La canneberge n’évite pas les cystites, et autres raisons de publier les #recherches #négatives
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Il y a de cela un an, nous nous sommes retrouvés, tous les quatre, dans les rangées d’un amphithéâtre de l’université Pierre et Marie Curie, à Paris. Une collègue y soutenait sa thèse de #doctorat. Dans notre discipline, une thèse représente trois années d’un travail acharné passé entre la paillasse du laboratoire et l’écran d’ordinateur au bureau. Il s’agit de vérifier l’hypothèse posée initialement, laquelle se ramifie très vite en une multitude de sous #hypothèses qu’il faut tester une par une. L’ensemble de ces expérimentations doit nécessairement aboutir à des publications scientifiques, si l’étudiant en doctorat veut obtenir la reconnaissance de la communauté scientifique et faire progresser les connaissances. La suite de sa carrière en dépend largement.
Ce jour-là, la futur docteur en biologie a été félicitée par l’ensemble du jury. Mais le croirez-vous : en dépit de la qualité de son travail de recherche, elle n’avait pas réussi à publier un seul article dans des revues à comité de lecture, c’est à dire avec validation par les pairs. La raison étant que les résultats auxquels elle avait abouti ne confirmaient pas son hypothèse de départ. Elle avait invalidé son hypothèse, autrement dit démontré que celle-ci était fausse.