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  • Médecins diplômés à l’étranger : le gouvernement prolonge les autorisations de travail des praticiens ayant échoué au concours
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2024/01/22/medecins-diplomes-a-l-etranger-le-gouvernement-prolonge-leurs-autorisations-

    Médecins diplômés à l’étranger : le gouvernement prolonge les autorisations de travail des praticiens ayant échoué au concours
    Le Monde avec AFP
    Un peu de répit administratif pour les médecins qui ont un diplôme étranger et qui étaient menacés de perdre leur poste s’ils avaient échoué à un concours sélectif cette année. Le gouvernement a annoncé lundi 22 janvier prolonger leurs autorisations de travail et permettre aux lauréats du concours de rester dans leurs services actuels.
    Dans un communiqué, la ministre du travail, de la santé et des solidarités, Catherine Vautrin, explique vouloir, à la demande du président de la République, « sécuriser la situation des Padhue (praticiens à diplôme hors Union européenne), médecins devenus indispensables à notre système de santé ». Les médecins qui n’ont pas eu le concours « ne seront pas laissés sans solution : le gouvernement les autorisera à continuer de travailler durant les mois à venir », précise Catherine Vautrin.
    Ces praticiens, qui travaillent souvent depuis plusieurs années dans les établissements de santé français, étaient cette année contraints de réussir un concours appelé « épreuves de vérification des connaissances » (EVC), pour pouvoir continuer à exercer. Un régime dérogatoire qui permettait auparavant aux établissements d’embaucher des non-lauréats sous divers statuts précaires s’est « éteint » au 31 décembre 2023, rendant impossible leur maintien en poste.
    Le nombre limité de places à ce concours, avec 2 700 postes pour plusieurs milliers de candidats, dont certains le passent à l’étranger, avait laissé une grande partie d’entre eux sur le carreau. Certains se sont même retrouvés sans papiers, car leur carte de séjour est souvent conditionnée à leur travail. Les chefs de service et syndicats hospitaliers avaient aussi dénoncé la répartition territoriale prévue pour les lauréats du concours, dont l’affectation est faite par les services de l’Etat, estimant qu’elle allait priver de nombreux services d’une partie de leurs bras.
    La prolongation des autorisations de travail pour les médecins qui ont un diplôme étranger vaudra jusqu’à « la publication des textes d’application de la loi du 27 décembre 2023 visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels [dite loi Valletoux], qui permettra la délivrance d’attestations provisoires d’exercice dans l’attente d’un nouveau passage des EVC en 2024 », précise la ministre.
    « La situation des près de 2 700 candidats lauréats » est elle aussi « clarifiée » : « pour garantir la continuité des soins et ne pas désorganiser les services (…), les lauréats exerçant déjà sur le territoire national seront maintenus dans leurs fonctions et structures actuelles », assure-t-elle. « Les autres lauréats choisiront leurs postes dans les prochaines semaines. »
    « Notre système de santé souffre d’un manque de moyens humains. Nous ne pouvons nous passer de ces milliers de femmes et d’hommes qui contribuent à assurer l’offre de soins », a déclaré Catherine Vautrin à l’Agence France-Presse. « Il était temps, c’est un premier élément de réponse à cette situation d’urgence qui était inacceptable », a réagi la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet. Mais des points « restent à régler », dont la durée « trop courte » des titres de séjour. Pour ceux qui se voient prolongés jusqu’aux EVC 2024, « si c’est pour refaire le même concours ça ne sert à rien », a-t-elle ajouté, estimant que ce concours est « trop académique » et « discriminant pour des médecins qui bossent soixante heures par semaine ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#PADHUE#personnelmedical#immigration#systemedesante#economie#sante#santementale#regularisation

  • Une #île_artificielle pour déporter les palestiniens ?

    Ce lundi 22 janvier à Bruxelles, une réunion du Conseil des affaires étrangères de l’Union Européenne était organisée, en présence de Ministres des 27 États membres ainsi que du représentant d’Israël, invité pour parler de la situation au Proche-Orient.

    À cette occasion, le chef de la diplomatie Israélienne, #Israël_Katz, a proposé la construction d’une île artificielle en #Méditerranée, au large de Gaza, pour y “loger” la population palestinienne, selon les mot du journal anglais The Guardian. Le ministre a montré deux vidéos lors de cette réunion, l’une montrant une ligne de train reliant Gaza à la Cisjordanie, et l’autre montrant ce projet d’île artificielle comprenant un port, une zone industrielle et des habitations. Cette modélisation d’île hautement militarisée et comprenant des checkpoints parait toutefois bien trop petite pour y déporter un grand nombre de palestiniens.

    Cette proposition semble aussi dystopique que déplacée, car cette réunion avait pour objectif de discuter de la crise humanitaire qui frappe Gaza et les moyens d’aller vers une désescalade de la violence. Josep Borell, le représentant des affaires étrangères pour l’Union Européenne, a déclaré aux journalistes : « Je pense que le ministre aurait pu mieux utiliser son temps pour s’inquiéter de la situation dans son pays ou du nombre élevé de morts à Gaza ». Plusieurs ministres ont exprimé leur « perplexité ». C’est un euphémisme.

    Ce projet d’île remonterait à l’époque où Katz était ministre israélien des Transports et a été présenté pour la première fois dans une vidéo de 2017 comme « une réponse à une réalité qui est mauvaise pour les Palestiniens et pas bonne pour Israël », selon Reuters.

    La réunion avait lieu après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ait répété son opposition à la création d’un État palestinien. Sachant que la « solution à deux États », palestinien et israélien, est celle proposée par les États européens. Une idée hypocrite, puisque l’extrême droite israélienne est en train de raser Gaza et d’éliminer ses habitants tout en colonisant morceaux par morceaux la Cisjordanie. Tout ceci vise à rendre impossible toute création d’un futur État palestinien viable. La seule option réaliste est celle d’un seul État, multiconfessionnel, avec une égalité des droits, sans murs, sans discrimination, sans colonisation.

    Netanyahou et ses complices n’ont jamais caché leur volonté d’annexer toute la terre palestinienne, au nom de textes religieux vieux de plus de 2000 ans attribuant, selon eux, ce territoire au seul peuple juif. Dans cette logique messianique, il faudrait donc chasser tous les palestiniens.

    Il y a quelques jours, les médias révélaient un autre projet du gouvernement israélien : celui de déporter la population de Gaza vers un pays africain, affirmant même que des négociations avaient lieu avec le Congo. Une proposition finalement démentie face au scandale.

    Au début de la seconde guerre mondiale, les nazis annonçaient leur projet de chasser tous les juifs d’Europe et envisageaient sérieusement de les déporter sur l’île de Madagascar. Un plan appelé « Madagaskar Projekt » a même été élaboré par des cadres du Reich. Face aux contraintes logistiques posées par la guerre, et animé par un antisémitisme exterminateur, Hitler avait opté pour la solution finale et les camps de la mort.

    L’idée d’îles « ghettos » ou d’îles « prison » pour parquer les indésirables n’est pas unique dans l’histoire. Au large de l’Australie, l’île de Nauru et celle de Manus ont été transformées en camps visant à enfermer des personnes sans-papiers pendant des mois voire des années. Ce modèle inspire l’Europe, qui installe des points de contrôles et des camps de réfugiés sur les îles aux portes de l’Europe.

    Cependant, le projet israélien serait d’une ampleur sans commune mesure, et paraît difficilement réalisable s’il fallait y déplacer des centaines de milliers de personnes. Mais le fait même qu’une telle idée soit évoquée témoigne d’une volonté d’épuration ethnique de la part de l’État israélien.

    https://contre-attaque.net/2024/01/22/une-ile-artificielle-pour-deporter-les-palestiniens

    #île #asile #migrations #réfugiés #réfugiés_palestiniens #Palestine #îles #Israël

    voir aussi, signalé par @gonzo :
    Sources, Katz proposes artificial island in front of Gaza.
    https://seenthis.net/messages/1037778

    ajouté à la métaliste autour des #îles qui sont utilisées (ou dont il a été question d’imaginer de le faire) pour y envoyer des #réfugiés :
    https://seenthis.net/messages/881889

  • Sur les traces des colons suisses au Brésil et de leurs esclaves

    Des colons suisses ont été propriétaires d’esclaves à #Bahia au Brésil, un pan sombre de l’histoire de notre pays qui remonte au 19e siècle. Une époque de plus en plus documentée par les historiens, mais qui reste taboue.

    Dans les forêts de Bahia, au Brésil, des vestiges remontant à 150 ans témoignent d’une histoire sombre. « Là-bas, il y avait la ferme », raconte Obeny dos Santos dans l’émission Mise au Point. « Et ici en bas, les #esclaves étaient emprisonnés, torturés. » Cette ferme appartenait à des colons suisses, propriétaires d’esclaves.

    « Regardez comme la structure était bien faite », explique Obeny dos Santos, en montrant des restes de murs mangés par la végétation. « C’est là que les esclaves étaient enfermés. Ils travaillaient pendant la journée et la nuit, on les bouclait là-dedans. » Attachés par des chaînes à un poteau de métal, aucune chance de s’enfuir.

    Les autorités suisses nient

    Les autorités suisses ont toujours nié avoir pris part aux horreurs de l’esclavage. Quelques financiers et commerçants auraient bien participé à cette #exploitation_forcée, mais dans le dos de la Confédération.

    Hans Faessler, un historien engagé, conteste cette vision des choses, documents à l’appui. Aux Archives fédérales de Berne, il présente un écrit exceptionnel : un rapport que le Conseil fédéral a rédigé en 1864 pour le Parlement, et qui concerne les Suisses établis au Brésil qui possèdent des esclaves.

    Premier constat : le Conseil fédéral est bien informé de la situation. Il connaît même le prix d’un esclave, entre 4000 et 6000 francs suisses.

    « Ce rapport est vraiment un document de grande importance pour l’histoire coloniale de la Suisse », souligne Hans Faessler. « Pour la première fois, la question de l’esclavage apparaît au Parlement suisse. Dans le rapport, le Conseil fédéral admet (...) qu’il y a des Suisses, des propriétaires de #plantations, des négociants et aussi (...) des artisans qui possèdent des esclaves. »

    Ce #rapport du Conseil fédéral répond à une motion de #Wilhelm_Joos, un médecin et conseiller national schaffhousois, qui s’est rendu dans les colonies suisses de Bahia. « Apparemment, Wilhelm Joos était choqué par la réalité de l’esclavage en #Amérique_latine, au Brésil, et la première motion qu’il a déposée au Conseil national demandait des mesures pénales contre des Suisses qui possédaient des esclaves au Brésil », détaille l’historien.

    Des traces encore vives au Brésil

    Le petit village d’#Helvetia, au sud de Bahia, garde aussi des #traces de cette époque. Son nom rappelle la présence de colons vaudois, neuchâtelois ou bernois durant tout le 19e siècle. Ici, on produisait de manière intensive du #café et du #cacao, une production impossible sans esclaves, beaucoup d’esclaves.

    « Il y en avait environ 2000, ils étaient largement majoritaires. C’est pourquoi aujourd’hui à Helvetia, 95% de la population est noire », raconte Maria Aparecida Dos Santos, une habitante d’Helvetia. Ses arrière-arrière-grands-parents ont été déportés d’Angola, avant d’être vendus aux colons suisses, envoyés dans les plantations et traités comme du bétail.

    « Les esclaves vivaient tous ensemble, entassés dans une grande écurie commune », décrit-elle. « Ils n’avaient pas d’intimité, pas de liberté, pas de dignité. Les colons violaient les femmes noires. »

    Et de souligner encore une autre pratique des colons : « Ces femmes noires étaient aussi considérées comme des reproductrices, donc les colons réunissaient des hommes forts et des femmes fortes pour fabriquer des enfants forts destinés spécifiquement à travailler dans les plantations ».

    Pour elle, cette histoire est « tellement triste que les gens essayent de l’oublier ». Même si depuis des années, des livres d’histoire racontent ces faits, « pour les gens, ces histoires ont représenté tant de #souffrance qu’ils ont essayé de les effacer de leur #mémoire, et donc de l’effacer de l’histoire ».

    Selon les autorités suisses de l’époque, « aucun crime » à dénoncer

    Les propriétaires suisses d’esclaves n’ont jamais été inquiétés par les autorités helvétiques. Pire, le Conseil fédéral de l’époque prend la défense des colons.

    « Le Conseil fédéral dit que l’esclavage pour ces Suisses est avantageux, et qu’il est normal », montre l’historien Hans Faessler dans le rapport. « Et il est impossible de priver ces ’pauvres’ Suisses de leur propriété qu’ils ont acquise légalement. »

    Selon le Conseil fédéral de 1864, ce n’est pas l’esclavage qui est injuste et contre la moralité, puisqu’il n’implique aucun #crime. Au contraire, aux yeux du gouvernement de l’époque, c’est « pénaliser les Suisses qui possèdent des esclaves qui serait injuste, contre la #moralité et constituerait un acte de violence ».

    « Le Conseil fédéral devient le dernier gouvernement de l’Occident qui banalise, qui justifie et qui excuse le crime de l’esclavage », insiste Hans Faessler. A cette date, la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont déjà aboli l’esclavage. Les Etats-Unis mettront eux un terme à cette pratique en décembre 1865.

    « Les esclaves travaillaient du lever au coucher du soleil »

    A quelques kilomètres d’#Ilheus, se trouve la #Fazenda_Vitoria, « Ferme de la victoire », l’une des plus grandes exploitations de la région. Près de 200 esclaves y cultivaient la #canne_à_sucre. Aujourd’hui la ferme est à l’abandon et son accès est interdit.

    Depuis plus de 40 ans, Roberto Carlos Rodriguez documente l’histoire de cette exploitation, où ses aïeux ont travaillé comme esclaves, et celle de ses propriétaires suisses.

    « #Fernando_von_Steiger était le deuxième plus grand propriétaire d’Africains réduits en esclavage dans le sud de Bahia », raconte Roberto Carlos Rodriguez. « Ici, les esclaves travaillaient du lever au coucher du soleil. Ils se réveillaient à cinq heures du matin, devaient donner le salut au patron. Ensuite, ils commençaient le travail. C’était un travail difficile et, comme dans d’autres fermes, l’esclave vivait très peu de temps. Au Brésil, l’espérance de vie d’un esclave était de sept ans. »

    Quand on évoque avec Roberto Carlos Rodriguez l’implication des autorités suisses dans l’esclavage, la colère se fait froide.

    « Cette ferme a été exploitée au plus fort de l’esclavage par deux Suisses. #Gabriel_Mai et Fernando von Steiger ont été financés par des maisons de commerces suisses », souligne-t-il. « De ce point de vue, il est de notoriété publique que le gouvernement suisse a investi dans l’esclavage par l’intermédiaire de ces #maisons_de_commerce. Dire que la Suisse n’a pas contribué à l’esclavage, c’est comme dire que le soleil ne s’est pas levé ce matin. »

    Quelle réaction aujourd’hui ?

    La conseillère nationale socialiste bâloise Samira Marti a déposé en 2022 une interpellation qui demande au Conseil fédéral de se positionner sur le rapport de 1864. C’est la 8e interpellation en une vingtaine d’années. A chaque fois, la réponse du Conseil fédéral est la même : « Les autorités fédérales d’alors ont agi conformément aux normes des années 1860 ».

    « C’est un peu scandaleux que le Conseil fédéral dise toujours que c’était seulement l’esprit du temps. Et que ce n’était pas l’Etat qui s’engageait dans l’esclavage », réagit l’élue bâloise. « Ce n’était vraiment pas normal. (...) Et la Suisse a quand même continué à accepter l’esclavage », souligne Samira Marti.

    L’élue socialiste réclame de la clarté de la part du gouvernement sur cette vision de l’histoire. « C’est important qu’aujourd’hui, le Conseil fédéral soit assez clair (...). Aussi pour aujourd’hui, aussi pour le futur, sur les discussions sur le racisme, sur l’inégalité globalement. » Et d’appeler même le gouvernement à corriger cette vision de l’histoire.

    Peur d’éventuelles demandes de réparation, embarras face aux compromissions passées, les autorités fédérales s’accrochent pour l’instant à leur version de l’histoire. Elles ont refusé toutes les demandes d’interview de Mise au Point.

    Dans l’autre Helvetia, même si l’exercice de la mémoire est aussi douloureux, Maria Aparecida Dos Santos espère trouver dans le passé des réponses à son présent et à celui de sa communauté. « J’ai envie aujourd’hui de faire des recherches parce que je sais qu’il existe des historiens à Salvador de Bahia qui travaillent sur le sujet. Il y a des livres qui racontent ce qui s’est passé à cette époque. Je me suis rendu compte que je ne connaissais pas ma propre histoire, et ça, ça suscite en moi un vide, une sensation intérieure forte… très forte. »

    https://www.rts.ch/info/suisse/14644060-sur-les-traces-des-colons-suisses-au-bresil-et-de-leurs-esclaves.html

    #Brésil #Suisse #histoire #histoire_coloniale #colonialisme #colonisation #Suisse_coloniale #esclavage #torture #tabou

    –—

    ajouté à la métaliste sur la #Suisse_coloniale :
    https://seenthis.net/messages/868109

    ping @cede

  • Iatrocratie sur la toile

    HERRSCHAFT DER ÄRZTE - Lösung mit 11 Buchstaben - Kreuzwortraetsel Hilfe
    https://kreuzwortraetsel-hilfe.com/f/herrschaft-der-aerzte

    Rätselfrage

    Wir haben 2 Lösungen

    Frage ▼ Lösung
    herrschaft der ärzte 11 iatrogratie
    herrschaft der ärzte 11 iatrokratie

    David versus Goliath
    https://gehe.blogspot.com/2003/11/die-kirche-ist-eine-verbrecher.html?m=1

    Meine persönlichen Erlebnisse, Ansichten, Anmerkungen als ortsfester Weltbürger im globalen Polizeistaat
    Donnerstag, November 20, 2003
    Die Kirche ist eine Verbrecher-Organisation!

    So die öffentlich geäusserte private Meinung von Darsteller Matthieu Carriere des aktuellen Films Luther:

    Keine neue Erkenntnis - aber doch völlig anders, wenn man es selbst am eigenen Leib erfährt.

    Bezüglich katholischer Kirche stimme ich dieser Meinung vehement zu.

    Die Funktionsträger-Truppe ist gemeint - nicht das Fussvolk, diese gutgläubigen (gar blinden?) frommen Christen ehrlichen Herzens.

    An einem katholischen Krankenhaus in Bayern behandelt ein Medizin-Prof. Patienten so Menschen verachtend, dass es mich an KZ-Arzt Mengele erinnert.

    Ich konfrontiere den verantwortlichen Arzt schriftlich mit meinen Vorwürfen.
    In seinem kurzen Antwortschreiben bezeichnet er meine jeweiligen Anschuldigungen wiederholt als „nicht beweisbar“!!

    Ein Anwalt macht mich darauf aufmerksam, das dies nicht die Wortwahl eines Arztes zu seinem Patienten ist.

    Als dem Anwalt im Verlauf des Erstkontaktes klar wird, dass er nicht über eine Rechtschutzversicherung abrechnen kann, sondern sein Bemühen per Beratungs- resp. Prozesskostenhilfe finanziert werden muss, will er die Sache nicht weiter verfolgen.

    Ich informiere die Staatsanwaltschaft beim zuständigen Landgericht mache eine Strafanzeige gegen den kriminellen Arzt.
    Die Staatsanwaltschaft prüft und lässt medizinisch nach PatientenAktenlage prüfen und hält weitere Ermittlungen für nicht angebracht.
    Meine wiederholten dringenden Bitten, um gutachterliche Untersuchung des betroffenen Patienten, werden abgelehnt.

    Ich informiere die zuständige Ärztekammer. Eine Schlichtung ist nach einer Strafanzeige natürlich nicht mehr möglich. Standesrechtliche Konsequenzen bleiben aber auch aus - dafür bräuchte man Urteile von Gerichten.

    Ich wende mich telefonisch an die katholische Organisation „Kirche von unten“, kritische Christen.

    In zwei Schreiben informiere ich den katholischen Verantwortlichen Bischof Karl Lehmann über die o.g. furchtbaren Ärzte und den ungeheuerlichen Vorgang in dem katholischen Krankenhaus.
    Anders als staatliche Krankenhäuser unterliegen konfessionelle Kliniken nicht der üblichen staatliche Aufsicht, sondern der inner-kirchlichen! Ich bekomme nicht mal eine Antwort.

    Update: Lange Zeit später hatte ich im Gästebuch/Forum von „Kirche von unten“ zweimal knapp und sachlich meine erfolglosen Schreiben an Kardinal Lehman erwähnt - jedesmal verschwand nach einiger Zeit mein Posting von der Seite. Daraufhin fragte ich dort nach dem Grund dafür. Nun wurde sogar die gesamte Seite des Monats August mit allen Einträgen gelöscht.

    Nach dem der Chef des Hartmannbundes sich öffentlich auf einer Veranstaltung für die Schäden und Nachteile für jüdische Ärzte in der Nazizeit entschuldigt hat, mit den üblichen Erklärungen gegen den Faschismus und so weiter, schreibe ich ihm von faschistoiden Zuständen im Medizinwesen heutzutage und der Unmöglichkeit, diese furchtbaren Ärzte zur Rechenschaft zu ziehen, weil sich kein seriöser med. Gutachter finden lässt, und frage ihn, wie er denn dazu stehe. Ich bekomme zur Antwort, das sei allein Sache der Gerichte und anderer zuständiger Einrichtungen.

    Ich schreibe den Kriminalexperten und späteren Justizminister von Niedersachsen, Christian Pfeiffer an, vor dem Hintergrund diverser Aktionen „Gesicht zeigen“ und dergleichen gegen angeblich zunehmenden Faschismus in unserer Gesellschaft. Und frage ihn, wie es mit irgend einer Unterstützung aussehe, für die Opfer faschistoider Ärzte.
    Immerhin wenden sich die o.g. Aktionen immer nur gegen den NeoFaschismus auf der Straße, begangen von Skinheads und dergleichen - wohingegen ständig vor dem zunehmenden Neofaschismus der Eliten unseres Landes gewarnt wird - nur wo bleibt konkret das Engagement dagegen?
    Ich bekam aus seinem Büro ein floskelhaftes Ablehnungsschreiben.
    Zu der Zeit las ich, dass er einer Studentin, die anti-faschistische Demos organisiert hatte, angeblich zu ihrem Schutz, einen längeren Aufenthalt in Großbritannien finanziert hatte - ohne dass sie selbst das für nötig und geboten hielt.

    Ich schrieb an die exponierte Wortkämpferin für Menschenrechte, die ehemalige Staatssekretärin im Bundesgesundheitsministerium und katholische Kontaktfrau der Grünen, Christa Nickels. Sie redete auf ihrer Homepage viel von Glaubwürdigkeit, durch vorbildlichen Umgang mit den Menschenrechten auch hier im Lande. Ich schrieb ihr ausführlich und fragte sie nach irgend einer Unterstützung. Von ihr bekam ich nur ein paar kurze lapidare Sätze der Ablehnung, was mich von dieser Frau besonders enttäuschte. Sie verwies mich an einen alten Wehrexperten der Grünen. Pro forma schrieb ich den dennoch an und bekam auch von dort Null Unterstützung.

    Parallel zu diesen ganzen Anstrengungen, die mir nicht leicht fielen - ich brauchte für etliche Schreiben Monate, meist Wochen - hatte ich Konversation mit Krankenkassen, Gutachtern, Verbraucherzentralen, Patientenhilfestellen, Rechtsanwälten, Ärzten und Kliniken zur Unterlagenbeschaffung. Und das alles vor dem Hintergrund diverser Gesundheitsprobleme und etlicher Wohnungsumzüge.
    Nur in Details hier und da zu guten Ergebnissen führend - im Großen und Ganzen erfolglos.
    Es ist ziemlich erschütternd, wie selbst an Uni-Kliniken getrickst, gelogen und betrogen wird, Unterlagen verschwinden resp. werden fälschlich als nicht (mehr) vorhanden bezeichnet. Es offenbaren sich insgesamt mafiöse Zustände, wenn man mal hinter die Kulissen blickt.
    Und es wird im Medizinbetrieb untereinander kommuniziert, dass die Drähte glühn.

    Allerdings will ich nicht verschweigen, es gibt auch immer wieder kleine und große Lichtblicke. Durch glückliche Zufälle und gute wohlgesonnene, charakterstarke Ärzte, die sich noch ihren klaren Verstand und ein demokratisches Bewustsein bewahren konnten.

    Aber ich meine, was sind das für Gesetze, was sind das für Demokraten und Juristen, dass deren berufliches Engagement nur bekommt, wer diese Leute nur mit Geld und/oder Macht überzeugen kann? Das ist Plutokratie, keine Demokratie und kein Rechtstaat!

    Ich hatte zwei Petitionen beim zuständigen Ausschuss des Bundestages eingereicht, die ausführlich beantwortet wurden - in Details hier und da ein bisschen hilfreich - letzten Endes aber ohne wirklichen Erfolg.

    Mit den Bundesministerien für Gesundheit und für Justiz hatte ich einigen Briefwechsel. Letztlich wurde Verantwortung, Zuständigkeit und Handlungsbedarf zurück gewiesen.

    Zur Gutachtersuche telefonierte und fuhr ich durch etliche Regionen dieses Landes - ohne Erfolg.
    Ein niedergelassener Facharzt in Hamburg sagte mir unter vier Augen gar, ich werde in ganz Deutschland keinen Kollegen von ihm finden, der gegen den inkriminierten Prof. ein Gutachten erstellen wird!!
    Er hat leider „recht“ behalten. Das ist dann aber keine Demokratie, sondern Medizin-Totalitarismus / Iatrokratie! Mediziner-Staat im Staate!

    Um auch ja nichts unversucht zu lassen, schrieb ich wegen der Menschenrechtsverletzung auch an ai-Deutschland, an den VDÄÄ, an medico-international. Von allen bekam ich nur Absagen oder gar keine Antwort. Zugegeben war mein Anliegen ja auch ungwöhnlich. Aber extreme Situationen bedingen eben auch extreme Lösungsversuche.

    Zuletzt schrieb ich an unsere Bundes-Forschungsministerin Frau Bulmahn, zuständig für Professoren. Sie verwies mich an eine örtliche Abgeordnete des Landtages. Bei der Terminvergabe für ein Gespräch wurde von derem Büro drauf geachtet, diesen möglichst nicht noch vor den Bundestagswahltermin zu legen - da schwante mir schon, dass wenig Hilfreiches zu erwarten ist. Schliesslich durfte ich die Dame treffen - sie wollte das Problem Ärzteverbrechen und die undemokratische, faktisch rechtlose Stellung der Patienten, mit mir in der Cafeteria des Landtages besprechen. Ich konnte sie grade noch bewegen, uns wenigstens in einen ruhigeren separaten Speiseraum zu setzen - das Gespräch verlief dann leider wie erwartet abwimmelnd / kleinredend - fruchtlos.
    Aber nett, dass die Dame ihre sicher sehr kostbare Zeit meinem (nicht nur meinem!) Problem gewidmet hatte. Vielleicht hat es wenigsten ihr etwas gebracht - und vielleicht kommt es doch irgendwie einmal dem Patientenschutz, also allen Bürgern zu Gute.

    –—

    In dem katholischen Krankenhaus steht in einem extra Raum eine lebens- oder überlebensgroße Jesus-am-Kreuz Statue. Irritierend schockende Drastik: Grosze Wunden, viel Blut, sehr leidend.

    Anfangs dachte ich noch, zwar sehr befremdlich, aber wenn die Leute solchen Naturalismus brauchen, um sich der Leidensgeschichte bewusst zu werden, ist es vielleicht okay. Aber mitlerweile bin ich überzeugt, diese Folterszene dient nicht der Mahnung und Abschreckung - sondern dort tätigen Ärzten als Leitbild.
    Professoren, die in ihrer Multiplikator-Funktion als Lehrer, Ordinarienträger und Doktor-Macher ihre faschistoide Berufsauffassung und ihre Charakterlosigkeit weitergeben.
    Unter den Augen der informierten Zuständigen und der Patienten, die sich wie Schafe oder Lemminge unwissend halten, be- und ausnutzen lassen, von einer gefährlich unantastbaren Elite in weissen Kitteln.
    Jerome um Donnerstag, November 20, 2003

    Medien-Kritik
    https://medien-kritik.blogspot.com/2022/02/bei-nie-die-hand-die-dich-futtert-je.html?m=1

    Living the nightmare - den Alptraum leben - Kontakt: opendialog@posteo.de twitter.com/GuteLaune19
    Freitag, 25. Februar 2022
    Stockholm-Syndrom: Je mehr Menschen auf Ärzte und Medizin angewiesen sind, desto weniger rebellieren gegen die Iatrokratie - ut in pandemic probatum est

    Ethikrat gegen Sterbehilfe-Regelung: „Sterben ist nicht normierbar“
    https://taz.de/Ethikrat-gegen-Sterbehilfe-Regelung/!5025684

    Suizidbeihilfe ist für den Ethikrat keine Aufgabe des Arztes. Gewissensentscheidungen müsse man aber respektieren. Ein Statement für Sterbehilfe ist das nicht.

    ...
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    Leser*innenkommentare

    oliverrr
    21.12.2014, 22:37

    Wie definiert sich Iatrokratie?

    Was tatsächlich vom Deutschen Ethikrat gesagt wurde, hier in der Übersetzung:

    > Ärzte sollen nun offiziell töten dürfen, vorerst noch beihilfsweise, aber natürlich im Verborgenen und ungebunden an irgendwelche Gesetze.

    > Ärzte werden dabei von niemandem und nichts kontrolliert – oder steht von nun an immer der Staatsanwalt dabei?

    > Der Patient ist jederzeit und überall dem „Gewissen“ des Arztes unterworfen.

    > Alle Macht den Ärzten!?

    Voraussetzung: Der Patient vertraut dem Arzt auf Leben und Tod. Aber warum nur? Die Ärzte sind doch selbst die schlechtesten Patienten, sie vertrauen selbst keinem Arzt – und sie müssen es ja schließlich wissen.

    Wer sich dieser Iatrokratie (s.a. Internet) nicht beugen will, weder im Tod noch im Leben – es gibt ja auch noch ein Leben davor –, kann mehr tun, als er/sie möglicherweise auch nur zu ahnen bereit ist.


    tatblatt.net
    https://parkfiction.org/nadir/periodika/tatblatt/164lesy.html
    http://parkfiction.org/nadir/periodika/tatblatt/TbNet.gif

    LeserInnenbrief

    zum Thema Euthanasie

    Intellektuell unterstütze ich grundsätzlich die Forderung nach Entkriminalisierung der Sterbehilfe. Letztes Jahr hatte ich einen Schlaganfall mit einer Störung des Atemzentrums mit dem Risiko lebenslänglicher künstlicher Beatmung im Koma. Ein paar Mal war Multiorganversagen diagnostiziert, die Ärzte haben mich dem Tod entrissen. Jetzt lebe ich auch im Rollstuhl gerne - was die selbständige Atmung betrifft habe ich Glück gehabt. Ich bin froh, daß bei uns keine Ärzte die Erlaubnis hatten, mich „abzudrehen“. In einer Gesellschaft, wo Gierdominantes Handlungsmotiv ist, mag ich auch nicht der Laune von Angehörigen ausgeliefert sein, deren oder eines Arztes/einer Ärztin momentanen Blickwinkel auf meine Lebensperspektiven und den Wert meines Lebens. Auch wird durch Legalisierung der Sterbehilfe die größenwahnsinnige Iatrokratie unterstützt, in der Ärzte die Herren über Leben und Tod sind. Der komplette Lebenslauf, von der Geburt über die Fortpflanzung bis zum Ableben ist ohnedies schon in die Hände der Ärzte gelegt, die dieser Verantwortung jetzt schon nur noch ungenügend gerecht werden. Mit der Sterbehilfe kommt nun auch noch der Selbstmord in die Hände der Pharmakonzerne und der „Götter in Weiß“, die ja in einigen Staaten sowieso schon das Amt des Scharfrichters innehaben. Das ist mir eine unangenehme Vorstellung.
    R.

    aus TATblatt Nr. +164 vom 26. April 2001

    >> TATblatt-Inhaltsverzeichnis
    >> WiderstandsChronologie (Wien)

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    In allen anderen Fällen Nachdruck nur mit Genehmigung der Medieninhaberin (siehe Impressum)

    8 2006 dann überraschend
    https://www.yumpu.com/en/document/view/54451826/strafanzeige-gegen-who-handlanger/9

    Skurriler Fund: Die Homepage der Patientenfront/Sozialistisches Patientenkollektiv(H). [x-post /r/IchFand]
    https://www.reddit.com/r/de/comments/28hhhq/skurriler_fund_die_homepage_de

    r/

    TheOriginalSamBell

    10y ago

    Schon ein reichlich skurriles kulturelles Artefakt, guter Fund!
    Koh-I-Noor

    10y ago

    Bevor man sich, wie ich, fasziniert-zweifelnd auf der Seite verliert sollte man vielleicht was objektives über die Gruppe lesen (z.B. den Wikipedia-Artikel).

    Irgendwie kann ich die Entstehung nachvollziehen, wenn man sich die Methoden der Psychatrie Anfang der 70er vorstellt. Und der Fall Mollath zeigt ja dass es aktuell auch noch ähnliches gibt - leider habe ich keine Erwähnung dieses Muster-"Frontpatienten" gefunden.

    Ansonsten ist der Klassenkampf der transnationalen Patientenfront gegen die herrschende Iatrokratie tatsächlich äußerst skurril.
    ...

    Reddit
    reReddit: Top posts of June 18, 2014

    Reddit
    reReddit: Top posts of June 2014

    SPK - Turn Illness into a Weapon
    For agitation by the Socialist Patients’ Collective at the University of Heidelberg
    von W D Huber
    https://www.lovelybooks.de/autor/W-D-Huber/SPK-Turn-Illness-into-a-Weapon-9377257609-w

    Illness and Revolution

    It’s a matter of fact that the economic and materialistic "prosperity’’ of the working class from nowadays which is only a relative welfare in western industrial nations, resulting from the warfare between one class against the other, a welfare which has nothing to do with a “just” portion of the working class in a “natural” evolution, this matter of fact has been hidden more or less successfully by the agents of capitalism until nowadays.

    As we know from Marx there exists a historic necessity urging that from the contradictions of capitalism must result socialism. This necessity which constitutes an intrinsic factor in the inner of each person is illness, from which the subject suffers are the internal contradictions which alter consciousness and urge the suffering subject to act. The necessity is the need of each person, suffering in consciousness and sensuality.

    On the one hand illness is productive power. On the other hand as identity of production and destruction illness is concept (Begriff) of all relations of production (Produktionsverhältnisse).
    The basic antagonism (Grundwiderspruch) between productive powers (forces of production, Produktivkrafte) and relations of production is to be thought in this manner, that illness is all around the necessity which produces its own complement (Gegen­teil), revolution. The patients are in illness thus the revolutionary class (revolutionäre Klasse) by themselves (an sich; that means – see Hegel, Sartre – : following from the potentiality, but not yet in reality) and they are identically - yet concerning their potentiality, but now consciously (für sich) suffering - the revolutionary class for themselves (für sich). Class warfare (Klassenkampf) repre­sents, what is more, life process (Lebensprozess) itself producing revolution, the only value of use (utility value, Gebrauchswert) of future and eminence.

    KRRIM - PF-Verlag für Krankheit
    books
    https://www.book-info.com/publisher/KRRIM+-+PF-Verlag+f%C3%BCr+Krankheit.mobi.htm

    1.) Der Begriff Einzelhaft
    W. D. Huber (author)
    1975 [paperback] [German]
    2.) Dokumentationen zum Sozialistischen Patientenkollektiv an der Universität Heidelberg
    Giessen /Fachschaft Medizin, Giessen Basisgruppe Medizin (Eds.), W. D. Huber (foreword)
    1980 [Fifth, unveränderte Auflage, paperback] [German]
    3.) Dokumentationen zum Sozialistischen Patientenkollektiv an der Universität Heidelberg
    Giessen /Fachschaft Medizin, Giessen Basisgruppe Medizin (Eds.), W. D. Huber (foreword)
    1980 [Fourth, unveränderte Auflage, paperback] [German]
    4.) El camino de salida de la tortura está empedrado con médicos rotos
    R. Aldeapzoli-Loev (translator), P. Hogernig (translator), PF/SPK(H) y EMF EspanolColectivo Socialista de Patientes/Frente de Pacientes (author)
    2002 [First edition] [Spanish]
    5.) Hunde, wollt Ihr ewig sterben!?
    Gérard Hof (author), W. D. Huber (foreword)
    1993 [Second edition, paperback]
    6.) Iatrokratie im Weltmassstab
    W. D. Huber (author)
    1976 [paperback] [German]
    7.) Jugendbilder heute
    SPK/PF(MS) (author)
    1999 [First edition, audio cassette] [German]
    8.) Kleinkrieg gegen Patienten
    W. D. Huber (foreword)
    1987 [Third, unveränderte Auflage, paperback] [German]
    book
    9.) SPK – Aus der Krankheit eine Waffe machen
    Jean P. Sartre (foreword), Sozialistisches Patientenkollektiv SPK(H) (author)
    1995 [Sixth, extended edition, paperback] [German]
    10.) SPK – Faire de la Maladie une Arme
    B. Gleize (translator), R. Gleize (translator), W. D. Huber (foreword), Collectif Socialiste de Patients (author), Jean P. Sartre (foreword)
    1995 [First edition, paperback] [French]
    11.) SPK – Hacer de la enfermedad un arma
    P. Hogernig (translator), W. D. Huber (foreword), Jeona Kriklin (translator), Colectivo Socialista de Pacientes (author), Jean P. Sartre (foreword)
    1997 [First edition, paperback] [Spanish]
    book
    12.) SPK – Turn Illness into a Weapon
    W. D. Huber (foreword), PF/SPK(H) Socialist Patients’ Collective (author), Jean P. Sartre (foreword)
    2002 [First edition, paperback] [English]
    13.) Testi del Collettivo Socialista dei Pazienti (SPK) e del Fronte dei Pazienti (PF)
    W. D. Huber (author)
    1992 [paperback] [Italian]
    14.) Utopathie vorweg
    W. D. Huber (foreword), Patientenfront (author)
    1996 [paperback]

    status date: 1/23/2024

    #iatrocratie #édition

  • La Barre face au Sacré-Coeur Vidéo

    La FNLP a décidé de replacer d’une manière symbolique la statue originelle du chevalier de la Barre, martyre victime de l’Eglise, à sa place originelle face au Sacré-Coeur. Histoire de cette initiative.

    https://www.youtube.com/watch?v=ihMKClbS-8o

    Le Chevalier de la Barre est devenu le symbole de la liberté de conscience et de la Libre Pensée . Cette statue inaugurée, lors du Congrès mondial de la Libre Pensée en 1905 à Paris au moment du vote de la loi de Séparation des Églises et de l’État , devant une foule de 25 000 manifestants, a toujours été insupportable pour les suppôts de la Réaction .

    Ainsi l’ Evêché de Paris la fit déplacer en 1926 dans le square Nadar en contrebas de la Butte Montmartre . En 1941, les nazis avec le soutien du Régime de Vichy la déboulonnèrent avec toutes les statues des Humanistes, des Laïques, des Philosophes des Lumières , des Francs-Maçons, pour faire du bronze récupéré pour les canons. Mais les statues des « saints » et de _ Jeanne d’Arc _ furent épargnées par la furie fasciste et corporatiste.

    Un public important de libres penseurs et de laïques, devant une foule de touristes très intéressés et dûment informés par un dépliant de la Libre Pensée en plusieurs langues expliquant le sens du rassemblement, se pressait devant la statue à nouveau érigée en hommage à François-Jean Lefebvre de la Barre .

    Source : https://www.fnlp.fr/2024/01/21/le-7-avril-2023-la-fnlp-remettait-symboliquement-a-sa-place-originelle-la-statu

    #Histoire #paris #montparnasse #chevalier_de_la_Barre #commune #bucher #liberté_de_Penser #statues #Laïcité #religion #FNLP #LP #église #intolérance #statue

  • Israel proposes two-month ‘fighting pause’ in exchange for release of all hostages: Report
    22 January 2024 20:36 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/israel-proposes-two-month-fighting-pause-exchange-release-all-hostage

    Israel has given Hamas a proposal, through Qatari and Egyptian mediators, which offers a fighting pause lasting up to two months. This is part of a broader multi-stage agreement that would also entail the release of all remaining captives held in Gaza, Axios reported on Monday.

    The proposal, citing two Israeli officials, outlines that the deal would involve releasing all surviving hostages and returning the remains of those who died. In the initial phase, women, men above 60 years old, and hostages in critical medical condition would be released, as stated by the officials.

    The next phases will involve the release of female soldiers, civilian men under 60, Israeli male soldiers, and returning the bodies of the hostages.

    Axios reported that under the proposed deal, Israel and Hamas would pre-determine the number of Palestinian prisoners to be exchanged for each Israeli hostage in different categories. Following this agreement on numbers, separate discussions would then be held to decide on the specific identities of these prisoners, according to the officials.

    The Israeli officials said the proposal makes clear Israel will not agree to end the war and will not agree to release all 6,000 Palestinian prisoners from Israeli prisons, Axios reported.

    According to Israeli officials, the proposal entails a repositioning of the Israeli forces, with some units being relocated away from major population areas in the enclave. This would facilitate a phased return of Palestinian civilians to Gaza City and the northern Gaza Strip as the deal progresses, the Axios report says.

  • Sources, Katz proposes artificial island in front of Gaza. Frost EU - Last hour - The Limited Times
    https://newsrnd.com/life/2024-01-22-sources--katz-proposes-artificial-island-in-front-of-gaza--frost

    On atteint des sommets...

    Katz proposes artificial island in front of Gaza. Frost EU - Last hour. Israeli Foreign Minister Israel Katz, during his speech to the EU Council, relaunched the idea of ​​building an artificial island. Katz, European sources claim, would have floated the hypothesis that the Palestinians from Gaza could also live on this island. The idea dates back to 2017, when Katz was Minister of Transportation. Frost from almost all European ministers, who ignored the Israeli proposal during the round of discussion.

    This was reported by several qualified sources in Brussels.

    • il doit avoir des intérêts dans une compagnie de travaux publics. Ou il est acoquiné avec les Libanais pour utiliser les ordures du Liban en remblais / îles ? ou tout simplement les ordures de Gaza. Une histoire d’ordures, en tout cas

    • Non, ce n’est pas une invention !
      https://www.raialyoum.com/%d9%81%d9%8a-%d9%85%d9%88%d9%82%d9%81-%d8%a3%d8%ab%d8%a7%d8%b1-%d8%a7%d8%

      في وقت يسعى الاتحاد الأوروبي خلال مباحثاته لإنشاء دولة فلسطينية على أساس أنها السبيل الوحيد الموثوق لتحقيق السلام في الشرق الأوسط، فوجئ المشاركون باقتراح إسرائيل بناء جزيرة للفلسطينيين في عرض البحر الأبيض المتوسط.
      وكان الاتحاد الأوروبي أعرب فعلا عن قلقه إزاء الرفض الواضح لرئيس الوزراء الإسرائيلي بنيامين نتنياهو لفكرة إنشاء الدولة الفلسطينية سابقا.
      وبحسب المعلومات فإن وزير الخارجية الاسرائيلي يسرائيل كاتس تجاهل المقاربة الأوروبية التي شرحها عدد من الوزراء في جلسة تحولت إلى مشهد سريالي.
      ولم تتردد اسرائيل بعرض مقترحها بناء جزيرة في عرض البحر الأبيض حيث ينقل إليها سكان قطاع غزة، في موقف أثار استغرابا واسعا في القاعة وانتقادات من دول عدة منها بلجيكا والبرتغال.

    • Et en même temps, pourquoi pas plutôt creuser un gros fossé genre douves à la place de leur mur ? Ça ferait une île pour moins cher :-)

    • https://www.theguardian.com/world/live/2024/jan/22/middle-east-crisis-live-updates-gaza-hostages-families-protest-release-

      The Israeli foreign minister, Israel Katz, has suggested that Palestinians could be housed on an artificial island in the Mediterranean, according to sources at the meeting of EU ministers in Brussels.

      It is understood that Katz presented a video on the concept to the 27 EU foreign ministers as an alternative to the two-state solution. He told them the video referred to a plan made some years ago when he was a transport minister.

      Katz had previously raised the idea of an offshore port island, although that was not part of a plan to rehouse Palestinians. Israel’s government has not backed such a plan.

      The intervention has caused dismay in Brussels where the EU representatives were meeting as part of a mission to lay the ground for a “comprehensive peace plan”.

    • Je suis un peu bête. Il est bien évident que la matière première de cette île potentielle est là sous nos yeux et sous les pieds de l’armée israélienne : ce sont les déblais des bâtiments qu’ils détruisent depuis 4 mois... Je me demandais justement ce qu’ils allaient en faire, et d’ailleurs ce qu’ils ont fait des déblais et ruines des précédentes phases de destruction...

  • Le Canada limite le nombre d’étudiants étrangers pour une période de deux ans
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/22/le-canada-limite-le-nombre-d-etudiants-etrangers-pour-une-periode-de-deux-an

    Le Canada limite le nombre d’étudiants étrangers pour une période de deux ans
    En 2024, le Canada prévoit d’octroyer 364 000 permis d’études internationaux, un chiffre en baisse de 35 % par rapport à 2023, en réponse à la pression sur les logements et les soins de santé exercés dans certaines provinces par les étudiants étrangers.
    Le Monde avec AFP
    Le Canada a annoncé lundi 22 janvier la mise en place d’un plafond sur les permis pour les étudiants étrangers, dont le nombre a explosé ces dernières années, accentuant la crise du logement selon le gouvernement.« Pour garantir qu’il n’y ait pas de nouvelle croissance du nombre d’étudiants [étrangers] au Canada en 2024, nous fixons un plafond national des demandes pour une période de deux ans », a déclaré le ministre de l’immigration, Marc Miller. En 2024, le Canada prévoit donc d’octroyer 364 000 permis d’études internationaux, ce qui représente une baisse de 35 % par rapport à 2023.Le plafond ne va s’appliquer que sur les nouvelles demandes de permis et les étudiants étrangers déjà inscrits dans les universités canadiennes ne seront pas concernés, a assuré le gouvernement de Justin Trudeau, qui travaille avec les provinces, chargées du système éducatif, pour appliquer le plafond.
    « L’annonce d’aujourd’hui vise à protéger un système qui a ouvert la voie à des abus et à soutenir une croissance démographique durable au Canada », a poursuivi Marc Miller. Une estimation officielle indique que plus d’un million d’étudiants étrangers sont établis au Canada. La hausse « rapide » de leur nombre « exerce une pression sur les logements, les soins de santé et d’autres services » dans certaines provinces, a expliqué le ministre, déplorant sans les nommer le « peu de diversité » des pays d’où viennent les étudiants.
    Ce plafond vise également à empêcher certaines écoles privées de profiter du système. « Des établissements privés ont profité des étudiants étrangers en exploitant des campus dépourvus de ressources et en imposant des frais de scolarité élevés, tout en augmentant de manière considérable le nombre d’étudiants étrangers qu’ils accueillent », a déclaré Marc Miller.
    Avec le nouveau système, l’Ontario et la Colombie-Britannique – qui comptent de nombreuses universités à Toronto et Vancouver – devraient accueillir moins d’étudiants étrangers, contrairement au Québec, à l’Alberta et à la Saskatchewan. Le Canada, dont la population a franchi en juin la barre des 40 millions d’habitants, fait face à une importante crise du logement qui frappe toutes les régions du pays.

    #Covid-19#migrant#migration#canada#immigration#etudiant#logement#crise#sante

  • Ukraine : Odessa, l’extrême droite empêche une exposition

    Depuis le début de la guerre à grande échelle, David Chichkan a apporté un soutien considérable aux combattants antiautoritaires. L’image de ces hommes et de ces femmes parmi les soldats des forces armées ukrainiennes est devenue le thème principal de ses œuvres qui devaient faire l’objet de d’une exposition « Avec rubans et drapeaux » au Musée national d’art d’Odessa. L’ouverture était prévue le 21 janvier à 15h00. L’extrême droite a très vite dénoncé les œuvres de David. Afin de manipuler l’opinion publique et de perturber l’exposition, les militants d’extrême droite ont commencé à accuser l’artiste de séparatisme et de travailler pour la Russie. Et puis tout s’est déroulé selon un scénario bien connu. Menaces massives de l’extrême droite, menaces d’incendie de la galerie, etc. Cela a conduit à l’annulation de l’exposition prévue. L’exposition selon l’artiste devait proposer les représentations « des héros de ses œuvres qui sont des représentants des mouvements socialistes anarchistes et antiautoritaires et qui défendent l’Ukraine dans les rangs des forces armées »

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/22/ukraine-odessa-lextreme-droite-empeche-une-exp

    #international #ukraine

  • 15h15 : Un point sur la rencontre en cours à Bruxelles
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240122-en-direct-palestine-gaza-combats-forcen%C3%A9s-%C3%A0-khan-youn%C3%A8s-

    Depuis ce matin, les ministres européens des Affaires étrangères accueillent à Bruxelles leurs homologues du Proche-Orient, Israël et Autorité palestinienne séparément, mais aussi Égypte, Jordanie et Arabie saoudite, ainsi que le secrétaire général de la ligue arabe. Après le rapport du Hamas, dimanche, sur les attaques du 7 octobre, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a une nouvelle fois rejeté l’idée d’une souveraineté palestinienne, une déclaration très mal reçue par les Vingt-Sept, qui cherchent à remettre sur les rails une solution politique.

    Ce rejet est inacceptable, selon le ministre irlandais des Affaires étrangères, dont la réaction était attendue, compte tenu du fait que son pays se classe parmi les fervents soutiens de la Palestine au sein de l’Union européenne. Pour les Européens, explique notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet, la solution à deux États, israélien et palestinien, reste le but à atteindre, un objectif partagé aussi parmi les soutiens d’Israël puisque la ministre allemande a martelé ce matin que c’était « la seule solution ». Cette dernière, Annalena Baerbock, ajoute même qu’il n’existe pas d’alternative.

    L’UE plaide aujourd’hui pour relancer une initiative portée sur les fonts baptismaux en septembre 2023, nommée « effort du jour de la paix », une initiative dont le but est d’offrir aux Israéliens et aux Palestiniens des incitations suffisantes pour les convaincre d’entrer dans une logique de négociation. Trente ans après les accords d’Oslo, les Européens estiment qu’une relance du processus de paix peut être réalisée avec des garanties financières, diplomatiques et de sécurité. La carotte sans le bâton, résument des diplomates. Pour les Vingt-Sept, un plan de paix peut être mis en branle si on parvient à convaincre tous les pays représentés de participer à une conférence préparatoire.

    #IsraelUE

  • En Israël, la colère gronde sous l’unité nationale | Libé | 21.01.24

    (...) la contestation enfle dans le pays. Alors que l’opposition se prépare, de plus en plus d’Israéliens réclament des élections, avec l’espoir de déloger Benyamin Nétanyahou.

    https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/en-israel-la-gronde-couve-sous-lunite-nationale-20240121_IYVE4HZLXBGRRIKE

    C’était un rare moment de télévision, impensable il y a encore quelques semaines. Jeudi soir, dans l’émission d’enquête de grande écoute Uvda, sur la chaîne la plus populaire du pays, un membre du cabinet de guerre israélien a ouvertement critiqué la politique de Benyamin Nétanyahou.

    « Ce qu’il se passe à Gaza aujourd’hui, c’est que les buts de guerre n’ont pas été accomplis », a dit l’ancien général Gadi Eisenkot, membre du parti centriste de Benny Gantz, Unité nationale. « Ceux qui parlent d’une défaite totale [du Hamas] ne disent pas la vérité », a ajouté l’ancien général, court et corpulent, assis au milieu d’une bibliothèque, habillé tout de noir. « Est-ce que les décideurs sont honnêtes avec le public ? » demande la journaliste. « Non », répond simplement Eisenkot.

    Ses commentaires lui ont valu quelques critiques, mais Gadi Eisenkot est intouchable : en décembre, il a perdu son fils et son neveu à Gaza. Ancien chef d’Etat-major, et membre du cabinet de guerre, il est plus que quiconque à même de comprendre la réalité et les implications des actions militaires israéliennes. Et quand il laisse flotter que des élections sont nécessaires « dans les mois qui viennent », c’est un message clair : l’opposition n’attendra pas la fin d’une guerre qui sera longue, comme l’a encore promis Benyamin Nétanyahou jeudi soir, pour forcer le pays à aller aux urnes.

    Le Premier ministre semble cerné. Les familles d’otages ont amené, pour la première fois, la contestation devant sa villa balnéaire de Césarée, dans le nord d’Israël, vendredi. Samedi, des milliers d’Israéliens se sont rassemblés à Tel-Aviv pour exiger son départ. Les critiques fusent sur le nouveau budget du gouvernement et son manque d’allocations aux déplacés et au social. Cette contestation enfle, de semaine en semaine, rappelant désormais les mois d’avant le 7 octobre.

    « Reconstruire l’espace démocratique »

    Sur l’autoroute Ayalon, le grand boulevard qui contourne Tel-Aviv par l’est, de nouveaux panneaux publicitaires crient « Nous avons besoin d’élections » en blanc sur fond bleu. Tous les jours, près d’un million de véhicules passent devant ce message. La campagne, très coûteuse, est anonyme. Derrière, il y aurait « des vétérans des manifestations contre la réforme judiciaire et quelques personnes de la tech » souffle un membre du QG de la Lutte, l’organisation fédératrice des différentes associations de contestation de ces derniers mois. Toutes sont en train de prendre le pouls, comprendre quel serait le bon moment pour quitter les eaux calmes de l’unité nationale et se lancer dans la tempête électorale.

    « Cela ne sert à rien tant que Benny Gantz est encore au gouvernement », explique Ronen Koehler, le regard doux et intelligent. Cet ancien capitaine sous-marinier reconverti dans la tech fait partie du leadership de Frères d’armes. De toute la Lutte, cette association de réservistes est de loin la plus institutionnalisée. Depuis les bureaux vitrés, un espace de coworking reconverti à Herzliya, la Silicon Valley israélienne, l’œil se perd dans l’horizon méditerranéen. L’étendue des activités de l’association est impressionnante : son mode opératoire volontaire et souple, ses poches profondes, l’expertise variée de ses 400 bénévoles et leurs carnets d’adresses bien fournis en a fait l’acteur incontournable de la mobilisation civile qui a suivi la déclaration de guerre le 7 octobre.

    Aujourd’hui, dans ces bureaux, des couturières hipster cousent des pochettes en textile sur mesure pour les soldats d’unités d’élite, d’anciens officiers forment des équipes d’urgence pour les villages proches des frontières, des psychologues aident les déplacés des frontières sud et nord. Mais on parle aussi du jour d’après. « Ce que nous voulons, c’est reconstruire l’espace démocratique en encourageant nos membres à rejoindre la vie civique, de comprendre que c’est important de travailler dans le service public, même si on y gagne moins d’argent, explique Ronen Koehler. Il faut que nos valeurs laïques, libérales, reviennent sur le devant de la scène. Que nous nous battions pour le cœur des Israéliens. » C’est un projet ambitieux, en miroir presque parfait de ce qu’a fait l’extrême droite colonisatrice israélienne ces quinze dernières années. Aujourd’hui, cette dernière, bien qu’elle ne représente « que 5 % de la population » insiste Ronen Koehler, détermine la teneur du débat politique. Et cela est aussi vrai en temps de guerre.

    Rhétorique guerrière

    Nétanyahou et ses partenaires sont en campagne depuis au moins la mi-décembre, et l’opposition a pris une longueur de retard, et qui continue de s’allonger. Certes, la colère est grande contre le Premier ministre et les sondages le donnent perdant à tous les coups. Mais au-delà de sa rhétorique guerrière et de ses sorties messianiques, il est le seul à proposer un projet simple et cohérent pour ce jour d’après : il n’y aura pas de retour au monde d’avant le 7 octobre. Et donc, pas de concessions faites aux Palestiniens, qui meurent encore et encore à Gaza.

    C’est ce qu’il a déclaré avec emphase pendant une conférence de presse jeudi soir : « Israël gardera le contrôle sécuritaire de tout le territoire à l’ouest du Jourdain. » Ce qui a rendu furieux Joe Biden, qui voudrait au moins construire une paix durable sur les ruines de Gaza, détruite avec les dollars américains. Benyamin Nétanyahou lui aurait cependant assuré au téléphone vendredi que ses propos ne fermaient pas la porte à un Etat palestinien. Le chef du Likoud a toujours excellé à ce numéro d’équilibriste entre la pression américaine et celle de son public israélien.

    Si des élections devaient se tenir aujourd’hui, c’est sans doute Benny Gantz qui deviendrait Premier ministre, à la tête d’un gouvernement de centre droit guerrier, sans projet politique clair. L’opposition israélienne semble encore croire que se débarrasser de Nétanyahou changera tout, que c’est la clé d’un nouveau départ. Mais cela revient à ne pas voir la soif de réponses constructives à leurs problèmes communs des sociétés israélienne et palestinienne, traumatisées. Ce manque d’un projet politique ambitieux ne leur permettra pas de couper l’herbe sous les pieds de l’extrême droite.

  • Faute d’accès aux préfectures, une centaine de sans-papiers saisissent la justice
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/22/faute-d-acces-aux-prefectures-une-centaine-de-sans-papiers-saisissent-la-jus

    L’objectif : « Contraindre les préfectures à respecter un délai raisonnable pour instruire les dossiers », justifie dans un communiqué le collectif Bouge ta préfecture, qui accompagne les requérants et que composent plus de vingt organisations, parmi lesquelles La Cimade, le Secours catholique ou encore Réseau Education sans frontières.

    Actuellement, selon Bouge ta préfecture, « le délai moyen d’attente entre le dépôt de la demande de rendez-vous et la réponse à la demande de titre de séjour est de deux à trois ans ».

    Toutes les personnes déposant un recours sont éligibles à une régularisation, à raison de leur vie privée et familiale ou du travail qu’elles exercent.

    https://justpaste.it/fvjmc

    #sans-papiers #demande_de_titre_de_séjour #titre_de_séjour #régularisation #droit_du_séjour #préfecture #référés #T.A

    • Mobilisation contre la loi asile et immigration
      https://www.gisti.org/article7163

      Même censuré de quelques dispositions jugées anticonstitutionnelles, ce texte, le plus hostile aux personnes étrangères depuis 1945, ne fera qu’aggraver la précarité de dizaines de milliers de personnes : il facilitera l’enfermement et l’expulsion de personnes parfois installées de longue date, rendra impossible le droit de mener une vie de famille et ne favorisera pas l’intégration des personnes.

      Ces dernières sont déjà confrontées à un système administratif très complexe, qui limite leur accès à des droits fondamentaux déjà réduits au minimum. Pourtant, nous le savons bien : l’augmentation des inégalités sociales et le durcissement d’un système administratif discrétionnaire et judiciaire dégradé ne conduiront jamais à davantage de sérénité et de cohésion.

      Nous, personnes concernées et acteur·rice·s de la société civile, exigeons le retrait de cette loi et l’adoption de dispositions législatives garantissant enfin le respect des droits des personnes étrangères et leur accueil digne en France .

      Plutôt que de laisser nos responsables politiques diviser notre pays, construisons ensemble un destin positif, qui doit commencer par le retrait de cette loi de la honte que nous rejetons collectivement.

      Rassemblement le jeudi 25 janvier
      à 16h, Place du Louvre

      #immigration #loi_immigration

  • Vous ne comprenez rien au chômage ? C’est le but
    https://www.frustrationmagazine.fr/comprendre-chomage

    On a compté et en cinq ans, il y a eu pas moins de 30 aller-retours de négociation et de réforme de l’assurance chômage. Au total, deux grandes réformes et une dizaine de lois, décrets et règlements ont profondément transformé le droit au chômage en France. Nul besoin de culpabiliser, à ce niveau de complexité […]

    • un droit universel au chômage, sans conditions, financé par les cotisations

      Et la cotisation sociale créera l’emploi (1999) du regrettable Bernard Friot a fourni une position idéelle à la gauche sur l’enjeu du chômage. Ne rien comprendre pour ne rien transformer. Mouvant maquis réglementaire et propagande d’un côté, dormitif brouillard idéologique de l’autre (vous ne comprenez rien à la politique ? c’est le but), enfumages croisés.

      #idéologie #chômage #gauche #gauche_débile

  • Décoloniser, un continent
    https://laviedesidees.fr/Decoloniser-un-continent

    Que signifie au juste « décoloniser les savoirs » ? Quelle différence entre anticolonial, postcolonial et décolonial ? Pour mettre un terme au flou sémantique régnant autour du « décolonial », Lissell Quiroz et Philippe Colin nous proposent une généalogie de ce courant de pensées apparu dans l’Amérique latine des années 1990. À propos de : Philippe Colin, Lissell Quiroz, Pensées décoloniales. Une introduction aux théories critiques d’Amérique latine, Paris, Zones

    #International #Amérique_latine #études_postcoloniales #décolonisation
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240122_decoloniser.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240122_decoloniser.docx

  • Perspectives sur l’impérialisme russe

    Guerre, fascisation et résistance

    Ilya Budraitskis présente une mise à jour et une perspective de la situation politique actuelle en Russie et de la guerre impérialiste en cours en Ukraine.

    La guerre de l’impérialisme russe en Ukraine ne montre aucun signe d’arrêt. Cet été et cet automne, nous avons assisté à deux offensives, la première de l’Ukraine visant à libérer ses territoires occupés, et une contre-offensive de la Russie pour s’emparer de plus de territoires, qui se poursuit toujours.

    Moscou a récemment lancé une attaque massive à la roquette contre l’Ukraine, visant les civil·es et les infrastructures à la veille du Nouvel An. La ville frontalière russe de Belgorod a été la cible d’attaques de missiles en représailles. La Russie a un demi-million de soldats sur la ligne de front pour défendre son occupation et aura besoin de plus pour l’offensive complète qui pourrait commencer au printemps.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/01/22/perspectives-sur-limperialisme-russe

    #international #russie

  • Khrys’presso du lundi 22 janvier 2024
    https://framablog.org/2024/01/22/khryspresso-du-lundi-22-janvier-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue
    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/23487-17.01.2024-ITEMA_23617307-2024F49085S0017-22.mp3

  • Khrys’presso du lundi 21 janvier 2024
    https://framablog.org/2024/01/22/khryspresso-du-lundi-21-janvier-2024

    Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer … Lire la suite­­

    #Veille #Claviers_invités #GAFAM #Internet #Revue_de_web #Revue_hebdo #Surveillance #veille #webrevue
    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/23487-17.01.2024-ITEMA_23617307-2024F49085S0017-22.mp3

  • Delenda Israelo ?

    Je suis gentil d’accorder à #Israël le statut de #Carthage..

    Il est loin le temps de l’enthousiasme de certain/es à partir au #kibboutz... (il y a 45a / 50a) :-D :-D :-D

    #politique #international #sionisme #fascisme #race_supérieure #histoire #superstition #religion #suprématisme #monde #seenthis #monde

    "La Catapulte, peinture d’Edward Poynter, 1868. Sur la machine de guerre au siège de Carthage à la fin de la troisième guerre punique, les mots de Caton l’Ancien sont gravés : « delend a est Ca rthago » " (source Wiki)

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Delenda_Carthago

  • Quand on entend un #présentateur_tv / une #présentatrice_tv, sourire niais, complètement déconnecté(e)s parler... (...) Les lignes #primaires, c’est la #banlieue_parisienne ? Apparemment, ça vaut pas mieux...

     :-D :-D :-D

    #médias #information #piège_à_cons #intox #politique #neuneu #communication #transports #lignes_secondaires #France #circulation #c'est_possible #médias #seenthis #vangauguin

    " « On a l’impression d’être la France de seconde zone ! » : dans l’enfer des usagers de la ligne Clermont-Paris /

    #Retards quotidiens, #suppressions de #trains, #vétusté des #infrastructures ferroviaires… La ligne Clermont-Paris a encore une fois fait parler d’elle ce samedi puisque 700 passagers ont été contraints de la nuit dans le train à cause d’une panne. Depuis plusieurs années, les usagers alertent sur la dégradation du service. (...)"

    https://www.marianne.net/societe/on-a-l-impression-d-etre-la-france-de-seconde-zone-dans-lenfer-des-usagers

  • L’Allemagne durcit sa politique migratoire - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/54632/lallemagne-durcit-sa-politique-migratoire

    InfoMigrants L’Allemagne durcit sa politique migratoire
    Par La rédaction Publié le : 19/01/2024
    Les députés allemands ont approuvé jeudi une série de mesures visant à durcir la politique migratoire du pays, alors que le nombre de demandeurs d’asile a fortement augmenté en 2023. En ligne de mire du gouvernement : accélérer l’expulsion des demandeurs d’asile déboutés.Après la France et le Royaume-Uni, c’est au tour de l’Allemagne de durcir encore un peu plus sa politique migratoire. Le Bundestag, équivalent de l’Assemblée, a adopté jeudi 18 janvier un projet de loi afin d’accélérer l’expulsion des demandeurs d’asile déboutés vers leur pays d’origine. « Nous veillerons à ce que les personnes qui n’ont pas le droit de rester dans notre pays soient obligées de le quitter plus rapidement », a déclaré la ministre de l’Intérieur, Nancy Faeser, à propos de ce texte qui vise à « expulser de façon plus rapide et plus efficace ».
    Pour ce faire, les députés allemands ont approuvé le rallongement de la durée maximale de détention des étrangers en situation irrégulière. Désormais, les sans-papiers pourront être retenus 28 jours, contre 10 avant la loi, dans le but de donner plus de temps aux autorités pour organiser les expulsions.Par ailleurs, les mesures adoptées donnent à la police de nouveaux pouvoirs pour rechercher les personnes sommées de quitter le pays et pour établir l’identité des migrants. Dorénavant, les agents sont autorisés à pénétrer dans les chambres des logements partagés pour interpeller une personne en situation irrégulière – avant, ils pouvaient uniquement entrer dans la chambre de la personne concernée.
    La loi s’attaque aussi aux réseaux de passeurs : elle prévoit des sanctions plus sévères pour le trafic d’êtres humains, que les aides au passage soient rémunérées ou non. Toutefois, elle contient des dispositions limitant les poursuites à l’assistance sur terre, protégeant, selon le gouvernement, les ONG qui aident les migrants en mer.Le gouvernement estime que cet arsenal juridique entraînera 600 expulsions supplémentaires par an. Nancy Faeser a observé qu’une mise en œuvre plus ferme de la politique existante avait entraîné l’année dernière une augmentation de 27% des expulsions, pour atteindre le chiffre de 16 430.
    Renvoyer plus de personnes déboutées du droit d’asile dans leur pays d’origine permettra de libérer des ressources pour ceux que l’Allemagne doit accueillir, a assuré la ministre. « Ceux qui fuient la guerre et le terrorisme peuvent compter sur notre soutien », a ajouté Nancy Faeser. La hausse de plus de 50% des demandes d’asile en Allemagne l’an dernier - plus de 329 000 demandes ont été enregistrées en 2023 -, couplée à l’accueil d’un million de réfugiés ukrainiens, met à l’épreuve les capacités des collectivités locales (Länder) qui ont tiré la sonnette d’alarme.La situation profite également au parti d’extrême droite l’AfD (Alternative pour l’Allemagne), en forte progression dans les sondages.
    Fin 2023, le gouvernement allemand avait également décidé de réduire les aides financières versées aux demandeurs d’asile. Selon le ministre des Finances, le libéral Christian Lindner du parti FDP, cette mesure fera économiser un milliard d’euros. Elle permettra « non seulement de soulager les États et les municipalités », mais aussi de « réduire l’attrait de l’État-providence allemand », avait-il alors indiqué sur X (ex-Twitter).Les défenseurs des droits sont vent debout contre ces nouvelles dispositions. « Nous sommes horrifiés à l’idée que des personnes en fuite et ceux qui leur offrent une aide humanitaire puissent être menacés de peines de prison », a déclaré l’association de sauvetage en mer SOS Humanity.
    Pour Sea-Watch, « l’AfD n’a pas besoin d’être au gouvernement, il suffit que celui-ci lui cède ». « Contrairement à l’AfD, le gouvernement fédéral n’a pas besoin d’une réunion secrète pour discuter de la privation massive des droits, il la propose sous forme de loi », tance l’ONG de sauvetage en Méditerranée sur X (ex-Twitter).Sea-Watch fait référence à la révélation la semaine dernière d’une réunion secrète, qui s’est tenue en novembre, entre des membres de l’AfD, des néonazis et des entrepreneurs pour discuter de la mise en place d’un plan baptisé « Remigration » : un projet de déportation massif des demandeurs d’asile, des étrangers avec des titres de séjour et des citoyens considérés comme « non assimilés » du territoire allemand.
    Le cofondateur du Mouvement identitaire autrichien (IBÖ) Martin Sellner y a présenté un projet pour envoyer vers l’Afrique du Nord jusqu’à deux millions de personnes, affirme le média d’investigation Correctiv. Depuis ces révélations, des milliers de personnes manifestent chaque soir en Allemagne contre l’extrême droite accusée de miner la démocratie. « Nous ne laisserons pas les Nazis voler notre ville », « tous ensemble contre le fascisme », « contre l’AfD et la folie nationaliste » scandent les participants lors de ces marches pacifiques.

    #Covid-19#migration#migrant#allemagne#immigration#politiquemigratoire#remigration#asile#expulsion#estremedroite

  • France : les médecins étrangers se mobilisent une nouvelle fois pour une régularisation administrative - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/54619/france--les-medecins-etrangers-se-mobilisent-une-nouvelle-fois-pour-un

    France : les médecins étrangers se mobilisent une nouvelle fois pour une régularisation administrative
    Par RFI Publié le : 19/01/2024
    Ils représentent environ un quart des effectifs dans les hôpitaux de France. Des médecins étrangers se sont mobilisés à Paris devant le ministère de la Santé jeudi 18 janvier pour réclamer leur maintien en poste et la régularisation de leur situation administrative.
    À cause de conditions météorologiques entrainant la suppression de plusieurs trains, ils étaient moins nombreux que prévu, mais les quelques dizaines présents ont bien donné de la voix sous les fenêtres de leur ministère pour demander la régularisation de tous les Padhue, les praticiens titulaires d’un diplôme obtenu hors Union européenne.
    Parmi les quelques dizaines de soignants à diplômes étrangers présents à la manifestation du jeudi 18 janvier à Paris, le docteur Bienvenu Luemba. Ce médecin généraliste de formation est arrivé du Congo-Brazzaville il y a moins d’un an. Marié à une Française, il n’a pas de problèmes administratifs, mais beaucoup de ses confrères sont dans une situation stressante, explique-t-il. « Ils sont tout le temps stressés, ils ne peuvent pas vraiment avoir de projets à long terme. Je connais un ami, par exemple, il ne peut pas aller voir sa famille dans son pays parce que son visa a expiré depuis octobre. Il l’a renouvelé, sauf que depuis, [le visa] n’est toujours pas sorti, et il n’est valable que six mois et chaque six mois, il faut le renouveler. »
    2 000 à 3 000 médecins étrangers risquent d’être licenciés
    Solidaires de leurs confrères étrangers, des praticiens français sont à leurs côtés comme le docteur Cyrille Venet, chef du service de soins intensifs au CHU de Grenoble. « Oui, je suis là par solidarité, mais je ne suis pas seulement là par solidarité, je suis là aussi pour mon intérêt propre, parce que mon intérêt, c’est que je puisse hospitaliser des malades, et pour ça, j’ai besoin de lits, et il se trouve que les collègues font le même boulot que nous – tiennent les services, tiennent les consultations, tiennent les listes de garde – et ça va nous impacter, donc on ne tiendra pas. »
    Ces médecins, comme l’a rappelé le président Emmanuel Macron mardi lors de sa conférence de presse, « tiennent parfois à bout de bras les services de soins en France ». Ils sont en effet plusieurs milliers à exercer dans les hôpitaux français où ils représentent environ un quart des effectifs. Depuis le 1er janvier dernier, selon les syndicats, 2 000 à 3 000 médecins étrangers qui exercent dans des établissements français risquent d’être licenciés de leur poste faute de renouvellement de leur contrat.
    Depuis plus de 20 ans, la désertification médicale a conduit de nombreux établissements de santé à recruter des médecins diplômés en dehors de l’Union européenne (UE). Très mal rémunérés et précaires, ils pouvaient espérer obtenir une « autorisation de plein exercice » après une procédure complexe de plusieurs années.
    Un régime temporaire supprimé en décembre
    Ces praticiens diplômés hors UE doivent en principe passer un concours sélectif, appelé « épreuves de vérification des connaissances », puis suivre un parcours de consolidation de compétences de deux ans à l’hôpital, avant de voir leur dossier examiné en commission. Mais un régime dérogatoire a longtemps existé, permettant aux hôpitaux de recruter des non-lauréats sous divers statuts très précaires, rémunérés entre 1 500 et 2 200 euros net par mois.
    Ce régime temporaire, plusieurs fois prolongé, s’est définitivement éteint au 31 décembre 2023. Impossible aujourd’hui de renouveler leurs contrats. Ils devaient tous réussir les épreuves requises cette année pour continuer à exercer. « Sauf qu’avec 10 000 candidats au concours - dont une partie inscrits de l’étranger - pour 2 700 postes ouverts, c’est impossible », déplore Halim Bensaïdi.
    Le docteur Halim Abdelhalim Bensaïdi, est venu d’Algérie. Ce diabétologue travaille depuis 2019 en France, il est le vice-président de l’association Ipadecc, Intégration des praticiens à diplôme hors Union européenne."Mon contrat a expiré hier et je n’ai toujours pas de réponse pour [mon] renouvellement ! Le président de la République promet de nous régulariser, sauf qu’officiellement, on n’a pas de texte qui nous permet de continuer l’exercice de notre noble métier, qu’on exerce dignement depuis des années, regrette-t-il."Sur le terrain, on est 2 000 médecins qui ne sont pas régularisés jusqu’à ce jour, malgré le discours du président de la République. On se pose des questions sur notre sort : qu’est-ce qu’on va devenir demain ? Et pour certains qui ont été licenciés le 31 décembre, qui ont reçu des OQTF [Obligation de quitter le territoire français, ndlr], on se pose vraiment cette question du manque de personnel médical alors qu’aujourd’hui, en France, on licencie et on donne des OQTF à des médecins qui sont prêts à exercer leur métier. Des gens sont payés entre 1 400 et 2 000 euros, c’est juste indigne par rapport à leur dévouement total au sein des hôpitaux français."

    #Covid-19#migrant#migration#france#immigration#PADHUE#sante#regularisation#CHU#systemesante#OQTF#personneldesante

  • Face à la vague de froid en Ile-de-France, la détresse de jeunes exilés « ni majeurs ni mineurs » aux yeux de l’Etat
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/19/face-a-la-vague-de-froid-en-ile-de-france-la-detresse-de-jeunes-exiles-ni-ma

    Face à la vague de froid en Ile-de-France, la détresse de jeunes exilés « ni majeurs ni mineurs » aux yeux de l’Etat
    Par Fatoumata Sillah
    Lasso Camara a regardé, dans un froid glacial, les flocons de neige recouvrir Paris dans la nuit de mercredi à jeudi. Le thermomètre est descendu jusqu’à − 5 °C. Paire de gants, chaussettes, pulls et couette issus de dons ne suffisent pas à le réchauffer. Le jeune Guinéen de 17 ans, arrivé à Paris il y a trois semaines, dort dans une tente sous le pont de Notre-Dame, en face de la Seine, et ce, depuis le mardi 9 janvier. C’était sa première nuit dehors, alors qu’une vague de froid touchait déjà l’Hexagone avec des températures négatives sur presque tout le territoire. L’adolescent n’a pas trouvé de solution d’hébergement d’urgence.
    Aux yeux des associations, Lasso est un « mijeur » (contraction de mineur et majeur). Aux yeux de l’Etat, il n’entre dans aucune case administrative. Ni officiellement mineurs ni majeurs, ces exilés n’ont pas obtenu la reconnaissance de leur minorité à leur arrivée en France, après une évaluation du département où ils ont tenté leur chance. Leurs documents d’identité, quand ils en ont, les preuves écrites de leurs parcours, ainsi que leurs récits, témoignent pourtant du contraire. S’ensuit alors une bataille administrative durant laquelle ils sont exclus des dispositifs de protection de l’enfance et ne peuvent prétendre aux aides réservées aux majeurs.
    « Des évaluateurs partent du principe que ces jeunes sont malhonnêtes », plutôt que de prouver leur minorité, « ils vont tenter de prouver qu’ils mentent et qu’ils sont incohérents », analyse Patricia Mothes, maîtresse de conférences en sciences de l’éducation à l’Institut catholique de Toulouse, dont les recherches portent notamment sur la scolarisation des enfants migrants.
    Après que le plan Grand Froid a été déclenché, le gouvernement a annoncé le déblocage d’une enveloppe correspondant à 10 000 places supplémentaires d’hébergement d’urgence en Ile-de-France. Paris a ouvert un gymnase pour mettre à l’abri cinquante jeunes durant quelques jours. Mais Lasso n’a pas obtenu de place. Ni lui, ni la centaine de migrants de toutes nationalités qui dorment dans les trente-neuf tentes de son campement, ou les près de six cents autres dispersés dans au moins une vingtaine de sites, identifiés par l’association de défense des exilés Utopia 56, dans Paris et sa première couronne.
    Le 115, numéro d’urgence pour les personnes sans abri, est, lui, saturé. « Quand on l’appelle, on ne nous répond pas, ou on nous rappelle que seuls les majeurs sont pris en charge. Quand on appelle le 119 [service de protection d’enfants en danger], personne ne vient nous chercher », rapporte Yacoub Cissé, 16 ans et voisin de Lasso. Alors, c’est la rue et pendant les épisodes de grand froid, « vraiment, c’est dur ». « Moi, j’ai cru que j’étais à la limite de mourir cette nuit. Il faisait tellement froid », témoigne, toujours choqué, Sekouba Traoré, 16 ans. Dans une boucle WhatsApp dédiée aux jeunes et aux familles qui campent dehors, Utopia 56 a diffusé des messages audio expliquant comment reconnaître une hypothermie et appeler les secours. Quand le jour se lève, Lasso, Yacoub et lui s’affairent à trouver des couches de vêtement en plus pour les prochaines nuits, si possible une couette et une couverture de survie pour le toit de la tente. « J’aimerais bien avoir au moins trois couvertures et plus de chaussettes », dit Lasso, qui espère, autrement, récupérer le duvet d’un de ses compagnons, là depuis plus longtemps, auquel il souhaite d’être enfin pris en charge par l’aide sociale à l’enfance.
    A Utopia 56, « on fait des maraudes chaque soir », raconte Alice Bertrand, chargée des mineurs non accompagnés au sein de l’association. Dans la nuit de mercredi 17 à jeudi 18 janvier, trois bénévoles d’une vingtaine d’années font le tour de l’est et du centre de la capitale. « Bonsoir, c’est Utopia, on a du thé et du café », annoncent-ils à leur arrivée dans les campements qu’ils ont identifiés en amont. En anglais, en français ou avec des traducteurs, selon la langue de leurs interlocuteurs, « avez-vous besoin de gants, manteaux ou chaussures ? », demandent Elias Hufnagel, Maëlle Foix et Thomas Dufermont.
    Dans leur voiture, ils ont des cartons de produits d’hygiène, de vêtements, quelques Sheltersuit, cette veste imperméable et coupe-vent qui peut se transformer en combinaison une fois zippée sur un sac de couchage, et des tentes. Même si Alice Bertrand et Thomas Dufermont constatent que les dons ont été nombreux cet hiver, les dix-neuf tentes que les bénévoles peuvent distribuer sont insuffisantes par rapport à la demande. « En ce moment, nous comptons entre 90 et 150 nouveaux mineurs non accompagnés par semaine », selon Alice Bertrand. Utopia se prépare par ailleurs à récupérer – « aujourd’hui, demain, on ne sait pas » – les jeunes à l’abri dans le gymnase ouvert à Paris lorsque le plan Grand Froid sera désactivé et qu’ils se retrouveront à la rue. Des tentes leur seront données pour leur première nuit.
    En France, il n’existe aucune donnée fiable sur le nombre précis de mineurs non accompagnés présents sur le territoire, selon l’ONG Médecins du monde. Le ministère de la justice communique seulement sur le nombre de jeunes pris en charge par l’aide sociale à l’enfance. En 2022, ils étaient 14 782, pour la plupart originaires de Côte d’Ivoire, de Guinée, de Tunisie, du Mali, d’Afghanistan ou encore du Bangladesh. L’association médicale et humanitaire estime toutefois que, dans 70 % des cas, la prise en charge est rejetée. Ces jeunes doivent faire une demande de recours pour que leur minorité soit finalement reconnue et faire valoir leur droit à être mis à l’abri. Le délai entre la saisine du juge des enfants et sa décision varie selon le département. « A Créteil, dans le 94 [Val-de-Marne], ça peut aller jusqu’à sept mois », d’après Renaud Mandel, de l’organisation Accompagnement et défense des jeunes isolés étrangers (Adjie). Le dossier de Lasso est à Créteil. Dans six mois et huit jours, il devra s’y représenter pour une première audience avec un juge. A l’issue de celle-ci, le magistrat peut demander des investigations complémentaires, comme un examen de maturation osseuse, pouvant prolonger de plusieurs semaines la décision, ou se prononcer. En attendant, Lasso sait qu’il continuera de dormir dehors. « On s’y habitue », lâche-t-il.
    Le traitement de ces jeunes migrants avant la reconnaissance de leur minorité ou lors de leur recours juridique est dénoncé par de nombreuses ONG, qui estiment que la Convention internationale des droits de l’enfant n’est pas respectée. La Cour européenne des droits de l’homme avait aussi condamné la France, en 2019, pour avoir infligé un « traitement dégradant » à un mineur isolé afghan lorsqu’il était en France. Cet enfant, âgé de 11 ans à l’époque, n’avait pas été pris en charge par les autorités. Il avait vécu environ six mois dans le bidonville de Calais (Pas-de-Calais). Unicef France a également interpellé la France à plusieurs reprises sur la situation de ces jeunes.
    L’Adjie a, de son côté, alerté, une nouvelle fois, la Mairie de Paris, en vain. « Nous vous demandons de bien vouloir, en urgence, demander la prise en charge de ces jeunes » face « à la situation de danger du fait de leur minorité et de leur isolement ». La vague de froid « ajoute un danger potentiel de mort pour ces jeunes aux organismes déjà affaiblis par de longues semaines d’errance dans les rues de la capitale », a écrit Renaud Mandel à Anne Hidalgo et Dominique Versini, l’adjointe à la maire de Paris en charge des droits de l’enfant et de la protection de l’enfance. « Avant on avait une réponse, maintenant plus personne nous répond », regrette-t-il. Dominique Versini n’a pas répondu aux sollicitations du Monde. Pas plus que le ministère du logement, dont le cabinet est vide dans l’attente de la nomination de toute l’équipe du gouvernement de Gabriel Attal. L’adjointe à la maire de Paris en charge des solidarités, de l’hébergement d’urgence et de la protection des réfugiés, Léa Filoche, renvoie, elle, vers l’Etat.

    #Covid-19#migrant#migration#france#MNA#hebergement#urgence#ASE#ong#campement#minorite#iseolement#sante