• Je le regarde présentement. Je met mes commentaires au fur et à mesure.

      La partie sur le DRH Dark Vador :
      La sous notation forcée ca donne une idée de ce qui attend l’éducation nationale.
      Ca me fait pensé aux « joies » des « partenariats » public-privé :
      http://www.leparisien.fr/paris-75/apres-les-faux-controles-les-pv-illegaux-la-mairie-de-paris-promet-de-rem

      Accusée mercredi d’avoir effectué des faux contrôles de stationnement afin de remplir les quotas de la mairie de Paris, la société Streeteo est encore prise la main dans le sac.

      La notation est désignée comme principal facteur d’anxiété des employé·es. Selon l’audit de 2012 du CHSCP dont parle l’émission

      Le processus de classement est le principal vecteur d’inquiétude, d’instabilité et de mal être au travail. Il est source de danger pour la santé des salarié·es.

      L’émission dit que 46% des DRH disent qu’illes aggissent de manière contraire à leur éthique et morale mais j’ai pas entendu comment cette stat est obtenue.

      –----
      La partie 2 avec « le coupat » comme dit la voix off est assez vide. La voix off dit que Coupat est plus prolix sur la ZAD ou l’anarchisme mais ne diffuse pas ses parties de l’entretiens.

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      Partie 3 sur Nara une ville de la région de Fukushima ou les habitant·es sont revenus (surtout des retraité·es - belle économie pour les caisses de retraite). Les familles qui retournent à Nara avec des enfants le font pour échappé aux suicides des enfants causé par le harcelement dont illes sont l’objet au japon.
      A coté de ca les idées noires de Franquin étaient plutot optimistes.

  • Il ne faut pas que ça se voit | PrototypeKblog
    https://prototypekblog.wordpress.com/2017/09/26/il-ne-faut-pas-que-ca-se-voit

    On ne croit pas les dépressifs. La #dépression n’est pas acceptée comme une vraie #maladie. C’est pire qu’une maladie. C’est une chose qui est à la fois niée et exploitée. Niée comme si ce n’était pas une maladie, comme si c’était juste un choix, une préférence, une volonté : « Tout ça c’est dans ta tête… Secoue-toi… Souris… Arrête ta comédie… ». Exploitée comme outil d’exclusion, de stigmatisation, de discrimination : « Arrête de nous emmerder… Tu nous tires vers le bas… Casse-toi… Va te faire soigner… ». Ce monde pue. Ce monde est sans pitié. Ce monde est sans répit. Ça ne s’arrête jamais. Je suis fatigué.

    On ne respecte pas les dépressifs. Il n’y a pas de « Depression Pride ». Il n’y a pas de héros dépressifs. Il n’y a pas de quotas pour les dépressifs. Il n’y a pas de place pour les dépressifs. On ne supporte pas les dépressifs. Ce monde se veut beau. Ce monde se croit parfait. Ses gens se croient jeunes et jolis. La tristesse est interdite. Tout va bien. On ne veut pas voir. « Faites un effort, bordel de merde ! »

    On ne prend pas les dépressifs au sérieux. Et, voyez-vous, c’est peut-être idiot, mais être pris au sérieux, c’est très important pour moi. Comprendre. Être compris. Écouter. Être écouté. Et la dépression est le plus court chemin vers le discrédit. Une fois que vous êtes étiqueté « dépressif », tout ce que vous direz par la suite, sur quelque sujet que ce soit, sera ignoré. Tout sera mis sur le compte de la dépression, réelle ou supposée, permanente ou temporaire. « Faut pas l’écouter, il est comme ça, c’est pas important… »

    Se reconnaître dépressif, être connu comme dépressif, être juste considéré comme dépressif, suspecté d’être dépressif, c’est le début de la mort sociale.

    • C’est marrant, l’autrice du blog (je pense que c’est une femme, j’me trompe ?) appelle sa dépression « la petite bête ». Moi perso, j’appelle ça « la broyeuse ». « Ça » te broie la volonté, l’enthousiasme, la joie de vivre, la libido, comme l’impression que toute ta matière grise est passée dans une essoreuse. T’as qu’un seule refuge pour rester en vie : le sommeil ... quand t’arrives à le trouver sinon, tu as l’impression de devenir fou-folle. Quand tu te réveilles, tu te dis que tu as réussi à voler quelques heures à la camarde.
      Une autre image que j’avais chopée dans une revue d’un cabinet médical qui était sensée illustrer le fait que les connexions entre neurotransmetteurs étaient en panne : sur un fond de ciel tempêtueux, une ligne téléphonique (ou électrique) aux fils rompus et sur les poteaux, des corbeaux proférant à grands cris leurs #idées_noires.
      La #dépression n’est pas une maladie imaginaire même si dans l’imaginaire de bon nombre de nos congénères, il suffirait de « se secouer » pour aller mieux.

    • J’aurais pu le deviner en faisant attention et en sélectionnant un critère objectif : l’orthographe ...

      On ne prend pas les dépressifs au sérieux. Et, voyez-vous, c’est peut-être idiot, mais être pris au sérieux, c’est très important pour moi. Comprendre. Être compris . Écouter. Être écouté .

    • Oui, de toute façon, tout ce que dit une personne dépressive est considéré comme non-recevable. Si on daigne vous écouter, ce n’est qu’avec condescendance et il faut pas nous la faire : on s’en aperçoit tout de suite. Encore plus de la part de celles ou ceux qui sont payé-e-s pour ça (médecins, assistantes sociales ... )
      Maintenant, comment accompagner une personne dépressive ? Une écoute bienveillante suffit-elle ? Je ne sais pas, même si ça peut apporter du réconfort dans le sens où le sentiment d’avoir une base arrière solide peut fournir un sentiment de sécurité. Mais il faudra de toute façon se colleter avec la vie professionnelle, le regard des « autres »,et la grosse question bêtement prosaïque de « comment j’vais faire pour mettre à la gamelle si je bosse plus ? ».

  • http://issuu.com/fluideglacial/docs/franquin_idees_noires?e=1738384/42240072
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-emois/gaffes-fatales-les-idees-noires-de-franquin#

    C’était en 1977, Franquin et son directeur d’inconscience Yvan Delporte, anar vibrionnant et ex-rédacteur-en-chef de Spirou, las de la ligne assagie et plutôt ronronnante du journal, crée Le Trombonne illustré, publication ravageuse destinée à être encartée dans le célèbre hebdomadaire. L’occasion pour le génial créateur de Gaston, Spirou et Fantasio, de tester une autre technique et de s’aventurer, lui le grand anxieux, dans d’autres zones de l’humour, noir celui-là. Rotring et stylo-pinceau au poing #Franquin, en 30 numéros, se livre à un véritable jeu de massacre. Rien ne résiste : armée, clergé, ingénieur et bureaucrate, tous passés au cirage de la rage et mazoutés par le désespoir le plus tenace s’empêtrent dans un tragique noir et cocasse. Une mise en accusation de notre époque sémillante qui se poursuivra ensuite, grâce à Gotlib, dans Fluide Glacial. Franquin à l’école de Cioran ou les idées noires de Gaston.

    « Pourquoi fait-on des dessins affreux ? Je crois que c’est surtout pour le plaisir simple et bête de faire des grimaces... En cherchant un peu plus loin, on trouverait peut-être que c’est pour transformer en gag la crainte du vieillissement, de la maladie, du cercueil ! S’il n’est pas ce remède, le dessin d’ horreur est un dévergondage, ce qui n’est pas une raison pour que je m’en abstienne... »

    #Idées_noires #BD #dessin
    http://www.fluideglacial.com/auteurs/index.php?id_auteurs=84
    http://www.fluideglacial.com/lesbeauxalbums/index.php?id_album=168

    • @grommeleur
      « Pourquoi fait-on des dessins affreux ? ... est une citation de Franquin lui-même que j’ai recopié dans l’hommage de #Fluide_Glacial pour l’anniversaire des 40 années d’idées noires.

      « Les Idées Noires, c’est Gaston trempé dans la suie »
      Quand en 1977 Franquin publie ses premières Idées noires, il ne soupçonne pas que, quarante ans plus tard, elles seront toujours d’une actualité brûlante.
      Il ne serait pas incongru de définir Franquin comme un genre de « lanceur d’alerte » qu’on n’aurait pas vraiment pris au sérieux.
      Entre les témoignages de ses proches et amis (Isabelle Franquin, Marcel Gotlib, Frédéric Jannin), les hommages de ses collègues de Fluide Glacial (Goossens, Édika) et de la génération suivante (Foerster, Pixel Vengeur, Ferri, Fabrice Erre...), cet ouvrage tente d’apporter un nouvel éclairage sur la dernière période artistique de Franquin, teintée d’humour noir, d’engagements humanistes, mais finalement pas aussi désespérée qu’il n’y paraît.
      Franquin était un homme affable, jovial et drôle dont le rire tonitruant et communicatif résonne encore aux oreilles de ceux qui l’ont côtoyé. Il a pourtant été décrit depuis le milieu des années 70 comme tourmenté et meurtri par une dépression chronique, soi-disant à l’origine de ses « monstres » puis des Idées noires. La réalité est pour le moins plus nuancée, voire - si l’on en croit Franquin lui-même - plus frivole :

      « Pourquoi fait-on des dessins affreux ? Je crois que c’est surtout pour le plaisir simple et bête de faire des grimaces... En cherchant un peu plus loin, on trouverait peut-être que c’est pour transformer en gag la crainte du vieillissement, de la maladie, du cercueil ! S’il n’est pas ce remède, le dessin d’ horreur est un dévergondage, ce qui n’est pas une raison pour que je m’en abstienne... »

      Reste qu’Idées noires est une oeuvre puissante. L’aboutissement de l’art de Franquin : le moment où la pureté de sa maîtrise technique et son humour incisif rejoignent ses convictions profondément humanistes. Chef-d’œuvre de l’humour noir oscillant entre optimisme et pessimisme, les Idées noires ne sont jamais cyniques.
      On y comprend le simple besoin de montrer du doigt les horreurs du monde pour les conjurer dans un éclat de rire. En cela, cette oeuvre magistrale ne pouvait trouver meilleur écrin que Fluide Glacial, le journal de Gotlib.


      120 pages, relié.16€. Franquin+collectif. 18 janvier 2017
      Sur #France_Culture à défaut de la juger rance, comme toi @tout_va_tres , beaucoup d’émissions sont soporifiques. mais l’origine de ce post est "les émois" de #François_Angelier Producteur de l’émission « Mauvais Genres » à France Culture, spécialiste de littérature populaire.
      https://www.franceculture.fr/personne-francois-angelier#biography
      https://www.franceculture.fr/emissions/mauvais-genres
      #mauvais_genre