• ‘Boys for Sale’ : le monde obscur de la #prostitution #gay au #Japon.
    ‘Boys for Sale’ : the dark world of gay prostitution in #Japan.

    Cet article de Julian Riall traite du documentaire « Boys For Sale » produit par Ian Thomas Ash.
    http://www.scmp.com/week-asia/society/article/2127079/boys-sale-dark-world-japans-gay-prostitution
    Publié le 07/01/2018
    Vu le 03/06/2018

    C’est à “#Tokyo #2-chome gay district” que se localisent ces activités #occultes et plus précisément dans les clubs de danse, les #sex shops, les #bars gays et les « salon d’#urisen » (l’équivalent gay des « #hostess-clubs » japonais.) Certains hommes politiques fréquentent ces lieux qui sont ainsi à la fois reconnus et inscrits dans la ville tout en étant #tabous. De plus, la loi du pays à propos de la #prostitution ne prend en compte que les relations hétérosexuelles ce qui ne rend pas ces affaires #illégales, malgré l’âge de certains des hommes de moins de 20 ans. La plupart d’entre eux proviennent de régions japonaises frappées de catastrophes naturelles (tsunami ; tremblement de terre ; accident de Fukushima en 2011).

    When we think about vulnerable communities affected by war or natural disaster, we tend to think about young women being forced to work in this sector but it never previously occurred to me that this would be happening in Japan after Fukushima.

    https://melmagazine.com/the-straight-male-sex-workers-of-japan-who-sell-their-services-to-gay-m
    _Publié le 19/07/2017
    Vu le 03/06/2018

    L’article de C. Brian Smith à propos du même sujet nous apporte des précisons. En premier lieu, même s’il est difficile de recenser un nombre de prostitués car la plupart procèdent par Internet, on estime le nombre de bars à #Shinjuku 2-chome comportant des garçons "à la carte" de 10 ou 12. D’autre part, les bars sont pour eux un lieu de vie avec des dortoirs où ils dorment à huit, ce qui fait vraiment de ces lieux un univers hors de la société japonaise et qu’elle préfère ignorer malgré les #conditions_de_vie #inacceptables de la « #communauté » de jeunes hommes.

    So we took him to a cheap family restaurant. He looked at the menu and said, “I can have anything I want? Oh, they have ice cream!” After dinner, he got an ice cream cone and was eating it like a 5-year-old kid in heaven. The whole time I was thinking, Now I’m going to bring him back to the bar so some 70- or 80-year old guy can try to rape him. That was as horrible as it was memorable.

  • CADTM - États-Unis : Les abus des banques dans le secteur immobilier et les expulsions illégales de logement
    http://cadtm.org/Etats-Unis-Les-abus-des-banques

    Au cours des années 2010-2013, les autorités des États-Unis ont passé des accords avec les banques pour leur éviter une condamnation en justice dans le scandale des crédits hypothécaires et des expulsions illégales de logement |1|. Il a suffi aux banques de payer une simple amende. Depuis l’éclatement de la crise en 2006-2007, plus de 14 millions de familles ont été expulsées de leur logement. Au moins 500 000 l’ont été de manière illégale. De nombreuses victimes aidées par des mouvements sociaux, notamment Strike Debt |2|, ont réagi en s’organisant pour affronter les huissiers et refuser l’expulsion. Des milliers de plaintes ont été déposées contre les banques.

    Une des accusations portées contre les banques reposait sur leur incapacité à fournir les documents justifiant l’expulsion de propriétaires en retard de paiement d’un crédit hypothécaire. La régulation inexistante et le volume élevé de crédits de ce type, accordés dans la période précédant la crise, ont amené les banques à embaucher du personnel chargé de signer quotidiennement des dizaines, voire des centaines, de documents approuvant les expulsions sans suivre la procédure légale (on parlait de « robot signing » ou « signature robot ») |3|. Les banques ont saisi des logements sans justification économique ou légale dans près de 500 000 cas (le chiffre final pourrait nettement augmenter car il ne prend pas en compte tous les résultats des enquêtes menées et des plaintes déposées). En dépit des dommages massifs causés par les pratiques frauduleuses des banques, l’amende ne s’élève qu’au paiement de moins de 300 dollars par foyer affecté dans certains cas |4|, dans d’autres cas, il atteint entre 1 500 et 2 000 dollars. Les autres accusations portées contre les banques concernent les ventes des produits structurés composés de crédits hypothécaires toxiques (Mortgage Backed Securities) vendus par les banques notamment aux sociétés publiques du logement (Freddie Mac et Fannie Mae)......

    #États-Unis
    #abus
    #banques
    #banksters
    #immobilier #expulsions #illégales de #logement