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    AFNIC @afnic 6/03/2025

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    📣 ICANN 82 : l’Afnic dévoile son offre Afnic Registry Services à Seattle Si vous êtes présent venez nous rendre visite sur notre stand au 7ème étage !

    ➡️ Toutes les infos sur ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/actualites/icann-82-lafnic-devoile-son-offre-afnic-registry-services-a-seattle

    #ICANN82 #newgTLDs #ndd #ICANN #Afnic #AfnicRegistryServices

    📣 ICANN82: Afnic unveils its Afnic Registry Services offering in Seattle. If you are attending the meeting come visit our booth on the 7th floor!

    ➡️ Read more on ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/news/icann82-afnic-unveils-its-afnic-registry-services-offering-in-seattle

    #ICANN82 #BrandTLDs #nTLDs #newgTLDs #domains #domainnames #AfnicRegistryServices

    AFNIC @afnic
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 8/10/2024

    ▻https://www.afnic.fr/wp-media/uploads/2024/10/1007-CDM2.jpg

    📅 Le 21 novembre prochain, l’Afnic organise une nouvelle édition du Cercle des .marque, l’événement incontournable pour vous permettre, le temps d’un après-midi, de découvrir les enjeux stratégiques et techniques liés à la prochaine ouverture ICANN en avril 2026. Une opportunité unique de bien anticiper la création et la gestion de votre propre extension de nom de domaine.

    💡 Pour garder une longueur d’avance et découvrir les bénéfices offerts par une extension en .marque, inscrivez-vous dès aujourd’hui ! Évènement réservé aux organisations désireuses d’échanger sur les nouvelles extensions internet.

    ✅ Inscriptions ▻https://cercle-point-marque-2024.evenement.afnic.fr

    Au programme :

    👉 Résultats sur l’enquête de perception des extensions en .marque auprès du grand public

    👉 Candidatures .marque : dernières actualités de l’ICANN sur la prochaine ouverture au dépôt d’extension - organisation, délais, prix, etc.

    👉 Chiffres et tendances du marché : données actualisées et évolution du secteur

    👉 Innovations technologiques : comment intégrer les dernières technologies de pointe comme la blockchain et l’IA pour booster sa stratégie .marque

    👉 Gestion stratégique des noms de domaine : piloter son portefeuille de noms de domaine pour maximiser la visibilité et la sécurité de sa marque

    #AFNIC #NouveauxTLD #marque #ICANN #brandTLD #branding #brand #dotbrand #newTLD #brandstrategy

    AFNIC @afnic
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 14/01/2024
    1
    @ericw
    1

    C’était l’heure de commencer une #métaliste sur la #publication_scientifique

    #business #édition_scientifique #arnaque #revues_scientifiques #revues_prédatrices #escroquerie #recherche #droits_d'auteur #recherche #université #ESR #coût #profit #publish_or_perish

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      #Data_Mining : quand #Elsevier écrit sa propre loi…

      Le leader mondial incontesté de l’#édition_scientifique, Elsevier s’engage en faveur d’une simplification du #data_mining. De nouvelles conditions d’accès, dévoilées le mois dernier, vont grandement simplifier l’#accès à l’un des principaux corpus de #publications_scientifiques. D’autres #éditeurs devraient prochainement adopter un modèle similaire. C’est notamment le cas du principal concurrent d’Elsevier, #Springer.

      ▻https://seenthis.net/messages/226161

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Les ambassadeurs d’Elsevier

      ▻https://seenthis.net/messages/372174

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      #Sci-Hub Tears Down Academia’s “Illegal” #Copyright #Paywalls

      Founded by #Alexandra_Elbakyan, a researcher born and graduated in Kazakhstan, [Sci-Hub]’s main goal is to provide the less privileged with access to science and knowledge.

      ►https://seenthis.net/messages/385123

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      "Poursuivant ses efforts pour faire de l’entreprise un modèle de rentabilité, Elsevier vient de modifier sa politique concernant le droit des chercheurs à déposer leurs publications en #archive_ouverte : ce #dépôt est désormais conditionné à un #embargo (délai entre publication dans la revue et mise en accès libre via l’archive ouverte) de 12 à 24 mois selon les revues.

      ▻https://seenthis.net/messages/385188

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Elsevier journal editors ’may be asked to resign’ in open access row
      ▻https://seenthis.net/messages/387746

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Un hashtag clandestin pour partager la science inaccessible

      ►https://seenthis.net/messages/406366

      #IcanhazPDF

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Entire editorial staff of #Elsevier journal Lingua resigns over high price, lack of open access

      ▻https://seenthis.net/messages/424952

      #résistance #démission

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Pour pouvoir passer en accès libre, tous les journalistes d’un journal scientifique démissionnent

      « Depuis plusieurs années, de nombreuses voix s’élèvent contre son modèle économique, basé sur l’acquisition des droits de publications de travaux de recherche qui sont pour la plupart financés par de l’argent public. »

      ▻https://seenthis.net/messages/424973

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      La vente d’articles scientifiques : du « #racket »

      Je voudrais aussi mentionner qu’Elsevier n’est pas le créateur de ces articles. Tous les articles sur leur site ont été écrits par des chercheurs, et les chercheurs ne reçoivent pas d’argent sur ce qu’Elsevier collecte. Cela est très différent de l’industrie de la musique ou du film, où les créateurs reçoivent de l’argent pour chaque copie vendue. Mais l’économie des articles de recherche est très différente. Les auteurs de ces articles ne reçoivent pas d’argent. Pourquoi enverraient-ils leurs travaux à Elsevier dans ce cas ? Ils se sentent contraints de le faire, parce que Elsevier est un propriétaire de ce qu’on appelle des “ journaux à haut impact ”. Si un/e chercheur/se veut être reconnu, avoir une carrière – il ou elle a besoin de publier dans de tels journaux.

      ▻https://seenthis.net/messages/426254

      #impact_factor

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      #Elsevier and the 25.2 Billion Dollar A Year Academic Publishing #Business

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L400xH593/1X1fUJsWbB693e06-27990.jpg

      ▻https://seenthis.net/messages/567917

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Les coûts cachés du #libre_accès

      Chaque année, les universités suisses dépensent des millions de francs pour leurs abonnements à des revues scientifiques. L’alternative du libre accès y remédie, mais partiellement.

      En cause notamment : la facture salée pour les universités et hautes écoles, qui se montait à 70 millions de francs pour la seule année 2015 selon une récente étude.

      ▻https://seenthis.net/messages/568203

      #Suisse #Springer #Elsevier #Wiley

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Global publishing giant wins $15 million damages against researcher for sharing publicly-funded knowledge

      The court awarded $15 million damages to the scientific publisher on the basis of 100 articles published by #Elsevier that had been made available without permission on Sci-Hub and a similar site called LibGen. At the time of writing, Sci-Hub claims to hold 62 million scientific research papers – probably a majority of all those ever published – most of which are unauthorized copies. According to a report in the scientific journal Science last year, it is Elsevier which is most affected by #Sci-Hub’s activities:

      ▻https://seenthis.net/messages/612969

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      #Alexandra_Elbakyan, une chercheuse du Kazakhstan qui a créé un outil pour libérer les recherches scientifiques

      ▻https://seenthis.net/messages/618233

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Le marché extraordinairement lucratif de la publication scientifique est-il mauvais pour la science ?

      Même les scientifiques qui luttent pour une réforme n’ont souvent pas conscience des origines du système : comment, durant les années prospères après la Seconde Guerre mondiale, des entrepreneurs construisirent leurs fortunes en soustrayant l’édition des mains des scientifiques, développant ainsi l’industrie à une échelle inimaginable auparavant. Et nul n’a été plus créatif et ingénieux que Robert Maxwell qui a fait des revues scientifiques une spectaculaire machine à faire de l’argent permettant ainsi son ascension dans la société britannique. Maxwell deviendra un membre du Parlement, un baron de la presse défiant Rupert Murdoch, et une des figures les plus célèbres de la société britannique. Mais sa véritable importance était bien plus grande que ce que la majorité d’entre nous ne réalise. Aussi improbable que cela puisse paraître, peu de personnes durant le siècle dernier ont contribué davantage à la façon dont la science est traitée aujourd’hui que Maxwell.

      ▻https://seenthis.net/messages/633702

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      German researchers resign from Elsevier journals in push for nationwide #open_access

      Five leading German scientists have resigned from their editorial positions at journals published by Elsevier, the latest step in a battle over open-access and subscription policies between the Dutch publishing giant and a consortium of German libraries, universities, and research institutes.

      ▻https://seenthis.net/messages/637519

      #Allemagne #résistance

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Reçu aujourd’hui, le 13 décembre 2017, par mailing-list du #FNS (#Fonds_national_suisse_de_la_recherche_scientifique)

      –-> le diable est dans le détail... et dans ce cas dans la promotion du #gold_open_access :

      La « #Gold_Road » : les chercheuses et chercheurs publient directement dans une revue scientifique Open Access permettant un accès électronique, libre, gratuit et immédiat à tous ses articles. Les coûts de publications, connus sous le nom de « Article Processing Charges » (APCs), sont généralement payés par l’auteur, son institution ou un autre bailleur de fonds .

      –-> je copie-colle pour que ça soit clair :

      Les coûts de publications, connus sous le nom de « #Article_Processing_Charges » (#APCs), sont généralement payés par l’auteur, son institution ou un autre bailleur de fonds

      ►https://seenthis.net/messages/651822

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Lettre envoyée le 13 décembre 2017 aux directeurs de labo de l’#Université_Grenoble_Alpes

      L’éditeur Springer, qui publie plusieurs centaines de revues académiques au format numérique dans toutes les disciplines, fait actuellement l’objet d’une négociation ardue par le consortium Couperin, qui regroupe l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur et de recherche français. Cet éditeur entend appliquer des tarifs exorbitants et l’objectif de la négociation est de le faire revenir sur ces prix.

      ▻https://seenthis.net/messages/652195

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      On turning down poorly-paid, limited value, academic work

      I’m sorry but I’m going to decline. I’ve written lots of short introductions on [this topic], including for another encyclopaedia, and I’d just be repeating myself. I’m unsure of the worth of such reference works anyway, and since I don’t have time to write everything I want to write, I’m unwilling to spend time on something I don’t. It might be different if this was either fairly paid, or would be available open access, rather than at high cost. I’m a little reluctant to recommend other people given the low pay for intellectual work, from a commercial publisher, but you might try one of the other authors of books on [this topic].

      ►https://seenthis.net/messages/653533

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Remember #Aaron_Swartz. Génie généreux poussé au suicide il y a 5 ans.

      « La différence entre Jobs, Gates et Aaron, c’est que lui voulait rendre le monde meilleur, pas gagner de l’argent »

      ►https://seenthis.net/messages/658967

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Meet the pirate queen making academic papers free online

      [Alexandra] Elbakyan’s scientific communism mirrors the Western association between democracy and information openness.

      ▻https://seenthis.net/messages/667967

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Un chiffre d’affaires de 8,3 milliards € pour #RELX (#Elsevier) en 2017

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH346/relx20resulte64d-a9834.jpg

      RELX, ex-Elsevier, parmi les plus importants groupes éditoriaux du monde, ne connaît pas la crise : son rapport annuel pour 2017 annonce un chiffre d’affaires de 8,395 milliards €, en hausse de 4 %, et des bénéfices de 2,6 milliards €. Si le géant de l’édition académique et de l’organisation d’événements s’inquiète d’une tendance de la recherche à prôner l’accès ouvert, ses résultats économiques restent stables année après année.

      ▻https://seenthis.net/messages/669950

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      La science à portée de tous !

      #Jean-Claude_Marcourt poursuit la mise en place du #décret « Open Access » en Fédération #Wallonie-Bruxelles.

      ▻https://seenthis.net/messages/687716

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Quand #Elsevier publie un rapport sur le #open_data... tu te dis que quelque chose ne tourne pas rond ou qu’il y a un beau business derrière... mais tu le signales quand même sur seenthis (même si tu ne l’as pas encore lu) :

      OPEN DATA. THE RESEARCHER PERSPECTIVE

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L338xH345/opendatabook007f-8d96e.png

      ▻https://seenthis.net/messages/689659

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Contre les prix trop élevés d’accès aux publications, les scientifiques font le mur

      En plein essor du libre accès aux publications scientifiques, de nouveaux outils émergent pour aider à trouver facilement – et sans payer – des articles placés derrière un coûteux « paywall » ou une autre forme d’abonnement

      ▻https://seenthis.net/messages/722159

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      #Paywall : The Business of Scholarship

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH607/bf149450-ce169aa-fae40.jpg

      Paywall: The Business of Scholarship, produced by #Jason_Schmitt, provides focus on the need for open access to research and science, questions the rationale behind the $25.2 billion a year that flows into for-profit academic publishers, examines the 35-40% profit margin associated with the top academic publisher Elsevier and looks at how that profit margin is often greater than some of the most profitable tech companies like Apple, Facebook and Google. For more information please visit: Paywallthemovie.com

      ▻https://seenthis.net/messages/729037
      #film #documentaire #film_documentaire

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Swedish ISP punishes #Elsevier for forcing it to block #Sci-Hub by also blocking Elsevier

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH335/elsebanpng-881cd-15d20.png

      ▻https://seenthis.net/messages/733636

      #Suède

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      ​Norwegian research institutions have decided not to renew their agreement with #Elsevier

      The offer from Elsevier is a long way from fulfilling the Norwegian requirements for open access to research articles. There is also no movement in transitioning the agreement from paying to read to paying for open publishing. The agreement with Elsevier will therefore not be renewed for 2019. The rectorates at the universities of #Bergen, #Oslo, #Tromsø and #Trondheim all support this decision.

      ▻https://seenthis.net/messages/767853

      #Norvège

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Elsevier : un écart salarial de 40% entre les femmes et les hommes

      En vertu de The Equality Act de 2010 au Royaume-Uni, les sociétés qui emploient plus de 250 personnes sont tenues de publier les chiffres sur les écarts de rémunérations entre leurs employés femmes et hommes. Le groupe éditorial Elsevier, qui emploie environ 1300 personnes en Grande-Bretagne, a donc publié ses données. Et l’écart salarial atteint près de 40 %...

      ▻https://seenthis.net/messages/771330
      #hommes #femmes #salaire #inégalités #discriminations

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Publications scientifiques : la justice française ordonne aux FAI de bloquer Sci-Hub et LibGen, à la demande des éditeurs Elsevier et #Springer_Nature

      En France, comme dans d’autres pays, #Elsevier et #Springer Nature ont donc saisi la justice pour obliger les fournisseurs d’accès internet à bloquer #Sci-Hub ainsi que #LibGen, un moteur de recherche d’articles et livres scientifiques qui facilite aussi l’accès aux contenus soumis à un péage. Les deux hébergeraient respectivement plus de 70 millions et plus de 25 millions d’articles scientifiques, d’après les éditeurs.

      ►https://seenthis.net/messages/771342

      #justice #France #FAI #blocage #contournement

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Decline to review manuscript

      “ I do not believe that journals with Articles processing charges propose a sustainable model for the publication of scientific research. Hence I must decline writing a report on this paper, nor will I suggest you colleagues. ”

      ►https://seenthis.net/messages/791699

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Les universités suisses paient 70 millions aux éditeurs scientifiques, mais veulent les faire plier

      Les institutions suisses dépensent plus de 70 millions de francs par an pour accéder aux articles publiés dans les revues scientifiques. Alors que l’open access gagne du terrain, la mainmise des éditeurs commerciaux sur la diffusion de travaux de recherche est toujours plus contestée. Universités, bibliothèques et chercheurs se sont alliés pour négocier avec les grandes maisons d’édition. Mais à peine lancées, les discussions prennent déjà du retard.

      ▻https://seenthis.net/messages/802113

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      ‘Too greedy’: mass walkout at global science journal over ‘unethical’ fees

      Entire board resigns over actions of academic publisher whose profit margins outstrip even Google and Amazon.

      More than 40 leading scientists have resigned en masse from the editorial board of a top science journal in protest at what they describe as the “greed” of publishing giant Elsevier.

      ▻https://seenthis.net/messages/1002208

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 14/01/2024

      Enquête sur les #dérives du #business très lucratif des #revues_scientifiques

      Des éditeurs de revues scientifiques profitent de leur rôle central dans la diffusion du savoir pour s’enrichir, au détriment des universités et laboratoires, à bout de souffle. Les dérives se multiplient et menacent tant la confiance accordée à la science que la recherche elle-même.

      ▻https://seenthis.net/messages/1036431

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 27/04/2024

      #Unsub : A better way to analyze your Big Deal.

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH347/PQULwhqB6KaEf52e-0ba26.png

      –—

      University of Lorraine (France), cutting ‘big deals’ with large commercial publishers & reinvesting the money saved in various open science / open access initiatives

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH648/7RrZ9ircHgII0248-764ad.png

      ▻https://seenthis.net/messages/1051449
      #université_de_Lorraine

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/05/2024

      France, avril 2024 :
      #Édition_scientifique : #accord national de 33 M€ annuels avec #Elsevier (#Abes, #Couperin, #MESR)
      ▻https://seenthis.net/messages/1051897

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/05/2024

      Academic Publishing
      ▻https://www.youtube.com/watch?v=lt_b4VKBDhI


      ▻https://seenthis.net/messages/1054796

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/05/2024

      Editors at Philosophy & Public Affairs Resign; Will Launch New OA Journal

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH347/philosophy-p9bf4-0e730.png

      ▻https://seenthis.net/messages/1055787
      #résistance #Wiley

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/01/2025

      Janvier 2025 :
      UK university drops #Elsevier deal
      ▻https://seenthis.net/messages/1091545

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/01/2025

      Academia in a stranglehold

      Academic publishers’ most valuable asset used to be their journals. Now, it’s the data they collect from researchers and then sell. That is extremely concerning, a growing group of Groningen researchers feels. ‘They control every part of the process and register every action you take.’

      ▻https://seenthis.net/messages/1083248

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 7/01/2025

      #Elsevier rewrites academic papers with AI — without telling editors or authors
      ▻https://seenthis.net/messages/1091372

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 19/02/2025

      #Elsevier parent company reports 10% rise in profit, to £3.2bn
      ▻https://seenthis.net/messages/1099438
      #Relx

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 12/08/2025

      Ces « bibliothèques de l’ombre » où les scientifiques du monde entier partagent gratuitement des articles

      ▻https://seenthis.net/messages/1129829

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 15/08/2025

      La #fraude aux #publications_scientifiques s’industrialise, alerte une étude américaine

      ▻https://seenthis.net/messages/1130222

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 24/08/2025

      Derrière la promesse de l’#open_access, la #marchandisation renouvelée de l’#édition_scientifique

      ▻https://seenthis.net/messages/1131304

      CDB_77 @cdb_77
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 12/06/2023

    Afnic team is attending ICANN77 in Washington, D.C. this week, we would love to see you there !

    Les équipes de l’Afnic sont présentes à la réunion ICANN 77 de Washington cette semaine ! Venez à notre rencontre !

    #InternetMadeInFrance #Afnic #newgTLDs #ICANN77 #ICANN

    AFNIC @afnic
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 20/12/2022

    L’ICANN, sa vie, ses œuvres (volet 6) : Les Supporting Organizations, focus sur la ccNSO par Loic Damilaville ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/licann-sa-vie-ses-oeuvres-volet-6-les-supporting-organizations-focus-sur-la-cc

    ICANN: its life and work (part 6): The Supporting Organizations: focus on the ccNSO by Loic Damilaville ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/icann-its-life-and-work-part-6-the-supporting-organizations-focus-on-the-ccnso

    #ICANN #ccNSO #Internet

    AFNIC @afnic
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 27/10/2022

    Retours sur l’ICANN 75 par @LucienCastex : nouveaux représentants élus, fragmentation d’internet et gestion des abus en discussion ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/icann-75-nouveaux-representants-elus-fragmentation-dinternet-et-gestion-des-ab

    Back to #ICANN75 with @LucienCastex : election of new representatives, Internet fragmentation and handling abuse ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/icann-75-election-of-new-representatives-internet-fragmentation-and-handling-a

    #ICANN #Governance #Internet #Afnic #ICANN75

    AFNIC @afnic
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 27/10/2022

    RFC 9276, l’Afnic adopte le régime sans sel par @Mist3rVince ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/rfc-9276-lafnic-adopte-le-regime-sans-sel

    RFC 9276, Afnic adopts the no-salt diet by @Mist3rVince ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/rfc-9276-afnic-adopts-the-no-salt-diet

    #Afnic #DNSSEC #DNS #ICANN

    AFNIC @afnic
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 13/10/2022

    La GNSO est une Supporting Organization de l’ICANN, mais connaissez-vous bien son fonctionnement ? Explications avec Loic Damilaville ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/licann-sa-vie-ses-oeuvres-volet-5-les-supporting-organizations-focus-sur-la-gn

    One of ICANN’s Supporting Organization is the GNSO, but do you really know how it works? Loic Damilaville explains ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/icann-its-life-and-work-part-5-the-supporting-organizations-focus-on-the-gnso

    #ICANN #GNSO #gTLDs #Internet #web #newgTLDs

    AFNIC @afnic
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 6/09/2022

    L’ICANN, sa vie, ses œuvres.

    Retrouvez aujourd’hui notre 4ème volet : Les Supporting Organizations, avec un focus sur l’ASO pour mieux comprendre ses missions et son organisation ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/licann-sa-vie-ses-oeuvres-volet-4-les-supporting-organizations-focus-sur-laso

    –----------------------------------

    ICANN, its life and work.

    Today in part 4 : The Supporting Organizations with a special focus on the ASO to better understand its missions and organization ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/icann-its-life-and-work-part-4-the-supporting-organizations-focus-on-the-aso

    #ICANN #Afnic #internet

    AFNIC @afnic
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  • @hlc
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY 26/04/2022
    4
    @colporteur
    @monolecte
    @mistercreek
    @kassem
    4

    Column : Musk is the beginning of the end for #BlackTwitter - Los Angeles Times
    ▻https://www.latimes.com/california/story/2022-04-25/elon-musk-buying-twitter-will-silence-black-twitter

    https://ca-times.brightspotcdn.com/dims4/default/caddc6e/2147483647/strip/true/crop/5723x3005+0+995/resize/1200x630!/quality/90/?url=https%3A%2F%2Fcalifornia-times-brightspot.s3.amazonaws.com%2F95%2F27%2F2bcc7d124c669a45611be9bfab71%2Fap22081531669276.jpg

    Un élément important sur la « liberté d’expression » version Musk : alors qu’il est en procès pour ségrégation dans ses entreprises, il vient d’achetyer Twitter, qui est le principal outil du #BlackTwitter, l’outil d’expression et de mobilisation de la communauté africaine-américaine des Etats-Unis. Une grande peur pour les activistes de #BlackLivesMatter.

    It’s all rather disturbing and yet somehow fitting in these doublespeak-steeped times.

    Elon Musk, the founder of a company that California is suing for allegedly silencing thousands of Black employees who complained about racism, is buying a company that has given millions of Black people a megaphone-like voice to complain about racism.

    And the California-hating billionaire insists he’s doing it all to protect free speech.

    “Twitter is the digital town square where matters vital to the future of humanity are debated,” Musk said Monday, announcing that he had succeeded in taking over the San Francisco-based social media company for $44 billion.

    Consider this the beginning of the end of #BlackTwitter.

    Not of Black people on Twitter but of #BlackTwitter — the community of millions that figured out how to turn a nascent social media platform into an indispensable tool for real-world activism, political power and change.

    And entertainment too. Where do you think the best memes and GIFs come from?
    Elon Musk

    Business

    Elon Musk reaches $44-billion deal to buy Twitter

    April 25, 2022

    #BlackTwitter gave us hashtags that turned into movements.

    #BlackLivesMatter and #ICantBreathe became rallying cries for hundreds of thousands of protesters after the 2020 murder of George Floyd by Minneapolis police. And for years before that, when fewer Americans were paying attention to the disproportionate number of Black women being killed by police, there was #SayHerName.

    It was #OscarsSoWhite that led to pressure for changes at the Academy of Motion Picture Arts and Sciences. And let’s not forget that #MeToo, which roiled the halls of power in corporations and government, was started by a Black woman.

    There’s also #BlackGirlMagic and #BlackBoyJoy, both celebrations of the beauty of Blackness in a country that so often devalues it — and us.

    On Monday, the mood on #BlackTwitter was neither magical nor joyful.

    “There goes #BlackTwitter — new owners will call it CRT and ban it.”

    “Um… #BlackTwitter we need to schedule a meeting ASAP! Where we meeting up when we leave Twitter?”

    “So, where’s the back of Twitter? Asking for #BlackTwitter”

    “It was nice getting to know you all. Especially everyone on #BlackTwitter. Now a white South African man owns it. Bye Y’all. #RIPTwitter”

    Meredith D. Clark, an associate professor at Northeastern University in Boston who studies race, media and power and is working on a book about #BlackTwitter, wasn’t surprised.

    “I think you will definitely see more people move off in larger waves,” she said. “I think there will still be a remnant left, but you know?”

    The problems with the Twitter deal are multifold for Black people.

    First, there’s Musk himself.

    He’s the world’s richest person. Or, as Clark put it: “This is yet another example of how we’re falling prey to oligarchies. Men with billions of dollars who get to decide what our communications look like.”

    He’s also a businessman with questionable ethics. Musk’s company Tesla is being sued by the California Department of Fair Employment and Housing. It’s the largest racial discrimination suit ever brought by the state and was filed on behalf of more than 4,000 former and current employees, all of whom are Black.

    Some of those employees described their experiences to The Times. They alleged that they were often the targets of racist slurs by co-workers and supervisors and that Tesla segregated Black workers, gave them the hardest work at the Fremont, Calif., manufacturing plant and denied them promotions. And they say the company ignored their complaints about the treatment.

    Given the long-standing diversity problems at tech companies, including at Twitter, this is troubling. Even more concerning is the climate on Twitter itself, which — despite the content moderation that happens now — is still full of racist trolls.

    “With the knowledge that I have about Musk as a businessperson, and as someone who seeks to have great influence over culture, I’m concerned,” Clark said. “I’m concerned about some of the statements that he’s made in the past and how they reflect on his character and his mind-set.”
    Monica Chatman is a plaintiff in a class-action lawsuit for discrimination and harassment against Tesla

    Business

    Black Tesla employees describe a culture of racism: ‘I was at my breaking point’

    March 25, 2022

    The second problem is what Musk plans to do with Twitter.

    He has repeatedly complained about the content moderation, even though it is applied sparingly and inconsistently. If he has his way, he could very likely get rid of it altogether.

    Prominent white supremacists who got kicked off the platform for good reason could return — among them former President Trump, who, through his account, helped incite the Jan. 6 insurrection at the U.S. Capitol.

    Perhaps more troubling, conspiracy theories could become easier to find and share and, therefore, grow in complexity and number of believers.

    We’ve already seen the effects of disinformation about COVID-19 vaccines and of QAnon, including the latest tall tales linking gender identity to pedophilia that are being echoed by reckless Republican politicians. What happens when those conspiracy theories, bolstered by more than a dash of white supremacy, escalate into violence? It happened once; it can surely happen again.
    FILE - This July 9, 2019, file photo shows a sign outside of the Twitter office building in San Francisco.
    Consider this the beginning of the end of #BlackTwitter, the community of millions that figured out how to turn a social media company into a platform for real-world activism, political power and change.
    (Jeff Chiu / Associated Press)

    #BlackTwitter knows this.

    On Monday, Musk tweeted: “I hope that even my worst critics remain on Twitter because that is what free speech means.”

    #BlackTwitter also knows that, no, that’s not what free speech means, because Twitter is a company — soon to be privately held — and has no obligation under the 1st Amendment to allow racism, transphobia, homophobia or misogyny to percolate through its platform.

    And so, rather than safeguarding the “bedrock of a functioning democracy,” as Musk describes free speech, he just destroyed it — because the people whose tweets were the most effective at that are leaving.

    “I don’t think that you’re going see the same sort of replication of a Twitter-like climate or #BlackTwitter on another platform. I don’t think you’ll ever get that lightning in a bottle back,” Clark said. “But I do think that you will see Black people doing what we have always done. And that is bend communication and other technologies to our needs and our will. And find ways to thrive in those various areas of the internet.”

    #Twitter #Elon_Musk #Black_Lives_Matter

    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 15/03/2022

    L’ICANN, sa vie, ses œuvres (volet 3) : un organigramme semi-matriciel par Loïc Damilaville ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/licann-sa-vie-ses-oeuvres-volet-3-un-organigramme-semi-matriciel

    ICANN, its life and work (part 3): a multistakeholder organisational structure by Loïc Damilaville ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/icann-its-life-and-work-part-3-a-multistakeholder-organisational-structure

    #Afnic #ICANN #Governance #Internet

    AFNIC @afnic
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 16/12/2021

    Épisode 2 de notre saga “L’ICANN, sa vie, ses œuvres” par Loïc Damilaville, découvrez aujourd’hui les grands principes de son fonctionnement sur ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/licann-sa-vie-ses-oeuvres-volet-2-les-grands-principes-de-son-fonctionnement

    Second episode of our blog saga “ICANN: its life and work” by Loïc Damilaville, discover today the main tenets of its functioning on ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/icann-its-life-and-work-part-2-icann-main-tenets-of-its-functioning

    #ICANN #Internet #newgtlds #afnic

    AFNIC @afnic
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 18/11/2021

    Connaissez vous tous les acteurs d’un projet d’extension personnalisée sur Internet ? Aujourd’hui sur notre blog, Emilie TURBAT décrypte le métier de registre ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/decryptage-metier-les-acteurs-dun-projet-dextension-personnalisee-le-registre

    Do you know all the actors involved in the setting up of a custom TLD ? Today on our blog Emilie Turbat explains the role of the Registry ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/tricks-of-the-trade-the-actors-involved-in-setting-up-a-custom-tld-the-registr

    #NewgTLDs #TLDs #ICANN #Internet #Web #Marketing #Branding #Afnic

    AFNIC @afnic
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 28/09/2021

    Découvrez comment développer une communication corporate avec son .marque ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/linteret-de-developper-une-communication-corporate-en-marque

    Discover how to develop your corporate communication with your own brand TLD ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/the-advantages-of-corporate-communication-under-a-brand-tld

    #Communication #brands #branding #newgtlds #icann #brandTLD #BrandTLDs #Marques

    AFNIC @afnic
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 21/09/2021

    Mieux comprendre l’ICANN avec Loïc Damilaville, une nouvelle série en trois parties sur notre blog.

    Volet 1 : le fruit d’une certaine vision de l’internet ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/licann-sa-vie-ses-oeuvres-volet-1-le-fruit-dune-certaine-vision-de-linternet
    –-------------------------------------------
    Getting a better understanding of ICANN with Loïc Damilaville, a new three part series on our blog.

    Part 1 : built on a certain vision of the Internet ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/icann-its-life-and-work-part-1-built-on-a-certain-vision-of-the-internet

    #ICANN #newgTLDs #Internet #Domains #Afnic

    AFNIC @afnic
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 16/09/2021

    Pourquoi étudier dès maintenant l’opportunité d’une extension personnalisée ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/pourquoi-etudier-des-maintenant-lopportunite-dune-extension-personnalisee

    Why you should start thinking about a custom TLD ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/why-you-should-start-thinking-about-a-custom-tld

    #Brands #branding #Internet #gltds #newgltds #ICANN #Marques #Marketing #gTLDs #ICANN #Internet #Branding

    AFNIC @afnic
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  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 6/09/2021
    1
    @tout_va_tres
    1

    Cent projets de start-up pour renforcer le service public
    ▻https://www.lefigaro.fr/entrepreneur/cent-projets-de-start-up-pour-renforcer-le-service-public-20210905

    L’État est devenu incubateur de jeunes pousses. À Bercy, l’une d’elles, Signaux Faibles, est censée mieux détecter les entreprises en difficulté.

    Pour faire bouger l’État, il y a les vastes réflexions sur les nouveaux enjeux du service public et les petits pas concrets. Le programme Beta.gouv suit clairement la seconde voie. Il vise à « aider les administrations publiques à améliorer le service public de l’intérieur grâce au numérique » en s’appuyant sur des start-up d’État, c’est-à-dire des services innovants incubés au sein des ministères ou des administrations.

    https://i.f1g.fr/media/eidos/704x396_cropupscale/2021/09/05/XVMfb985d28-0e62-11ec-b6a8-568613951dea.jpg

    Concrètement, il s’agit de donner aux fonctionnaires, à l’esprit entrepreneur et au projet solide, les moyens financiers et le temps pour développer leurs idées de nouveaux outils internet tournés vers les usagers. Ces incubateurs inspirés du privé permettent ainsi à l’État de valoriser ses agents les plus innovants, mais aussi de mobiliser l’expertise de jeunes informaticiens, codeurs, qui, sans cette promesse de souplesse et d’autonomie dans le travail, n’auraient jamais pensé rejoindre la direction d’un ministère.

    La suite payante, mais à lire : Start-up nation : quand l’État programme son obsolescence Jules Brion ▻https://seenthis.net/messages/926470

    #start-ups #France #État_français #schumpeters #entreprenariat. #jeunes_pousses #start-up_nation #French_Tech #Fleur_Pellerin #Innovation #Économie_numérique #French_Tech_Visa #licornes #innovation #subventions #réindustrialisation #bpi #Banque_Publique_d_Investissement #Caisse_des_Dépôts_et_Consignations #CDC #conversion_numérique #Transition_numérique #Cedric_O #passerelles_public-privé #SATT #Italie #mythe #chômage #désindustrialisation #qwant #souveraineté_technologique #start-up_mania #chômage_structurelle #plateformisation #Uber #Deliveroo #code_du_travail #Aircall #Voodoo #Tencent #healthtech #Owkin #Lucine #Icade #agents_publics #zeitgeist #Doctolib #AP-HP #COVID-19 #financiarisation #burn_rate #Theranos #Rifft #The_camp #AirBnb #Lyft #pyramide-de_Ponzi #néolibéralisme #économie_disruptive #services_publics

    métroet+ @metroet_
    • @metroet_
      métroet+ @metroet_ 6/09/2021

      L’argent public, pour en enrichir quelques un.e.s et vous empoisonner la vie.

      métroet+ @metroet_
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  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 18/08/2021

    Start-up nation : quand l’État programme son obsolescence Jules Brion
    ►https://lvsl.fr/start-up-nation-quand-letat-programme-son-obsolescence

    Depuis de nombreuses années, les start-ups françaises peuvent se targuer d’avoir à leur disposition de nombreuses subventions publiques et un environnement médiatique favorable. Partant du postulat que la puissance privée est seule capable d’imagination et d’innovation, l’État français finance à tour de bras ces « jeunes pousses » dans l’espoir schumpéterien de révolutionner son économie. Cette stratégie économique condamne pourtant la puissance publique à l’impuissance et à l’attentisme.

    https://lvsl.fr/wp-content/uploads/2021/08/23687459963_eccd933ad7_k-750x422.jpg

    Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie, promouvant la “French Tech” au Consumer Electronics Show de Las Vegas en 2016. © Christophe Pelletier

    En 2017, Emmanuel Macron avait largement axé sa campagne présidentielle sur un discours général favorable à l’entreprenariat. La stratégie économique française valorise ainsi la création de nouvelles entreprises, dites jeunes pousses ou start-ups. En avril 2017, le futur président français assène qu’une « start-up nation est une Nation où chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une ». Ces entités ont pour vocation de proposer des technologies de ruptures disruptives, selon l’expression de l’économiste américain Clayton Christensen, c’est-à-dire une redéfinition des règles du jeu économique venant remplacer les anciens schémas de pensée.

    Cette configuration institutionnelle favorable aux start-ups n’est cependant pas apparue subitement lors de la dernière présidentielle. Le label French Tech est en effet lancé dès 2013 par Fleur Pellerin, alors Ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, de l’Innovation et de l’Économie numérique. Ce programme a pour ambition de développer les jeunes pousses hexagonales. Les successeurs de Fleur Pellerin vous tous accompagner et poursuivre ce mouvement d’effervescence : en 2015 sont lancés le French Tech Ticket ainsi que le French Tech Visa en 2017.

    Ce discours s’accompagne d’un appel à créer le plus de licornes possibles : des start-ups valorisées sur les marchés à plus d’un milliard d’euros. Alors que la France compte 3 licornes en 2017, ce chiffre est passé à 15 en 2020. Le gouvernement espère qu’il en sera crée 10 de plus d’ici 2025. Ce constant appel à l’innovation s’inspire de l’exemple israélien, parangon de la start-up nation, qui compte une jeune pousse pour 1400 habitants. Poussé par l’afflux de liquidités fourni par son ministère de la défense, l’État hébreux s’est lancé très tôt dans cette stratégie économique. Les nombreuses start-ups qui y sont créées permettent à Israël de mieux peser sur la scène internationale : son secteur de l’innovation représente 10% de son PIB et près de la moitié de ses exportations.

    De l’État providence à l’État subventionneur
    Toutes ces entreprises ne se sont pas créées d’elles-mêmes. Pour leur écrasante majorité, elles ont largement été financées par la puissance publique. Dès 2012, tout un écosystème institutionnel favorable à l’entreprenariat individuel est mis en place. En pleine campagne présidentielle, François Hollande promet une réindustrialisation rapide et efficace de la France. Afin d’atteindre cet objectif ambitieux, ce dernier entend créer « une banque publique d’investissement qui […] accompagnera le développement des entreprises stratégiques ». Quatre mois plus tard naît la Banque Publique d’Investissement (BPI), détenue par la Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) ainsi que par l’État. La BPI a pour mission de « financer des projets de long terme » et d’œuvrer à la « conversion numérique » de l’Hexagone. Très vite, l’institution devient un outil permettant à l’État de financer massivement les start-ups. La BPI subventionne ainsi le label French Tech à hauteur de 200 millions d’euros et est actionnaire de nombreuses start-ups françaises.

    Comme le pointe un rapport publié par Rolland Berger, une grande majorité des entreprises du French Tech Next 40/120 — un programme regroupant les start-ups françaises les plus prometteuses — a reçu des prêts et des subventions de la puissance publique. On estime ainsi que 89% de ces entreprises ont reçu une aide indirecte de la BPI ! En pleine crise sanitaire, l’institution obtient plus de 2 milliards d’euros pour soutenir ces entreprises innovantes tandis que 3,7 milliards du plan de relance décidé en 2020 par le gouvernement a été fléché vers la création et l’aide aux start-ups. Cedric O, Secrétaire d’État chargé de la Transition numérique, confirme ainsi qu’il « va y avoir des opportunités suite à la crise [sanitaire], tout comme celle de 2008 ».

    Pour autant, l’État français ne soutient pas ses start-ups uniquement sur le plan financier. La loi Pacte de 2019, en continuité avec la loi Allègre de 1999, facilite les passerelles public-privé et encourage les chercheurs à créer des entreprises. Ces dispositions législatives permettent à des recherches menées et financées grâce à de l’argent public d’être « valorisées », c’est-à-dire en réalité privatisées, par le secteur lucratif. Des Sociétés d’Accélération du Transfert de Technologies (SATT) ont été créées pour accélérer ce processus dans de nombreuses universités. Plus de 250 start-ups ont été développées par le prisme de ce réseau depuis 2012. L’Union européenne n’est pas en reste dans cette stratégie de soutien massif aux « jeunes pousses ». Sa stratégie Horizon 2020, un programme de 79 milliards d’euros étalé entre 2014 et 2020, dédiait 20% de son budget à la création de start-ups. Pléthore de pays européens se tournent eux aussi vers des stratégies de numérisation de l’économie, souvent via un soutien sans faille aux start-ups. En 2012, le ministre italien de l’économie, sous le gouvernement du technocrate Mario Monti, a promulgué une loi qui a permis à l’État italien de dépenser 200 millions d’euros pour aider les jeunes entreprises du pays, dans le but de « promouvoir la mobilité sociale ». Depuis 2019, le fonds national pour l’innovation italien a dépensé 245 millions d’euros pour subventionner 480 start-ups.

    Le mythe des start-ups souveraines et créatrices d’emplois
    Si les nations européennes axent autant leurs stratégies économiques sur le développement des start-ups, c’est avant tout car cette politique permet aux États de prétendre agir dans des domaines clefs où leur incurie a mainte fois été pointée du doigt : la lutte contre le chômage de masse et la mise en place d’une souveraineté technologique. 

    Nombre de médias se sont ainsi fait le relais de la start-up mania, louant la capacité de la French Tech à « créer 224.000 nouveaux emplois d’ici à 2025 » et à être le « fer de lance de l’économie ». Ces jeunes pousses permettraient de créer jusqu’à « 5,2 emplois indirects qui dépendent de [leur] activité » et d’œuvrer à la réindustrialisation de la France. Ce constat mérite pourtant d’être nuancé. Comme cela a déjà été évoqué, la start-up mania s’accompagne d’une aide inconditionnelle de l’État français par le prisme de la BPI. Pourtant, comme l’ont analysé nos confrères du Média, le bilan de l’institution est tâché de nombreux scandales. La banque, dès sa création, n’a pas été pensée comme un organisme capable de contenir et d’endiguer la désindustrialisation de l’Hexagone. M. Moscovici, alors ministre des finances, déclarait ainsi en 2012, que « la BPI n’est pas un outil défensif, c’est un outil offensif, n’en faisons pas un pompier ».

    L’institution est en effet souvent demeurée indifférente aux plans de licenciements et en a même favorisé certains comme le confirment les exemples des entreprises Veralia et Arjowiggins. Une loi du 23 mars 2020 a quant à elle permis d’ouvrir le conseil d’administration de l’institution à des acteurs privés, laissant une fois de plus planer le doute sur la capacité et la volonté de la banque publique d’agir pour le bien commun.

    Il est également permis de rester sceptique face à une stratégie de réduction de chômage structurelle se basant principalement sur le soutien à des start-ups qui participent à la « plateformisation » de notre économie. En proposant de mettre en contact clients et professionnels, des entreprises telles que Uber ou Deliveroo s’évertuent à détruire code du travail et régulations étatiques. Alors qu’elles sont vendues comme des instruments permettant de lutter contre le chômage, ces start-ups ne peuvent exister et espérer devenir rentables que par une grande flexibilité et en excluant leurs travailleurs du salariat. Le gouvernement socialiste espagnol vient ainsi récemment de légiférer afin de contrôler ces géants de l’économie de plateforme, permettant de conférer un statut de salarié aux livreurs qui étaient considérés comme des travailleurs indépendants. À peine la nouvelle annoncée, Deliveroo a annoncé qu’elle comptait mettre fin à ses activités dans le pays, tandis que ses concurrents Stuart, Glovo et UberEats critiquaient cette décision qui va mettre « en danger un secteur qui apporte 700 millions d’euros au PIB national ».

    En somme, la France semble avoir abandonné toute stratégie ambitieuse de réduction du chômage de masse. Plutôt que de défendre le droit de tout citoyen à obtenir un emploi, inscrit dans le préambule de la Constitution de 1946, l’État dépense des sommes faramineuses afin d’encourager la création d’entreprises à l’avenir très incertain. Dans cette politique qui s’apparente à un véritable choix du chômage, les citoyens sont appelés à innover alors même que les multiples causes du chômage structurelle sont éludées. Pour autant, cette incurie étatique ne date ni du quinquennat Hollande ni du mandat du président Macron : Raymond Barre déclarait en 1980 que « les chômeurs pourraient essayer de créer leur entreprise au lieu de se borner à toucher les allocations de chômage ! ».

    NDLR :  Pour en savoir plus sur les choix politiques et économiques ayant conduit à un chômage de masse persistant, lire sur LVSL l’interview de Benoît Collombat par le même auteur ▻https://lvsl.fr/le-choix-du-chomage-est-la-consequence-de-decisions-neoliberales-entretien-avec : « Le choix du chômage est la conséquence de décisions néolibérales ».

    Outre l’argument des créations d’emplois, le soutien aux start-ups est également justifié par une nécessaire préservation de la souveraineté nationale. Dès qu’éclate en 2013 l’affaire Snowden, la préservation de la vie privée et la souveraineté technologique deviennent des préoccupations politiques majeures. Des entrepreneurs ont profité de ce phénomène pour proposer des technologies souveraines capables de réduire l’impuissance des nations européennes face à l’espionnage de masse. Les États comme la France vont alors largement baser leur politique de défense de la souveraineté nationale par un soutien massif à des start-ups.

    L’exemple de l’entreprise Qwant est sur ce point éloquent tant il permet de montrer les insuffisances et les impasses d’une telle approche. Fondée en 2011 par Jean-Manuel Rozan, Eric Léandri et Patrick Constant, l’entreprise se rêve en « Google français » en proposant un moteur de recherche souverain. Alors que la société n’est pas loin de la faillite, l’affaire Snowden lui permet de faire un large lobbying au sein des institutions françaises. Ces efforts seront rapidement récompensés puisque la Caisse des Dépôts et des Consignations investit en 2017 plus de 20 millions d’euros dans le projet tout en détenant 20% de son capital. En janvier 2020, l’État annonce même que Qwant est désormais installé sur les postes informatiques de l’administration publique. Pourtant, force est de constater que cette aide massive n’a pas permis de bâtir un moteur de recherche réellement souverain : en 2019, soit sept ans après sa création, Qwant utilise la technologie de Bing (Microsoft) dans 75% des recherches effectuées. Une note de la Direction interministérielle du numérique (DINUM) pointe également les nombreuses failles de l’entreprise, tels que les salaires mirobolants de ses dirigeants et les nombreux problèmes techniques du logiciel utilisé par Qwant, qui laissent perplexe quant au soutien massif que lui prodigue l’État. Plus largement, rien n’indique qu’une entreprise créée sur le sol français ne tombera pas aux mains de fonds d’investissements étrangers : parmi les licornes « françaises », la start-up Aircall (téléphonie via IP) est détenue à majorité par des acteurs non-français, tandis que Voodoo (jeux vidéo) a fait rentrer le géant chinois Tencent à son capital.

    Quand les start-ups remplacent l’État
    Le recours aux start-ups s’explique également par une prétendue incapacité de l’État à innover, à comprendre le marché et à « prendre des risques ». Ce mythe, pourtant déconstruit méthodiquement par l’économiste Mariana Mazzucato dans The Entrepreneurial State (paru en français en 2020), laisse penser que seul le secteur privé est capable de faire évoluer nos activités économiques et donc de créer des emplois. Comme l’analyse l’auteure, « le « retard » de l’Europe par rapport aux États-Unis est souvent attribué à la faiblesse de son secteur du capital-risque. Les exemples des secteurs de haute technologie aux États-Unis sont souvent utilisés pour expliquer pourquoi nous avons besoin de moins d’État et de plus de marché ». Nombre de start-ups se servent de ce mythe auto-réalisateur pour légitimer leur activité.

    Il est intéressant de noter que cette mentalité a également imprégné les dirigeants d’institutions publiques. Un rapport de la CDC ayant fuité en 2020 et prétendant redéfinir et révolutionner la politique de santé française chantait les louanges du secteur privé, des partenariats public-privé et de 700 start-ups de la healthtech. La puissance publique finance volontiers des jeunes pousses du domaine de la santé, à l’image d’Owkin, qui utilise l’intelligence artificielle pour traiter des données médicales, ou encore Lucine qui, grâce à des sons et des images, revendique la capacité de libérer des endorphines, de la morphine ou de l’adrénaline. La CDC détient également 38,8% d’Icade santé, un des acteurs majeurs du secteur privé et lucratif de la santé en France. De fait, les start-ups médicales s’immiscent de plus en plus au sein des institutions privées, à l’image d’Happytal, financé à hauteur de 3 millions d’euros par la BPI, qui propose à prix d’or aux hôpitaux des services de pré-admission en ligne ou de conciergerie de patients hospitalisés. Pour encourager les jeunes pousses à envahir les hôpitaux publics, la puissance publique va jusqu’à prodiguer, via un guide produit par BPI France ►https://www.lemediatv.fr/articles/2021/bpi-france-banque-publique-interets-prives-letat-livre-la-sante-aux-financ , des conseils pour entrepreneurs peu scrupuleux expliquant comment passer outre des agents publics dubitatifs et méfiants qui ont « tendance à freiner les discussions » !

    Ainsi, comme l’analyse Mariana Mazzucato, « c’est donc une prophétie auto-réalisatrice que de considérer l’État comme encombrant et uniquement capable de corriger les défaillances du marché ». Pourtant, les start-ups ne pullulent pas uniquement grâce à ce zeitgeist favorable à l’entreprenariat, mais profitent directement de l’incapacité de l’État à fournir des services à ses citoyens, renforçant d’autant plus le mythe évoqué par Mariana Mazzucato. L’exemple de l’attribution à Doctolib du vaste marché de la prise de rendez-vous en ligne des Hôpitaux de Paris (AP-HP) en 2016 est révélateur de ce phénomène : devenu incapable de fournir un service public de prise de rendez-vous, l’État a dû confier les données de santé de millions de français à cette start-up française. La même expérience s’est répétée lors de la prise des rendez-vous de la vaccination contre le COVID-19, qui ont permis à l’entreprise d’engranger des millions de nouveaux clients sans aucune dépense de publicité.

    Vers une bulle spéculative ?
    Outre les questions que soulève le soutien massif de l’État français aux jeunes pousses du numérique, il convient également de se poser la question de la crédibilité économique de ces entreprises. En effet, il apparaît que nombre de ces sociétés participent à la financiarisation de nos activités économiques et deviennent des actifs spéculatifs et instables. Plus que de « changer le monde », un créateur de start-up recherche principalement à réaliser un « exit », c’est-à-dire à réaliser une belle plus-value via le rachat ou l’entrée en bourse de son entreprise. Dans un climat hostile et instable — on estime que seulement 20 % des jeunes pousses réussissent cet « exit » — les entrepreneurs sont poussés à dilapider le plus rapidement l’argent qu’ils ont à leur disposition. Cette stratégie, dénommée burn rate, est souvent perçue comme une perspective de croissance future par les investisseurs.

    De plus, les entrepreneurs sont souvent poussés à embellir leurs entreprises en exagérant le potentiel des services qu’elles proposent, voire en mentant sur leurs résultats, comme le montrent les exemples de Theranos (tests sanguins soi-disant révolutionnaires), Rifft (objets connectés) ou The Camp (technopôle provençal en perdition adoubé par M. Macron). Cela conduit les start-ups technologiques à avoir un ratio de valorisation sur chiffre d’affaires très élevé. Alors qu’il n’est que de 2,6 fois pour Amazon, c’est-à-dire que la valorisation boursière de l’entreprise n’excède « que » de 2,6 fois son chiffre d’affaires, ce nombre atteint plus de 50 pour certaines licornes. Pour AirBnb, la troisième licorne mondiale valorisée à 25,5 milliards de dollars, le chiffre est par exemple de 28,6. Alors que dans une entreprise traditionnelle la valeur des actions est estimée par les investisseurs en fonction de l’estimation des bénéfices futurs d’une entreprise, ce chiffre est très largement secondaire dans les levées de fonds de start-ups. Ainsi, de nombreuses licornes ne prévoient pas à court ou moyen terme de réaliser des bénéfices. L’entreprise Lyft a par exemple enregistré l’an dernier une perte de 911 millions de dollar, tandis qu’Uber a perdu 800 millions de dollars en un trimestre. On estime que sur les 147 licornes qui existent autour du globe, seulement 33 sont rentables. En somme, les investisseurs s’intéressent principalement à la capacité d’une start-up à produire une masse d’utilisateurs la plus large possible. Ce phénomène justifie des dépenses gargantuesques par ces mastodontes de l’économie de plateforme : Lyft a dépensé 1,3 milliard de dollars en marketing et en incitations pour les chauffeurs et les coursiers en 2018. Cet écosystème très instable a toutes les chances de participer à la création d’une bulle spéculative sous la forme d’une pyramide de Ponzi. En effet, si nombre de ces entreprises sont incapables à moyen terme de produire un quelconque bénéfice, que leurs actifs sont surévalués et que les règles du jeu économique poussent les entrepreneurs à dépenser sans compter tout en accentuant excessivement les mérites de leurs produits, les marchés financiers risquent de connaître une nouvelle crise technologique comparable à celle de 2001.

    La stratégie économique de soutien massif aux start-ups adoptée par l’État français s’apparente ainsi fortement à une politique néolibérale. En effet, comme ont pu l’analyser Michel Foucault et Barbara Stiegler, le néolibéralisme, loin d’être favorable à un État minimal, comme le libéralisme classique, prône l’émergence d’un État fort capable de réguler l’économie et d’adapter les masses au sens de l’évolution capitaliste ; c’est-à-dire aux besoins du marché. Ce constat conduit l’auteure d’Il faut s’adapter (Gallimard, 2019) à affirmer que « la plupart du temps les responsables de gauche caricaturent ainsi le néolibéralisme en le prenant pour un ultralibéralisme lointain […] si bien que dès qu’un gouvernement fait appel à plus l’État, ces responsables croient que ça signifie que la menace ultralibérale a été repoussée ». De fait, plutôt que de considérer de facto une politique de soutien aux start-ups comme souhaitable et efficace, il conviendrait de rester prudent vis-à-vis de ce genre d’initiative. Une telle attitude serait d’autant plus vertueuse qu’elle permettrait de comprendre que « l’économie disruptive », loin de dynamiter les codes du secteur économique, imite sans scrupule les recettes du « monde d’avant ». Les concepts flous de « start-up » ou de « technologies de ruptures » y sont les nouveaux arguments d’autorité justifiant la destruction de nos écosystèmes, la disparition des petites entreprises et des services publics et la précarisation de pans entiers de la populations.

    NDLR :  Pour en savoir plus sur la différence entre libéralisme et néolibéralisme, lire sur LVSL ▻https://lvsl.fr/limperatif-neoliberal-de-ladaptation-par-barbara-stiegler l’article réalisé par Vincent Ortiz et Pablo Patarin : L’impératif néolibéral de « l’adaptation » : retour sur l’ouvrage de Barbara Stiegler.

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    métroet+ @metroet_
    • @metroet_
      métroet+ @metroet_ 18/08/2021

      On comprends mieux tout le bazar des start ups, et où passe l’argent de nos impôts

      métroet+ @metroet_
    • @metroet_
      métroet+ @metroet_ 24/08/2021

      Paris - 29 Mars 2021 : Think Tec Summit, 10 000 start_ups pour changer le monde ! (Cérémonie).
      ▻https://10kstartups-pour-changer-le-monde.fr

      La Tech au coeur de la relance économique ? 
Financement, impact, hypercroissance, Covid-19, jeunesse et relance, mixité, relocalisations dans les territoires d’industrie, biotech, souveraineté…
      Le 29 mars, La Tribune réunit l’ensemble de l’écosystème tech au Grand Rex de Paris pour le Think Tech Summit, l’événement de référence qui pense le futur de la French Tech, comme moteur de la relance, comme tremplin d’emplois, comme modèle d’insertion.
      ▻https://www.youtube.com/watch?v=Xl3G02GYyY8

      15h00 - Keynote : Où va la French Tech ?
      15h20 - 11 licornes, et après ? Les défis de l’hypercroissance
      15h50 - Vaccins, médicaments : comment faire grandir les biotech ?
      16h20 - KEYNOTE : L’international avec Business France
      16h30 - La startup nation, moteur de la Relance ?
      17h00 - La tech peut-elle relancer les territoires d’industrie ?
      17h30 - KEYNOTE : Les startups contre Apple, un enjeu de concurrence
      17h45 - Cleantech, Enertech : quelles innovations de rupture ?
      18h15 - La souveraineté peut-elle se gagner par la technologie ?
      18h45 - KEYNOTE : Les années 20 seront exubérantes !
      19h00 - Cérémonie 10K
      20h00 - After Work « Think Tech Summit »

      L’apothéose d’une tournée dans toute la France et en Outre-Mer, pendant laquelle La Tribune et son jury d’experts ont entendu 180 pitchs et primé 48 lauréats dans six catégories.

      métroet+ @metroet_
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  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 17/08/2021
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    BPI France : banque publique, intérêts privés - L’État livre la santé aux financiers (3)
    ►https://www.lemediatv.fr/articles/2021/bpi-france-banque-publique-interets-prives-letat-livre-la-sante-aux-financ

    En nouant des liaisons dangereuses avec un acteur majeur de la santé privée en France - le fonds émirati Mubadala -, en finançant des startups médicales qui rongent les activités de l’hôpital public, Bpifrance organise pas à pas l’effondrement de notre système public de santé. Troisième et dernier volet de notre enquête.

    Depuis 2020, la Banque publique d’investissement vole au secours de sociétés du CAC 40. En début d’année, elle annonce fièrement la création de Lac d’argent, un fonds d’investissement visant à soutenir les groupes français cotés en bourse. Objectif affiché : les accompagner dans les « transitions technologiques et environnementales », selon sa communication, et les protéger contre l’appétit des « fonds activistes » étrangers. À terme, la banque espère lever 10 milliards d’euros.

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    Le 24 février 2020, le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire et le patron de la BPI, Nicolas Dufourcq, sont reçus par le prince héritier d’Abou Dabi et le Directeur du fonds Mubadala. Source : Images du Ministère.

    Elle a déjà rassemblé 4,2 milliards d’euros provenant de différents investisseurs : de grands assureurs français comme #AXA, #Covéa ou #CNP_Assurances, des grands groupes et gestionnaires de fortune comme #Financière_Dassault, #Orange ou #Unibel mais aussi… des fonds souverains étrangers. Celui d’Abou Dabi, - l’un des gouvernements des Émirats arabes unis - #Mubadala_Investment_Company, est le premier à abonder à hauteur d’un milliard d’euros.

    Fin février 2020, le ministre de l’Économie et des Finances #Bruno_Le_Maire est accueilli en grande pompe par le prince héritier d’Abou Dabi pour assister à la signature du protocole entre #Nicolas_Dufourcq, le directeur général de Bpifrance, et Waleed Al Mokarrab Al Muhairi, le directeur général adjoint de Mubadala. « À travers notre partenariat avec Bpifrance et notre engagement dans le fonds LAC 1, nous aurons accès à des entreprises exceptionnelles générant des rendements attractifs », se réjouit ce dernier. Le « signe d’une relation de confiance forte et durable entre nos deux pays », se félicite le ministre.

    Le choix d’encourager l’investissement du fonds souverain dans des entreprises françaises n’est pas anodin. En plus des manquements aux droits de l’homme relevés par Amnesty International, les Émirats arabes unis sont entrés en mars dernier dans le top 10 des paradis fiscaux de l’ONG britannique Tax Justice Network.

    Monarchies pétrolières et finance totale
    Bpifrance, qui n’a pas souhaité répondre aux questions du Média, est en discussion avec d’autres fonds souverains des pays du Golfe, comme l’a indiqué Nicolas Dufourcq, sans dévoiler les pays concernés. Comment expliquer cette coopération avec des États où, pour paraphraser Valéry Giscard d’Estaing, on n’a pas de démocratie, mais on a du pétrole ?

    Le phénomène remonte à l’ère Sarkozy, décrypte Jean-Philippe Gasparotto, secrétaire général de la CGT du groupe #Caisse_des_dépôts (qui détient la moitié de Bpifrance) : « En 2008-2009, on est allés chercher des capitaux là où ils étaient disponibles, là où il y avait des surliquidités, détenues par des fonds privés ou souverains à l’étranger. Cela avait donné lieu à la création d’une filiale de la Caisse des dépôts, #CDC_International_Capital, qui recherchait des apporteurs de capitaux à l’échelle internationale, notamment autour du Moyen-Orient ou de la Russie, pour les orienter vers les financements de projets d’investissements. Cette société, CDC International Capital, a fini par être intégrée à Bpifrance il y a deux ans. »

    En récupérant le portefeuille de CDC International Capital, Bpifrance a hérité d’accords d’investissement avec six partenaires étrangers, dont une holding privée d’investissement saoudienne dirigée par un prince de la dynastie Al Saoud et le fonds souverain qatari. Mais aussi Mubadala, avec qui la BPI se comporte désormais comme un « gestionnaire d’actifs », d’après Thomas Dallery, maître de conférences en économie à l’université du Littoral-Côte-d’Opale, spécialiste de la #financiarisation.

    « On est dans le mécanisme le plus financiarisé possible, analyse-t-il. Des fonds d’investissement interagissent avec d’autres fonds d’investissement pour essayer de retirer le maximum de rendement dans les entreprises dans lesquelles elles vont se placer, pas du tout pour les accompagner sur le long terme, pour jouer ce rôle d’État stratège, ni pour préserver certains secteurs d’activité en difficulté ou essayer d’amorcer le développement de filières d’avenir. » D’autant que Bpifrance vise un rendement de 16 %, un chiffre « énorme » d’après le chercheur.

    Mubadala et le lucratif marché de la santé
    En recherche de rentabilité, Mubadala prend d’assaut depuis quelques années un marché bien lucratif : celui de la santé privée en France. Une concurrence directe au système de santé public, venant de l’étranger et soutenue par une institution publique : aux côtés de Bpifrance, le fonds émirati investit dans de nombreux #Ehpad privés dans l’Hexagone. Il est devenu l’un des actionnaires majoritaires de #Vivalto_Santé, troisième groupe en France de cliniques et hôpitaux privés. Le groupe dégageait en 2019 un chiffre d’affaires de 760 millions d’euros, contre 308 millions en 2015. Hormis Vivalto, Bpifrance a aussi investi, en 2016, 95 millions d’euros dans #MédiPôle_Partenaires, second acteur de l’hospitalisation privée en France. Filiale de la Caisse des dépôts et consignations, qui possède la moitié de Bpifrance, #Icade_Santé est aujourd’hui le premier investisseur dans les murs des #cliniques_privées du pays.

    Des choix d’investissement qui interrogent Jean-Philippe Gasparotto : « Il n’y a pas d’appui direct, d’aide ou d’accompagnement de Bpifrance ni d’Icade à l’investissement dans la santé publique ou les hôpitaux publics. On pourrait penser que, compte tenu de la nature publique de ces organismes, ils seraient plus enclins et peut-être même poussés à investir dans la sphère publique plutôt que dans la sphère spéculative privée, notamment parce que les besoins d’investissement, on le sait, sont très nombreux et très importants dans le domaine de la santé publique. Mais il est vrai que le marché, lui, est florissant dans le domaine privé et que c’est probablement, là encore, la recherche des rendements qui guide les décisions d’investissement de Bpifrance. »

    https://static.lemediatv.fr/stories/2020/thumb_hero-revelations-ehpad-et-assurances-vie-paradis-fiscaux-opacite-et-complicite-detat-tFogTVtnQfqpSYiDLG4DKA.jpg


    « Médecine 3.0 »
    Outre son implication dans de grands groupes de santé privés, Mubadala alimente aussi le marché des « #HealthTech », ces startups médicales qui tentent de gagner du terrain à l’hôpital public, toujours avec le soutien sans faille de Bpifrance. En 2020, le fonds émirati investit 18 millions de dollars dans l’entreprise #Owkin, qui utilise l’intelligence artificielle pour traiter des données médicales (dans laquelle Bpifrance a aussi injecté de l’argent).

    Une générosité appréciée par l’institution française, déterminée - comme elle le revendique sur son site - à « suivre les transformations » de ce qu’elle appelle « l’industrie de la Santé » à travers la « médecine 3.0 » : celle des technologies. Consciente que les startups peuvent représenter une manne financière considérable, elle se réjouit que « les potentiels acquéreurs augmentent du fait de la multiplicité des acteurs qui s’intéressent à la médecine 3.0 : des #GAFAM aux Big Pharmas, en passant par les groupes d’établissements de santé ».

    Pour encourager ce mouvement, Bpifrance investit plusieurs millions dans les jeunes entreprises qu’elle juge prometteuses. Elle s’inscrit ainsi dans la ligne de la Caisse des dépôts et consignations (qui la détient à 50 %), qui suggérait dans un rapport qui a fuité sur Mediapart en 2020 d’accroître le rôle des assureurs privés et des startups médicales à l’hôpital public.

    Parmi ces entreprises rêvant d’un avenir de mastodontes ou d’être rachetées par des multinationales, #Lucine. Fin 2020, la startup bordelaise lève 5,5 millions, auprès (entre autres) de Bpifrance. Sa fondatrice revendique avoir inventé le premier « médicament numérique ». Révolutionnaire ? En réalité, il s’agit d’une application qui joue des sons et affiche des images colorées de nature censées libérer de l’endorphine, de la morphine ou de l’adrénaline, un cocktail qui diminuerait les douleurs, « en faisant en sorte que ces innovations soient remboursées par la Sécurité sociale ». Par de l’argent public, donc.

    Autre nouveauté qui a attiré les millions de Bpifrance en 2020 : #Synapse_Medicine, un « #assistant_virtuel » auquel les médecins peuvent poser des questions sur des médicaments, et une plateforme visant à analyser des ordonnances et alerter sur des erreurs de dosage. Le travail d’un médecin, en somme.

    Happytal ou l’hôpital à deux vitesses
    Dans cette vague de startups médicales, certaines font une incursion remarquée au sein-même de l’hôpital public. C’est le cas de #Happytal, installée dans une centaine d’hôpitaux en France (dont seulement cinq structures privées), qui a bénéficié d’une levée de fonds de 23 millions d’euros en 2020 (dont un prêt de 3 millions de la part de la BPI). Elle propose des services de pré-admission en ligne, de recueil des demandes de chambre individuelle et de conciergerie aux patients hospitalisés : livraison de nourriture, de fleurs, coiffure, épilation, manucure, massages. Autant de petits luxes prodigués à prix d’or, inoffensifs en apparence. Pourtant, la présence d’une telle entreprise soulève de nombreuses craintes auprès du personnel soignant.

    Au centre hospitalier et universitaire de #Toulouse, la start-up fait grincer des dents depuis qu’elle s’y est installée, il y a deux ans. Mathieu Félix, manipulateur en radiologie et délégué syndical CGT, décrype pour Le Média : « Ces services sont vendus à des prix prohibitifs. Lorsque l’on nous a présenté les tarifs, nous avons halluciné : tout cela coûte plus cher qu’une nourrice. Ce qu’ils proposent est déjà faisable sans intermédiaire et beaucoup moins cher. » Un document consulté par Le Média révèle ainsi que l’hôpital paie pour ces services une redevance mensuelle de 10 000 euros à Happytal, ainsi qu’ « une redevance variable versée par le #CHU selon le nombre d’enregistrements effectués par Happytal ». Autrement dit, plus Happytal décroche de signatures pour des chambres individuelles, plus l’hôpital rémunère la start-up. « Tout cela ne vise qu’à faire entrer du marchand à l’hôpital, affirme Mathieu Félix. Nous sommes censés accroître l’ “attractivité”. Mais l’attractivité hospitalière, ça n’existe pas. »

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=wyd2FF0ONUc

    En plus de favoriser des patients aisés, ce type de partenariat « relève d’une volonté politique de démantèlement des hôpitaux en externalisant et découpant les activités de façon fataliste, en prétendant qu’on n’a pas les moyens de financer certaines activités, qui en réalité peuvent être menées à moindre coût lorsqu’elles sont centralisées. » Le syndicaliste s’inquiète également d’un risque d’ “abus de faiblesse” sur un public souvent âgé et vulnérable : en 2019, France 2 révélait qu’une patiente de l’hôpital de Cannes, âgée de 89 ans, s’était vu facturer 900 euros pour une chambre individuelle sans en avoir fait la demande (un prérequis pour faire payer ce type de chambre), après avoir signé un document soumis par Happytal.

    Contactés par Le Média, les fondateurs de l’entreprise, #Pierre_Lassarat et #Romain_Revellat, assurent que « Happytal n’avait pas connaissance au moment du recueil du consentement qu’il y avait une raison médicale à la mise en chambre individuelle de cette patiente, ce qui impliquait sa gratuité ». À #Douarnenez, en Bretagne, Françoise Bordanova, infirmière et secrétaire générale adjointe de la section CGT de l’hôpital, se demande « comment les patients âgés signent un document. Nous accueillons en grande partie des patients en gériatrie. Sont-ils assez conscients pour consentir de façon éclairée et avoir une réponse adéquate quand quelqu’un demande si leur mutuelle rembourse une chambre individuelle ? D’autant plus que souvent, ils sont seuls. Ils n’ont pas leur famille avec eux. »

    Au centre hospitalier de Rambouillet, la CGT craint que ces externalisations contribuent à ce que « des postes soient supprimés. On voit bien que c’est la tendance, notamment chez les administratifs en ce moment ». Françoise Bordanova explique qu’un « agent effectuait les tâches de Happytal avant qu’ils arrivent. Il allait demander si les gens avaient une mutuelle et s’ils souhaitaient une chambre individuelle. Il est parti à la retraite et n’a pas été remplacé. » Les fondateurs de Happytal, eux, disent ne pas être « au courant du non-remplacement de cet agent. Si l’hôpital a besoin d’un relais pour s’occuper des chambres individuelles, nous sommes là. Nous ne faisons pas les équilibres budgétaires. Nous constatons la situation et tentons d’y répondre. »

    « Micro-privatisation » de l’hôpital
    Autant de discrètes démarches qui participent à la #marchandisation de l’hôpital public français, une « #micro-privatisation » selon les termes de Fanny Vincent, maîtresse de conférences en sciences politiques à l’université Jean-Monnet-Saint-Étienne, sociologue de la santé et co-autrice de La casse du siècle : à propos des réformes de l’hôpital public (Raisons d’agir, 2019).

    « Cette #technophilie hospitalière qui prétend apporter des gains en termes de qualité vise en réalité à faire accepter le sous-financement de l’hôpital, il lui donne des gages. C’est une face à part entière du #néolibéralisme. » La chercheuse reconnaît que « les progrès technologiques peuvent avoir un intérêt. Mais il faut bien avoir en tête que ceux qui financent et dispensent ces innovations ont des exigences en termes de #rentabilité qui entrent totalement en conflit avec le service public où il n’y a pas d’exigence de rentabilité, de chiffre d’affaires. Les #logiques_marchandes et celles de service public ne sont pas conciliables. » En faisant peser sur les individus le coût de services, « nous créons un système de santé de plus en plus inégalitaire où la médecine est mise au service de l’économie », ajoute-t-elle.

    https://static.lemediatv.fr/stories/2020/thumb_hero-frederic-pierru-dans-lapres-covid-on-jugera-la-gestion-de-lhopital-comme-une-vraie-folie-J-fEEI_IQFmsLofew2y--g.jpg

    Pour asseoir un peu plus encore le dogme néolibéral dans le domaine de la santé, Bpifrance va jusqu’à publier sur son site un « guide de la vente de produits innovants à l’hôpital public » ▻https://lehub.bpifrance.fr/guide-vente-produits-innovants-hopital-public qui recommande aux entrepreneurs d’ « adapter son langage et sa posture », de « proposer une phase de test » par le biais d’un « #prêt_gratuit ». Le conseil le plus notable est l’apanage de la #novlangue technocrate. Intitulé « neutraliser les perturbateurs », il préconise : « Lors d’un rendez-vous où le panel est très large, allant du directeur du CH à la secrétaire médicale en passant par le médecin, il n’est pas rare d’être confronté à un “opposant”, impossible à satisfaire. Ces personnalités auront tendance à freiner les discussions, il faut faire en sorte de les écarter du cœur du processus. »

    Des propos ayant de quoi inquiéter lorsqu’ils viennent d’une institution publique devenue le bras armé de toutes les #outrances du néolibéralisme : perte de souveraineté, désindustrialisation, destruction des services publics. Nouveau symbole de ce dévoiement, une loi datant du 23 mars 2020 (loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19) autorise le gouvernement à légiférer par voie d’#ordonnance afin d’adapter « les dispositions relatives à l’organisation de la Banque publique d’investissement ». Le 17 juin de la même année, une ordonnance est signée et vient ouvrir le conseil d’administration de la banque publique… à des acteurs privés, jusque-là absents, dont il est permis de douter des égards pour l’intérêt général.

    #France #fric #capitalisme #santé_privée #Mubadala #startups #hôpital_public #Bpifrance #bpi #système_public_de_santé #santé #cac_40 #paradis_fiscaux

    métroet+ @metroet_
    • @metroet_
      métroet+ @metroet_ 17/08/2021

      la BPI, Banque publique d’investissement francaise, qui détruit la santé publique, avec l’argent de nos impôts.

      métroet+ @metroet_
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 25/05/2021

    https://www.icann.org/sites/default/files/assets/ids-logo-637x470-30mar21-en.jpg

    Demain à 12h15 lors du 4ème DNS Symposium ICANN, retrouvez la présentation du projet COMAR qui vise à distinguer les noms de domaines détournés de ceux enregistrés aux fins d’actes malveillants par Maciej Korczynski, Cristian Hesselman et Benoît Ampeau !

    Inscriptions sur ►https://www.icann.org/ids

    Tomorrow at 12:15 (Paris time) during the 4th ICANN DNS Symposium, discover the COMAR project to classify compromised versus maliciously registered domains. A presentation by Maciej Korczynski, Cristian Hesselman and Benoît Ampeau !

    Register now on ►https://www.icann.org/ids

    #DNS #IDS2021 #ICANN

    AFNIC @afnic
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 23/04/2021

    C’est quoi un opérateur technique de registre au juste ? ▻https://www.afnic.fr/observatoire-ressources/papier-expert/decryptage-metier-loperateur-technique-de-registre

    What is a back-end registry operator by the way? ▻https://www.afnic.fr/en/observatory-and-resources/expert-papers/tricks-of-the-trade-the-back-end-registry-operator

    #Afnic #newgTLDs #TLDs #Internet #Web #domains #BrandTLDs #brands #ICANN #IANA

    AFNIC @afnic
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  • @etraces
    e-traces @etraces via RSS ART LIBRE 5/04/2021
    1
    @02myseenthis01
    1

    Ethos Capital Is Grabbing Power Over Domain Names Again, Risking Censorship-For-Profit. Will ICANN Intervene ?
    ▻https://www.eff.org/deeplinks/2021/04/ethos-capital-grabbing-power-over-domain-names-again-risking-censorship-profit

    Ethos Capital is at it again. In 2019, this secretive private equity firm that includes insiders from the domain name industry tried to buy the nonprofit that runs the .ORG domain. A huge coalition of nonprofits and users spoke out. Governments expressed alarm, and ICANN (the entity in charge of the internet’s domain name system) scuttled the sale. Now Ethos is buying a controlling stake in Donuts, the largest operator of “new generic top-level domains.” Donuts controls a large swathe of the (...)

    #censure #DNS #EFF #ICANN_

    https://www.eff.org/files/banner_library/internet-map-2c.png

    e-traces @etraces via RSS ART LIBRE
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 30/11/2020
    2
    @simplicissimus
    @mapper
    2

    #ICARUS – Tracking animals from space

    With the help of the ICARUS satellite system initiated by #Martin_Wikelski it will be possible to observe even small animals constantly and around the world, an improvement over the simple marking of birds with rings. ICARUS, which is short for #International_Cooperation_for_Animal_Research_Using_Space, consists of an on-board computer and a large antenna attached to the #ISS space station that receives data from the animal’s sensors and then sends it back to earth for analysis. This data is not only available to researchers in Konstanz but to the entire scientific community worldwide. It ushers in a new era in both animal research and animal protection.

    ICARUS will make it possible to track animal migrations across all continents - in real time and 3-D. Furthermore, researchers will be able to collect data on the environment (like wind strength and direction) as well as on the distribution of virus strains with the help of these tagged animals and the ICARUS system. ICARUS will thus not only give us a better understanding of the interplay between animal migration and the global ecosystem, but it will also help us to predict natural disasters.

    https://www.campus.uni-konstanz.de/en/science/icarus-tracking-animals-from-space#slide-1

    –-----
    Animal Tracker #App

    Mit den Miniatursendern können die Wissenschaftler die Position der besenderten Tiere auf wenige Meter genau bestimmen. Sie wissen aber nur selten, was die Tiere an diesen Positionen machen. Fressen sie und wenn ja, was? Oder ruhen sie sich aus? Sind sie alleine, oder mit vielen Artgenossen? Gibt es Interaktionen zwischen den Tieren? Solche Beobachtungen sind für die Interpretation der Bewegungsdaten sehr wichtig.

    https://www.icarus.mpg.de/36874/original-1597141771.png?t=eyJ3aWR0aCI6ODQ4LCJvYmpfaWQiOjM2ODc0fQ==--22e99007e68dbcc969db981b1dfeb3669dad443d#.jpg

    https://www.icarus.mpg.de/4331/animal-tracker-app

    –-> ielles cherchent des volontaires...
    https://www.campus.uni-konstanz.de/en/science/icarus-tracking-animals-from-space#slide-11

    #animaux #mobilité #mouvement #déplacement #base_de_données #satellite #migrations

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/11/2020

      C’est grâce à ce projet et technologie que les chercheur·es ont pu montrer l’exemple d’un #insecte qui est un #super_héro ! La « #libellule_globetrotter » (un nom, une garantie) :

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/ad/Pantala_flavescens_006_std.jpg/290px-Pantala_flavescens_006_std.jpg

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pantala_flavescens

      Cette libellule parcourt 4000 km au-dessus de l’Océan indien pour aller de l’Inde aux Maldives et puis vers l’Afrique... Ce petit animal parcours 16’000 km en 4 générations pour faire le tour de l’Océan indien !!!!

      Voir dans ce documentaire d’Arte (à partir de la minute 30 environ) :

      H2O : l’eau, la vie et nous (1/3)

      https://www.arte.tv/fr/videos/095157-001-A/h2o-l-eau-la-vie-et-nous-1-3

      –-> on parle de comment les animaux sont en synchronie avec le cycle de l’#eau et de comment les espèces se déplacent en fonction de l’eau.

      #Pantala_flavescens #libellule

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/11/2020

      voir aussi :
      La remontée des #hirondelles

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L471xH700/DZM5FllXkAAn5997-d302a.jpg

      ►https://seenthis.net/messages/680402

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/11/2020

      voir aussi:
      Watch 118 bird species migrate across the Americas

      https://brilliantmaps.com/wp-content/uploads/118-bird-migration-map.gif

      ►https://seenthis.net/messages/564757
      #cartographie #visualisation #oiseaux

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/11/2020

      Interactive Map: See How Birds Migrate Throughout the Western Hemisphere

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L600xH535/flyway_ogngsf6ae-2f3b9.jpg

      ►https://seenthis.net/messages/672755

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 17/01/2021

      How Far Does Wildlife Roam? Ask the ‘Internet of Animals’
      ▻https://seenthis.net/messages/896681

      #Sonia_Shah

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 17/09/2022

      Bird Migration Explorer

      https://i.imgur.com/wpnFnll.png

      The Bird Migration Explorer is your guide to the heroic annual journeys made by over 450 bird species, and the challenges they face along the way.

      ▻https://explorer.audubon.org/en/home

      CDB_77 @cdb_77
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 25/08/2020

    ▻https://www.afnic.fr/medias/images/actus/2020/mndd2019-tab2.JPG

    En 2019, les nouvelles extensions affichent une augmentation de 19 % en stock (+6 millions de noms de domaine). Découvrez tous les chiffres 2019 du marché mondial des noms de domaine sur ►https://www.afnic.fr/fr/l-afnic-en-bref/actualites/actualites-generales/12095/show/marche-des-noms-de-domaine-dans-le-monde-en-2019-les-nouveaux-tld-vont-ils-cre #Afnic

    ▻https://www.afnic.fr/medias/images/actus/2020/mndd2019-tab2-EN.JPG

    In 2019, #newTLDs recorded a 19% gain in stock (+6 million domain names). Discover all the numbers from the 2019 Global Domain Name Market on ►https://www.afnic.fr/en/about-afnic/news/general-news/12097/show/the-global-domain-name-market-in-2019-will-newtlds-create-a-sensation.html #ICANN #nTLDs #Afnic #Domains #ccTLDs

    AFNIC @afnic
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  • @afnic
    AFNIC @afnic 6/08/2020

    Les nouveaux TLD (nTLD) continuent leur progression (+19% en stock en 2019) et pourraient bien faire bouger les lignes dans les années à venir. Découvrez notre étude « Le marché des noms de domaine dans le monde en 2019 » ►https://www.afnic.fr/fr/l-afnic-en-bref/actualites/actualites-generales/12095/show/marche-des-noms-de-domaine-dans-le-monde-en-2019-les-nouveaux-tld-vont-ils-cre #Afnic #Internet #Web #Numérique

    New TLDs (#nTLDs) continue to progress (+19% stock in 2019) and could shift the balance in the coming years. Read our study « The global domain name market in 2019 » ►https://www.afnic.fr/en/about-afnic/news/general-news/12097/show/the-global-domain-name-market-in-2019-will-newtlds-create-a-sensation.html #newgTLDs #ICANN #Internet #Web #Afnic #domains

    AFNIC @afnic
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