• Katerra, la start up américaine qui ubérise le bâtiment
    https://www.batiactu.com/edito/katerra-start-up-americaine-qui-uberise-batiment-57920.php

    « Ils ont donc réinventé le schéma de construction de A à Z en intégrant totalement l’ensemble des étapes, de la conception à la production, en passant pas l’ingénierie : le bâtiment est ainsi livré clé en main au maître d’ouvrage. » Autrement dit, au lieu du modèle classique partant d’une collaboration entre toute une série d’acteurs indépendants de l’amont à l’aval, Katerra maîtrise toute la chaîne et en tire assez logiquement des gains en terme d’efficacité et de logistique.

    Katerra s’oppose à l’idée fréquente selon laquelle dans la construction, chaque bâtiment serait un prototype.

    Katerra estime par ailleurs qu’il vaut mieux créer ses propres produits que d’utiliser des produits existants manufacturés, qui ne correspondent manifestement pas aux quatre critères qui lui paraissent indispensables : qualité du design, fiabilité, ergonomie et aspect économique.

    Les chiffres témoignant de sa croissance donnent le tournis : de 15 projets en 2017, Katerra est passé à 700 aujourd’hui.

    Katerra disposerait de sept milliards de dollars de commandes...

    Une sorte d’#Ikea du batiment ?
    #construction #architecture

  • Panne temporaire des terminaux fixes de paiement par carte dans tous les magasins Ikea 3 Aout 2019 - RTBF

    Aux environs de 13h15, l’ensemble des magasins de la chaîne de meubles « Ikea », présents dans le monde, ont connu une panne de leurs terminaux de paiement par carte. A 15h tout était rentré dans l’ordre.
    . . . .
    Ikea ne connaît pour l’instant pas l’origine de cette panne interne. « Les responsables mettent tout en œuvre pour trouver la cause du problème, » renseigne-t-on auprès de l’enseigne.

    Source : https://www.rtbf.be/info/societe/detail_les-terminaux-de-paiement-de-chez-ikea-victimes-de-dysfonctionnements-ce

    #ikéa #mdr #monde #multinationale

  • Dans le #business de l’#humanitaire : doit-on tirer #profit des #réfugiés ?

    Depuis la crise économique de 2008 et la multiplication des conflits dans le monde, l’insuffisance des fonds alloués au secteur humanitaire n’a jamais été aussi importante. En effet seulement 59 % des besoins en la matière ont été financés en 2018.

    Pour l’une des crises humanitaires les plus médiatisées, celle des réfugiés, les chiffres sont plus alarmants encore. Le Haut-commissariat pour les Réfugiés (HCR) estime que pour l’année 2019 tout juste 14 % de l’aide nécessaire a été financée pour venir en aide aux 68,5 millions de réfugiés, demandeurs d’asile, personnes déplacées et apatrides.
    L’échec du système d’asile

    Bien que garanti par le droit international l’accueil de ces populations vulnérables reste globalement infime. En moyenne, seulement 1 % des réfugiés sont référés par le HCR pour être réinstallés dans des pays d’accueil chaque année. Le cantonnement en camps ou les installations plus ou moins précaires dans les pays limitrophes des zones de conflits deviennent les seules alternatives pour la grande majorité des réfugiés, pour qui la durée moyenne d’exil est d’environ 26 ans.

    Victimes des politiques d’asile de plus en plus restrictives des pays occidentaux plus de 85 % vivent dans des pays « en développement », dont les services élémentaires sont déjà sous pression.

    Le privé à la rescousse

    Pour pallier ces tensions, les capacités financières et innovatrices du secteur privé semblent aujourd’hui s’imposer comme une solution. Le HCR reconnaît en effet que le monde commercial joue un rôle central pour fournir des opportunités aux réfugiés et les soutenir.

    Le Pacte mondial sur les réfugiés adopté par 181 membres de l’ONU en décembre 2018 a lui aussi souligné le rôle primordial du secteur privé pour contrer les failles du système humanitaire.

    Que ce soit en termes d’emploi, d’opportunités commerciales ou de fourniture de biens et de services essentiels par l’intermédiaire de partenariats public-privé, ou encore en aidant les agences non gouvernementales ou gouvernementales à innover pour améliorer la qualité et la provision de l’aide, le monde du business semble désormais indissociable du monde humanitaire.

    Mais normaliser la condition du réfugié dans la logique économique de marché, n’est pas un artifice idéologique servant de plus en plus les intérêts corporatifs ? Et ces derniers ne passeront-ils pas avant ceux des réfugiés dans ce business désormais très rentable – fort de ses 20 milliards de dollars par an- qu’est devenu l’humanitaire ?
    De nombreuses plates-formes impliquées

    Le secteur commercial est impliqué à de nombreux niveaux du système d’asile. Par exemple, via des forums consultatifs comme la branche UNHCR Innovation du HCR créée en 2012 et financée par la fondation IKEA. Ce forum cherche à développer des moyens créatifs d’engager les entreprises et leurs ressources technologiques.

    D’autres plates-formes comme l’initiative #Connecting_Business ou encore #The_Solutions_Alliance tendent à impliquer le secteur privé dans les solutions en déplacement et en mesurer l’impact.

    Ou encore des organismes comme #Talent_beyond_boundaries ou la plate-forme française #Action_emploi_réfugiés élaborent des #bases_de_données regroupant des réfugiés et leurs #compétences techniques et académiques afin de les connecter à des employeurs potentiels dans les pays les autorisant à travailler.

    Afin de coordonner et de conseiller les actions et réponses du monde du profit, d’autres acteurs comme les consultants #Philanthropy_Advisors ont vu le jour pour promouvoir le développement de la collaboration philanthropique stratégique entre les #entreprises et le monde humanitaire, et les aider à projeter leur retour sur #investissement.

    Les marchés prospèrent

    Ainsi les partenariats public-privé avec le HCR et les ONG se multiplient, tant pour les prestations de service que l’expertise du secteur privé dans l’innovation.

    De gigantesques salons commerciaux réunissent régulièrement les grandes agences onusiennes, des ONG et des sociétés privées de toute taille afin d’essayer de prendre les marchés de l’humanitaire. Au salon DIHAD de Dubai par exemple, des stands de vendeurs de drones, de lampes photovoltaïques ou encore de kits alimentaires côtoient ceux des sociétés de services financiers comme MasterCard Worldwide ou des grands cabinets d’audit et de réduction des coûts en entreprise, comme Accenture et Deloitte.

    Cette concurrence grandissante des marchés de l’humanitaire semble suggérer que le système d’asile s’inscrit lui aussi progressivement dans un modèle néolibéral, appliquant la logique économique de marché jusque dans la sphère humanitaire.
    Abus et philanthropie des bailleurs de fonds

    Ce monde humanitaire qui pratique une logique propre à celle du monde des affaires soulève de multiples questions éthiques et pragmatiques.

    Au niveau philanthropique par exemple, les partenaires majeurs du HCR incluent des multinationales comme #Nike, #Merck, #BP, #Nestlé, #IKEA ou encore #Microsoft.

    Or, bien que l’apport financier de ces corporations soit essentiel pour contrer le manque de fonds du système d’asile, la crédibilité et la légitimité de certains partenaires a été contestée.

    Pour cause, les exploitations et abus déjà recensés à l’encontre de ces corporations. Nestlé a récemment été accusé d’esclavagisme en Thaïlande ; Nike et BP ont eux aussi été régulièrement critiqués pour leur modèle économique peu regardant des droits du travail ; ou encore Microsoft, récemment accusé d’exploitation d’enfants dans les mines de cobalt en République Démocratique du Congo. L’entreprise IKEA, bailleur majeur du HCR à quant à elle été inculpée dans un scandale d’évasion fiscale, accusée d’échapper ainsi aux taxes dans les états qui entre autres, financent le HCR.
    Des employeurs douteux

    En tant qu’employeur, le secteur privé embauche et rémunère des réfugiés dans des contextes légaux comme clandestins.

    Par exemple, 20 % de la main d’œuvre de la compagnie #Chobani, spécialiste du yaourt à la grecque implantée aux États-Unis est réfugiée. Son PDG estime que dans le monde actuel le secteur privé est l ‘agent de changement le plus efficace et a ainsi créé la fondation #Partenariat_Tent, afin de sensibiliser le monde commercial à l’importance du secteur privé dans la cause réfugiée.

    Par l’intermédiaire de cette plate-forme, plus de 20 entreprises dont #Microsoft, #Ikea, #H&M et #Hilton ont annoncé des initiatives d’#emploi destinées à contrer la crise des déplacements.

    Cependant, puisque souvent sans droit de travail dans les pays d’accueil de la majorité des réfugiés, ceux-ci sont souvent prêts à accepter n’importe quelle opportunité, et s’exposent à toute sorte de mécanisme d’exploitation, des multinationales aux petites entreprises, légalement ou dans l’économie informelle.

    Des enfants réfugiés Rohingya au Bangladesh aux Syriens en Turquie, Irak, Jordanie ou au Liban exploités dans diverses industries, les exemples d’abus par des entreprises de toutes tailles sont souvent recensés et vaguement relayés dans la presse. Parfois, les entreprises inculpées ne sont autres que des géants comme #Zara, #Mango, #Marks_and_Spencer, qui ne sont pas légalement réprimandés car il n’existe ni mécanisme de coercition ni cadre de sanction pour les multinationales.

    L’ambiguïté des sous-traitants

    Par ailleurs, les gouvernements, le #HCR et les #ONG sous-traitent progressivement l’assistance et la protection des réfugiés à divers partenaires commerciaux afin d’améliorer les conditions de vie dans des secteurs aussi divers que la finance, la provision de service, le conseil, la construction, la santé, la technologie ou encore l’éducation.

    Si de tels projets sont souvent très positifs, d’autres se font complices ou tirent profit de politiques publiques allant à l’encontre de la protection des droits humains. La multinationale espagnole #Ferrovial, un entrepreneur indépendant contracté par l’état australien pour gérer son système carcéral des demandeurs d’asile offshore, a été accusée de mauvais traitements chroniques envers les réfugiés dans des centres de détention extraterritoriaux administrés par l’Australie. Cette dernière est elle-même accusée de crimes contre l’humanité pour son traitement des demandeurs d’asile arrivés par bateau.

    Amnesty International a aussi dénoncé des actes de torture par la compagnie Australienne #Wilson_Security, sous-traitant de la filiale australienne de Ferrovial, #Broadspectrum.

    La compagnie britannique de sécurité #G4S a elle aussi fait l’objet d’une multitude d’allégations concernant des violences physiques perpétrées par ses employés dans des camps contre des réfugiés, par exemple à Daddab au Kenya, et sans conséquence pour G4S.

    Des compagnies comme #European_Homecare ou #ORS spécialisées dans la provision de service aux migrants et réfugiés ont été accusées de #maltraitance dans les milieux carcéraux envers les gardes et les réfugiés.

    Ainsi, selon un rapport de L’Internationale des services publics, la privatisation des services aux réfugiés et aux demandeurs d’asile a un impact direct sur leur qualité et aboutit à des services inappropriés, caractérisés par un manque d’empathie, et ne respectant souvent pas les droits humains.

    Le business de la catastrophe

    Par soucis d’efficacité, en privatisant de plus en plus leurs services et en laissant le monde du profit infiltrer celui de l’humanitaire, le HCR et les ONG prennent le risque de créer des conditions d’exploitation échappant aux mécanismes légaux de responsabilité.

    Aux vues de nombreuses questions éthiques, le monde commercial peut-il réellement contrer les failles étatiques et organisationnelles du monde humanitaire ? L’intégration du secteur privé dans le système de protection et d’assistance aux réfugiés, est-ce aussi en soi justifier le désengagement des États de leurs obligations en matière de protection des personnes les plus vulnérables ?

    Comment ainsi éviter que cette source d’opportunité commerciale pour les entreprises, et les opportunités d’émancipation que cela engendre pour les réfugiés, n’entraîne leur marchandisation et exploitation, dans un contexte où les cadres juridiques en matière de business et droits humains ne sont visiblement pas assez strictes ?

    https://theconversation.com/dans-le-business-de-lhumanitaire-doit-on-tirer-profit-des-refugies-
    #privatisation #partenariats_public-privé #PPP #asile #migrations #philanthropie #travail #salons_commerciaux #salons #DIHAD #néolibéralisme #sous-traitance

  • #Börderless, manuel pour démanteler les frontières

    Esta es la guía del usuario que acompaña al producto BÖRDERless. Es importante conservar y consultar este manual para el correcto (des)montaje de una valla fronteriza.

    Siga cuidadosamente las instrucciones que acompañan a esta IDEA y no debería sobrarle ninguna pieza.


    https://porcausa.org/articulo/borderless-se-desmonta-una-valla
    #frontières #murs #barrières_frontalières #Ikea #manuel #instructions #migrations #asile #réfugiés
    ping @reka

  • La famille du fondateur d’Ikea reste la plus fortunée de Suisse en 2018 ats/lgr - 30 Novembre 2018 - RTS
    https://www.rts.ch/info/economie/10032685-la-famille-du-fondateur-d-ikea-reste-la-plus-fortunee-de-suisse-en-2018

    Dans la 19e édition de son enquête annuelle, à paraître vendredi, Bilan recense pas moins d’une quinzaine de nouveaux venus dans le classement des familles les plus riches vivant en Suisse. Le trio de tête demeure inchangé.

    Bien que domiciliés à l’étranger, les fils du fondateur d’Ikea, #Ingvar_Kamprad, occupent la première place pour une 17e année consécutive. Disposant tous trois d’un passeport suisse, ils ont vu le bas de laine familial s’étoffer de 2 milliards de francs à rien de moins que 51 milliards.


    Aléas de la Bourse, #Jorge_Paulo_Lemann, a cédé sa 2e place. Le milliardaire de Rapperswil conserve un patrimoine évalué entre 20 et 21 milliards. Sur la 3e marche du podium l’an dernier, les familles #Hoffmann et #Oeri, qui détiennent la majorité des voix du géant pharmaceutique bâlois Roche, ont doublé le Suisso-Brésilien

    Nouveaux venus des pays de l’Est
    Parmi les nouveaux arrivants dans ce classement figure notamment le Russe #Andrey_Melnichenko. Installé dans les Grisons et âgé de 46 ans, il est un des co-fondateurs de la banque russe #MDM. Sa fortune est estimée à quelque 12 milliards de francs. Le Tchèque #Karel_Komarek, 49 ans, a lui jeté son dévolu sur le Valais. Sa fortune est, elle, estimée entre 2 et 3 milliards de francs.

    Du côté des entrepreneurs romands, les deux fondateurs du prestataire de services financiers en ligne Swissquote, #Paolo_Buzzi et #Marc_Bürki, entrent au classement de Bilan, fort d’un patrimoine de 200 à 300 millions de francs.

    Croissance plus rapide que le PIB de la Suisse
    Si les 300 familles les plus riches vivant en Suisse n’ont jamais été aussi bien financièrement dotées, leur fortune cumulée n’a connu qu’une faible croissance cette année, selon les calculs du magazine Bilan. Les dix premiers du classement ont vu leurs avoirs progresser de 2 milliards de francs cette année à 203 milliards.

    Depuis 1989, la fortune des 300 plus riches a crû trois fois plus vite que le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse. Si le patrimoine des 300 plus riches était réparti entre la population helvétique, chaque habitant recevrait 79’400 francs.

    #ikea #richesse #ruissellement #Suisse #paradis_fiscaux #évasion_fiscale

  • La bataille de Tourville : Victoire des Gilets Jaunes

    Cet après-midi, à force de persévérance et avec une intelligence redoutable, les gilets jaunes auront fermé l’intégralité d’une des plus grandes zones commerciales de la région.

    Si plusieurs actions ont eu lieu aujourd’hui autour de Rouen, celle des gilets jaunes de Tourville La Rivière a le mérite d’être d’une efficacité redoutable. Pour la 3e fois depuis le début de la mobilisation, le centre commercial Carrefour, sa galerie commerciale et la quasi totalité des grandes enseignes du site : IKEA, Leroy Merlin, Décathlon, Darty, Mac Donald, a été totalement fermée dans la journée.

    Jamais un mouvement n’aura pris autant au sérieux la question du blocage économique et de mémoire de manifestants, jamais ce site n’aura été contraint de fermer ses portes deux samedis de suite, dont celui du tant attendu Black Friday. Comment 200 personnes qui, pour la plupart, n’ont jamais manifesté ou bloqué quoi que ce soit de leur vie, ont malicieusement déjoué un dispositif de 70 gendarmes mobiles et d’une trentaine de flics du coin ?

    https://a-louest.info/La-bataille-de-Tourville-Victoire-des-Gilets-Jaunes-602

    La bataille de Tourville : Victoire des Gilets Jaunes

    Cet après-midi, à force de persévérance et avec une intelligence redoutable, les gilets jaunes auront fermé l’intégralité d’une des plus grandes zones commerciales de la région.

    #actions #Rouen #mobilisation #Carrefour #IKEA #Leroy_Merlin #Décathlon #Darty #Mac_Donald #mouvement #blocage #Black_Friday #Tourville #Victoire #GiletsJaunes

    • Gilets jaunes à Paris : « Ce n’est que le début de la révolte ! »
      "« Je bosse aux 3-8 dans une usine de moteurs électriques et je gagne le Smic, une misère », explique Clémentine. Pour elle, Emmanuel Macron « mène une politique pour les riches, il ne se met pas à la place de ceux qui travaillent dur ». Nicolas abonde : « Quand Macron dit qu’il suffit de traverser la rue pour trouver du boulot, c’est du mépris total. » Même sentiment de « ne plus respirer » chez Vadim, séparé de la mère de son enfant. « Toutes les six semaines, je fais 1400 kilomètres aller-retour pour aller chercher mon gamin. Avec le prix de l’essence, il ne me reste plus rien à la fin du mois, même si j’ai beau faire des heures sup’ ! » Les dernières vacances du trio ? Une semaine à Berck-sur-Mer, à une centaine de kilomètres de chez eux.

      Installées sur un banc pour souffler quelques instants au milieu d’une atmosphère saturée par les gaz lacrymogènes, Céline, Isabelle et Mélanie dressent le même constat : celui d’une vie passée à travailler pour des « clopinettes ». Ces habitantes des Yvelines et de l’Oise sont respectivement préparatrice de commandes, aide-soignante et équipière-caisse dans un magasin. « On gagne le Smic et après le loyer, les assurances et les taxes, il ne reste plus grand-chose pour manger », soupire Céline, la plus âgée. « A chaque élection, on se dit pourtant que ça peut difficilement être pire… Mais là Macron a battu les records ! » Elle ne supporte plus ce président de la République qu’elle souhaiterait voir « démissionner » : « Il n’y a plus rien à en tirer. Il est imbu de sa personne, il ne sait pas ce qu’est une fin de mois difficile, et pourtant il ose nous rabaisser en nous traitant de fainéants. »"

      Gilets jaunes à Paris : « Ce n’est que le début de la révolte ! »
      Par Sylvain Mouillard et Gurvan Kristanadjaja — 24 novembre 2018 à 16:33

      Ce samedi de mobilisation dans tout le pays a été marqué par divers débordements sur les Champs-Elysées. Entre selfies et cris de colère, des gilets jaunes livrent leurs témoignages et pistes pour l’avenir du mouvement.

      Gilets jaunes à Paris : « Ce n’est que le début de la révolte ! »

      La scène se voulait symbolique pour ce deuxième acte de la mobilisation : les Champs-Elysées, la plus belle avenue du monde selon la formule consacrée, prise par les gilets jaunes. Peu après 10 heures, 5000 personnes - équipées pour beaucoup de masques de ski, lunettes de plongée et autres protections -, ont tenté de pénétrer sur l’avenue malgré l’interdiction de la préfecture, provoquant des affrontements avec les forces de l’ordre. « Ils disent qu’on est 5000, mais on est bien plus ! C’est nous le peuple, pas les boutiques de luxe, c’est notre argent et notre avenue ! », clame un manifestant énervé près d’un barrage de fortune.

      Dès lors, jusqu’au milieu de l’après-midi, plusieurs feux ont été allumés aux abords de l’Arc de Triomphe, notamment de scooters électriques et vélos en libre-service, et des barricades ont été dressées. La police a répliqué à plusieurs reprises avec des jets de grenades lacrymogènes et en déclenchant son canon à eau pour disperser la foule, sans succès.

      La mobilisation a rapidement tourné au concours de faits d’armes. Un des manifestants sort en courant d’un affrontement avec les CRS. Il interpelle son copain en mimant un coup de poing : « J’ai pris un flic par le dos mais il faut se barrer vite sinon tu prends de la gardav (garde à vue, ndlr) ». Un autre, aux abords d’un feu de scooter électrique avenue Friedland, s’adresse à sa compagne, drapeau français à la main : « Tu peux me prendre en photo ? ». Puis pose fièrement, l’étendard flottant entre ses bras tendus.

      Au même moment, face à l’arrivée imminente d’un nouveau nuage de gaz lacrymogène, un autre manifestant lance, amusé : « Y’a un Décathlon qui vend des masques de piscine pas loin. » Il y a aussi ces autres manifestants, inspirés par la vidéo virale de Jacline Mouraud, en partie à l’origine de la mobilisation des gilets jaunes. Ils se filment, eux aussi, en selfie et commentent en direct sur les réseaux ce qu’ils voient. « Là, vous voyez, un gros feu et une barricade. On lâche rien, on est là ! », dit l’un d’eux. Il croise une autre manifestante aussi occupée à se filmer en direct en selfie, chapeau, sac et chaussures jaunes. Ils comparent leurs audiences : « T’en es à combien de spectateurs, toi ? 122, 123 ? », interroge-t-il. Et le procédé semble fonctionner : à chaque accalmie, les manifestants se partagent sur leurs téléphones des vidéos d’autres barrages dans d’autres villes, les galvanisant un peu plus encore.

      Au soleil, sous la pluie

      Devant l’une des barricades près de l’Arc de Triomphe, faite de barrières métalliques de travaux, un autre « gilet jaune » fait résonner la chanson Les Champs Elysées de Joe Dassin dans son sac, en partie couverte par les bourdonnements incessants de l’hélicoptère de la préfecture de police. Avec sa compagne, ils sont venus de Normandie jusqu’à Paris, principalement pour protester contre la baisse de leur pouvoir d’achat. « Les taxes on en paye plein, mais on voit pas le prix de ce qu’on donne », dit l’un d’eux. « C’est la province qui monte à Paris », s’exclame une autre manifestante. Au pied de l’Arc de Triomphe, on croise Clémentine, Vadim et Nicolas, la trentaine, venus de Béthune, dans le Pas-de-Calais. Ils ont pris un bus, affrété par l’association « Robin des bus ». 15 euros l’aller-retour, une somme abordable pour ces trois ouvriers décidés à crier leur « ras-le-bol ».

      « Je bosse aux 3-8 dans une usine de moteurs électriques et je gagne le Smic, une misère », explique Clémentine. Pour elle, Emmanuel Macron « mène une politique pour les riches, il ne se met pas à la place de ceux qui travaillent dur ». Nicolas abonde : « Quand Macron dit qu’il suffit de traverser la rue pour trouver du boulot, c’est du mépris total. » Même sentiment de « ne plus respirer » chez Vadim, séparé de la mère de son enfant. « Toutes les six semaines, je fais 1400 kilomètres aller-retour pour aller chercher mon gamin. Avec le prix de l’essence, il ne me reste plus rien à la fin du mois, même si j’ai beau faire des heures sup’ ! » Les dernières vacances du trio ? Une semaine à Berck-sur-Mer, à une centaine de kilomètres de chez eux.

      « Macron, il n’y a plus rien à en tirer »

      Installées sur un banc pour souffler quelques instants au milieu d’une atmosphère saturée par les gaz lacrymogènes, Céline, Isabelle et Mélanie dressent le même constat : celui d’une vie passée à travailler pour des « clopinettes ». Ces habitantes des Yvelines et de l’Oise sont respectivement préparatrice de commandes, aide-soignante et équipière-caisse dans un magasin. « On gagne le Smic et après le loyer, les assurances et les taxes, il ne reste plus grand-chose pour manger », soupire Céline, la plus âgée. « A chaque élection, on se dit pourtant que ça peut difficilement être pire… Mais là Macron a battu les records ! » Elle ne supporte plus ce président de la République qu’elle souhaiterait voir « démissionner » : « Il n’y a plus rien à en tirer. Il est imbu de sa personne, il ne sait pas ce qu’est une fin de mois difficile, et pourtant il ose nous rabaisser en nous traitant de fainéants. » Pour sa fille Mélanie, l’attitude des CRS sur la place de la Concorde « reflète l’état d’esprit de Macron » : « Ils nous gazent et nous traitent comme des chiens. »

      De son côté, Frédéric, 48 ans, n’en veut pas aux forces de l’ordre : « Quand on discute avec eux, on comprend qu’ils nous soutiennent mais bon, ils travaillent pour l’Etat. » L’homme, qui vit à Crépy-en-Valois (Oise), a rejoint la capitale en train : « C’était une obligation de venir car c’est le seul moyen pour nous faire entendre. » Son message ? Un « ras-le-bol des taxes et des conditions de vie et de travail. » Lui bosse à l’aéroport de Roissy, souvent en horaires décalés. « Je me lève parfois à 4 heures du matin, ou alors je rentre à minuit. Les transports en commun, à ces heures-là, il ne faut pas y penser. »

      Pourtant, Frédéric a conscience que « la planète est en danger » et qu’il faudrait faire plus pour l’environnement. « On veut bien payer des impôts, mais il faut qu’ils servent à quelque chose. Ce que fait le gouvernement, c’est bénin et ça touche les plus fragiles. » Il ne se remet pas de la suppression de l’impôt sur la fortune : « Irresponsable », tranche-t-il. « Jusqu’alors, les Français étaient très dociles. Ils se rendent compte des abus. Ils réalisent qu’ils peuvent exprimer leur mécontentement sur les réseaux sociaux, alors que les médias traditionnels, eux, font bloc avec le gouvernement en minimisant la mobilisation alors qu’il y a un réel malaise. »

      Barricades improvisées

      La suite ? Le groupe de Béthune souhaiterait que les « gilets jaunes » passent à la vitesse supérieure. « Bloquer les ronds-points, ça ne sert pas à grand chose, à part à faire chier les Français », tranchent-ils. Leur idée ? « Bloquer les points économiques, les raffineries, sans que les policiers ne soient au courant, même si c’est dur de continuer à mobiliser avec la fatigue et les heures de boulot. » D’autant, selon Nicolas, que la précarité économique risque de s’accentuer prochainement « avec les augmentations en janvier des prix du diesel, du gaz, des timbres ». Il en est persuadé, « ce n’est que le début de la révolte ».

      A 16 heures, malgré l’interpellation de 19 personnes, la mobilisation des gilets jaunes dans la capitale ne semblait pas s’éteindre. Tout autour des Champs Elysées, des barricades improvisées se montent, entassement de barrières métalliques très vite enflammées. En difficulté face à ces groupuscules très nombreux et mobiles, les forces de l’ordre peinent à reprendre le contrôle de la situation.

      Sylvain Mouillard , Gurvan Kristanadjaja

      https://www.liberation.fr/france/2018/11/24/gilets-jaunes-a-paris-ce-n-est-que-le-debut-de-la-revolte_1694052

  • Lure : L’usine Ikea Industry poursuivie pour manquement à la sécurité après un accident mortel du travail Sophie Courageot - 15 Octobre 2018 - FR3 Région
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/haute-saone/lure-usine-ikea-industry-poursuivie-manquement-securite

    Un ouvrier avait écrasé par un engin le 21 août 2018 dans l’usine du groupe suédois à Lure en Haute-Saône. Le parquet ouvre une information judiciaire contre Ikea pour homicide volontaire par manquement aux obligations de sécurité et de prudence. 


    C’est la seule usine du groupe Ikea en France. On y produit des panneaux de bois agglomérés pour la fabrication de meubles en kit vendus dans les magasins de l’enseigne. Le 21 août 2018, un ouvrier de 43 est mort écrasé par un engin dans l’usine de Lure en Haute-Saône. L’engin chargeait du bois dans un silo, le conducteur n’a pas vu son collègue. La victime avait été écrasée par un engin de chargement qui transportait des bris de bois. L’homme était responsable depuis dix mois de la zone de chargement où l’accident a eu lieu.

    Le Procureur de la République de Vesoul, Emmanuel Dupic a annoncé ce lundi 15 octobre l’ouverture de deux informations judiciaires. L’une contre le conducteur de l’engin pour homicide involontaire. Ce dernier a été très choqué après l’accident.

    L’usine Ikea est visée par une information judiciaire pour homicide involontaire par manquement à une obligation de sécurité et de prudence imposées par la loi.

    Selon Emmanuel Dupic "sur la zone où s’est produite l’accident, il n’y avait pas de consignes de sécurité ni de protocole". 

    L’enquête menée par la brigade de recherches de la gendarmerie de Lure a établi que les engins étaient chargés au maximum dans cette zone de déchargement, sans offrir une visibilité aux conducteurs.

    Selon le parquet, « le volume sonore de la broyeuse sur la zone de déchargement était supérieur au volume sonore des engins de chargement ». Autrement dit, un piéton dans cette zone ne pouvait pas entendre un engin arriver. 

    La société Ikea risque une amende de 22.500 euros pour ce manquement aux obligations de sécurité. La société encourt également le risque d’une interdiction de gérer. La famille de la victime s’est constituée partie civile dans ce dossier.

    L’usine Ikea de Lure avait mis ses drapeaux en berne au lendemain de cet accident mortel du travail. Elle emploie sur le site 170 salariés. Début octobre, les dirigeants d’Ikea Industry ont annoncé qu’ils étudiaient une proposition d’acquisition du site luron par le groupe français P3G. 

    #ikéa #accident_du_travail #homicide #Lure

  • Bon je vais raconter comment je suis allée en garde à vue à cause des tupperware d’IKEA Twitter - 10 Octobre 2018
    https://twitter.com/thepeacefulriot/status/1049759711174774784/photo/1

    Lundi dernier je suis allée au #Ikea avec mon père pour des tupp en verres qu’on avait vu en ligne, ils ont grave fonctionné du coup il en restait quelques uns en rayon, on en a donc prit 4 qui étaient fermés avec un couvercle (détail important pour la suite)-

    Donc on avait ça + des trucs de décos bref, on va en #caisse_minute et je bip les articles que je paye puis ceux de mon père dont les 4 tupp, en même temps on discute tranquille. On sort de la caisse minute et le vigile nous stop en disant qu’on a mal bipé les-

    Tupp donc on le laisse regarder et effectivement en fait il y avait un prix pour le couvercle et un autre pour le bocal, moi bien sûr j’ai pas capté donc je dis au vigile que c’est de ma faute j’ai pas fais gaffe on les a récupérer comme ça et on a pas vérifié-

    Mon père pareil il veut payer du coup les 4 bocaux, le mec dit pas de soucis ça arrive souvent même à moi venez à l’accueil je dois juste prévenir mon supérieur question de règlement (les problèmes arrivent mdr-

    Il prévient le directeur qui dit « bougez pas j’arrive » donc il descend à l’accueil, moi j’attends tranquille avec le caddie à coté. Le directeur (un suédois je pense) demande à mon père ce qu’il s’est passé donc il lui raconte il lui dit « oui encore dsl je veux payer »-

    Au final le directeur regarde mon père comme ça et il répond « ouais vous avez volé quoi »-

    Mon père il répond « bah non je vous dis on a pas fait attention c’est de notre faute c’est vrai mais on a pas voulu voler », le directeur continue en mode avouez que vous avez volé bande de voleur et je vois mon père qui commence à s’énerver-

    Je me dis sayez on est pas prêt de sortir (si j’avais su mdr) faut j’interviens ça va mieux passer. Donc je dis au mec « désolé c’est ma faute j’ai mal bipé les articles » IL ME RÉPOND QUOI ? « Donc c’est toi la voleuse !!! » Bref ça énerve encore plus mon père génial mdrr-

    Au final le directeur dit « ok bah vous admettez pas que vous avez volé je fais une déposition de vol » mon père dit bien sûr qu’il veut pas la signer et le mec lui répond « ok j’appelle la police ». Mon père là dit « ok appelez là je préfère leur parler à eux »-

    Donc on nous met dans une salle, le directeur appel la police, moi je suis là « ouais je voulais réviser ce soir moi » mon père qui répond « tu veux ils nous fassent quoi on a rien fait » (mdr j’étais naïve je l’ai cru)-

    La police arrive, c’était une femme avec ses étudiants, on est resté avec eux et pendant ce temps, la policière parlait avec le directeur, personne nous a rien demandé bref je me disais vivement je rentre tranquille et j’installe ma déco... ET LÀ-

    La policière elle vient nous voir elle dit quoi ?? « On vous embarque pour #vol à l’étalage organisé à plusieurs on vient de mobiliser une deuxième brigade pour transporter votre père, vous vous venez avec moi » moi je me dis génial c’est en train de partir en c et elle rajoute-

    « Si tu cours je te tase » donc je les suis jusqu’à la voiture, dans ma tête j’étais en pls et la cheffe disait comme quoi c’était très grave ce qu’on a fait etc... j’étais encore dans le dénis à ce moment là jme suis dis ya peut être erreur on a rien fait à par mal biper des tupp-

    Donc moi à ce stade je suis encore sereine, je fais le trajet jusqu’au commissariat, personne me parle, juste on me demande si j’ai bu bref on arrive et là c’est pas on nous lâche qu’on va être en garde à vue 24h ??? mon père il essaye d’expliquer à nouveau la situation-

    Il dit que demain il bosse, moi pareil personne nous écoute comme d’hab. Je commence à devenir blanche fluo, je leur redis qu’on a juste mal bipé des tupp et un des étudiants il hausse les épaules en mode « dsl » mais putain-

    Donc on descend moi je suis dans le mal complet je commence à avoir les larmes aux yeux, d’un côté mon père il me dit « mais c’est rien il vont vite capter qu’on a rien fait » de l’autre le policier il me fait « mais pourquoi t’es mal tu vas pas en prison »-

    "Tu avoir une brique et un gâteau demain à 7h, bon tu vas mal dormir je t’avoue mais tqt puis peut être on va prolonger à 48h de gav on nous explique qu’on va être dans des cellules séparées et ils nous emmènent au centre de la salle chacun notre tour, tout autour t’as ceux-

    qui sont en cellule qui crient et tapent contre la vitre non stop, donc l’un après l’autre on doit enlever nos lacets et tout ce qu’on a dans nos poches (heureusement j’ai pas pris de sac à main ce jour là) moi je dois enlever mon soutif devant tout le monde et j’étais en-

    jogging, comme on doit enlever les ficelles ou qu’on a et que celle de mon jogging ne s’enlevait pas bah on a du couper pour l’enlever mdr ils voulaient aussi enlever mes piercings aux oreilles à la pince, heureusement une policière leur a dit de mes laisser-

    Après cette étape on m’emmène dans la cellule, un truc minsucule avec pleins de pisse et de merde partout, j’étais clairement en train de me maudire d’avoir mal scanner des articles pendant ce temps ils ont changé les équipes donc celle qui nous a embarqué avait fini-

    Et par chance mon père avant de rentrer dans sa cellule il a dit au mec « ouais on a mal scanné des articles et on en est là » à ce moment là le mec, qui comprend pas, fait « hein quoi ? Vous êtes embarqué pour vol à l’étalage blabla » et il remonte l’info parce qu’il pige pas-

    Une autre femme dans le commissariat comprenait pas pourquoi on était là parce qu’on avait l’air de gens biens et elle a même appelé genre 2h après par la juge directement pour qu’on soit au plus vite libéré-

    Pendant ce temps j’ai mis 1h à pouvoir aller aux wc, j’ai du faire pipi en position squat équilibre, j’étais dans le mal mais bon je me suis dis « Emilie tranquille tu te reposes dans ta cellule et tu dors 8h au moins ». Je m’étais déjà faite à l’idée que j’étais une délinquante-

    Donc au final j’essaye de dormir mais à la place je pensais au casier judiciaire que j’allais avoir (pour des tupp je rappelle mdr). 1h après t’as la femme qui a appelé la juge qui vient me chercher, et me ramène dans son bureau-

    Elle me demande ce qui s’est passé je lui explique, elle est choquée elle comprend pas pourquoi on est là et elle m’explique qu’à ikea ils sont assez sévères et qu’ils sont tout le temps en train de les appeler. Elle me demande de relater les faits du coup-

    je dis que je me suis excusée et qu’on voulait payer, elle comprend pas car on lui avait dit qu’on avait vraiment voler et beaucoup de trucs. Ensuite elle me remet en cellule et 10 min après je dois faire la prise d’ADN (salive et mains entières) le mec grave sympa essayait-

    Essayait de me faire rire parce qu’il comprenait pas la situation et trouvait ça ridicule qu’on nous ai embarqué. Au final il me prend en photo avec la pancarte avec écrit mon nom prénom taille poids (1m56 pour 48kg ptdr ridicule la délinquante) j’étais comme ça sur les photos-

    On me remet en cellule le temps que mon père relate les faits puis on nous rend nos affaires, on signe le truc de fin de gav, on nous raccompagne à la sortie et voilà on a dû payer un uber pour retourner à ikea chercher la voiture et première phrase que mon père me dit-

    C’est « alors cette sortie père/fille t’en as pensé quoi ? »

    Morale de l’histoire : scannez bien vos articles et n’oubliez pas que vous pouvez aller en gav pour des tupp #mdr

    #violence #police

  • Les écoles européennes sont-elles des « ghettos surpeuplés ? » 17 Septembre 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-scan-les-ecoles-europeennes-des-ghettos-surpeuples?id=10019048

    En théorie, les écoles européennes sont ouvertes à tous. La réalité est bien différente.

    À Bruxelles, quatre écoles européennes accueillent près de 13.000 élèves. Ces établissements sont publics et ouverts à tous. Ils sont financés par les institutions et les États membres, dont la Belgique. Le Scan a recueilli le témoignage d’un père de famille qui a tenté, à deux reprises, d’inscrire son fils dans une de ces écoles. Sans succès. « À chaque fois, on m’a répondu que ce n’était pas possible, car les écoles sont surpeuplées ».

    Surpopulation chronique
    Depuis quelques années, les écoles européennes à Bruxelles sont effectivement en surpopulation. Dans son établissement, Simon Sharron accueille 3000 élèves au lieu de 2800. Certains endroits sont désormais trop petits pour accueillir tout le monde. « Nous avons une pièce où doivent se mettre 500 élèves par temps de pluie. C’est trop petit. À chaque fois que l’on tente de faire de la place à un endroit, cela créé des problèmes à un autre ». 

    Élèves classés par catégorie
    Conséquence de cette surpopulation, chaque année, des dizaines de demandes d’inscriptions sont refusées. Mais pas n’importe lesquelles. Ces refus visent avant tout des élèves de catégorie 3. « Chaque élève se retrouve dans une catégorie », analyse Jean-Paul Soyer, secrétaire général de U4U, un groupement syndical de fonctionnaires européens. "Dans la catégorie 1 se trouvent les enfants dont les parents sont issus des institutions européennes. Dans le 2, ceux d’organismes privés ou publics ayant des accords bilatéraux avec l’Europe. Reste la 3, pour Monsieur et Madame Tout-Le-Monde".

    Accords financiers avec le privé
    Les enfants sont donc placés dans une catégorie en fonction de l’employeur des parents. Le fils de notre témoin, lui, se retrouve en catégorie 3. Il n’est donc pas prioritaire, à la différence des enfants des institutions. Reste la catégorie 2…

    Jusqu’à 2005, les communautés européennes ont passé des accords avec des organismes publics comme l’OTAN, mais également des entreprises privées. Le Scan s’est procuré la liste de ces sociétés. On y retrouve notamment des banques et des multinationales.


    Grâce à ces accords financiers, des enfants d’Unilever, Pepsi-Cola ou encore BMW sont donc prioritaires sur la catégorie 3. Cela dépend des accords et des écoles, situées dans l’Union Européenne. Seule le montant du minerval est différent, puisqu’il est parfois deux fois plus élevé.

    La solution : une 5e école ?
    Malgré cette priorité, les enfants des institutions restent de loin majoritaires. Dans les écoles européennes de Bruxelles, 96% des enfants sont désormais issus de la catégorie 1. « À mon époque, il y avait un tiers d’élèves de catégorie 3. Au fur et à mesure, ces établissements se sont transformées en ghettos », constate notre témoin. « C’est vrai, mais ce n’est pas notre volonté. Nous faisons face à la surpopulation. Et nous devons prendre des décisions difficiles », répond Giancarlo Marcheggiano, secrétaire général des écoles européennes.

    Pour diminuer la surpopulation, tous attendent désormais la création d’une cinquième école à Bruxelles. Elle pourrait mettre 10 ans avant de voir le jour. Et selon les estimations, elle devrait déjà être pleine dès son ouverture...

    #privilège #ségrégation #école #UE #Union_européenne #multinationales #OTAN #discriminations #sandoz #pétrofina #banques #ikéa #unilever #scolarité #gethos de #riches #bruxelles #racisme #tri

  • Comment Google aide les entreprises à ‘pister’ le comportement d’achat offline  d.soenens@gondola.be - 27 Juin 2018 - Gondola
    http://www.gondola.be/fr/news/digital/comment-google-aide-les-entreprises-pister-le-comportement-dachat-offline

    Combien de visiteurs de votre webshop se rendent-ils dans votre magasin ? Et combien y dépensent-ils ? Pour répondre à ces questions, Google a développé un outil que sont venus présenter Lionel Soccal de Google Belgique et Greogry Bauduin d’Ikea Belgique lors du Gondola Day.
     http://www.gondola.be/sites/default/files/styles/detail-page-full/public/news_aktualiteits_artikel/digital-marketing-1725340_1920.jpg?itok=vniPWH_y
    Google en sait beaucoup sur nous. Il en sait beaucoup sur notre comportement online – les vidéos YouTube que nous regardons, nos recherches de produits et nos achats – mais il nous suit également offline. Ces données sont essentielles pour connaître l’impact des publicités et de la communication online sur les visites en magasin et les achats offline. « Lorsque votre mobile Android est connecté et que l’application de localisation est activée, Google peut vous suivre offline, où que vous alliez. Lorsque vous faites vos courses, nous pouvons vous suivre dans n’importe quel magasin et savoir ce que vous y avez acheté. Nous savons que tout le monde n’est pas connecté, mais nous savons quel pourcentage du public belge est connecté. Le pourcentage précis est une information confidentielle mais il nous permet de connaître le nombre de personnes qui se rendent dans un magasin donné – en l’occurrence un magasin Ikea » explique Lionel Soccal, industry manager retail & e-commerce de Google Belgique. « Ensuite, grâce aux données des cartes bancaires et de crédit que nous communiquent nos partenaires, nous sommes en mesure de savoir combien de personnes achètent effectivement un produit et même la valeur moyenne d’un panier. Ces données sont cryptées et comparées au comportement de clic sur les publicités online. Ainsi, nous connaissons la valeur des personnes qui sont entrées dans le magasin et nous la comparons avec le coût de la campagne publicitaire numérique. Nous pouvons donc dire si une campagne numérique a été couronnée de succès en termes de trafic et de transactions en magasin. Le point de départ de l’analyse est le nombre de clics via l’ordinateur ou le mobile. »
     
    On s’en doute, une analyse qui va du clic jusqu’au contenu du panier intéresse au plus haut point les retailers. C’est précisément pour cette raison qu’Ikea Belgique utilise l’outil de Google. Gregory Bauduin, country deputy marketing manager d’Ikea Belgique le confirme : « Nous voulons être en mesure d’évaluer nos investissements en ligne. Cette information est d’une importance cruciale. Il y a deux ans, nous avons lancé notre Click & Collect et, il y a trois mois, nous avons présenté notre nouvelle plate-forme e-commerce. Nous sommes présents online mais nous devons l’être partout. C’est important car le client Ikea est quelqu’un qui cherche beaucoup sur internet et aime ‘fureter’ à gauche et à droite. Les données statistiques des visites sur notre site nous permettent de constater que les clients sont à la recherche d’informations et d’inspiration. Et cela va plus loin : ils veulent aussi pouvoir voir et toucher les produits, surtout quand il s’agit de meubles de grande taille. C’est pourquoi nous tenons à avoir une image aussi précise que possible de l’impact du trafic online sur les visites et sur les ventes en magasin. » Ikea avait déjà une idée du nombre de visiteurs online qui se rendaient en magasin mais la méthode était peu fiable dans la mesure où elle reposait sur les dires des clients eux-mêmes. L’outil de Google est donc une source d’information extrêmement précieuse. Bauduin : « Nous obtenons des informations supplémentaires sur l’impact de nos investissements online et sur la manière dont nous pouvons les améliorer pour augmenter nos ventes. »
     
    Dans le cas d’Ikea, l’outil de recherche de Google a donné de très bons résultats. Le retour sur investissement est de 18:1, largement au-dessus de la moyenne. En outre, grâce à la technologie qu’il a développée, Google peut également diffuser des annonces mieux ciblées, en affichant les promotions des magasins à proximité. Pratique pour le consommateur mais aussi extrêmement rentable pour Google car la probabilité est grande que vous cliquiez sur les promotions en question. Le marketing, la communication et la publicité online continuent de se développer à grande vitesse et, l’an dernier, Google a réalisé sur ce créneau un bénéfice de… 79 milliards de dollars ! 

    #google #espionnage #commerce #internet #surveillance #vie_privée #Belgique #ikéa

  • Surveillance, infiltrations, faux salariés… L’étrange catalogue d’Ikea pour espionner ses employés et ses clients
    https://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/ikea/enquete-franceinfo-surveillance-infiltrations-faux-salaries-l-etrange-c

    L’enseigne suédoise Ikea aurait espionné ses salariés, mais aussi ses clients, pendant des années. Un système mis en place avec la complicité d’anciens policiers. Le géant mondial de l’ameublement, Ikea, aurait usé de méthodes illégales pour espionner, durant des années, des salariés et des clients. C’est en février 2012 qu’éclate cette incroyable affaire, lorsque le Canard enchaîné publie des courriels échangés entre Ikea-France et une société privée de sécurité, dans lesquels il est question de payer un (...)

    #Ikea #procès #consommation #travailleurs #surveillance

  • How Ikea has changed the way we shop

    http://www.bbc.com/capital/story/20180201-how-ikea-has-changed-the-way-weshop

    Tests have shown that the actual act of putting something together (even though there may be sweat, swearing and tears involved) so that it becomes a complete object generates a much more favourable perception of that object than it would purchasing it in a completed form. The phenomenon is known as the Ikea effect.

    –---

    Ikea founder never lived down his Nazi past | Daily Mail Online
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-5323539/Ikea-founder-never-lived-Nazi-past.html

    For a multi-billionaire, Ingvar Kamprad appeared to live an ostentatiously frugal life. He drove a 15-year-old white Volvo, wore second-hand clothes, bought fruit and vegetables late in the afternoon so he could haggle the prices down and only had his hair cut when travelling in developing countries, as it was cheaper.

    –----

    Nazi past followed Ikea founder to his death - Chicago Tribune

    http://www.chicagotribune.com/business/ct-ikea-founder-ingvar-kamprad-nazi-past-20180129-story.html

    http://www.trbimg.com/img-5a6f371b/turbine/ct-ikea-founder-ingvar-kamprad-nazi-past-20180129.jpg

    In 1943, Ingvar Kamprad was a 17-year-old budding entrepreneur selling udder balm, picture frames and other small-town wares from his home in rural Sweden. That year, he founded a mail-order company called Ikea, initials taken after his name and that of his family’s farm. His first employee was his close friend Otto Ullmann, an Austrian Jew about his age whose parents had sent him to Sweden to escape the Nazi takeover in their home country.

    Kamprad and Ullmann’s camaraderie was an unlikely one. Around the same time he started Ikea, Kamprad joined Sweden’s fascist movement. He regularly attended meetings with pro-Nazi extremist groups, maintained a long-running friendship with a leading Swedish fascist and, according to some accounts, was an active member of the Swedish version of the Hitler Youth.

    #ikea #nazisme

  • Surveillance des salariés : l’hypothèse d’un procès se précise pour Ikea
    https://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/surveillance-des-salaries-l-hypothese-d-un-proces-se-precise-pou

    Le « Canard enchaîné » avait révélé que la direction de l’entreprise avait mis en place un système pour espionner des salariés, notamment ceux engagés dans un syndicat. La perspective d’un procès se rapproche pour Ikea France. Le parquet de Versailles a en effet requis le renvoi en correctionnelle du géant suédois, accusé de s’être illégalement renseigné sur certains de ses salariés avec la complicité de policiers. Ce réquisitoire du parquet, qui demande également le renvoi de quinze personnes, est (...)

    #surveillance #travailleurs #Ikea

  • « Désir d’Ikea : le bonheur en pièces détachées » : un petit ouvrage à lire
    https://reflets.info/desir-dikea-le-bonheur-en-pieces-detachees-un-petit-ouvrage-a-lire

    Ce petit bouquin de #Samuel_Doux, Désir d’Ikea, n’est pas un ouvrage docte sur l’empire du marchand de meubles Ingvar Kamprad (et de plein d’autres choses avec lequel chacun repart quand il visite les hangars […]

    #Breves #Culture #dystopie #Ikea #livre_à_lire #multinationale #nudge

  • #Ikea : Action de désobéissance civile à Anderlecht pour dénoncer l’évasion fiscale de l’entreprise RTBF - 14 Octobre 2017
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_action-de-desobeissance-civile-a-ikea-anderlecht-pour-denoncer-l-evasion

    Pour protester contre l’optimisation, voire l’#évasion_fiscale d’#Ikea en #Belgique, qu’ils estiment à l’équivalent du financement d’un hôpital de 350 lits pendant un an, un #collectif_citoyen a investi ce samedi l’implantation du géant du meuble à monter d’Anderlecht.

    Et pour concrétiser cet hôpital, ils n’ont pas hésité à s’habiller en médecins et infirmières et à mimer des scènes hospitalières dans le rayon literie du magasin.


    Le logo de la chaîne avait également été détourné et le public était sensibilisé aux entrées et sorties du magasin.

    Un #flashmob organisé à l’Ikea d’Anderlecht pour dénoncer les cadeaux fiscaux aux grandes entreprises _ Sud Info *
    http://www.sudinfo.be/1963190/article/2017-10-14/un-flashmob-organise-a-l-ikea-d-anderlecht-pour-denoncer-les-cadeaux-fiscaux

    Une cinquantaine d’activistes ont organisé samedi un flashmob à l’Ikea d’Anderlecht afin de dénoncer les cadeaux fiscaux faits aux grandes entreprises, au détriment des citoyens et des services publics dont le secteur de la santé. Les participants ont en effet estimé l’évasion fiscale d’Ikea en Belgique à l’équivalent du financement d’un hôpital de 350 lits pendant un an.

    Les manifestants étaient déguisés en personnel soignant et en patients pour constituer un véritable hôpital de substitution au sein du magasin.

    « Ikea est bien connue pour le peu d’impôts qu’elle paie à l’Etat », indiqué le collectif « Flashmob #Justice_Fiscale ». « Elle bénéficie d’allégements fiscaux qui lui permettent de payer une somme bien inférieure à ce qu’est le taux normal appliqué aux entreprises. Les #cadeaux_fiscaux ont toutefois une incidence sur la société puisque l’argent qui ne rentre pas dans les caisses de l’Etat n’est pas investi dans les services publics comme les soins de santé, les #écoles, la mobilité et les infrastructures. Nous avons donc choisi symboliquement Ikea car le coût pour la société des réductions d’impôts qui lui sont accordés représente annuellement le coût d’un #hôpital de 350 lits. »

    #artivisme #Hopital #Santé

  • Vom Profit mit der Not

    Weltweit sind rund 65 Millionen Menschen auf der Flucht. Es gibt so viele Flüchtlingslager wie nie zuvor. Eigentlich als Provisorien gedacht, sind viele Camps heute Dauereinrichtungen. Ein neues Geschäftsfeld ist entstanden, ein Geschäftsfeld, das private Unternehmen für sich zu nutzen wissen.

    https://www.srf.ch/play/tv/dok/video/vom-profit-mit-der-not?id=03b022a4-9627-48d9-90b1-bf04ed1b5069

    #camps_de_réfugiés #asile #migrations #réfugiés #profit #économie #privatisation #marché #business #vidéo #film #documentaire #technologie #ONU #nations_unies #ikea #biométrie #surveillance #HCR #UNHCR #Jordanie #IrisGuard #supermarchés #données #terrorisme #Dadaab #liberté_de_mouvement #liberté_de_circulation #apatridie #Kenya #réfugiés_somaliens #accord_UE-Turquie #Turquie #Poseidon #Frontex #Grèce #Lesbos #Moria #hotspots

    Les conseillers de #IrisGuard :
    #Richard_Dearlove : https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Dearlove (il a travailler pour les #services_secrets britanniques)
    #Frances_Townsend : https://en.wikipedia.org/wiki/Frances_Townsend (conseillère de #Georges_Bush)

    L’entreprise IrisGuard a son siège aux #îles_Caïmans #Cayman_Islands (#paradis_fiscaux)

    #G4S assure la protection des travailleurs humanitaires à Dadaad... L’ONU a dépensé, selon ce documentaire, 23 mio de USD pour la protection de ses employés, le 2ème plus haut poste de dépenses après l’eau potable...

    • Market Forces: the development of the EU security-industrial complex

      While the European Union project has faltered in recent years, afflicted by the fall-out of the economic crisis, the rise of anti-EU parties and the Brexit vote, there is one area where it has not only continued apace but made significant advances: Europe’s security policies have not only gained political support from across its Member States but growing budgets and resources too.

      Transnational corporations are winning millions of euros of public research funds to develop ever more intrusive surveillance and snooping technologies, a new report by Statewatch and the Transnational Institute reveals today.

      The report, Market Forces, shows how the EU’s €1.7 billion ‘Secure societies’ research programme has been shaped by the “homeland security” industry and in the process is constructing an ever more militarised and security-focused Europe.

      The research programme, in place since 2007, has sought to combat a panoply of “threats” ranging from terrorism and organised criminality to irregular migration and petty crime through the development of new “homeland security” technologies such as automated behaviour analysis tools, enhanced video and data surveillance, and biometric identification systems.

      Key beneficiaries of this research funding have been companies: #Thales (€33.1m), #Selex (€23.2m), #Airbus (€17.8m), #Atos (€14.1m) and #Indra (€12.3m are the five biggest corporate recipients. Major applied research institutes have also received massive amounts of funding, the top five being: #Fraunhofer_Institute (€65.7 million); #TNO (€33.5 million); #Swedish_Defence_Research_Institute (€33.4 million); #Commissariat_à_l'énergie_atomique_et_aux_énergies_alternatives (€22.1 million); #Austrian_Intstitute_of_Technology (€16 million).

      Many of these organisations and their lobbies have played a significant role in designing the research programme through their participation in high-level public-private forums, European Commission advisory groups and through lobbying undertaken by industry groups such as the European Organisation for Security (#EOS).

      The report also examines EU’s €3.8 billion #Internal_Security_Fund, which provides funding to Member States to acquire new tools and technologies: border control #drones and surveillance systems, #IMSI catchers for spying on mobile phones, tools for monitoring the web and ‘pre-crime’ predictive policing systems are currently on the agenda.

      It is foreseen that the fund will eventually pay for technologies developed through the security research programme, creating a closed loop of supply and demand between private companies and state authorities.

      Despite the ongoing economic crisis, EU funding for new security tools and technologies has grown from under €4 billion to almost €8 billion in the 2014-20 period (compared to 2007-13) and the report warns that there is a risk of further empowering illiberal tendencies in EU governments that have taken unprecedented steps in recent years towards normalising emergency powers and undermining human rights protection in the name of fighting terrorism and providing “security”.

      Market Forces argues that upcoming negotiations on the next round of funding programmes (2021-27) provide a significant opportunity to reform the rationale and reasoning behind the EU’s development of new security technologies and its funding of tools and equipment for national authorities.


      http://statewatch.org/marketforces

      Lien vers le #rapport:
      http://statewatch.org/analyses/marketforces.pdf

    • #Burundi refugees refuse ’biometric’ registration in #DRC

      More than 2 000 Burundian refugees living in a transit camp in Democratic Republic of Congo are resisting plans to register them on a biometric database, claiming it would violate their religion.

      They belong to an obscure Catholic sect that follows a female prophet called #Zebiya and claim to have fled their homeland due to religious persecution.

      https://www.news24.com/Africa/News/burundi-refugees-refuse-biometric-registration-in-drc-20171207
      #résistance #Congo #camps_de_réfugiés #persécution_religieuse

  • La Landsgemeinde refuse d’interdire la #burqa

    A l’occasion de l’assemblée générale annuelle, les citoyens du canton de Glaris, en Suisse centrale, étaient appelés à se prononcer sur une interdiction de se dissimuler le visage. Avec pragmatisme, ils ont rejeté la proposition amenée par un citoyen UDC

    Si vous voulez voir à quoi ça ressemble une #landsgemeinde :


    https://www.letemps.ch/suisse/2017/05/07/landsgemeinde-refuse-dinterdire-burqa
    #Suisse #Glaris #votation #voile #femmes #islamophobie

    • Landsgemeinde

      La Landsgemeinde (littéralement en allemand : « Communauté rurale » ou « Assemblée du pays ») est une institution de démocratie directe que l’on trouve dans deux cantons suisses.

      Son objectif est de résoudre des problèmes collectifs en réunissant les citoyens de la commune ou du canton. La Landsgemeinde s’inscrit dans cette tradition, en disposant toutefois de pouvoirs plus étendus. Une fois par an, généralement un dimanche de printemps, l’assemblée procède, sur la place du chef-lieu, à l’élection à main levée du président de la Landsgemeinde, puis du Landammann (président du gouvernement), de ses collègues du gouvernement, des représentants du canton au Conseil des États, des juges et de certains fonctionnaires. Les votations s’y déroulent également. Le résultat du vote est le fruit d’une estimation plutôt que d’un calcul précis.

      Si la Landsgemeinde est introduite pour la 1re fois dans le canton d’Uri en 1231, elle n’existe désormais plus que dans deux cantons : Appenzell Rhodes-Intérieures et Glaris.


      https://fr.wikipedia.org/wiki/Landsgemeinde

  • Parlerons-nous un jour à nos meubles ? Ikea songe à intégrer un assistant virtuel à ses produits
    http://www.numerama.com/tech/254343-meubles-parlants-ikea-reflechit-serieusement-a-integrer-un-assistan

    Parleriez-vous à votre bibliothèque Billy ou à votre table Stornäs ? C’est la question posée, parmi d’autres, par Ikea à ses clients. Le géant suédois envisagerait d’intégrer un assistant artificiel dans ses meubles, selon le dernier sondage réalisé par la firme. Space10 est une division du géant suédois Ikea. Au sein de ce studio, il n’est pas question des lignes des prochaines collections de la marque, mais bien des technologies qui amélioreront, demain, notre rapport à l’ameublement. Le sujet n’est pas (...)

    #Ikea #domotique

  • Ikea s’excuse à la suite de la publication d’un catalogue sans femmes destiné à des juifs orthodoxes
    http://www.lemonde.fr/entreprises/article/2017/02/18/ikea-s-excuse-a-la-suite-de-la-publication-d-un-catalogue-sans-femmes-destin

    Ce n’est pas la première fois que la marque se retrouve dans une telle situation : elle avait déjà dû présenter des excuses après avoir effacé les femmes d’un catalogue publié en Arabie saoudite.

    #sexisme

  • "Börder Wåll": #IKEA bietet Trump günstige Lösung für Mauer an

    Washington (dpo) - „Zu teuer!“, „Zu aufwändig!“, „Nicht realisierbar!“ – Mit derartiger Kritik sieht sich US-Präsident Donald Trump derzeit im Zusammenhang mit der geplanten Mauer an der Grenze zu Mexiko konfrontiert. Ein Angebot des Einrichtungskonzerns IKEA könnte nun all diese Probleme mit einem Schlag lösen.


    http://www.der-postillon.com/2017/01/IKEA-wall.html
    #murs #barrières_frontalières #murs_low_cost #frontières #kit #Trump #marrant (ou presque)

    cc @albertocampiphoto @daphne @marty

  • Centre commercial Ikea de Caen : de l’impuissance des politiques d’#urbanisme, Le Cercle
    http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-164431-pourquoi-louverture-du-centre-commercial-ikea-de-caen-concern

    De fait, plus le projet est énorme, moins les #villes impactées peuvent s’y opposer. Pour une raison simple : l’équipement est considéré d’intérêt régional. Une agglomération de cent mille habitants, en l’occurrence Caen, ne saurait contester un équipement concernant potentiellement un million et demi d’habitants, en l’occurrence la Basse-Normandie.

    Cet argument pousse à lui seul les grandes #enseignes à concevoir les plus grandes zones commerciales possible qui, faut-il le souligner, ne peuvent s’insérer qu’à la #périphérie des villes et non pas dans le tissu urbain existant. Le législateur aurait voulu favoriser l’#artificialisation des terres agricoles qu’il ne s’y serait pas pris autrement.