus #écologiquement d’une zone désertifiée et interdite à une autre.

    • La technologie n’apporte pas de solutions. Comme technicien je réalise des solutions et aide à leur réalisation. Mas ce qu’on fait actuellement c’est l’auto-hypnose devant une réalité trop désespérante. Le plus profondément on se rend dans les rêveries, le plus on perd le sens de la réalité. Autrefois on a pris des tranquillisants, aujourd’hui on écoute les experts.
      #bullshit

  • De l’#hydrogène produit à bon marché avec une méthode utilisant du #maïs

    Des scientifiques américains ont produit de l’hydrogène par un procédé expérimental qui pourrait permettre de fortement diminuer le temps et les coûts de production de ce #carburant potentiellement prometteur pour réduire les émissions de gaz à effet de serre

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/097461a6-dd07-11e4-aa18-ff4de01147fa/De_lhydrog%C3%A8ne_produit_%C3%A0_bon_march%C3%A9_avec_une_m%C3%A9thode_util
    #énergie

  • Toyota va commercialiser une voiture à hydrogène pour 50.000 euros
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20140625trib000836899/toyota-va-commercialiser-une-voiture-a-hydrogene-pour-50.000-euros.html

    Toyota annonce ce mercredi qu’il commercialisera sa première berline à #pile_à_combustible d’ici au mois d’avril 2015 au Japon, au tarif de 7 millions de yens hors taxes (50.000 euros au cours actuel). Un prix bien plus bas que ce que l’on attendait. Le japonais veut séduire. Cette voiture révolutionnaire sera aussi proposée aux Etats-Unis et dans les pays d’Europe où il existe des stations de recharge comme la Suède à l’été 2015.

    Le prochain boum de l’automobile ?

    Il y a aussi le problème des infrastructures et du dangereux stockage de l’hydrogène, n’en déplaise à Toyota. Une station à #hydrogène coûte également cher. Toyota affirme en tous cas avoir résolu le problème du réservoir à hydrogène du véhicule lui-même en cas d’accident. Il est désormais quasiment blindé, à l’épreuve des balles selon la firme nippone. Il faut en effet éviter qu’il n’explose dans une collision !