L’affaire de la pizza infanticide (le crime était industriel)
▻https://www.piecesetmaindoeuvre.com/documents/l-affaire-de-la-pizza-infanticide
Au début de l’année 2022, deux enfants de 8 et 2 ans meurent d’un syndrome hémolytique et urémique et une cinquantaine d’autres restent lourdement handicapés. Les services d’hygiène publique remontent la chaîne épidémique jusqu’aux pizzas industrielles de l’usine Buitoni-Nestlé de Caudry, près de Cambrai, contaminées par la bactérie Escherichia coli, dite E. Coli. Bactérie qui prospère dans les matières fécales. Certes, les accidents, ça arrive ; c’est même la seule certitude que l’on (...) #Documents
▻https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/l_affaire_de_la_pizza_infanticide.pdf
]]>L’autre menace pour Gaza : sols et air pollués, eau contaminée
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/01/sols-pollues-armes-au-phosphore-eau-contaminee-a-gaza-la-crise-sanitaire-pou
L’autre menace pour Gaza : sols et air pollués, eau contaminée
Si les attaques israéliennes ont déjà provoqué plus de 25 000 morts dans la bande de Gaza, leurs conséquences sur l’environnement des habitants les exposent à des risques tout aussi fatals.
[...]
Les bombardements israéliens sur Gaza, menés en représailles de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, tuent des centaines de Palestiniens chaque jour. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), plus de 25 000 personnes ont été tuées par les offensives successives d’Israël depuis quatre mois, et 85 % des 2,1 millions d’habitants de l’enclave palestinienne ont été déplacés. Mais ces attaques pourraient avoir d’autres conséquences fatales pour les Gazaouis.
« Les opérations militaires israéliennes à Gaza ont des conséquences désastreuses, notamment à cause d’une pollution carbone énorme, que ce soit dans l’air, l’eau, les sols, exposant les Palestiniens à un large panel de substances toxiques », explique au Monde le Canadien David R. Boyd, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits humains et l’environnement. En octobre 2023, l’organisation Human Rights Watch avait révélé que du phosphore blanc, une substance toxique inflammable à l’apparence jaunâtre, pouvant brûler jusqu’à une température de 800 °C, avait été utilisé par Israël à Gaza et dans le sud du Liban.
L’ONG a analysé des séries d’images, concluant à l’emploi de « projectiles d’artillerie au phosphore blanc de 155 mm ». Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une personne rentrant directement en contact avec du phosphore blanc risque des nausées, des vomissements et des diarrhées, des douleurs abdominales sévères, des sensations de brûlure. « La mort peut advenir sous vingt-quatre à quarante-huit heures à cause d’un collapsus cardiovasculaire », complète l’agence fédérale américaine de santé publique. L’utilisation de cette substance par Israël sur Gaza est « une grave violation du droit international », ajoute M. Boyd.
En 2009, Israël avait admis avoir « utilisé des munitions contenant du phosphore blanc » pendant son offensive militaire contre Gaza, entre décembre 2008 et janvier 2009, précisant qu’elles « ne visaient pas directement les zones civiles ».
Destruction de terrains agricoles
Plus de 25 000 tonnes de bombes auraient été larguées sur la bande de Gaza entre le 7 octobre et le début du mois de novembre 2023, estime l’ONG Euromed Droits, qui accuse l’armée israélienne d’avoir utilisé des « armes à sous-munitions ». Selon le service de lutte contre les mines des Nations unies, ce sont des « munitions classiques conçues pour disperser ou libérer des sous-munitions explosives dont chacune pèse moins de 20 kilos ». L’usage de ce type d’artillerie a été déclaré illégal, car particulièrement meurtrier, par 119 Etats signataires de la convention d’Oslo de 2008, dont l’Etat hébreu n’est pas partie prenante. De plus, selon la Croix-Rouge internationale, « un grand nombre de ces sous-munitions n’éclatent pas comme prévu, leur présence rend l’agriculture dangereuse et entrave les reconstructions ». Israël a déjà utilisé ce type d’armes, notamment au Liban en 2006.
La dégradation, voire la destruction, des terres représente un autre enjeu. « Des images satellites montrent que des terres agricoles sont détruites de manière délibérée », affirme Omar Shakir, directeur Israël-Palestine de Human Rights Watch. Il fait notamment référence à la zone de Beit Hanoun, dans le Nord, tapissée par les bombes pour, selon l’armée israélienne, atteindre des tunnels et des cibles du Hamas et où des bulldozers frayent de nouvelles routes aux véhicules militaires. « Nous avons pu constater qu’approximativement 30 % des terres agricoles ont été endommagées », explique He Yin, chercheur en géographie à l’université d’Etat de Kent (Ohio), qui a contribué à concevoir des cartes satellites permettant d’observer les destructions de terres à Gaza.
Créé par deux universitaires américains, Jamon Van Den Hoek (université de l’Oregon) et Corey Scher (université de New York), pour visualiser, grâce à des images satellites, les dégâts provoqués par le conflit, l’outil Conflict Damage révèle que, au 17 janvier, « 49,7 % à 61,5 % des bâtiments de Gaza ont probablement été endommagés ou détruits ». Or, lorsque les édifices, infrastructures ou résidences explosent, d’énormes quantités de poussières et de débris sont rejetées dans l’environnement. En 2021, un rapport de la Banque mondiale portant sur la campagne militaire israélienne cette année-là à Gaza estimait que « 30 000 tonnes de déchets dangereux, y compris amiante, pesticides, engrais, (…) tuyaux en amiante-ciment » avaient contaminé le territoire.
Un scénario aujourd’hui décuplé par l’ampleur de l’offensive israélienne. « Nous souffrons d’un air pollué à cause des bombes. De plus en plus de gens tombent malades », témoigne par message Adam, un jeune homme originaire de Jabaliya, dans le nord de la bande, et actuellement réfugié à Rafah, dans le Sud.
Accès à l’eau potable préoccupant
Auteur d’un rapport pour l’ONG néerlandaise Pax for Peace portant sur les risques environnementaux et sanitaires de la guerre à Gaza, l’expert en désarmement Wim Zwijnenburg explique que les substances contenues dans ce type de débris ont été analysées dans des conflits précédents, comme en Syrie, ou lors de catastrophes naturelles, comme le séisme de février 2023 dans le sud de la Turquie, et « peuvent provoquer de graves maladies ».
A cet air difficilement respirable vient s’ajouter un accès à l’eau potable devenu extrêmement rare. Cette difficulté n’est pas nouvelle. Dès 2012, un rapport des Nations unies estimait que 90 % du volume disponible était impropre à la consommation. Dix jours après le début de l’offensive israélienne d’octobre 2023, les capacités de pompage des nappes phréatiques étaient tombées à 5 % par rapport à leur niveau habituel, selon l’Unicef.
D’après le Wall Street Journal, Israël aurait commencé début décembre à inonder des tunnels de Gaza d’eau de mer afin d’en déloger le Hamas. L’armée israélienne a confirmé mardi 30 janvier avoir procédé à l’inondation de certains tunnels. « Des rapports, non corroborés, affirment que des hydrocarbures et autres substances sont présentes dans ces tunnels. Si c’est le cas, elles pourront donc affecter le sol et s’infiltrer dans l’aquifère », souligne Wim Zwijnenburg.
L’OCHA ajoute qu’une vingtaine d’infrastructures liées à l’eau, à l’assainissement ou à l’hygiène auraient été détruites par des attaques. « Les gens passent la plus grande partie de leur journée à essayer de trouver de l’eau pour boire », affirme Omar Shakir, de Human Rights Watch.
Zones inhabitables
Les eaux usées se déversent dans les lieux de vie. Le 4 janvier, une vidéo diffusée sur WhatsApp et consultée par Le Monde montrait un journaliste palestinien se filmant en train d’avancer au milieu d’une inondation d’eaux usées dans l’école servant de camp de réfugiés à Jabaliya. Ces déchets liquides peuvent également être déversés dans la mer, constituant un danger pour la santé humaine et la biodiversité. Un rapport du Programme pour l’environnement de l’ONU en 2020 affirmait avoir « trouvé des preuves substantielles de changements environnementaux et d’une dégradation du territoire palestinien ». Sur les soixante-cinq stations d’épuration d’eau que compte Gaza, la plupart seraient actuellement hors service, selon l’ONG Oxfam.
La présence de certaines bactéries dans l’eau accroît de plus la résistance aux antibiotiques. Une étude publiée dans The Lancet, le 25 novembre 2023, rappelle l’urgence de la situation. « Sans une action rapide, cette guerre menace de redéfinir l’épidémiologie de la résistance aux antimicrobiens à Gaza et au-delà », peut-on lire. Selon un rapport de l’ONU du 2 janvier 2024, on comptait à Gaza 179 000 cas d’infections respiratoires aiguës, 136 400 cas de diarrhée chez les enfants de moins de 5 ans, 55 400 cas de gale et de poux et 4 600 cas de jaunisse.
« Nous verrons plus de gens mourir de maladies que nous n’en voyons tués par les bombardements si nous ne pouvons pas remettre en place un système de santé », alertait Margaret Harris, porte-parole de l’OMS, à Genève, le 28 novembre 2023. Pour Wim Zwijnenburg, certaines parties de la bande de Gaza peuvent déjà être considérées comme inhabitables. « Les gens ne pourront pas retourner dans ces endroits. Il n’y a rien pour espérer rebâtir une société humaine », conclut-il.
]]>Retour de la question @seenthis : est-ce qu’on vire les comptes qui puent (trop) la fafitude ?
– On a LieuxCommuns qui continue à creuser son sillon, on a un Hérétiques Podcast qui ne sent pas la rose non plus, et donc on me repose la question de virer les fachos.
– Je relance la question ici, parce que comme vous le savez, depuis le début je suis extrêmement réticent à virer des comptes pour des motifs politiques, du moment qu’ils ne perturbent pas le fonctionnement du réseau lui-même.
– Mais ma position évolue, et je suis moins réticent, parce que maintenant moi aussi j’ai le sentiment d’être submergé par les fachos et leurs discours, partout et tout le temps, sur le Web et hors du Web.
– Donc je relance la question, en annonçant que si on a un relatif consensus, je ne m’opposerai pas aussi fortement qu’avant à des fermetures de comptes fafs.
– Par contre j’ai toujours la crainte qu’on ouvre ainsi une boîte de Pandore, avec chacun qui se met à réclamer la fermeture de sa petite liste de détestations : Untel voudra fermer les comptes qu’il croit antisémites, Machine ceux des TERFs, Trucmuche ceux qu’il soupçonne d’être complotistes… J’aimerais donc qu’on sucre des comptes si on a un consensus sur le principe, mais aussi sur les comptes en question, et qu’on fasse bien gaffe à ne pas partir en mode Comité de Salut public.
Guide Réseaux sociaux enfants et adolescents | Psy et Geek ;-)
▻https://psyetgeek.com/mondes-numeriques/guide-reseaux-sociaux-enfants-et-adolescents
Plein de recommandations de bon sens pour les parents. Faites suivre, c’est une bonne hygiène numérique.
Les adolescents utilisent régulièrement les réseaux sociaux et les messageries pour communiquer avec leurs proches. Cette numérisation de vie sociale, émotionnelle et cognitive des adolescents suscite du stress et parfois des inquiétudes de la part de leurs parents. La solution est, comme souvent, avant tout une question d’éducation qui passe par une identification claire des aspects positifs et négatifs de la vie numérique et par un accompagnement des enfants dès leur plus jeune âge.
]]>Lutte contre le Covid : ce que les épidémies de choléra ont à nous apprendre | Slate.fr
▻https://www.slate.fr/story/242372/lutte-contre-covid-epidemies-cholera-john-snow-assainissement-eau-air-transmis
Alors que la démonstration expérimentale de John Snow fut flamboyante, il fallut attendre cinquante à soixante-dix ans avant que les pays développés ne réalisent l’importance d’assainir systématiquement l’eau de boisson dans les circuits d’adduction desservant les canalisations des bâtiments recevant du public. Les installations vouées à faire décanter l’eau de rivière, la filtrer et enfin la purifier ont permis de faire circuler par les robinets de chaque foyer, immeuble et maison, une eau aussi pure sur le plan de la microbiologie que celle d’une source débarrassée de toute contamination.
En 2020, alors que la pandémie de Covid-19 allait faucher en trois ans la vie de 15 millions de personnes dans le monde, on allait découvrir que la transmission du SARS-CoV-2, qui en était responsable, survenait quasi exclusivement par voie aérosol. Et que cela était aussi le cas des autres virus respiratoires, celui de la grippe, du VRS, de la rougeole et de la varicelle, tout comme de nombreuses bactéries, dont la tuberculose et la coqueluche.
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Paradoxalement, si les travaux de John Snow ont signé un changement de paradigme –avec l’abandon de la théorie des miasmes morbides au profit de la transmission par voie hydrique des surfaces, de l’eau et de la nourriture contaminée–, ils ont retardé l’acceptation d’un retour à la transmission par voie aérosol. Pour un grand nombre de scientifiques et d’hygiénistes du XXIe siècle, la contamination manuportée est presque devenue un dogme.
Mais les faits sont têtus, et les travaux portant sur la ventilation des espaces clos ont à leur tour été sans appel. Ce ne sont pas dans les lieux dotés d’une ventilation correcte, encore moins à l’extérieur, qu’est advenue la grande majorité des contaminations par le bacille de Koch (responsable de la tuberculose), le virus de la grippe ou le coronavirus du Covid-19.
]]>Corona-Maßnahmen : Die psychisch « vulnerable Gruppe » ist jung
▻https://www.telepolis.de/features/Corona-Massnahmen-Die-psychisch-vulnerable-Gruppe-ist-jung-7484267.html
Nous le savions déjà, voilà la confirmation par des resultats d’études scientifiques : La pauvreté rend fou. Les effests néfastes des mesures anti-covid sont plus graves pour les jeunes pauvres que pour les jeunes des familles qui se portent bien.
3.2.2023 von Claudia Wangerin - Deutlich mehr Schülerinnen und Schüler müssen in Deutschland eine Klassenstufe wiederholen. Doch das ist nicht das einzige Problem. Symbolbild: Pixabay License
RKI-Auswertung von Studien zu psychischer Gesundheit von Kindern und Jugendlichen: Erwartbar litten vor allem schon vorher Benachteiligte. Generell reagierten die Jüngsten sensibler als Erwachsene.
Nach und nach rücken die psychosozialen Folgen der Corona-Krise ins Licht einer kritischen Öffentlichkeit, die des „Schwurbelns“ unverdächtig ist. Ein Team des Robert-Koch-Instituts (RKI) und des Statistischen Bundesamts (Destatis) hat nun insgesamt 39 Studien zu den Folgen der Infektionswellen und der staatlichen Eindämmungsmaßnahen für die psychische Gesundheit von Kindern und Jugendlichen ausgewertet.
Die Ergebnisse wurden im „Journal of Health Monitoring“ des RKI veröffentlicht. Sie bestätigen, was zahlreiche Berichte über die Aus- und Überlastung von Kinder- und Jugendpsychiatrien und andere Befunde in den letzten zweieinhalb Jahren vermuten ließen: Psychisch hätten sich Kinder und Jugendliche in der Pandemie im Vergleich zu Erwachsenen als vulnerabler erwiesen, heißt es in der Auswertung im Journal of Health Monitoring des RKI.
Der überwiegende Teil der bis zur zweiten Pandemiewelle durchgeführten Studien zeigte eine relevante Verschlechterung des Wohlbefindens und der psychischen Gesundheit von Kindern und Jugendlichen.
Aus: Journal of Health Monitoring / Veränderungen der psychischen Gesundheit in der Kinder- und Jugendbevölkerung in Deutschland während der Covid-19-Pandemie – Ergebnisse eines Rapid Reviews
Die Belastung dieser Altersgruppe variierte laut der Auswertung mit den Pandemiewellen und den jeweiligen Corona-Maßnahmen. Dies zeige, dass Kinder und Jugendliche „sensibel auf die zum Teil drastischen Veränderungen in ihrer Lebenswelt reagieren“.
Die Mehrzahl der hier berücksichtigten Studien bezieht sich allerdings auch auf den Pandemiebeginn bis zum Sommerplateau 2020. Erste Befunde hätten schon damals „ein hohes Ausmaß an pandemiebedingten psychischen Belastungen, Ängsten und Sorgen sowie Einbußen an Lebensqualität bei Kindern und Jugendlichen und ihren Familien“ nahegelegt, schreibt das RKI-Autorenteam.
Eine besondere Risikogruppe unter Minderjährigen ist arm
Am härtesten traf es in Zeiten von Homeschooling und Kontaktbeschränkungen ohnehin Benachteiligte: „Dabei erschienen Kinder und Jugendliche aus sozioökonomisch benachteiligten Familien, aus Familien mit Migrationshintergrund sowie Kinder mit vorbestehenden psychischen Störungen besonders belastet“, heißt es in der neuen Auswertung.
Darüber hinaus hätten sich „vulnerable Gruppen“ unter den Minderjährigen „nur eingeschränkt identifizieren“ lassen. Wenig überraschend gaben in der Einzelstudie „Kind sein in Zeiten von Corona“ mehr Eltern in Familien mit hoher formaler Bildung an, dass ihre Kinder die Pandemie-Maßnahmen gut bewältigten.
Als Kriterien für die Zugehörigkeit zu einer Risikogruppe wurden eine niedrige formale Bildung der Familien beziehungsweise der Eltern, beengte Wohnverhältnisse und Migrationshintergrund ausgemacht. Allerdings räumen die Autoren hier eine mangelhafte Differenzierung ein.
Eine bessere Identifizierung der Risikogruppe sei für „ein zukünftiges vorausschauendes Krisen- und Pandemiemanagement“ nötig, schlussfolgert das RKI.
Lernerfolge stark beeinträchtigt
Die Schulschließungen und die mangelhafte Unterstützung einkommensschwacher Familien beim Homeschooling fordern inzwischen nach dem Auslaufen des „Corona-Bonus“ bei den Versetzungsregeln ihren Tribut: Nach Angaben des Statistischen Bundesamts ist auch die Zahl der Schülerinnen und Schüler, die eine Klassenstufe wiederholen mussten, im vergangenen Schuljahr 2021/2022 deutlich gestiegen.
Sie erhöhte sich im Vergleich zum vorangegangenen Schuljahr um 67 Prozent auf 155.800. Das sorgt sicher nicht bei allen gleichermaßen für Frust und Zukunftsängste, aber eine positive Erfahrung dürfte es für die meisten nicht sein.
]]>Notre anecdote à la con en ce moment à #Montpellier…
Nos petits (11 ans, en sixième) vont chaque jeudi après le collège, avec une prof de sport, à la piscine. Ça c’est super-cool. Le seul souci c’est que mes gamins sont gaulés comme des crevettes, et ielles ont froid : frissons et lèvres bleues.
Alors la prof accompagnante a conseillé à maman de leur chercher des combinaisons de chez Décathlon.
Le week-end suivant, je suis donc allé avec les petits chez Décathlon, et on a pris deux « combinaisons de natation » :
▻https://www.decathlon.fr/p/combinaison-de-natation-garcon-shorty-100-kloupi/_/R-p-323542?mc=8616157&c=BLEU_TURQUOISE
dont la description répond exactement à notre problème :
Marre de grelotter en entrant et en sortant de l’eau ? La combinaison Kloupi aide l’enfant à limiter la perte de chaleur hors de l’eau pour un maximum de plaisir.
Le jeudi suivant, ils se pointent donc à la pistoche avec la prof et arrivent au bassin qui leur est dédié après avoir fièrement enfilé leur combinaison. Ils ont fier allure, mes gamins, dans leur combinaison « Kloupi »… (je dirais même plus : ils sont tchoupi.)
Et c’est là que ça se met à déconner sévère : se pointe alors le maître-nageur, qui fait savoir que c’est interdit. La prof indique que c’est parce qu’ils ont froid à la piscine, mais non non non, c’est pas possible : s’ils veulent porter ça, il leur faut une (tiens-toi bien)… prescription médicale.
Alors ça tombe quasiment bien, maman avait rendez-vous quelques jours plus tard chez notre généraliste pour autre chose, elle en profite donc pour demander comment ça se passe pour obtenir une telle prescription (faut-il qu’elle revienne avec les gamins, est-ce que la médecin peut faire ça juste vite fait pour pas perdre de temps… ?). Mais la médecin refuse : elle ne va pas se mettre à faire des prescriptions pour autoriser les gens à traverser la rue. Si les enfants ont les lèvres bleues à la piscine, ben oui il faut qu’ils portent une tenue qui les réchauffe, c’est pas compliqué et il n’y a pas à demander l’autorisation d’un médecin… Elle conclut sobrement : « C’est le bon sens ». On est bien d’accord, c’est juste qu’on est pris entre le bon sens de notre généraliste et la connerie du règlement de la Métropole.
Alors maman décide de téléphoner au directeur de la piscine, qui finit par rappeler et discuter de manière fort sympathique, mais qui explique que non non, il n’a absolument pas le droit d’autoriser les gamins à porter une telle tenue, c’est le réglement dans toutes les piscines de la métropole.
À la fin, maman demande tout de même pourquoi ça semble si important et pourquoi c’est visiblement aussi bloqué sur la question… Réponse : « vous comprenez, rapport à la laïcité et les dérives… ». Manan qui aime bien que les choses soient claires : « Vous voulez dire le burkini ? ». Réponse : « Oui ».
Voilà, et cette panique morale, c’est une « ville de gauche », bloquée en mode « oh mon Dieu, c’est important qu’on se fasse pas reprocher par l’extrême-droite d’autoriser le burkini ».
Parce que comme tu sais, et comme l’a rappelé le Conseil d’État dans sa décision à l’encontre de Grenoble (qui officialise à mon avis totalement l’islamophobie d’État) : le burkini on n’a pas le droit de l’interdire explicitement (l’obligation de neutralité religieuse c’est pour le service public, pas pour ses usagères), alors on va prendre des arrêtés qui l’interdisent sans dire que ça cible spécifiquement le burkini, d’où l’interdiction de la tenue de mes gamins qui grelottent (par contre selon le Conseil d’État si tu abroges l’arrêté municipal hypocrite qui permet d’interdire le burkini sans explicitement interdire le burkini, alors tu ne peux pas puisque logiquement tu le ferais pour autoriser le burkini-qui-n’est-pas-interdit, et ça c’est pas laïc).
En tout cas, ici on est bien emmerdés : on ne sait pas trop si on va continuer à envoyer les gamins à la piscine, parce que les lèvres bleues c’est pas une expérience sympa. Mais apparemment c’est le prix à payer pour sauver la laïcité-à-la-française-tout-ça…
]]>The Community of the Forsaken: A Response to Agamben and Nancy
▻https://positionspolitics.org/divya-dwivedi-and-shaj-mohan-the-community-of-the-forsaken-a-response-to-agamben-and-nancy/#_ftnref7
March 11, 2020 by Divya Dwivedi and Shaj Mohan - India has for long been full of exceptional peoples, making meaningless the notion of “state of exception” or of “extending” it. Brahmins are exceptional for they alone can command the rituals that run the social order and they cannot be touched by the lower caste peoples (let alone desired) for fear of ritualistic pollution. In modern times this involves separate public toilets for them, in some instances. The Dalits, the lowest castes peoples too cannot be touched by the upper castes, let alone desired, because they are considered the most ‘polluting’. As we can see, the exception of the Brahmin is unlike the exclusion of the Dalit. One of the Dalit castes named “Pariah” was turned into a ‘paradigm’ by Arendt, which unfortunately lightened the reality of their suffering. In 1896, when the bubonic plague entered Bombay, the British colonial administration tried to combat the spread of the disease using the Epidemic Diseases Act of 1897. However, caste barriers, including the demand by the upper castes to have separate hospitals and their refusal to receive medical assistance from the lower caste peoples among the medical personnel, added to causes of the deaths of more than ten million people in India.
The spread of coronavirus[1], which has infected more than 100,000 people according to official figures, reveals what we wonder about ourselves today—are we worth saving, and at what cost? On the one hand there are the conspiracy theories which include “bioweapons” and a global project to bring down migration. On the other hand, there are troublesome misunderstandings, including the belief that COVID-19 is something propagated through “corona beer”, and the racist commentaries on the Chinese people. But of an even greater concern is that, at this con-juncture of the death of god and birth of mechanical god, we have been persisting in a crisis about the “worth” of man. It can be seen in the responses to the crises of climate, technological ‘exuberance’, and coronavirus.
Earlier, man gained his worth through various theo-technologies. For example, one could imagine that the creator and creature were the determinations of something prior, say “being”, where the former was infinite and the latter finite. In such a division one could think of god as the infinite man and man as the finite god. In the name of the infinite man the finite gods gave the ends to themselves. Today, we are entrusting the machine with the determination of ends, so that its domain can be called techno-theology.
It is in this peculiar con-juncture that one must consider Giorgio Agamben’s recent remark that the containment measures against COVID-19 are being used as an “exception” to allow an extraordinary expansion of the governmental powers of imposing extraordinary restrictions on our freedoms. That is, the measures taken by most states and at considerable delay, to prevent the spread of a virus that can potentially kill at least one percent of the human population, could implement the next level of “exception”. Agamben asks us to choose between “the exception” and the regular while his concern is with the regularization of exception.[2] Jean-Luc Nancy has since responded to this objection by observing that there are only exceptions today, that is, everything we once considered regular is broken-through[1]. Deleuze in his final text would refer to that which calls to us at the end of all the games of regularities and exceptions as “a life”;[4] that is, one is seized by responsibility when one is confronted with an individual life which is in the seizure of death. Death and responsibility go together.
Then let us attend to the non-exceptionality of exceptions. Until the late 1800s, pregnant women admitted in hospitals tended to die in large numbers after giving birth due to puerperal fever, or post-partum infections. At a certain moment, an Austrian physician named Ignaz Semmelweis realized that it was because the hands of medical workers carried pathogens from one autopsy to the next patient, or from one woman’s womb to the next’s, causing infections and death. The solution proposed by Semmelweis was to wash hands after each contact. For this he was treated as an exception and ostracized by the medical community. He died in a mental asylum suffering from septicemia, which resulted possibly from the beating of the guards. Indeed, there are unending senses of exceptions. In Semmelweis’ case, the very technique for combating infection was the exception. In Politics, Aristotle discussed the case of the exceptional man, such as the one who could sing better than the chorus, who would be ostracized for being a god amongst men.
There is not one paradigm of exception. The pathway of one microbial pathology is different from that of another. For example, the staphylococci live within human bodies without causing any difficulties, although they trigger infections when our immune system response is “excessive”. At the extreme of non-pathological relations, the chloroplasts in plant cells and the mitochondria in the cells of our bodies are ancient, well-settled cohabitations between different species. Above all, viruses and bacteria do not “intend” to kill their host, for it is not always in their “interest”[5] to destroy that through which alone they could survive. In the long term—of millions of years of nature’s time—”everything learns to live with each other”, or at least obtain equilibria with one another for long periods. This is the biologist’s sense of nature’s temporality.
In recent years, due in part to farming practices, micro-organisms which used to live apart came together and started exchanging genetic material, sometimes just fragments of DNA and RNA. When these organisms made the “jump” to human beings, disasters sometimes began for us. Our immune systems find these new entrants shocking and then tend to overplay their resources by developing inflammations and fevers which often kill both us and the micro-organisms. Etymologically “virus”[6] is related to poison. It is poison in the sense that by the time a certain new virus finds a negotiated settlement with human animals we will be long gone. That is, everything can be thought in the model of the “pharmakon” (both poison and cure) if we take nature’s time. However, the distinction between medicine and poison in most instances pertains to the time of humans, the uncanny animal. What is termed “biopolitics” takes a stand from the assumption of the nature’s temporality, and thus neglects what is disaster in the view of our interest in – our responsibility for – “a life”, that is, the lives of everyone in danger of dying from contracting the virus.
Here lies the crux of the problem: we have been able to determine the “interests” of our immune systems by constituting exceptions in nature, including through the Semmelweis method of hand washing and vaccinations. Our kind of animal does not have biological epochs at its disposal in order to perfect each intervention. Hence, we too, like nature, make coding errors and mutations in nature, responding to each and every exigency in ways we best can. As Nancy noted, man as this technical-exception-maker who is uncanny to himself was thought from very early on by Sophocles in his ode to man. Correspondingly, unlike nature’s time, humans are concerned with this moment, which must be led to the next moment with the feeling that we are the forsaken: those who are cursed to ask after “the why” of their being but without having the means to ask it. Or, as Nancy qualified it in a personal correspondence, “forsaken by nothing”. The power of this “forsakenness” is unlike the abandonments constituted by the absence of particular things with respect to each other. This forsakenness demands, as we found with Deleuze, that we attend to each life as precious, while knowing at the same time that in the communities of the forsaken we can experience the call of the forsaken individual life which we alone can attend to. Elsewhere, we have called the experience of this call of the forsaken, and the possible emergence of its community from out of metaphysics and hypophysics, “anastasis”.[7]
[1] Coincidently, the name of the virus ‘corona’ means ‘crown’, the metonym of sovereignty.
[2] Which of course has been perceived as a non-choice by most governments since 2001 in order to securitize all social relations in the name of terrorism. The tendency notable in these cases is that the securitization of the state is proportionate to corporatization of nearly all state functions.
[3] See L’Intrus, Jean-Luc Nancy, Paris: Galilée, 2000.
[4] See “L’immanence: une vie”, Gilles Deleuze, in Philosophie 47 (1995).
[5] It is ridiculous to attribute an interest to a micro-organism, and the clarifications could take much more space than this intervention allows. At the same time, today it is impossible to determine the “interest of man”.
[6] We should note that “viruses” exist on the critical line between living and non-living.
[7] In Gandhi and Philosophy: On Theological Anti-Politics, Shaj Mohan and Divya Dwivedi, foreword by Jean-Luc Nancy, London: Bloomsbury Academic, 2019.
Reply
Camille Joseph
MARCH 12, 2020 AT 5:26 AM
I have been reading about Dwivedi et Mohan since seeing this text in EJP. This is a fresh voice surely formphilosophie. Sharing links ▻https://thewire.in/books/gandhi-and-the-resurrection-of-philosophy
▻https://www.worldcrunch.com/opinion-analysis/beyond-resistance-what-india-needs-now-is-a-revolution
Agamben since responded to their la peste discussion here ▻https://www.quodlibet.it/giorgio-agamben-contagio
]]>grandeur et décadence de l’ordure ▻https://www.youtube.com/watch?v=V7TcEnSOR3s
#recyclage #hygiène
Docteur Semmelweis : podcast et réécoute sur France Culture
▻https://www.franceculture.fr/emissions/docteur-semmelweis/saison-05-07-2021-30-08-2021
Voici l’incroyable histoire d’un jeune médecin hongrois qui voulait sauver la vie des #femmes.
Alors que des vagues de fièvre puerpérale s’abattent dans toutes les maternités, Ignác Fülöp Semmelweis (1818-1865) fait une découverte fracassante : les mains des médecins transmettent la mort. Esprit libre et rationnel, Semmelweis tente alors d’imposer un geste simple d’une saisissante actualité : se laver les mains. Rompant avec les croyances de son époque, Semmelweis est rejeté par ses pairs et meurt oublié dans un asile psychiatrique de Vienne. Était-il lucide, génial, visionnaire ou fou ? Médecins, écrivains, historiens et artistes se penchent sur cette figure exceptionnelle et tragique de l’histoire de la médecine.
]]>Le Covid a fragilisé les pharmacies françaises
▻https://www.lefigaro.fr/societes/le-covid-a-fragilise-les-pharmacies-francaises-20210624
Sur les cinq premiers mois de l’année, la rémunération qu’elles perçoivent sur la vente de médicaments remboursés a ainsi baissé de 2 %. « Le port du masque et l’application des gestes barrières, notamment le lavage des mains, ont fortement réduit la diffusion des pathologies traditionnelles (angines, otites, diarrhées…), commente Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France. Cela se ressent dans les ventes. »
#santé #épidémie #pandémie #covid_19 #pharmacie #économie #gestes_barrières #masque #hygiène #angine #otite #diarrhée #france
]]>Walferdange : Serviettes et tampons gratuits dans les toilettes
Toutes les toilettes publiques réservées aux dames proposeront, d’ici peu, des protections hygiéniques gratuites, dans la commune de Walferdange.
C’est une première au Grand-Duché, selon l’administration communale de Walferdange. La commune de 8 500 habitants, située au nord de Luxembourg-Ville, va en effet distribuer gratuitement des protections hygiéniques pour celles qui aimeraient en disposer.
À y regarder de plus près sur la photo envoyée par la commune, l’étagère en bois, réalisée par l’ASBL CIGL Walferdange, et qui permettra la distribution, comptera trois types de protection : des serviettes hygiéniques, des coupes menstruelles et des tampons.
« Cette étagère se retrouvera bientôt dans toutes nos toilettes publiques », confirme la commune de Walferdange dont le post a été très largement partagé sur les réseaux sociaux, depuis lundi. Contactées par L’essentiel, ce mercredi, la commune et l’ASBL responsables de ce projet n’étaient pas en mesure de nous en dire plus sur la question.
Source : ▻http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/serviettes-et-tampons-gratuits-dans-les-toilettes-17875176
#femmes #tampons #menstruations #règles #féminisme #serviettes_hygiéniques #protège-slips #sang #tabou #hygiène_féminine #coupes_menstruelles #Luxembourg
]]>Dans le camp de Lesbos, une trentaine de migrants testés positifs au Covid - InfoMigrants
▻https://www.infomigrants.net/fr/post/32116/dans-le-camp-de-lesbos-une-trentaine-de-migrants-testes-positifs-au-co
Une trentaine de migrants vivant dans le camp de Mavrovouni, sur l’île de Lesbos, ont été testés positifs au Covid ont annoncé les autorités grecques. Une campagne de vaccination a débuté dans le camp mais beaucoup refusent de se faire vacciner pour protester contre leur conditions de vie désastreuses.C’est la hantise des migrants coincés dans l’enfer de Lesbos. En plus de leurs conditions de vie déjà très précaires, les quelque 6 000 exilés du camp de Mavrovouni, situé sur l’île grecque, doivent faire face à une vague de coronavirus.Une trentaine de personnes ont été testées positives au Covid-19 ces derniers jours, ont indiqué les autorités sanitaires. Ainsi, une centaine d’exilés, y compris les familles de personnes infectées, « ont été placées en quarantaine » dans une partie du camp.
Depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020, le camp de Lesbos a été plutôt épargné par le Covid-19. Quelques cas ont bien été signalés mais le virus ne s’est jamais réellement propagé dans le camp. Il faut dire que les migrants retenus dans les camps grecs sont soumis à des restrictions sévères : ils ne sont autorisés à en sortir que pour un temps limité. De plus, les structures sont pour la plupart situées loin des zones habitables, ce qui rend difficile l’accès à la population et aux commerces.
En outre, si la pandémie inquiète les exilés, ce n’est pas leur préoccupation principale. La majorité survit dans des conditions déplorables : vivant sous des grandes tentes, ils sont constamment en proie aux intempéries et à l’absence d’électricité. Les migrants se plaignent aussi de ne pas manger à leur faim et affirment avoir des difficultés dans l’accès à l’hygiène tant les sanitaires sont sommaires. Enfin, les retards dans le traitement de leur dossier d’asile rendent leur avenir incertain et créent un sentiment de crispation, voire de dépression.C’est pourquoi, même si une campagne de vaccination a débuté ces dernières semaines à Lesbos, beaucoup refusent de se faire vacciner, principalement des Africains, en signe de protestation contre leurs conditions de vie.Construit à la hâte en septembre 2020 après l’incendie du camp de Moria, celui de Mavrovouni est censé être provisoire. Un nouveau camp, fermé et sécurisé à l’aide notamment de portiques, doit à terme le remplacer, à une date encore indéterminée. Sa construction a pris du retard, selon le gouvernement grec, en raison des protestations de certains habitants ou autorités locales se disant lassés de la présence de migrants sur leur île.
#Covid-19#migrant#migration#grece#lesbos#mavrovouni#camp#refugie#sante#contamination#vulneralibilte#santementale#depression#hygiene#vaccination
]]>#Mathieu_Bock-Côté : « Le #racialisme est un #totalitarisme »
–-> attention : toxique !
ENTRETIEN. #Privilège_blanc, #blanchité, #racisme_systémique… L’auteur de « La Révolution racialiste » (Les Presses de la Cité) décape les théories de la gauche identitaire.
▻https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/mathieu-bock-cote-le-racialisme-est-un-totalitarisme-14-04-2021-2422277_1913
#division #Blancs #racisés #couleur_de_peau #obsession_raciale #sciences_sociales #race #rapports_de_pouvoir #rapports_de_pouvoir #colonialisme_idéologique #révolution_racialiste #civilisation_occidentale #liberté_d'expression #démocratie #régression #imperméabilité_ethnique #enferment #groupe_racial #assignation #indigénisme #décolonial #mouvance_racialiste #américanisation #université #sciences_sociales #théorie_du_genre #genre #colonisation_idéologique #conscience_raciale #identification_raciale #Noirs_américains #clivages #intégration #assimilation #trahison_raciale #USA #Etats-Unis #Canada #multiculturalisme #niqab #Justin_Trudeau #noyau_identitaire #diversité #identité #utopie_diversitaire #France #résistance #Québec #idéologie #culture_française #universalisme #universel #moeurs #culture #imperméabilité #culture_nationale #nationalisme #déterminismes_biologiques #civilisation_occidentale #hygiène_intellectuelle #vérité #rigueur_intellectuelle #société_libérale
Bolle Milch
▻https://www.youtube.com/watch?v=vUwG6PAiBow
Aus dem Archiv Karl Hoeffkes ▻https://www.karlhoeffkes.de
Der eingestellte Werbefilm für Milch in Glasflaschen stammt aus der Mitte der 1930er Jahre. Die in Berlin ansässige Meierei C. Bolle war ein Milchunternehmen, das im Jahr 1879 von Carl Andreas Julius Bolle gegründet wurde.
Als das kaiserliche Berlin in den siebziger und achtziger Jahren des 19. Jahrhunderts expandierte, konnte der steigende Bedarf an Milch, Butter und Eiern nicht mehr ausreichend durch die umliegenden Bauern gedeckt werden.
Carl Bolle, ein umtriebiger Unternehmer, erkannte die Zeichen der Zeit und versorgte die Berliner Bevölkerung mit Pferdegespannen, die mit einem Jungen als Kutscher und einem Milchmädchen besetzt waren, das die Milch austrug.
Innerhalb weniger Jahre wurde die Bolle-Meierei zum größten Milchunternehmen weit über die Grenzen Berlin hinaus. Mitbestimmend für den Erfolg war, dass die Milch kontrolliert und gefiltert wurde.
Ab 1900 kam auch pasteurisierte Milch auf den Markt, zunächst in verplombten Flaschen für Kleinkinder und Säuglinge, später auch für die gesamte Bevölkerung. Milch in Flaschen wurde zu einem Verkaufsschlager - und „Bolle“ zu einem Markenzeichen, das jeder Berliner kannte.
Meierei C. Bolle
▻https://de.wikipedia.org/wiki/Meierei_C._Bolle
In den 1870er und 1880er Jahren war das kaiserliche Berlin in starkem Wachstum begriffen, die Stadt expandierte und der Bedarf an verderblichen Agrarprodukten wie Milch, Butter, Eier, Fleisch, Gemüse und Obst konnte durch die kleine, meist bäuerliche Handelsversorgung nicht mehr ausreichend gedeckt werden.
Carl Bolle, ein vielseitiger Unternehmer, begann unter anderem ab 1879, die Stadt mit Milch und Milchprodukten zu beliefern, die von seinen Kühen stammten, die unweit seiner Baumschule am Lützowufer 31 weideten und ursprünglich als Düngerlieferanten gebraucht wurden.
...
Ab etwa 1881 wurden Pferdegespanne eingeführt, die mit jeweils einem Jungen als Kutscher (wegen der Aufschrift auf dem Wagen im Volksmund Bolle genannt) und einem Milchmädchen (Bolle-Mädchen) besetzt waren, das die Milch austrug und in einer umgebundenen Ledertasche die Kasse dabei hatte.
Die Bolle-Meierei wurde zum größten und bekanntesten Milchunternehmen dieser Zeit, verfügte zeitweise über 250 Wagen und tausende Angestellte.
Sie zog nach 1879 in ein größeres Firmengelände nach Alt-Moabit um, wo Frischmilch aus einem Umkreis von 200 km, meist aus Brandenburg und per Bahn, angenommen und verarbeitet wurde.
Die Unternehmenszentrale lag seit den 1880er Jahren in Berlin-Moabit, Alt-Moabit 98–103, bis 1886 Standort der Porzellanfabrik Schumann.
Im Jahr 1969 wurde die Produktion von Milchprodukten in der Moabiter Niederlassung eingestellt. Auf dem Gelände ließ Ernst Freiberger ab 1971 Speiseeis herstellen. Außerdem erwarb er eine Pizza-Bäckerei, in welcher Tiefkühlware wie Pizza, Baguette und Pasta produziert wurde. Freiberger entwickelte das Unternehmen zu einem der größten Tiefkühlkostanbieter in Europa.
...
Ab 1994 entstand unter Freibergers maßgeblichem Einfluss – nach einem Flächentausch mit dem benachbarten Focus Teleport-Gelände – der Spree-Bogen, ein Büro- und Gewerbepark, der u. a. von 1999 bis zum Jahr 2015 das Bundesinnenministerium beherbergte, das als einziges Bundesministerium in gemieteten Räumen arbeitete. Seitdem arbeiten die Ministeriumsmitarbeiter in einem Neubau, der ebenfalls in Alt-Moabit in Berlin-Mitte entstanden ist. In Teilen der Gebäude etablierte sich in dieser Zeit ein Hotel (Abion Spreebogen Waterside) mit 243 Zimmern für Gäste.
Mit der Geschichte der Meierei C. Bolle verbunden ist der Bau des Theaters des Westens in der Charlottenburger Kantstraße im Jahre 1896, wo sich zuvor der Kohlenlagerplatz des Unternehmens befand.
Milchmädchenrechnung
▻https://de.wikipedia.org/wiki/Meierei_C._Bolle#Milchm%C3%A4dchenrechnung
Während die Vertriebsnetze leicht verderblicher Produkte aus den Erzeugerregionen des Brandenburger Umlands bis zum Kunden bereits um die Wende zum 20. Jahrhundert zentral organisierbar waren und der Ankaufpreis weitgehend von der Industrie bestimmt werden konnte, war der Rückfluss des Kapitals aus der Stadt meist unberechenbar und aus unternehmerischer Sicht ein Risiko. Frische Milch verdirbt schon bei geringen Zeitverzögerungen im Ablauf. Zum anderen entstand der Umsatz durch das Einsammeln von Kleinstbeträgen und war von exakter Rechnungsführung gegenüber den Kunden abhängig, die oft eine betont freundliche Beziehung zu ihren Milchmädchen hatten. Die Kunden kauften auch täglich nur eine kleine, frische aber jedes Mal unterschiedliche Menge. Mängel in der Rechenfähigkeit der Angestellten konnten sich spürbar auswirken, zumal es sich um Hilfskräfte handelte, die über geringe Schulbildung verfügten und auch noch nach anderen Kriterien ausgesucht werden mussten, wie der Fähigkeit, Fuhrwerke zu fahren, die Pferde zu versorgen, zu reparieren, die Wagen zu putzen und reinlich zu halten. Die Rechnungsführung im Einzelvertrieb vieler verderblicher Kleinstmengen war damals ein ernstes Problem. Wegen der einfachen Rechenschemata könnte dies auch der Grund für die Entstehung des Begriffes Milchmädchenrechnung sein.
#Berlin #Charlottenburg-Wilmersdorf #Mitte #Charlottenburg #Moabit #Tiergarten #Lützowufer #Alt-Moabit #Kantstraße
#Geschichte #Wirtschaft #Milchmädchenrechnung #Mathematik #Hygiene #Ernährung #Milch
]]>Inde : les villages sans utérus
C’est l’un des secrets les mieux gardés de l’Inde rurale. Un mal invisible qui ronge le #corps de milliers de femmes dans le sous-continent.
Alors que le taux d’hystérectomie est de 2/1000 en Occident, il atteint 17/1000 en Inde, et surtout jusqu’à 350/1000 dans l’Etat du Maharashtra à l’Ouest du pays, la « Sugar Belt ».
Premier producteur de sucre au monde, l’Inde compte environ 1,5 million d’Indiens qui convergent, après la mousson, dans les champs de cannes à sucre. Parmi ces forçats, la moitié sont des femmes issues des castes les plus basses de la société indienne.
Ces femmes, qui ont déjà donné naissance à plusieurs enfants et pour qui les #règles sont un fardeau, se laissent facilement convaincre de la nécessité de l’opération, sans connaître les #risques pour leur #santé et sans comprendre que ces actes médicaux ne sont absolument pas nécessaires. Pas de jour de #congé, pas de #couverture_sociale, encore moins de #convalescence : après une #opération coûteuse entièrement à leur charge – entre 250 et 500 euros – ces #ouvrières_agricoles retournent, mutilées, dans les champs de canne à sucre pour rembourser leur #dette, à la merci de l’avidité des barons du sucre.
▻https://www.arte.tv/fr/videos/100785-000-A/inde-les-villages-sans-uterus
#Inde #canne_à_sucre #plantations #saisonniers #saisonnières #travail #femmes #hystérectomie #mukadam #exploitation #coupeuses_de_canne_à_sucre #santé_mentale #hormones #ménopause #cliniques_privées #industrie_du_sucre #industrie_sucrière #hygiène #ruralité #mutilation
#vidéo #documentaire #film_documentaire #menstruations
#Développement_humain (2020)
- L´#indice_de_développement_humain et ses composantes
– L´évolution de l´indice de développement humain
– L´indice de développement humain ajusté aux #inégalités
– L´indice de développement de #genre
– L´indice d´#inégalités_de_genre
– Indice de #pauvreté multidimensionnelle : pays en développement
– Tendances démographiques
– #Santé
– Niveaux d´#instruction
– #Revenu_national et composition des ressources
– #Travail et #emploi
– #Sécurité_humaine
– #Mobilité humaine et flux de capitaux
– Qualité du développement humain
– Inégalités femmes-hommes sur le cycle de vie
– Autonomisation des #femmes
– #Durabilité_environnementale
– Viabilité socio-économique
▻http://www.cartostat.eu/dr=2020_developpement_humain/F/TABLEAU.html
#cartothèque #cartes #visualisations #développement_humain
#ressources_pédagogiques #statistiques #chiffres #monde
#inégalités #démographie #éducation #mobilité_humaine #dette #tourisme #migrations #téléphone #téléphone_mobile #mortalité_infantile #paludisme #tuberculeuse #VIH #HIV #scolarisation #alphabétisation #PIB #chômage #réfugiés #IDPs #déplacés_internes #suicide #suicides #violence_domestique #violence_conjugale #alimentation #déficit_alimentaire #espérance_de_vie #lits_d'hôpitaux #soins #médecin #PISA #électricité #eau_potable #assainissement #travail_domestique #accouchement #contraception #congé_maternité #combustibles_fossiles #CO2 #émissions_de_CO2 #forêt #engrais #industrie_agro-alimentaire #pollution #pollution_atmosphérique #hygiène #dépenses_militaires #armée #pauvreté
ping @reka
Propreté, alimentation, et exercice physique, dans les manuels scolaires d’hygiène (1862-1974) et de morale (1880-1964). Hygiène ou morale ? - JACQUES GLEYSE , revue ¿ Interrogations ? N°31. L’hygiène dans tous ses états
▻http://www.revue-interrogations.org/Proprete-alimentation-et-exercice
Résumé
Les manuels scolaires sont des sources intéressantes concernant un domaine qui fut, au XXe siècle, une discipline scolaire à part entière. Petit à petit l’#hygiène_scolaire s’est retrouvée incluse dans les manuels d’Anatomie et de Physiologie, de Sciences Naturelles ou de Science de la Vie et de la Terre. Elle a aujourd’hui disparu de ce patrimoine matériel que sont les manuels sauf pour des sections consacrées aux questions de #santé au niveau du lycée. Le corpus de manuels étudié (108 et secondairement 354) est issu du fonds du CEDRHE [1] de l’Université de Montpellier. Il est mis en regard avec l’histoire contemporaine mais aussi, quand cela est utile, avec les manuels de morale de la même période. L’analyse thématique qualitative fait apparaître un certain nombre de thèmes récurrents qui semblent constituer l’#hygiène pour auteurs de manuels. Elle montre comment, progressivement, on passe d’une hygiène rituelle et imposée (comme un devoir) à une hygiène acceptée et intériorisée puis à une hygiène hédoniste et désirée touchant au bien-être personnel. Elle montre aussi comment la bourgeoisie est un modèle, le prolétariat un contre modèle et comment finalement l’hygiène est également une morale.
]]>« En quête d’hospitalité(s) » - #LALCA
En quête d’hospitalité(s) est une #traversée de la métropole lyonnaise, à l’écoute des lieux et des personnes en situation d’errance et de précarité. LALCA interroge l’hospitalité par le prisme de l’habiter, et principalement de cet habiter qui se fragmente dans la ville lorsque l’on dort dehors ou dans un logement non conventionnel, et qui impose de se déplacer pour subvenir à l’ensemble de ses #besoins_fondamentaux.
Cet #essai_radiophonique part donc à la rencontre de quelques lieux d’hospitalité : les #Bains-douches_Delessert, la #péniche-accueil #Balajo, #Ensemble_pour_un_repas, la #Bibliothèque_municipale de Lyon et le #CADA Forum Réfugiés de #Villeurbanne pour tenter de construire ensemble une définition en mouvement de l’hospitalité.
▻https://soundcloud.com/radio-traces/en-quete-dhospitalites-lalca
#Lyon #hospitalité #bains_douche #bains_douches #bains-douche #habiter #se_laver #audio #SDF #sans-abrisme #sans-abris #urban_matter #villes #géographie_urbaine #pauvreté #miroir #douches #hygiène #lieu-ressource #lieu-répit #répit #confinement #solidarité #nourriture #repas #alimentation #femmes #femmes_à_la_rue
]]>Crise sanitaire : situation alarmante dans les centres de rétention administrative
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/12/15/crise-sanitaire-situation-alarmante-dans-les-centres-de-retention-administra
Dès la mi-novembre, la contrôleuse des prisons, Dominique Simonnot, a alerté le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, dans un courrier, sur la situation sanitaire dans les CRA : « Malgré une deuxième vague que le ministre de la santé qualifie sans cesse de “plus forte que la première”, la capacité d’accueil des centres de rétention administrative, limitée à 50 % dans les derniers mois afin de freiner la propagation du virus, est, dans certains centres, progressivement passée à 60 %, 70 % voire 90 %. » Mme Simonnot appelle à leur fermeture temporaire ou, au minimum, à une baisse drastique de leur activité. Au sein des établissements, les cas de Covid-19 se sont multipliés ces dernières semaines. Un cluster a été identifié au CRA de Coquelles (Pas-de-Calais), avec vingt personnes diagnostiquées positives dans le courant du mois de novembre. A Lyon, 17 cas positifs ont été recensés fin octobre ; on en comptait encore 9 fin novembre. « Il y a trop de monde dans ce centre, les policiers font le maximum mais il est impossible de faire respecter les mesures sanitaires », a estimé Thomas Dossus, sénateur (EELV) du Rhône, au cours d’une visite surprise, le 21 novembre, où deux journalistes – dont un du Monde – l’ont l’accompagné en vertu de la possibilité donnée à tout parlementaire de s’inviter dans les lieux de privation de liberté.
Côté ministère de l’intérieur, on insiste sur les efforts fournis pour assurer des conditions sanitaires satisfaisantes, avec la mise en place d’un protocole strict dès le mois de mars ; en outre, le CRA de Plaisir (Yvelines) a été réservé aux retenus positifs ne nécessitant pas de prise en charge hospitalière.Sur le terrain, néanmoins, les remontées relatant l’application impossible du protocole sont légion. A Lyon, Seny, un Sénégalais de 39 ans enfermé depuis cinquante jours, témoigne : « C’est vraiment très compliqué ici. On fait comme on peut, mais ce n’est pas possible quand on est trois ou quatre dans une chambre. » La contrôleuse des prisons déplore un « niveau d’hygiène chroniquement insuffisant ».
Au début de la cise sanitaire, un vaste mouvement de désengorgement des CRA avait eu lieu. Le 26 mars, on comptait sur l’ensemble du territoire 152 retenus pour quelque 1 800 places disponibles. Comme à Rennes, neuf centres étaient totalement vides ; les autres n’accueillaient qu’un nombre très restreint de personnes. Le Conseil d’Etat avait rejeté, dans une ordonnance du 27 mars, la demande de fermeture temporaire des CRA formulée par plusieurs associations.
« La position des juges des libertés et de la détention a complètement changé entre les deux confinements. Ils n’accordent plus de libération, estimant que la baisse des effectifs par rapport aux capacités du centre suffit à préserver les conditions sanitaires », analyse Elodie Jallais de Forum réfugiés, une association présente en permanence au CRA de Lyon.
Romain, un Béninois de 47 ans enfermé depuis un mois et demi au CRA de Rennes, le 14 décembre. Si le taux d’occupation des centres de rétention repart à la hausse, l’exécution des mesures d’éloignement, néanmoins, s’avère toujours délicate. Du fait de la crise sanitaire, les expulsions vers certains pays sont bloquées. « Les frontières de l’Algérie sont fermées, pourtant il y a toujours des Algériens dans les CRA alors qu’on sait qu’on ne va pas pouvoir les renvoyer », dénonce Paul Chiron, chargé des actions juridiques à la Cimade. « L’absence de perspective d’éloignement prive la rétention de fondement juridique », souligne Mme Simonnot dans sa lettre au ministre.
Bilan : le passage en rétention – douze jours en moyenne en 2019 – s’allonge sans toujours déboucher sur une expulsion. Au CRA de Rennes, Romain, un Béninois de 47 ans, affirme avec précision : « Je suis là depuis un mois et treize jours. » Il a perdu son titre de séjour après s’être séparé de sa femme. Sans information sur son avenir proche, il ressasse, attendant qu’on lui annonce le jour de son retour : « Mes rêves sont devenus un cauchemar au niveau des papiers, ça m’a dépassé, j’ai tout perdu. »
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Stress, angoisse et tensions » au centre de rétention du Mesnil-Amelot depuis le départ de la Cimade Depuis la succession d’attentats sur le sol français, Gérald Darmanin multiplie les annonces et les déplacements. Fin septembre, il a notamment encouragé les préfets à rendre plus effectives les mesures d’éloignement, leur demandant « d’appliquer strictement la loi et de reconduire systématiquement dans leur pays les étrangers qui, par leurs agissements, constituent une menace grave pour l’ordre public ». Et d’ajouter : « Vous me rendrez compte trimestriellement et personnellement des éloignements (…) auxquels vous avez procédé. »
Si le ministère de l’intérieur indique que le rythme des reconduites d’étrangers en situation irrégulière « reprend progressivement », les renvois effectifs concernent surtout les personnes « dublinées » – qui relèvent d’un autre Etat membre de l’Union européenne pour leur demande d’asile – et les ressortissants albanais et géorgiens. Pour certains pays – comme ceux du Maghreb – où un test Covid-19 négatif est exigé, les renvois sont plus difficiles : un certain nombre de retenus s’opposent aux tests, de crainte d’être expulsés plus rapidement. D’après plusieurs associations ainsi que la contrôleuse des prisons, certains d’entre eux seraient poursuivis pour obstruction à l’exécution d’une mesure d’éloignement. Au CRA de Rennes, la Cimade indique qu’au moins huit personnes ont été condamnées pour ce motif.
#Covid-19#migrant#migration#france#CRA#sante#rapatriment#expulsion#asile#hygiene#contamination#reconduite#cluster
]]>Les #bains-douches, au croisement des questions migratoires et d’une politique de l’#hygiène Un projet de recherche en Auvergne-Rhône-Alpes
Répondant à la nécessité d’un #accès_à_l’eau et à la #santé pour les plus #précaires, le maintien des bains-douches fait écho aux mesures hygiénistes et sociales qui ont permis leur création à partir du XIXème siècle en Europe et en Amérique du Nord. Symboles de modernité et produits de la politique municipale d’#hygiène et de #santé_publique, les bains-douches ont souvent été associés à la construction de logements sociaux mais aussi à des piscines, dans une vision associant hygiène et pratique sportive. De leur apparition jusqu’à nos jours, les bains-douches sont révélateurs des « #techniques_du_corps » qui concernent l’entretien physique, la santé comme l’apparence, ainsi que des discours normatifs qui les accompagnent.
]]>Les historiques de navigation sont suffisamment uniques pour identi...
▻https://diasp.eu/p/11586434
Les historiques de navigation sont suffisamment uniques pour identifier les utilisateurs de manière fiable assure Mozilla
Comments
▻https://www.zdnet.fr/actualites/les-historiques-de-navigation-sont-suffisamment-uniques-pour-identifier-les-ut #mozilla #web #presse #hygiènenumérique
]]>Précarité : pourquoi les bains-douches municipaux sont un service public essentiel
▻https://theconversation.com/precarite-pourquoi-les-bains-douches-municipaux-sont-un-service-pub
Douches municipales gratuites Paris, Bains-douches Rouvet, rue Rouvet / quai de la Gironde, paris. ...
]]>« À Calais, au moins 1 200 migrants sont à la rue, le double de l’été dernier » - InfoMigrants
▻https://www.infomigrants.net/fr/post/25574/a-calais-au-moins-1-200-migrants-sont-a-la-rue-le-double-de-l-ete-dern
Pour Siloé, coordinatrice de l’association Utopia 56 à Calais, l’été s’annonce chargé et, surtout, tendu. Habituellement, à cette période de l’année, l’organisation fait équipe avec ses partenaires associatifs pour récupérer des dons de matériel utilisable pour les migrants à la rue. « Comme les événements ont été annulés avec le coronavirus, on va manquer de tout, surtout de tentes », s’inquiète Siloé. Depuis le démantèlement de l’immense jungle en 2016 où ont vécu jusqu’à 9 000 exilés, ces derniers sont aujourd’hui disséminés dans plusieurs camps, souvent en périphérie de Calais. Le plus vaste, rebaptisé « la grande jungle », est situé dans la zone industrielle des Dunes, près du port, et compte plusieurs centaines de personnes, principalement d’origine soudanaise, érythréenne, afghane et iranienne. Quelque 200 Afghans et Iraniens sont aussi présents près de l’hôpital, et une communauté d’Érythréens occupe un terrain près du stadium.L’ONG Refugee Youth Service a estimé à une centaine le nombre de mineurs non accompagnés parmi les 1 200 migrants. Contactée par InfoMigrants, la préfecture, de son côté, a recensé, toutes catégories d’âge confondues, entre 700 et 750 migrants majoritairement concentrés sur le camp des Dunes, affirmant que « les autres implantations ont quasiment disparu ». Avec l’arrivée des fortes chaleurs et la menace du Covid-19 toujours présente, les principales inquiétudes des associatifs se cristallisent autour des questions sanitaires
#Covid-19#migrant#migration#france#calais#camp#sante#hygiene
]]>Quarantined migrant workers ’treated poorly’ in HK - Asia Times
▻https://asiatimes.com/2020/06/quarantined-workers-treated-poorly-in-hk
Both Tsui and Chan urged the government to set up a centralized quarantine center for domestic workers as it is a public health matter. They said the number of domestic workers arriving in the territory will increase significantly in July.
#Covid-19#migrant#migration#hongkong#travailleurmigrant#sante#quarantaine#santepublique#alimentation#hygiene
]]>Grande-Synthe : plus de 300 migrants se retrouvent sans douche ni toilette
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/grande-synthe-plus-300-migrants-se-retrouvent-douche-to
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/tF3JP-Adnu55tp7_cS_awsK_6Ew/930x620/regions/2020/06/09/5edee5694be47_maxnewsspecial013979.jpg
La mairie de Grande-Synthe a récemment fait retirer les sanitaires accessibles aux centaines de migrants sans-abri depuis la crise du Covid-19. Ils doivent maintenant se laver dans le lac et faire leurs besoins dans le bois du Puythcouk. Les associations déplorent une « atteinte à la dignité »
#Covid-19#migrant#migration#france#grandesynthe#camp#sante#postcovid19#hygiene
]]>Supplying Clean Water to Yemen’s Largest Displacement Camp | The Storyteller
▻https://storyteller.iom.int/stories/supplying-clean-water-yemens-largest-displacement-camp
New water points and water delivery is not where the support stopped. To keep the water points filled and functioning, IOM’s water and sanitation team in Marib trained over 80 camp residents as water point monitors — some of whom were given future training as hygiene promoters to raise awareness among their neighbours on how to effectively combat COVID-19 and cholera.
#Covid-19#migrant#migration#camp#sante#hygiene#yemen#iom#personnedeplacée
]]>HCR - Les réfugiés sud-soudanais renforcent les pratiques d’hygiène dans les camps en RDC
▻https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/6/5ee0fe2fa/refugies-sud-soudanais-renforcent-pratiques-dhygiene-camps-rdc.html
« De nombreux réfugiés n’ont pas les moyens de payer les traitements médicaux ou les médicaments sans l’aide du HCR », explique Koffi Dodzi Adossi, chef de bureau du HCR dans la province du nord-est de l’Ituri. « Ils vivent également dans des endroits reculés où les soins de santé sont difficiles d’accès. » Pour tous, les points de distribution d’eau ont été rendus plus sûrs avec des marquages au sol qui assurent la mise en pratique de la distanciation sociale pendant que les gens collectent l’eau.
Avec la menace supplémentaire du coronavirus, le HCR vise à ce que chaque foyer de réfugiés ait son propre point d’eau pour le lavage des mains mais, avec des fonds limités pour répondre aux besoins immenses de plus d’un demi-million de réfugiés et de cinq millions de personnes déplacées internes dans ce pays, la participation des communautés déracinées à cet effort est cruciale. A la fin mai, le HCR n’avait reçu que 33 pour cent du montant total de 745 millions de dollars nécessaire à l’échelle mondiale pour la prévention et la lutte contre la propagation du Covid-19.
#Covid-19#migrant#migration#refugie#Soudansud#hygiene#eau#mesuresanitaire
]]>Soap for refugee shelters; a matter of life and death as pandemic continues | | UN News
▻https://news.un.org/en/story/2020/05/1063262
Nicaraguans; part of an exodus of people in Central and South America, claiming asylum from persecution and human rights abuses.The shelters are run by civil society – mostly faith-based organizations – working closely with UNHCR Mexico, and hygiene conditions can sometimes be found wanting. For this reason, particularly during the current COVID-19 pandemic, the work of the Clean The World Foundation, is crucial. This US-based NGO provides water sanitation and hygiene facilities to vulnerable populations in crisis situations, and distributes soap made from used bars, collected from hotels, and recycled. Some of these bars are being donated to the camps in northern Mexico, where it is hoped they can make a major difference helping keep coronavirus at bay. “These supplies represent up to two years of soap availability that will benefit migrants, asylum seekers and refugees”, Rene Arguellez, from UNHCR Mexico, explained to UN News. “It is of fundamental importance to our initiatives, particularly in the current situation where there is a real scarcity of hygiene products, and where the concentration of people could lead to challenging situations if a contagious outbreak occurs.”
#Covid-19#migrant#migration#réfugiés#mexique#AmériqueCentrale#hygiène#santé#demandeursd'asile#conditions-sanitiares#contagion
]]>Lesbos en quarantaine, la situation des réfugiés
Dans le camp de Mória sur l’île de Lesbos, des travailleurs humanitaires apportent leur soutien à des dizaines de milliers de migrants malgré le confinement et les conditions sanitaires catastrophiques. « ARTE Regards » lève le voile sur la situation désespérée dans ce site surpeuplé, considéré comme l’un des plus dangereux d’Europe.
Leurs histoires ne font pas la une mais elles émeuvent, surprennent et donnent à réfléchir. En prise avec un thème d’actualité, les reportages choisis par ARTE Regards vont à la rencontre de citoyens européens et proposent une plongée inédite dans leurs réalités quotidiennes.
▻https://www.arte.tv/fr/videos/090637-059-A/arte-regards-lesbos-en-quarantaine-la-situation-des-refugies
#Moria #Lesbos #asile #migrations #réfugiés #distanciation_sociale #camps_de_réfugiés #coronavirus #covid-19 #Team_Humanity #humanitaire #solidarité #Grèce #délit_de_solidarité #dissuasion
#film #vidéo #documentaire #campement #bagarres #agressions #queue #déchets #liberté_de_mouvement #hygiène #eau #accès_à_l'eau #eaux_usées #sécurité #insécurité #toilettes #résistance #relocalisation #
ping @luciebacon
UV Lights Reveal Standing Urination Splashback | QS Supplies
▻https://www.qssupplies.co.uk/splashback-study
Sur les dégâts de la position debout pour faire #pipi : moins les éclaboussures sont grosses, plus elles se dispersent.
When at home, 7 in 10 men said they usually pee standing rather than sitting.
We simulated standing urination under UV light to observe the droplets and mist created, and in every simulation, we found that peeing while standing covers the toilet and surrounding area with splashback that usually remains unseen.
Men who pee while standing most often aim at the rear wall of the toilet bowl (31% of men) and believe this surface minimises mess – but we found it creates more unseen splashback than any other aiming technique.
The furthest distance a droplet flew during our tests was 36 inches – nearly 1 metre. One in 4 people we spoke to said their toothbrush was within this distance.
Roughly 1 in 3 men and 1 in 5 women think it’s ‘unmanly’ if a man usually sits to pee.
But faced with the reality of splashback their standing urination creates, one-quarter of men would consider sitting down more often in the future.
]]>HCR - Un fabricant de savon dans un camp de réfugiés kényan baisse ses prix dans la cadre de la crise de Covid-19
▻https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/5/5ec5426fa/fabricant-savon-camp-refugies-kenyan-baisse-prix-cadre-crise-covid-19.html
HCR - Le HCR vient en aide à des milliers de personnes en Libye, malgré les difficultés accrues dues à la poursuite du conflit et à la pandémie de Covid-19
▻https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2020/5/5ebe6f14a/hcr-vient-aide-milliers-personnes-libye-malgre-difficultes-accrues-dues.html
Les réfugiés ont déclaré au personnel du HCR qu’ils ont désespérément besoin d’aide. Beaucoup subvenaient auparavant à leurs besoins en tant que journaliers, mais ces emplois ont dû être interrompus en raison du couvre-feu et d’autres restrictions liées à la pandémie de Covid-19. Selon une enquête menée par le Centre des migrations mixtes, environ 75% des réfugiés et des migrants ont perdu leur emploi en mars et avril. Avant le Ramadan, certains ont déclaré qu’ils ne pouvaient se permettre qu’un seul repas par jour. D’autres recevaient auparavant une aide supplémentaire de la part de leurs proches par le biais de transferts internationaux de devises, mais ils se trouvent désormais dans une situation difficile car cette aide avait cessé ces dernières semaines. Certains sont menacés d’expulsion par leur propriétaire, car ils ont pris du retard dans le paiement de leur loyer.
Les prix des denrées alimentaires ont flambé dans la plupart des villes en Libye, peu après la mise en œuvre des mesures de prévention et de lutte contre le Covid-19. (...) Les prix des articles d’hygiène ont augmenté de près de 60% au moins, et le prix des gants et des masques faciaux de protection ont plus que triplé.Pendant ce temps, le HCR continue de fournir un appui aux autorités libyennes et aux Libyens déplacés, alors que sévit la pandémie de Covid-19. Le conflit en cours et la poursuite des bombardements, malgré les appels à une pause humanitaire, affectent gravement le système de santé et les services médicaux déjà précaires, et qui disposent de ressources limitées et sont confrontés à des pénuries d’équipements et de médicaments de base.De nombreux hôpitaux ou établissements de santé, situés dans des zones proches du conflit, ont également été endommagés ou fermés. Le HCR et ses partenaires continuent de mener des campagnes de sensibilisation sur la santé publique auprès des réfugiés, des demandeurs d’asile et les Libyens, par le biais d’affiches, de SMS et sur les médias sociaux, dans l’objectif d’atténuer les risques d’exposition au Covid-19.
#covid-19#migrant#migration#personnes-déplacées#Libye#hygiène#accès-santé#ressources#pénurie#système-santé#médicaments
]]>De l’Assurance maladie à l’Assurance santé. A propos des masques et de la prévention en général | francoisberdougo
▻https://francoisberdougo.wordpress.com/2020/05/09/de-lassurance-maladie-a-lassurance-sante-a-propos-des-ma
La question des masques a fait couler beaucoup d’encre, au cours des dernières semaines, que ce soit sur l’approvisionnement, la distribution ou l’accessibilité. L’enjeu des prix a été maintes fois soulevé, face à la culbute qu’ont opéré tantôt les producteurs, qui font face à une demande mondiale sans précédent, ou les distributeurs. De 0,08€ le masque chirurgical, on est passé à un prix plafonné, en France, à 0,95€ ; la grande distribution s’est engagée à pratiquer une vente « à prix coûtant », situant le prix de ces masques entre 0,30€ et 0,60€ pièce. Sur les masques en tissu, la puissance publique ne s’est pas embarrassée de précautions : pas de prix plafond, car cela découragerait « l’innovation ». Refrain bien connu de l’économie de marché, qui n’a jamais démontré sa pertinence, mais passons. D’autant qu’en guise d’innovation, chacun conviendra que des masques fabriqués selon les recommandations de l’AFNOR feront l’affaire : or, ces modèles ne sont couverts par aucun brevet – dont on rappelle que l’objet premier est précisément de rémunérer l’innovation (avec tous les abus que l’on connaît bien en matière de médicaments et autres produits de santé).
Ainsi, si l’on suit les recommandations (pas plus de 4 heures d’usage), ce sont, au bas mot, deux masques chirurgicaux par jour qu’un individu est censé porter. Calcul fait, il ressort que s’approvisionner en cette denrée devenue désormais aussi rare que précieuse, pourrait faire peser sur une famille une charge financière de 200€ par mois. Ceci conduira les individus à devoir arbitrer entre s’équiper en matériel de prévention d’un agent infectieux particulièrement transmissible/contagieux et d’autres dépenses non moins nécessaires, pour ne pas dire vitales. Rappelons que, en 2020, le salaire médian dans la population française est toujours de 1 750€ net par mois.
La gratuité devient, dès lors, une question majeure au regard de l’équité, pour ne pas dire de l’égalité de chacun.e devant sa capacité à se protéger – et à protéger les autres, car c’est bien autour de cet objectif que l’usage des masques est promu.
Lors du débat du projet de loi de prorogation de l’état d’urgence sanitaire, un député a défendu son amendement en faveur de la gratuité de cette phrase toute simple : « La sanction ne peut aller qu’avec la gratuité ».
Il se trouve de nombreux acteurs sociaux, y compris dans le monde de la santé (publique), pour contester l’importance de la gratuité : cette charge financière pèserait peu sur les individus, chacun.e devrait faire preuve de responsabilité dans la période, on ne devrait pas attendre de l’Etat que tout arrive tout cuit et tout offert… Ces proclamations oublient qu’il ne s’agit pas d’attendre quoi que ce soit de « l’Etat » mais de la société qui s’incarne en lui et dont il n’est censé être que le bras armé. Tous les outils de prévention ne sont pas traités de la même façon, et c’est bien le problème.
Parmi les recherches biomédicales menées actuellement dans le contexte du Covid-19, outre les diverses modalités de traitement ou un potentiel vaccin, les pistes qui intéressent particulièrement les responsables de santé publique sont celles qui visent à identifier un médicament préventif. Une « prophylaxie pré-exposition » (PreP) à ce nouveau coronavirus, le SARS-CoV-2. Evidemment, un tel outil de prévention changerait la donne pour les personnes les plus exposées et surtout celles à risque de formes graves de l’infection. A l’échelle collective, de même, puisqu’il rendrait moins nécessaires (ou même utiles) les « gestes barrière » et autres masques destinés à protéger ces mêmes personnes. Imaginons qu’une telle molécule (ou plusieurs) soit identifiée – certains imaginent que ce pourrait être le cas d’ici juillet ou septembre 2020 – et alors, il n’y a aucun doute sur le fait qu’elle serait illico remboursée par l’Assurance maladie. Plus encore : s’il était envisagé qu’elle ne le soit pas, cela ferait scandale.
Suit une comparaison avec les capotes (payantes) et les médocs contre le VIH.
La prévention, parent pauvre du système de santé français ? Certainement, cela est largement documenté, et cette idée constitue une ligne de force des revendications d’un grand nombre d’acteurs. La liste est longue des stratégies de santé non biomédicales ou non pharmaceutiques qu’il est question de faire reconnaître et admettre au remboursement. Une terminologie s’est même imposée dans le débat public : « thérapeutiques non médicamenteuses » ou « interventions non médicamenteuses », parmi lesquelles on inclut les règles hygiéno-diététiques (régimes diététiques, activité physique et sportive ou règles d’hygiène), les traitements psychologiques ou les thérapeutiques physiques (rééducation, kinésithérapie). Les choses évoluent un peu, par exemple avec l’introduction du « sport sur ordonnance » pour les personnes concernées par une affection de longue durée (ALD), tant l’activité physique a démontré son bénéfice en matière de prévention tertiaire. En matière de santé mentale, on est loin du compte en ce qui concerne la couverture des frais occasionnés par le recours aux professionnel.le.s, dès lors qu’ils/elles ne sont pas médecins… Aujourd’hui, ce sont les mutuelles qui sont le plus en pointe dans le remboursement de ces thérapeutiques ou interventions.
l’inventeur d’un vaccin sauve des vies là où celui (ou celle, d’ailleurs) qui apprend à se laver les mains ou à se brosser les dents ne fait pas le poids. Rappelons pourtant que parmi les grandes réussites de la santé publique, depuis le 19ème siècle, celles qui ont permis de prolonger la vie ainsi que la vie en bonne santé, on trouve évidemment l’hygiène et l’amélioration des conditions matérielles de vie telles que l’habitat. Aujourd’hui encore, 5 millions d’enfants meurent chaque année de maladies évitables grâce à l’hygiène et à l’approvisionnement en eau potable.
Le 19 avril dernier, le Président du Conseil scientifique Covid-19 notait, avec une certaine gourmandise, que l’on « allait faire de la médecine, après avoir fait de la santé publique ». Il entendait par là que le temps allait enfin être venu de parler sérieusement molécules, que ce soit en traitement ou en prévention (PreP ou vaccin).
Discipline déconsidérée et désertée par les futurs médecins, on voit pourtant bien tout l’intérêt d’une santé publique forte (et pas que médicale) dans des périodes comme celle-ci. Or, mener des recherches sur des thématiques comme le lavage des mains ou l’usage des masques, hors de l’hôpital du moins, n’attire que peu de financements et est difficilement valorisable dans une carrière universitaire.
La crise liée à l’épidémie de Covid-19 nous rappelle pourtant l’importance de ce type de comportements dans la réponse aux problèmes de santé. On le voit, en l’absence de tout agent pharmaceutique efficace, c’est sur des procédés d’hygiène très simples que reposent, d’abord et avant tout, les stratégies destinées à faire barrage au virus.
#prévention #santé_publique #masques #solution_technique #médecine
]]>En Rhénanie-du-Nord-Westphalie et dans le Schleswig-Holstein, des centaines d’employé·es des abattoirs sont contaminé·es par le corona. Or le seuil de reconfinement a été fixé à 50 cas pour 100 000 habitant·es pour une région donnée.
La question est : le déconfinement était-il prématuré en Allemagne ou la misère sociale de ces personnes venant d’Europe de l’Est pour faire des sales boulots sous-payés explique-t-elle ces foyers de contamination ?
Le ministre de la santé de Rhénanie-du-Nord-Westphalie « a mentionné l’hébergement du personnel des abattoirs, provenant pour la plupart de Roumanie et de Bulgarie, dans des logements collectifs comme une raison possible de l’apparition de l’épidémie. Il se peut que ces foyers ne répondent pas aux normes d’hygiène requises en cas de pandémie. Il faut maintenant examiner cette question. »
▻https://www.tagesschau.de/wirtschaft/coronavirus-fleischbetrieb-101.html
#Allemagne #corona #abattoirs #migration #Europe_de_l'Est #salariat #précarité #exploitation
Pandemic as an excuse for violating refugees’ rights
Inhumane practices towards refugees are also evident in neighboring Bosnia and Herzegovina. Last week, refugees wrote an open letter (►https://www.facebook.com/transbalkanskasolidarnost/photos/a.121803256103331/130375228579467/?type=3&theater) problematising conditions at the Miral refugee camp and the work of the International Organization for Migration (IOM). The refugees’ letter states: “They do not give us enough food and if we want to buy food with our own money, they do not allow us to enter the camp with food, if they catch us, they take the food we have bought and put it in the water. People go to bed hungry every night."
Criticism of the IOM’s work was also addressed by the Transbalkan Solidarity collective, launching the action “#Soaps_for_IOM” (▻https://transbalkanskasolidarnost.home.blog/sapuni-za-iom), which lasted from April 29th - 30th. This action consisted of sending a photo of the soap to the IOM to emphasise violence at refugees camps, inadequate food supply, worrying hygiene conditions and almost minimal health care. Transbalkan solidarity warned that the current pandemic has turned refugee camps into prisons, thereby completely restricting people’s freedom of movement.
In Croatia, the Ombudsman (▻https://www.ombudsman.hr/hr/potrebno-zastititi-i-osobe-pod-medunarodnom-zastitom-trazitelje-zastite-i-) also spoke about the lack of political will to recognise the refugees’ vulnerability during the current pandemic, emphasising the importance of ensuring an adequate health care, conditions for self-isolation and means of respecting all measures to prevent the spread of the epidemic at the Reception centres where refugees are housed. She also noted that a large number of refugees who have been granted international protection face existential problems, given that they have lost their jobs and are unable to pay their rent.
Reçu via la mailing-list Inicijativa Dobrodosli, mail du 04.05.2020
#route_des_balkans #IOM #OIM #Bosnie #asile #migrations #réfugiés #covid-19 #coronavirus #violence #camps_de_réfugiés #faim #alimentation #hygiène #liberté_de_mouvement #liberté_de_circulation #Croatie #travail #chômage #vulnérabilité
ping @luciebacon @isskein
A New Delhi, un début de déconfinement dans la confusion
▻https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/05/a-new-delhi-un-debut-de-deconfinement-dans-la-confusion_6038705_3210.html
Après avoir laissé à l’abandon, pendant plus d’un mois, les travailleurs migrants coincés dans les villes, sans moyen de subsistance depuis l’arrêt de leur entreprise, le ministère de l’intérieur a autorisé leur retour dans leur village d’origine, au moment où l’activité reprend dans les centres urbains. Certains Etats ont mis des cars à leur disposition. Des trains spéciaux ont été affrétés principalement en direction de l’Uttar Pradesh et du Bihar, les deux principaux pourvoyeurs de main-d’œuvre.
#Covid-19#migrant#migration#migrants-internes#Inde#hygiène#logement#nourriture#crise-humanitaire
]]>U.S. calls ingredients in some ethanol-based hand sanitizers unsafe - Reuters
▻https://www.reuters.com/article/us-health-coronavirus-ethanol-sanitizer/u-s-cracks-down-on-ethanol-based-hand-sanitizer-hitting-supply-as-demand-so
▻https://s4.reutersmedia.net/resources/r/?m=02&d=20200430&t=2&i=1517068361&w=1200&r=LYNXMPEG3T0AX
Fuel ethanol production has fallen to a record low of 537,000 barrels per day and halved from month-ago levels as gasoline demand has slumped. Fuel demand has dropped by roughly 30% worldwide due to stay-at-home orders.
The U.S. Food and Drug Administration (FDA) on April 15 issued limits on certain chemicals permitted in alcohol-based hand sanitizer, updating temporary guidance it adopted last month as the health crisis deepened and more manufacturers registered to produce hand sanitizer.
Since then, the FDA has notified several fuel ethanol companies that their product does not meet safety standards, forcing them to halt production and cancel supply agreements, according to a source familiar with the matter. The source requested anonymity to speak candidly about the situation.
]]>UN prepares for potentially devastating COVID-19 outbreak in conflict-ravaged northeast Nigeria | UN News
▻https://news.un.org/en/story/2020/04/1062892
HCR - Malgré les restrictions liées à la pandémie, les personnes fuyant la violence et la persécution continuent de demander l’asile au Mexique
▻https://www.unhcr.org/fr/news/briefing/2020/4/5ea822bfa/malgre-restrictions-liees-pandemie-personnes-fuyant-violence-persecution.html
#Covid-19#migrant#migration#Mexique#demandeurs-d'asile#zone-isolement#centre-hébergement#mesures-sanitaires#hygiène