• Pour tromper les IA génératives, un peu d’ASCII suffit
    https://www.generation-nt.com/actualites/intelligence-artificielle-generative-ascii-detournement-2045149

    Ils donnent l’exemple d’une requête « comment fabriquer une bombe ? » qui est refusée par les grandes #IA génératives mais devient acceptable lorsque le mot « bombe », censé déclencher un blocage chez l’IA, est dessiné en caractères ASCII.

    Un travail grandissant de sécurisation des prompts

    En redessinant les mots-clés interdits sous forme ASCII, les mécanismes de défense de l’IA ne se déclenchent pas et le terme reste interprété visuellement sans être retenu comme mot-clé interdit.

    Il ne sera sans doute pas très compliqué aux concepteurs d’IA d’intégrer un filtre supplémentaire pour s’assurer que les mots interprétés visuellement soient ensuite comparés aux listes de mots interdits mais cela illustre bien la bataille permanente pour corriger ces défauts dans la cuirasse.

    #AI

    • Dans un monde égalitaire, choisir sa mort pourrait être une option. Mais nous ne vivons pas dans ce monde. Le problème de considérer que l’euthanasie est “juste un choix individuel”, c’est que les personnes ne prennent pas leurs décisions hors contexte social. Nos choix sont le fruit de circonstances sociales que nous ne maîtrisons pas, pour la plupart, quoiqu’en dise la méritocratie.

      Le suicide assisté n’est pas juste une question personnelle. Il existe des politiques publiques de prévention du suicide. Où se situe la ligne de démarcation entre les personnes qui méritent une prévention du suicide et les autres ?

    • Il se pose dans ce contexte la question de l’ #iatrocratie, parce que l’euthanasie est la forme la plus radicale du règne des médecins sur notre vie et notre mort.

      Après l’époque nazie et l’octroi massif de l’euthanasie par les médecins on ne peut que s’opposer à toutes ses formes. Je revendique mon droit à ma propre mort mais sans intervention extérieure. L’euthanasie par contre c’est systématiquement du meurtre.

      Personnellement je suis furieux car on m’oblige plus ou moins à commettre des actes illégaux si je veux bien préparer ma mort comme moi je l’entends. A mon avis il faudrait revenir au statut d’avant 1900 et se libérer du contrôle de l’état sur l’accès à toute sorte de substance.

      Côté technique il n’y a pas vraiment de problème quand on veut se donner la mort. C’est d’ailleurs enseigné dans les écoles militaires et de navigation. Bref il faut lire les fiches techniques de diverses substances et gazes qu’on peut toujours acheter librement. On y trouve la déscription des dangers qu’on recherche. Les diabétiques possèdent généralement tout ce qu’il faut.

      Il y a des procédés à éviter. Par mon père je sais qu’en 1945 pendant les derniers jours avant l’entrée de l’armée rouge dans Berlin les capsules de cyanure trainaient sur le tables de l’office du parti nazi comme les smarties sur une table d’anniversaire des gamins. N’en prenez pas. C’est bon pour les Göring et Goebbels car c’est efficace et rapide mais ce n’est pas une belle mort.

      Il faut du courage et de l’imagination pour entreprendre les préparatifs nécessaires pour le moment quand on sera en situation de vouloir partir en toute liberté. Sans doute c’est à cause de ce défi que les esprits moins libres souhaitent le soutien d’un médecin. Le curé ne fera pas l’affaire.

      Il y a une solution technique pour tout, alors il faut surtout défendre la liberté de vivre à sa guise, dans un contexte solidaire, sans exclusion sociale et à l’abri de la pauvreté. Après, la mort c’est facile et on y n’échappe pas de toute facon.

      Enfin je constate qu’on a encore inventé un néologisme pour nous désolidariser. Le « validisme » est le petit frère mal coiffé du « classissme » qui nie les forces révolutionnaire qui sont le résultat de l’antagonismes des classes sociales.

      Nous ne sommes pas des victimes d’ « ismes » particuliers mais nous font tous partie de classes dont les relations conflictuelles s’expliquent par des intérêts économiques et de pouvoir et se résolvent par la lutte des classes. Dans ce contexte on voit bien que l’euthanasie est la manière la plus radicale d’éliminer ce qui reste de de l’homme quand on ne peut plus en tirer profit en l’exploitant au travail ou se remplir les poches par les soins coûteux.

      L’euthanasie est un crime et une forme particulièrement brutale de la lutte des classes à la fois. La notion de « validisme » cache cette vérité dans un brouillard de baratin idéoligique.

      Gedenkstätte #Hadamar
      https://www.youtube.com/channel/UC6BAw-6yJBeKYDwr33qeYXA

      #suicide #euthanasie #justice_sociale #maladie #idéologie

    • Côté technique il n’y a pas vraiment de problème quand on veut se donner la mort. C’est d’ailleurs enseigné dans les écoles militaires et de navigation. Bref il faut lire les fiches techniques de diverses substances et gazes qu’on peut toujours acheter librement. On y trouve la déscription des dangers qu’on recherche. Les diabétiques possèdent généralement tout ce qu’il faut.

      A ma connaissance le livre « suicide mode d’emploi » est toujours interdit et le problème qu’il soulevait, à savoir que les connaissances en la matière sont très parcellaires et conduisent à des ratés catastrophiques (souffrance avant de mourir ou bien handicap à vie), est toujours d’actualité.

    • Qui référence Christine Boutin ? On peut pas dire que ça saute aux yeux… Les références réelles centrales de l’article étant :
      https://www.editionsladecouverte.fr/de_chair_et_de_fer-9782348067778
      – l’ONU https://www.ohchr.org/en/press-releases/2021/01/disability-not-reason-sanction-medically-assisted-dying-un-experts
      – plusieurs associations d’handicapés, France et Canada https://tvndy.ca/a-propos/faq-2

    • Un peu hypocrite de s’en remettre à la « sédation profonde et continue ». Ça signifie laisser crever la personne de faim et de soif.

      Edit pour la suite :
      L’aspect idéologique religieux n’est pas soulevé. Souvent le suicide d’un proche était masqué car la morale religieuse dit que la mort ne nous appartient pas et que le suicide est interdit.
      Pour les amis que j’ai accompagné dans leur longue descente dans la souffrance et qui m’ont demandé de les aider à partir, j’ai refusé cet acte qui m’aurait hanté. N’empêche que pour S. on a fini par lui trouver sa #trousse_de_liberté que lui a glissé son médecin après qu’on ait fait le siège de son bureau à l’hôpital. C’était un soulagement
      pour elle de savoir qu’elle détenait son choix (même si elle ne l’a pas exercé), et aller en Suisse était trop cher.

      Après ce n’est pas être « pour » l’avortement ou « pour » l’euthanasie mais bien pour le droit inconditionnel à l’avortement et à (EDIT) <strike>l’euthanasie</strike> au droit à mourir dignement et définitivement à la phrase « mon corps m’appartient ».

    • @touti : Oui, c’est ce que j’ai vu aussi : l’autrice dit s’opposer à l’euthanasie et développe tout un argumentaire, pour conclure qu’en fait on n’en aurait même pas besoin, puisqu’on peut déjà :

      En appliquant les directives anticipées, en développant les soins palliatifs et la sédation profonde et continu jusqu’au décès, a-t-on besoin de recourir au suicide assisté ou à l’euthanasie ?

      Et plus haut, il est même indiqué, sous forme de citation :

      “La loi reconnait que l’évolution des évènements peut certainement être influencée par la sédation sans que le contrôle absolu du moment du décès ne fasse tomber cette pratique dans le champ de l’euthanasie. La nutrition artificielle et l’hydratation constituent un traitement et pourront donc être arrêtés comme tout autre traitement.”

      Bref : non à l’euthanasie, qui ne serait pas « de gauche », mais oui à la sédation profonde et controlée et en te laissant mourrir sans eau ni nourriture, parce que pour le coup c’est un « soin palliatif » donc « de gauche ».

      –-----

      Plus globalement, je suis mal à l’aise avec cette posture (que je vois souvent revenir ici) : l’idée serait qu’en fait, les gouvernements (et les assureurs privés !) qui souhaitent légaliser l’aide active à mourir, ce qu’ils veulent en vrai, c’est euthanasier massivement les handicapés et les gens qui coûtent trop cher ; il y a là dans ces raisonnements des assertions borderline.

      Sinon, il y a des gens qui souhaitent une mort digne, parce que leur vie quotidienne est déjà une torture. L’idée qu’on leur oppose une lecture théorique qui concerne d’autre qu’eux-mêmes, au motif que ce ne serait « pas de gauche », ça me semble problématique (si on tient à recourir aux « -ismes », c’est pas loin d’une forme de validisme en soi).

    • Sinon, il y a des gens qui souhaitent une mort digne, parce que leur vie quotidienne est déjà une torture. L’idée qu’on leur oppose une lecture théorique qui concerne d’autre eux-mêmes, au motif que ce ne serait « pas de gauche », ça me semble problématique.

      C’est justement là qu’il y a une lecture politique : avoir une vie quotidienne pourrie peut avoir des facteurs individuels… et beaucoup sociaux. Dans une société très inégalitaires (et de plus en plus inégalitaire), on ne peut pas sortir tous les facteurs sociaux qui pourrissent la vie quotidienne des gens. Et que si c’était égalitaire ou tout du moins moins inégalitaire, beaucoup de gens pensant au suicide n’y penseraient plus. Il en resterait bien sûr toujours, mais beaucoup beaucoup moins. C’est pas une nouveauté que le suicide est considéré comme un fait social et non un choix individuel… ça fait partie des sujets d’origine de la sociologie.

    • Alors on est à deux doigts de vouloir ré-interdire le suicide en général, parce que c’est un fait social provoqué par nos société inégalitaires. Le suicide provoqué par une souffrance mentale ou sociale, c’est le principe même du suicide, et généralement sans besoin d’une assistance médicale. (Comme le fait remarquer @alexcorp, ça ne veut pas dire non plus que c’est facile et que ça se passe correctement.)

      Parce qu’on pense que le suicide, qui existe déjà, de manière massive, et sans assistance médicale, que ce suicide est « social » et « politique », on veut maintenir l’interdiction d’une aide à mourir pour les personnes dont la fin de vie est une torture interminable, et qui voudraient avoir la liberté de partir dignement. Sans que cela change grand chose, par ailleurs, au suicide qui se pratique déjà sans aide médicale.

      À un moment, la tumeur qui dévore ton cerveau, c’est pas un fait social abstrait et tu devrais avoir le droit à ton choix individuel à ce propos.

    • La lecture politique est complètement nécessaire.

      C’est comme l’avortement : les bourgeoises pouvaient avorter dans de bonnes conditions, pas les gueuses.

      Actuellement, les bourgeois qui le désirent accèdent à l’assistance médicale nécessaire. Dans les milieux médicaux, c’est un secret de polichinelle.

      Mais justement, parlons-en des milieux médicaux, prompts (par exemple, encore) à jeter certaines qui ne souhaitent pas avoir d’enfants, tout en stérilisant de force celles dont ils estiment qu’elles ne devraient pas se reproduire.

      Les doubles standards riches/pauvres, blanc·he·s/racisé·e·s, valides/hadicapé·e·s sont légions et on veut me faire avaler que les macronistes — qui saccagent systématiquement la solidarité, l’éducation et la santé publiques — veulent étendre le pouvoir médical sur la fin de vie des « déconsidérés » de la macronie par pure bonté d’âme ou empathie ?

      Bien sûr que c’est politique.

      La vraie question, pour la tumeur en fin de vie, c’est de savoir si ça se passe différemment selon qui tu es et comment le corps médical considère ton groupe d’appartenance.

      Sur des cancers équivalents, l’accès aux traitements et aux type de traitements n’est pas équivalent selon qui tu es et d’où tu viens. Ce qui fait que les populations qui se confrontent à des fins de vie pourries ne sont pas équivalentes. Et ça me pose problème dans le cadre d’une politique générale qui aggrave délibérément les conditions de vie de larges pans de la population.

      Je pense que dans ce débat qui n’a pas eu lieu (bah oui, le gus annonce son truc tout seul comme d’hab’ et rien que ça, ça participe à la suspicion fondamentale d’insincérité sur tout ce qu’il touche), il est aussi important de savoir d’où parle les uns et les autres.

      Tu ne vois pas l’affaire de la fin de vie du même œil selon que tu sais que tu auras une vieillesse potable ou une vieillesse de merde, de sacrifices et de manque de tout. Selon que tu sais parler au corps médical ou que tu sais que tes douleurs ne sont pas entendues, niées, voire dénigrées et donc pas prises en charge assez tôt.

      J’aimerais bien voir les profils sociaux des prises en charges tardives des maladies et de leur répercussion sur l’espérance de vie ou le confort de fin de vie.

      Et tout ça sur fond de service public de la santé en mode dégradé depuis des années.

      Sérieusement ?
      Comment évacuer tous ces paramètres ?

    • C’est comme l’avortement : les bourgeoises pouvaient avorter dans de bonnes conditions, pas les gueuses.

      Oui mais la réponse « de gauche » dans le cas de l’avortement n’est pas : « puisque l’accès à l’avortement est inégalitaire, maintenons l’interdiction de l’avortement ». Ce qui est pourtant la position de ce texte pour l’euthanasie. (En suivant cette même logique, on peut parfaitement prétendre que l’avortement est un outil d’eugénisme social, et donc « pas de gauche ».)

    • La vraie question, pour la tumeur en fin de vie, c’est de savoir si ça se passe différemment selon qui tu es et comment le corps médical considère ton groupe d’appartenance.
      Sur des cancers équivalents, l’accès aux traitements et aux type de traitements n’est pas équivalent selon qui tu es et d’où tu viens.

      Alors voilà qui me rappelle un évènement survenu il y a une petite vingtaine d’années dans ma famille. Le gars, la soixantaine, récidive d’un cancer dermatologique survenu dix ans auparavant. Le truc incurable finit par s’attaquer à sa colonne vertébrale. Après moults opérations toutes plus ou moins hasardeuses, il lâche l’affaire mais s’entête à vouloir mourir chez lui et non à l’hôpital. Il a fini sa vie sur son lit en hurlant de douleurs pendant des jours, son médecin « de famille » (c’est comme ça qu’on disait à l’époque) ne lui ayant prescrit que des patches à la morphine alors qu’il était tout à fait envisageable même contre sa « volonté » de le faire hospitaliser en soins palliatifs (puisque il y avait encore une unité à l’hosto du coin à l’époque). je vous prie de croire que, avant d’endosser le costume en sapin, le mec en a chié et ses « derniers instants » ont laissé un traumatisme durable parmi les personnes de son entourage proche.
      Donc avant de se demander quoi que ce soit, ce serait bien de savoir non seulement à quoi mais surtout à QUI on a affaire.

    • > On peut pas dire que ça saute aux yeux…

      J’ai lu l’article en diagonale, et ce qui m’a sauté aux yeux immédiatement c’est la question crypto-complotiste ("Demandez-vous pourquoi les mutuelles plaident pour l’euthanasie.") Suffit de cliquer pour voir qu’on est chez les anti-avortement—le nom de domaine déjà évente la chose. (Quand je parle de Boutin ça n’est pas pour faire un raccourci, elle y est citée nommément comme fondatrice.)

      Le simple fait d’employer le mot « euthanasie » dans ce débat est une manipulation.

    • Euh, d’où que ça vienne, ça me rassure un peu sur le fondement de mes idées :)

      Mais pourquoi donc une personne de @rezo a marché dedans et a référencé cet article ?

    • J’ai retranscrit le texte.
      (ouais, Insta, c’est nul.)

      Pourquoi être contre le projet de
      loi surl’euthanasie active, par @valeriereyrobert

      En mai 2024, l’Assemblée Nationale débattra du projet de loi sur la fin de vie.
      Un-e patient-e pourra faire une demande d’euthanasie, qui, sous 15 jours, sera validée ou non par une équipe médicale.
      lel aura alors une prescription pour un médicament létal qu’iel pourra absorber seul-e.

      – Les personnes grosses sont moins bien soignées (revue Obesity, 2021)
      – Les personnes atteintes d’une pathologie mentale ont une espérance de vie inférieure de 15 ans dues à des pathologies pourtant détectables (cancers, problèmes cardio vasculaires). En 2020, en France, les malades du Covid schizophrènes ont été moins admis en soins intensifs et ont connu une mortalité supérieure. (Guillaume Font, 2021).
      – Aux États-Unis, les femmes noires sont autant atteintes par le cancer du sein que les femmes blanches mais en meurent bien davantage.

      – Une étude française a montré qu’aux urgences, à symptômes identiques, les hommes sont pris plus au sérieux que les femmes et les blanc-he-s davantage que les non blanc-he-s. (Fabien Coisy, 2023)
      – Les personnes handicapées ont souvent des parcours de soins qui ne sont pas adaptés et qui donc peuvent diminuer leur espérance de vie. Ils subissent des discriminations et des soins forcés.

      Un rapport de la Cour des Comptes de juin 2023 montre combien le budget consacré aux soins palliatifs est insuffisant.

      La moitié des patient-es concerné-es n’a pas accès aux soins palliatifs et la majorité des soins proposés sont à l’hôpital, ni en ehpad, ni à domicile.

      20 départements français n’ont aucun service de soins palliatifs.

      L’Aide Médicale d’État va encore être réformée ce qui entraînera une moindre qualité de soins pour les concerné-es. Des médicaments et des offres de soins sont régulièrement déremboursés.

      Les exemples pourraient être multipliés.
      La race. la classe et le genre (liste non exhaustive et cumulative) jouent un rôle important dans l’accès aux soins.
      Si l’on est moins bien soigné-e, on est également moins bien accompagné-e dans l’agonie.

      En 2019, ma mère a déclaré un cancer du pancréas et est morte 9 mois plus tard, à domicile, après une agonie extrêmement douloureuse. Elle a demandé à mourir lorsque les doses d’antidouleurs n’étaient pas adaptées mais aussi lorsqu’elle jugeait ne plus être « digne » (problèmes d’incontinence par exemple).

      « Mourir dans la dignité » est un construit social et doit être interrogé.

      A nous répéter qu’il y a des vies qui valent d’être vécues et d’autres non, des situations physiques “indignes”, nous poussons aussi celles et ceux qui y sont confronté-es à considérer que leur vie ne vaut pas la peine d’être vécue.

      Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      Lorsqu’un-e malade se sera vu-e proposer toute l’offre de soins disponibles pour le soulager de ses douleurs physiques et psychiques alors iel sera en pleine capacité de décider si oui ou non iel souhaite encore être euthanasié-e.

      Dans un système capitaliste, sexiste, validiste et
      raciste, toute loi sur l’euthanasie est eugéniste.

    • Et cet article et son autrice n’a pas de rapport à priori avec l’asso de Boutin, c’est UN des liens dans son article qui pointe sur ça, et il se peut plutôt (bénéfice du doute par défaut) que ce soit elle qui n’ait pas été regardante.

      Tous les autres liens comme déjà dit c’est un rapport de l’ONU (défavorable), et des assos handi, anti-validistes. On ne voit pas le rapport avec des pro-vies cathos donc.

      L’autrice est une communicante/marketeuse parisienne, qui tient un podcast sur l’écologie et l’effondrement.

    • Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      @monolecte Ce qui revient à écrire que tant que nous ne vivrons pas dans une société parfaite, la possibilité de se faire aider pour mourir dignement devra rester interdite. Tant pis pour les gens torturés à mort par un cancer en phase terminale.

    • J’ai tendance à penser que le problème principal, comme l’évoque @monolecte, c’est que cette (peut-être) future loi est portée par quelqu’un de parfaitement cynique et incapable de la moindre empathie, et autant dire que je comprends la méfiance généralisée... Mais pour le coup, le sieur en question a parlé « d’aide à mourir » et non pas d’euthanasie. Et cela fait des années que le sujet est là, on ne peut pas dire qu’il amène ça comme un cheveu sur la soupe (le problème, encore une fois, est que tout ce qu’il touche se transforme en merde). Or tout le débat actuel (à gauche) porte sur grosso modo une peur de « l’euthanasie des handicapés » (et à ce stade on n’est donc plus très loin du point godwin) et on voit donc maintenant des arguments dignes de la famille de Vincent Lambert nous être opposés.
      J’ai 2 auteurs en tête qui me viennent sur le sujet : Martin Winckler et Claude Guillon (le fameux auteur de « suicide mode d’emploi ») et pour moi le droit à mourir est fondamentalement une idée de gauche, profondément humaniste et anti-religieuse.

      Lorsque nous aurons mis à plat le validisme, la grossophobie, le sexisme, le racisme, l’homophobie ou encore la transphobie, alors nous pourrons discuter de l’euthanasie.

      Moi aussi ça me fait tiquer. Exactement du même tonneau que « quand on aura réglé le problème de la lutte des classes alors on pourra parler sexisme, racisme etc. ».

    • Le livre est peut-être interdit mais accessible : Claude Guillon, Yves Le Bonniec, Suicide, mode d’emploi : Histoire, technique, actualité, 1982, ISBN : 9782852090002,2852090007

      Après l’euthanasie c’est du meurtre institutionnalisé, c’est son essence.

      Sichten und Vernichten - Psychiatrie im Dritten Reich
      https://www.youtube.com/watch?v=SpRYvOkIfkI

      Phrase clé du film documentaire : Jamais le pouvoir des médecins n’a été aussi total que sous le nationalsocialisme allemand.

      Actuellement on nous prépare un retour à l’époque guerrière et fasciste qui verra resurgir ce type d’extermination sous un prétexte ou un autre. Vous avez dit Gaza ? N’exagérez pas, les arguments des meurtriers se ressemblent, mais ceux d’aujourd’hui agissent à une autre échelle. Je le répète : En comparaison avec les SS-Totenkopfverbände Tsahal et Hamas ne leur arrivent pas à la cheville.

      Voilà pour la dimension politique. Sur plan individuel les questions se posent d’une manière assez différente.

      Après ces constats nous sommes dans l’obligation morale de défendre notre liberté de vivre dignement.

      L’euthanasie c’est mal, le suicide par contre se justifie objectivement dans plusieurs situations :

      – A la fin d’une longue et bonne vie on se sent heureux mais fatigué.
      – On est moribond et souffrant.
      – On veut échapper à la torture.
      – On veut éviter une mort plus horrible que le suicide bien fait.
      – On est con.

      La souffrance toute seule par contre ne justifie jamais le suicide. Elle peut nous entraîner dans un état où on ne souhaîte que de mourir, mais c’est un leurre si on ne peut pas exclure la moindre possibilité d’amélioration aussi temporaire qu’elle soit.


      Épicure et son tetrapharmakos (τετραφάρμακος)

      J’avoue que c’est un jugement moral suivant le principe que nous ne sommes pas sur terre pour ne pas souffrir. Des plus épicuréens que mois abandonneront la vie plus facilement ;-)

      Une dernière remarque : Il ne faut jamais oublier que le fascisme et le libéralisme partagent la même idée de l’homme qui est un loup pour l’homme. Puis l’impérialisme et le colonialisme avant lui ont fourni toutes les preuves nécessaires pour les appeller ce qu’ils sont : des systèmes meurtriers façonnés par des hommes prêts à sacrifier des peuples entiers sur l’hôtel de l’idéologie de la prospérité pour quelques élus. Heureux qui sait encore faire la différence entre responsabilité individuelle et forces historiques. Les autres niais seront les bourreaux de leurs semblables au service des seigneurs qui ont déjà malmené leurs ancêtres.

    • Selon lui, la moitié des habitants de ce quartier populaire arrive à la retraite invalide. « Ce sont des travailleurs qui ont des conditions de travail difficiles, explique Dominique Tribillac. Jusqu’à 45 ans, ils n’ont pas d’arrêt, et après ça commence.

      L’usure se déclare à cause de mouvements répétitifs qui sollicitent les mêmes membres ou muscles. « On arrive donc à une situation bancale en fin de carrière. Le patient peut-il encore travailler ou non, faire le même job… »

      Le médecin pointe aussi le manque de spécialistes dont les délais d’attente pour un rendez-vous sont de plus en plus élevés : « Les gens ne peuvent donc pas reprendre leur travail sans les avoir vus. »
      Un médecin dans l’illégalité

      Mais tous ces arguments n’ont pas convaincu l’Assurance maladie. Ainsi, le docteur Tribillac a été sanctionné malgré un avis favorable d’une commission consultative pour le laisser exercer sereinement. C’était sans compter sur la direction de la CPAM de Seine-Maritime qui en a décidé autrement. Cette dernière n’a d’ailleurs pas souhaité répondre à nos questions au sujet du médecin du Val-Druel.

    • Quand un membre de l’ordre médical se solidarise avec les patients il est sytématiquement réprimandé puis annihilé s’il continue à lutter du côté des patients.

      Unit 731
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unit_731


      L’exemple historique qui a défini cette logique de classe sont les aides soignants et médecins tués par leurs pairs dans les camps de la mort japonais parce qu’ils ne supportaient plus de participer aux vivisections et expérimentations quotidiennes. Ces médecins trop humains subissaient le même sort que les autres victimes des médecins japonais.


      Shirō Ishii / 石井 四郎, médecin chef et directeur du camp de recherche médicale l’unité 731
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Unit_731
      On traite le sujet des Mengele et Ishii dans le cadre de la documentation des crimes de guerre japonais et du génocide des juifs d’Europe par les nazis.

      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Japanese_war_crimes
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/German_war_crimes

      C’est faux car la shoa n’était pas un crime de guerre mais une politique d’extermination conçue indépendamment de la stratégie militaire. L’holocauste a été possible à cause du contexte de la guerre. La Endlösung était gérée par une administration indépendante de l’appareil militaire allemand.


      Berlin, Unter den Eichen 135, l’ancien SS-Wirtschafts- und Verwaltungshauptamt

      Elle. constituait un élément clé de l’organisation criminelle nazie sans aucune place dans les actions et stratégies militaires. Dans une logique administrative il faudrait la placer au niveau policier qui est différent du domaine militaire.

      La raison d’être des camps de la mort japonais était la recherche médicale et biologique dans un but et contexte militaire. A la différence des camps nazis ils faisaient partie de l’organisation militaire et les médecins y avaient des grades militaires japonais.

      Pourtant le rôle des mécins dans ces mechaniques meurtrières constitue un sujet particulier qu’on fait disparaître derrière le brouillard idéologique des discussions du racisme et nationalislime. Parfois on évoque même l’idéologie du surhomme nazi et de la race suprême japonaise.

      La vérité cachée du rôle central des médecins dans les organisations de la mort

      L’élément commun à toutes ces horreurs et à l’histoire du gentil médecin de famille qui paie de sa poche les indemnités de.ses patients est le pouvoir de sélection, de triage à la rampe d’Auschwitz comme dans le cabinet ou le médecin accepte ou refuse d’accorder un arrêt de travail pour cause de maladie.

      Les médecins participents à la rentibilisation des investissements dans le capital humain en limitant les arrêts maladie au minimum nécessaire. Ce triage concerne tous les assurés et condamne à la souffrance et la mort un plus grand nombre de travailleurs que celui des pauvres victimes du triage à la rampe d’Auschwitz. Au fond c’est la même chose.

      Il y a une différence remarquable entre les deux systèmes :

      L’extermination des juifs et opposants politiques n’était pas rentable immédiatement. On comptait sur l’effet à log terme dans un monde sans parasites et sous-hommes. Le médecin dans un pays démocratique par contre exerce un métier qui doit contribuer à la rentabilité immédiate de la coûteuse ressource humaine. Il doit réaliser l’équilibre entre les dépenses pour le bien aller des individus et le profit qu’ils sont censés produire pour la classe économique au pouvoir.

      Les expérimentations meurtrières des Mengele/Ishii ne font d’ailleurs que confirmer la véracité de la définition du médecin comme maître incontesté des décisions sur la vie et la mort des patients.

      #iatrocratie #mafia_médicale #médecine_de_classe
      #unit_731 #Auschwitz #médecine #crimes_de_guerre #armes_biologiques

    • En Géorgie, la demande d’énergie industrielle atteint des niveaux records, avec une projection de nouvelle consommation d’électricité pour la prochaine décennie désormais 17 fois supérieure à ce qu’elle était récemment. L’Arizona Public Service, le plus grand service public de cet État, a également du mal à suivre le rythme, prévoyant qu’il sera à court de capacité de transport avant la fin de la décennie en l’absence de mises à niveau majeures.

      Oups ! Exponentielle disait l’autre.

  • Des préjugés sexistes omniprésents dans l’IA générative selon l’Unesco

    Un rapport de l’Unesco tire la sonnette d’alarme sur la grande quantité d’idées préconçues fondées sur le genre et la sexualité dans les IA génératives. L’agence des Nations Unies plaide pour une régulation et une prise de conscience pour minimiser ces biais.

    Ce qui veut aussi dire que l’IA pourrait nous aider à faire reculer le sexisme...

    https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-des-prejuges-sexistes-omnipresents-dans-l-ia-generative-sel
    Source UNESCO : https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000388971
    #sociologie #ethnologie #sexisme #ia #llm

  • EA Hopes to Use Generative AI to Drive Monetization and Make Development 30% More Efficient | TechRaptor
    https://techraptor.net/gaming/news/ea-hopes-to-use-generative-ai-to-drive-more-monetization-and-make-develo

    peaking of efficiency, Wilson mentions that Electronic Arts’ business involves an "incredibly iterative development cycle" as pressing a button in a game doesn’t just need to trigger the desired effect, but it also needs to be fun. 

    As a result, game development is “incredibly time-consuming” and games are now taking six and seven years to build. 

    According to Wilson, a feasibility study across all of EA’s game development processes and about 60% of them have “high feasibility to be positively impacted by generative AI.”

    He brought up the example that in the past building a stadium for a sports game took six months. In the past year, it took six weeks, and it’s not unnatural to think that in the coming years, it’ll take six days. Wilson believes that extending this concept to every aspect of development could drive “meaningful efficiency.”

    He then explained that the goal in his mind is to use generative AI to make the company approximately 30% more efficient.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #business #electronic_arts #ea #ia

  • Médicaments non délivrés, devis et facturation en panne… Une cyberattaque perturbe sérieusement le système de santé aux États-Unis Ingrid Vergara

    La cyberattaque d’une filiale de la plus importante compagnie d’assurance-santé américaine tourne à la crise d’ampleur aux États-Unis. Victime d’un rançongiciel qui affecte une de ses divisions depuis le 21 février, le groupe UnitedHealthcare n’est plus en mesure d’assurer de nombreuses tâches nécessaires au bon fonctionnement du système de santé. Des médecins qui ne peuvent plus savoir si un patient bénéficie ou non d’une assurance-santé, des pharmacies incapables de transmettre les demandes de remboursement de patients, des factures d’hôpitaux non réglées, des retards dans les délivrances d’ordonnances de médicaments…

    Les réactions en chaîne s’étendent et s’aggravent au fur et à mesure que les jours passent. Car UnitedHealthcare est la plus grande plateforme d’échange de paiements entre médecins, pharmacies, prestataires de soins de santé et patients du système de santé américain. Sa filiale Change gère la facturation de quelque 67.000 pharmacies, . . . . .

    #Santé #internet #sécurité_informatique #cyberattaques #cybersécurité #malware #usa #UnitedHealthcare #algorithme #juste_à_temps #dématérialisation #intelligence_artificielle #artificial-intelligence #blockchain #IA

    Source et suite (payante) : https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/medicaments-non-delivres-devis-et-facturation-en-panne-une-cyberattaque-per

  • [Saturday Night Panik] SATURDAY NIGHT LIVE - DJ RESPAWN
    https://www.radiopanik.org/emissions/saturday-night-panik/saturday-night-live-dj-respawn

    PANIKRONIK - SATURDAY NIGHT MARQUISE DE PORTE DE HAL

    INTERVIEW

    Ce soir sur Radio Panik, plongez dans l’univers captivant de « Urgence », une pièce de théâtre documentaire présentée par la Compagnie Adoc. Cette pièce explore les défis et les enjeux du système de santé contemporain à travers des témoignages poignants et des recherches approfondies. Elle met en lumière les conséquences des choix politiques et économiques sur nos systèmes de santé, tout en célébrant le dévouement des travailleurs de la santé qui luttent pour sauver des vies au quotidien. « Urgence » nous invite à réfléchir à l’importance cruciale de préserver un service public fort et accessible à tous. Ne manquez pas cette pièce le 9 mars, organisée en collaboration avec Viva Salud, une ONG qui milite pour le droit et l’accès à la santé pour tous. (...)

    https://www.radiopanik.org/media/sounds/saturday-night-panik/saturday-night-live-dj-respawn_17398__1.mp3

  • Kauna, modératrice pour Facebook au Kenya : « J’ai vu beaucoup de suicides en vidéo » - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/social-et-economie/facebook/kauna-moderatrice-pour-facebook-au-kenya-jai-vu-beaucoup-de-suicides-en-vid


    Attention, elle parle un peu des contenus à modérer et ça craint.

    Facebook prétend que ces contenus sont majoritairement modérés par des IA…

    C’est un #mensonge et c’est triste. Nous faisons le gros de ce travail. Mais, comme c’est caché, dans le back-office de Facebook, il est impossible de s’en rendre compte si on n’y a pas accès. On apprend à l’algorithme à repérer les contenus problématiques, mais nous devons les vérifier avant de les supprimer. C’est sûr qu’on se sent invisibilisé. Ce système devrait être expliqué, montré à tout le monde : ces entreprises technologiques font faire le travail ingrat à des travailleurs payés à peine plus d’un dollar de l’heure en Afrique.

    #IA

  • Intelligence artificielle : la grande illusion de la régulation

    « Le tournant intellectuel et créatif de l’IA s’attaque à nos capacités les plus fondamentales. Les corps de métiers doivent se mobiliser pour définir ce qu’ils sont prêts à céder et à refuser à l’industrie numérique. Faute de quoi, on se réveillera dans un monde dans lequel nous serons étrangers »

    https://jpst.it/3C8e7

    #intelligence_articifielle #IA

    • Quand le ministre de la Santé découvre l’effondrement de la psychiatrie
      https://www.liberation.fr/societe/sante/quand-le-ministre-de-la-sante-decouvre-leffondrement-de-la-psychiatrie-20

      Le dimanche 25 février, le corps sans vie d’une femme de 85 ans atteinte de démence est retrouvé dans un container à ordures dans l’hôpital d’Aix-en-Provence. Amenée aux urgences par sa fille le vendredi 23 février sur les conseils de son psychiatre, la patiente fugue dans la soirée. La fille, à qui le personnel a demandé de rentrer chez elle, aurait expliqué que sa mère s’échappait tout le temps et qu’il fallait lui donner son traitement, se serait vu répondre que, sans l’aval du médecin interne, ce n’était pas possible. Deux heures plus tard, elle est rappelée car sa mère « n’est plus dans l’enceinte de l’établissement ». Elle retourne sur place, demande que soient visionnées les bandes des caméras de surveillance pour savoir dans quelle direction est partie sa mère : « Ils m’ont répondu qu’ils n’avaient pas les codes pour les visionner et que la personne responsable des codes était en vacances », explique-t-elle à France Bleu. La nuit, le lendemain, ses proches vont la chercher partout, en ville, jusqu’à ce qu’un membre de la famille, pompier, la trouve dans une benne à ordures dans les sous-sols de l’hôpital. Selon la famille, le visionnage tardif le dimanche soir des bandes de vidéosurveillance permet de voir que la malade est entrée elle-même dans le container le vendredi soir à 20h45, ce qui signifie qu’elle aurait pu être retrouvée le soir même si les vidéos avaient été accessibles.

      Cette histoire particulièrement atroce s’ajoute à beaucoup d’autres, toutes celles qui sont médiatisées, toutes celles qui n’arrivent pas jusqu’à nous. Depuis des années, les patients font face à une perte de chance liée à l’effondrement du système, en ville comme à l’hôpital. Mais au stade où nous en sommes arrivés, cela se voit.

      Viol, agression sexuelle et suicide

      Il reste pourtant parmi nous des gens qui découvrent la situation. Ainsi de Frédéric Valletoux, nouveau ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention sous l’égide de Catherine Vautrin. Sa nomination avait été saluée par les connaisseurs du secteur comme celle d’un pro de la communication, et avait été due à de savants arbitrages. Un poste pour Renaissance, un poste pour Horizons, un poste pour le Modem… La compétence compte moins que les savants équilibres entre factions Macron-compatibles.

      Une semaine plus tôt, le 20 février, le nouveau ministre s’était rendu à Toulouse, au CHU Purpan, où s’étaient produits trois incidents graves. Un viol et une agression sexuelle sur deux patientes dans la nuit du 10 au 11 février, et le suicide d’un patient hospitalisé aux #urgences_psychiatriques, avaient incité les syndicats à avertir l’inspection du travail en l’informant que tous les projets des professionnels de santé du CHU pour améliorer les conditions de travail sont systématiquement retoqués par l’Agence régionale de santé par manque de moyens. Sur place, le ministre joue la surprise et la consternation, et dénonce une situation inacceptable : « Je suis très remonté parce que je n’avais jamais vu cela. La situation que je constate ici à Toulouse sur la prise en charge des urgences psychiatriques est inacceptable et en tout point contraire à la feuille de route qui m’a été fixée par le président de la République et le Premier ministre. Cette feuille de route vise à établir un fonctionnement basé sur la coopération au sein des territoires, le décloisonnement entre le public et le privé et un système de soins respectueux des patients et de ses personnels. Sa mise en œuvre sans délais est une de mes priorités. »

      Situation de déshérence

      Au-delà de ce festival d’éléments de langage, dans lequel on note que le problème majeur pour le ministre semble être que le réel apparaît décidé à contrarier sa « feuille de route », Frédéric Valletoux pointera la responsabilité des établissements privés du secteur : « Au-delà de la question des moyens, c’est surtout une question d’état d’esprit, de mentalité, qui ici doit changer. Le public et le privé ne peuvent pas se regarder en chien de faïence au détriment de la prise en charge et de la sécurité des patients… L’hôpital ne peut pas être simplement le réceptacle de ce que les autres ne veulent pas faire. » En une incise, le ministre évacue donc « la question des moyens », et laisse entendre à demi-mot que la charge insupportable de l’hôpital public est liée au désinvestissement des cliniques psychiatriques dans l’accueil en urgence des patients. Manque de chance, le réel, une fois encore, a décidé de contrarier le ministre. La situation de déshérence de la #psychiatrie est connue au plan national et dénoncée régulièrement par les professionnels et les personnels de santé, elle a fait l’objet depuis quinze ans d’une dizaine de rapports publics…

      L’hospitalisation des patients est sectorisée géographiquement et, au sein de ces secteurs, seuls certains établissements, essentiellement ceux du public, reçoivent les accréditations et les agréments nécessaires à l’accueil de patients aigus en hospitalisation sous contrainte (c’est-à-dire sans leur consentement). Cette tentative de botter en touche, d’accuser le secteur privé pour passer sous silence les conditions de travail dans le secteur public que dénoncent ceux-là mêmes qui y travaillent, n’étonne pas de la part de Frédéric Valletoux qui, depuis des années, fait porter à la médecine de ville la responsabilité de l’effondrement des urgences hospitalières. Il faut probablement à ce stade préciser, ce que par étourderie j’ai omis de faire, que le ministre Frédéric Valletoux n’a pas seulement été nommé parce qu’il est apprécié de Brigitte Macron, qui de Didier Raoult à Sabrina Agresti-Roubache a toujours su utilement conseiller son mari. Non. Frédéric Valletoux, qui découvre à Toulouse avec effarement la situation de l’hôpital public, a été nommé à son poste parce qu’il a présidé pendant onze ans la Fédération hospitalière de France.

  • 🌻 Tournesol Talks : Décrypter les enjeux du numérique avec des experts aujourd’hui rencontre avec Anne Alombert Maître de conférences en philosophie à l’Université Paris 8, spécialisée dans les rapports entre vie, technique et esprit. Elle a étudié à l’École Normale Supérieure de Lyon et est auteure d’une thèse sur Derrida et Simondon. Ses travaux explorent les enjeux des technologies contemporaines et elle a contribué au programme de recherche dirigé par Bernard Stiegler.

    Tournesol.app est un projet de recherche participatif sur l’éthique des systèmes de recommandation

    Comment ça marche ?
    – Regardez des vidéos sur la plateforme Tournesol.
    – Donnez votre avis sur chaque vidéo en répondant à un court questionnaire.
    – Aidez-nous à identifier les vidéos d’utilité publique qui devraient être largement recommandées.
    Pourquoi participer ?
    – Votre contribution est essentielle pour faire avancer la recherche sur l’éthique des systèmes de recommandation.
    – Participez à un projet citoyen qui vise à construire un numérique plus juste et plus responsable.
    – Donnez votre avis sur les contenus que vous souhaitez voir recommandés.

    En rejoignant le projet Tournesol, vous faites un geste concret pour un numérique plus riche, plus diversifié et plus humain.
    #IA #controverses #éthique #sciencespo #medialab #intelligenceartificielle #technologie #innovation #société #avenir
    https://www.youtube.com/watch?v=Z04ouls5yB4&feature=shared

  • L’IA : entre fascination et controverses ⚖️
    Plongez au cœur des débats brûlants autour de l’intelligence artificielle (IA) dans cette interview captivante avec Dominique Cardon, professeur de sociologie à Sciences Po, et Valérie Beaudouin, directrice d’études à l’EHESS. #IA #controverses #éthique #sciencespo #medialab #intelligenceartificielle #technologie #innovation #société #avenir
    Dans cet échange éclairant, ils explorent :
    – Les différentes formes de controverses liées à l’IA
    – Les défis de la régulation de ces technologies puissantes
    – Le rôle crucial de l’éthique dans le développement de l’IA
    – La responsabilité des mondes professionnels qui utilisent l’IA

    Visionnez cette interview incontournable pour mieux comprendre les enjeux de l’IA et participer à la construction de son avenir !
    https://www.youtube.com/watch?v=d-04sLEfcRE

    a voir aussi la revue réseaux : https://www.revue-reseaux.fr

  • Tout le monde a remarqué que les sites produits en IA remontent toujours en premier sur les moteurs de recherche. Leur but est de se placer en haut du référencement pour vendre leurs produits avec des stratégies SEO qui polluent le web. Bourrés d’informations erronées et d’un français ampoulé approximatif, ils arrivent par exemple à reproduire vaguement le style d’un blog perso. N’empêche, au détour d’une phrase, on va te demander de frapper du code au lieu de le taper.

    #marrant #traduction #violence #code #language #dumb_ia

    • Suite … laisse tomber la commande dig + short et essaye donc le fameux creuser + court :)

      Dans une console Linux, la commande serait :
      creuser example.com +court

      #IA

  • Widening inequities : #immunization Agenda 2030 remains “off-track”
    https://redasadki.me/2024/02/05/widening-inequities-immunization-agenda-2030-remains-off-track

    The WHO Director General’s report to the 154th session of the Executive Board on progress towards the #Immunization_Agenda_2030 (IA2030) goals paints a “sobering picture” of uneven global recovery since #COVID-19. As of 2022, 3 out of 7 main impact indicators remain “off-track”, including numbers of #zero-dose children, future deaths averted through vaccination, and outbreak control targets. Current evidence indicates substantial acceleration is essential in order to shift indicators out of the “off-track” categories over the next 7 years. While some indicators showed recovery from pandemic backsliding, the report makes clear these improvements are generally insufficient to achieve targets set for 2030. While some indicators have improved from 2021, overall performance still “lags 2019 levels” (...)

    #Global_health #equity #IA2030 #Tedros_Adhanom_Ghebreyesus #World_Health_Organization

  • Le coût du travail humain reste généralement inférieur à celui de l’IA, d’après le MIT FashionNetwork.com ( Bloomberg )

    Pour le moment, employer des humains reste plus économique que de recourir à l’intelligence artificielle pour la majorité des emplois. C’est en tout cas ce qu’affirme une étude menée par le Massachusetts Institute of Technology, alors que bon nombre de secteurs se sentent menacés par les progrès faits par l’IA.

    Il s’agit de l’une des premières études approfondies réalisées à ce sujet. Les chercheurs ont établi des modèles économiques permettant de calculer l’attractivité de l’automatisation de diverses tâches aux États-Unis, en se concentrant sur des postes “digitalisables“, comme l’enseignement ou l’intermédiation immobilière.

    Source : https://fr.fashionnetwork.com/news/premiumContent,1597548.html

    #ia #intelligence_artificielle #algorithme #surveillance #ai #google #technologie #facebook #technologisme #travail #biométrie #bigdata #coût #MIT

  • Une IA a aidé à déceler que les empreintes digitales ne sont pas uniques.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4571

    Pour que ce résultat du travail ait été obtenu, comme nous le notons dans l’article, c’est à partir de 60 000 empreintes digitales. Il faut donc comprendre d’emblée, qu’il y a possibilité à plus de performance ainsi que des conclusions plus approfondies et affinées, une fois que cet outil aura été entraîné sur des millions de cas. En croisant et recoupant plus de datas, de bien de similitudes seront plausible aux doigts humains. #Insolites

    / #IA_:_Intelligence_Artificielle, #Data_-_Données, Sciences & Savoir, #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, Internet, Web, cyber-démocratie, communication, société, (...)

    #Sciences_&_Savoir #Internet,_Web,_cyber-démocratie,_communication,_société,_médias

  • Gérard Depardieu a été en psychanalyse pendant vingt-huit ans. À quoi ça a servi ?

    https://www.slate.fr/sante/ca-tourne-pas-rond/psychanalyse-accepter-gerard-depardieu-morale

    Coluche, dans un de ses sketchs, épinglait la psychiatrie. Certes il ne dit pas « psychanalyse » mais bien « psychiatrie », sauf qu’à cette époque la plupart des psychiatres étaient aussi psychanalystes. Bref, il dit cette phrase assez célèbre : « Avant je pissais au lit et j’avais honte, je suis allé au psychiatre, il m’a guéri, je pisse toujours au lit mais maintenant je suis fier ! »
    ...
    À quoi ça sert alors de voir un psychanalyste si c’est pour toujours être un gros porc, dites-vous ? À supporter la vie.

    #psychiatrie #psychianalyse #iatrocratie

    • A few publicly available government documents, however, provide a peek into the workings of the programme.

      To build the database, the government first collected demographic and identity data of the families, including their Aadhaar numbers, the biometric-based unique identity number assigned to every Indian citizen, their age proof, bank accounts, and tax identification numbers through data-entry operators at the village level.

      A centralised electronic system then used Aadhaar-based authentication to match the identities of citizens in other government databases such as birth and death registries, land and property records, government employee databases, electricity consumption, and income tax return databases, among others, to build their comprehensive socioeconomic profiles.

      This data was then used to “electronically” verify the annual income, age and other eligibility conditions of the applicants. Where electronic verification was not possible due to the unavailability of data, physical field verification was carried out. In cases where the physical verification did not pan out, the family income is derived by “logic-based artificial intelligence [AI].”

      The chief minister’s office and the departments administering the PPP and the old-age pension schemes did not respond to Al Jazeera’s queries asking about the logic, formula and source code used by the AI. Neither did it clarify if the errors in the PPP were a result of wrong data entry or incorrect predictions by the AI. The government has also not responded to Dhuli Chand’s RTI query asking the authorities to explain why PPP had marked him as “dead.”

      #Inde #allocation_vieillesse

  • Iatrocratie sur la toile

    HERRSCHAFT DER ÄRZTE - Lösung mit 11 Buchstaben - Kreuzwortraetsel Hilfe
    https://kreuzwortraetsel-hilfe.com/f/herrschaft-der-aerzte

    Rätselfrage

    Wir haben 2 Lösungen

    Frage ▼ Lösung
    herrschaft der ärzte 11 iatrogratie
    herrschaft der ärzte 11 iatrokratie

    David versus Goliath
    https://gehe.blogspot.com/2003/11/die-kirche-ist-eine-verbrecher.html?m=1

    Meine persönlichen Erlebnisse, Ansichten, Anmerkungen als ortsfester Weltbürger im globalen Polizeistaat
    Donnerstag, November 20, 2003
    Die Kirche ist eine Verbrecher-Organisation!

    So die öffentlich geäusserte private Meinung von Darsteller Matthieu Carriere des aktuellen Films Luther:

    Keine neue Erkenntnis - aber doch völlig anders, wenn man es selbst am eigenen Leib erfährt.

    Bezüglich katholischer Kirche stimme ich dieser Meinung vehement zu.

    Die Funktionsträger-Truppe ist gemeint - nicht das Fussvolk, diese gutgläubigen (gar blinden?) frommen Christen ehrlichen Herzens.

    An einem katholischen Krankenhaus in Bayern behandelt ein Medizin-Prof. Patienten so Menschen verachtend, dass es mich an KZ-Arzt Mengele erinnert.

    Ich konfrontiere den verantwortlichen Arzt schriftlich mit meinen Vorwürfen.
    In seinem kurzen Antwortschreiben bezeichnet er meine jeweiligen Anschuldigungen wiederholt als „nicht beweisbar“!!

    Ein Anwalt macht mich darauf aufmerksam, das dies nicht die Wortwahl eines Arztes zu seinem Patienten ist.

    Als dem Anwalt im Verlauf des Erstkontaktes klar wird, dass er nicht über eine Rechtschutzversicherung abrechnen kann, sondern sein Bemühen per Beratungs- resp. Prozesskostenhilfe finanziert werden muss, will er die Sache nicht weiter verfolgen.

    Ich informiere die Staatsanwaltschaft beim zuständigen Landgericht mache eine Strafanzeige gegen den kriminellen Arzt.
    Die Staatsanwaltschaft prüft und lässt medizinisch nach PatientenAktenlage prüfen und hält weitere Ermittlungen für nicht angebracht.
    Meine wiederholten dringenden Bitten, um gutachterliche Untersuchung des betroffenen Patienten, werden abgelehnt.

    Ich informiere die zuständige Ärztekammer. Eine Schlichtung ist nach einer Strafanzeige natürlich nicht mehr möglich. Standesrechtliche Konsequenzen bleiben aber auch aus - dafür bräuchte man Urteile von Gerichten.

    Ich wende mich telefonisch an die katholische Organisation „Kirche von unten“, kritische Christen.

    In zwei Schreiben informiere ich den katholischen Verantwortlichen Bischof Karl Lehmann über die o.g. furchtbaren Ärzte und den ungeheuerlichen Vorgang in dem katholischen Krankenhaus.
    Anders als staatliche Krankenhäuser unterliegen konfessionelle Kliniken nicht der üblichen staatliche Aufsicht, sondern der inner-kirchlichen! Ich bekomme nicht mal eine Antwort.

    Update: Lange Zeit später hatte ich im Gästebuch/Forum von „Kirche von unten“ zweimal knapp und sachlich meine erfolglosen Schreiben an Kardinal Lehman erwähnt - jedesmal verschwand nach einiger Zeit mein Posting von der Seite. Daraufhin fragte ich dort nach dem Grund dafür. Nun wurde sogar die gesamte Seite des Monats August mit allen Einträgen gelöscht.

    Nach dem der Chef des Hartmannbundes sich öffentlich auf einer Veranstaltung für die Schäden und Nachteile für jüdische Ärzte in der Nazizeit entschuldigt hat, mit den üblichen Erklärungen gegen den Faschismus und so weiter, schreibe ich ihm von faschistoiden Zuständen im Medizinwesen heutzutage und der Unmöglichkeit, diese furchtbaren Ärzte zur Rechenschaft zu ziehen, weil sich kein seriöser med. Gutachter finden lässt, und frage ihn, wie er denn dazu stehe. Ich bekomme zur Antwort, das sei allein Sache der Gerichte und anderer zuständiger Einrichtungen.

    Ich schreibe den Kriminalexperten und späteren Justizminister von Niedersachsen, Christian Pfeiffer an, vor dem Hintergrund diverser Aktionen „Gesicht zeigen“ und dergleichen gegen angeblich zunehmenden Faschismus in unserer Gesellschaft. Und frage ihn, wie es mit irgend einer Unterstützung aussehe, für die Opfer faschistoider Ärzte.
    Immerhin wenden sich die o.g. Aktionen immer nur gegen den NeoFaschismus auf der Straße, begangen von Skinheads und dergleichen - wohingegen ständig vor dem zunehmenden Neofaschismus der Eliten unseres Landes gewarnt wird - nur wo bleibt konkret das Engagement dagegen?
    Ich bekam aus seinem Büro ein floskelhaftes Ablehnungsschreiben.
    Zu der Zeit las ich, dass er einer Studentin, die anti-faschistische Demos organisiert hatte, angeblich zu ihrem Schutz, einen längeren Aufenthalt in Großbritannien finanziert hatte - ohne dass sie selbst das für nötig und geboten hielt.

    Ich schrieb an die exponierte Wortkämpferin für Menschenrechte, die ehemalige Staatssekretärin im Bundesgesundheitsministerium und katholische Kontaktfrau der Grünen, Christa Nickels. Sie redete auf ihrer Homepage viel von Glaubwürdigkeit, durch vorbildlichen Umgang mit den Menschenrechten auch hier im Lande. Ich schrieb ihr ausführlich und fragte sie nach irgend einer Unterstützung. Von ihr bekam ich nur ein paar kurze lapidare Sätze der Ablehnung, was mich von dieser Frau besonders enttäuschte. Sie verwies mich an einen alten Wehrexperten der Grünen. Pro forma schrieb ich den dennoch an und bekam auch von dort Null Unterstützung.

    Parallel zu diesen ganzen Anstrengungen, die mir nicht leicht fielen - ich brauchte für etliche Schreiben Monate, meist Wochen - hatte ich Konversation mit Krankenkassen, Gutachtern, Verbraucherzentralen, Patientenhilfestellen, Rechtsanwälten, Ärzten und Kliniken zur Unterlagenbeschaffung. Und das alles vor dem Hintergrund diverser Gesundheitsprobleme und etlicher Wohnungsumzüge.
    Nur in Details hier und da zu guten Ergebnissen führend - im Großen und Ganzen erfolglos.
    Es ist ziemlich erschütternd, wie selbst an Uni-Kliniken getrickst, gelogen und betrogen wird, Unterlagen verschwinden resp. werden fälschlich als nicht (mehr) vorhanden bezeichnet. Es offenbaren sich insgesamt mafiöse Zustände, wenn man mal hinter die Kulissen blickt.
    Und es wird im Medizinbetrieb untereinander kommuniziert, dass die Drähte glühn.

    Allerdings will ich nicht verschweigen, es gibt auch immer wieder kleine und große Lichtblicke. Durch glückliche Zufälle und gute wohlgesonnene, charakterstarke Ärzte, die sich noch ihren klaren Verstand und ein demokratisches Bewustsein bewahren konnten.

    Aber ich meine, was sind das für Gesetze, was sind das für Demokraten und Juristen, dass deren berufliches Engagement nur bekommt, wer diese Leute nur mit Geld und/oder Macht überzeugen kann? Das ist Plutokratie, keine Demokratie und kein Rechtstaat!

    Ich hatte zwei Petitionen beim zuständigen Ausschuss des Bundestages eingereicht, die ausführlich beantwortet wurden - in Details hier und da ein bisschen hilfreich - letzten Endes aber ohne wirklichen Erfolg.

    Mit den Bundesministerien für Gesundheit und für Justiz hatte ich einigen Briefwechsel. Letztlich wurde Verantwortung, Zuständigkeit und Handlungsbedarf zurück gewiesen.

    Zur Gutachtersuche telefonierte und fuhr ich durch etliche Regionen dieses Landes - ohne Erfolg.
    Ein niedergelassener Facharzt in Hamburg sagte mir unter vier Augen gar, ich werde in ganz Deutschland keinen Kollegen von ihm finden, der gegen den inkriminierten Prof. ein Gutachten erstellen wird!!
    Er hat leider „recht“ behalten. Das ist dann aber keine Demokratie, sondern Medizin-Totalitarismus / Iatrokratie! Mediziner-Staat im Staate!

    Um auch ja nichts unversucht zu lassen, schrieb ich wegen der Menschenrechtsverletzung auch an ai-Deutschland, an den VDÄÄ, an medico-international. Von allen bekam ich nur Absagen oder gar keine Antwort. Zugegeben war mein Anliegen ja auch ungwöhnlich. Aber extreme Situationen bedingen eben auch extreme Lösungsversuche.

    Zuletzt schrieb ich an unsere Bundes-Forschungsministerin Frau Bulmahn, zuständig für Professoren. Sie verwies mich an eine örtliche Abgeordnete des Landtages. Bei der Terminvergabe für ein Gespräch wurde von derem Büro drauf geachtet, diesen möglichst nicht noch vor den Bundestagswahltermin zu legen - da schwante mir schon, dass wenig Hilfreiches zu erwarten ist. Schliesslich durfte ich die Dame treffen - sie wollte das Problem Ärzteverbrechen und die undemokratische, faktisch rechtlose Stellung der Patienten, mit mir in der Cafeteria des Landtages besprechen. Ich konnte sie grade noch bewegen, uns wenigstens in einen ruhigeren separaten Speiseraum zu setzen - das Gespräch verlief dann leider wie erwartet abwimmelnd / kleinredend - fruchtlos.
    Aber nett, dass die Dame ihre sicher sehr kostbare Zeit meinem (nicht nur meinem!) Problem gewidmet hatte. Vielleicht hat es wenigsten ihr etwas gebracht - und vielleicht kommt es doch irgendwie einmal dem Patientenschutz, also allen Bürgern zu Gute.

    –—

    In dem katholischen Krankenhaus steht in einem extra Raum eine lebens- oder überlebensgroße Jesus-am-Kreuz Statue. Irritierend schockende Drastik: Grosze Wunden, viel Blut, sehr leidend.

    Anfangs dachte ich noch, zwar sehr befremdlich, aber wenn die Leute solchen Naturalismus brauchen, um sich der Leidensgeschichte bewusst zu werden, ist es vielleicht okay. Aber mitlerweile bin ich überzeugt, diese Folterszene dient nicht der Mahnung und Abschreckung - sondern dort tätigen Ärzten als Leitbild.
    Professoren, die in ihrer Multiplikator-Funktion als Lehrer, Ordinarienträger und Doktor-Macher ihre faschistoide Berufsauffassung und ihre Charakterlosigkeit weitergeben.
    Unter den Augen der informierten Zuständigen und der Patienten, die sich wie Schafe oder Lemminge unwissend halten, be- und ausnutzen lassen, von einer gefährlich unantastbaren Elite in weissen Kitteln.
    Jerome um Donnerstag, November 20, 2003

    Medien-Kritik
    https://medien-kritik.blogspot.com/2022/02/bei-nie-die-hand-die-dich-futtert-je.html?m=1

    Living the nightmare - den Alptraum leben - Kontakt: opendialog@posteo.de twitter.com/GuteLaune19
    Freitag, 25. Februar 2022
    Stockholm-Syndrom: Je mehr Menschen auf Ärzte und Medizin angewiesen sind, desto weniger rebellieren gegen die Iatrokratie - ut in pandemic probatum est

    Ethikrat gegen Sterbehilfe-Regelung: „Sterben ist nicht normierbar“
    https://taz.de/Ethikrat-gegen-Sterbehilfe-Regelung/!5025684

    Suizidbeihilfe ist für den Ethikrat keine Aufgabe des Arztes. Gewissensentscheidungen müsse man aber respektieren. Ein Statement für Sterbehilfe ist das nicht.

    ...
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    Leser*innenkommentare

    oliverrr
    21.12.2014, 22:37

    Wie definiert sich Iatrokratie?

    Was tatsächlich vom Deutschen Ethikrat gesagt wurde, hier in der Übersetzung:

    > Ärzte sollen nun offiziell töten dürfen, vorerst noch beihilfsweise, aber natürlich im Verborgenen und ungebunden an irgendwelche Gesetze.

    > Ärzte werden dabei von niemandem und nichts kontrolliert – oder steht von nun an immer der Staatsanwalt dabei?

    > Der Patient ist jederzeit und überall dem „Gewissen“ des Arztes unterworfen.

    > Alle Macht den Ärzten!?

    Voraussetzung: Der Patient vertraut dem Arzt auf Leben und Tod. Aber warum nur? Die Ärzte sind doch selbst die schlechtesten Patienten, sie vertrauen selbst keinem Arzt – und sie müssen es ja schließlich wissen.

    Wer sich dieser Iatrokratie (s.a. Internet) nicht beugen will, weder im Tod noch im Leben – es gibt ja auch noch ein Leben davor –, kann mehr tun, als er/sie möglicherweise auch nur zu ahnen bereit ist.


    tatblatt.net
    https://parkfiction.org/nadir/periodika/tatblatt/164lesy.html
    http://parkfiction.org/nadir/periodika/tatblatt/TbNet.gif

    LeserInnenbrief

    zum Thema Euthanasie

    Intellektuell unterstütze ich grundsätzlich die Forderung nach Entkriminalisierung der Sterbehilfe. Letztes Jahr hatte ich einen Schlaganfall mit einer Störung des Atemzentrums mit dem Risiko lebenslänglicher künstlicher Beatmung im Koma. Ein paar Mal war Multiorganversagen diagnostiziert, die Ärzte haben mich dem Tod entrissen. Jetzt lebe ich auch im Rollstuhl gerne - was die selbständige Atmung betrifft habe ich Glück gehabt. Ich bin froh, daß bei uns keine Ärzte die Erlaubnis hatten, mich „abzudrehen“. In einer Gesellschaft, wo Gierdominantes Handlungsmotiv ist, mag ich auch nicht der Laune von Angehörigen ausgeliefert sein, deren oder eines Arztes/einer Ärztin momentanen Blickwinkel auf meine Lebensperspektiven und den Wert meines Lebens. Auch wird durch Legalisierung der Sterbehilfe die größenwahnsinnige Iatrokratie unterstützt, in der Ärzte die Herren über Leben und Tod sind. Der komplette Lebenslauf, von der Geburt über die Fortpflanzung bis zum Ableben ist ohnedies schon in die Hände der Ärzte gelegt, die dieser Verantwortung jetzt schon nur noch ungenügend gerecht werden. Mit der Sterbehilfe kommt nun auch noch der Selbstmord in die Hände der Pharmakonzerne und der „Götter in Weiß“, die ja in einigen Staaten sowieso schon das Amt des Scharfrichters innehaben. Das ist mir eine unangenehme Vorstellung.
    R.

    aus TATblatt Nr. +164 vom 26. April 2001

    >> TATblatt-Inhaltsverzeichnis
    >> WiderstandsChronologie (Wien)

    ©TATblatt, 2001
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    Nachdruck, auch auszugsweise, nur in linken alternativen Medien ohne weiteres gestattet (Quellenangabe undBelegexemplar erbeten)!
    In allen anderen Fällen Nachdruck nur mit Genehmigung der Medieninhaberin (siehe Impressum)

    8 2006 dann überraschend
    https://www.yumpu.com/en/document/view/54451826/strafanzeige-gegen-who-handlanger/9

    Skurriler Fund: Die Homepage der Patientenfront/Sozialistisches Patientenkollektiv(H). [x-post /r/IchFand]
    https://www.reddit.com/r/de/comments/28hhhq/skurriler_fund_die_homepage_de

    r/

    TheOriginalSamBell

    10y ago

    Schon ein reichlich skurriles kulturelles Artefakt, guter Fund!
    Koh-I-Noor

    10y ago

    Bevor man sich, wie ich, fasziniert-zweifelnd auf der Seite verliert sollte man vielleicht was objektives über die Gruppe lesen (z.B. den Wikipedia-Artikel).

    Irgendwie kann ich die Entstehung nachvollziehen, wenn man sich die Methoden der Psychatrie Anfang der 70er vorstellt. Und der Fall Mollath zeigt ja dass es aktuell auch noch ähnliches gibt - leider habe ich keine Erwähnung dieses Muster-"Frontpatienten" gefunden.

    Ansonsten ist der Klassenkampf der transnationalen Patientenfront gegen die herrschende Iatrokratie tatsächlich äußerst skurril.
    ...

    Reddit
    reReddit: Top posts of June 18, 2014

    Reddit
    reReddit: Top posts of June 2014

    SPK - Turn Illness into a Weapon
    For agitation by the Socialist Patients’ Collective at the University of Heidelberg
    von W D Huber
    https://www.lovelybooks.de/autor/W-D-Huber/SPK-Turn-Illness-into-a-Weapon-9377257609-w

    Illness and Revolution

    It’s a matter of fact that the economic and materialistic "prosperity’’ of the working class from nowadays which is only a relative welfare in western industrial nations, resulting from the warfare between one class against the other, a welfare which has nothing to do with a “just” portion of the working class in a “natural” evolution, this matter of fact has been hidden more or less successfully by the agents of capitalism until nowadays.

    As we know from Marx there exists a historic necessity urging that from the contradictions of capitalism must result socialism. This necessity which constitutes an intrinsic factor in the inner of each person is illness, from which the subject suffers are the internal contradictions which alter consciousness and urge the suffering subject to act. The necessity is the need of each person, suffering in consciousness and sensuality.

    On the one hand illness is productive power. On the other hand as identity of production and destruction illness is concept (Begriff) of all relations of production (Produktionsverhältnisse).
    The basic antagonism (Grundwiderspruch) between productive powers (forces of production, Produktivkrafte) and relations of production is to be thought in this manner, that illness is all around the necessity which produces its own complement (Gegen­teil), revolution. The patients are in illness thus the revolutionary class (revolutionäre Klasse) by themselves (an sich; that means – see Hegel, Sartre – : following from the potentiality, but not yet in reality) and they are identically - yet concerning their potentiality, but now consciously (für sich) suffering - the revolutionary class for themselves (für sich). Class warfare (Klassenkampf) repre­sents, what is more, life process (Lebensprozess) itself producing revolution, the only value of use (utility value, Gebrauchswert) of future and eminence.

    KRRIM - PF-Verlag für Krankheit
    books
    https://www.book-info.com/publisher/KRRIM+-+PF-Verlag+f%C3%BCr+Krankheit.mobi.htm

    1.) Der Begriff Einzelhaft
    W. D. Huber (author)
    1975 [paperback] [German]
    2.) Dokumentationen zum Sozialistischen Patientenkollektiv an der Universität Heidelberg
    Giessen /Fachschaft Medizin, Giessen Basisgruppe Medizin (Eds.), W. D. Huber (foreword)
    1980 [Fifth, unveränderte Auflage, paperback] [German]
    3.) Dokumentationen zum Sozialistischen Patientenkollektiv an der Universität Heidelberg
    Giessen /Fachschaft Medizin, Giessen Basisgruppe Medizin (Eds.), W. D. Huber (foreword)
    1980 [Fourth, unveränderte Auflage, paperback] [German]
    4.) El camino de salida de la tortura está empedrado con médicos rotos
    R. Aldeapzoli-Loev (translator), P. Hogernig (translator), PF/SPK(H) y EMF EspanolColectivo Socialista de Patientes/Frente de Pacientes (author)
    2002 [First edition] [Spanish]
    5.) Hunde, wollt Ihr ewig sterben!?
    Gérard Hof (author), W. D. Huber (foreword)
    1993 [Second edition, paperback]
    6.) Iatrokratie im Weltmassstab
    W. D. Huber (author)
    1976 [paperback] [German]
    7.) Jugendbilder heute
    SPK/PF(MS) (author)
    1999 [First edition, audio cassette] [German]
    8.) Kleinkrieg gegen Patienten
    W. D. Huber (foreword)
    1987 [Third, unveränderte Auflage, paperback] [German]
    book
    9.) SPK – Aus der Krankheit eine Waffe machen
    Jean P. Sartre (foreword), Sozialistisches Patientenkollektiv SPK(H) (author)
    1995 [Sixth, extended edition, paperback] [German]
    10.) SPK – Faire de la Maladie une Arme
    B. Gleize (translator), R. Gleize (translator), W. D. Huber (foreword), Collectif Socialiste de Patients (author), Jean P. Sartre (foreword)
    1995 [First edition, paperback] [French]
    11.) SPK – Hacer de la enfermedad un arma
    P. Hogernig (translator), W. D. Huber (foreword), Jeona Kriklin (translator), Colectivo Socialista de Pacientes (author), Jean P. Sartre (foreword)
    1997 [First edition, paperback] [Spanish]
    book
    12.) SPK – Turn Illness into a Weapon
    W. D. Huber (foreword), PF/SPK(H) Socialist Patients’ Collective (author), Jean P. Sartre (foreword)
    2002 [First edition, paperback] [English]
    13.) Testi del Collettivo Socialista dei Pazienti (SPK) e del Fronte dei Pazienti (PF)
    W. D. Huber (author)
    1992 [paperback] [Italian]
    14.) Utopathie vorweg
    W. D. Huber (foreword), Patientenfront (author)
    1996 [paperback]

    status date: 1/23/2024

    #iatrocratie #édition

  • Le #règlement européen sur l’IA n’interdira pas la #surveillance_biométrique de masse

    Le 8 décembre 2023, les législateurs de l’#Union_européenne se sont félicités d’être parvenus à un accord sur la proposition de #règlement tant attendue relative l’intelligence artificielle (« #règlement_IA »). Les principaux parlementaires avaient alors assuré à leurs collègues qu’ils avaient réussi à inscrire de solides protections aux #droits_humains dans le texte, notamment en excluant la #surveillance_biométrique_de_masse (#SBM).

    Pourtant, malgré les annonces des décideurs européens faites alors, le règlement IA n’interdira pas la grande majorité des pratiques dangereuses liées à la surveillance biométrique de masse. Au contraire, elle définit, pour la première fois dans l’#UE, des conditions d’utilisation licites de ces systèmes. Les eurodéputés et les ministres des États membres de l’UE se prononceront sur l’acceptation de l’accord final au printemps 2024.

    L’UE entre dans l’histoire – pour de mauvaises raisons

    La coalition #Reclaim_Your_Face soutient depuis longtemps que les pratiques des SBM sont sujettes aux erreurs et risquées de par leur conception, et qu’elles n’ont pas leur place dans une société démocratique. La police et les autorités publiques disposent déjà d’un grand nombre de données sur chacun d’entre nous ; elles n’ont pas besoin de pouvoir nous identifier et nous profiler en permanence, en objectifiant nos #visages et nos #corps sur simple pression d’un bouton.

    Pourtant, malgré une position de négociation forte de la part du Parlement européen qui demandait l’interdiction de la plupart des pratiques de SBM, très peu de choses avaient survécu aux négociations du règlement relatif à l’IA. Sous la pression des représentants des #forces_de_l’ordre, le Parlement a été contraint d’accepter des limitations particulièrement faibles autour des pratiques intrusives en matière de SBM.

    L’une des rares garanties en la matière ayant apparemment survécu aux négociations – une restriction sur l’utilisation de la #reconnaissance_faciale a posteriori [par opposition à l’utilisation en temps réel] – a depuis été vidée de sa substance lors de discussions ultérieures dites « techniques » qui se sont tenues ces dernière semaines.

    Malgré les promesses des représentants espagnols en charge des négociations, qui juraient que rien de substantiel ne changerait après le 8 décembre, cette édulcoration des protections contre la reconnaissance faciale a posteriori est une nouvelle déception dans notre lutte contre la #société_de_surveillance.

    Quel est le contenu de l’accord ?

    D’après ce que nous avons pu voir du texte final, le règlement IA est une occasion manquée de protéger les #libertés_publiques. Nos droits de participer à une #manifestation, d’accéder à des soins de #santé_reproductive ou même de nous asseoir sur un #banc pourraient ainsi être menacés par une surveillance biométrique omniprésente de l’#espace_public. Les restrictions à l’utilisation de la reconnaissance faciale en temps réel et a posteriori prévues par la loi sur l’IA apparaissent minimes et ne s’appliqueront ni aux entreprises privées ni aux autorités administratives.

    Nous sommes également déçus de voir qu’en matière de « #reconnaissance_des_émotions » et les pratiques de #catégorisation_biométrique, seuls des cas d’utilisation très limités sont interdits dans le texte final, avec d’énormes lacunes.

    Cela signifie que le règlement IA autorisera de nombreuses formes de reconnaissance des émotions – telles que l’utilisation par la police de systèmes d’IA pour évaluer qui dit ou ne dit pas la #vérité – bien que ces systèmes ne reposent sur aucune base scientifique crédible. Si elle est adoptée sous cette forme, le règlement IA légitimera une pratique qui, tout au long de l’histoire, a partie liée à l’#eugénisme.

    Le texte final prévoit également d’autoriser la police à classer les personnes filmées par les caméras de #vidéosurveillance en fonction de leur #couleur_de_peau. Il est difficile de comprendre comment cela peut être autorisé étant donné que la législation européenne interdit normalement toute #discrimination. Il semble cependant que, lorsqu’elle est pratiquée par une machine, les législateurs considèrent de telles #discriminations comme acceptables.

    Une seule chose positive était ressorti des travaux techniques menés à la suite des négociations finales du mois de décembre : l’accord entendait limiter la reconnaissance faciale publique a posteriori aux cas ayant trait à la poursuite de crimes transfrontaliers graves. Bien que la campagne « Reclaim Your Face » ait réclamé des règles encore plus strictes en la matière, cela constituait un progrès significatif par rapport à la situation actuelle, caractérisée par un recours massif à ces pratiques par les États membres de l’UE.

    Il s’agissait d’une victoire pour le Parlement européen, dans un contexte où tant de largesses sont concédées à la surveillance biométrique. Or, les négociations menées ces derniers jours, sous la pression des gouvernements des États membres, ont conduit le Parlement à accepter de supprimer cette limitation aux #crimes_transfrontaliers graves tout en affaiblissant les garanties qui subsistent. Désormais, un vague lien avec la « #menace » d’un crime pourrait suffire à justifier l’utilisation de la #reconnaissance_faciale_rétrospective dans les espaces publics.

    Il semblerait que ce soit la #France qui ait mené l’offensive visant à faire passer au rouleau compresseur notre droit à être protégés contre les abus de nos données biométriques. À l’approche des #Jeux_olympiques et paralympiques qui se tiendront à Paris cet été, la France s’est battue pour préserver ou étendre les pouvoirs de l’État afin d’éradiquer notre anonymat dans les espaces publics et pour utiliser des systèmes d’intelligence artificielle opaques et peu fiables afin de tenter de savoir ce que nous pensons. Les gouvernements des autres États membres et les principaux négociateurs du Parlement n’ont pas réussi à la contrer dans cette démarche.

    En vertu du règlement IA, nous serons donc tous coupables par défaut et mis sous #surveillance_algorithmique, l’UE ayant accordé un blanc-seing à la surveillance biométrique de masse. Les pays de l’UE auront ainsi carte blanche pour renforcer la surveillance de nos visages et de nos corps, ce qui créera un précédent mondial à faire froid dans le dos.

    https://www.laquadrature.net/2024/01/19/le-reglement-europeen-sur-lia-ninterdira-pas-la-surveillance-biometriq
    #surveillance_de_masse #surveillance #intelligence_artificielle #AI #IA #algorithme

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1037288

  • Chile searches for those missing from Pinochet dictatorship with the help of artificial intelligence

    At the end of August, Chilean president Gabriel Boric launched the Search Plan for more than 1,000 Chileans. Today, old judicial documents, many typewritten, have been digitized to apply cutting edge technology and cross-reference data.

    On Monday 15 January, at the inauguration of the “Congress of the Future” in Santiago, President Gabriel Boric stated that artificial intelligence, the theme of the 13th version of the conference, “will play an important role in the search for our #missing detainees.” He was referring to the #Search_Plan to find over 1,000 individuals who were victims of the Augusto Pinochet dictatorship (1973-1990), which his Administration presented on August 30, 2023, on the eve of the September 11 commemoration of the 50th anniversary of the coup d’état that ousted Salvador Allende, the socialist president.

    The plan, spearheaded by Justice Minister Luis Cordero, is an initiative that is intended to become a permanent State policy. According to Justice data, after the dictatorship in Chile there were 1,469 victims of forced disappearance and of these, 1,092 are missing detainees, while 377, who were executed, are missing as well. So far only 307 have been identified.

    To embark on this new search, which has already been initiated by the courts, Cordero tells EL PAÍS that he is working with two main sources. On the one hand, the judicial investigations, which comprise millions of pages. And on the other, the administrative records of the cases that are scattered around state agencies. These include the Human Rights Program, created in 1997, which falls under the Ministry of Justice, as well as previous investigations in military Prosecutor’s Offices (which used to close the cases) and the files that provided the basis for the 1991 National Commission for Truth and Reconciliation Report, driven by the former president, Patricio Aylwin (1990-1994), and in which an account of the victims was given for the first time.

    Typewritten documents

    Unsholster, a company specialized in data analysis, data science and software development, whose general manager is the civil engineer Antonio Díaz-Araujo, is behind the technological analysis of the information. The Human Rights Program has already digitalized the information, while the Judicial Branch is 80% digitalized. The firm was awarded the project in a bidding process in the context of the Search Plan — it is in charge of the implementation of artificial intelligence.

    Something of relevance in this investigation is that the judicial files, separated according to each case, were processed in the old Chilean justice system (changed in 2005), which implies that the judges’ inquiries are on paper — most of them have the pages sewn into a notebook by hand, written on typewriters, and there are even several handwritten parts. These are the ones containing statements, black and white photographs, photocopies of photos, forensic reports and old police reports.

    However, in addition, the judicial inquiries that have been undertaken since 2000 will provide a more up-to-date and crucial basis of information in the analysis. Since then, hundreds of cases that had been shelved during the dictatorship have been reopened by judges with exclusive dedication to cases of human rights violations with sentences.

    Cordero points out that “there is a lot of information in the hands of the State and there is no human capacity to process it, because it needs to be interconnected. For example, there are testimonies that appear in some files and not in others. And, in addition, depending on the judges, there were lines of investigation, so there may have been precedents that were useful for some and not for others.” For this reason, the justice minister says artificial intelligence can play a key role, as he believes that in these cases, the cross-referencing of information will be crucial.

    “All that information is in judicial and administrative files, and what digitization accomplishes first is to integrate them in one place. And then to work with artificial intelligence, which allows us to reduce the investigation gaps using algorithms, which are being tested, and which can read, for example, dates, names, places, for instance, in those files,” the minister adds.
    4.7 million pages and counting

    Unsholster is currently in the pre-project stage, before it starts programming, Díaz-Araujo explains to EL PAÍS. “But we have already touched on most of the file types that we will need to deal with,” he says. The documents that have been coming in, scanned sheet by sheet, are in folders, in PDF format, and therefore do not correspond to a logic that allows data to be searched because they are recorded as images. For this reason, the first step has been to start applying OCR (Optical Character Recognition) technology so that they can be transformed into data.

    They already have information — which does not yet include the thousands of files of the Judicial Branch — totaling 46,768 PDF files, which amounts to more than 4.7 million pages. “If a person were to read every one of those pages, out loud and without understanding or relating facts, they would probably spend eight hours a day reading for 27 years,” explains the civil engineer.

    Once those files are moved to pages, Díaz-Araujo says, “a big classification tree is created, which allows you to classify pages that have images, manuscripts, typewritten pages, or Word-style files. And then you start to apply, on each one of them, the best OCR” for each type of page, because the key, he adds, lies in “what material is brought to each one.”

    Another stage, he explains, is to create different types of dictionaries and entities “that can be learned with use.” For example, nicknames of people, places, streets (many have changed names since the dictatorship), ways of writing and dates.

    This implies, he says, creating a topology of entities in the reading, using technology, of each of the texts “that is capable of rapidly correlating different pages, people, places and dates in a highly flexible way.” He gives an example: “Many of the offenders may have nicknames, and several of them may be written in different ways, but that doesn’t mean that they won’t be linked. What you do is create technology that is capable of suggesting other correlations to the analyst as they occur over time.”

    Therefore, he elaborates, “there is artificial intelligence in the classification of documents; there is high intelligence in transforming documents from an image to searchable data and then, there is a lot of it, in the creation of entities that enable the connection of some documents with others. And, finally, the most necessary thing in a platform is that it should be about the possibility of competing algorithms, with artificial intelligence or without, on this data. But it should not be bound to a technology, because the biggest issue is being open to new technologies of the future. If you keep it closed, it becomes a stumbling block.”

    He continues: “Another key point of this platform is that the original data, and the transformed data, are retained. But you can continue to create other data on top of that. There is no time machine that kind of freezes the ability to produce more algorithms and more information with new platforms in the future.”
    Contreras and Krassnoff

    Five months after technology was first applied to the nearly 47,000 documents of Unsholster’s Human Rights Program, it is already possible, thanks to the implementation of the initial OCR on the identification documents, to find thousands of mentions of at least four military officers who were part of Pinochet’s secret police, the feared DINA (National Intelligence Directorate).

    Manuel Contreras, its director general, sentenced at the time of his death in 2015 to 526 years in prison for hundreds of crimes, appears 2,800 times; Pedro Espinoza and Miguel Krassnoff, both serving sentences in Punta Peuco prison, 2,079 and 2,954 mentions, respectively. And Marcelo Moren Brito, who was the torturer of Ángela Jeria, the mother of former socialist president, Michelle Bachelet, 2,284 times.

    For now they are only mentions. But from now on, names, facts, dates and places can be linked and related, says Díaz-Araujo.

    https://english.elpais.com/international/2024-01-18/chile-searches-for-those-missing-from-pinochet-dictatorship-with-the

    #Chili #intelligence_artificielle #identification #fosses_communes #dictature #AI #IA

  • La #CSNP invite à mieux anticiper l’impact de l’#IA sur la société
    https://www.banquedesterritoires.fr/la-csnp-invite-mieux-anticiper-limpact-de-lia-sur-la-societe

    Après un premier avis en 2020 sur l’#intelligence_artificielle (IA) centré sur sa dimension économique, la commission supérieure du numérique et des postes (CSNP) revient sur le sujet dans son avis(https://csnp.fr/wp-content/uploads/2024/01/AVIS-N%C2%B02024-01-du-17-JANVIER-2024-pour-mieux-encadrer-lusage-de-lintellige) n°2024-01 du 17 janvier 2024. Les parlementaires insistent plus particulièrement sur les enjeux sociétaux de l’IA, le tsunami de l’#IA_générative étant passé par là. Signé de Mireille Clapot, députée de la Drôme et présidente de la CSNP, l’avis souligne l’urgence à réguler l’IA tout en invitant les pouvoirs publics à amortir ses effets sociétaux et à contribuer à l’émergence d’une IA frugale.

    #régulation #formation #administrations_publiques

  • Zuckerberg’s Meta Is Spending Billions To Buy 350,000 Nvidia H100 GPUs | PCMag
    https://www.pcmag.com/news/zuckerbergs-meta-is-spending-billions-to-buy-350000-nvidia-h100-gpus

    But to get there, Meta is going to need Nvidia’s H100, an enterprise GPU that’s adept at training large language models. “We’re building an absolutely massive amount of infrastructure to support this,” Zuckerberg said. “By the end of this year, we’re going to have around 350,000 Nvidia H100s. Or around 600,000 H100 equivalents of compute if you include other GPUs.”

    #meta #business #ia #intelligence_artificielle #investissement

  • One-Third of Game Developers Say Their Company Was Hit By Layoffs Last Year - IGN
    https://www.ign.com/articles/one-third-of-game-developers-say-their-company-was-hit-by-layoffs-last-year

    In stark contrast to a year of blockbuster video game hits, one of the biggest ongoing industry trends in 2023 was the prevalence of mass layoffs. While actual figures are difficult to get ahold of, estimates suggest the number of workers laid off in games last year approached or exceeded 10,000, and 2024 isn’t looking much better. Now, a GDC survey of developers suggests that one-third of all game developers were impacted by layoffs last year, either directly or by witnessing them happen at their company.

    L’article traite par ailleurs d’IA et de chaîne de blocs basés aussi sur la même enquête de la GDC.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #ressources_humaines #licenciements #blockchain #ia #intelligence_artificielle