• #Meghan_Murphy, un coup de gueule
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/16/beau-coup-de-gueule-de-meghan-murphy

    Vendredi, alors que j’attendais pour monter à bord d’un avion, la police de Vancouver m’a téléphoné. Ils m’ont dit être sincèrement désolés de m’apprendre qu’ils avaient reçu une menace contre moi, qu’ils prenaient au sérieux. Cette menace a été envoyée à la Bibliothèque publique de Vancouver, disant essentiellement qu’à moins qu’on m’empêche d’y prendre la parole, il (la personne qui a rédigé cette menace) viendrait là-bas et m’éliminerait lui-même. #GIDYVR (Gender in Dialogue Vancouver) reçoit des menaces violentes chaque fois que nous organisons des événements, donc ce n’est pas vraiment surprenant, mais bien sûr c’est effrayant et inquiétant.

    Je tiens à souligner que des gens comme Morgane Oger (NDT : un politicien masculiniste de Colombie-Britannique) – à qui les médias canadiens grand public continuent de demander des commentaires sur tout ce qui a trait à l’ »identité sexuelle » – et les membres de la soi-disant gauche progressiste ont joué un rôle marquant dans la banalisation de cette haine et de cette violence misogynes à l’égard des femmes. Lorsque l’on excuse des menaces et des violences en prétendant, par exemple, que ceux qui menacent de recourir à la violence sont en quelque sorte « opprimés » et « se défendent », cela ne fait pas qu’excuser la violence masculine, mais cela blâme les femmes (les victimes) pour cette violence ou ces menaces. Quoi qu’il en soit, il n’est pas vrai que les femmes « oppriment » ceux qui promeuvent l’idéologie de l’identité de genre. Nous défendons les droits et les espaces pour lesquels les femmes se sont battues si fort depuis plus d’un siècle.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.facebook.com/meghanmurphywriter/?__tn__=kC-R&eid=ARBVCExhxOymxrsJvtuS3L7u9ekQVmi7PsVKOm6yWIeoBaRoZSulKQlMt
    #menace_antiféministe #violences_antiféministes #identité_de_genre

    • Le fait de qualifier les femmes de « transphobes » ou de « TERF » justifie la haine et la violence. Que vous aimiez ou non cette réalité, c’est la vérité. C’est NOUS qui sommes vulnérables dans ce débat, pas les transactivistes. C’est NOUS qui payons des milliers de dollars en frais de protection de nos événements, qui nous battons pour pouvoir simplement parler, qui sommes diffamées et calomniées dans les médias, qui craignons pour notre sécurité en public et dans nos communautés, et qui sommes intimidées et l’objet de propos haineux (c’est-à-dire des appels explicites à la violence). Il n’y a pas de « coupables dans les deux camps ». Il n’y a pas de féministes qui menacent d’assassiner des transactivistes ou même de bloquer leurs activités.

      #intolérance #anti-féminisme #misogynie

  • #Robert_Jensen : L’alibi de la compassion : comment les alliés des transgenres esquivent les débats
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/12/lalibi-de-la-compassion-comment-les-allies-des-transgenres-esquiv

    Je ne m’attends pas à ce que tout le monde soit d’accord avec mon analyse du mouvement transgenre ou ma position concernant les politiques publiques qu’il préconise. Mais je pense qu’il est malhonnête de la part de ceux qui ne sont pas d’accord d’esquiver le débat en se disant « plus compatissants », de la même façon qu’il est intellectuellement malhonnête d’essayer de faire dérailler des échanges avec des expressions péjoratives comme « TERF » (féministe radicale exclusive des trans) et qu’il est politiquement lâche d’essayer de réduire les féministes radicales au silence.

    Je ne suis pas en train de demander naïvement « Ne pourrait-on pas tous s’entendre ? » Je suis avide de débattre avec ceux et celles qui opposent à ma position des arguments substantiels. Je suis juste las de me faire dire que poser des questions légitimes à propos d’un phénomène complexe comme le transgenrisme – des questions auxquelles beaucoup de gens progressistes réfléchissent en privé, mais qu’ils et elles craignent de poser dans le climat politique actuel – fait des féministes radicales des personnes mesquines et manquant d’empathie.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/11/19/compassion-cover-transgender-allies-dodge-debate
    #féminisme_radical #dysphorie_de_genre #identité_de_genre #compassion_contre-productive #alibi_politique #débat_féministe

    • Robert Jensen - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Jensen

      In early July 2014, MonkeyWrench Books collective cut all ties with Jensen over his article reviewing two feminist books that critiqued transgenderism.[9] These books were Sheila Jeffreys’ Gender Hurts: A Feminist Analysis of the Politics of Transgenderism and Michael Schwalbe’s Manhood Acts: Gender and the Practices of Domination. In the review published by Dissident Voice, Jensen concluded that, “On the surface, transgenderism may seem to be a more revolutionary approach, but radical feminism offers a deeper critique of the domination/subordination dynamic at the heart of patriarchy and a more promising path to liberation”[10] which they felt “contributes to a dangerous culture of transphobia”.[9] In addition, Dexter M. Thomas wrote a rebuttal which was also published by Dissident Voice.[11] Jensen responded by writing a follow-up article which elaborated on his views on the ecological and social implications of what he terms “trans ideology”.[12]

    • Je souligne que dans mes écrits, je n’ai jamais attaqué personne ou exprimé quelque peur ou haine des personnes qui s’identifient comme transgenres. Quand je demande à mes critiques de m’indiquer lequel de mes propos est intolérant, on me répond que le simple fait de poser des questions ou d’émettre des contestations peut être considéré comme une menace envers la légitimité des identités transgenres. Quand je demande en quoi articuler une critique féministe du patriarcat est menaçant, mes amis libéraux tentent souvent de couper court à la conversation par une version ou une autre de la phrase « Tu veux avoir un débat intellectuel, alors que moi j’essaye simplement de faire preuve de compassion envers les transgenres qui se sentent vulnérables. »

      Je suis d’accord, bien sûr, que les personnes vulnérables ne devraient pas être attaquées, mais cette réponse a pour effet d’occulter ma question : pourquoi est-ce qu’un argument formulé en toute bonne foi est étiqueté comme une attaque ? Les propos haineux et irrationnels doivent être rejetés, mais pourquoi l’un des camps d’un débat politique devrait-il être autorisé à déclarer illégitime un argument sérieux, sans y répondre ?

      Quand le mouvement transgenre réclame des politiques publiques qui imposent un coût à d’autres personnes (aux filles et aux femmes, dans le cas des demandes d’accès de transgenres aux structures et activités dédiées au sexe féminin), il doit évidemment exister un espace public où débattre de ces propositions.

      Le patriarcat impose aux gens des normes de genre rigides, répressives et réactionnaires qui n’ont rien à voir avec les catégories du sexe biologique. La résistance féministe radicale au patriarcat défie depuis longtemps ces normes, et l’énergie de cette résistance collective est productive non seulement politiquement, mais aussi sur le plan personnel.

      Je ne prétends pas que toute personne souffrant d’une forme ou une autre de dysphorie de genre peut résoudre cette détresse au moyen d’une analyse politique et d’un travail de mobilisation. Nous ne savons que très peu de choses sur l’étiologie du transgenrisme, et il n’est pas surprenant qu’il n’existe pas de réponse univoque. Mais les féministes radicales que j’ai rencontrées en trente ans de travail militant contre la violence masculine et l’exploitation sexuelle comptent parmi les personnes les plus compatissantes que j’ai connues dans ma vie, des femmes pour lesquelles la lutte pour la justice passe autant par un partage de notre douleur quotidienne que par des principes politiques. Certaines de ces féministes radicales sont aussi parents, et essayent d’élever de façon responsable des enfants qui s’identifient comme transgenres.

      On peut être sensible aux individus qui luttent contre la dysphorie de genre et appuyer leur combat tout en rejetant certaines revendications politiques du mouvement transgenre lorsqu’elles s’avèrent antiféministes.

      #intolérance #anti-féminisme #misogynie

    • Exemple...
      https://twitter.com/Melusine_2/status/1220250052792328192

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      Il est aussi mensonger que stupide de parler d’une « colonisation » du féminisme par les militantes trans : c’est à la fois supposer leur étrangéité à la question et au groupe des femmes et affirmer qu’elles y exercent une domination violente, confiscatoire et illégitime.

      L’expression « colonisation » n’est en effet pas acceptable, lancée comme un point Godwin. Mais quand même, on est dans une situation où des personnes « assignées hommes à la naissance » (qui ont un corps d’homme) peuvent exiger intégration dans des collectifs non-mixtes de femmes alors mêmes qu’elles ont une expression de genre masculine, s’habillent comme des hommes (oui, ça arrive, j’en ai déjà deux exemples). L’auto-définition (on est une femme parce qu’on dit être une femme, que ce soit sentiment intime ou mauvaise foi) réduit le genre d’expérience sociale à expérience intime. Je ne vois toujours pas ce que peuvent avoir en partage une lesbienne butch discriminée pour son manque de concordance avec les attentes qu’on a envers elle (expression de genre féminine et sexualité hétéro), qui se sait femme parce qu’on le lui dit et qui bosse depuis dix, vingt, trente ou quarante ans à faire vivre des lieux lesbiens exclusifs, et la personne avec un corps d’homme et une expression masculine, qui donc est perçu partout comme homme cis (avec les privilèges qui vont avec), lui dit qu’il a le même sentiment qu’elle (non, elle ne se sent pas femme, c’est une identité qu’on lui renvoie) et c’est sur cette base plus que fragile qu’il la contraint à accepter son intégration à son espace à elle (avec menaces d’accusations de transphobie, intimidation, etc.). « Colonisation » c’est bête mais il faut entendre cette impression d’être forcée à accueillir des personnes dont l’étrangeté du corps ne manque pas de mettre mal à l’aise des femmes. D’autre part des récits commencent à tourner de lesbiennes qui ressentent des pressions sociales à coucher avec des femmes trans non-opérées dont elles refusent dans un premier temps les sollicitations sexuelles. J’ai lu un de ces récits et c’est un récit de viol. De viol à la « bon, je vais dire oui et je serai débarrassée ». C’est inacceptable.

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      L’affirmation est évidement mensongère : où est cette pseudo confiscation et quels en sont les outils ? Où sont les organisations, les revues, les figures médiatiques, les revendications politiques qui témoignent de cette domination ? Elles n’existent pas.

      Jadis le féminisme était basé prioritairement sur l’expérience des femmes. Aujourd’hui quand une féministe (au passage, c’est une Femen pas très intéressante) exprime son malaise devant une menace qu’elle ressent, il est acceptable de lui dire : Ta gueule, tout ça n’est pas assez bien documenté par des féministes académiques. Problème. Ces expériences sont réduites à des « anecdotes » qui non seulement sont insignifiantes politiquement mais aussi humainement puisque ce sont des « privilégiées » qui les vivent (la lesbienne butch de mon exemple précédent, elle est hyper privilégiée) et que c’est un effet collatéral pour aider des personnes qui en ont un criant besoin. (Au passage, personne n’a de criant besoin de mettre sa pine dans une lesbienne, ni dans une femme, ni dans personne.)

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      La supposition est une faute féministe : non pas seulement un défaut de solidarité avec d’autres femmes, mais un renoncement politique pour les femmes cis, admettant le genre comme mécanique socialisatrice irrépressible - et donc son caractère définitif, normal et indépassable.

      Là je comprends pas trop, c’est que ça doit être trop intelligent pour moi alors je vais dire que je suis d’accord, hein.

      Mélusine
      @Melusine_2
      Le féminisme n’est pas colonisé, il s’affirme en cohérence avec ses ambitions politiques : non pas élever notre sexe à la dignité du sexe masculin, mais le rendre insignifiant dans la définition de ce que nous sommes et pouvons être.

      Ça c’est le point gender blindness : de toute façon notre ambition c’est d’abolir le genre alors prétendons qu’il est aboli et arrêtons les politiques genrées. Arrêtons le féminisme ?

    • Grosse tempête de merde sur Twitter autour de Marguerite Stern.
      https://twitter.com/Margueritestern/status/1221211787116384256

      Au passage, son

      Alors j’aimerais rappeler ici par écrit, les principes fondateurs de ce mouvement. Rappeler ce que j’ai répété tous les jours à chaque fille présente. Et il me semble que nous étions toutes d’accord.

      est un peu minable, on a l’impression d’une grande cheffe expliquant quoi faire à tout le monde et s’insurgeant quand on reprend un mode d’action dont elle est propriétaire.

      Mais quand même :

      Les TERFs au bûcher

      on en est où, à appeler à l’éradication de certaines féministes comme jadis les #sorcières ?

  • #Julie_Bindel : Que faire lorsque l’on regrette sa transition sexuelle ?
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/06/que-faire-lorsque-lon-regrette-sa-transition-sexuelle

    Livia, 23 ans, vit comme transhomme depuis cinq ans. À 20 ans, elle a subi une double mastectomie, une hystérectomie et une ovariectomie (ablation des ovaires). Et elle le regrette aujourd’hui. Elle fait partie d’un panel de sept jeunes femmes qui discutent de leurs sentiments face à la transition lors de la toute première réunion du Detransitioner Advocacy Network (DAN) (Réseau de défense des droits des personnes en détransition, plus tôt ce mois-ci.

    Depuis la création du réseau, en octobre dernier, plus de 300 femmes qui regrettent d’être passées du statut de femme à celui de (trans)homme se sont manifestées pour obtenir du soutien et des conseils. C’est un nombre extraordinaire. Mais il n’est peut-être pas si surprenant quand on voit qu’au cours des dix dernières années, on a observé une augmentation de 3 200 % du nombre d’enfants qui se croient transgenres au Royaume-Uni, dont les trois quarts sont des filles. Une recherche rapide sur le site de sociofinancement GoFundMe montre que plus de 26 000 filles et femmes cherchent actuellement de l’argent pour subir la « chirurgie du haut » (une double mastectomie élective) afin d’acquérir une apparence plus masculine.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://unherd.com/2019/12/the-nhs-is-failing-trans-kids
    #détransition_transgenre #identité_de_genre #féminisme #transgenre

    • Il semble que Livia souffrait de dysmorphie corporelle, un désordre qui amène les gens à croire que leur corps est défectueux ; cette condition devient de plus en plus fréquente en raison de la pression exercée sur les jeunes femmes pour qu’elles se conforment à des stéréotypes féminins. Mais on l’a plutôt amenée à croire qu’elle souffrait d’une dysphorie de genre, un trouble où des gens en viennent à penser c’est leur sexe biologique qui n’est pas « le bon », ce qui conduit à vouloir subir une chirurgie irréversible, souvent à un âge jeune et impressionnable.

      Ayant fait son coming out en tant que lesbienne à l’âge de 11 ans, Evans se sentait mal à l’aise face à la réaction négative de garçons et de filles à l’école. Elle a enduré leur cruauté et leurs remarques homophobes pendant plusieurs années, puis, à l’âge de 14 ans, elle a découvert que plusieurs membres de son groupe d’amis passaient du statut de femme à celui d’homme, une perspective qu’elle dit avoir trouvée irrésistible.

      « J’ai suivi le mouvement », me dit Evans. « J’aime les autres filles et j’aime les armes, les camions et la boue, je n’aime pas avoir les cheveux longs et je suis vraiment bordélique, et ma chambre ressemble à une chambre de garçon, donc je dois être un garçon. »

      « Aujourd’hui, j’ai accepté celle que je suis vraiment : une femme non conforme à son sexe. Je ne crois pas que j’aurais dû vivre une transition médicale pour en arriver à ce constat. »

      #lesbophobie #homophobie #misogynie

  • La révolution sera féministe

    Une création de Charlotte Bienaimé
    Un podcast à soi Un podcast à soi — Numéro 9

    Femmes en lutte dans l’Histoire, à #Carrefour et sur la #ZAD

    https://www.arteradio.com/son/61660140/la_revolution_sera_feministe_9

    « C’est chaque fois les femmes qui s’excusent, jamais les mecs, ou très peu. Il faut que j’arrête de m’excuser de prendre la parole et me sentir légitime de le faire. »

    Juste nécessaire contrepoint en ce moment :)

    #Féminisme #féminisme_en_lutte #facilitations #lutte #chansons_de_lutte #ni_dieu_ni_mec #radio

  • #William_J._Malone, #Colin_M._Wright et #Julia_D._Robertson : Personne n’est né dans « le mauvais corps »
    https://tradfem.wordpress.com/2019/12/11/personne-nest-ne-dans-le-mauvais-corps

    Dans la plupart des cas, ce que l’on appelle maintenant « identité de genre » est probablement simplement la perception par un individu de sa propre personnalité liée au sexe et influencée par l’environnement comparé au reste des gens du même sexe et de sexe opposé.. En d’autres termes, c’est une auto-évaluation du degré stéréotypé de « masculinité » ou de « féminité », et on la confond à tort avec le sexe biologique. Cette confusion résulte de l’incapacité culturelle à comprendre la large distribution des personnalités et des préférences au sein des sexes et le chevauchement entre les sexes.

    Lorsqu’une fille déclare qu’elle « se sent comme un garçon » ou « est un garçon », ce sentiment peut refléter sa perception de la différence entre sa personnalité et ses préférences par rapport à celles de ses pairs. Si cette fille a un trouble du spectre autistique, elle peut même percevoir un comportement « sexuellement atypique » qui n’existe pas réellement, et ainsi faussement s’auto-diagnostiquer en tant qu’homme, même sans éprouver de traits de personnalité masculins réels.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://quillette.com/2019/09/24/no-one-is-born-in-the-wrong-body
    #dysphorie_de_genre #transgenre #identité_sexuelle

  • #Meghan_Murphy – « L’idéologie trans est une menace pour la condition féminine »
    https://tradfem.wordpress.com/2019/12/09/meghan-murphy-lideologie-trans-est-une-menace-pour-la-condition-f

    Le samedi 2 novembre, quelques dizaines de manifestant-e-s se sont rassemblés devant l’hôtel Pan Pacific à Vancouver en scandant le slogan « No TERFS, No KKK, No fascists ». Une jeune femme blanche tenait une pancarte où l’on pouvait lire : « Le féminisme blanc, c’est de la merde ! » Une autre femme, tout aussi blanche, brandissait une guillotine en carton décorée des mots : « Amenez-vous, les TERFs ! » Cette courageuse jeune personne portait un masque de ski pour la protéger de toute responsabilité. Les personnes menacées, bien sûr, ne disposent pas du même privilège.

    On pourrait présumer que ces Vancouverois-es rageurs protestaient contre une sorte de nazis ou de suprématistes blancs qui auraient menacé d’exterminer des populations entières. Mais non, ces bonnes gens étaient sorties un samedi soir avec leurs mégaphones et des sirènes assourdissantes, pour scander : « Hey, hey, ho, ho, dehors la racaille nazie ! », parce que 300 personnes étaient à l’intérieur pour entendre un panel discuter des préjugés médiatiques dans le débat sur l’identité sexuelle. À dire vrai, je dois le préciser c’est moi, l’une des oratrices invitées, qui était le principal objet de leur furie, car je continue d’oser insister sur le fait que les femmes sont des femmes et que nos droits ont de l’importance.

    Le problème tenait aussi au fait que nous discutions de l’identité de genre de façon critique plutôt que festive : une conversation que la gauche a décrétée réglée et intouchable. Il vous faut répéter ad nauseam le mantra « Les transfemmes sont des femmes » et, lorsqu’on vous demande « Qu’est-ce qu’une femme ? » ou « Comment passe-t-on du statut d’homme à celui de femme ? », soit vous répondez en hurlant au « nazisme ! », soit vous êtes un vecteur de haine blasphématoire qui ne mérite rien de moins que le mur des tortures (NDT : référence au roman « La Servante écarlate »).

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.spiked-online.com/2019/12/06/the-trans-ideology-is-a-threat-to-womanhood
    #identité_de_genre #féminisme #mobilisation_réactionnaire #transgenre

  • #Meghan_Murphy : « Identité de genre » : Que signifie ce concept pour la société, pour le droit et pour les femmes ?
    https://tradfem.wordpress.com/2019/11/20/meghan-murphy-identite-de-genre-que-signifie-ce-concept-pour-la-s

    Merci à toutes et à tous d’être venus ici ce soir. J’espère que nous n’avons pas eu à refuser trop de monde… Les organisatrices me disent avoir sollicité une vingtaine de salles avant de contacter la Bibliothèque publique de Toronto, personne n’étant prêt à accueillir l’événement. Alors, même si nous aurions aimé avoir une plus grande salle, pour répondre à la demande, nous sommes quand même heureuses d’être ici, à Toronto, pour enfin avoir cette conversation, en dépit de tous les efforts des militants locaux et, bien sûr, de votre maire qui semble un peu confus.

    Je suis ici aujourd’hui pour vous décevoir tous et toutes. Je ne dirai rien de controversé, de choquant ou de haineux. Je vais plutôt dire des choses parfaitement rationnelles, raisonnables, que tout le monde, ou presque, comprend et approuve déjà. Mais étant donné que nous vivons désormais dans un monde où les tweets de nos amis pèsent plus lourd que la réalité, plus lourd que la compréhension des écrits, l’écoute ou la pensée critique, le fait d’énoncer des choses très raisonnables peut très vite être qualifié de « sectarisme ».

    D’ailleurs, parlons du sectarisme — que signifie ce mot ? Un dictionnaire qualifie de « sectaires » les personnes qui font preuve « d’intolérance plus ou moins agressive et d’étroitesse d’esprit à l’égard des opinions religieuses, philosophiques ou politiques d’autrui ». Alors, voyons qui, dans ce débat, est intolérant. Qui est ici pour partager une conversation, pour examiner des questions et préoccupations légitimes émanant principalement de femmes ; qui souhaite se forger sa propre opinion, au moyen d’informations et de réflexions rationnelles plutôt que s’en remettre à un esprit de lynchage ; et qui a décidé de calomnier, de haïr, de menacer, intimide, d’ostraciser d’autres personnes et de les réduire au silence, et ce en l’absence d’information sérieuse, dans un refus d’écouter ou d’avoir une véritable discussion, en misant sur des stéréotypes imaginaires et déshumanisants.

    Le sectarisme est, selon une autre définition, « une dévotion obstinée ou intolérante envers ses propres opinions et préjugés ». Quelqu’un de sectaire est quelqu’un qui « considère ou traite les membres d’un groupe avec haine et intolérance ».

    Traduction : Nicolas pour #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2019/10/31/35775
    #sectarisme #identité_de_genre #transactivisme #intimidation_antiféministe #transphobie #transfemme #femme #féminisme #transgenre

  • La Suisse a désormais sa loi contre l’homophobie

    Le Conseil national a entériné lundi l’extension de la norme antiraciste aux #discriminations fondées sur l’#orientation_sexuelle, un projet porté par le député socialiste Mathias Reynard. Les personnes intersexes et transgenres ne seront toutefois pas mieux protégées.

    Comme la France, l’Autriche, les Pays-Bas et le Danemark, la Suisse punira désormais pénalement l’homophobie. Après le Conseil des Etats (Chambre haute) la semaine dernière, le Conseil national (Chambre basse du Parlement) a entériné lundi l’initiative parlementaire du député socialiste Mathias Reynard. Le texte prévoit de compléter l’article 261bis du Code pénal, appelé « norme antiraciste », avec les discriminations basées sur l’orientation sexuelle.

    L’homophobie pourra ainsi être combattue au même titre que le racisme. Par exemple, une personne qui affirme publiquement « Tous les homos doivent être enfermés dans des camps ! » pourra être sanctionnée pénalement, ce qui n’était pas le cas par le passé. Les agressions physiques à caractère homophobe pourront aussi être enregistrées en tant que telles. Cela permettra de répondre à l’une des revendications des organisations de défense des LGBTIQ, soit d’avoir des statistiques sur l’homophobie :
    L’auteur d’une infraction à la norme antiraciste risque une peine allant jusqu’à 3 ans de prison. Comme les infractions à la norme antiraciste sont poursuivies d’office, les autorités devront intervenir dès qu’elles ont connaissance d’actes de haine et de discriminations en raison de l’orientation sexuelle. Les associations continueront en revanche d’être privées de la qualité de partie et de voies de recours.

    L’identité de genre jugée « trop floue »

    Le Parlement a toutefois refusé d’ajouter les discriminations pénales basées sur l’identité de genre, c’est-à-dire à l’égard des personnes transgenres ou intersexes. La majorité des élus a estimé que l’identité de genre était une notion « trop floue ». Certains ont questionné la nécessité d’allonger la liste des discriminations. « Devra-t-on encore inclure les handicapés, les régions linguistiques, les nationalités, l’obédience politique ? », a demandé le sénateur du Parti libéral radical (PLR / droite) Andrea Caroni.

    Si les associations de défense des droits des LGBTIQ saluent l’extension de la norme pénale contre le racisme, elles déplorent une décision qui « exclue les personnes intersexes et transgenres et les marginalise encore davantage. » « L’article 261 bis ne sera pas complet tant qu’il ne condamne pas les discriminations basées sur l’identité de genre », estime Alecs Recher, responsable juridique de Transgender Network Switzerland (TGNS).

    « Le verre à moitié plein »

    L’auteur de l’interpellation Mathias Reynard, interviewé par le quotidien 24 heures, a toutefois estimé qu’il était « difficile d’aller plus loin avec le Parlement actuel ». Il ajoute également que « selon certains juristes, cet article pourra être utilisé en cas d’agression transphobe » et que les tribunaux pourraient en faire une interprétation large.

    Le socialiste souhaite « voir le verre à moitié plein ». « L’homophobie ne sera plus considérée comme une opinion. Ce n’est pas une opinion mais un délit. C’est comme d’être raciste », a-t-il commenté à la Radio Télévision Suisse (RTS).


    https://www.swissinfo.ch/fre/extension-de-la-norme-antiraciste_la-suisse-a-d%C3%A9sormais-sa-loi-contre-l-homophobie/44591250
    #loi #Suisse #homophobie #anti-homophobie #identité_de_genre

  • #Ani_O’Brien : Ce pour quoi j’ai invité #Meghan_Murphy en Nouvelle-Zélande
    https://tradfem.wordpress.com/2019/11/03/ce-pour-quoi-jai-invite-meghan-murphy-en-nouvelle-zelande-ani-obr

    Groupés derrière un bouclier de progressisme, les champions « branchés » de la politique identitaire se servent de leur bonne conscience pour dicter les places de tout un chacun dans les rapports d’oppression. Ils et elles ont inversé la célèbre hiérarchie des besoins de Maslow : l’ego y règne aujourd’hui en maître, et malheur à vous si vous pensez pouvoir contester ce nouvel ordre mondial.

    Comme Meghan Murphy, que j’accompagnerai au micro en Nouvelle-Zélande, j’ai la ferme conviction que le féminisme est un mouvement créé pour les droits et la libération des femmes et des filles. Ce n’est pas une question d’ego ou d’identité ; le féminisme, ce sont les combats que nous avons dû mener du simple fait d’être nées femmes. Il explicite les défis que nous devons encore affronter en tant que sexe, du fait d’être nées femmes.

    Meghan Murphy a été chassée du réseau social Twitter parce qu’elle avait osé énoncer ces faits évidents. Elle n’a pas été bannie pour avoir tenu des propos haineux, comme l’ont suggéré plusieurs personnes, mais pour avoir appelé « lui » une personne qui utilisait alors le pronom « Jonathan ». Jonathan a maintenant pris le nom de « Jessica » et a intenté des poursuites contre plusieurs esthéticiennes pour avoir refusé de lui faire une épilation « Brésilienne », c’est-à-dire, en termes clairs, de lui cirer les couilles. Mais ça, c’est une autre histoire.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.stuff.co.nz/opinion/116499216/awhy-i-invited-meghan-murphy-to-speak-in-new-zealand
    #identité_de_genre #féminisme #Nouvelle-Zélande #twitter #droits_des_femmes

  • Améliorons les débats sur le genre, le sexe et les droits des transgenres
    par #Sophie_Allen, #Jane_Clare_Jones, #Holly_Lawford-Smith, #Mary_Leng, #Rebecca_Reilly-Cooper et #Kathleen_Stock
    (Des philosophes féministes radicales et critiques du concept de genre invitent leurs opposant·e·s à éviter certains arguments qui sont clairement déficients.)
    http://tradfem.wordpress.com/2019/10/05/ameliorons-les-debats-sur-le-genre-le-sexe-et-les-droits-des-tran

    Nous sommes un collectif de philosophes universitaires féministes radicales, critiques du concept de genre. Certaines d’entre nous affirment, dans leurs travaux, que les femmes sont, par définition, les êtres humains adultes femelles. Selon ce point de vue, une “transfemme” ne peut être classée comme femme, puisqu’elle n’est pas un être humain adulte femelle. Le reste d’entre nous sont présentement agnostiques sur cette question, hésitant entre 1) adopter exclusivement cette première position et 2) adopter également une position qui affirmerait l’existence d’un autre sens, significatif, à donner au concept de « femme », soit son application aux personnes occupant un certain rôle social féminin, sur la base d’une appartenance perçue à la catégorie de sexe féminin.

    Contrairement à la première acception, cette seconde définition implique qu’une partie des transfemmes comptent comme femmes, en au moins un sens. Néanmoins, cette inclusion est limitée, puisqu’un grand nombre de transfemmes n’occupent pas un rôle social féminin sur la base d’une appartenance perçue à la catégorie du sexe féminin.

    Dans les deux cas, nous sommes toutes sceptiques quant à la valeur politique de comptes rendus de l’être-femme (womanhood) qui l’identifient essentiellement à la possession d’une « identité de genre » féminine. Nous insistons toutes également sur le fait qu’il est politiquement essentiel de maintenir une différentiation conceptuelle claire entre les hommes et les femmes, afin de pouvoir continuer à identifier et à qualifier des modèles de comportements oppressifs basés sur le sexe et des stéréotypes socioculturels nocifs au sujet des « façons correctes » d’être, respectivement, des hommes et des femmes.

    Notre objectif ici n’est pas de résumer nos arguments en faveur de ces conclusions : nous le faisons ailleurs dans nos travaux (dont vous trouverez les liens sous nos noms, en tête de cet article). Nous souhaitons plutôt mettre en lumière divers sophismes et faux procès que nous avons souvent remarqués dans des réflexions sur nos travaux.

    Traduction : #Ana_MINSKI pour #Tradfem
    Version originale : http://medium.com/@kathleenstock/doing-better-in-arguments-about-sex-and-gender-3bec3fc4bdb6
    #philosophie_féministe #transgenrisme #identité_de_genre #non-mixité_féministe

  • New Zealand history will be compulsory in all schools by 2022

    Within the next three years, New Zealand history will be taught in all schools and kura, Prime Minister Jacinda Ardern announced this morning while unveiling a plaque commemorating the New Zealand Wars.

    The reset is expected to include:

    The arrival of Māori to #Aotearoa New Zealand
    First encounters and early colonial history of Aotearoa New Zealand
    Te Tiriti o Waitangi / Treaty of Waitangi and its history
    Colonisation of, and immigration to, Aotearoa New Zealand, including the New Zealand Wars.
    Evolving national identity of Aotearoa New Zealand in the late 19th and early 20th Centuries
    Aotearoa New Zealand’s role in the Pacific
    Aotearoa New Zealand in the late 20th century and evolution of a national identity with cultural plurality.

    https://www.rnz.co.nz/news/national/398599/new-zealand-history-will-be-compulsory-in-all-schools-by-2022
    #histoire #manuels_d'histoire #colonisation #peuples_autochtones #Maori #Nouvelle_Zélande #éducation #écoles #traité_de_Waitangi #identité #identité_nationale #pluralité_culturelle

  • #Tonje_Gjevjon : La Fierté gaie n’est plus une lutte contre la discrimination ; il n’est pas étonnant que des gens choisissent de ne pas hisser leur drapeau.
    https://tradfem.wordpress.com/2019/09/04/la-fierte-gaie-nest-plus-une-lutte-contre-la-discrimination%e2%80

    Comme la Fierté gaie est célébrée partout dans le monde, on s’attend maintenant à ce que les politiciens et les organismes publics hissent le drapeau symbolisant cette Fierté tout le mois d’août. Tout refus de le faire donne généralement lieu à de sévères critiques et à des accusations d’homophobie. Trop souvent, on suppose et on en déduit que ceux et celles qui refusent de hisser ce symbole (et, en général, d’appuyer tout ce que représente ce mouvement) sont des opposants de la diversité et de l’inclusion.

    Lorsqu’un maire de Pennsylvanie a empêché le conseil municipal local de hisser ce drapeau en juillet, des groupes LGBT ont promis de protester et certains résidents ont menacé de porter plainte auprès de la commission des relations humaines de la ville.

    En Norvège, le Présidium du Parlement a refusé d’arborer le drapeau arc-en-ciel devant le bâtiment du Parlement pendant le mois de la Fierté gaie en juin, ce qui a amené Une Aina Bastholm, députée du Parti vert norvégien, à dire aux médias qu’elle avait dû « prendre une grande respiration ». Dans un article publié dans Dagbladet, un tabloïd national, Mari Holm Lønseth, une députée conservatrice, a soutenu que « tous les conseils doivent se montrer inclusifs et hisser le drapeau de la Fierté ». Après que Kjell Ingolf Ropstad, ministre de l’Enfance, de la Famille et des Affaires religieuses, ait déclaré qu’il n’assisterait pas au défilé de la Fierté gaie cette année, vu son désaccord avec la politique de la FRI (Organisation norvégienne pour la diversité sexuelle et de genre) sur « la polygamie, un troisième sexe, l’abolition de la loi contre l’achat de sexe, et la maternité par substitution », il a été accusé, avec d’autres députés du Parti chrétien-démocrate, de non-inclusivité. Le chef du parti travailliste norvégien, Jonas Gahr Støre, a déclaré :

    « Je pense que le ministre de l’Enfance, de la Famille et des Affaires religieuses devrait assister au défilé. Il n’a pas besoin d’être d’accord avec tous les slogans figurant sur les bannières, mais c’est le jour où les politiciens devraient dire aux gens que tout le monde devrait vivre en sécurité. »

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2019/08/03/pride-is-no-longer-about-fighting-discrimination-its-no-wonder-peop
    #LGBTQ+ #Pride #identité_de_genre #fierté_lesbienne #droits

  • #DHS to store tens of thousands of refugee biometric records from #UNHCR

    The United Nations High Commission for Refugees (UNHCR) began sharing records including fingerprints, iris scans, and facial biometrics of refugees it is recommending for resettlement consideration in the U.S. with the country’s Citizenship and Immigration Service (#USCIS), Nextgov reports.

    The UNHCR sends tens of thousands of profiles to federal agencies each year, according to the report, and the #Department_of_Homeland_Services (DHS) is retaining the data for all of them, including those who do not actually come to the U.S. The biometric data will be stored in the #IDENT_system, and #HART once it goes live.

    “Biometric verification guards against substitution of individuals or identity fraud in the resettlement process,” the USCIS privacy impact assessment for the program states. “Many refugees live for long periods in asylum countries, and the use of biometrics ensures that there is [an] unbroken continuity of identity over time and between different locations.”

    Nextgov notes that UNHCR stats show the USCIS reviewed close to 85,000 cases in 2018, and approved less than a quarter for admission to the U.S.

    “A centralized database of biometric data belonging to refugees, without appropriate controls, could really lead to surveillance of those refugees as well as potentially coercive forms of scrutiny,” Human Rights Watch Artificial Intelligence Researcher Amos Toh told Nextgov. “I think there needs to be a lot more clarity on … how this data is being shared and is being used.”

    Toh also referred to issues around consent for personal data-sharing in humanitarian contexts.

    https://www.biometricupdate.com/201908/dhs-to-store-tens-of-thousands-of-refugee-biometric-records-from-un
    #surveillance #données_biométriques #base_de_données #database #HCR #réfugiés #asile #migrations #biométrie #empreintes_digitales #biométrie_faciale #USA #Etats-Unis #réinstallation #humanitaire

    ping @etraces

    • Inside the HART of the DHS Office of Biometric Identity Management

      #OBIM says its efforts to protect biometric data privacy and security are robust and open.

      The Automated Biometric Identification System (IDENT) operated by the Department of Homeland Security’s Office of Biometric Identity Management (OBIM) was designed in 1994 and implemented in 1995. It was originally meant to perform a South-West border recidivist study, but has grown into the second largest biometric system in the world, next to Aadhaar, with 230 million unique identity records, plus access to millions more held by the FBI and Department of Defense, and 350,000 transactions on an average weekday.

      As the number of programs using IDENT has grown, the system’s roll and size have increased. As the importance of IDENT has grown, so have the warnings and criticism of the program. It is still not widely understood how it works, however, Patrick Nemeth, Director of OBIM’s Identity Operations Division told Biometric Update in an exclusive interview.

      “We don’t own the data, we’re the data stewards, and it was collected by somebody else who ultimately has the authority to change it or delete it,” Nemeth explains. While many government biometric databases around the world are not operated in this way, the arrangement is only the beginning of the complexity the system has evolved to accommodate.

      OBIM performs three basic functions, Nemeth says, with pretty much everything else done in service of them. It operates the automated matching system, which is IDENT, but will soon be the Homeland Advanced Recognition Technology (HART), performs manual examination and verification, and coordinates sharing with the owners of the data, which means setting rules for sharing data with agencies. Most government biometric data is centralized with OBIM to minimize duplication under the department’s privacy rule, and also to apply the maximum security and protection to sensitive information.

      As operators of the centralized biometric repository, OBIM takes on the responsibility of dealing with the security, privacy, and civil liberties implications of storing sensitive personally identifiable information (PII). It does so, in part, by applying Fair Information Practice principles to govern procedures for elements including transparency, accounting and auditing, and purpose specification.

      Other than specific databases run by law enforcement and the DoD, which it also coordinates sharing for, OBIM holds all of the U.S. government’s biometric data. It primarily serves DHS agencies, including Customs and Border Protection (CBP), Border Patrol, the Federal Emergency Management Agency (FEMA), Immigration and Customs Enforcement (ICE), Transportation Security Administration (TSA), and Citizenship and Immigration Services, as well as agencies like the Coast Guard for border entries. It performs a range of functions, including both verification and identification, and during periods when the system is less busy, such as overnight, it performs deduplication and checks latent prints found on improvised explosive devices (IEDs) or in investigations of serious crimes by the FBI, according to Nemeth.

      This enormous expansion of both the system’s scale and mandate is why OBIM is now moving forward with the development of the new HART system. IDENT is becoming obsolete.

      “It’s been stretched and band-aided and added-to in every way that people can think of, but it just can’t go any further,” Nemeth says.

      HART will add a range of capabilities, including to use a fusion of fingerprint, iris, and facial recognition modalities to improve its matching accuracy. It will also expand the scale of the system, which is desperately needed.

      “At one point about five years ago they did a couple external studies and they told me that if we ever reached 300,000 transactions a day that we would see system slowness and if we ever reached 400,000 per day, we would see the blue screen of death,” Nemeth admits.

      IDENT currently process more than 400,000 transactions in a day on occasion, after remedial action was taken by OBIM to increase its capacity. It typically serves about 350,000 requests per weekday, and a little less on the weekend, returning yes or no answers for about 99.5 percent. Nemeth says he uses more than one thousand servers and other pieces of hardware to keep the system running with brute force. That is not an efficient way to operate, however, and the demand keeps increasing with each new biometric border trial, and any other program involving a use of government biometrics.

      Increasing capacity to meet the rapid growth in demand is the main motivation for the move to HART, which will be able to serve 720,000 daily fingerprint transactions when it goes live, and can be quickly scaled. It is being launched on AWS’ Government Cloud, but is designed to be cloud-agnostic. OBIM’s database is growing by about 20 million people per year, which is also accelerating, and as additional modalities become more valuable with the addition of fusion verification, its 3 million pairs of irises may also increase. The current database is twice as large as it was seven years ago, and Nemeth says the current projections are that it will double again in the next seven.

      Some future uses of HART are likely yet to be determined, but an example of the scale that may be needed can be understood by considering the possibility that all 3 million travelers per day who pass through U.S. airports may one day need to be biometrically verified.

      Tech systems from the nineties are also inherently not able to keep up with modern technology. The programming languages and architecture of IDENT are antiquated, and require an inefficient and frustrating process not just to add capabilities, but every time a statistic is requested for analytical purposes.

      “We have to figure out what our question is, send it to our contractors, they write the script, they run it, they send it back to us, and sometimes when we look at it, that wasn’t really the question, and you have to repeat the process,” Nemeth says.

      As the number of agencies and use cases for IDENT has grown, the number of questions from system users, like everything else, has increased. Switching to HART will increase the analytical capabilities and overall flexibility of the system, which is particularly important when considering some of the privacy and security issues related to operating the world’s second largest biometric matching system. IDENT currently uses a multi-layered filtering system to return only the specific information the requesting customer is entitled to.

      “What’s unique about IDENT is because of the wide breadth of Homeland Security missions — law enforcement, information, credentialing, national security – it has kind of a complicated filtering process that we call Data Access and Security Controls,” Nemeth says. “You only get to see what your agency is permitted by law to see, and what the owner of the data has said that you can see. It’s a rather complex dance we do to make sure that we respect the privacy, the reason the information was collected, the legal protections for certain protected classes, all of those things. When we provide you the information, if you’re not allowed to see it, you don’t even know that information exists.”

      Three layers of filters screen what accounts can see data for a subject, what information they are allowed to see and what should be redacted (such as criminal history, in some cases), and an activity filter, which is attached to information by the agency that submitted it. OBIM also addresses the rights of data subjects with an extensive process of consultations and privacy impact assessments for new operations.

      “Every time somebody comes up with a new mission area, or a new application of biometrics, before we can implement that, our own privacy people need to go through it and write a privacy threat assessment,” Nemeth says. “Then, potentially, if its significant enough, they have to amend the privacy impact. Then it goes to our higher headquarters at the National Protection and Programs Directorate where they have to agree, and then finally it goes to the Department’s Privacy Office, where they have to agree that its within the scope of what we’re allowed to do.”

      Some alternately goes through inter-agency Data Access Request Committee for approval, but every new capability desired by a client agency is put in place only after it has gone through many steps and assessments, providing answers about why it is needed and how it should be delivered.

      “There are a lot of constraints on us, which is good, because lots of energetic people come up with lots of ideas and sometimes we just need to slow down a little bit and make sure that we’re properly using that information and protecting it.”

      Not only are OBIM’s efforts to protect biometric data privacy and security robust, according to Nemeth, they are also open. HART will increase the privacy protection the department can provide, he says, for instance by increasing the number and functionality of filtering layers OBIM can apply to data. The combination of privacy protections which are concerted and improving along with willingness to talk about those protections makes Nemeth frustrated with allegations among some media and public advocacy groups that HART represents a surveillance overreach on the part of the government.

      “We’re not going to tell you how to break into our system, but we’ll tell you quite a bit about it,” Nemeth says. “The privacy impact assessments and the privacy threshold analysis are available on the DHS privacy web page, along with our system of record.”

      The Electronic Frontier Foundation (EFF) warns that HART will include data collected from innocent people and questionable sources, and argues that it will provide the means for suppression of American’s rights and freedoms. Nemeth says he sympathizes with concerns over the possible erosion of privacy in digital society, and the desire to protect it. He contends that the EFF is not considering the years and painstaking processes that OBIM puts into balancing the rights of individuals to not have their data shared unnecessarily with the mandates of client agencies. He points to the Data Privacy and Integrity Advisory Council as an example of the intensive oversight and review that checks the potential for misuse of biometric data.

      “The arguments that the EFF is making they’ve made several times during the fifteen-year history of IDENT, whenever there’s a new issue of the authorizing SORN and PIA, so it’s not new,” Nemeth counters. “They’ve added the facial piece to it. Essentially, they are arguing that we will violate the law.”

      The scrutiny will likely intensify, with public awareness of biometric entry/exit growing as the program rolls out. In the meantime, the number of transactions served by HART will be increasing, and OBIM will be evaluating new procedures using its new biometric capabilities. The privacy impact assessments and other checks will continue, and OBIM will continue the work of helping U.S. government agencies identify people. Nemeth stresses that that work is critically important, even as it requires the kind of extensive evaluation and scrutiny it invites.

      “We don’t retain our highly talented staff because we pay them well,” he confesses. “We retain them because they love what they’re doing and they’re making a difference for the security of the country.”

      https://www.biometricupdate.com/201809/inside-the-hart-of-the-dhs-office-of-biometric-identity-management
      #identité_biométrique

  • #Cian_Ó_Catháin : Misogynie et homophobie « tendance » (un gay prend à partie l’idéologie transgenriste)
    https://tradfem.wordpress.com/2019/08/27/misogynie-et-homophobie-%e2%80%89tendance%e2%80%89-un-gay-prend-a

    Les enfants non conformes au genre, dont beaucoup sont susceptibles de devenir plus tard attirés par les gens de leur sexe, se font enseigner le mensonge qu’aimer des choses « féminines » signifie qu’ils sont peut-être une fille, même s’ils sont de sexe masculin, et qu’aimer des choses « masculines » signifie qu’ils sont peut-être un garçon, même si elles sont de sexe féminin. De plus en plus, beaucoup de ces jeunes — en majorité des filles — se rendent dans des « cliniques du genre » et se font prescrire des hormones qui enraient la puberté naturelle, des hormones de l’autre sexe, des mastectomies complètes et des chirurgies dites de « réassignation sexuelle ».
    C’est terriblement régressif, nuisible et homophobe. Ça enseigne aux enfants que ce qui fait d’eux un homme ou une femme est ce que la plupart d’entre nous appelleraient simplement des « stéréotypes sexuels », et qu’on doit imposer une filière médicale aux enfants qui trouvent difficile de composer avec notre société de stéréotypes sexuels. C’est odieux et je suis d’accord avec ceux et celles qui qualifient cette pratique d’eugénisme gay.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://rdln.wordpress.com/2019/08/13/woke-misogyny-and-homophobia-a-gay-critique-of-trans-ideology
    #misogynie #identité_de_genre #non-mixité #LGBT #eugénisme_gay #antiféminisme

  • « Je suis une femme trans et je soutiens le droit des femmes de naissance à des espaces non mixtes »
    https://tradfem.wordpress.com/2019/08/11/je-suis-une-femme-trans-et-je-soutiens-le-droit-des-femmes-de-nai

    Je suis très découragée d’apprendre aujourd’hui que vous avez décidé d’empêcher la conférence Radfem Rise Up de se réunir dans vos locaux. Je comprends qu’à titre d’entreprise privée, vous avez le dernier mot sur les types d’expression que vous y autorisez. Toutefois, je crains que votre décision a probablement été influencée par des activistes trans qui non seulement n’ont pas à cœur les meilleurs intérêts des femmes, mais se comportent d’ailleurs souvent de façons misogynes.

    Le sexe a de l’importance. Nier cette importance du sexe repousse de plusieurs siècles le travail du mouvement féministe, voire le rend carrément impossible. Les femmes au 19e siècle n’ont pas été privées du droit de vote parce qu’elles « performaient la féminité » : on les empêchait de voter parce qu’elles étaient de sexe féminin (female). Les filles, qui sont de loin les principales victimes des agressions sexuelles dans l’enfance, ne sont pas attaquées parce qu’elles « s’identifient » comme filles – elles sont de sexe féminin et n’ont donc pas le choix en la matière. La pratique de l’avortement sexospécifique en Inde et en Chine, qui a dans certains secteurs déséquilibré le rapport entre les sexes en le portant jusqu’à 118/100 (masculin/féminin) n’a pas lieu à cause du « genre » du foetus, un concept évidemment risible dans ce contexte ! Il s’agit bel et bien d’un enjeu de sexe.

    Les femmes trans ne sont pas de sexe féminin. Je vis comme une femme aujourd’hui, mais je suis née mâle et j’ai été élevée en garçon. J’ai effectué à la fin de mon cours secondaire la transition vers une vie en tant que fille/femme et j’ai maintenant vécu plus de la moitié de ma vie en tant que fille/femme. Composer avec le sexisme n’est pas une sinécure, mais je suis beaucoup moins malheureuse que je ne l’étais avant ma transition. (Le fait de « passer », d’être perçue comme de sexe féminin (passing as female) m’a également rendu la vie plus facile quand j’étais visiblement transgenre, et je suis chanceuse d’avoir eu cette expérience.) Toutefois, même après avoir pris toutes les hormones et avoir obtenu une SRS (chirurgie de réassignation sexuelle), je suis toujours de sexe masculin (I’m still male). Ma structure osseuse est masculine. Je suis encore quelqu’un qui a vécu en garçon jusqu’à ma transition. Je n’ai pas d’utérus et je ne serai jamais enceinte. Rien ne peut changer ces réalités ! Je vis ces jours-ci une existence « furtive », et la plupart des gens présument que j’ai eu une enfance normale de fille. Quand je suis au bord des larmes, il arrive que des copains s’inquiètent de m’avoir mise enceinte. Cependant, je me souviens encore de mon enfance, je connais mon corps, et je sais que je serai toujours différente d’autres femmes.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : http://snowflakeespecial.tumblr.com/post/54689372575/open-letter-to-beaver-hall-gallery-im-a-trans-woman
    #identité_de_genre #féminisme #non-mixité

  • La reconnaissance faciale pour s’identifier en ligne inquiète les défenseurs des libertés numériques
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/07/27/la-reconnaissance-faciale-pour-s-identifier-en-ligne-inquiete-les-defenseurs

    Scanner la puce de son passeport biométrique à l’aide de son téléphone et prendre une vidéo de soi pour créer son compte et pouvoir accéder à des services administratifs en ligne : c’est le principe de l’application « Authentification en ligne certifiée sur mobile », surnommée « AliceM ». Ce système, présenté comme très sécurisé par le ministère de l’intérieur et utilisable uniquement sur Android, devrait permettre de s’authentifier sur les sites liés au portail d’accès FranceConnect : celui des impôts, de la Sécurité sociale…

    Mais AliceM, qui est encore en phase de test, suscite des interrogations et des inquiétudes, venant notamment des défenseurs des libertés numériques.

    Le 15 juillet, l’association spécialisée La Quadrature du Net a déposé un recours devant le Conseil d’Etat pour annuler le décret du 13 mai autorisant le dispositif. Elle dénonce un traitement intrusif de données biométriques « ayant pour objectif avoué d’identifier chaque personne sur Internet pour ne plus laisser aucune place à l’anonymat ».

    En mai, à l’occasion de la publication du rapport « Etat de la menace liée au numérique en 2019 », le locataire de Beauvau, Christophe Castaner, affirmait vouloir que « chaque Français, dès 2020, puisse prouver son identité » en ligne pour, notamment, « bâtir la sécurité du XXIe siècle » et lutter contre les contenus haineux sur Internet. Il affirmait à cette occasion qu’AliceM constituait l’un des « prémices d’une politique publique de l’identité numérique ».

    Dans le recours qu’elle a déposé, La Quadrature du Net centre son argumentaire sur le caractère obligatoire de la reconnaissance faciale dans le fonctionnement de l’application.

    Dès octobre 2018, dans un avis portant sur le projet de décret visant à autoriser AliceM, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) émettait aussi des doutes sur ce point et proposait des alternatives, comme un face-à-face en préfecture. « En l’espèce, le refus du traitement des données biométriques fait obstacle à l’activation du compte, et prive de portée le consentement initial à la création du compte », écrivait-elle, rappelant les exigences du Règlement général sur la protection des données (RGPD) en la matière.

    #Reconnaissance_faciale #Identité_numérique #Surveillance

  • #Amy_Dyess : Le mot « TERF » est une appellation haineuse et il est temps de s’en débarrasser.
    https://tradfem.wordpress.com/2019/07/28/%e2%80%89terf%e2%80%89-est-une-appellation-haineuse-et-il-est-tem

    Pour la plupart, les médias grand public et les soi-disant organisations LGBT ont choisi d’ignorer une catégorie démographique particulière du mouvement #MeToo. « TERF » est une insulte utilisée pour harceler sexuellement, menacer et faire taire les lesbiennes. Au lieu de défendre les homosexuelles, les organisations et les médias « LGBT » persécutent les lesbiennes et déguisent cette haine en justice sociale. L’actuel gaslighting (enfumage) est plus subtil, mais la majorité des gens commence à s’éveiller à cette injustice. Ça suffit !

    TERF a débuté comme un acronyme qui signifiait « féministe radicale excluant les personnes trans » (Trans-Exclusionary Radical Feminist), mais cette expression a toujours été utilisée pour empêcher les femmes de lutter pour leurs droits. Depuis un an et demi, le mot TERF est largement utilisé comme propos haineux homophobe visant TOUTES les lesbiennes. Oui… TOUTES les lesbiennes.

    Il n’est pas nécessaire d’être une féministe radicale pour être qualifiée de TERF. Une lesbienne peut dire clairement qu’elle croit que les personnes transsexuelles méritent les droits humains et le respect, mais elle reste une « TERF » parce que son orientation sexuelle comprend une frontière innée. Cette frontière est l’attraction du même sexe anatomique pour d’autres femmes femelles adultes. Les lesbiennes sont la seule orientation sexuelle à exclure le pénis, ce qui fait de noues l’adversaire le plus dangereux du patriarcat.

    Traduction : #Typhaine_Olivier
    Version originale : https://medium.com/@amydyess83/terf-is-hate-speech-and-its-time-to-condemn-it-6efc897ce407
    #transphobie #féminisme #identité_de_genre #gay #lesbienne #insulte

  • CAMPAGNE DE SOCIOFINANCEMENT D’UN SOUTIEN AUX FEMMES VICTIMISÉES PAR UN TRANSACTIVISTE EN COLOMBIE-BRITANNIQUE
    Adaptation d’un appel du #SISTER_SOLIDARITY_FUND
    https://tradfem.wordpress.com/2019/07/22/campagne-de-sociofinancement-dun-soutien-aux-femmes-victimisees-p

    Au printemps 2018, plusieurs femmes ont été nommées dans une plainte déposée au Tribunal des droits de la personne de la C-B pour avoir refusé d’épiler à la cire des organes génitaux masculins. Certaines des plaintes ont été abandonnées après un règlement financier à la satisfaction du plaignant ; d’autres l’ont été dès que les intimées ont retenu les services d’un avocat.

    En juillet 2019, le Tribunal a commencé à faire comparaître les femmes restantes à la barre pour défendre leurs droits. Elles sont représentés bénévolement par un cabinet d’avocats à but non lucratif, le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF)(http://JCCF.ca).

    Beaucoup de ces femmes sont des immigrantes à faible revenu, travaillant à partir de chez elles pour joindre les deux bouts. Tout en maintenant leur confidentialité, nous aimerions partager leurs propres points de vue :

    – SP de Clayton Heights a expliqué qu’elle n’avait aucune formation en épilation d’organes génitaux masculins. Elle a allégué s’être sentie harcelée par JY après lui avoir refusé ce service.

    – MDS a refusé cette demande de service parce qu’elle craignait pour sa sécurité ; elle a fermé son entreprise après l’échange avec JY.

    – BH a refusé pour des raisons de sécurité et de religion. Cette immigrante sikhe travaille chez elle, où vivent aussi ses jeunes enfants.

    – SG, immigrante punjabi qui a également refusé d’effectuer ce service pour des raisons religieuses et de sécurité, se rendait chez ses clientes en voiture et le domicile de JY se situait en dehors de son rayon de travail. Elle a expliqué qu’elle pourrait se perdre. Depuis le début de l’affaire, elle souffre d’épilepsie et éprouve des difficultés émotionnelles .

    #solidarité_féministe #identité_de_genre #justice

    • Comment le gouvernement veut imposer la reconnaissance faciale sur mobile pour vous identifier
      https://www.01net.com/actualites/comment-le-gouvernement-veut-imposer-la-reconnaissance-faciale-sur-mobile-pou

      Pour vérifier l’« #identité_numérique » de chaque internaute, le décret du 13 mai a instauré l’Authentification en ligne certifiée sur mobile (#Alicem) qui fait appel à la reconnaissance faciale. Un recours vient d’être déposé auprès du Conseil d’État par ses détracteurs.
      […]
      L’Alicem est loin de faire l’unanimité. Entité indépendante, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a rendu un avis défavorable [cf. PDF] sur ce décret, préalablement à sa publication. La Commission critique plusieurs points. D’abord le délai de conservation de telles données « sensibles ». Alors qu’elle préconisait six mois, la loi indique que les données d’un compte inactif seront conservées six ans. Les experts regrettent également la seule disponibilité sur Android. Et le point le plus épineux est le caractère obligatoire de la reconnaissance faciale. Dans son avis, la Commission énonce clairement que, comme il n’existe aucune autre alternative pour se créer une identité via Alicem, « le consentement au traitement des données biométriques ne peut être regardé comme libre et comme étant par suite susceptible de lever l’interdiction posée par l’article 9.1 du RGPD ». Les conseils de la Cnil n’ont cependant pas été suivis.

      Fervent défenseur des libertés numériques, le collectif La Quadrature du Net (LQDN) est passé à l’attaque. LQDN pointe elle-aussi du doigt l’article 13 qui ne respecte pas la notion de « consentement libre et non-imposé » prévue par le RGPD. Les militants ont déposé, lundi 15 juillet 2019, un recours contre l’Alicem auprès du Conseil d’État.

  • #Meghan_Murphy : Les femmes vous avaient prévenus : la cause de droits de la personne intentée par J. Yaniv est le résultat inévitable de l’idéologie entourant la notion d’identité de genre.
    http://tradfem.wordpress.com/2019/07/20/les-femmes-vous-avaient-prevenus-la-cause-de-droits-de-la-personn

    Bizarrement tout le mouvement queer, la gauche et tous les médias grand public ont discrètement fermé les yeux sur le spectacle absolument scandaleux qui s’est déroulé au Tribunal des droits de la personne de la Colombie-Britannique ce mois-ci. (Une simple citoyenne, @goinglikeelsie, a été seule à en rendre compte sur son fil Twitter.)

    Bizarrement, les journalistes qui couvrent l’actualité du monde queer ont préféré ne pas faire leur travail, malgré le fait que ces audiences n’ont lieu qu’en raison des progrès réalisés par le mouvement queer dans sa lutte pour faire passer en lois l’idéologie de l’identité sexuelle.

    Je trouve également bizarre que des gens qui se disent incroyablement préoccupés par les femmes « méprisables » qui osent soulever les incidences de permettre à des hommes de s’identifier comme femmes n’aient pas réussi à trouver le temps de commenter le cas d’une personne qui a porté plainte pour offense aux droits de la personne contre 16 femmes pour avoir refusé d’épiler ses organes génitaux, en affirmant que cela constitue de la discrimination fondée sur l’identité sexuelle.

    Bizarrement, des médias qui disposent des moyens financiers et du personnel nécessaires pour couvrir cette affaire en ont laissé le soin à des journalistes indépendants, qui sont beaucoup plus vulnérables et beaucoup plus pauvres qu’eux en termes de ressources.

    Traduction : Tradfem
    Version originale : http://www.feministcurrent.com/2019/07/18/women-warned-you-yanivs-human-rights-tribunal-case-is-natural-result-of-gender-identity-ideology/%20

    #identité_de_genre #queer #médias_de_gauche #féminisme #violences

  • Interviews fictives entre les personnages du défi babelio ado

    https://www.pedagogie.ac-nice.fr/docazur/index.php/traam/1576-traam-emi-interviews-fictives-entre-les-personnages-du-defi-b

    «  Etre capable de prélever des informations à partir d’un document créé par un camarade et d’en faire une interview fictive en situant les personnages en fonction du contexte de l’ouvrage de fiction.
    Etre capable de mettre en scène le texte préalablement rédigé
    Etre capable de travailler en groupe
    Etre capable de donner une identité numérique à des personnages de fiction »

    #séance #EMI #babelio #Identité_Numérique #Données_Personnelles

  • Big tech firms are racing to track climate refugees - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/613531/big-tech-firms-are-racing-to-track-climate-refugees

    To be an undocumented refugee, these days, is to exist in many places and to not exist at all. It is to have your movements, words, and actions tracked, archived, and multiplied. It is to live between fences, tents, and databases—one new entry per doctor’s visit, per bag of rice, per canister of water. It can mean having your biometric and biographical data scanned, stored, and cross-checked by people you do not know, and who speak a language you may not understand. It is to have your identity multiplied, classified, and reduced to lines of code. It is to live in spreadsheets.

    Today, around 1.1 billion people live without a recognized form of identification. In many cases, their papers—if they ever had papers at all—have been burned, lost, or otherwise destroyed. And the number is growing every day. The United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR), the UN’s refugee agency, estimates that in 2017, one person became displaced every two seconds as a result of conflict, economics, or climate change. “In short, the world had almost as many forcibly displaced people in 2017 as the population of Thailand,” the agency reports. “Across all countries, one in every 110 persons is someone displaced.”

    The next frontier, though, is not figuring out where people have been or where they will settle: it is figuring out who they will be when they get there. What will their “digital identity” look like? Who will hold the keys? A number of new and established tech companies are rushing to answer these critical questions. Technology accelerated the global identity crisis, and now technology claims to have the solution.

    But now that so much of our economic and political life takes place online, creating new forms of identity has taken on a severe urgency. Both the private and public sectors are racing to come up with a sustainable way of counting, identifying, and connecting not only the growing population of the global displaced, but also the wealthy population of the voluntarily mobile. Mastercard, Microsoft, Apple, Palantir, and Facebook have all entered the field, through private ventures as well as controversial partnerships with some of the world’s largest humanitarian agencies.

    In 2015, all the UN’s member states committed to providing “legal identity for all” by 2030 as part of its Sustainable Development Goals. As a result, virtually every major aid-granting agency is either incubating, researching, or piloting a digital identity program.

    Et hop, Palantir dans la boucle... humanitaire, tant qu’à faire.

    The UN’s World Food Programme recently announced a new $45 million, five-year collaboration with Palantir that will use the Palo Alto firm’s “range of digital analytical solutions” to streamline and track the dispersal of humanitarian aid. The move was immediately met with skepticism among privacy advocates: a group of more than 60 human rights activists sent an open letter to WFP executives, expressing deep concern over the partnership and urging WFP leaders to “reconsider the terms and scope of the agreement with Palantir.”

    They argued that not only would the partnership threaten to “seriously damage the reputation of the WFP,” but also that it could “seriously undermine the rights of 90 million people the WFP serves.” The controversy, researchers said, should be a “wake-up call” to the humanitarian community about the dangers of relying on digital data and entrusting their networks to third parties.

    In a statement responding to these concerns, the WFP wrote that a series of “checks and balances” would protect private, identifying data, and that Palantir would not be able to use it for commercial gain. In an e-mail to MIT Technology Review, a WFP representative wrote that the agency has its own solutions to managing refugee identities, and that “the WFP-Palantir partnership does not focus on areas that require personally identifiable information (PII) of beneficiaries, nor does it focus on digital identity. No PII data is ever shared with Palantir or with any other partner. Only anonymized/encrypted information is used to analyze allocation of assistance to ensure complete privacy and security for the people we serve.”

    Yet as researcher Faine Greenwood said in Slate, the WFP may be overestimating its ability to protect and anonymize sensitive data.

    Expérimenter la blockchain sur des populations fragilisées comme les Rohynga, quelle bonne idée.

    Both the promise and the risks of digital identity have already become evident in the work of a small army of blockchain and biometric startups. The immutable, decentralized nature of the blockchain has led a number of startups to pin their hopes on the emerging technology as a solution to the problem of storing and protecting sensitive information, including biometric data.

    Passbase, which bills itself as “the first self-sovereign identity platform backed by verified government documents, linked social media accounts, and biometric signatures,” has raised seed funding from Alphabet and Stanford, and currently accepts documents from over 150 countries. Vinny Lingham, cofounder of the blockchain identity verification company Civic, goes so far as to claim that his company can help save democracy. WFP.s Building Blocks program also uses blockchain inside a refugee camp in Jordan.

    Maybe blockchain will save democracy. Or maybe it will make future political crises even worse. The Rohingya Project distributed blockchain-based digital identity cards to Rohingya refugees in order to help them access financial, legal, and medical services. It is, on the face of things, an altruistic, forward-looking humanitarian initiative. But uploading highly sensitive, identifying biometric information to an immutable ledger and testing emerging technology on a vulnerable population means exposing that population to untold risks.

    Data breaches, like those that have repeatedly exposed personal information in India’s Aadhaar biometric identification program, have exposed at-risk populations to new dangers. And they are all too common: in March, a data breach at the US Federal Emergency Management Agency exposed the personal information of 2.3 million survivors of American wildfires and hurricanes, leaving them vulnerable to identity fraud. In April, Kaspersky Labs reported that over 60,000 user digital identities could be bought for $5 to $200 via a dark-net marketplace. No technology is invulnerable to error, and no database, no matter how secure, is 100% protected from a breach.

    As digital identification technologies flood into the market, it is difficult to imagine predicting or preventing the disruptions—good and bad—that they will cause. Blockchain and biometric technologies have touched off a critical reevaluation of the most existential questions: What determines identity, and how many identities can one person claim? What will it mean when official identification eventually—inevitably—is no longer the purview of the nation-state?

    “Everybody deserves to have formal identification that they can use to exert their rights,” says Brandie Nonnecke, director of UC Berkeley’s CITRIS Policy Lab, which works on technology development in the social interest.

    But the rush of public and private digital identity programs has already begun to complicate fundamental questions about identification, registration, citizenship, and belonging. Even the simplest questions about digital identity have yet to be determined, Nonnecke says: “Do you have one identity, or do you have multiple identities across institutions? Is that a safeguard, or does it create more risk?”

    #Identité_numérique #Vie_privée #Humanitaire #Techno-fix

  • #Jonathon_Van_Maren : Ce en quoi une attitude de « vivre et laisser vivre » envers le transgenrisme nous a mis dans le pétrin
    https://tradfem.wordpress.com/2019/05/12/ce-en-quoi-une-attitude-de-%e2%80%89vivre-et-laisser-vivre%e2%80%

    Celles et ceux d’entre nous qui considèrent le transgenrisme comme une idéologie dangereuse sont souvent confrontés aux questions des gens qui le voient comme une simple manifestation de plus de l’adhésion de notre culture à l’autonomie corporelle personnelle, même s’ils trouvent ce mouvement quelque peu étrange. Il est vrai, disent-ils, que certains hommes ont l’impression d’être des femmes et que certaines femmes ont l’impression d’être des hommes, alors pourquoi devrions-nous nous préoccuper de leur décision de s’identifier comme étant du sexe opposé ? Si cela les rend heureux, n’est-ce pas une raison suffisante pour « vivre et laisser vivre » ?

    Il y a évidemment un large éventail de réponses à cette attitude. La première est qu’un homme biologique, du fait d’être de sexe masculin, ne peut posséder le ressenti d’une femme. Ainsi, lorsqu’un homme prétend être une femme parce qu’il dit s’être toujours senti femme, cet argument ne tient pas debout. C’est de l’information que la nature lui a rendue inaccessible – sans même mentionner les diverses expériences physiques que vivent les femmes et non les hommes. La même chose est vraie dans l’autre sens.

    Une autre réponse souligne le fait que rendre le genre et le sexe juridiquement subjectifs pose d’énormes problèmes, qui auraient dû être facilement prévisibles. Ainsi, une jeune fille vient d’être exclue de son école aux USA pour avoir arrêté d’un coup de genou un garçon qui menait une charge dans les toilettes des filles de cet établissement, sous prétexte que les garçons étaient furieux qu’une personne de sexe féminin soit entrée dans leurs toilettes. Certaines filles évitent carrément d’utiliser les toilettes parce qu’elles ne veulent pas être vues par des hommes biologiques. Et un juge de l’Illinois a même déclaré que les lycéennes n’avaient aucun droit à « l’intimité visuelle de leur corps ».

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.lifesitenews.com/blogs/why-a-live-and-let-live-attitude-toward-transgenderism-has-got-us-into
    #transgenrisme #identité_de_genre