• Lettre d’un juif français de gauche, à qui veut bien entendre, volia vizeltzer
    https://blogs.mediapart.fr/volia-vizeltzer/blog/281023/lettre-d-un-juif-francais-de-gauche-qui-veut-bien-entendre

    .... en observant la droite prendre le pas de qualifier tout antisionisme comme de l’antisémitisme, vous avez décidé comme d’habitude, de jouer sur la posture. Pour vous donc, au contraire, aucun antisionisme n’est de l’antisémitisme on dirait bien. C’est pas nouveau pourtant ici la convergence des deux. Aurai-je besoin de rappeler la carrière de Dieudonné par exemple ? Aurai-je besoin de rappeler la tuerie de l’Hyper Casher en 2015, perpétrée « au nom » des palestinien·nes ? L’idée n’est pas d’amalgamer bien évidemment, mais la solution ne sera jamais de nier non plus.
    Et nous y revoilà. La droite instrumentalise et la gauche nie.

    #campisme #gauche #antisémitisme #antisionisme #droite

  • Internationalisme et anti-impérialisme aujourd’hui

    http://www.palim-psao.fr/2023/10/internationalisme-et-anti-imperialisme-aujourd-hui-par-moishe-postone-ine

    [...] je propose de comprendre la propagation de l’antisémitisme et des formes antisémites apparentées de l’islamisme, à l’image de celles présentes chez les Frères musulmans égyptiens et leur branche palestinienne, le Hamas, comme la diffusion d’une idéologie anticapitaliste fétichisée, qui prétend donner un sens à un monde perçu comme menaçant. Même si cette idéologie a été attisée et aggravée par Israël ou la politique israélienne, sa caisse de résonance réside dans le déclin relatif du monde arabe sur fond d’une transition structurelle profonde du fordisme au capitalisme mondial néolibéral. Le résultat est un mouvement populiste anti-hégémonique profondément réactionnaire et dangereux, notamment pour tout espoir de politique progressiste au Moyen-Orient. Cependant, au lieu d’analyser cette forme de résistance réactionnaire dans le but de soutenir des formes de résistance plus progressistes, la gauche occidentale l’a soit ignorée, soit rationalisée comme une réaction regrettable mais compréhensible à la politique israélienne et aux États-Unis. Cette manifestation d’un refus de voir s’apparente à la tendance à concevoir l’abstrait (la domination du capital) dans les termes du concret (l’hégémonie américaine). J’affirme que cette tendance constitue l’expression d’une impuissance profonde et fondamentale, tant conceptuelle que politique.

    • L’une des ironies de la situation actuelle est qu’en adoptant une position anti-impérialiste fétichisée, l’opposition aux États-Unis ne s’adossant plus à un soutien à un changement progressiste, les libéraux et les progressistes ont permis à la droite néoconservatrice américaine de s’approprier, voire de monopoliser, ce qui a traditionnellement été le langage de la gauche : le langage de la démocratie et de la libération.

      […]

      Alors que pour la génération précédente, s’opposer à la politique américaine impliquait encore de soutenir explicitement des luttes de libération considérées comme progressistes, aujourd’hui, s’opposer à la politique américaine est en soi considéré comme anti-hégémonique. Il s’agit là paradoxalement d’un héritage malheureux de la Guerre froide et de la vision dualiste du monde qui l’accompagne. La catégorie spatiale du « camp » a remplacé les catégories temporelles des possibilités historiques et de l’émancipation en tant que négation historique déterminée du capitalisme. Cela n’a pas seulement conduit à un rejet de l’idée du socialisme comme dépassement historique du capitalisme, mais aussi à un déséquilibrage de la compréhension des évolutions internationales.

      […]

      La Guerre froide semble avoir effacé de la mémoire le fait que l’opposition à une puissance impériale n’était pas nécessairement progressiste et qu’il existait aussi des anti-impérialismes fascistes. Cette distinction s’est estompée pendant la Guerre froide, notamment parce que l’Union soviétique a conclu des alliances avec des régimes autoritaires, en particulier au Moyen-Orient, comme les régimes du Baas en Syrie et en Irak, qui n’avaient pas grand-chose en commun avec les mouvements socialistes et communistes. Au contraire, l’un de leurs objectifs était de liquider la gauche dans leurs propres pays. Par la suite, l’anti-américanisme est devenu un code progressiste en soi, bien qu’il y ait toujours eu des formes profondément réactionnaires d’anti-américanisme à côté des formes progressistes.

      #campisme #anti-impérialisme

    • Il est significatif qu’une telle attaque n’ait pas été menée il y a deux ou trois décennies par des groupes qui avaient toutes les raisons d’être en colère contre les États-Unis, comme les communistes vietnamiens ou la gauche chilienne. Il est important de comprendre l’absence d’une telle attaque, non pas comme un hasard, mais comme l’expression d’un principe politique. Pour ces groupes, une attaque visant en premier lieu des civils demeurait hors de leur horizon politique.

      […]

      Il existe une différence fondamentale entre les mouvements qui ne choisissent pas comme cible une population civile au hasard (comme le Viêt-Minh, le Viêt-Cong et l’ANC) et ceux qui le font (comme l’IRA, Al-Qaïda ou le Hamas). Cette différence n’est pas simplement tactique, elle est hautement politique, car la forme de la violence et la forme de la politique sont en relation l’une avec l’autre. Cela signifie que la nature de la société et de la politique futures sera différente selon que les mouvements sociaux militants feront ou non une distinction entre les objectifs civils et militaires dans leur pratique politique. S’ils ne le font pas, ils ont tendance à mettre l’accent sur l’identité. Cela les rend radicalement nationalistes dans le sens le plus large du terme, car ils travaillent avec une distinction ami/ennemi qui essentialise une population civile en tant qu’ennemie et rend ainsi impossible la possibilité d’une coexistence future. C’est pourquoi les programmes de ces mouvements ne proposent guère d’analyses socio-économiques visant à transformer les structures sociales (à ne pas confondre avec les institutions sociales que ces mouvements mettent en partie à disposition). Dans ces cas, la dialectique de la guerre et de la révolution du xxe siècle se transforme en une subordination de la « révolution » à la guerre. Ce qui m’intéresse ici, cependant, a moins à voir avec de tels mouvements qu’avec les mouvements d’opposition actuels dans les métropoles et leurs difficultés évidentes à faire la distinction entre ces deux formes différentes de « résistance ».

      Joseph Andras disait cela aussi dans ces dernières interviews ou textes

      #morale #terrorisme #civils

  • Un pays qui aime le sport | Aude Vidal
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Un-pays-qui-aime-le-sport

    Celles et ceux que fatigue l’overdose actuelle de sport ne sont pas au bout de leurs peines. La France macroniste est un pays profondément divisé politiquement et dans lequel les entrepreneurs en politique n’ont de cesse de nier à leurs adversaires la simple existence ou d’appuyer à leur profit sur tout ce qui clive. Cette France-là a bien besoin de sport, cet objet qui réconcilie à moindre coût, et Emmanuel Macron s’en empare avec enthousiasme. Source : Écologie politique

  • Entretien avec douze vétéran·es : « L’UTCL, un ouvriérisme à visage humain ! »
    https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Entretien-avec-douze-veteran-es-L-UTCL-un-ouvrierisme-a-

    Entretien avec douze vétéran·es : « L’UTCL, un ouvriérisme à visage humain ! »
    26 septembre 2023 par Redac-web-01 / 83 vues

    Les locaux d’AL à Paris 19e, une après-midi devant soi, un buffet campagnard, et le plaisir de retrouver quelques camarades qu’on n’a parfois plus vu depuis plusieurs années… Le 18 septembre 2005, douze anciennes et anciens prenaient part à un entretien croisé sur l’histoire de l’Union des travailleurs communistes libertaires. Dans une ambiance décontractée, sans esquiver les questions dérangeantes, les participants ont offert une image nuancée de ce qu’avait été leur organisation.

    Une explication de l’histoire quelque peu auto-centrée mais le travers est inévitable dans ce genre d’évocation. Pour autant, il n’y a aucune raison d’ignorer le rôle des « minorités agissantes » - avec tout ce que ce terme peut receler d’ambiguïté et de dérives - dans le déroulement des luttes sociales. Un des écueils du militantisme étant, qu’au nom de l’action, l’objectif de « l’auto-organisation dans la lutte », parte dans les limbes, happé par la routine quotidienne militante - notamment syndicaliste - dont le rythme fondamental est imposé par les institutions capitalistes. L’organisation spécifique serait alors précisément le moyen d’échapper à ce travers ? Peut-être. On appréciera d’autant plus l’humilité et la sincérité des militant.es de l’UTCL quand iels évoquent nombre d’erreurs et de dévoiements contre lesquels l’orga n’a été d’aucun recours.

    De mon point de vue, ce long témoignage mérite surtout d’être lu pour les problématiques - dont un certaines sont toujours d’actualité - ayant traversé le mouvement social et sa composante, dite révolutionnaire, et, en particulier, libertaire, depuis une cinquantaine d’année.

  • Le secret du bonheur enfin révélé ! - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=0wtOJ_fCefk

    Un résumé vidéo du « World Happiness Report »(https://worldhappiness.report)

    #bonheur #société

    (je découvre en passant que Yt propose les transcriptions, pratique, alors je colle le résumé)

    Si on résume, le World Happiness Report nous apprend que le bonheur s’explique bien plus par 6 facteurs communs à l’ensemble de l’humanité que par des différences culturelles.

    Parmi ces 6 facteurs, 3 sont principaux et expliquent souvent les 3 quarts du bonheur de chaque pays, et sûrement de chaque individu. Ce sont :
    – avoir suffisamment d’argent pour ne pas vivre dans la misère ;
    – passer du temps avec ses proches et entretenir des bonnes ;
    relations qui permettent de compter sur les autres en cas de difficulté
    – et enfin être en bonne santé.

    Les 3 facteurs suivants sont secondaires. Ce sont :
    – le sentiment de choisir sa vie ;
    – venir en aide aux autres ;
    – et vivre avec un gouvernement et des entreprises non-corrompues.

    Puisque vous regardez cette vidéo, c’est probablement que vous payez un abonnement internet et avez acheté un écran pour la voir. Il est donc probable que vous ne soyez pas dans la misère et donc, gagner plus d’argent ne ferait augmenter que marginalement votre bonheur, voire pas du tout, voire même le ferait baisser.

    Là où vous pouvez vraiment gagner en revanche, c’est justement en
    passant moins de temps sur des écrans, et plus de temps en présentiel avec les personnes que vous aimez.

    Prenez aussi soin de votre santé, notamment en dormant assez et en faisant du sport, qui sont les 2 activités qui augmentent le plus le bonheur dans nos sociétés qui en manquent cruellement.

    Éduquez-vous pour vous permettre d’avoir plus de liberté de choix. Rendez-vous utile pour les autres, en donnant de votre temps et de votre argent pour des causes utiles. Et contribuez à un monde plus juste.

    • Voici un argument caricatural :

      Puisque vous regardez cette vidéo, c’est probablement que vous payez un abonnement internet et avez acheté un écran pour la voir. Il est donc probable que vous ne soyez pas dans la misère et donc, gagner plus d’argent ne ferait augmenter que marginalement votre bonheur, voire pas du tout, voire même le ferait baisser.

      Dans une société sans bureaux de PTT où tu ne peux plus faire ta demande d’allocations sociales sans passer par l’’internet la présence d’écrans et la disponibilité d’un accès internet n’excluent pas que tu fasse partie des misérables. Les vidéos transmises par les naufragés de la mer méditerranée en témoignent.

      L’argument était vrai avant l’an 2000 quand il fallait équiper son ordinateur Windows avec un trumpet ip stack afin de pouvoir accéder à l’internet et c’est sans doute toujours vrai pour les acheteurs du dernier produit Apple .

      Winsock Programmer’s FAQ ;-)
      https://tangentsoft.com/wskfaq

      Mis apart ce cas particulier l’argument est aussi valable que le sens de la caricature classique des dictateurs consensuels qui fait exprès d’omettre les véritables forces derrière la deuxième guerre mondiale.

      A l’époque l’auteur de la caricature d’Hitler et de Staline exprimait l’opinion que la guerre n’en était pas une entre pouvoirs impérialistes et contre le socialisme à la fois mais une guerre entre le bien (la démocratie) et le mal (les dictatures sanglantes).

      Là ces pickup-artists du bonheur font croire aux consommateurs sous-priviligiés à la recherche d’un peu de joie pour leurs vies tristes qu’au fond ils n’ont pas à se plaindre et si leur santé n’est pas excellente c’est à cause de leur mauvaises décisions individuelles.

      Pickup artist
      https://en.m.wikipedia.org/wiki/Pickup_artist

      La notion de bonheur même est une construction idéologique individualiste occidentale assez différente par exemple de la notion plus complexe et plus concrète du bien aller en Asie confucéenne. En fin de compte tous ces indexes et définitions du bonheur ne sont jamais précis et constituent une source de bonheur par leur risibilité plutôt que par leur bien-fondé.

      #idéologie #néo-libéralisme #bonheur #individualisme

    • @klaus @monolecte bé non il explique pourtant bien le procédé scientifique au début : on ne pose pas tant, ou pas juste, la question du bonheur aux gens (qui pourraient effectivement différer suivant les cultures), mais bien des questions variées et précises, et ce à une population importante et très représentative dans chaque pays. Du coup ton argument sur la différence culturelle du bonheur tombe un peu à l’eau, puisque c’est tout l’objet de ces études de construire un cadre d’enquête qui va au-delà des différences culturelles !

      En revanche ce qui n’est pas abordé, et qui pourrait faire croire implicitement que c’est « individuellement à chacun » d’augmenter les différents critères listés, c’est l’aspect politique que c’est bien des choix de sociétés de valoriser et permettre certains de ces points.

      Notamment le tout premier, si on comprend bien au final ce n’est pas du tout « avoir de l’argent » ni « le PIB » qui compte, mais bien « ne pas être dans la misère = subvenir à tous les besoins de base ». Donc manger à sa faim, avoir des habits, avoir un toit, pouvoir se laver… ET d’autres choses suivant les sociétés : en effet la notion de « besoins de base » étant en partie construite socialement. Il y a des impondérables comme « manger à sa faim », mais d’autres choses qui changent suivant les sociétés (comme « avoir internet » dans nos pays par ex). C’est là où la simplification en « avoir assez d’argent au regard du PIB de mon pays de résidence », est à la fois vraie et trompeuse. Vraie car effectivement quand on a une quantité d’argent correcte par rapport au PIB de son pays, alors on a un niveau de vie décent au regard des besoins attendus dans ce pays là. Mais trompeuse car à aucun moment il n’est dit que tout ça est construit socialement, et qu’on peut parfaitement imaginer un mode de vie qui 1) promeut moins les besoins matériels au delà du socle de base et 2) permet de subvenir plus facilement à ces besoins y compris au delà de la nourriture, de manière collective, et sans besoin d’argent (que ce soit par services publics, par travaux collectifs, ou autre, peu importe). En résumé le premier point n’est pas réellement une question d’argent et de PIB, si on est révolutionnaire. :p

      Dans tous les cas ce premier point n’explique pas tout, il y a aussi les autres critères, qui sont intéressants à connaitre aussi.

  • Les obstacles à « la reconquête du vote populaire rural » : discussion sur l’ouvrage de Cagé et Piketty, Benoit Coquard
    https://theconversation.com/les-obstacles-a-la-reconquete-du-vote-populaire-rural-discussion-su


    Thizy, Rhône, 2021. Des commerces vides le long de la rue principale, signe de la #désertification rurale et industrielle de ce bourg qui était autrefois un petit centre de production textile dans la campagne. Jeanne Menjoulet/Flickr, CC BY-NC-ND

    Les deux économistes se risquent ainsi à un certain volontarisme politique sur la base d’un travail scientifique à la fois original, rigoureux et discutable par endroits. Ils invitent notamment à renforcer les services publics dans les espaces ruraux où dominerait, selon l’expression consacrée et maintes fois utilisée dans le livre, un fort « sentiment d’abandon » chez les classes populaires. Une autre de leurs idées est de faciliter, à l’instar du RN, l’accès à la propriété pour ces ménages sensibles aux inégalités de patrimoine et très attachés au fait de posséder leur chez-soi.

    Mais par-delà l’adéquation a priori des mesures proposées, l’hypothèse de la « reconquête » des classes populaires rurales par la gauche n’a rien d’évident dans certains villages et bourgs où les idées d’extrême droite sont devenues hégémoniques face à l’absence d’opposition.

    Il y a la difficulté pour un ouvrier ou une employée à se déclarer publiquement de gauche, tandis que se dire « de droite » ou « pour Le Pen », c’est déjà s’assurer un minimum de respectabilité en se désolidarisant des plus #précaires taxés « d’#assistés » par ces discours politiques dominants.

    #classes_populaires #revenu #propriété_du_logement #idéologie #vote

    • ça remonte à loin, et ce ne fut pas que discours. il me semble que plus que "le gauchiste" ça vise des figures sociales que l’on voue à la vindicte, dans un très pauvre reste de l’idéologie du mérite et du travail.

      Le 19 septembre [1998] à Perpignan, une manifestation organisée à l’initiative d’AC ! s’est achevée par une tentative d’occupation du Conseil général des Pyrénées-Orientales, peu avant d’être dispersée par la police. Le Président socialiste du Conseil général, Christian Bourquin, avait en effet annoncé vouloir imposer aux allocataires du RMI du département des heures de travail non rémunérées.

      https://www.cip-idf.org/spip.php?article8006

      Un conseil général socialiste (Ariège) supprime le RSA à des centaines de personnes, et le revendique (2012)
      https://www.cip-idf.org/spip.php?article6332

      je répéterais inlassablement ce fait, si largement oublié, le la avait été donné bien avant l’investiture présidentielle de Sarkozy (« Le travail c’est la liberté », 2007), que l’on cite usuellement à ce sujet, par le premier ministre Jospin en 1998 (« nous ne voulons pas une société d’assistance mais une société fondée sur le travail »)
      https://www.cip-idf.org/spip.php?article5374

      exacerber la guerre entre pauvres, c’est une des politiques du capital, fabriquer la concurrence ne va pas sans formes de subjectivation.

      edit sum up, en terme de "désolidarisation des plus précaires" (Coquard), l’exemple vient de haut, à #gauche, c’est d’ailleurs le sel de son efficacité contre révolutionnaire (je vous refais pas "Médine" cette fois m’enfin...)

  • La Fondation Soros quitte l’Europe RRN Staff

    Une organisation controversée faisant la propagande des « valeurs modernes » arrête ses activités dans l’UE.

    L’Open Society Foundation (OSF), fondée par le milliardaire George Soros, retire une grande partie de ses activités de l’Europe. L’OSF, dirigé depuis juin dernier par son fils Alexander, a annoncé une « nouvelle orientation stratégique » et une volonté de « se concentrer sur d’autres parties du monde ».

    De nombreuses organisations non gouvernementales de défense des droits de l’homme sont préoccupées, tandis que d’autres se réjouissent.


    La nouvelle direction est chargée de mettre en œuvre les « changements structurels profonds » déjà prévus par Soros-père. La décision de mettre fin à une grande partie des activités de l’OSF dans l’Union européenne est la première déclaration faite par le fils d’un milliardaire.

    Alex Soros a annoncé le licenciement de 40 % de son effectif mondial. Le continent européen sera le plus durement touché : 80 % des 180 salariés du siège de l’OSF à Berlin seront licenciés. Il en va de même pour les bureaux à Bruxelles et la succursale à Barcelone, qui seront fermés. En Europe de l’Est, seules 3 des 7 succursales existantes seront conservées : au Kirghizistan, en Ukraine et en Moldavie. 

    L’annonce de ce « changement » par Alexander intervient également à un moment où les partis de droite gagnent du terrain en Europe.


    George Soros et son fils Alexander
    « La décision de l’OSF de réduire ses initiatives dans l’Union européenne n’aurait pas pu arriver à un pire moment pour l’UE et sa société civile. Ainsi, cela peut entraîner de nombreuses conséquences imprévues », écrit Alberto Alemanno, avocat italien et ancien « jeune leader » du Forum économique mondial, sur son X.

    Le vrai nom du milliardaire est György Schwartz, et il a émigré de la Hongrie aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale.

    En 1992, il est devenu multimilliardaire en vendant à découvert des livres sterling. Il a créé l’Open Society Foundation en 1979.

    L’objectif principal de cette organisation est de lutter contre la discrimination, de protéger les droits des minorités et le droit à l’éducation. Mais d’une manière générale, le projet de Soros est un soutien financier international à « la liberté individuelle, l’État de droit et la démocratie, le pluralisme et le libéralisme ». Sous la forme sous laquelle Soros les comprend.

    Dans son pays natal, le milliardaire n’a pas été accueilli depuis 2018 : à l’époque, la branche de Budapest de l’OSF a été transférée à Berlin sous la pression du Premier ministre Viktor Orban. Ce dernier a critiqué à plusieurs reprises son « premier adversaire », le considérant comme une « figure de l’ombre très influente », cherchant à détruire les fondements européens à travers le soutien aux migrants.

    « Nous avons entendu parler de l’empire Soros. Lorsqu’il s’agit de ces questions, nous, Hongrois, avons notre propre compréhension historique : nous croyons sincèrement que les forces d’occupation ne quitteront le continent que lorsque le dernier soldat Soros s’enfuira de l’Europe et de la Hongrie », a écrit le conseiller politique du Premier ministre dans son X Balazs Orban (homonyme).


    2018, affiches en Hongrie contre l’ingérence de Soros dans les affaires publiques

    En Europe centrale, de nombreux gouvernements ont accusé George Soros de « s’ingérer » par l’intermédiaire de l’OSF.

    Il a lui-même dit que sa fondation avait joué un « rôle important » entre 2013 et 2014 dans les événements d’Euromaïdan, des manifestations en Ukraine hostiles au président légitimement élu Viktor Ianoukovytch. Grâce à son travail, le pays s’est retrouvé au bord du désastre.

    Le milliardaire a également été critiqué aux États-Unis, où beaucoup l’accusent de financer des politiques libérales controversées et de soutenir les émeutes à grande échelle qui ont eu lieu après le meurtre de George Floyd en 2020 – ce sont bien eux qui ont aidé Joe Biden à vaincre Donald Trump aux élections.

    Soros est l’un des plus grands donateurs du Parti démocrate en Amérique – avec des acteurs scandaleux comme la société BlackRock.

    La distribution de drogues légales, la popularisation des LGBT, les nombreux partis verts – l’OSF est prête à donner de l’argent pour tout cela.

    ¨Depuis près de deux ans de confrontation entre l’Occident et la Russie en Ukraine, la situation a radicalement changé. Beaucoup espèrent que la puissance de Soros dans le monde a enfin commencé à décliner. _

    #Europe #Alexanderfilsfondation #open_society #OSF #soros #Union_européenne #ue #lobby #Conspirationnisme #idéologie #populisme #ennemis_du_peuple

    Source : https://rrn.media/fr/la-fondation-soros-quitte-leurope

  • Les restaurants de l’UGent proposeront moins de végétarien, les étudiants préfèrent la viande et le poisson Anne François - VRT

    L’Université de Gand (Ugent) annonce qu’elle va réduire son offre en repas végétariens dans ses restaurants. Jusqu’à présent, la moitié des plats proposés étaient végétariens, mais dès la rentrée académique cette proportion passera à un quart. La plupart des étudiants continuent en effet à opter pour de la viande ou du poisson, ce qui oblige les restaurants universitaires gantois à jeter trop de nourriture végétarienne et complique encore leur situation financière déjà précaire.

    L’UGent affirme vouloir mieux adapter l’offre à la demande des étudiants.


    L’UGent rappelle que son service social aux étudiants se débat depuis des années avec une situation financière malaisée. « Etant donné l’augmentation générale des prix de la nourriture, des coûts salariaux et d’énergie et des coûts des processus de soutien logistique et que cette augmentation n’est pas compensée par l’indexation du financement public, il devient de plus en plus difficile pour les restaurants universitaires de maintenir un équilibre financier », explique l’université gantoise.

    Ces derniers mois, elle a cherché des solutions en concertation avec les étudiants et le personnel pour rendre les restaurants universitaires financièrement plus viables et durables. La réduction de l’offre en plats végétariens est l’une des pistes adoptées.


    Restaurant universitaire De Brug à Gand Pieter Morlion

    Remplacer la viande de bœuf par du porc
    Une enquête a indiqué que plus de 70% des clients des restaurants universitaires optent pour des repas non-végétariens, bien que la moitié des plats proposés soient végétariens. L’enquête a aussi révélé une certaine insatisfaction des clients. « Ils n’étaient pas contents de l’offre en poisson et souhaitent une plus grande variété dans la viande proposée ».

    C’est la raison pour laquelle les restaurants de l’UGent proposeront dès la rentrée académique 75% de plats non-végétariens et seulement un quart de plats végétariens. Le Conseil social et le service des Repas ont également décidé de remplacer autant que possible la viande de bœuf par du porc. « L’utilisation du score d’impact écologique permet de conclure que la viande de bœuf (score 7/8) a un impact nettement supérieur à la viande de porc (score 5/6) », explique l’UGent.

    Chaque repas servi par les restaurants universitaires gantois portera à l’avenir un score d’impact environnemental. Et les plats qui ont un score trop élevé ne seront tout simplement plus proposés.

    Autre solution adoptée pour réduire les coûts des restaurants universitaires : ceux installés à la Dunantlaan et à la faculté de Sciences vétérinaires deviennent des cafétarias. Ils réalisaient en effet les moins bons chiffres d’affaires. Trop de nourriture devait y être jetée.

    L’Université de Gand promet aussi une évaluation des changements au cours de l’année académique à venir, avec des adaptations à la clef, si nécessaire.

    #MDR #végétarisme #mode #religion #idéologie #université #réalité #eelv ne lira pas.

    Source : https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2023/08/18/les-restaurants-de-lugent-proposeront-moins-de-vegetarien-les-e

  • Une France bouclée John R. MacArthur - Le Devoir

    Pour ne pas dire plus, la France traverse une crise politique et culturelle de grande ampleur. La réforme des retraites, la mort de Nahel Merzouk, abattu par un policier, la violence qui en a résulté dans la rue, la violence rhétorique qui émane des rangs de l’Assemblée nationale — tout signale une inversion des « valeurs républicaines » vantées par les politiciens de toutes allégeances. La beauté philosophique de la France — incarnée par le concept essentiel de la fraternité — cède le pas à une laideur d’esprit qui se traduit par une métaphorique défiguration du corps politique et du contrat social.

    Bizarrement, le monde extérieur agit comme si de rien n’était. Les touristes étrangers continuent d’inonder les lieux iconiques de l’Hexagone, et en si grand nombre que le gouvernement a lancé un programme pour réguler le « surtourisme ». Nulle part ce surtourisme n’est-il plus mis plus en évidence qu’au pied de la tour Eiffel ; nulle part le déclin de l’idéal républicain à la française n’est-il plus frappant.

    Comment ça ? Le pourrissement de la République n’est-il pas surtout démontré par l’inégalité des banlieues comme celle de « Nahel M. », par l’isolement des pauvres immigrants arabes et africains, ainsi que les petites gens démunis des villes et villages oubliés qui ont créé le mouvement des gilets jaunes ? D’une part, oui. Cette France que ni les touristes ni Emmanuel Macron ne connaissent est une tumeur attisée par l’indifférence des élites.

    Cependant, la belle France, celle des Lumières, donne toujours le meilleur d’elle-même quand elle exsude son assurance, c’est-à-dire une authentique croyance sans peur — en la liberté, en l’égalité et en la fraternité. La tour Eiffel est le symbole parfait de cette confiance populaire — brillante ingénierie ouverte sur le monde érigée pour l’Exposition dite universelle de 1889 —, un phare dédié dans une certaine mesure à la liberté d’imaginer et de réfléchir. Aujourd’hui, cette magnifique structure est enfermée derrière un hideux mur de verre pare-balles afin de protéger les visiteurs contre le « terrorisme ».

    Depuis l’aboutissement de ce projet sécuritaire, le parcours aléatoire et aisé sous la tour — à mon avis aussi le meilleur poste d’observation pour l’apprécier — est interdit. Pour ne serait-ce qu’accéder à l’esplanade, il faut se plier à un contrôle de sécurité (bien que son accès reste gratuit). Pire encore peut-être, ce bouclage a ruiné la promenade agréable qui faisait partie intégrante du charme du Champ-de-Mars.


    En pleine pandémie, la société de préservation SOS Paris a expliqué les dégâts collatéraux de cette décision : « Pendant que les Parisiens étaient cruellement privés d’espaces verts [… ], d’importants travaux de terrassement avaient lieu dans les allées latérales de la tour Eiffel. Les millions de visiteurs doivent désormais s’entasser pour franchir les sas de sécurité, comme dans un aéroport. Ceux-ci ont été intégrés au grand mur de verre et de métal qui emprisonne et enlaidit depuis deux ans la vieille dame ainsi que les deux charmants jardins à l’anglaise, réduits à des zones de file d’attente. Ces allées n’ayant pas été conçues pour résister à une telle fréquentation, il a donc fallu… les bétonner. »

    Voisin à mi-temps de la vieille dame, je peux témoigner de l’effet esthétiquement ravageur de sa sécurisation sur elle. Faire le tour de la tour vous oblige à percer des phalanges de touristes et de vendeurs à la sauvette, tous pressés et confinés pour obéir aux forces de l’ordre. Déjà, l’image d’une France suffoquée, fermée et craintive est déprimante. Mais est-ce que ce vandalisme d’espace public est même une mesure de sécurité efficace ? Conçu à la suite des attentats terroristes de novembre 2015, dont celui du Bataclan, cet aménagement a été pensé par la préfecture de police et la mairie, qui ont voulu, selon Le Parisien, « renforcer » le site contre d’éventuels attentats et tueries de masse.

    Dans un premier temps, j’étais plutôt d’accord avec le sénateur Eugene McCarthy, qui estimait qu’entourer la Maison-Blanche d’une clôture pour empêcher l’approche d’assassins servait d’encouragement aux fous les plus ambitieux. En 1968, année d’extraordinaire violence en Amérique, McCarthy déclara que, s’il était élu président, il démantèlerait la clôture. Sans défi lancé à leur ingéniosité, les tueurs aspirants perdraient tout intérêt, assurait-il. Même teintée d’ironie, son idée était, au fond, sérieuse. 

    Comme l’a remarqué le journaliste Russell Baker en 1995, McCarthy avait compris que trop de sécurité s’avérait finalement autodestructeur, le rêve d’une sécurité absolue n’étant en effet rien de plus qu’un… rêve. Ce qu’Oussama ben Laden a illustré le 11 septembre 2001 (ainsi que les assassins de Charlie Hebdo, 14 ans plus tard), c’est que l’imprévu et l’audace ont toujours un avantage contre la technologie, même la plus haute, de même que contre la surveillance, même la plus attentive.

    Le nouvel édifice de protection de la tour Eiffel dessiné par l’architecte Dietmar Feichtinger se veut transparent — il l’est, littéralement —, mais c’est également un leurre. On n’a qu’à penser à la tentative d’assassinat contre le maire de L’Haÿ-les-Roses durant les récentes émeutes pour démasquer les experts en sécurité trop sûrs d’eux. Là-bas, une voiture-bélier en feu lancée par des « terroristes » a défoncé le portail du domicile du maire. Les auteurs ont ensuite incendié la voiture familiale avec l’intention, presque réussie, de mettre le feu à la maison et d’en tuer ses habitants.

    Je suis tout à fait favorable à la prudence civique. En revanche, j’appuie le grand Russell Baker quand il dit ceci : « Chaque renforcement de ce qu’on appelle la sécurité augmente le risque qu’un autre morceau de liberté soit sacrifié pour en payer le prix. » Ainsi qu’un morceau de l’âme nationale, pourrait-on ajouter.

    John R. MacArthur est éditeur de Harper’s Magazine. Sa chronique revient au début de chaque mois.

    #France #macron #émmanuel_macron #néolibéralisme #capitalisme #idéologie #sécurité #crise #GJ #gilets_jaunes #nahel #retraites #laideur #défiguration #vandalisme #Paris #PS #anne_hidalgo

    Source : https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/795804/chronique-une-france-bouclee

  • Dinosaures volés, araignées géantes et vestes brûlées : les fiascos de l’art public La Presse canadienne - Radio Canada

    Le récent enlèvement d’un dinosaure dans le quartier chinois d’Ottawa n’est que le dernier d’une série d’incidents qui ont mis en émoi les résidents de la capitale canadienne au sujet de l’art public.

    Fin juin, trois personnes ont arraché du trottoir une statue violette d’un dinosaure caricatural qui faisait partie d’une installation artistique vieille de quatre mois.

    Ils ont rendu leur otage la semaine dernière après l’intervention de la police, mais d’autres pièces du projet de “station égoportrait” de la zone d’amélioration commerciale (ZAC) du quartier chinois ont également fait l’objet d’incidents dans le quartier, notamment un dinosaure jaune qui a disparu au début de l’année.

    Des pandas ont également disparu et Logger Vick, un personnage du célèbre dessin animé chinois Boonie Bears, a été décapité.


    Cette saga de crimes contre les dinosaures s’est déroulée alors que les Ottaviens se plaignaient d’une nouvelle installation artistique de la Commission de la capitale nationale (CCN) faite de pneus déchiquetés.

    L’œuvre, intitulée When Rubber Meets Road, représente un grand corbeau qui symbolise le carnage routier.


    Mais Ottawa détient-elle vraiment le marché de l’art public le plus loufoque du pays ?

    Voici un aperçu des moments les plus mémorables où l’art public canadien a fait parler de lui ces dernières années.

    Une araignée sur un mur à Vancouver
    Une araignée métallique géante est apparue sous un viaduc de Vancouver-Est en mars.

    La Ville n’a pas tardé à qualifier de “non autorisée” l’œuvre d’art représentant une araignée et a cherché à la retirer du pont à forte circulation, affirmant que l’araignée terrifiait les passants et les automobilistes.

    La créatrice de l’araignée, l’artiste Junko Playtime, a lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour “aider à sauver l’araignée”.

    Entre-temps, l’œuvre d’art avait attiré beaucoup d’attention et obtenu le soutien du public.

    En avril, Peter Meiszner, un conseiller municipal de Vancouver interviewé par la BBC au sujet de la controverse sur l’araignée, a annoncé que la Ville laisserait temporairement en place l’œuvre d’art appelée Phobia .

    Un piège d’argent à Edmonton
    En avril, un homme de 26 ans s’est retrouvé piégé dans le Talus Dome d’Edmonton après avoir escaladé l’installation et être tombé par une ouverture.

    Wakeem Courtoreille est resté coincé à l’intérieur de cette installation d’art public composée de plus de 1000 boules de métal pendant environ une heure et demie jusqu’à ce que les pompiers le secourent.

    Il a déclaré aux médias qu’il “voulait juste partir à l’aventure”.

    Après qu’il eut tenté à trois reprises de sortir de la sculpture, les pompiers ont été contraints d’utiliser les pinces de désincarcération, un outil de sauvetage généralement utilisé pour extraire les personnes impliquées dans des accidents de voiture.

    Wakeem Courtoreille a ensuite été arrêté et inculpé de méfait de plus de 5000 $.

    Un hommage à l’immobilier à Toronto
    Il est difficile de ne pas remarquer la statue de 25 pieds de haut d’un col blanc effrayant qui s’empare d’une tour de condominiums.

    Cette œuvre d’art a été installée en 2019 à l’extérieur d’un immeuble de condominiums de Toronto, sur l’avenue St. Clair West.

    Elle a suscité de nombreuses conversations parmi les Torontois à la recherche d’une signification plus profonde. S’agissait-il d’une représentation visuelle de la dérogation au zonage prévue par la loi sur l’aménagement du territoire de l’Ontario qui est offerte aux promoteurs immobiliers en échange d’avantages pour la collectivité, notamment l’art public ?

    Ou était-ce une métaphore de “la domination d’une certaine classe sur la société qui est censée être diverse et multiculturelle”, comme l’a fait remarquer un utilisateur de Twitter peu de temps après son installation ? Pour certains, c’était tout simplement laid.

    Une vague ludique à Halifax
    La tristement célèbre Wave d’Halifax a longtemps été considérée comme une sorte de “jungle-gym” plutôt que comme une œuvre d’art public.

    Le panneau placé devant la sculpture, qui porte la mention “Veuillez ne pas grimper sur la vague”, est souvent ignoré. Les enfants escaladent la sculpture du front de mer et glissent ensuite sur sa surface lisse.


    En 2013, une pétition créée par le résident Ian Palmer, connu sous le nom de « Wave Dad », a exhorté les autorités municipales à ajouter des mesures de sécurité à cette structure de deux mètres de haut.

    La pétition est devenue virale et a suscité de vives réactions, de nombreuses personnes critiquant « Wave Dad » sur Twitter pour avoir demandé ces modifications.

    Malgré la controverse, la vague n’a pas été modifiée et sert toujours de glissade.

    Situation brûlante à Calgary
    Le manteau d’une femme a été brûlé par l’œuvre d’art Wishing Well de Calgary en 2013 alors qu’elle se tenait à côté de la structure réfléchissante.

    La sculpture en acier inoxydable d’une valeur de 600 000 $, semblable au tristement célèbre The Bean de Chicago, a mis le feu au vêtement de Nimrodel Donahue, a rapporté le Calgary Herald en 2014.

    La pièce a été stockée dans un entrepôt et recouverte d’un plastique thermosoudé jusqu’à l’année dernière pour ce qui a été décrit comme des raisons de sécurité.


    La structure thermosensible a ensuite été réinstallée dans un coin plus ombragé de Calgary.

    Les autorités municipales ont affirmé qu’elle ne brûlerait pas les passants cette fois-ci grâce à un revêtement non réfléchissant ajouté à l’intérieur.

    #idéologie #domination #bourgeoisie #art (enfin, c’est eux qui le disent) #fumisterie #propagande

    Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1994799/statues-vandalisme-vole-ottawa-somerset

  • Le Canard enchaîné sur Twitter : « Pour dissimuler la pollution au lisier de porc sur les plages, l’Agence régionale de santé de #Bretagne a transmis pendant des années des données bidon à l’autorité européenne chargée du classement des eaux de baignade… Amis vacanciers, bienvenue ! » / Twitter
    https://twitter.com/canardenchaine/status/1677203339530981376

  • Sure 33 Verse 26-27 - Die Auslöschung eines jüdischen Stammes
    https://www.deutschlandfunk.de/sure-33-verse-26-27-die-ausloeschung-eines-juedischen-100.html

    Est-ce que le coran autorise ou appelle à l’extermination des juifs ? En principe non mais ...

    Voici la signification du verset coranique en question : les muselmans sont aurorisés par le prophète à tuer tous les hommes appartenant aux tribus qui les ont trahi. Leurs femmes et enfants par contre seront épargnés et vendus comme esclaves. Sympa, non ? Ça me donne une envie irrésistible d’établir des relations d’affaires avec les croyants fondamentalistes.

    17.2.2017 von Dr. Shady Hekmat Nasser, Harvard University, Cambridge, USA - Wenige überlieferte Episoden aus dem Leben Mohammeds werden von Islamkritikern so sehr als Sinnbild für Brutalität und Antisemitismus im frühen Islam angesehen, wie der Fall der Banu Quraiza. Mit Billigung Mohammed wurden alle Männer dieses jüdischen Stammes in Medina getötet und alle Frauen und Kinder versklavt.

    „Gott ließ die von den Buchbesitzern, die jenen geholfen hatten, von ihren Festungsbauten herunterkommen und warf in ihre Herzen Furcht und Schrecken, so dass ihr einen Teil von ihnen getötet, den anderen jedoch gefangengenommen habt. Er gab euch ihr Land zum Erbe, ihre Häuser und ihr Gut […] Gott ist aller Dinge mächtig.“

    Im Jahr 627 bildeten die arabischen Stämme, die sich gegen den Propheten Mohammed gestellt hatten, ein Bündnis und belagerten die Stadt Medina, um Mohammed und seiner prophetischen Mission ein Ende zu setzen. Zu den Verbündeten gehörten die Quraisch, Mohammeds eigener Stamm, und die Al-Ahzâb. Während sie sich in Stellung brachten, schloss der jüdische Stamm der Banû Quraiza zunächst einen Vertrag mit Mohammed. Dann brachen sie ihn und schlossen sich dem gegnerischen Bündnis an.

    Mohammed blieb am Ende siegreich. Bald nach dem Erfolg wandte er sich den Banû Quraiza zu, um sie für ihren Verrat zu bestrafen. Er belagerte sie 25 Tage, bevor die Verhandlungen mit der Kapitulation des jüdischen Stammes endeten.

    Einer der Genossen des Propheten bestimmte, dass die Männer hingerichtet werden sollten. Die männlichen Jugendlichen, die das Erwachsenenalter noch nicht erreicht hatten, sollten derweil verschont und zusammen mit den Frauen und Mädchen in die Sklaverei verkauft werden. Mohammed segnete die Entscheidung ab. Darauf hin wurden, wie es heißt, zwischen 600 und 900 Männer getötet.

    Das islamische Recht nutzt den Fall der Banû Quraiza als Beispiel für Vertragsabschlüsse zwischen Muslimen und anderen Parteien. Werden die Bedingungen eines Pakts respektiert und eingehalten, darf seitens der Muslime weder vom Besitz der Vertragspartei etwas weggenommen noch irgendjemandem, der zu ihnen gehört, Schaden zugefügt werden. Sollte aber auf Seiten der Vertragspartner jemand die Übereinkunft brechen, sind die Muslime zum Überfall berechtigt. Der Fall der Banû Quraiza diente als Mahnung an alle Gruppen, die Verträge mit den Muslimen zu respektieren.

    Die Geschichte dieses jüdischen Stammes war und ist zugleich Gegenstand hitziger Diskussionen – vor allem im Westen, wo einige Mohammed für die Grausamkeit seiner Entscheidung kritisieren.

    Muslimische Gelehrte und Historiker bestreiten den Vorfall nicht. Seit kurzem bemühen sie sich jedoch darum, die Härte der Geschehnisse abzuschwächen. Sie argumentieren, nur die Stammesführer seien hingerichtet worden und die Zahlen der getöteten Männer, die die islamischen Quellen nennen, könnten nicht als historisch korrekte Angaben bewertet werden.

    Manche moderne Akademiker wie zum Beispiel Meir Kister beschreiben die Geschehnisse indes als Massaker oder Genozid, den Mohammed und die ersten Muslime an den Juden verübt hätten. Darüber hinaus ziehen manche Leute den Vorfall heran, um bereits im frühen Islam einen Antisemitismus zu verankern.

    Es ist jedoch wichtig zu verstehen, dass der Fall der Banû Quraiza nicht gegen Juden als eine ethnisch-religiöse Gruppe gerichtet war. Mohammed rief schließlich nicht zur Tötung der anderen jüdischen Stämme auf, obwohl diese seine neue religiöse Ordnung permanent herausgefordert hatten.

    Die Banû Quraiza waren allerdings der mächtigste jüdische Stamm in Medina neben den Banû Qanuqâ und den Banû al-Nadîr. Ihre Streitkraft und ihre Ressourcen zu verringern, war somit auch ein strategischer Zug des Propheten, um die Koalition gegen die Muslime im Allgemeinen und den Widerstand der Juden im Speziellen zu schwächen.

    Die beiden hier erläuterten Koranverse wurden schließlich offenbart, um Mohammeds Entscheidung zu rechtfertigen, die Banû Quraiza hinrichten zu lassen und Anspruch auf deren Eigentum und Besitz zu erheben.

    Shady Hekmat Nasser
    Dr. Shady Hekmat Nasser, in Kuwait geboren, im Libanon aufgewachsen, lehrt heute an der renommierten Cambridge University in England

    P.S. Pour être complètement clair, les textes qui ont inspiré nos ancêtres croisés sont toujours en vigueur, les mythes fondateurs de l’hindouisme batten en brutalité tout ce que vous trouvez sur vos chaînes netflix, le système politique basé sur le bouddhisme tibétain et mongole est l’enfer sur terre et dans les cieux à la fois, et les idéologues prétendument athées du juche coréen et stalinisme russe nous pondu de jolies idée à l’hauteur de leur prédécesseurs religieux. Pour terminer la liste il faut encore mentionner le libéralisme de nos pays soi disant démocratiques de l’Ouest a tué des millions pendant la deuxième moitié du vingtième siècle seulement, alors ... non, l’islam n’est pas l’idéologie meurtrière antisemite comme le veut nous faire croire la droite européenne. Ses fondamentalistes sont simplement aussi abjects que leurs confrères des autres bords. Merci pour votre attention.

    #religion #islam #coran #antisemitisme #politique

    • P.S. Pour être complètement clair, les textes qui ont inspiré nos ancêtres croisés sont toujours en vigueur, les mythes fondateurs (et la praxis modiiste) de l’hindouisme batten en brutalité tout ce que vous trouvez sur vos chaînes netflix, le système politique basé sur le bouddhisme tibétain et mongole est l’enfer sur terre et dans les cieux à la fois, et les idéologues prétendument athés du #juche coréen et #stalinisme russe nous pondu de jolies idée à hauteur de leurs prédécesseurs religieux.

      Pour compléter la liste il faut encore mentionner le libéralisme de nos pays soi disant démocratiques de l’Ouest qui a tué des millions pendant la deuxième moitié du vingtième siècle seulement, alors ... non, l’islam n’est pas l’idéologie meurtrière antisémite comme le veut nous faire croire la droite européenne. Ses fondamentalistes sont simplement aussi abjects que leurs confrères et les praticiens du pouvoir des autres bords.
      Merci pour votre attention.

      #idéologie #hécatombe #racisme #suprémacisme #génocide

  • La bourgeoisie, l’environnement et la croissance (LO, 20 juin 1972)

    Des évidences, malheureusement, toujours largement ignorées aujourd’hui...

    [...] Tant que la pollution ne touchait que les exploités, dans leurs banlieues ouvrières lointaines, on n’en parlait pas tant. Mais aujourd’hui, même avec leur argent, les bourgeois ont de plus en plus de mal à s’en prémunir. Ils commencent à s’apercevoir que la nature n’est pas un réservoir inépuisable que l’on peut piller librement sous prétexte qu’il n’a pas de valeur marchande et que c’est l’existence même du globe qui est mise en cause en même temps d’ailleurs que leur système économique et social.

    Malheureusement, il est impensable que les classes dirigeantes acceptent de limiter volontairement leur production. Ce serait leur demander de se suicider. Ce serait pour chaque capitaliste accepter de renoncer continuellement à soutenir la concurrence de ses adversaires. Ce serait renoncer à des profits qui lui sont non seulement utiles mais indispensables pour survivre. Des accords sont, bien entendu, possibles entre trusts et ils sont même fréquents. Mais ils restent toujours fragiles et provisoires et il n’est pas question qu’ils se généralisent et se consolident au point d’en arriver à une organisation internationale durable de l’#économie.

    […] En réalité, ce qui est en question, c’est la croissance anarchique, la #croissance_capitaliste. Le monde actuel est bien loin de crever sous ses richesses. Il est encore bien trop pauvre même s’il est vrai qu’une organisation rationnelle de l’économie et de la vie devrait sans doute limiter telle ou telle production pour éviter la dégradation du milieu naturel, dans l’ensemble il n’y a pas assez de nourriture, pas assez de logements, pas assez d’un peu de tout et il faudrait au contraire développer ces productions. Mais cela ne doit nullement entraîner obligatoirement une croissance parallèle de la pollution.

    D’où vient, en effet, aujourd’hui, l’essentiel de la #pollution ? En agriculture, par exemple, de l’emploi de pesticides, produits chimiques anti-parasites qui finissent par empoisonner la nature. Mais il est parfaitement possible de les remplacer par des moyens biologiques, qui, il est vrai, sont à la fois plus coûteux pour l’utilisateur et moins « rentables » pour le fabricant. De même, l’essentiel de la pollution des mers vient du rejet au large d’hydrocarbures résiduels par des pétroliers qui veulent augmenter leur vitesse de rotation là encore, la suppression de cette source de pollution est techniquement des plus simples. Le seul obstacle est que les compagnies pétrolières n’entendent pas rogner sur leurs profits.

    Quant à la prétendue pénurie prochaine de matières premières et de sources d’énergie, elle n’a de sens que relatif car on peut toujours trouver des produits et procédés de substitution. Ils existent déjà : l’énergie atomique, par exemple. Ce n’est qu’une question, là encore, de coût problème qui prendra bien moins d’importance dans une société de besoins que dans notre actuelle société de
    profit.

    Le massacre de la nature n’est nullement une fatalité inhérente à l’industrie moderne, comme on voudrait nous le présenter. Dans une autre organisation sociale que la nôtre, des mesures techniques simples et déjà bien connues pourraient le plus souvent en venir à bout.

    Les socialistes véritables n’ont jamais cru à l’#idéologie de la croissance ni à la capacité du #système_capitaliste d’arriver a une harmonie quelconque. Nous savons que ce système est anarchique par sa nature même et mènera immanquablement l’humanité aux pires catastrophes. Pour nous, la #croissance n’a jamais été qu’un épisode entre deux crises, de même que la paix, sous ce système, n’est qu’un intervalle entre deux guerres. Nous sommes convaincus que si ce système se prolonge encore longtemps, ils nous mènera non à une vie meilleure mais à une rechute dans la barbarie.

    C’est pour cela que nous sommes socialistes. Pour nous, le socialisme n’est pas un simple souhait d’une société meilleure, mais une nécessité absolue. Nous sommes convaincus que si l’humanité veut survivre elle doit prendre en main collectivement toutes les richesses de la terre et organiser l’économie suivant un plan tenant compte de tous les besoins, y compris celui de protéger le milieu naturel, et de tous les problèmes et ne cherchant pas uniquement à économiser le travail humain. Mais un tel plan exige la suppression de la #propriété_privée_des_moyens_de_production qui entraine actuellement la production anarchique de nombreuses entreprises et qui empêche tout contrôle réel de qui que ce soit sur l’ensemble de l’économie. Un tel plan exige même la suppression des Etats nationaux et des frontières, institutions d’un autre âge qui rendent utopiques ne serait-ce que la lutte contre une pollution des mers et des airs ne connaissant pas de frontières. Un tel plan exige, en un mot, le #socialisme international.

    #archiveLO #écologie #capitalisme

  • Pundits Keep Predicting China’s Imminent Collapse — and Keep Getting It Wrong
    https://jacobin.com/2023/06/china-after-mao-collapse-capitalism-history-book-review

    A propos des limites d’une anlyse biaisée de l’histoire de la Chine

    15.6.2023 by Charlie Hore - Frank Dikötter is the best-selling English-language popular historian of China, known in particular for his “People’s History of China” trilogy: Mao’s Great Famine (2010), The Tragedy of Liberation (2013), and The Cultural Revolution (2016). The three books are detailed, deeply ideological histories of particular periods under Mao after the 1949 revolution, in which Dikötter set out to argue that the rule of the Communist Party of China (CPC) has been an utter disaster for China.

    His earlier work, The Age of Openness: China Before Mao (2008), applied the same argument to China’s pre-communist history, depicting the country as having been a freer and more prosperous society before 1949. At 140 pages, it is much shorter than his other works — perhaps reflecting the paucity of evidence that even the most committed of Cold Warriors can offer in support of that particular case.

    With China After Mao: The Rise of a Superpower, Dikötter has attempted something much more ambitious: an overview of China’s rise to become a major world power since 1976 (although the book oddly stops at 2012, on which I will say more about later). While Dikötter’s publisher has not marketed China After Mao as the fourth volume of the series, it is very much a follow-on work, both stylistically and politically. I will give a brief account of those books before looking at the present volume.

    The Great Leap Forward

    Mao’s Great Famine, the first of the trilogy, covers the Great Leap Forward (GLF) of 1958–1962. It is much the best of the series. The GLF began as Mao’s attempt to square a circle: he sought to increase the rate of accumulation by imposing impossible growth targets on agriculture and replacing scarce or nonexistent material resources with sheer hard labor. The result was a widespread collapse in output and one of the worst famines in modern Chinese history.

    Western scholars have studied the GLF much less than the Cultural Revolution, even though the death toll was much greater. In part, this is because the impact of the GLF was almost entirely confined to the Chinese countryside and so was far less visible. But it is also because China’s post-Mao leadership, while anxious to distance themselves from the Cultural Revolution, wanted to keep the reality of the GLF hidden as far as possible.

    The first general history of the famine, Jasper Becker’s Hungry Ghosts, only appeared in 1997, though there had been academic studies, notably Judith Banister’s China’s Changing Population. Banister used official figures to suggest that the campaign had led to some thirty million excess deaths over four years.

    Dikötter’s detailed work in Chinese archives added much detail to these previous works, in particular confirming that the scale of forcible grain procurement and exports during the famine proved that this was an entirely man-made disaster. While Tombstone, a book published by Chinese journalist Yang Jisheng after years of clandestine research, is now the definitive study of the GLF, Mao’s Great Famine remains the best general account of the period.

    1949

    The same cannot be said for The Tragedy of Liberation. The subtitle presents the book as A History of the Chinese Revolution 1945–1957, but it doesn’t live up to that billing. Dikötter goes into great detail about the violence of Maoist land reform, the successive campaigns against opposition both real and imaginary, and the prison system — as well as including eighteen pages of attacks on Westerners then living in China.

    However, while the author acknowledges that there was economic recovery after decades of war and occupation, and real improvements in health care, he gives no explanation of how this happened or the contribution that land reform made to such outcomes. There is no mention at all of the Family Law of 1950, which transformed the lives of Chinese women, nor of the expansion of rural education.

    By starting the book in 1945, Dikötter gives readers the impression that the CPC appeared out of nowhere. He offers no account of how the party grew during the war against Japan. Nor does he convey the poverty and desperation of China in the 1930s and ’40s. Indeed, The Tragedy of Liberation paints a rather implausible picture of rural China as a basically egalitarian society before the Japanese occupation, asserting at one point that “the most basic social distinction — as in any other village in the world — was between locals and outsiders.”

    In similar vein, there is very little information about the corruption and cruelty of the Guomindang regime, which was one of the main drivers of support for the CPC. By comparison with the first half of China’s twentieth century, the early 1950s was a relatively peaceful and prosperous era.

    Development in this period was increasingly top-down, seeking to maximize accumulation from the peasantry and prioritizing heavy industry over consumption. But Dikötter’s contention that life for most Chinese people was worse in the early 1950s than it had been before 1949 is contradicted by virtually every other account of the period.

    The Cultural Revolution

    The Cultural Revolution is perhaps the most studied period of Chinese history — Dikötter cites a select bibliography from 1999 that ran to over two hundred pages. Yet very few of those works are popular histories, and the third book in the trilogy fills that gap.

    Its author gets a lot of the dynamics right, showing how quickly the student revolt finished and the way in which Mao soon turned to the army to restore order. He also documents the many splits inside the army and party leaderships that prolonged the chaos.

    The history of the period offers plenty of material for Dikötter’s method of piling horror upon horror, though his analytical grasp is less certain. For example, a number of the sources that he quotes contradict his assertion that armed battles between different groups of Red Guards were all “engineered from above,” quite apart from the simple fact that no one was quite sure who was “above” in the chaos of the time. It’s surprising that the author completely omits any mention of the Cultural Revolution in Tibet, where some of the worst attacks on traditional culture took place, as well as one of the most widespread armed revolts against CPC rule.

    The section dealing with the aftermath, from 1971 to 1976, is less successful. This is one of the least-studied and most convoluted periods of modern Chinese history, but the account here adds little to what is already known. The section on the April 1976 riots, which presaged the end of the Cultural Revolution five months before Mao’s death, is surprisingly short, and doesn’t even mention the many protests in cities outside Beijing. Overall, however, the book does give a sense of Maoism having run its course and suggests why the post-Mao regime would embark on a fundamentally different path.

    After Mao

    One theme running through the trilogy is the extreme poverty of much of China under Mao and the ways in which major policy decisions exacerbated this condition. The experience of the “Reform Era” since 1978 has of course been very different, with the Chinese economy going from stagnation to become the second-largest in the world. China has changed out of all recognition over the last forty-five years, and any good history of the period should describe and explain how and why this has happened.

    Unfortunately, China After Mao accomplishes neither task properly. Dikötter’s basic argument is summed up in the title of the book’s first chapter, “From One Dictator to Another (1976–1979).” In spite of all the things that have changed, he argues, the dictatorship of the CPC is essentially the same as it was under Mao. Since the party leadership has not in Dikötter’s view properly embraced capitalism — by which he means private ownership — the economy is necessarily headed for the rocks.

    The book is strongest on what used to be called “Pekingology” — the dissection of policy and personal differences inside China’s ruling class — and on the many things that have gone wrong with China’s economic model: the debt mountain, uncontrolled competition between different local governments, repeated bouts of inflation, and massive environmental degradation. What’s missing, however, is any attempt to explain how the economy has repeatedly recovered from or managed these crises and continued to grow, or even an acknowledgement of the fact that many stresses and strains are in fact the result of growth.

    Moreover, the search for every scrap of evidence of failure does at times lead Dikötter into error. For instance, he includes the following claim: “In 1976, according to the World Bank, the country’s gross domestic product, when calculated per capita, ranked 123rd in the world. By 2001 . . . it had dropped to 130th.” Yet just eighteen lines later, he notes that China had “achieved Deng Xiaoping’s goal of quadrupling the economy by the turn of the century.” It is hard to see how both statements can be right, and Dikötter makes no attempt to explain the contradiction.

    On closer inspection, the World Bank data is flawed. There were more countries listed in 2001 than for 1976, partly because of the creation of new states during the intervening years and partly because many established states had been missing from the 1976 data. Without going into too much technical detail, it’s worth noting that the World Bank has no fewer than six different ways of measuring GDP per capita. Dikötter doesn’t explain which one he’s using here.

    Dikötter is right to see the Tiananmen Square massacre of 1989 as a hinge point in China’s modern history, and the chapter on 1989–1991 is arguably the best one of the book. Yet even here, the author’s excessive reliance on British Foreign Office reports means that his account of events outside Beijing isn’t as sharp as it could be.
    A Changed Society

    The huge economic changes since the 1970s have been accompanied by equally profound social and political transformations. It is in dealing with this subject that the book is weakest.

    Not only has everyday life in China changed out of all recognition, but the post-Mao era has also seen far more strikes, protests, and other forms of dissent, with varying levels of repression and tolerance from the authorities in response. Dikötter highlights the worst instances of repression, yet for a self-described “people’s historian,” his account of popular resistance is curiously patchy.

    Take his description of strikes and peasant protests during the 1990s:

    In most cases protesters dispersed quietly after their point had been made, resilient yet resigned, fully aware that they stood no chance against the implacable machinery of the state.

    This misses the fact that two very distinct protest waves — peasants revolting against excessive taxes on the one hand, workers who had been sacked from state-owned enterprises and were demanding redundancy payments on the other — both won their key demands. In both cases, the central state changed the law to head off further protests.

    Over the period covered in China After Mao, the state has felt compelled by the combined pressures of action from below and demographic change to grant in practice much more extensive rights than existed under Mao. Although there is no legal right to strike, most strikes take place without police intervention, and many end in victory — something that China’s central ruling class are well aware of.

    In her book China: Fragile Superpower, former US official Susan Shirk recounts a meeting with China’s then premier Zhu Rongji in 2002: “Without referring to any notes, he continued, ‘Between January 1 and March 28, 2002, there were 265 protests of groups of more than 50 workers.’” The numbers of those taking part in labor protest may have declined since then. However, as the China Labour Bulletin’s Strike Map shows, the phenomenon hasn’t gone away.

    The point about the loosening of state control applies all the more to everyday life in China. In part this is because the extension of the market into all aspects of social life demanded a relaxation, but it is also because people have repeatedly pushed at the edges of what is allowed and grown accustomed to a standard of living that was unthinkable forty years ago.

    To give just one example: Dikötter notes at one point that in 1980, a standard Chinese television set would have cost the average factory worker between five and eight months’ wages. However, he does not go on to say that almost every household now has a television.
    The Bubble That Never Pops

    The book ends in 2012, with only a brief epilogue covering the decade since. This is ironic, since the tightening of the CPC’s economic and social control under Xi Jinping has meant that China today more closely resembles the unchanging dictatorship of Dikötter’s account.

    The author explains the cut-off point by reference to his sources: the book relies heavily on the unpublished diaries of a senior member of China’s ruling class, which end in 2012 (we are not told how he came into possession of these diaries). This means that the book doesn’t even mention the Belt and Road Initiative, a quite astonishing omission for a work that is supposed to give an overview of China’s changing relations with the world.

    There has long been an audience for books predicting the imminent demise of the CPC. In the current political climate, China After Mao is likely to do as well as its many predecessors. However, as Thomas Orlik noted in his contrarian work China: The Bubble That Never Pops:

    Collapse theories have been many and varied. So far, they have one thing in common: they have all been wrong.

    A full explanation of this lies beyond the scope of this review. However, one key part of the answer is that the CPC’s tight control of the economy is a feature, not a bug — a point that writers who equate capitalism with private ownership cannot grasp.

    Of course, the CPC cannot outrun the basic contradictions of capitalism forever, but that’s true of all ruling classes, and the CPC leaders are far from being the most incompetent of them. Readers who know something of modern China will find far more to disagree with in Dikötter’s book than I have noted here, and anyone looking for a good account of how China has changed since Mao will need to keep looking.

    #Chine #histoire #politique #idéologie #science #Ideologiekritik

  • RSA : le gouvernement intègre les heures d’activités obligatoires au contrat entre bénéficiaire et conseiller, le système de sanctions réformé
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/05/24/rsa-le-gouvernement-integre-les-heures-d-activites-obligatoires-au-contrat-e

    Le ministre du travail ne souhaite pas faire figurer dans la loi le conditionnement de l’attribution de la prestation à des activités menées par les bénéficiaires.

    La principale mesure portant sur le conditionnement du revenu de solidarité active (#RSA) en échange « de quinze à vingt heures d’activité obligatoires d’insertion par semaine » ne sera pas inscrite comme prévu dans le projet de loi France Travail, a assuré Olivier Dussopt, ministre du travail, mardi 23 mai. Ce temps d’activité figurera dans le contrat d’engagement signé entre les bénéficiaires et leur conseiller, ce qui permettra, selon le ministère, d’adapter le volume horaire de manière individualisée.

    « Ce n’est pas du tout une remise en cause du principe. Ça ne relève juste pas du niveau législatif », a assuré Matignon au Monde, avant de poursuivre que « le projet de loi prévoit en revanche que le contrat d’engagement, entre le bénéficiaire du RSA et l’organisme qui l’accompagne, précise l’intensité de l’#accompagnement. »
    En clair, le bénéficiaire et son conseiller signent un « contrat d’engagement ». C’est dans ce contrat − « qui existe depuis la création du RMI en 1988 », a précisé M. Dussopt − que la nature des activités (immersion et formation en entreprise, démarche sociale accompagnée, ateliers collectifs, etc.) et le nombre d’heures − entre quinze et vingt − sont fixés.

    Ben ouais, la gauche comme les syndicats se sont s’est plantés en réagissant aux annonces (because illégalité du travail forcé, et impossibilité de foutre « en activité » tant de monde). On s’emploie à rendre la bêtise plus stupide encore. Ainsi, Dussopt attribue à une loi de gauche le « contrat d’engagement » qui aurait été créé selon lui avec le RMI en 1988, ce qui est faux. En effet le RMI comprenait la possibilité dun « contrat d’insertion » (et ça chialait car quels 45% des allocaires en avant un), un cadre qui gardait dans les faits un caractère contractuel (le mythe capitaliste de l’égalité des parties comme garantissant la liberté). J’ai vu à l’époque des contrat stipulant « s’occupe d’un journal de chômeurs et précaires », donc indiquant quelque chose de réel et découlant de la volonté de l’allocataire, des formes d’insertion auto-administrée et pas simplement des contraintes imposées sous couvert d’insertion. C’est avec la création du RSA (activité !) en 2008 sous N.S. que l’aspect franchement asymétrique du « contrat » a été renforcé.

    La gauche et les syndicats, fidèles à un imaginaire suranné indissociable de ce qui leur reste de théorie (l’armée industrielle de réserve qui pèse sur les salaires), sont les idiots utiles de la contrainte réelle qui s’exerce sur les demandeurs de salaire. On a crié au loup, pas de bol, c’était le plus froid de tous les monstres.
    On va dissuader cette demande, y mettre obstacle, couper les vivre, c’est ça l’effet principal de ce tintouin. Et faute d’un espace politique où la factualité en la matière prévale, les allocataires effectifs ou potentiels participeront eux-aussi, en s’abstenant de demander leur droit (ne pas signer pour ne pas abdiquer, ne pas être soumis au contrôle), en sortant au plus vite, en signant n’importe quoi, en n’utilisant pas les voie de recours, en ne se battant pas sur une question qui les dénonce comme assistés, parasites, coûts indus. L’idéologie du travail s’incarne, et pas seulement dans les dispositions légales et les pratiques de guichet.

    #droits_sociaux #revenu #sanctions #idéologie_du_travail

  • Historiker : Im Osten lebt der Antiamerikanismus der SED weiter
    https://www.berliner-zeitung.de/news/historiker-in-osten-lebt-der-antiamerikanismus-der-sed-weiter-li.34

    Voici des nouvelles de la RDA . La soi-disant révolution de 1989 était l’affaire d’une minorité suivant un historien anticommuniste. Il affirme dans le même texte que la majorité des citoyen en RDA ne ressentait pas de manque ou d’absence de liberté. Il est étonnant de l’entendre ce lapsus de la bouche d’un membre de l’élite anticommuniste. J’en conclue qu’il faut être de mauvaise fois pour accuser les responsables de la RDA d’avoir enfermé leur peuple.

    Il est vrai que la plupart des habitants de la RDA captaient les radios et stations de télévision de l’Ouest, alors la censure politique ne touchait que les producteurs d’informations et surtout les membres du parti SED.

    J’ai remarqué lors de mes nombreuses visites à Berlin-Est et en RDA que tous les gens que je rencontrais étaient mieux informés et avaient des idées beaucoup plus claires sur les questions culturelles, historiques et politiques que les Allemands de l’Ouest. A l’époque j’attribuais cette observation au système scolaire et universitaire plus avancé de l’état socialiste allemand. Il est évident que les structures de la société en RDA étaient davantage politisées qu’à l’Ouest et les citoyens plus attentifs et critiques par rapport à leur gouvernement que la population de la RFA. En même temps il leur était aussi difficile de changer quelque chose à la ligne politique des dirigeants comme nous le vivons actuellement en France et dans l’Allemagne capitaliste.

    Notre propagandiste et chercheur revanchiste s’inquiète de l’attitude critique des gens en Allemagne de l’Est d’aujourd’hui. Il parle évidemment de ceux qui s’engagent au sein des associations et partis politiques et se prononcent publiquement, car il ne peut rien savoir sur les autres qui ne le font pas. Il leur découvre une antipathie profonde envers le système politique de l’Ouest et identifie chez eux un anti-américanisme inchangé depuis l’époque de la RDA. Pour lui c’est « pire que de prendre le parti de Poutine et de sa dictature ». Ah bon.

    Est-ce que le Berliner Zeitung aurait publie ce texte pour exposer la bêtise et les partis pris des profiteurs de la _Bundesstiftung zur Aufarbeitung der SED-Diktatur ?_

    Der Berliner Historiker Kowalczuk meint, viele Ostdeutsche hätten die Diktatur in der DDR nicht als Unfreiheit wahrgenommen. Vieles davon sei noch heute spürbar.

    Der Berliner Historiker Ilko-Sascha Kowalczuk sieht in der Russland-Freundlichkeit vieler Ostdeutscher ein Fortleben des Antiamerikanismus der SED. „Bis Ende der 80er-Jahre war Russenhass in der DDR weit verbreitet und das Lernen der russischen Sprache für die meisten eine Qual“, sagte Kowalczuk der Tageszeitung (Samstag): „Was wir jetzt erleben, ist der Antiamerikanismus der SED, der fortlebt und sich als Ablehnung des politischen Systems des Westens zeigt.“ Das sei viel dramatischer, als wenn die Leute sich „nur“ mit Putin und seiner Diktatur gemeinmachen würden.

    Die DDR sei das größte Freiluftgefängnis in Europa nach 1945 gewesen, sagte der Historiker, der unter anderem mit seinem 2009 erschienen Buch „Endspiel – Die Revolution von 1989 in der DDR“ bekannt wurde. Viele Menschen dort hätten die Diktatur jedoch nicht als Unfreiheit wahrgenommen, ähnlich wie aktuell in Russland oder China.

    Kowalczuk: DDR-Revolution von 1989 wurde von einer Minderheit getragen

    Anders als in osteuropäischen Ländern sei die Revolution von 1989 in der DDR auch nicht von einer Mehrheit getragen worden. „In Wahrheit waren es große Minderheiten, die sich engagiert haben. Im Gegensatz dazu war der Kampf um Unabhängigkeit und Freiheit in Polen und den baltischen Staaten ein Kampf von Mehrheiten“, sagte Kowalczuk.

    Zugleich sei nirgendwo der Bruch zwischen dem Alten und dem Neuen so radikal wie in Ostdeutschland gewesen. „Gleichzeitig ist nirgendwo die Gesellschaft sozial so weich abgefedert worden. Das war, politisch gesehen, gut. Der Effekt ist aber, dass sich die Freiheit wie ein Geschenk anfühlt. Geschenke werden oft nicht wertgeschätzt.“

    WIkipedia nous éclaire sur le vécu qui a formé cet esprit.
    https://de.wikipedia.org/wiki/Ilko-Sascha_Kowalczuk

    Im Alter von zwölf Jahren verpflichtete er sich, Offizier der Nationalen Volksarmee der DDR zu werden, zog diese Entscheidung jedoch zwei Jahre später wieder zurück. Kowalczuk absolvierte von 1983 bis 1985 eine Ausbildung zum Baufacharbeiter und arbeitete von 1986 bis 1988 als Pförtner in einem Institut. 1988 holte er sein Abitur an einer Abendschule nach.

    D’abord il a profité du système de formation en RDA qui encourageait à chacun qui avait raté l’entrée dans les écoles EOS à passer le baccalauréat et à poursuivre des études supérieures plus tard dans la vie.

    Von 1990 bis 1995 studierte er Geschichte an der Humboldt-Universität zu Berlin. ... Stipendien erhielt er von der Hans-Böckler-Stiftung und der Fazit-Stiftung.

    Pendant la dissolution de la RDA notre bonhomme se montre comme exceptionnellement doué car il réussit à profiter à la fois des bourses d’une fondation syndicale de gauche et de celle du journal des élites réactionnaires FAZ. Je ne peux m’empêcher de développer un léger soupçon d’opportunisme à son égard.

    Er ist seit dessen Gründung im Jahr 1990 Mitglied des Unabhängigen Historikerverbandes. Von 1995 bis 1998 war er ehrenamtliches sachverständiges Mitglied in der Enquete-Kommission „Aufarbeitung von Geschichte und Folgen der SED-Diktatur“ des Deutschen Bundestages.

    Voici comment il faut faire pour entamer une rapide carrière universitaire ou politique. A peine inscrit à l’université se il lie avec une association d’historiens de droite et se fait ouvrir les portes de la commission du Bundestag chargé de trouver et répandre un maximum de choses négatives à propos de l’état allemand disparu. En Chine on connaît la chanson depuis deux millénaires. Ce sont toujours les assassins du dernier empereur de la dynastie disparue qui écrivent son histoire. C’est un problème de toute historiographie et notre propagandiste scientifique n’en fait pas exception.

    Une chose est sûre, c’est qu’il a su s’insérer activement dans les cercles revanchistes richement alimentés par l’état capitaliste allemand et des donateurs privés. La liste de ses activités et productions montre que c’est un habile bosseur.

    ...
    – Wissenschaftlicher Mitarbeiter und Projektleiter in der Abteilung Bildung und Forschung beim Bundesbeauftragten für die Unterlagen des Staatssicherheitsdienstes der ehemaligen DDR[
    – assoziierter Forscher bei der Robert-Havemann-Gesellschaft - Stipendium der Hamburger Stiftung zur Förderung von Wissenschaft und Kultur für Biographie über Walter Ulbricht
    – Kommission „30 Jahre Friedliche Revolution und Deutsche Einheit“ (Bundesregierung)

    Les capitalistes allemands et leurs représentants au sein du gouvernement et de l’état dépensent des fortunes pour ériger un épouvantail socialiste.C’est une aubaine pour le jeune historien carriériste. Il n’a pas de problème à trouver des acheteurs pour ses idées.

    Debatten über die DDR und ihre Folgen / Beispiel
    – über die Geschichtswissenschaft in der DDR
    – Aufstand vom 17. Juni 1953
    – Revolution 1989
    – Transformationsprozess

    Exemplarisch / Debatten
    – Gegenwart Ostdeutschlands
    – die Staatssicherheit
    – den Unrechtsstaat
    – die Rolle von Opposition und Widerstand in der DDR
    ...
    – regelmäßiger Interviewpartner
    – berät seit 1999 zahlreiche Spiel- und Dokumentarfilme mit zeitgeschichtlichen Themen
    – TV-Serien Weissensee, Tannbach – Schicksal eines Dorfes, Unsere wunderbaren Jahre, Preis der Freiheit, ZERV – Zeit der Abrechnung, Honecker und der Pastor, Zwei Tage Hoffnung und viele andere.
    – Ausstellungen und Projekte wie Comics oder Projekte in den Neuen Medien
    – Grundkonzeption für die erfolgreiche Open-Air-Ausstellung Friedliche Revolution 2009/10 auf dem Alexanderplatz

    Ce monsieur est l’exemple idéal pour comprendre qu’on ne trouve pas de publication authentique et sincère sur la RDA si on ne consulte que les sources du canon officiel ouest-allemand. Chez nous les grands médias ne répandent que les mythes et vérités partielles de l’industrie anti-communiste.

    https://de.wikipedia.org/wiki/Ilko-Sascha_Kowalczuk

    https://de.wikipedia.org/wiki/Fazit-Stiftung

    https://de.wikipedia.org/wiki/Unabh%C3%A4ngiger_Historikerverband

    #Allemagne #DDR #politique #histoire #propagande #idéologie #capitalisme

  • The messy, secretive reality behind OpenAI’s bid to save the world
    https://www.technologyreview.com/2020/02/17/844721/ai-openai-moonshot-elon-musk-sam-altman-greg-brockman-messy-secret

    17.2.2020 by Karen Hao -Every year, OpenAI’s employees vote on when they believe artificial general intelligence, or AGI, will finally arrive. It’s mostly seen as a fun way to bond, and their estimates differ widely. But in a field that still debates whether human-like autonomous systems are even possible, half the lab bets it is likely to happen within 15 years.

    In the four short years of its existence, OpenAI has become one of the leading AI research labs in the world. It has made a name for itself producing consistently headline-grabbing research, alongside other AI heavyweights like Alphabet’s DeepMind. It is also a darling in Silicon Valley, counting Elon Musk and legendary investor Sam Altman among its founders.

    Above all, it is lionized for its mission. Its goal is to be the first to create AGI—a machine with the learning and reasoning powers of a human mind. The purpose is not world domination; rather, the lab wants to ensure that the technology is developed safely and its benefits distributed evenly to the world.

    The implication is that AGI could easily run amok if the technology’s development is left to follow the path of least resistance. Narrow intelligence, the kind of clumsy AI that surrounds us today, has already served as an example. We now know that algorithms are biased and fragile; they can perpetrate great abuse and great deception; and the expense of developing and running them tends to concentrate their power in the hands of a few. By extrapolation, AGI could be catastrophic without the careful guidance of a benevolent shepherd.

    OpenAI wants to be that shepherd, and it has carefully crafted its image to fit the bill. In a field dominated by wealthy corporations, it was founded as a nonprofit. Its first announcement said that this distinction would allow it to “build value for everyone rather than shareholders.” Its charter—a document so sacred that employees’ pay is tied to how well they adhere to it—further declares that OpenAI’s “primary fiduciary duty is to humanity.” Attaining AGI safely is so important, it continues, that if another organization were close to getting there first, OpenAI would stop competing with it and collaborate instead. This alluring narrative plays well with investors and the media, and in July Microsoft injected the lab with a fresh $1 billion.
    Photograph of OpenAI branded sign in their office space
    OpenAI’s logo hanging in its office.

    Christie Hemm Klok

    But three days at OpenAI’s office—and nearly three dozen interviews with past and current employees, collaborators, friends, and other experts in the field—suggest a different picture. There is a misalignment between what the company publicly espouses and how it operates behind closed doors. Over time, it has allowed a fierce competitiveness and mounting pressure for ever more funding to erode its founding ideals of transparency, openness, and collaboration. Many who work or worked for the company insisted on anonymity because they were not authorized to speak or feared retaliation. Their accounts suggest that OpenAI, for all its noble aspirations, is obsessed with maintaining secrecy, protecting its image, and retaining the loyalty of its employees.

    Since its earliest conception, AI as a field has strived to understand human-like intelligence and then re-create it. In 1950, Alan Turing, the renowned English mathematician and computer scientist, began a paper with the now-famous provocation “Can machines think?” Six years later, captivated by the nagging idea, a group of scientists gathered at Dartmouth College to formalize the discipline.

    “It is one of the most fundamental questions of all intellectual history, right?” says Oren Etzioni, the CEO of the Allen Institute for Artificial Intelligence (AI2), a Seattle-based nonprofit AI research lab. “It’s like, do we understand the origin of the universe? Do we understand matter?”

    The trouble is, AGI has always remained vague. No one can really describe what it might look like or the minimum of what it should do. It’s not obvious, for instance, that there is only one kind of general intelligence; human intelligence could just be a subset. There are also differing opinions about what purpose AGI could serve. In the more romanticized view, a machine intelligence unhindered by the need for sleep or the inefficiency of human communication could help solve complex challenges like climate change, poverty, and hunger.

    But the resounding consensus within the field is that such advanced capabilities would take decades, even centuries—if indeed it’s possible to develop them at all. Many also fear that pursuing this goal overzealously could backfire. In the 1970s and again in the late ’80s and early ’90s, the field overpromised and underdelivered. Overnight, funding dried up, leaving deep scars in an entire generation of researchers. “The field felt like a backwater,” says Peter Eckersley, until recently director of research at the industry group Partnership on AI, of which OpenAI is a member.
    Photograph of infinite jest conference room
    A conference room on the first floor named Infinite Jest.

    Christie Hemm Klok

    Against this backdrop, OpenAI entered the world with a splash on December 11, 2015. It wasn’t the first to openly declare it was pursuing AGI; DeepMind had done so five years earlier and had been acquired by Google in 2014. But OpenAI seemed different. For one thing, the sticker price was shocking: the venture would start with $1 billion from private investors, including Musk, Altman, and PayPal cofounder Peter Thiel.

    The star-studded investor list stirred up a media frenzy, as did the impressive list of initial employees: Greg Brockman, who had run technology for the payments company Stripe, would be chief technology officer; Ilya Sutskever, who had studied under AI pioneer Geoffrey Hinton, would be research director; and seven researchers, freshly graduated from top universities or plucked from other companies, would compose the core technical team. (Last February, Musk announced that he was parting ways with the company over disagreements about its direction. A month later, Altman stepped down as president of startup accelerator Y Combinator to become OpenAI’s CEO.)

    But more than anything, OpenAI’s nonprofit status made a statement. “It’ll be important to have a leading research institution which can prioritize a good outcome for all over its own self-interest,” the announcement said. “Researchers will be strongly encouraged to publish their work, whether as papers, blog posts, or code, and our patents (if any) will be shared with the world.” Though it never made the criticism explicit, the implication was clear: other labs, like DeepMind, could not serve humanity because they were constrained by commercial interests. While they were closed, OpenAI would be open.

    In a research landscape that had become increasingly privatized and focused on short-term financial gains, OpenAI was offering a new way to fund progress on the biggest problems. “It was a beacon of hope,” says Chip Huyen, a machine learning expert who has closely followed the lab’s journey.

    At the intersection of 18th and Folsom Streets in San Francisco, OpenAI’s office looks like a mysterious warehouse. The historic building has drab gray paneling and tinted windows, with most of the shades pulled down. The letters “PIONEER BUILDING”—the remnants of its bygone owner, the Pioneer Truck Factory—wrap around the corner in faded red paint.

    Inside, the space is light and airy. The first floor has a few common spaces and two conference rooms. One, a healthy size for larger meetings, is called A Space Odyssey; the other, more of a glorified phone booth, is called Infinite Jest. This is the space I’m restricted to during my visit. I’m forbidden to visit the second and third floors, which house everyone’s desks, several robots, and pretty much everything interesting. When it’s time for their interviews, people come down to me. An employee trains a watchful eye on me in between meetings.
    Pioneer building
    The Pioneer Building.

    wikimedia commons / tfinc

    On the beautiful blue-sky day that I arrive to meet Brockman, he looks nervous and guarded. “We’ve never given someone so much access before,” he says with a tentative smile. He wears casual clothes and, like many at OpenAI, sports a shapeless haircut that seems to reflect an efficient, no-frills mentality.

    Brockman, 31, grew up on a hobby farm in North Dakota and had what he describes as a “focused, quiet childhood.” He milked cows, gathered eggs, and fell in love with math while studying on his own. In 2008, he entered Harvard intending to double-major in math and computer science, but he quickly grew restless to enter the real world. He dropped out a year later, entered MIT instead, and then dropped out again within a matter of months. The second time, his decision was final. Once he moved to San Francisco, he never looked back.

    Brockman takes me to lunch to remove me from the office during an all-company meeting. In the café across the street, he speaks about OpenAI with intensity, sincerity, and wonder, often drawing parallels between its mission and landmark achievements of science history. It’s easy to appreciate his charisma as a leader. Recounting memorable passages from the books he’s read, he zeroes in on the Valley’s favorite narrative, America’s race to the moon. (“One story I really love is the story of the janitor,” he says, referencing a famous yet probably apocryphal tale. “Kennedy goes up to him and asks him, ‘What are you doing?’ and he says, ‘Oh, I’m helping put a man on the moon!’”) There’s also the transcontinental railroad (“It was actually the last megaproject done entirely by hand … a project of immense scale that was totally risky”) and Thomas Edison’s incandescent lightbulb (“A committee of distinguished experts said ‘It’s never gonna work,’ and one year later he shipped”).
    Photograph of founder
    Greg Brockman, co-founder and CTO.

    Christie Hemm Klok

    Brockman is aware of the gamble OpenAI has taken on—and aware that it evokes cynicism and scrutiny. But with each reference, his message is clear: People can be skeptical all they want. It’s the price of daring greatly.

    Those who joined OpenAI in the early days remember the energy, excitement, and sense of purpose. The team was small—formed through a tight web of connections—and management stayed loose and informal. Everyone believed in a flat structure where ideas and debate would be welcome from anyone.

    Musk played no small part in building a collective mythology. “The way he presented it to me was ‘Look, I get it. AGI might be far away, but what if it’s not?’” recalls Pieter Abbeel, a professor at UC Berkeley who worked there, along with several of his students, in the first two years. “‘What if it’s even just a 1% or 0.1% chance that it’s happening in the next five to 10 years? Shouldn’t we think about it very carefully?’ That resonated with me,” he says.

    But the informality also led to some vagueness of direction. In May 2016, Altman and Brockman received a visit from Dario Amodei, then a Google researcher, who told them no one understood what they were doing. In an account published in the New Yorker, it wasn’t clear the team itself knew either. “Our goal right now … is to do the best thing there is to do,” Brockman said. “It’s a little vague.”

    Nonetheless, Amodei joined the team a few months later. His sister, Daniela Amodei, had previously worked with Brockman, and he already knew many of OpenAI’s members. After two years, at Brockman’s request, Daniela joined too. “Imagine—we started with nothing,” Brockman says. “We just had this ideal that we wanted AGI to go well.”

    Throughout our lunch, Brockman recites the charter like scripture, an explanation for every aspect of the company’s existence.

    By March of 2017, 15 months in, the leadership realized it was time for more focus. So Brockman and a few other core members began drafting an internal document to lay out a path to AGI. But the process quickly revealed a fatal flaw. As the team studied trends within the field, they realized staying a nonprofit was financially untenable. The computational resources that others in the field were using to achieve breakthrough results were doubling every 3.4 months. It became clear that “in order to stay relevant,” Brockman says, they would need enough capital to match or exceed this exponential ramp-up. That required a new organizational model that could rapidly amass money—while somehow also staying true to the mission.

    Unbeknownst to the public—and most employees—it was with this in mind that OpenAI released its charter in April of 2018. The document re-articulated the lab’s core values but subtly shifted the language to reflect the new reality. Alongside its commitment to “avoid enabling uses of AI or AGI that harm humanity or unduly concentrate power,” it also stressed the need for resources. “We anticipate needing to marshal substantial resources to fulfill our mission,” it said, “but will always diligently act to minimize conflicts of interest among our employees and stakeholders that could compromise broad benefit.”

    “We spent a long time internally iterating with employees to get the whole company bought into a set of principles,” Brockman says. “Things that had to stay invariant even if we changed our structure.”
    Group photo of the team
    From left to right: Daniela Amodei, Jack Clark, Dario Amodei, Jeff Wu (technical staff member), Greg Brockman, Alec Radford (technical language team lead), Christine Payne (technical staff member), Ilya Sutskever, and Chris Berner (head of infrastructure).

    Christie Hemm Klok

    That structure change happened in March 2019. OpenAI shed its purely nonprofit status by setting up a “capped profit” arm—a for-profit with a 100-fold limit on investors’ returns, albeit overseen by a board that’s part of a nonprofit entity. Shortly after, it announced Microsoft’s billion-dollar investment (though it didn’t reveal that this was split between cash and credits to Azure, Microsoft’s cloud computing platform).

    Predictably, the move set off a wave of accusations that OpenAI was going back on its mission. In a post on Hacker News soon after the announcement, a user asked how a 100-fold limit would be limiting at all: “Early investors in Google have received a roughly 20x return on their capital,” they wrote. “Your bet is that you’ll have a corporate structure which returns orders of magnitude more than Google ... but you don’t want to ‘unduly concentrate power’? How will this work? What exactly is power, if not the concentration of resources?”

    The move also rattled many employees, who voiced similar concerns. To assuage internal unrest, the leadership wrote up an FAQ as part of a series of highly protected transition docs. “Can I trust OpenAI?” one question asked. “Yes,” began the answer, followed by a paragraph of explanation.

    The charter is the backbone of OpenAI. It serves as the springboard for all the lab’s strategies and actions. Throughout our lunch, Brockman recites it like scripture, an explanation for every aspect of the company’s existence. (“By the way,” he clarifies halfway through one recitation, “I guess I know all these lines because I spent a lot of time really poring over them to get them exactly right. It’s not like I was reading this before the meeting.”)

    How will you ensure that humans continue to live meaningful lives as you develop more advanced capabilities? “As we wrote, we think its impact should be to give everyone economic freedom, to let them find new opportunities that aren’t imaginable today.” How will you structure yourself to evenly distribute AGI? “I think a utility is the best analogy for the vision that we have. But again, it’s all subject to the charter.” How do you compete to reach AGI first without compromising safety? “I think there is absolutely this important balancing act, and our best shot at that is what’s in the charter.”
    Cover of open AI charter
    APRIL 9, 2018 5 MINUTE READ

    OpenAI

    For Brockman, rigid adherence to the document is what makes OpenAI’s structure work. Internal alignment is treated as paramount: all full-time employees are required to work out of the same office, with few exceptions. For the policy team, especially Jack Clark, the director, this means a life divided between San Francisco and Washington, DC. Clark doesn’t mind—in fact, he agrees with the mentality. It’s the in-between moments, like lunchtime with colleagues, he says, that help keep everyone on the same page.

    In many ways, this approach is clearly working: the company has an impressively uniform culture. The employees work long hours and talk incessantly about their jobs through meals and social hours; many go to the same parties and subscribe to the rational philosophy of “effective altruism.” They crack jokes using machine-learning terminology to describe their lives: “What is your life a function of?” “What are you optimizing for?” “Everything is basically a minmax function.” To be fair, other AI researchers also love doing this, but people familiar with OpenAI agree: more than others in the field, its employees treat AI research not as a job but as an identity. (In November, Brockman married his girlfriend of one year, Anna, in the office against a backdrop of flowers arranged in an OpenAI logo. Sutskever acted as the officiant; a robot hand was the ring bearer.)

    But at some point in the middle of last year, the charter became more than just lunchtime conversation fodder. Soon after switching to a capped-profit, the leadership instituted a new pay structure based in part on each employee’s absorption of the mission. Alongside columns like “engineering expertise” and “research direction” in a spreadsheet tab titled “Unified Technical Ladder,” the last column outlines the culture-related expectations for every level. Level 3: “You understand and internalize the OpenAI charter.” Level 5: “You ensure all projects you and your team-mates work on are consistent with the charter.” Level 7: “You are responsible for upholding and improving the charter, and holding others in the organization accountable for doing the same.”

    The first time most people ever heard of OpenAI was on February 14, 2019. That day, the lab announced impressive new research: a model that could generate convincing essays and articles at the push of a button. Feed it a sentence from The Lord of the Rings or the start of a (fake) news story about Miley Cyrus shoplifting, and it would spit out paragraph after paragraph of text in the same vein.

    But there was also a catch: the model, called GPT-2, was too dangerous to release, the researchers said. If such powerful technology fell into the wrong hands, it could easily be weaponized to produce disinformation at immense scale.

    The backlash among scientists was immediate. OpenAI was pulling a publicity stunt, some said. GPT-2 was not nearly advanced enough to be a threat. And if it was, why announce its existence and then preclude public scrutiny? “It seemed like OpenAI was trying to capitalize off of panic around AI,” says Britt Paris, an assistant professor at Rutgers University who studies AI-generated disinformation.
    photograph of Jack
    Jack Clark, policy director.

    Christie Hemm Klok

    By May, OpenAI had revised its stance and announced plans for a “staged release.” Over the following months, it successively dribbled out more and more powerful versions of GPT-2. In the interim, it also engaged with several research organizations to scrutinize the algorithm’s potential for abuse and develop countermeasures. Finally, it released the full code in November, having found, it said, “no strong evidence of misuse so far.”

    Amid continued accusations of publicity-seeking, OpenAI insisted that GPT-2 hadn’t been a stunt. It was, rather, a carefully thought-out experiment, agreed on after a series of internal discussions and debates. The consensus was that even if it had been slight overkill this time, the action would set a precedent for handling more dangerous research. Besides, the charter had predicted that “safety and security concerns” would gradually oblige the lab to “reduce our traditional publishing in the future.”

    This was also the argument that the policy team carefully laid out in its six-month follow-up blog post, which they discussed as I sat in on a meeting. “I think that is definitely part of the success-story framing,” said Miles Brundage, a policy research scientist, highlighting something in a Google doc. “The lead of this section should be: We did an ambitious thing, now some people are replicating it, and here are some reasons why it was beneficial.”

    But OpenAI’s media campaign with GPT-2 also followed a well-established pattern that has made the broader AI community leery. Over the years, the lab’s big, splashy research announcements have been repeatedly accused of fueling the AI hype cycle. More than once, critics have also accused the lab of talking up its results to the point of mischaracterization. For these reasons, many in the field have tended to keep OpenAI at arm’s length.
    Photograph of books, games, and posters in the office space
    Cover images of OpenAI’s research releases hang on its office wall.

    Christie Hemm Klok

    This hasn’t stopped the lab from continuing to pour resources into its public image. As well as research papers, it publishes its results in highly produced company blog posts for which it does everything in-house, from writing to multimedia production to design of the cover images for each release. At one point, it also began developing a documentary on one of its projects to rival a 90-minute movie about DeepMind’s AlphaGo. It eventually spun the effort out into an independent production, which Brockman and his wife, Anna, are now partially financing. (I also agreed to appear in the documentary to provide technical explanation and context to OpenAI’s achievement. I was not compensated for this.)

    And as the blowback has increased, so have internal discussions to address it. Employees have grown frustrated at the constant outside criticism, and the leadership worries it will undermine the lab’s influence and ability to hire the best talent. An internal document highlights this problem and an outreach strategy for tackling it: “In order to have government-level policy influence, we need to be viewed as the most trusted source on ML [machine learning] research and AGI,” says a line under the “Policy” section. “Widespread support and backing from the research community is not only necessary to gain such a reputation, but will amplify our message.” Another, under “Strategy,” reads, “Explicitly treat the ML community as a comms stakeholder. Change our tone and external messaging such that we only antagonize them when we intentionally choose to.”

    There was another reason GPT-2 had triggered such an acute backlash. People felt that OpenAI was once again walking back its earlier promises of openness and transparency. With news of the for-profit transition a month later, the withheld research made people even more suspicious. Could it be that the technology had been kept under wraps in preparation for licensing it in the future?
    Photograph of Ilya
    Ilya Sutskever, co-founder and chief scientist.

    Christie Hemm Klok

    But little did people know this wasn’t the only time OpenAI had chosen to hide its research. In fact, it had kept another effort entirely secret.

    There are two prevailing technical theories about what it will take to reach AGI. In one, all the necessary techniques already exist; it’s just a matter of figuring out how to scale and assemble them. In the other, there needs to be an entirely new paradigm; deep learning, the current dominant technique in AI, won’t be enough.

    Most researchers fall somewhere between these extremes, but OpenAI has consistently sat almost exclusively on the scale-and-assemble end of the spectrum. Most of its breakthroughs have been the product of sinking dramatically greater computational resources into technical innovations developed in other labs.

    Brockman and Sutskever deny that this is their sole strategy, but the lab’s tightly guarded research suggests otherwise. A team called “Foresight” runs experiments to test how far they can push AI capabilities forward by training existing algorithms with increasingly large amounts of data and computing power. For the leadership, the results of these experiments have confirmed its instincts that the lab’s all-in, compute-driven strategy is the best approach.

    For roughly six months, these results were hidden from the public because OpenAI sees this knowledge as its primary competitive advantage. Employees and interns were explicitly instructed not to reveal them, and those who left signed nondisclosure agreements. It was only in January that the team, without the usual fanfare, quietly posted a paper on one of the primary open-source databases for AI research. People who experienced the intense secrecy around the effort didn’t know what to make of this change. Notably, another paper with similar results from different researchers had been posted a few months earlier.
    Photograph of AI books

    Christie Hemm Klok

    In the beginning, this level of secrecy was never the intention, but it has since become habitual. Over time, the leadership has moved away from its original belief that openness is the best way to build beneficial AGI. Now the importance of keeping quiet is impressed on those who work with or at the lab. This includes never speaking to reporters without the express permission of the communications team. After my initial visits to the office, as I began contacting different employees, I received an email from the head of communications reminding me that all interview requests had to go through her. When I declined, saying that this would undermine the validity of what people told me, she instructed employees to keep her informed of my outreach. A Slack message from Clark, a former journalist, later commended people for keeping a tight lid as a reporter was “sniffing around.”

    In a statement responding to this heightened secrecy, an OpenAI spokesperson referred back to a section of its charter. “We expect that safety and security concerns will reduce our traditional publishing in the future,” the section states, “while increasing the importance of sharing safety, policy, and standards research.” The spokesperson also added: “Additionally, each of our releases is run through an infohazard process to evaluate these trade-offs and we want to release our results slowly to understand potential risks and impacts before setting loose in the wild.”

    One of the biggest secrets is the project OpenAI is working on next. Sources described it to me as the culmination of its previous four years of research: an AI system trained on images, text, and other data using massive computational resources. A small team has been assigned to the initial effort, with an expectation that other teams, along with their work, will eventually fold in. On the day it was announced at an all-company meeting, interns weren’t allowed to attend. People familiar with the plan offer an explanation: the leadership thinks this is the most promising way to reach AGI.

    The man driving OpenAI’s strategy is Dario Amodei, the ex-Googler who now serves as research director. When I meet him, he strikes me as a more anxious version of Brockman. He has a similar sincerity and sensitivity, but an air of unsettled nervous energy. He looks distant when he talks, his brows furrowed, a hand absentmindedly tugging his curls.

    Amodei divides the lab’s strategy into two parts. The first part, which dictates how it plans to reach advanced AI capabilities, he likens to an investor’s “portfolio of bets.” Different teams at OpenAI are playing out different bets. The language team, for example, has its money on a theory postulating that AI can develop a significant understanding of the world through mere language learning. The robotics team, in contrast, is advancing an opposing theory that intelligence requires a physical embodiment to develop.

    As in an investor’s portfolio, not every bet has an equal weight. But for the purposes of scientific rigor, all should be tested before being discarded. Amodei points to GPT-2, with its remarkably realistic auto-generated texts, as an instance of why it’s important to keep an open mind. “Pure language is a direction that the field and even some of us were somewhat skeptical of,” he says. “But now it’s like, ‘Wow, this is really promising.’”

    Over time, as different bets rise above others, they will attract more intense efforts. Then they will cross-pollinate and combine. The goal is to have fewer and fewer teams that ultimately collapse into a single technical direction for AGI. This is the exact process that OpenAI’s latest top-secret project has supposedly already begun.
    Photo of Dario
    Dario Amodei, research director.

    Christie Hemm Klok

    The second part of the strategy, Amodei explains, focuses on how to make such ever-advancing AI systems safe. This includes making sure that they reflect human values, can explain the logic behind their decisions, and can learn without harming people in the process. Teams dedicated to each of these safety goals seek to develop methods that can be applied across projects as they mature. Techniques developed by the explainability team, for example, may be used to expose the logic behind GPT-2’s sentence constructions or a robot’s movements.

    Amodei admits this part of the strategy is somewhat haphazard, built less on established theories in the field and more on gut feeling. “At some point we’re going to build AGI, and by that time I want to feel good about these systems operating in the world,” he says. “Anything where I don’t currently feel good, I create and recruit a team to focus on that thing.”

    For all the publicity-chasing and secrecy, Amodei looks sincere when he says this. The possibility of failure seems to disturb him.

    “We’re in the awkward position of: we don’t know what AGI looks like,” he says. “We don’t know when it’s going to happen.” Then, with careful self-awareness, he adds: “The mind of any given person is limited. The best thing I’ve found is hiring other safety researchers who often have visions which are different than the natural thing I might’ve thought of. I want that kind of variation and diversity because that’s the only way that you catch everything.”

    The thing is, OpenAI actually has little “variation and diversity”—a fact hammered home on my third day at the office. During the one lunch I was granted to mingle with employees, I sat down at the most visibly diverse table by a large margin. Less than a minute later, I realized that the people eating there were not, in fact, OpenAI employees. Neuralink, Musk’s startup working on computer-brain interfaces, shares the same building and dining room.
    Photograph of Daniela
    Daniela Amodei, head of people operations.

    Christie Hemm Klok

    According to a lab spokesperson, out of the over 120 employees, 25% are female or nonbinary. There are also two women on the executive team and the leadership team is 30% women, she said, though she didn’t specify who was counted among these teams. (All four C-suite executives, including Brockman and Altman, are white men. Out of over 112 employees I identified on LinkedIn and other sources, the overwhelming number were white or Asian.)

    In fairness, this lack of diversity is typical in AI. Last year a report from the New York–based research institute AI Now found that women accounted for only 18% of authors at leading AI conferences, 20% of AI professorships, and 15% and 10% of research staff at Facebook and Google, respectively. “There is definitely still a lot of work to be done across academia and industry,” OpenAI’s spokesperson said. “Diversity and inclusion is something we take seriously and are continually working to improve by working with initiatives like WiML, Girl Geek, and our Scholars program.”

    Indeed, OpenAI has tried to broaden its talent pool. It began its remote Scholars program for underrepresented minorities in 2018. But only two of the first eight scholars became full-time employees, even though they reported positive experiences. The most common reason for declining to stay: the requirement to live in San Francisco. For Nadja Rhodes, a former scholar who is now the lead machine-learning engineer at a New York–based company, the city just had too little diversity.

    But if diversity is a problem for the AI industry in general, it’s something more existential for a company whose mission is to spread the technology evenly to everyone. The fact is that it lacks representation from the groups most at risk of being left out.

    Nor is it at all clear just how OpenAI plans to “distribute the benefits” of AGI to “all of humanity,” as Brockman frequently says in citing its mission. The leadership speaks of this in vague terms and has done little to flesh out the specifics. (In January, the Future of Humanity Institute at Oxford University released a report in collaboration with the lab proposing to distribute benefits by distributing a percentage of profits. But the authors cited “significant unresolved issues regarding … the way in which it would be implemented.”) “This is my biggest problem with OpenAI,” says a former employee, who spoke on condition of anonymity.
    photo of office space

    Christie Hemm Klok

    “They are using sophisticated technical practices to try to answer social problems with AI,” echoes Britt Paris of Rutgers. “It seems like they don’t really have the capabilities to actually understand the social. They just understand that that’s a sort of a lucrative place to be positioning themselves right now.”

    Brockman agrees that both technical and social expertise will ultimately be necessary for OpenAI to achieve its mission. But he disagrees that the social issues need to be solved from the very beginning. “How exactly do you bake ethics in, or these other perspectives in? And when do you bring them in, and how? One strategy you could pursue is to, from the very beginning, try to bake in everything you might possibly need,” he says. “I don’t think that that strategy is likely to succeed.”

    The first thing to figure out, he says, is what AGI will even look like. Only then will it be time to “make sure that we are understanding the ramifications.”

    Last summer, in the weeks after the switch to a capped-profit model and the $1 billion injection from Microsoft, the leadership assured employees that these updates wouldn’t functionally change OpenAI’s approach to research. Microsoft was well aligned with the lab’s values, and any commercialization efforts would be far away; the pursuit of fundamental questions would still remain at the core of the work.

    For a while, these assurances seemed to hold true, and projects continued as they were. Many employees didn’t even know what promises, if any, had been made to Microsoft.

    But in recent months, the pressure of commercialization has intensified, and the need to produce money-making research no longer feels like something in the distant future. In sharing his 2020 vision for the lab privately with employees, Altman’s message is clear: OpenAI needs to make money in order to do research—not the other way around.

    This is a hard but necessary trade-off, the leadership has said—one it had to make for lack of wealthy philanthropic donors. By contrast, Seattle-based AI2, a nonprofit that ambitiously advances fundamental AI research, receives its funds from a self-sustaining (at least for the foreseeable future) pool of money left behind by the late Paul Allen, a billionaire best known for cofounding Microsoft.

    But the truth is that OpenAI faces this trade-off not only because it’s not rich, but also because it made the strategic choice to try to reach AGI before anyone else. That pressure forces it to make decisions that seem to land farther and farther away from its original intention. It leans into hype in its rush to attract funding and talent, guards its research in the hopes of keeping the upper hand, and chases a computationally heavy strategy—not because it’s seen as the only way to AGI, but because it seems like the fastest.

    Yet OpenAI is still a bastion of talent and cutting-edge research, filled with people who are sincerely striving to work for the benefit of humanity. In other words, it still has the most important elements, and there’s still time for it to change.

    Near the end of my interview with Rhodes, the former remote scholar, I ask her the one thing about OpenAI that I shouldn’t omit from this profile. “I guess in my opinion, there’s problems,” she begins hesitantly. “Some of them come from maybe the environment it faces; some of them come from the type of people that it tends to attract and other people that it leaves out.”

    “But to me, it feels like they are doing something a little bit right,” she says. “I got a sense that the folks there are earnestly trying.”

    Update: We made some changes to this story after OpenAI asked us to clarify that when Greg Brockman said he didn’t think it was possible to “bake ethics in… from the very beginning” when developing AI, he intended it to mean that ethical questions couldn’t be solved from the beginning, not that they couldn’t be addressed from the beginning. Also, that after dropping out of Harvard he transferred straight to MIT rather than waiting a year. Also, that he was raised not “on a farm,” but “on a hobby farm.” Brockman considers this distinction important.

    In addition, we have clarified that while OpenAI did indeed “shed its nonprofit status,” a board that is part of a nonprofit entity still oversees it, and that OpenAI publishes its research in the form of company blog posts as well as, not in lieu of, research papers. We’ve also corrected the date of publication of a paper by outside researchers and the affiliation of Peter Eckersley (former, not current, research director of Partnership on AI, which he recently left).

    #capitalisme #benevolat #intelligence_artificielle #USA #idéologie #effective_altruism

  • [Les Promesses de l’Aube] La #consultance : du chronomètre au Post-it
    https://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/la-consultance-du-chronometre-au-post-it

    Ce mercredi 5 avril, c’est Bruno Bauraind, du #gresea qui viendra présenter le dernier numéro de la revue Gresea Echos, qu’il a coordonnée avec Cédric Leterme. La thématique de ce numéro est "la consultance" et le rôle joué par les grandes entreprises du secteur dans l’évasion fiscale mais aussi l’élaboration de politiques publiques et la néolibéralisation du secteur associatif, entre autres.

    Ces derniers mois, la consultance a défrayé la chronique avec la révélation de contrats plantureux ayant notamment débouché sur des commissions d’enquête en France et au Canada.

    On le sait, ces multinationales au pouvoir grandissant, qui valident les comptes des entreprises, tout en les aidant à développer une « optimisation fiscale agressive » − pour ne pas utiliser la fâcheuse locution « #évasion_fiscale » (...)

    #capitalisme #critique #idéologie #multinationale #capitalisme,critique,gresea,consultance,idéologie,multinationale,évasion_fiscale
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/la-consultance-du-chronometre-au-post-it_15629__1.mp3

  • Retraites, en direct : la CGT et la CFDT dénoncent le « mépris » et le « déni » d’Emmanuel Macron, la grève des éboueurs reconduite à Paris jusqu’à lundi
    https://www.lemonde.fr/politique/live/2023/03/22/retraites-en-direct-apres-l-interview-d-emmanuel-macron-la-cgt-et-la-cfdt-de

    Des associations s’indignent des propos d’Emmanuel Macron sur les bénéficiaires du RSA

    Plusieurs associations de lutte contre la précarité se sont indignées mercredi des propos du président de la République, Emmanuel Macron, selon qui le « sentiment d’injustice » en France se nourrirait en partie du fait que certains « ne travaillent jamais ».

    Pour le collectif Alerte, qui rassemble 34 associations de lutte contre la pauvreté et l’exclusion, « rassembler et apaiser, cela ne peut pas être en opposant ceux qui travaillent et ceux qui sont écartés de l’emploi ! ». « Nous plaidons pour un droit au travail mais aussi pour un revenu digne pour tous », a ajouté ce collectif sur Twitter.

    Le président « s’attaque aux personnes au RSA et au minimum vieillesse », ce qui revient à véhiculer « toujours les mêmes idées fausses », a fustigé de son côté ATD Quart Monde.

    « Emmanuel Macron est en train de nous expliquer que la colère des Français, en fait, est due aux assistés au RSA qui vont profiter du minimum vieillesse ? #leculot », a twitté Manuel Domergue, de la Fondation Abbé Pierre. « Désigner les chômeurs à la vindicte populaire jusque dans leur retraite, quel misérable calcul politique », a-t-il ajouté.

  • Antje Vollmers Vermächtnis einer Pazifistin : „Was ich noch zu sagen hätte“
    https://www.berliner-zeitung.de/politik-gesellschaft/ein-jahr-ukraine-krieg-kritik-an-gruenen-antje-vollmers-vermaechtni

    Au début les verts allemands étaient des pacifistes conséquents. Antje Vollmer en a fait partie et n’a pas changé de cap depuis. Elle va bientôt nous quitter. Ce texte est son testament politique.

    23.2.2023 von Antje Vollmer - Ich stand auf dem Bahnhof meiner Heimatstadt und wartete auf den ICE. Plötzlich näherte sich auf dem Nebengleis ein riesiger Geleitzug, vollbeladen mit Panzern – mit Mardern, Geparden oder Leoparden. Ich kann das nicht unterscheiden, aber ich konnte geschockt das Bild lesen. Der Transport fuhr von West nach Ost.

    Es war nicht schwer, sich das Gegenbild vorzustellen. Irgendwo im Osten des Kontinents rollten zur gleichen Zeit Militärtransporte voller russischer Kampfpanzer von Ost nach West. Sie würden sich nicht zu einer Panzerschlacht im Stile des Ersten Weltkrieges irgendwo in der Ukraine treffen.

    Nein, sie würden diesmal erneut den waffenstarrenden Abgrund zwischen zwei Machtblöcken markieren, an dem die Welt sich vielleicht zum letzten Mal in einer Konfrontation mit möglicherweise apokalyptischem Ausgang gegenübersteht. Wir befanden uns also wieder im Kalten Krieg und in einer Spirale der gegenseitigen existenziellen Bedrohung – ohne Ausweg, ohne Perspektive. Alles, wogegen ich mein Leben lang politisch gekämpft habe, war mir in diesem Moment präsent als eine einzige riesige Niederlage.

    Bei Geschichte ist es immer wichtig, von welchem Anfang man sie erzählt

    Es ist üblich geworden, zu Beginn jeder Erwähnung der ungeheuren Tragödie um den Ukraine-Krieg wie eine Schwurformel von der „Zeitenwende“, vom völkerrechtswidrigen brutalen Angriffskrieg Putins bei feststehender Alleinschuld der russischen Seite zu reden und demütig zu bekennen, wie sehr man sich geirrt habe im Vertrauen auf eine Phase der Entspannung und der Versöhnung mit Russland nach der großen Wende 1989/90.

    Diese Schwurformel wird wie ein Ritual eingefordert, wie ein Kotau, um überhaupt weiter mitreden zu dürfen. Die Feststellung ist ja auch nicht falsch, sie verdeckt aber häufig genau die zentralen Fragen, die es eigentlich zu klären gäbe.

    Wo genau begann die Niederlage? Wo begann der Irrtum? Wann und wie entstand aus einer der glücklichsten Phasen in der Geschichte des eurasischen Kontinents, nach dem nahezu gewaltfreien Ende des Kalten Krieges, diese erneute tödliche Eskalation von Krieg, Gewalt und Blockkonfrontation? Wer hatte Interesse daran, dass die damals mögliche friedliche Koexistenz zwischen Ost und West nicht zustande kam, sondern einem erneuten weltweitem Antagonismus anheimfiel?

    Und dann die Frage aller Fragen: Warum nur fand ausgerechnet Europa, dieser Kontinent mit all seinen historischen Tragödien und machtpolitischen Irrwegen, nicht die Kraft, zum Zentrum einer friedlichen Vision für den bedrohten Planeten zu werden?

    Für die Deutung historischer Ereignisse ist es immer entscheidend, mit welchen Aspekten man beginnt, eine Geschichte zu erzählen.

    Ich widerspreche der heute üblichen These, 1989 habe es eine etablierte europäische Friedensordnung gegeben, die dann Schritt um Schritt einseitig von Seiten Russlands unter dem Diktat des KGB-Agenten Putin zerstört worden sei, bis es schließlich zum Ausbruch des Ukrainekrieges kam.

    Das ist nicht richtig. Richtig ist: 1989 ist eine Ordnung zerbrochen, die man korrekter als „Pax atomica“ bezeichnet hat, ohne dass eine neue Friedensordnung an ihre Stelle trat. Diese zu schaffen, wäre die Aufgabe der Stunde gewesen. Aber die visionäre Phantasie Europas und des Westens in der Wendezeit reichte nicht aus, um sich das haltbare Konzept einer stabilen europäischen Friedensordnung auszudenken, das allen Ländern der ehemaligen Sowjetunion einen Platz verlässlicher Sicherheit und Zukunftshoffnungen anzubieten vermocht hätte.

    Zwei Gründe sind dafür entscheidend. Beide haben mit alten europäischen Irrtümern zu tun: Zum einen wurde der umfassende wirtschaftliche und politisch Zusammenbruch der Sowjetunion 1989 einseitig als triumphaler Sieg des Westens im Systemkonflikt zwischen Ost und West interpretiert, der damit endgültig die historische Niederlage des Ostens besiegelte. Dieser Hang, sich zum Sieger zu erklären, ist eine alte westliche Hybris und seit jeher Grund für viele Demütigungen, die das ungleiche Verhältnis zum Osten prägen.

    Die Unfähigkeit, nach so umfassenden Umbrüchen andere gleichberechtigte Lösungen zu suchen, hat in dieser fatalen Überheblichkeit ihre Hauptursache. Vor allem aber wurde so das ungeheure und einzigartige Verdienst der sowjetischen Führung unter Michail Gorbatschow mit einer verblüffenden Ignoranz als gerngesehenes Geschenk der Geschichte eingeordnet: Die große Vorleistung des Gewaltverzichts in der Reaktion auf das Freiheitsbestreben der Völker des Ostblocks galt als nahezu selbstverständlich.

    Das aber war es gerade nicht. Bis heute ist erstaunlich, ja unfassbar, wie wenig Gewicht dem beigemessen wurde, dass die Auflösung eines sowjetischen Weltimperiums nahezu gewaltfrei vonstatten ging. Die naive Beschreibung dieses einmaligen Vorgangs lautete dann etwa so: Wie ein Kartenhaus, hochverdient und unvermeidlich, sei da ein ganzes System in sich zusammengesackt.

    Dass gerade diese Gewaltfreiheit das größte Wunder in einer Reihe wundersamer Ereignisse war, wurde kein eigenes Thema. Sie wurde vielmehr als Schwäche gedeutet. Es gibt aber kaum Vorbilder in der Geschichte für einen solchen Vorgang. Selbst die schwächsten Gewaltregime neigen gerade im Stadium ihres Untergangs gesetzmäßig dazu, eine Orgie von Gewalt, Zerstörung und Selbstzerstörung anzurichten und alles um sie herum in ihren eigenen Untergang mitzureißen – wie exemplarisch beim Untergang des NS-Reiches zu sehen war.

    Die Sowjetunion des Jahres 1989 unter Gorbatschow, wiewohl politisch und wirtschaftlich geschwächt, verfügte über das größte Atompotential, sie hatte eigene Truppen auf dem gesamten Gebiet ihrer Herrschaft stationiert. Es wäre ein Leichtes gewesen, das alles zu mobilisieren. Das wurde ja auch von vielen Vertretern des alten Regimes vehement gefordert.

    Mit dem historischen Abstand wird noch viel deutlicher, welche staatsmännische Leistung es war, lieber „Helden des Rückzugs“ (Enzensberger) zu sein, als in einem letzten Aufbäumen als blutige Rächer und Schlächter von der Geschichte abzutreten. Die Wahl, die Michail Gorbatschow fast allein getroffen hat, hat ihm nicht zuletzt die Enttäuschung vieler seiner Bürger eingebracht. Es hieß, er habe nachträglich den Großen Vaterländischen Krieg verloren.

    Wie ein stummes Mahnmal gigantischer europäischer Undankbarkeit steht dafür der erschreckend private Charakter der Trauerfeier um den wohl größten Staatsmann unserer Zeit auf dem Moskauer Prominenten-Friedhof. Es wäre ein Gebot der Stunde gewesen, dass die Granden Europas Michail Gorbatschow, der längst im eigenen Land isoliert war, ihre Hochachtung und ihren Respekt erwiesen hätten, indem sie sich vor ihm verneigten.

    Zumindest aus Deutschland, das fast ihm allein das Glück der Wiedervereinigung verdankt, hätte ein Bundespräsident Steinmeier an diesem Grab stehen müssen. Die Einsamkeit um diesen Toten war unerträglich. So nutzte ausgerechnet Viktor Orbán die Chance, diesen Boykott einer angemessenen Würdigung zu unterlaufen. Es bleibt ein beschämendes Zeichen, ein Menetekel historischer Ignoranz. Wenige Tage später drängelten sich die Repräsentanten des europäischen Zeitgeistes dann alle mediengerecht am Grab der englischen Queen und des deutschen Papstes Benedikt XVI.

    Bis heute ist mir schwer verständlich, warum es nicht zumindest eine Demonstration der Dankbarkeit bei den eigentlichen Profiteuren dieses Gewaltverzichtes, bei den Bewegungen der friedlichen Bürgerproteste gegeben hat. Gerade sie hatten ja hautnah die Ängste erfahren, was alles hätte passieren können, wenn es 1989 in Ost-Berlin eine ähnliche Reaktion wie bei den Studentenprotesten in Peking gegeben hätte.

    Und tatsächlich ist ein Teil der heutigen Zurückhaltung im Osten Deutschlands gegenüber der einseitigen Anprangerung Russlands wohl dieser anhaltenden Dankbarkeit zuzuschreiben. Mediale Wortführer und Interpreten aber wurden andere – und sie wurden immer dreister. Immer kleiner wurde in ihren Interpretationen der Anteil am Verdienst der Gewaltfreiheit auf sowjetischer Seite, immer wirkmächtiger wurde die Legende von der eigenen großartigen Widerstandsleistung.

    Alle kundigen Zeitzeugen wissen genau, dass der Widerstand und der Heldenmut von Joachim Gauck, Marianne Birthler, Katrin Göring-Eckardt durchaus maßvoll war und den Grad überlebenstüchtiger Anpassung nicht wesentlich überschritt. Manche Selbstbeschreibungen lesen sich allerdings heute wie Hochstapelei. Sie verschweigen oder verkennen, was andere Kräfte zum großen Wandel beitrugen und dass mancher Reformer im System keineswegs weniger Einsatz und Mut gewagt hatte.

    Billige antirussische Ressentiments

    Das mag menschlich, allzu menschlich sein und also nicht weiter erwähnenswert. Fatal allerdings ist, dass dieser Teil der Bürgerrechtler heute zu den eifrigsten Kronzeugen eines billigen antirussischen Ressentiments zählt. Dies knüpft dabei bruchlos an jene Ideologie des Kalten Krieges an, die vom berechtigten Antistalinismus über den verständlichen Antikommunismus bis hin zur irrationalen Slawenphobie viele Varianten von westlichen Feindbildern bis heute prägt.

    Die wichtigsten Fragen, die heute zwischen Ost und West verhandelt werden müssten, lauten: Was bedeutet es eigentlich, eine europäische Nation zu sein? Was unterscheidet uns von anderen? Welche Fähigkeiten muss eine Nation erwerben, um dazuzugehören? Was sind die Lehren unserer Geschichte? Welche Ideale prägen uns? Welche Irrtümer und Verbrechen? Diese Fragen werden in aller Deutlichkeit wachgerufen am Beispiel der Ukraine und ihres Abwehrkampfes gegen die russische Aggression.

    In unseren Medien verkörpert die Ukraine das Ideal und Vorbild einer freiheitsliebenden westlichen Demokratie heroischen Zuschnitts. Die Ukraine, so heißt es, kämpfe nicht nur für ihre eigene Nation, sondern zugleich für die universale historische Mission des Westens. Wer sich machtpolitisch behauptet, wer seine Existenz mit blutigen Opfern und Waffen verteidigt, gilt als Bollwerk für die europäischen Ideale der Freiheit, koste es, was es wolle. Wer aber den Weg des Konsenses, der Kooperation, der Verständigung und der Versöhnung sucht, gilt als schwach und deswegen als irrelevant, ja als verachtenswert. Von daher sind Gorbatschow und Selenskyj die eigentlichen Antitypen in der Frage, was es heute heißt, Europäer zu sein und die europäischen Tugenden zu verkörpern.

    Neben diesem Hang zum Heroischen und zur Selbsterhöhung liegt hier die Wurzel, die ich für den Grundirrtum einer europäischen Identität halte: das scheinbar unausrottbare Bedürfnis nach nationalem Chauvinismus. Jahrhundertelang haben nationale Exzesse die Geschichte unseres Kontinents geprägt. Keine Nation war frei davon: nicht die Franzosen, schon gar nicht die Briten, nicht die Spanier, nicht die Polen, nicht die Ukrainer, nicht die Balten, nicht die Schweden, nicht die Russen, noch nicht einmal die Tschechen – und schon gar nicht die Deutschen.

    Es ist ein fataler Irrtum, zu meinen, durch den Widerstand gegen die anderen imperialen Mächte gewinne der eigene Nationalismus so etwas wie eine historische Unschuld. Das ist Selbstbetrug und einer der folgenschwersten europäischen Irrtümer. Er verführt auch heute noch viele junge Demokratien dazu, sich nur als Opfer fremder Mächte zu sehen und die eigene Gewaltgeschichte, die eigenen Gewaltphantasien für berechtigt zu halten. Was Europa immer wieder zu lernen hatte und historisch meist verfehlte, ist die Kunst der Selbstbegrenzung, der friedlichen Nachbarschaft, der Fairness, der Wahrung gegenseitiger Interessen und des Respektes voreinander. Was Europa endlich verlernen muss, ist das ständige Verteilen von Ketzerhüten, das Ausmachen von Achsen des Bösen und von immer neuen Schurkenstaaten.

    Ach Europa! Jedes Mal, wenn wieder eine der großen Krisen und Kriege des Kontinents überstanden war – nach dem 30-jährigen Krieg, nach dem Feldzug Napoleons gegen Russland, nach zwei Weltkriegen, nach dem Kalten Krieg –, konnte man hoffen, der machtpolitische Irrweg sei nun durch bittere Erfahrung widerlegt und gebe einem überlebenstüchtigeren Weltverständnis endlich Raum. Und jedes Mal fielen wie durch einen Fluch die Völker Europas wieder der Versuchung anheim, den Weg der Dominanz und der Konfrontation zu gehen.

    Umso wertvoller ist aber das große Gegenbeispiel: Gorbatschows Hoffnung, dass auch für alle ehemaligen Staaten der Sowjetunion eine neue Sicherheitsordnung möglich sei, die den unterschiedlichen Sicherheitsbedürfnissen gerecht werden würde, war in der Charta von Paris durchaus angedacht als Raum gemeinsamer wirtschaftlicher und politischer Kooperation zwischen dem alten Westeuropa und den neuen östlichen Staaten. Das war damals auch die Vision von Helmut Kohl und Hans-Dietrich Genscher. Aber es gab keinen Plan, kein Konzept, die Vision war einfach zu undeutlich.

    Wie schnell sich wieder das Gefühl des leichten Triumphes einstellte, lässt sich an einem traurigen Beispiel gut ablesen: am Umgang mit Jugoslawien. Jugoslawien gehörte zu den blockfreien Staaten, es hatte sich rechtzeitig vom Stalinismus gelöst und die jahrhundertealten nationalen Rivalitäten aus der Zeit der Donau-Monarchie einigermaßen befriedet. Es wäre nichts leichter gewesen, als diesem Jugoslawien als Ganzem 1989 eine Öffnung nach Europa und zur EU anzubieten.

    Es hätte Zeit gebraucht, aber es wäre möglich gewesen. Man hätte nur darauf verzichten müssen, dem nationalen Drängen der Slowenen und Kroaten zu schnell nachzugeben und das neue Feindbild der aggressiven Serben zu pflegen. Solche Weisheit allerdings fehlte völlig im Überbietungswettstreit um die Anerkennung neuer Nationalstaaten auf dem Balkan. Der bosnische Bürgerkrieg, Srebrenica, die Zerstörung Sarajewos, Hunderttausende Tote und traumatisierte Menschen, der völkerrechtswidrige Angriffskrieg der Nato gegen Belgrad, die völkerrechtswidrige Anerkennung des Kosovo als selbständiger Staat, das vielfältige Aufbäumen von neuen nationalen Chauvinismen wären vermeidbar gewesen.

    Was bedeutet das alles für die unmittelbare Gegenwart und für die deutsche Politik im Jahre 2023?

    Die Koordinaten haben sich entscheidend verschoben. Bis zum Ende der Regierung Schröder konnte man davon ausgehen, dass gerade Deutschland aus der Zeit der Entspannungspolitik einen privilegierten Zugang, zumindest einen gewissen Spielraum zum Konfliktausgleich zwischen den großen geopolitischen Spannungsherden innehatte. Diese Zeit ist endgültig vorbei.

    Ungefähr im Jahre 2008 begann Putin, dem Status quo zu misstrauen und seinen Machtbereich gegen den Westen auszurichten. Deutschland begann, sich als europäischer Riegenführer im neuen Konzept der Nato zu definieren. Im Rahmen der Reaktionen auf den Ukrainekrieg rückte es endgültig ins Zentrum der antirussischen Gegenstrategien. Das begrüßenswerte, aber medial vielgescholtene Zögern des Kanzlers Olaf Scholz war zu wenig von einer haltbaren politischen Alternative unterfüttert und geriet so ins Rutschen.

    Wirtschaftlich und politisch zahlen wir dafür einen hohen Preis. Der deutsche Wirtschaftsminister bemüht sich, die alten Abhängigkeiten von Russland und China durch neue Abhängigkeiten zu Staaten zu ersetzen, die keineswegs als Musterdemokratien durchgehen können. Die Außenministerin ist die schrillste Trompete der neuen antagonistischen Nato-Strategie.

    Ihre Begründungen verblüffen durch argumentative Schlichtheit. Dabei wachsen die Rüstungskosten und der Einfluss der Rüstungs- und Energiekonzerne ins Unermessliche. Der Krieg verschlingt sinnlos die Milliarden, die für die Rettung des Planeten und gegen die Armut des globalen Südens dringend gebraucht würden. Das aufsteigende China aber wird propagandistisch als neuer geopolitischer Gegner ausgemacht und in der Taiwan-Frage ständig provoziert. Das sind alles keine guten Auspizien.

    Der Frieden und das Überleben des ganzen Planeten

    Und dennoch: Wenn mich nicht alles täuscht, steht Europa kurz vor der Phase einer großen Ernüchterung, die das eigene Selbstbild tief erschüttern wird. Für mich aber ist das ein Grund zur Hoffnung. Der so selbstgewisse Westen muss einfach lernen, dass die übrige Welt unser Selbstbild nicht teilt und uns nicht beistehen wird. Die eilig ausgesandten Sendboten einer neuen antichinesischen Allianz im anstehenden Kreuzzug gegen das Reich der Mitte scheinen nicht besonders erfolgreich zu sein.

    Wie konnten wir nur annehmen, dass das große China und die Hochkulturen Asiens die Zeit der willkürlichen Freihandels- und Opiumkriege je vergessen würden? Wie sollte der leidgeprüfte afrikanische Kontinent die zwölf Millionen Sklaven und die Ausbeutung all seiner Bodenschätze je verzeihen? Warum sollten die alten Kulturen Lateinamerikas den spanischen und portugiesische Konquistadoren ihre Willkürherrschaft vergeben? Warum sollten die indigenen Völker weltweit das Unrecht illegaler Siedlungen und Landraubs einfach beiseiteschieben in ihrem historischen Gedächtnis?

    Meine Hoffnung besteht darin, dass sich aus all dem eine neue Blockfreienbewegung ergeben wird, die nach der Zeit der vielen Völkerrechtsbrüche wieder am alleinigen Recht der UNO arbeiten wird, dem Frieden und dem Überleben des ganzen Planeten zu dienen.

    Die Grünen waren mal Pazifisten

    Meine ganz persönliche Niederlage wird mich die letzten Tage begleiten. Gerade die Grünen, meine Partei, hatte einmal alle Schlüssel in der Hand zu einer wirklich neuen Ordnung einer gerechteren Welt. Sie war durch glückliche Umstände dieser Botschaft viel näher als alle anderen Parteien.

    Wir hatten einen echten Schatz zu hüten: Wir waren nicht eingebunden in die machtpolitische Blocklogik des Kalten Krieges. Wir waren per se Dissidenten. Wir waren gleichermaßen gegen die Aufrüstung in Ost wie West, wir sahen die Gefährdung des Planeten durch ungebremstes Wirtschaftswachstum und Konsumismus. Wer die Welt retten wollte, musste ein festes Bündnis zwischen Friedens- und Umweltbewegung anstreben, das war eine klare historische Notwendigkeit, die wir lebten. Wir hatten dieses Zukunftsbündnis greifbar in den Händen.

    Was hat die heutigen Grünen verführt, all das aufzugeben für das bloße Ziel, mitzuspielen beim großen geopolitischen Machtpoker, und dabei ihre wertvollsten Wurzeln als lautstarke Antipazifisten verächtlich zu machen?

    Gegen Hass und den Krieg

    Ich erinnere mich an meine großen Vorbilder: Die härtesten Bewährungsproben hatten die großen Repräsentanten gewaltfreier Strategien immer in den eigenen Reihen zu bestehen. Gandhi hat mit zwei Hungerstreiks versucht, den Rückfall der Hindus und Moslems in die nationalen Chauvinismen zu stoppen, Nelson Mandela hatte äußerste Mühe, die Gewaltbereitschaft seiner jungen Mitstreiter zu brechen, Martin Luther King musste sich von den Black Panthers als zahnloser Onkel Tom verhöhnen lassen. Ihnen wurde nichts geschenkt. Und das gilt auch heute für uns letzte Pazifisten.

    Der Hass und die Bereitschaft zum Krieg und zur Feindbildproduktion ist tief verwurzelt in der Menschheit, gerade in Zeiten großer Krisen und existentieller Ängste. Heute aber gilt: Wer die Welt wirklich retten will, diesen kostbaren einzigartigen wunderbaren Planenten, der muss den Hass und den Krieg gründlich verlernen. Wir haben nur diese eine Zukunftsoption.

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    Antje Vollmer war Vizepräsidentin des Deutschen Bundestages und hat als Erstunterzeichnerin das Friedensmanifest von Sahra Wagenknecht und Alice Schwarzer unterschrieben. Vollmer ist Pazifistin und war Gegnerin des Kosovo- , Irak- und Afghanistan-Krieges. Als Autorin hat sie sich intensiv mit den Akteuren des 20. Juli 1944 und dem antifaschistischen Widerstand beschäftigt. Antje Vollmer ist schwer erkrankt. Man kann ihren Text als politisches Vermächtnis lesen – er ist eine große Abrechnung mit dem Zeitgeist. Wir veröffentlichen den Gastbeitrag in voller Länge. Die Redaktion.

    „…und wehret Euch täglich. Ein grünes Tagebuch“ (1984) Antje Vollmer wurde am 31. Mai 1943 in Lübbecke, Westfalen, geboren. Sie ist ehemalige Vizepräsidentin des Deutschen Bundestages und Grünen-Politikerin. Sie erhält unter anderem die Carl-von-Ossietzky-Medaille (1989), den Hannah-Arendt-Preis (1998) und den 2002 den Masaryk-Orden der tschechischen Republik für Verdienste um die deutsch- tschechische Aussöhnung (verliehen durch Staatspräsident Vaclav Havel). Sie schrieb zahlreiche Bücher, unter anderem: „…und wehret Euch täglich. Ein grünes Tagebuch“ (1984), „Heißer Frieden. Über Gewalt, Macht und das Geheimnis der Zivilisation“ (1995), „Doppelleben. Heinrich und Gottliebe von Lehndorff im Widerstand gegen Hitler und von Ribbentrop“ (2010), „Stauffenbergs Gefährten“ mit Lars Broder-Keil (2013).

    #Allemagne #pacifisme #histoire

    • Une personne probablement sympathique, pétrie de belles valeurs humanistes, mais qui n’en demeure pas moins perchée et accumulant en masse les contresens les plus toxiques de l’#idéologie_dominante.

      Non, « la haine et la volonté de faire la guerre et de produire des images de l’ennemi [ne] sont [pas] profondément enracinées dans l’humanité », elles sont les fruits pourris d’une société de classe et, plus encore, aujourd’hui de la prédation impérialiste — laquelle n’est pas un mauvais choix politique des politiciens des puissances occidentales, mais une nécessité de la #reproduction_du_capital.

      Pour « sauver le monde, cette précieuse planète unique et merveilleuse, il [ne] faut [pas] désapprendre la haine et la guerre en profondeur », il faut abattre un système, le capitalisme, qui « porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage » (Jaures).

      Non, il ne faut pas prendre en modèle des personnalités comme Mandela ou Gandhi (le premier qui dirigea l’appareil d’État de la bourgeoisie sud-africaine, garant de la perpétuation de l’apartheid social, le second qui condamna à la passivité les travailleurs indiens quand ils avaient la force d’une révolution sociale), ni attendre quoi que ce soit d’une institution telle que l’ONU, témoin muet voire l’acteur de bien des exactions impérialistes depuis 1945, de la guerre en Corée à la première guerre du Golfe, à la reconnaissance de fait de toutes les dictatures, du soutien indéfectible à la politique américaine à la bénédiction quotidienne de la libre entreprise, des trusts et des milliardaires…

      Non, il ne faut pas promouvoir des stratégies non-violentes — la #bourgeoisie peut être reconnaissante à des gens qui prétendent lutter contre les #guerres de cette façon  ! —, il faut
      prêcher la nécessité de la #révolution_sociale, en démontrer l’utilité et d’y préparer le prolétariat et les exploités.

      Au lieu de cela, #Antje_Vollmer aura été complice active d’un système et, en dépit de ses réserves pacifistes, de sa barbarie meurtrière.

      #impérialisme

  • 21 février 1848 : première parution du Manifeste du Parti communiste , de #Karl_Marx et #Friedrich_Engels

    90 ans de Manifeste Communiste, par Léon Trotsky

    https://www.marxists.org/francais/trotsky/oeuvres/1937/10/371030.html

    Les #sociétés_de_classes, dont l’Égypte antique et Sumer avaient été des grands précurseurs, allaient se développer au rythme de la progression des #forces_productives et des conflits entre les classes sociales, entre exploiteurs et exploités. Comme Marx et Engels l’ont synthétisé au tout début du #Manifeste_communiste  : «  L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de la lutte de classes.  »

    Voici comment Marx exprima le lien entre les forces productives d’une société donnée et ce qu’il nomma la superstructure idéologique  : «  (...) Dans la #production sociale de leur existence, les hommes entrent en des rapports déterminés, nécessaires, indépendants de leur volonté, rapports de production qui corres­­pondent à un degré de développement déterminé de leurs forces productives maté­rielles. L’ensemble de ces rapports de production constitue la #structure_économique de la société, la base concrète sur laquelle s’élève une #superstructure juridique et politique et à la­quel­le correspondent des formes de conscience sociales déterminées. Le mode de production de la vie matérielle conditionne le processus de vie social, politique et intellectuel en général. Ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être  ; c’est inversement leur être social qui détermine leur #conscience.  »

    Les #religions, les #idées de nation, de #démocratie, de #république et même l’idée du #socialisme, toutes les idéologies sont l’expression d’une réalité sociale. «  Les idées ne tombent pas du ciel, et rien ne nous vient en songe  » disait un des premiers marxistes italiens à la fin du 19e siècle, #Antonio_Labriola. Et si des idées ont une audience, sont reprises par des milliers, des millions d’êtres humains, c’est qu’elles répondent à une nécessité sociale.

    Produits des sociétés divisées en #classes, les #idéologies, en regroupant, en mettant en mouvement de façon coordonnée des masses d’individus, agissent en retour sur cette réalité sociale.

    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/archives/cercle-leon-trotsky/article/developpement-des-sciences-et

    #Marx #Engels #Manifeste

    • Les circonstances de la rédaction du Manifeste et le résumé de ses quatre parties (source : Marx, de Pierre Fougeyrollas) :

      A la fin de novembre 1847, se tient, à Londres, le deuxième congrès de la #Ligue_des_communistes. Cette fois-ci, #Marx y assiste en compagnie d#’Engels. Avant le congrès, Marx participe à un meeting organisé par les Fraternal Democrats, pour commémorer l’insurrection polonaise de 1830. Il y proclame :

      « La vieille Pologne est morte, cela ne fait aucun doute et nous serions les derniers à souhaiter sa restauration. Mais elle n’est pas seule dans ce cas. La vieille Allemagne, la vieille France, la vieille Angleterre, toute la vieille société est condamnée.

      Et, s’adressant à son auditoire anglais, il s’écrie :

      « La Pologne ne sera pas libérée en Pologne, mais en Angleterre. Vous autres, chartistes, vous n’avez donc pas à former des vœux pieux pour la libération des nations. Battez vos propres ennemis, à l’intérieur, et vous pourrez avoir conscience d’avoir battu toute la vieille société. »

      Le congrès de la Ligue charge Marx et Engels de rédiger le programme de l’organisation à la direction de laquelle ils participent désormais. A Paris, Engels avait préparé un projet de « catéchisme communiste » dont il avait entretenu Marx et qu’il avait finalement préféré intituler « manifeste ». De retour sur le continent, Marx entreprend de rédiger le texte demandé par le congrès. Mais son perfectionnisme entraîne quelques lenteurs. Le 24 janvier 1848, une résolution de la direction de la Ligue le met au pied du mur :

      « Le comité central charge, par la présente, le comité régional de Bruxelles de communiquer au citoyen Marx que si le Manifeste du Parti communiste dont il a assumé la composition au dernier congrès, n’est pas parvenu à Londres, le 1er février de l’année courante, des mesures en conséquence seront prises contre lui. »

      Finalement, Marx respecte les délais et envoie son manuscrit à Londres, à la fin de janvier. Mais, il était grand temps, car le #Manifeste_du_Parti_communiste dont Engels avait commencé l’élaboration et que Marx rédigea seul, parut, à Londres, en langue allemande, dans les jours mêmes où commençaient à déferler sur l’Europe les vagues de la Révolution de 1848.

      A travers ses éditions successives et des traductions dans un nombre considérable de langues, le Manifeste est devenu l’ouvrage le plus célèbre de Marx et d’Engels. Ecrit dans un style classique, riche en formules saisissantes et développé selon une logique rigoureuse, le livre conduit le lecteur de sa prémisse : « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de luttes de classes », à sa conclusion : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » C’est à tort que le #Manifeste est parfois considéré comme une simple œuvre de vulgarisation. Car, pour être claires, ses phrases n’en sont pas moins porteuses de tout le contenu de la #conception_matérialiste_de_l’histoire que l’on appellera plus tard le #matérialisme_historique, et de toute la stratégie révolutionnaire connue sous le nom de #socialisme_scientifique. A ceux qui veulent entrer dans la connaissance du marxisme, on ne saurait trop conseiller de commencer par la lecture du Manifeste.

      Dans la première partie, Marx brosse une fresque incomparable de l’ascension révolutionnaire de la #bourgeoisie et des bouleversements qu’elle a entraînés pour l’humanité tout entière. Le premier, il constate que cette bourgeoisie a créé le « marché mondial », dans le cadre duquel la vie économique actuelle continue à se dérouler. Il montre que le passage de la #société_féodale à la #société_bourgeoise s’est accompagné d’un prodigieux essor des forces productives, à travers les stades commercial, manufacturier et industriel du #capitalisme. Il établit ensuite que la bourgeoisie, devenue classe dominante, n’a pas pour autant acquis la maîtrise de la nouvelle économie, périodiquement ravagée par des crises de #surproduction.

      De cette analyse, Marx tire la conclusion suivante :

      « Comment la bourgeoisie surmonte-t-elle ces crises ? D’une part, en imposant la destruction d’une masse de forces productives, d’autre part, en s’emparant de marchés nouveaux et en exploitant mieux les anciens. Qu’est-ce à dire ? Elle prépare des crises plus générales et plus profondes, tout en réduisant les moyens de les prévenir.

      « Les armes dont la bourgeoisie s’est servie pour abattre la féodalité se retournent à présent contre la bourgeoisie elle-même. Mais la bourgeoisie n’a pas seulement forgé les armes qui lui donneront la mort ; elle a en outre produit les hommes qui manieront ces armes — les travailleurs modernes, les prolétaires. »

      En se fondant sur la réalité objective de la lutte des classes, Marx annonce qu’aux révolutions bourgeoises du passé succéderont les révolutions prolétariennes de l’avenir.

      Dans la deuxième partie du Manifeste, il définit la position des communistes par rapport à l’ensemble du prolétariat en indiquant qu’ils n’ont pas d’intérêts distincts de cet ensemble. Il précise ainsi la ligne politique de la Ligue des communistes :

      « Voici ce qui distingue les communistes des autres partis prolétariens : d’une part, dans les diverses luttes nationales des prolétaires, ils mettent en avant et font valoir les intérêts communs du prolétariat tout entier, sans considération de nationalité, d’autre part, dans les diverses phases de la lutte entre le prolétariat et la bourgeoisie, ils représentent toujours l’intérêt du mouvement dans son ensemble. »

      Le Manifeste est, en vérité, un programme au centre duquel se situe la construction d’un parti exprimant avec une pleine indépendance les intérêts de classe des travailleurs salariés dans leur lutte contre l’exploitation du capital.

      La troisième partie consiste dans une critique de la littérature socialiste et communiste de l’époque. Elle dénonce les diverses formes du « #socialisme_réactionnaire » : le « #socialisme_féodal » qui préconise le retour aux temps antérieurs à la révolution bourgeoise, le « #socialisme_petit-bourgeois » qui rêve d’une société composée d’artisans, enfin le « socialisme allemand ou socialisme vrai » qui s’oppose au machinisme et à la lutte des classes, au nom de spéculations fumeuses. Marx attaque ensuite le « socialisme conservateur ou bourgeois » de Proudhon, c’est-à-dire le réformisme et le refus de porter le combat prolétarien au niveau politique, au niveau de la lutte pour le pouvoir. Enfin, il constate que les doctrines utopiques de Saint-Simon, de Fourier et d’Owen ont eu le mérite de correspondre aux débuts de l’histoire du mouvement ouvrier et qu’elles sont désormais dépassées par les effets de l’industrialisation.

      La quatrième partie conclut en reprenant les enseignements de la deuxième partie et en indiquant que l’avant-garde communiste est prête à appuyer partout « les mouvements révolutionnaires contre les institutions sociales existantes » et qu’elle entend travailler partout « pour l’union et l’entente des partis démocratiques de tous les pays ».

      #prolétariat #lutte_de_classe #parti_révolutionnaire

  • Sascha Lobo zum Ukraine-Krieg : Der deutsche Lumpen-Pazifismus
    https://www.spiegel.de/netzwelt/netzpolitik/ukraine-krieg-der-deutsche-lumpen-pazifismus-kolumne-a-77ea2788-e80f-4a51-83

    Ce texte est un excellent exemple pour la propagande de guerre à laquelle nous sommes exposés en ouvrant n’importe quel journal ou en regardant les journaux télévisés de toutes les stations allemandes. Son auteur Sascha Lobo s’est crée une réputation comme spécialiste des questions d’internet et de numérisation capable d’expliquer toutes ces choses « underground » au public général jeune et branché. A chaque lecture d’un de ses articles je lui découvre des lacunes qui font qu’on ne comprend pas l’essence de la question tratée ou bien il nous livre une interprétation de faussaire de la réalité qu’il explique Ce type a une connaissance médiocre et superficielle des choses dont il parle, mais il manie admirablement les armes de la polémique.

    Je le trouve amusant quand il essaie de nous convaincre d’aller nous faire tuer. Pardon, ça y est, je viens d’employer un de ses trucs : Ce n’est pas qu’il essaie de nous envoyer au front, il essaie de nous convaincre de détester tous ces gens qui sont contre la guerre en Ukraine.

    S.L. travaille comme les comiques des fêtes de village. Avec des blaques de bon sens commun il crée d’abord un terrain d’entente avec son public et l’entraîne ensuite dans un état d’esprit qui le fait rire de ses blagues de plus en plus cruelles et obscènes. A la fin de son exploit il a modifié le contenu de ce que le public entend par « sens commun ».

    La paix est une fâcheuse habitude du temps passé, vive la guerre !

    20.4.2022 Sascha Lobo - »Ich wage es zu behaupten, daß, wenn die Juden die Seelenkraft, die allein aus der Gewaltfreiheit entspringt, zu ihrer Unterstützung aufböten, Herr Hitler sich vor einem Mut, wie er ihn im Umgang mit Menschen bisher noch nie in nennenswertem Maße erfahren, verbeugen würde.« Diese Zeilen wurden Ende 1938 geschrieben, und zwar von einem Pazifisten, von dem Pazifisten, nämlich Mahatma Gandhi . Kurz darauf erklärte er noch, es könne wohl keinen jüdischen Gandhi in Deutschland geben, weil der »höchstwahrscheinlich nicht länger als fünf Minuten wirken« könne, »ehe er unverzüglich zur Guillotine geschleift würde«. Was bedeutet, dass Gandhi wusste, was Juden in Deutschland passieren konnte. Gandhi ist nicht nur bis heute ein Vorbild für viele Pazifisten, sondern war auch eine sagenhafte Knalltüte.

    Die deutsche Friedensbewegung schien zu ihrem diesjährigen Hochamt, den Ostermärschen für den Frieden, grob zweigeteilt. Auf der einen Seite stehen die Vernunftorientierten, die es natürlich auch gibt, die einen aufgeklärten, realistischen Pazifismus verfolgen. Darunter kann man verstehen: Skepsis gegen Militarismus, Brechung kriegspositiver Erzählungen, Radikalität bei der Schaffung der Voraussetzungen für Frieden, aber eben auch Akzeptanz des Wunsches von Angriffsopfern, sich zu verteidigen.

    Auf der anderen Seite steht ein substanzieller Teil der Friedensbewegung, die ich den deutschen Lumpen-Pazifismus nennen möchte. Es handelt sich dabei um eine zutiefst egozentrische Ideologie, die den eigenen Befindlichkeitsstolz über das Leid anderer Menschen stellt.

    Lumpen-Pazifisten mögen mit der Realität nicht besonders viel anfangen können, aber sie sind nicht in erster Linie naiv, wie ihnen oft vorgeworfen wird. Naivität ist unangenehm, aber keine Schande. Lumpen-Pazifisten sind zuvorderst selbstgerecht. Es sind Menschen, die sich eine Jacke anziehen und sofort vergessen, was es heißt zu frieren. Menschen, die ihren Stuhlkreis-Prinzipien auch um den Preis des Lebens Dritter folgen. Menschen, die im Angesicht des russischen Angriffshorrors in der Ukraine nichts tun wollen, genau: nichts. Kurz, es sind Menschen wie der Friedensbeauftragte der evangelischen Kirche in Deutschland, Bischof Friedrich Kramer. Er sagt auf die Frage, wie man auf die Kriegsverbrechen des Diktators Putin in der Ukraine reagieren solle: »Manchmal können wir alle nur hilflose Zuschauer sein. Und das ist vielleicht gut so .« Es scheint mir kaum möglich, die eigene Ungerührtheit im Angesicht tot gebombter Kinder noch maliziöser zu feiern. Aber gut, es ist ein Bischof.

    Dem russischen Faschistenführer Putin kann gar nichts Besseres passieren als solche westlichen Führungsfiguren, die direkt oder indirekt sagen, dass uns die Ukraine nichts angeht. Die Lumpen-Pazifisten haben speziell in der Politik und noch spezieller in der SPD, der Friedenspartei, einige mächtige Partner. Man erkennt sie an der Parallelität der Argumente. Bischof Kramer steht nämlich nicht nur selig hilflos daneben, er schreibt der Regierung auch vor, wie sie mit dem Konflikt umgehen soll. Waffenlieferungen sind natürlich tabu, vor allem aber sagt Kramer: »Wir dürfen da nicht gesinnungsethisch reingehen, wir müssen nüchtern draußen bleiben«. Wann um alles in der Welt soll man gesinnungsethisch sein, wenn nicht jetzt? Mit ermordeten und vergewaltigten Zivilist*innen sonder Zahl? Gesinnungsethik bedeutet hier, dass man rote Linien zieht, deren Überschreitung Folgen haben müssen: das Gegenteil von Appeasement. Zumal es nicht darum geht, dass die Nato in der Ukraine aktiv mitkämpft. Sondern um Waffenlieferungen. Der klügste, lustigste und traurigste Tweet dazu: »Weil wir nicht genau wissen, was Russland alles als Kriegserklärung verstehen könnte, habe ich mich entschieden, die Spülmaschine heute nicht auszuräumen.«

    Jetzt lieber nüchtern, keine nervige Ethik, die Putin womöglich »missverstehen« könnte, sondern pragmatisch zuschauen, sagt der Bischof. Wir schalten zu Michael Müller (SPD), dem früheren Regierenden Bürgermeister von Berlin, inzwischen Bundestagsabgeordneter. Der sagt bei n-tv : »Ich staune bei einigen, die sich auch die Situation vor Ort angeguckt haben, wie schnell man jetzt nach schweren Waffen ruft.« Schnell? Also bereits nach wenigen Zehntausend Toten, gefolterten, vergewaltigten, ermordeten Zivilist*innen, massenhaften Kriegsverbrechen? Die angegriffenen Ausschussvorsitzenden des Bundestags, die in der letzten Woche in Lwiw vor Ort waren, mussten sich schon von Olaf Scholz als »Jungs und Mädels« verspotten lassen, und jetzt mahnt Exbürgermeister Müller sie zur Langsamkeit in Sachen Waffen.

    Etliche Organisatoren der pazifistischen, traditionellen Ostermärsche fühlten sich leider nicht in der Lage, den russischen Angriffskrieg zu verurteilen, aber glaubten trotzdem, für den Frieden zu demonstrieren . Besonders plakativ stellten diejenigen ihre Lostheit zur Schau, die ernsthaft gegen die Nato – und nur die Nato – »klare Kante« zeigen wollten.
    Der Schwerkraft entkommen, in dem man einfach neben den Boden fällt

    Wenn man von den deutschen Lumpen-Pazifisten die vielen Schichten des platten Antiamerikanismus entfernt, dann bleibt ein Kern übrig. Nämlich die Mischung aus dem Recht des Stärkeren und der Täter-Opfer-Umkehr, die schon Gandhi zusammengemanscht hat: »Wenn die Juden, anstatt hilflos und notgedrungen gewaltlos zu sein, sich wohlüberlegt Gewaltfreiheit, das heißt Mitgefühl, für die nichtjüdischen Deutschen zu eigen machten, so könnten sie den Deutschen nicht nur keinen Schaden zufügen, sondern würden – da bin ich mir so sicher, wie ich diese Zeilen diktiere – das härteste deutsche Herz schmelzen.« Und als bizarro-antisemitische Vorrede dazu: »Laßt die Juden, die den Anspruch erheben, das auserwählte Volk zu sein, ihren Anspruch dadurch beweisen, daß sie den Weg der Gewaltfreiheit wählen, um ihre irdische Existenz zu verteidigen.« Da liegt der Lumpen-Pazifismus ausgestreckt und zeigefingert den Angegriffenen nicht nur, dass sie selbst schuld sind, wenn ihre Gewaltfreiheit nicht funktioniert. Sondern auch, dass sie nicht besser sind als die Angreifer, wenn sie vor der Vernichtung stehend nicht so richtig Bock haben auf Gewaltfreiheit. Okay, Gandhi – aber das gibt es in dieser spektakulär realitätsaversen, menschenverachtenden Form doch heute nicht mehr?

    Leider doch. In der »taz« erklärt eine Friedensforscherin den Ukrainer*innen, wie sie »das Regime des Besatzers dazu bringen, sich mit ihnen an einen Tisch zu setzen und einen Kompromiss zu finden.« Abgesehen davon, dass vollkommen offen bleibt, wie ein »Kompromiss« überhaupt aussehen kann, wenn eine Partei die andere vernichten möchte, sind die Mittel, die sie ernsthaft aufzählt, folgende:

    - Massendemonstrationen, um den Invasoren zu zeigen, dass sie nicht willkommen sind

    - das Austauschen von Straßenschildern und die Verwendung von Verkehrsschildern, um die einmarschierende Armee zu beleidigen oder abzulenken

    – mit Menschenketten russische Panzer stoppen

    – Boykott russischer Waren, weil so die Besatzung auch viel teurer wird

    - Finanzmittel, Schulungen, andere Ressourcen bereitstellen, um Ukrainern zu helfen, ihre Fähigkeit zu massenhaftem zivilem Ungehorsam und gewaltfreiem Widerstand auszubauen

    Dann bezeichnet sie es als wichtiges Instrument, im Fall einer Besatzung die Stromrechnung nicht zu bezahlen. Wer sich die Bilder der zerbombten Städte und zivilen Einrichtungen, der Leichen in den Straßen und die Berichte von Massenvergewaltigungen angesehen hat, muss den Ansatz, mit vertauschten Straßenschildern Soldaten zu verwirren, nicht einmal mehr argumentativ widerlegen. Die aufgezählten Mittel sind eine Farce, sie entsprechen der Empfehlung, der Schwerkraft zu entkommen, indem man einfach neben den Boden fällt.

    Veröffentlicht wird das alles einen Tag, nachdem Putin die Truppen, die in Butscha Menschen gefoltert und ermordet haben , mit schönen Orden als Mitschlächter des Monats ausgezeichnet hat. Und dabei en passant seine Strategie der absichtsvollen Kriegsverbrechen bestätigt hat. Das ist nicht mehr naiv, sondern boshaft kalt. Waffenlieferungen hingegen lehnt die Pazifismus-freudige Friedensforscherin ab, weil wir »die weitere Militarisierung des Konflikts nicht verstärken sollten.« Das wird die in zerbombten Kellern ausharrenden, verdurstenden Menschen in Mariupol sicher arg freuen, dass ihre Stadt nicht noch weiter militarisiert wird. Wenn sie sich etwas Mühe geben und ein paar Gandhi-Kacheln auf Instagram posten, können aus ihnen bestimmt doch noch Pazifisten werden. Vielleicht nicht so porentief reingewaschene, zu 100 Prozent enthitlerte Superpazifisten wie wir hier in Deutschland, aber immerhin.

    Anmerkung der Redaktion: In einer vorigen Version des Textes hieß es, die drei Ausschussvorsitzenden Roth, Hofreiter und Strack-Zimmermann wären auf ihrer Ukraine-Reise nach Kiew gefahren. Sie sind nach Lwiw gereist. Wir haben den Text entsprechend korrigiert. Zudem hieß es dort pauschal, dass die Organisatoren der Ostermärsche sich nicht in der Lage gesehen hätten, den russischen Angriffskrieg zu verurteilen. Tatsächlich ist dies teilweise sehr wohl geschehen, etwa auf dem Mainz-Wiesbadener Ostermarsch, wo etwa Mitorganisator Lennert eine Rede unter dem Motto »Nein zum russischen Angriffskrieg gegen die Ukraine!« gehalten hat.

    #guerre #idéologie #propagande #diffamation #Allemagne #Ukraine

  • There’s No Such Thing as a “Self-Made Man”
    https://jacobin.com/2023/02/self-made-independence-community-interdependence-bootstrapped

    02.02.2023 by Akil Vicks - Review of Bootstrapped: Liberating Ourselves from the American Dream by Alissa Quart (HarperCollins, 2023)

    In 2020, Quaker Oats and its parent company, PepsiCo, announced the retirement of the Aunt Jemima brand for their syrup and pancake mix. The move was a response to backlash against the negative “Mammy” stereotype the brand invoked. But the discourse being what it is, there was inevitably a backlash to the backlash, with some sharing memes bemoaning the loss of a cultural icon.

    The general theme of this second backlash was that Nancy Green, who first brought the character of Aunt Jemima to life at the 1893 World’s Fair in Chicago, was an exemplary American success story. Born into slavery, Green was an excellent cook who parlayed her talents into becoming the spokesperson for R. T. Davis Milling Co’s pancake mix. Through her individual efforts, the story goes, Green became one of America’s first black millionaires. To remove her from the box was to diminish her accomplishments.

    The American self-made success story is a powerful cultural force. In Green’s case, her ascent from humble beginnings to fame and wealth was perceived by many as far more important than the brand’s flaws, namely that the persona of Aunt Jemima was a racist caricature and that the character’s fictionalized backstory was a “lost cause” style celebration of the Antebellum South.

    The power of rags-to-riches narratives is the focus of Alissa Quart’s new book Bootstrapped: Liberating Ourselves from the American Dream. In the book, Quart, a journalist focusing on working-class issues and the executive director of the journalism nonprofit Economic Hardship Reporting Project, takes aim at the fiction of the self-made man. Bootstrapping stories, Quart writes, “enforce the pernicious parable of the deserving rich” while engendering feelings of self-blame in those who can’t attain the American ideal of success.

    Sometimes our bootstraps fictions are outright falsehoods. For example, a closer look at Green’s biography reveals that while she was able to use her notoriety to advocate for economic and civil rights, there is no evidence that Aunt Jemima’s parent company shared any of the profits that her advertising persona brought in. After twenty years of service, she was replaced without ceremony. Far from being a millionaire, she was still working as a housekeeper in obscurity when she died.

    But there is a subtler and more pervasive untruth that connects all bootstraps narratives. The idea that anyone can be “self-made” is itself a lie. Quart’s book unravels these “rich fictions,” tracing their evolution from the romanticization of the self-made man in early American literature to the hardened individualism of Ayn Rand and beyond. Behind every bootstrapper’s ascent, Quart reveals complex relationships of interdependence.

    Donald Trump is exemplary of all aspects of the bootstraps myth. To begin with, everything about Trump’s claims to self-made fame and fortune is a lie. But even more striking is just how much of his political support rests on voters’ perception of him as self-made. Some Trump voters were simply unaware of his childhood privilege and the many bailouts that kept his businesses afloat. Others were obliquely aware of these facts, but Trump’s bootstrapping narrative spoke directly to their own beliefs about what it takes to survive in America and what’s ultimately responsible for inequality and class stratification.

    The attachment to the image of Trump as self-made serves a deep psychological need for conservative voters who want to reconcile their entrenched political identity with the inequality they see and experience. Meanwhile, it lets conservative politicians off the hook when they cut millions off from desperately needed help on behalf of their rich donors.

    If all Bootstrapped aimed to do was expose the hypocrisy of those who promote the myth of total self-reliance, it would still be a well-written and valuable contribution. But Quart’s book has a larger point to make: there is simply no such thing as true independence within the human condition. Everyone requires some sort of help, whether it’s from mothers who perform unpaid care work and raise children, public infrastructure that allows businesses to function, or employees who sacrifice their time and effort — often for poverty wages — in order to make profits for owners who proudly tout their self-made fortunes.

    Bootstrapped is presented as a journey of sorts, Quart’s personal odyssey through the social and economic ramifications of the bootstrapping narrative. She talks to people from all walks of life: those who have successfully escaped crushing poverty, people who are still living in precarity, and even ardent Trump supporters who are crushed by the weight of the expectation to be self-made. Quart finds that even in institutions where the value of interdependence is evident and systemic thinking should come naturally — public schools, social welfare, charity, and mental health therapy — bootstrap narratives have crept their way in, perverting those institutions’ functions and leaving many to fend for themselves.

    Not content with mere diagnosis, Quart presents an alternative definition of and explanation for success, one where community and interdependence are the true drivers of economic prosperity and social cohesion. In her travels and conversations, Quart discovered that the pandemic had revealed the supreme importance of interdependence in providing the scaffolding for our economic system. For example, there is no way for two parents to work forty hours a week without day care, a fact that became distressingly apparent when the threat of COVID shut down day care centers across the country. Pushed to recognize their need for help, people responded by seeking support in community — tapping into social networks, church congregations, and mutual aid organizations. In the process, many learned a great deal about the myth of self-reliance, even in ordinary times.

    Bootstrapped is at its strongest when Quart tells the stories of people discovering the value of interdependence and using that knowledge to create social change. These are stories not just of people marshaling resources to help fill economic need, but also finding intellectual and emotional fulfillment as part of a community. They suggest a path to happiness and security that does not rely on isolating notions of individual “grit” and “resilience,” but rather on the invigorating realization that we are never alone.

    Quart also finds inspiration in the actions of politicians responding to the demands created by the pandemic, noting the significant — albeit, it seems, temporary — change in the Democratic Party’s rhetoric and legislative agenda away from Clintonite anti-welfare policies and toward universal childcare, the child tax credit, and even a potential wealth tax. The book doesn’t give much consideration to the legislative hurdles facing a Democratic Party agenda based on the value of interdependence, nor does it deal with the Democratic Party’s propensity to promote these kinds of ideas to garner electoral success only to abandon them at the behest of donors. For Quart, the material constraints keeping our national politics from wholly rejecting bootstrapping narratives are less important than acknowledging the potential for embracing and championing a new story.

    The bootstrapping narrative was created and propagated to obscure inevitable relations of dependence, and its ultimate purpose is to justify the extreme economic inequality that results from and fuels capitalism. Bootstrapped promotes a new narrative, recognizing that humans are naturally dependent on one another and rejecting the idea that needing help is a source of shame.

    #capitalisme #idéologie #mythologie #propagande

  • Michel Houellebecq, de la posture à la position : entretien avec Vincent Berthelier par Pierre Tenne https://www.en-attendant-nadeau.fr/2023/01/18/houellebecq-entretien-berthelier

    Depuis la parution, cet automne, de ses propos islamophobes dans la revue d’extrême droite Front Populaire, #Michel_Houellebecq a réécrit certains passages de son entretien à la suite d’une menace de plainte par la Grande Mosquée de Paris. L’une de ses phrases séparant les musulmans des Français et justifiant la violence contre eux (« Le souhait de la population française de souche, comme on dit, ce n’est pas que les musulmans s’assimilent, mais qu’ils cessent de les voler et de les agresser. Ou bien, autre solution, qu’ils s’en aillent ») s’en prend désormais aux étrangers avec lesquels il les confond (« Ce que les Français demandent, et même ce qu’ils exigent, c’est que les criminels étrangers soient expulsés, et en général que la justice soit plus sévère avec les petits délinquants »). Pour le défendre, une partie de la presse française a mis en avant son rôle d’écrivain. Mais n’est-ce pas justement la littérature qui est utilisée par le militant politique Michel Houellebecq pour faire passer ses idées et éviter la justice ? Le chercheur #Vincent_Berthelier, qui a analysé le #style_réactionnaire de Maurras à Houellebecq, analyse cet épisode, les stratégies de l’auteur et le contexte littéraire et politique français où les représentations de l’extrême droite littéraire se sont (ré)implantées...

    #extrême_droite #Michel_Onfray #écrivain #réaction #littérature #écrivain_réactionnaire #racisme #PMA #islam #insécurité #idéologie #droitisation #prix_Nobel #Annie_Ernaux