#i

  • Serbie et Albanie [Srbija i Arbanija]

    Contribution à une critique de la politique de conquêtes militaires menée par la bourgeoisie serbe

    Préface

    Si nous avons entrepris une étude un peu fouillée de la question albanaise, c’est plus pour répondre à des nécessités pratiques, que par pur intérêt théorique. La politique albanaise de notre gouvernement s’est conclue par un désastre qui nous coûte très cher. Et ce qui nous attend va nous demander des sacrifices encore plus douloureux.

    La politique pratiquée par le gouvernement serbe envers le peuple albanais a créé à la frontière occidentale de la Serbie une situation telle qu’il est difficile d’imaginer revenir à des relations paisibles dans un avenir proche. En même temps, cette politique a poussé l’Albanie dans les bras des deux grandes puissances qui s’intéressent le plus aux Balkans occidentaux, et que ce soit l’un ou l’autre de ces deux États capitalistes qui voie son influence augmenter dans la péninsule balkanique, celle-ci représente un danger sérieux tant pour la Serbie que pour le développement normal de tous les peuples balkaniques.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/08/serbie-et-albanie-srbija-i-arbanija

    #international #histoire #serbie #albanie

  • Armée française en Afrique : il est largement temps de partir

    Alors que la France tente depuis un an d’adapter son dispositif militaire en Afrique face aux contestations croissantes, un collectif d’organisations et de personnalités plaide pour un « agenda de retrait militaire total ».

    « Notre modèle ne doit plus être celui de bases militaires telles qu’elles existent aujourd’hui. » Il y a un an, le 27 février 2023, Emmanuel Macron annonçait depuis l’Elysée vouloir tenir compte des « bouleversements » et « transformations profondes » auxquels la France était confrontée sur le continent africain. La politique africaine de la France est en effet confrontée à une vague sans cesse croissante de rejet de la part des citoyens et citoyennes d’Afrique francophone, en particulier son volet militaire, après le fiasco de la « guerre contre le terrorisme » et de l’opération Barkhane qui a davantage contribué à complexifier la crise sahélienne qu’elle n’a aidé à la résoudre. Dans son grand discours de politique africaine, le président cherchait donc l’an dernier à promouvoir « un nouveau modèle de partenariat mitaire » qui permettrait de « déployer sous forme partenariale notre présence sécuritaire ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/08/armee-francaise-en-afrique-il-est-largement-te

    #international #france #afrique

    • En Géorgie, la demande d’énergie industrielle atteint des niveaux records, avec une projection de nouvelle consommation d’électricité pour la prochaine décennie désormais 17 fois supérieure à ce qu’elle était récemment. L’Arizona Public Service, le plus grand service public de cet État, a également du mal à suivre le rythme, prévoyant qu’il sera à court de capacité de transport avant la fin de la décennie en l’absence de mises à niveau majeures.

      Oups ! Exponentielle disait l’autre.

  • Des préjugés sexistes omniprésents dans l’IA générative selon l’Unesco

    Un rapport de l’Unesco tire la sonnette d’alarme sur la grande quantité d’idées préconçues fondées sur le genre et la sexualité dans les IA génératives. L’agence des Nations Unies plaide pour une régulation et une prise de conscience pour minimiser ces biais.

    Ce qui veut aussi dire que l’IA pourrait nous aider à faire reculer le sexisme...

    https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-des-prejuges-sexistes-omnipresents-dans-l-ia-generative-sel
    Source UNESCO : https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000388971
    #sociologie #ethnologie #sexisme #ia #llm

  • Women’s march in Cairo calls for opening of Rafah crossing with Gaza
    8 March 2024 12:23 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/womens-march-cairo-calls-opening-rafah-crossing-gaza

    A group of Egyptian women held a rare pro-Palestine march in Cairo on Friday to mark International Women’s Day.

    The small crowd chanted in solidarity with Palestinian women under Israeli bombardment and criticised the government for being a “party to the siege” on Gaza.

    “From Cairo, we send a thousand greetings to the brave women of Palestine,” they chanted.

    “Open the Rafah crossing now.”

    The small march was quickly dispersed by police, according to local reports.

    A protest by Egyptian women in Cairo in solidarity with Palestinian women and the resistance in Gaza. #InternationalWomensDay pic.twitter.com/Yv2jxButLt
    — Quds News Network (@QudsNen) March 8, 2024
    https://twitter.com/QudsNen/status/1766065577192255534

  • Sororité avec les femmes d’Iran – « Femme, Vie, Liberté »

    Journée internationale pour les droits des femmes

    Les femmes sont les premières victimes du régime patriarcal iranien. La discrimination contre les femmes est institutionnalisée et organisée, comme le soulignent les lois misogynes en majeure partie fondée sur la charia, qui les placent au rang de citoyennes de seconde zone.

    Outre le fait que le voile est obligatoire dans les lieux publics, les inégalités entre les femmes et les hommes sont criantes notamment en matière de droit pénal et de droit de la famille. Par exemple, le témoignage d’une femme au tribunal vaut la moitié de celui d’un homme, elles ne peuvent pas voyager sans la permission de leur mari, et en cas de divorce, les hommes conservent la garde des enfants. La loi autorise la conclusion d’un « contrat de mariage temporaire », qui sert souvent de couverture légale à la prostitution et au tourisme sexuel. La législation permet par ailleurs le mariage des filles à partir de 13 ans.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/08/sororite-avec-les-femmes-diran-femme-vie-liber

    #féminisme #iran

  • À la croisée du courage et de l’harmonie pour les femmes d’Agadez | IOM Storyteller
    https://storyteller.iom.int/fr/stories/la-croisee-du-courage-et-de-lharmonie-pour-les-femmes-dagadez

    Agadez, Niger – Au cœur d’Agadez, un mouvement transformateur prend racine pour les femmes issues des communautés d’accueil et de migrants. Le Foyer féminin Tchimakrassan, une construction moderne au beau milieu des bâtiments traditionnels en banco, est une lueur d’espoir et d’opportunité.
    Le Foyer est un centre pour femmes de tous horizons à Agadez, un espace qui leur est propre, géré par les femmes elles-mêmes - le premier du genre dans la ville. Entre ses murs, les femmes ne font pas que se rassembler. Elles se soutiennent, s’encouragent, s’inspirent et apprennent les unes des autres. De la couture à la coiffure, de la transformation des aliments à la technique de teinture du batik, un éventail d’activités diverses et variées donne la possibilité aux femmes d’avoir un revenu, d’acquérir de nouvelles compétences et de nouer des liens au sein de la communauté, qu’elle soit d’accueil ou migrante.(...)
    Depuis son inauguration en 2023, le Foyer est entièrement dirigé par les femmes. Aujourd’hui, ces femmes gèrent de manière autonome les dépenses opérationnelles, y compris l’électricité et l’eau, et améliorent les formalités administratives pour inscrire les femmes d’Agadez et élargir les activités du Foyer.
    Proposant dix programmes de formation différents, l’espace contribue grandement à l’autonomisation des femmes issues aussi bien de la communauté migrante que de la communauté d’accueil et jette les bases de la cohésion sociale.(...)
    Grâce à son positionnement stratégique le long des principaux carrefours migratoires au nord du Niger, Agadez accueille des milliers d’Africains subsahariens en route vers ou depuis l’Afrique du Nord. Ces dynamiques migratoires exercent une pression sur les ressources déjà limitées et génèrent des tensions accrues au sein des communautés locales. En outre, les différences culturelles peuvent être source de conflit entre les communautés d’accueil et les migrants.Le Foyer féminin sert également de pont entre les communautés d’accueil et de migrants, favorisant le dialogue et un environnement propice à la coexistence pacifique.
    « Avant, nous gardions nos distances avec les migrants, nous les regardions avec suspicion. Mais depuis l’établissement de ce foyer, nous avons créé des liens avec les femmes migrantes. Nous avons réalisé que nous partagions des histoires et idées similaires. Cela nous a apporté une stabilité, à la fois sociale et économique », confie Hadjia Mamadou, en réfléchissant au changement.
    « Entre les murs de ce lieu consacré aux femmes, ces dernières se sentent autonomes et en sécurité, trouvant de la force dans un espace géré par et pour les femmes. C’est plus qu’un simple bâtiment, c’est un espace sûr qui alimente l’indépendance et la cohésion sociale », déclare Idrissa Somparé, coordonnateur du programme de l’OIM au Niger.« Le Foyer joue également un rôle essentiel dans leur autonomisation économique et social tout en favorisant l’unité et la compréhension entre les communautés migrantes et celles d’accueil », ajoute-t-il.
    Aujourd’hui, le Foyer Féminin Tchimakrassan se dresse comme un symbole d’espoir et dépeint un récit collectif d’autonomisation et un avenir plus radieux pour les femmes à Agadez. Le Foyer Féminin Tchimakrassan a été construit avec le soutien financier de l’Union européenne via le Programme de stabilisation communautaire de l’OIM. Ce programme vise à prévenir les conflits, à renforcer la cohésion sociale entre les communautés d’accueil et les migrants, à soutenir les groupes vulnérables, en particulier les femmes et les jeunes, en reconstruisant les moyens de subsistance malgré les changements dans les schémas migratoires.Écrit par Aïssatou Si, chargée de l’information publique, OIM Niger.

    #COvid-19#migrant#migration#niger#UE#inclusion#femme#OIM#agadez#accueil#sante#routemigratoire

  • Plus poutinistes que Poutine !

    Pourquoi les partisans de Poutine censurent systématiquement ses dires ?

    Ce qui est paradoxale chez les partisans plus ou moins fervents du président Russe Vladimir Poutine et de sa guerre contre l’Ukraine, est qu’ils passent sous un silence absolument assourdissant ses déclarations les plus importantes concernant cette guerre. Et qu’ils vont jusqu’à le censurer ! Pas seulement lui, mais aussi son bras droit, le ministre des affaires étrangères Serguei Lavrov. Et pourquoi tout ça ? Mais, pour les… protéger contre leurs dires ! Ce qui fait d’eux d’être plus royalistes que le roi ou plutôt plus poutinistes que Poutine !

    Chose peut être encore plus paradoxale, ils sont en bonne compagnie car les mêmes déclarations tonitruantes de Poutine et Lavrov concernant leur guerre contre l’Ukraine, sont presque totalement ignorées également par les médias « ennemis » occidentaux. Évidemment, pour des motifs tout à fait différents, ce qui n’empêche que le résultat de ces deux « censures » combinées soit que presque tout le monde ignore ce que pensent et disent de leur guerre ses instigateurs et protagonistes russes. La conséquence – manifestement voulue – en est de laisser le champ libre à tous les complotismes et autres « explications » plus ou moins opportunistes et fantaisistes des motivations du locataire du Kremlin, qui sont en circulation depuis deux ans… grâce à ces partisans, mais aussi censeurs, de Poutine et de ses amis…

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/08/plus-poutinistes-que-poutine

    #international #russie

  • Cécile Duflot @CecileDuflot / X 
    https://twitter.com/CecileDuflot/status/1765699847624007886

    Pourquoi les soutiens de la relance du nucléaire vont voter l’ (absurde et possiblement dangereuse ) fusion #IRSN ASN qui va bien la freiner ? petite histoire tragique de caprice politique par #méméCécile ⤵️

    Thread by CecileDuflot on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1765699847624007886.html

    Pourquoi les soutiens de la relance du nucléaire vont voter l’ (absurde et possiblement dangereuse ) fusion #IRSN ASN qui va bien la freiner ?

    petite histoire tragique de caprice politique par #méméCécile ⤵️
    Sortie du chapeau en février 2023 un projet de fusionner deux entités qui s’occupent de la sûreté du nucléaire est annoncé. Il a estomaqué tous les acteurs du secteur. Cette « décision présidentielle » est probablement le résultat d’un agacement ET d’un manque de courage.

    Un agacement présidentiel donc : l’hiver dernier le réseau était en tension notamment du fait de l’arrêt pour travaux de beaucoup de centrales. Ça a agacé le président qui a voulu comprendre comment on pouvait être dans une telle panade (fierté de la France tout ça tout ça)

    Le meilleur moyen de se défausser pour le gestionnaire (EDF) est de dire que c’est parce que les contrôleurs sont tatillons (au passage on ne parle pas de contrôler des échafaudages mais des bouilloires radioactives qui peuvent faire de gros dégâts si elles ont un petit bobo)

    donc face au patron mécontent on dit « pas notre faute chef c’est les mecs du contrôle qui nous embêtent nous on serait prêts hein, mais ils nous empêchent » et puis on raconte une anecdote bien choisie et Hop, emballé c’est pesé.

    Parce que oui en France il y a deux organismes : un de recherche et d’expertise « l’ expert », l’IRSN et un qui délivre les autorisations, le « gendarme » : l’ASN. L’idée c’est que ce soit pas le même pour éviter qu’il y ait des pressions.

    Figurez vous que c’était une immense fierté cocardière qui justifiait que « le nucléaire à la française » était plus sûr grâce à ça. C’était un argument massue et il faut le reconnaître, justifié, à ceux qui s’inquiétaient de la sûreté. Chez nous c’était ceinture ET bretelles.

    Ou plus exactement les bretelles ne pouvaient pas dire à la ceinture à quel cran elle devait être attachée. Ce qui est plutôt rassurant quand l’enjeu n’est pas de perdre un pantalon mais de rendre un quart de notre territoire inhabitable….

    Alors donc on dit au président « c’est pas nous chef c’est les contrôleurs qui sont trop pointilleux vu qu’ils sont deux ». Et le chef dit « je vais fusionner tout ça et plus vite que ça. Les spécialistes disent c’est absurde, on va expliquer que c’est idiot et ça va se tasser.

    Des tribunes se multiplient, plein d’anciens très hauts fonctionnaires et d’éminents scientifiques s’alarment et font passer des messages. Que dalle. Le caprice c’est résistant dans la 5e république présidentialisée.

    Donc ça part à l’assemblée, les parlementaires un peu sérieux travaillent et concluent que c’est bien n’importe quoi. Et le projet est rejeté. Mais le capricieux s’entête et ça revient. C’est même plus une histoire technique mais une affaire d’ego (pire motivation politique ever)

    Mais je reviens à pourquoi ça va ralentir : parce que le processus de fusion va être extrêmement long et coûteux en énergie. Il faut redéfinir des modes de fonctionnement , les statuts des personnels, l’organigramme et surtout des process internes pour tenter de garder des séparations effectives des fonctions et ça ça va prendre énormément de temps et probablement d’argent « tiens une ‘tite mission de conseil » tout ce temps et cette énergie ne seront pas consacrés aux missions de base.

    La cour des comptes l’avait dit très nettement en 2014, et l’embarras des membres de la majorité en charge de défendre le projet le montre. Cela aboutit à ce moment lunaire de démocratie parlementaire ou le Président de la commission essaie de faire pipeauter un vote de rejet.

    [ici, insertion du tweet sur le vote en commission… https://seenthis.net/messages/1044797 ]

    Ce que je raconte là est le témoignage navré de grands professionnels, soumis au droit de reserve et pour le coup très attachés au nucléaire français qui ne comprennent pas comment un tel projet a pu arriver jusqu’au vote.

    Il y a aussi un aspect paradoxal c’est que les écologistes anti nucléaire sont aussi contre le projet (qui serait pourtant un frein de fait à la relance du nucléaire) c’est en fait rassurant ça prouve que le cynisme n’est pas partout..

    [dislaimer personnel : je suis aujourd’hui convaincue et je l’ai déjà dit que la priorité d’un chef d’état écologiste aujourd’hui ne serait pas de fermer les centrales nucléaires mais de développer le renouvelable car nous avons perdu BEAUCOUP trop de temps]

    Je ne sais pas si ceux qui ont établi le calendrier de la séance l’ont fait exprès mais ce projet arrivera en séance lundi prochain, le 11 mars…. le jour anniversaire de Fukushima !!! (Il y a toujours de l’ironie géniale qui se glisse dans les caprices)

    Alors comme le pire n’est pas certain et que le vote de la constitutionnalisation de l’IVG a montré que le parlement pouvait prendre ses responsabilités nous verrons. il n’est pas interdit de croire que le parlementaires mesurerons le sens de ce vote et de son absurdité.

    Mais si c’est voté je donne RV dans 5 ans. Pour la récréation de l’IRSN après une commission d’enquête qui aura pointé les failles dans la sûreté et le retard pris etc etc etc…

    Et là, vous avez tout lu et vous vous dites « non mais ça peut pas se passer comme ça sur des sujets aussi sérieux » ben en fait si, et encore plus quand les ministres sont tétanisés par l’Elysee et ne sont plus que des courroies de transmission…. Pareil pour les députés… 😢

  • Développement des marchés, affaiblissement de la souveraineté alimentaire : les 10 ans de l’Initiative chinoise des Nouvelles routes de la soie

    En octobre 2023, des délégations de 140 pays se sont réunies à Pékin pour marquer le 10e anniversaire de l’Initiative chinoise des Nouvelles routes de la soie, également appelée Initiative route et ceinture (BRI – Belt and Road Initiative). Dans le contexte des problèmes économiques et des tensions actuelles de la Chine avec les États-Unis, le troisième forum de l’Initiative des Nouvelles routes de la soie était censé marquer l’abandon des investissements majeurs à l’étranger dans des projets de grande envergure. L’Initiative des Nouvelles routes de la soie devait désormais se concentrer sur des projets plus petits et plus respectueux de l’environnement. À une importante exception près toutefois : le secteur agro-alimentaire. Le commerce des produits alimentaires entre la Chine et ses partenaires de la BRI a en fait bondi de 162% au cours des dix dernières années, atteignant 76,1 milliards de dollars [1].

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/07/developpement-des-marches-affaiblissement-de-l

    #international #chine

  • Collectif pour une Syrie Libre et démocratique

    Appel à un rassemblement
    le samedi 16 mars 15h30 Place de la République – Paris
    Pour la Paix, la Liberté et la Démocratie en Syrie

    2011 – 2024 : Une Syrie martyrisée,
    mais un peuple fier de sa révolution

    Il y a 13 ans, les Syriens sont descendus dans la rue par millions, dans toutes les villes, pour exiger malgré 40 années de dictature de la famille Assad leur droit à la liberté et à la démocratie.

    La seule réponse du pouvoir à ces manifestations pacifiques fut une répression meurtrière qui, en les plaçant en légitime défense, a amené le peuple syrien à résister par la lutte armée.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/02/17/guerre-en-syrie-un-conflit-sans-treve-eclipse-et-intensifie-par-la-guerre-de-gaza/#comment-60392

    #international #syrie

  • EA Hopes to Use Generative AI to Drive Monetization and Make Development 30% More Efficient | TechRaptor
    https://techraptor.net/gaming/news/ea-hopes-to-use-generative-ai-to-drive-more-monetization-and-make-develo

    peaking of efficiency, Wilson mentions that Electronic Arts’ business involves an "incredibly iterative development cycle" as pressing a button in a game doesn’t just need to trigger the desired effect, but it also needs to be fun. 

    As a result, game development is “incredibly time-consuming” and games are now taking six and seven years to build. 

    According to Wilson, a feasibility study across all of EA’s game development processes and about 60% of them have “high feasibility to be positively impacted by generative AI.”

    He brought up the example that in the past building a stadium for a sports game took six months. In the past year, it took six weeks, and it’s not unnatural to think that in the coming years, it’ll take six days. Wilson believes that extending this concept to every aspect of development could drive “meaningful efficiency.”

    He then explained that the goal in his mind is to use generative AI to make the company approximately 30% more efficient.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #electronic_arts #ea #ia

  • Women’s voices from the frontlines of health and humanitarian action
    https://redasadki.me/2024/03/07/womens-voices-from-the-frontlines-of-health-and-humanitarian-action

    GENEVA, Switzerland, 8 March 2024 – The Geneva Learning Foundation (TGLF) is sharing a collection of stories titled “Women inspiring women”, shared by 177 women on the frontlines of health and humanitarian action. Download: The Geneva Learning Foundation. (2024). #Women_inspiring_women: #International_Women’s_Day 2024 (1.0). The Geneva Learning Foundation. https://doi.org/10.5281/zenodo.10783218 The collection is a vibrant tapestry of women’s voices from the frontlines of health and humanitarian action, woven together to showcase the resilience, passion, and leadership of women who are making a difference in the face of war, disease, and climate change. TGLF reached out to women in its global network of more than 60,000 #health_workers, inviting them to share their heartfelt advice and vision (...)

    #Global_health #gender #global_health #HRH #IWD2024

  • Indemnités de licenciement : le barème Macron n’a pas eu l’effet escompté
    https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/indemnites-de-licenciement-le-bareme-macron-n-a-pas-eu-l-effet-escompte_AN-20


    Je me demandais pourquoi des gus maltraités au boulot demandaient l’annulation du licenciement. Maintenant, je comprends mieux.

    Autre effet négatif : après la mise en place de la mesure, les avocats de salariés ont multiplié les demandes d’annulation de licenciement, parfois avec succès et avec à la clé des indemnités beaucoup plus importantes que celles prévues par le barème.

    Pour rappel, il faut souligner que la mise en place de cette mesure avait suscité la colère de nombreux juges qui considéraient qu’ils n’avaient plus la possibilité de réparer les préjudices subis par les salariés licenciés. Certains du coup n’ont pas hésité à s’engouffrer dans les failles du dispositif. Les deux experts soulignent ainsi que « l’opposition d’une partie des juges et la mobilisation des avocats de salariés, dans un contexte où les marges d’interprétation du droit et d’appréciation des faits offrent d’importantes marges de manœuvre, ont vraisemblablement fortement limité, voire sapé, l’impact du barème sur l’indemnisation de licenciement ».

  • Il faut arrêter de dire que “#liberté” c’est moins fort que “#droit à l’#IVG

    Il faut arrêter de dire que “liberté” c’est moins fort que “droit à l’IVG”, ou que cette constitutionnalisation ne sert à rien… C’est faux, et c’est pas très stratégique parce que c’est exactement ce que les anti-IVG attendent de vous. Explications.

    Commençons par pourquoi c’est faux. D’où vient ce débat sur la différence entre "liberté" et "droit" ? Ca vient du parcours législatif de l’un des textes qui a précédé la réforme constit, la proposition de loi de la Nupes qui a commencé en parlant de “droit à l’IVG“ https://twitter.com/malopedia/status/1765154782837166190/photo/1

    Après son examen et son adoption par l’Assemblée nationale, le texte était formulé différemment, mais parlait toujours de “droit à l’IVG”
    https://twitter.com/malopedia/status/1765155094515875893

    Puis le texte est arrivé au Sénat. Quelques données à avoir en tête pour comprendre la suite :

    1) Le Sénat est une chambre à la légitimité très contestable, parce que son mode de scrutin fait qu’elle est quasiment tout le temps acquise à la droite (62 ans sur 65).

    Du coup, beaucoup au Sénat boivent ses paroles comme s’il était Portalis et Vedel réincarnés, alors que… ben non. C’est un politique malin et fourbe : il n’hésite pas à faire dire au droit ce qui l’arrange, même si parfois, c’est sciemment n’importe quoi.

    Pour ma part, j’ai toujours trouvé injustifiée cette réputation de grand juriste qu’a Philippe Bas, cf par exemple 2 anciens tweets de 2022 et 2019 :
    https://twitter.com/malopedia/status/1765157045160771783

    Le vrai objet de son amendement, c’était d’avoir un texte pas identique au mot près, et donc de retarder le texte, voire l’enterrer. La droite sénatoriale avait déjà réussi à plomber une précédente réforme constit en faisant exactement pareil : https://twitter.com/malopedia/status/1762165117372752272

    Mais ça, Philippe Bas ne pouvait pas le dire. Quand on est au théâtre, on joue la pièce. Donc au lieu d’avouer franco, il a sorti la flûte et l’aura de grand juriste. Ses arguments, c’était 1) qu’il y avait une faute de syntaxe… 🙄
    https://twitter.com/malopedia/status/1765157902191300855

    Et surtout, 2) ce gloubiboulga, je vous laisse lire, on va expliquer ensuite en quoi c’est du grand n’importe quoi.
    https://twitter.com/malopedia/status/1765158556301476248

    Il dit en substance qu’en parlant de “liberté”, alors la loi pourra opérer un équilibre entre l’IVG et les autres impératifs constitutionnels, alors que si on parle de “droit ”, alors ça serait au-dessus de tout et on pourrait plus rien changer à l’IVG par rapport à aujourd’hui.

    C’est complètement stupide. Désolé, il n’y pas d’autre manière de le dire. Deux exemples.

    Le préambule de 1946 (qui a valeur constitutionnelle) dispose que “chacun a le droit d’obtenir un emploi”. Allez vous pointer dans n’importe quel bâtiment de l’Etat pour exiger votre “droit à l’emploi”, pour voir si c’est au-dessus de tout, et dites moi comment ça s’est passé.

    Second exemple (qui va surtout permettre de développer l’évidence) : la DDHC (qui a valeur constitutionnelle) dispose que les droits de l’Homme “sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression”.

    Il est assez évident que liberté et propriété sont deux principes qui, pris absolument, ne peuvent être conciliés. Si je suis totalement libre, je suis libre de voler vos trucs, et du coup la propriété ne peut être garantie.

    Idem pour liberté et résistance à l’oppression. Si je suis totalement libre, je suis libre de vous taper dessus, et donc de vous opprimer. Légère incompatibilité là aussi.

    Alors comment on fait ? Ben on fait la solution évidente :

    Le Conseil constitutionnel a toujours considéré qu’il n’y a pas de hiérarchie entre les droits garantis par la Constitution, et donc que le législateur doit chercher un équilibre raisonnable permettant de tous les garantir convenablement.

    Je suis libre, mais pas jusqu’à avoir le droit de violer votre propriété, ou le droit de vous opprimer. Assez logique.

    C’est d’ailleurs littéralement ce que dit l’article 4 de la DDHC : les droits garantis par la Constitution doivent être conciliés entre eux.

    https://twitter.com/malopedia/status/1765160296493011296

    Et qu’est-ce qui s’assure de la conciliation des différentes exigences constitutionnelles ? La loi, en aménageant ces équilibres, sous le contrôle du Conseil constitutionnel. Exemples :

    https://twitter.com/malopedia/status/1765160979095048645

    Et avec un “droit à l’IVG”, il en aurait été de même... tout autant qu’il en sera de même avec la “liberté garantie d’avoir recours à l’IVG”.

    C’est par exemple le rôle de la clause de conscience, qui existe (notamment) dans la loi, accompagnée de l’obligation d’indiquer à la patiente un médecin qui pratique l’IVG : ça permet de concilier droit à l’IVG, et liberté de conscience qui découle de ces textes là :
    https://twitter.com/malopedia/status/1765161441525481505

    D’un côté, les médecins qui le veulent peuvent exercer leur liberté de conscience, et ce, sans empêcher que, de l’autre, les femmes puissent avoir accès à l’IVG.

    (Je rentre pas dans le débat sur la clause spécifique, pas le sujet ici.)

    Bref, un “droit constitutionnel” n’est pas différent d’une “liberté constitutionnelle”, l’un n’est pas au-dessus de l’autre ou de tout le reste. En vérité, relisez la DDHC, l’équivalence entre liberté et droit apparaît à plusieurs reprises…

    https://twitter.com/malopedia/status/1765162239361687729

    Et certains articles par contre, ne disent pas si un principe est un droit ou une liberté, parce que c’est pareil : de l’article 10 on tire la liberté de conscience, de l’article 9 on tire le droit à la présomption d’innocence, des articles 7 et 8 les droits de la défense. https://t.co/KisFqj8Ivt

    https://twitter.com/malopedia/status/1765162800714821932

    Pour viser large (avec les "principes fondamentaux reconnus par les lois de la République", les "objectifs à valeur constitutionnelle", les "principes à valeur constitutionnelle", etc etc), le Conseil constitutionnel parle “d’exigences constitutionnelles”.

    https://twitter.com/malopedia/status/1765163466300473412

    Et je sais qu’il en restera pour ergoter que une liberté, c’est moins fort qu’un droit, parce que l’un des deux serait mieux garanti que l’autre, nanana, avec de la sémantique qui est peut être pertinente ailleurs, mais pas en droit. Parce qu’en droit, c’est faux :

    Qu’on parle de l’un ou de l’autre, le Conseil constit répond toujours la même chose : la loi ne peut pas priver de garanties légales les exigences constitutionnelles. Qu’on parle de "droits constitutionnels”, de “libertés constitutionnelles” ou de d’autres exigences constit’

    https://twitter.com/malopedia/status/1765164540382093332

    Bref, ce que dit Philippe Bas est donc faux et malhonnête (et il le sait très bien hein). Mais c’est Philippe Bas, il impressionne, il fait douter tout le monde. Mais continuons à nous intéresser au parcours du texte, parce que vous allez voir, ça vaut le coup.

    Donc l’amendement Bas est adopté : quoi qu’il arrive, le texte Sénat ne sera pas identique au texte AN. Le Sénat pouvait donc tranquillement voter pour cette nouvelle rédaction, se faire passer pour pas trop rétrograde… tout en empêchant dans les faits la constitutionnalisation.

    Pas de bol pour les sénateurs, en face, c’est-à-dire chez les défenseuses et défenseurs de l’IVG, ça répond “chiche”. Ou pour être plus exact : “même si le mot liberté est moins bien que droit (ce qui reste à prouver, on va y venir), c’est déjà ça de pris, donc ok, on tope”.

    Et le Sénat a été pris à son propre piège.

    Là, il faut introduire une autre donnée importante : si les deux chambres adoptaient un texte identique (donc si l’AN adoptait le même texte que celui sorti du Sénat), le texte devait ensuite être soumis à un référendum par Macron.

    (Il y a débat sur est-ce que le PR y aurait été obligé, on considère en général que oui, mais qu’il n’y a rien pour l’y contraindre à part… la destitution. Bref, passons.)

    Si l’AN adoptait le même texte, paf, référendum sur l’IVG. Pour tout plein de raisons, personne n’en voulait, et notamment pas Macron.

    Donc Macron a déposé un projet (et pas une proposition) de loi constitutionnelle, reprenant quasi mot à mot le texte du Sénat. Et il se trouve que quand c’est un projet de loi (donc déposé par l’exécutif et pas par un parlementaire), il y a deux différences :

    1) On peut passer par le Congrès du Parlement plutôt que par un référendum (et en l’occurrence, c’était plus simple)
    Et surtout, 2) le Conseil d’Etat donne obligatoirement son avis sur le texte. Et c’est là que c’est beau, vous allez voir.

    Consulté sur la question “droit” vs “liberté”, vous savez ce que dit le Conseil d’Etat ? Que c’est pareil. CQFD. Philippe Bas, conseiller d’Etat, réfuté par le Conseil d’Etat. Cébo.

    https://twitter.com/malopedia/status/1765167443905814921

    Une fois les doutes insidieux plantés par Philippe Bas dissipés, ça a convaincu le Planning familial par exemple (par la voix d’Albane Gaillot, autrice de la loi qui a fait passer l’IVG de 12 à 14 semaines).
    https://twitter.com/malopedia/status/1765168269743227324

    https://piaille.fr/@malauss/112045700158164671

    #constitutionnalisation #constitution #France #avortement #droit_à_l'avortement

  • Lettre d’information syndicale du RESU n°7 – février 2024

    Bienvenue dans le numéro de février 2024 de la lettre d’information syndicale du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine (RESU). Nous y présentons la réunion de solidarité syndicale internationale du 22 février à Kiev, organisée par les deux principales instances syndicales ukrainiennes, la Fédération des syndicats d’Ukraine (FPU) et la Confédération des syndicats libres d’Ukraine (KVPU).

    Nous demandons également ce que la deuxième année d’invasion russe a signifié pour la société ukrainienne et ses travailleurs et nous fournissons nos mises à jour habituelles sur les luttes des travailleurs, des communautés et des étudiants.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/07/lettre-dinformation-syndicale-du-resu-n7-fevri

    #international #ukraine

  • L’IVG en polémique, encore, sur X. by NightHaunter on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1765319654375919790.html

    L’IVG en polémique, encore, sur X.

    J’étais interne, alors en deuxième semestre, et je partais dans une petite ville du Nord de la France pour travailler plusieurs mois avec un médecin généraliste.
    Ce médecin faisait de l’ #IVG médicamenteuse à son cabinet.
    Et j’ai beaucoup appris.
    J’ai appris que les femmes venaient honteuses, abattues, tristes, terrifiées.
    Souvent le soir, après 19h, en secret, sur conseil d’une amie qui avait dit que ce médecin-là, lui, il aiderait.
    J’ai vu des femmes de tout âge, de tout milieu social, de toute religion.
    J’ai appris qu’en France, les femmes avaient d’immenses difficultés pour un acte qui, en réalité, appartient à la liberté de choix, leur liberté du corps, leur liberté, tout court.
    J’ai vu tellement de pleurs, de mains qui tremblent, de voix brisées, de secrets terribles.
    On rendait cet acte médical difficile, culpabilisant, on le rendait terrifiant parce qu’il fallait que la femme « assume ses conneries ».
    Heureusement, l’homme, lui n’assumait jamais rien.
    Nous recueillions des secrets, des peines et des angoisses dans le cabinet.
    Il fallait prendre le temps, écouter.puis on faisait l’échographie, dans le respect, avant d’expliquer la démarche, ce qui allait se passer et comment.
    Il fallait accompagner.
    Quand mon maître de stage m’a proposé de mener les entretiens suivants, j’ai naturellement accepté.
    Puis, petit à petit, j’ai appris la terrible vérité.
    Ces femmes qui venaient nous voir à pas d’heure, c’était pour le cacher à l’entourage, au mari.
    C’était aussi parce que mon praticien était le seul respectueux de la région à faire ces IVG.
    J’ai appris que des soignants faisaient des choses immondes envers ces femmes.
    Des pharmaciens qui refusaient les médicaments ou les commandaient en retard.
    Des gynéco qui faisaient entendre le cœur à l’écho ou qui remettaient des médailles pieuses pour la réflexion.
    J’ai appris que ces femmes avaient honte, elles avaient peur.
    Constamment jugées, constamment rabaissées par des hommes... Et même d’autres femmes.
    Ceux-là même qui auraient dû leur venir en aide étaient là à les détruire, à les mépriser.
    Une honte.
    Que ces femmes aient été victimes de viols (conjugaux ou pas), que la grossesse soit non désirée ou impossible pour les circonstances, que la femme soit en détresse, ces gens s’en foutaient.
    Les anti-IVG se foutent de la vie humaine, ils ont des principes, des diktats.
    Mais jamais un anti-IVG qui combat pour la vie d’un enfant ne viendra prendre en charge ce gamin non désiré derrière. Aucun ne viendra soutenir la femme, le couple. Aucun.
    Mais ils ont leur principe, leurs dieux, leur bêtise.
    Alors aujourd’hui, l’IVG est inscrite dans la constitution, oui, il reste plein à faire. Oui, la combat continuera jusqu’à ce que la moindre femme en femme puisse entreprendre une IVG libre et sans problème.
    Oui, le combat continue contre l’obscurantisme et la cruauté.
    Et aujourd’hui, maintenant aux urgences pédiatriques, je sais le bouleversement apporté par une naissance non désiré, je sais la peine, la destruction pour l’enfant, la mère, tous.
    Je sais, quand les militants anti-IVG s’en foutent comme les connards qu’ils sont.
    La femme a le droit de disposer de son corps, comme elle veut, pour la raison qu’elle veut et elle n’a aucun compte à vous rendre.
    Et je salue le courage de toutes celles qui entreprennent ce parcours contre vents et marées encore actuellement.
    Merci, enfin, à toutes ces femmes, jeunes et moins jeunes, que j’ai consulté en IVG en tant qu’interne, pour leur courage, pour ce qu’elles m’ont apporté, moi, petit mec qui ne pourra jamais vraiment comprendre.
    Merci à vous.

  • The (many) costs of border control

    I have recently finished writing up a four-year study of the UK immigration detainee escorting system. This fully outsourced form of border control has not been the subject of academic inquiry before. While there is a growing body of work on deportation, few people have studied the process and its organisation in person, while sites of short-term detention have similarly been overlooked.

    The escorting contract is run as two separate businesses: ‘in-country’, known (confusingly for those more familiar with the US) as ICE, and Overseas, also referenced as OSE. ICE includes 31 sites of short-term immigration detention, many of which are in ports and airports including four in Northern France around Calais and Dunkirk, and a fleet of secure vans and vehicle bases. Overseas officers enforce removals and deportations. While staff may be cross deployed for ‘operational needs’, and some people do move from one part to another over the course of their careers, ICE and OSE are managed separately and staff in each tend to view themselves as distinct from colleagues working for the other.

    The study took many years to arrange and then was severely disrupted by the COVID-19 pandemic. It was one of the most taxing pieces of research I have ever done, and I am still recovering from it. A book about the project is currently in press and should be out later this year, with Princeton University Press. Here I explore some of the ‘costs’ of this system; in financial terms, in its impact on those employed within it, and on their communities. All these matters occur in the context of the impact of the system of those subject to it, as they are denied entry and forced to leave. As a researcher, I was also adversely affected by studying this system, but I shall leave reflections on that to a different piece.

    The current ten-year contract was awarded to Mitie, Care & Custody, in December 2017 at an estimated cost to the public of £525 million. Previous incumbents included Tascor, (part of the Capita group) and G4S. Like those competitors, Mitie holds many other contracts for a variety of public and private organisations. In their 2023 annual report, ‘Business Services’ (29%, £1172m) and ‘Technical’ Services (29% £1154m) provided the lion’s share of the company’s income, followed by ‘Central Government and Defence’ (20%, £828m). Profits generated by ‘Care & Custody’, which includes those generated by three immigration removal centres (Harmondsworth, Colnbrook and Derwentside) that are run under a different set of legal and financial arrangements, were not listed separately. Instead, they formed part of a general category of ‘Specialist Services’ made up of three other businesses areas: ‘Landscapes’, ‘Waste Management’ and, rather incongruously, ‘Spain’. Together, these four sets of contracts constituted just 10% of the company’s revenue (£411m) that year.

    The precise agreement that the Home Office signed for the services Mitie provides is hidden, like all contracts, under the veil of corporate confidentiality. But some information is available. The escorting contract, for instance, is subject to what is known as a ‘cap and collar’. This financial arrangement, which is designed to reduce exposure to financial risk for both parties, meant that during the pandemic, when the borders closed and the numbers detained in immigration removal centres dropped, that the company did not lose money. Despite detaining or deporting very few people, the collar ensured that staff continued to be paid as normal. Similarly, the cap means that Mitie is restricted in the additional costs they demand from the Home Office. The internal transportation of people under immigration act powers, for example, is paid for by ‘volume’, i.e. by the number of people moved within a daily requirement. Any additional movements that are requested that above that level generates profit for the company, but only within a set parameter.

    The cap and collar does not entirely protect Mitie from losing money. The contract includes a range of ‘service credits’, ie fines, which are applied by the Home office for cancellations, delays, injuries, and, escapes. The Home Office is also subject to small fines if they cancel a request without sufficient time for Mitie to redeploy the staff who had been assigned to the work.

    While a missed collection time (eg a person detained at a police station, who must be taken to an immigration removal centre) may incur Mitie a fine of £100, a delayed deportation would result in a fine ten times that sum, and a death ten times more again. These economic penalties form the basis of regular discussions between Mitie and the Home Office, as each side seeks to evade financial responsibility. They also shape the decisions of administrative staff who distribute detained people and the staff moving them, around the country and across the world. It is better to risk a £100 fine than a £1000 one.

    For staff, border control can also be considered in financial terms. This is not a particularly high paying job, even though salaries increased over the research period: they now hover around £30,000 for those employed to force people out of the country, and somewhat less for those who work in Short-term holding facilities. There is also, as with much UK employment, a north-south divide. A recent job ad for a post at Swinderby Residential Short-Term Holding Facility listed a salary of £26,520.54 for 42 hours a week; for two hours less work per week, a person could go to work in the nearby Vehicle base at Swinderby and earn £25,257.65. Down in Gatwick, the same kind of job in a vehicle base was advertised at £28,564.63. Both sums are well below the mean or median average salary for UK workers, which stand at £33,402 and £33,000 respectively. As a comparison, the salary for starting level prison officers, on band 3, is £32, 851, for fewer weekly hours.

    Under these conditions, it is not surprising to find that staff everywhere complained about their pay. Many struggled to make ends meet. As might be expected, there was a generational divide; unlike their older colleagues who were able to obtain a mortgage on their salary, younger people were often stuck either in the rental market or at home with their parents. Few felt they had many alternatives, not least because many of the sites of short-term holding facilities are in economically depressed areas of the UK, where good jobs are hard to come by. In any case, staff often had limited educational qualifications, with most having left school at 16.

    Border control has other kinds of costs. For those who are detained and deported, as well as their families and friends, these are likely to be highest of all, although they do not directly feature in my study since I did not speak to detained people. I could not see how interviewing people while they were being deported or detained at the border would be ethical. Yet the ethical and moral costs were plain to see. In the staff survey, for example, 12.35% of respondents reported suicidal thoughts in the past week, and 7.4% reported thoughts of self-harm over the same period. Both figures are considerably higher than the estimates for matters in the wider community.

    Finally, and this part is the springboard for my next project, there are clearly costs to the local community. When I first started visiting the short-term holding facility at Manston, near Dover, when the tents had only just gone up and the overcrowding had not yet begun, I was shocked at the size of it. A former RA base, it includes many buildings in various states of disrepair, which could have been redeveloped in any number of ways that did not include depriving people of their liberty. Perhaps it could have included affordable homes for those trapped in the rental market, as well as non-custodial accommodation for new arrivals, new schools, a hospital, perhaps some light industry or tech to employ people nearby. What would it take to work for a vision of the future which, in principle, would have room for us all?

    https://blogs.law.ox.ac.uk/border-criminologies-blog/blog-post/2024/03/many-costs-border-control
    #UK #Angleterre #rétention #détention_administrative #renvois #expulsions #business #ICE #OSE #Overseas #Calais #ports #aéroports #Dunkerque #privatisation #migrations #réfugiés #coûts #Mitie #Tascor #Care_&_Custody #G4S #Harmondsworth #Colnbrook #Derwentside #home_office #Swinderby_Residential_Short-Term_Holding_Facility #Swinderby #Gatwick #travail #salaire #contrôles_frontaliers #frontières #santé_mentale #suicides #Manston

  • La memoria rimossa. « Il Massacro di Addis Abeba »

    Il graphic novel racconta la strage che seguì al fallito attentato al governatore e viceré d’Etiopia #Rodolfo_Graziani, avvenuto ad Addis Abeba il 19 febbraio 1937. La feroce rappresaglia, che costò la vita a migliaia di etiopi, è una prova incontestabile del nostro comportamento coloniale utile a smontare il mito degli “#Italiani_Brava_Gente”.

    Destinato al pubblico più vasto, il lavoro di Giacopetti è pensato come strumento utile ad affrontare la storia coloniale anche nelle scuole, per questo include un agile glossario di termini, locuzioni e acronimi che arricchiscono la lettura.

    https://www.meltingpot.org/2024/03/la-memoria-rimossa-il-massacro-di-addis-abeba

    Pour télécharger la BD :
    https://resistenzeincirenaicacom.files.wordpress.com/2024/02/a5_il_massacro_di_addis_abeba_fumetto_federazione_delle_resistenze.pdf

    #bande_dessinée #BD #livre #massacre #Addis_Abeba #Italie #Italie_coloniale #colonialisme #mémoire #19_février_1937 #Ethiopie #colonialisme #histoire

    –-

    ajouté à la métaliste sur le #colonialisme_italien :
    https://seenthis.net/messages/871953

  • Border security with drones and databases

    The EU’s borders are increasingly militarised, with hundreds of millions of euros paid to state agencies and military, security and IT companies for surveillance, patrols and apprehension and detention. This process has massive human cost, and politicians are planning to intensify it.

    Europe is ringed by steel fences topped by barbed wire; patrolled by border agents equipped with thermal vision systems, heartbeat detectors, guns and batons; and watched from the skies by drones, helicopters and planes. Anyone who enters is supposed to have their fingerprints and photograph taken for inclusion in an enormous biometric database. Constant additions to this technological arsenal are under development, backed by generous amounts of public funding. Three decades after the fall of the Berlin Wall, there are more walls than ever at Europe’s borders,[1] and those borders stretch ever further in and out of its territory. This situation is the result of long-term political and corporate efforts to toughen up border surveillance and controls.

    The implications for those travelling to the EU depend on whether they belong to the majority entering in a “regular” manner, with the necessary paperwork and permissions, or are unable to obtain that paperwork, and cross borders irregularly. Those with permission must hand over increasing amounts of personal data. The increasing automation of borders is reliant on the collection of sensitive personal data and the use of algorithms, machine learning and other forms of so-called artificial intelligence to determine whether or not an individual poses a threat.

    Those without permission to enter the EU – a category that includes almost any refugee, with the notable exception of those who hold a Ukrainian passport – are faced with technology, personnel and policies designed to make journeys increasingly difficult, and thus increasingly dangerous. The reliance on smugglers is a result of the insistence on keeping people in need out at any cost – and the cost is substantial. Thousands of people die at Europe’s borders every year, families are separated, and people suffer serious physical and psychological harm as a result of those journeys and subsequent administrative detention and social marginalisation. Yet parties of all political stripes remain committed to the same harmful and dangerous policies – many of which are being worsened through the new Pact on Migration and Asylum.[2]

    The EU’s border agency, Frontex, based in Warsaw, was first set up in 2004 with the aim of providing technical coordination between EU member states’ border guards. Its remit has been gradually expanded. Following the “migration crisis” of 2015 and 2016, extensive new powers were granted to the agency. As the Max Planck Institute has noted, the 2016 law shifted the agency from a playing “support role” to acting as “a player in its own right that fulfils a regulatory, supervisory, and operational role.”[3] New tasks granted to the agency included coordinating deportations of rejected refugees and migrants, data analysis and exchange, border surveillance, and technology research and development. A further legal upgrade in 2019 introduced even more extensive powers, in particular in relation to deportations, and cooperation with and operations in third countries.

    The uniforms, guns and batons wielded by Frontex’s border guards are self-evidently militaristic in nature, as are other aspects of its work: surveillance drones have been acquired from Israeli military companies, and the agency deploys “mobile radars and thermal cameras mounted on vehicles, as well as heartbeat detectors and CO2 monitors used to detect signs of people concealed inside vehicles.”[4] One investigation described the companies that have held lobbying meetings or attended events with Frontex as “a Who’s Who of the weapons industry,” with guests including Airbus, BAE Systems, Leonardo and Thales.[5] The information acquired from the agency’s surveillance and field operations is combined with data provided by EU and third country agencies, and fed into the European Border Surveillance System, EUROSUR. This offers a God’s-eye overview of the situation at Europe’s borders and beyond – the system also claims to provide “pre-frontier situational awareness.”

    The EU and its member states also fund research and development on these technologies. From 2014 to 2022, 49 research projects were provided with a total of almost €275 million to investigate new border technologies, including swarms of autonomous drones for border surveillance, and systems that aim to use artificial intelligence to integrate and analyse data from drones, satellites, cameras, sensors and elsewhere for “analysis of potential threats” and “detection of illegal activities.”[6] Amongst the top recipients of funding have been large research institutes – for example, Germany’s Fraunhofer Institute – but companies such as Leonardo, Smiths Detection, Engineering – Ingegneria Informatica and Veridos have also been significant beneficiaries.[7]

    This is only a tiny fraction of the funds available for strengthening the EU’s border regime. A 2022 study found that between 2015 and 2020, €7.7 billion had been spent on the EU’s borders and “the biggest parts of this budget come from European funding” – that is, the EU’s own budget. The total value of the budgets that provide funds for asylum, migration and border control between 2021-27 comes to over €113 billion[8]. Proposals for the next round of budgets from 2028 until 2035 are likely to be even larger.

    Cooperation between the EU, its member states and third countries on migration control comes in a variety of forms: diplomacy, short and long-term projects, formal agreements and operational deployments. Whatever form it takes, it is frequently extremely harmful. For example, to try to reduce the number of people arriving across the Mediterranean, member states have withdrawn national sea rescue assets (as deployed, for example, in Italy’s Mare Nostrum operation) whilst increasing aerial surveillance, such as that provided by the Israel-produced drones operated by Frontex. This makes it possible to observe refugees attempting to cross the Mediterranean, whilst outsourcing their interception to authorities from countries such as Libya, Tunisia and Egypt.

    This is part of an ongoing plan “to strengthen coordination of search and rescue capacities and border surveillance at sea and land borders” of those countries. [9] Cooperation with Tunisia includes refitting search and rescue vessels and providing vehicles and equipment to the Tunisian coastguard and navy, along with substantial amounts of funding. The agreement with Egypt appears to be structured along similar lines, and five vessels have been provided to the so-called Libyan Coast Guard in 2023.[10]

    Frontex also plays a key role in the EU’s externalised border controls. The 2016 reform allowed Frontex deployments at countries bordering the EU, and the 2019 reform allowed deployments anywhere in the world, subject to agreement with the state in question. There are now EU border guards stationed in Albania, Montenegro, Serbia, Bosnia and Herzegovina, and North Macedonia.[11] The agency is seeking agreements with Niger, Senegal and Morocco, and has recently received visits from Tunisian and Egyptian officials with a view to stepping up cooperation.[12]

    In a recent report for the organisation EuroMed Rights, Antonella Napolitano highlighted “a new element” in the EU’s externalisation strategy: “the use of EU funds – including development aid – to outsource surveillance technologies that are used to entrench political control both on people on the move and local population.” Five means of doing so have been identified: provision of equipment; training; financing operations and procurement; facilitating exports by industry; and promoting legislation that enables surveillance.[13]

    The report highlights Frontex’s extended role which, even without agreements allowing deployments on foreign territory, has seen the agency support the creation of “risk analysis cells” in a number of African states, used to gather and analyse data on migration movements. The EU has also funded intelligence training in Algeria, digital evidence capacity building in Egypt, border control initiatives in Libya, and the provision of surveillance technology to Morocco. The European Ombudsman has found that insufficient attention has been given to the potential human rights impacts of this kind of cooperation.[14]

    While the EU and its member states may provide the funds for the acquisition of new technologies, or the construction of new border control systems, information on the companies that receive the contracts is not necessarily publicly available. Funds awarded to third countries will be spent in accordance with those countries’ procurement rules, which may not be as transparent as those in the EU. Indeed, the acquisition of information on the externalisation in third countries is far from simple, as a Statewatch investigation published in March 2023 found.[15]

    While EU and member state institutions are clearly committed to continuing with plans to strengthen border controls, there is a plethora of organisations, initiatives, campaigns and projects in Europe, Africa and elsewhere that are calling for a different approach. One major opportunity to call for change in the years to come will revolve around proposals for the EU’s new budgets in the 2028-35 period. The European Commission is likely to propose pouring billions more euros into borders – but there are many alternative uses of that money that would be more positive and productive. The challenge will be in creating enough political pressure to make that happen.

    This article was originally published by Welt Sichten, and is based upon the Statewatch/EuroMed Rights report Europe’s techno-borders.

    Notes

    [1] https://www.tni.org/en/publication/building-walls

    [2] https://www.statewatch.org/news/2023/december/tracking-the-pact-human-rights-disaster-in-the-works-as-parliament-makes

    [3] https://www.mpg.de/14588889/frontex

    [4] https://www.theguardian.com/global-development/2021/dec/06/fortress-europe-the-millions-spent-on-military-grade-tech-to-deter-refu

    [5] https://frontexfiles.eu/en.html

    [6] https://www.statewatch.org/publications/reports-and-books/europe-s-techno-borders

    [7] https://www.statewatch.org/publications/reports-and-books/europe-s-techno-borders

    [8] https://www.statewatch.org/publications/reports-and-books/europe-s-techno-borders

    [9] https://www.statewatch.org/news/2023/november/eu-planning-new-anti-migration-deals-with-egypt-and-tunisia-unrepentant-

    [10] https://www.statewatch.org/media/4103/eu-com-von-der-leyen-ec-letter-annex-10-23.pdf

    [11] https://www.statewatch.org/analyses/2021/briefing-external-action-frontex-operations-outside-the-eu

    [12] https://www.statewatch.org/news/2023/november/eu-planning-new-anti-migration-deals-with-egypt-and-tunisia-unrepentant-, https://www.statewatch.org/publications/events/secrecy-and-the-externalisation-of-eu-migration-control

    [13] https://privacyinternational.org/challenging-drivers-surveillance

    [14] https://euromedrights.org/wp-content/uploads/2023/07/Euromed_AI-Migration-Report_EN-1.pdf

    [15] https://www.statewatch.org/access-denied-secrecy-and-the-externalisation-of-eu-migration-control

    https://www.statewatch.org/analyses/2024/border-security-with-drones-and-databases
    #frontières #militarisation_des_frontières #technologie #données #bases_de_données #drones #complexe_militaro-industriel #migrations #réfugiés #contrôles_frontaliers #surveillance #sécurité_frontalière #biométrie #données_biométriques #intelligence_artificielle #algorithmes #smugglers #passeurs #Frontex #Airbus #BAE_Systems #Leonardo #Thales #EUROSUR #coût #business #prix #Smiths_Detection #Fraunhofer_Institute #Engineering_Ingegneria_Informatica #informatique #Tunisie #gardes-côtes_tunisiens #Albanie #Monténégro #Serbie #Bosnie-Herzégovine #Macédoine_du_Nord #Egypte #externalisation #développement #aide_au_développement #coopération_au_développement #Algérie #Libye #Maroc #Afrique_du_Nord

  • Nous ne serons pas complices de la violation du droit international par Israël (et autres textes)

    « Nous ne serons pas complices de la violation du droit international par Israël »
    Violation Systématique des Droits de l’Homme : Les conditions d’incarcération des Palestiniens en Israël depuis le 7 octobre
    JVP : Plus jamais ça, c’est maintenant
    Addameer : Cibler les prisonniers libérés dans le cadre d’accords d’échange : Une approche constante de l’occupation pour se venger des prisonniers libérés
    UNICEF : Gaza : dix conditions pour éviter une catastrophe plus grave encore
    « Les gens disent que je suis naïve et antisémite – que je suis une traître » : Une adolescente israélienne emprisonnée pour avoir refusé la conscription
    Patrick Wintour : Des personnalités politiques de 12 pays s’unissent pour demander l’interdiction des armes à destination d’Israël
    LDH : Stop au massacre et à la famine à Gaza : ne laissons pas le pouvoir israélien affamer tout un peuple !
    Jewish Voice of Peace : On ne peut pas combattre la haine par la haine
    James Bamford : Finalement, l’extrême droite israélienne obtient la guerre dont elle a toujours voulu
    ONU. Sexual Violence in Conflict : Rapport de mission.Visite officielle du Bureau du SRSG-SVC en Israël et en Cisjordanie occupée. 29 janvier - 14 février 2024
    Liens avec autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/06/nous-ne-serons-pas-complices-de-la-violation-d

    international #palestine #israel

  • Deadliest Year on Record for Migrants with Nearly 8,600 Deaths in 2023
    https://mailchi.mp/c8c9bd3ed530/deadliest-year-on-record-for-migrants-with-nearly-8600-deaths-in-2023?e=e777

    Deadliest Year on Record for Migrants with Nearly 8,600 Deaths in 2023
    In the ten years since the Missing Migrants Project was established, more than 63,000 deaths and disappearances have been documented worldwide. Illustration: Roberta Aita, IOM GMDAC
    Geneva/ Berlin, 6 March – At least 8,565 people died on migration routes worldwide in 2023, making it the deadliest year on record, according to data collected by IOM’s Missing Migrants Project. The 2023 death toll represents a tragic increase of 20 percent compared to 2022, highlighting the urgent need for action to prevent further loss of life. “As we mark the Missing Migrants Project’s ten years, we first remember all these lives lost. Every single one of them is a terrible human tragedy that reverberates through families and communities for years to come,” said IOM Deputy Director General Ugochi Daniels. “These horrifying figures collected by the Missing Migrants Project are also a reminder that we must recommit to greater action that can ensure safe migration for all, so that 10 years from now, people aren’t having to risk their lives in search of a better one.”
    Last year’s total surpasses the number of dead and missing globally in the previous record year of 2016, when 8,084 people died during migration, making it the deadliest year since the Missing Migrants Project’s inception in 2014. As safe and regular migration pathways remain limited, hundreds of thousands of people attempt to migrate every year via irregular routes in unsafe conditions. Slightly more than half of the deaths were a result of drowning, with nine per cent caused by vehicle accidents, and seven per cent by violence.
    The Mediterranean crossing continues to be the deadliest route for migrants on record, with at least 3,129 deaths and disappearances. This is the highest death toll recorded in the Mediterranean since 2017. Regionally, unprecedented numbers of migrant deaths were recorded across Africa (1,866) and Asia (2,138). In Africa, most of these deaths occurred in the Sahara Desert and the sea route to the Canary Islands. In Asia, hundreds of deaths of Afghan and Rohingya refugees fleeing their countries of origin were recorded last year.
    In 2024, ten years since the establishment of the Missing Migrants Project as the only open-access database on migrant deaths and disappearances, the project has documented more than 63,000 cases worldwide. The true figure, however, is estimated to be much higher due to challenges in data collection particularly in remote locations such as the Darien National Park in Panama and on maritime routes, where IOM regularly records reports of invisible shipwrecks where boats disappear without a trace.
    Established in 2014 following two devastating shipwrecks off the coast of Lampedusa, Italy, the Missing Migrants Project is recognized as the sole indicator measuring the level of ’safety’ of migration in the Sustainable Development Goals and the Global Compact for Safe, Orderly and Regular Migration.
    An upcoming report provides detailed analysis of missing migrants data from 2023 and key facts and figures on migrant deaths and disappearances over the last ten years. It provides an opportunity for IOM and partners to assess ongoing work to expand safe and regular migration pathways, enhance search and rescue operations, and support affected individuals and families. IOM, alongside many other organizations, and as Coordinator of the UN Network on Migration, calls on governments and the international community to continue working together to prevent further loss of life and uphold the dignity and rights of all individuals.
    Table: Data on migrant deaths 2014-2023
    Sign up to receive the upcoming report ‘Ten Years of Counting Migrant Deaths – and Counting’ here.
    For more information about the Missing Migrants Project, visit: missingmigrants.iom.int

    #Covid-19#migrant#migration#IOM#mortalite#disparition#routemigratoire#GMDAC#sante

  • Golshifteh Farahani : « Le mouvement Femme, vie, liberté ne peut pas être réprimé »

    Invitée de notre émission « À l’air libre », l’actrice et chanteuse franco-iranienne Golshifteh Farahani livre à Mediapart une puissante leçon de liberté et de courage.

    Dans un livre collectif paru aux éditions du Faubourg, seize femmes iraniennes prennent la plume en écho au puissant soulèvement Femme, vie, liberté en Iran. Elles clament haut et fort : « Nous n’avons pas peur », depuis l’exil ou les geôles de la dictature islamique.

    Parmi elles, une voix emblématique de l’émancipation des femmes en Iran et au-delà : l’actrice et chanteuse Golshifteh Farahani. Invitée de notre émission « À l’air libre » aux côtés de l’éditrice Sophie Caillat, elle livre à Mediapart une puissante leçon de liberté et de courage.

    Une émission présentée par Rachida El Azzouzi.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/050324/golshifteh-farahani-le-mouvement-femme-vie-liberte-ne-peut-pas-etre-reprim

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/10/10/iran-a-propos-du-dernier-livre-de-chowra-makaremi-femme-vie-liberte-echos-dun-soulevement-revolutionnaire-en-iran-la-decouvert/#comment-60350

    #international #iran

  • Chile bars Israeli firms from partaking in Latin America’s biggest aerospace fair
    6 March 2024 05:56 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/chile-bars-israeli-firms-partaking-latin-americas-biggest-aerospace-f

    The Chilean government announced that Israeli firms will be banned from the International Air and Space Fair (FIDAE) in Santiago in April.

    “By decision of the Government of Chile, the 2024 version of the International Air and Space Fair (FIDAE), to be held between 9 and 14 April, will not have the participation of Israeli companies,” the defence ministry said in a statement.

    While the government does not specify a reason, Chile’s leftist president Gabriel Boric has been critical of Israel’s “disproportionate” response in Gaza following the Hamas-led 7 October attack. The country also hosts the largest Palestinian diaspora outside of the Middle East.

    #IsraelChili