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    Gérard D., Dominique S, et les autres, si vous gardez le bon bout du cap...

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    "Ce thème est attribué ’ #manuellement ’ par les personnes des messages."

    Oh, les pauvres ! Ça use, ça use les #poignets...

    #art #le_geste #la_grandeur #élévation #sexe #esthétique #illumination #transformation #société #peace #love #seenthis #vangauguin #humour #sous_le_bras

  • a peut-être réussi, finalement, sous ses airs de parfaite idiote : l’absence complète d’envie ou de désir de quelque nature que ce soit lui a peut-être conféré une certaine forme de Sagesse, elle est comme minéralisée, muette et immobile, posée ici ou là sans rien qui l’incite à souhaiter un autre temps ou un ailleurs, exempte de projections d’elle-même — elle n’a aucun avenir et son passé est devenu abstrait à force d’être ressassé.

    Alors d’où lui vient encore ce goût amer ?

  • Staro Riga 2016 : Festival des lumières du 17 au 20 novembre

    Le festival des Lumières présentera 42 illuminations légères : au programme, des compositions créées par des artistes internationaux principalement situées dans la vieille ville et le centre-ville de Riga. Ces objets lumineux seront à l’affiche pendant une heure de plus que les années précédentes soit de 17h à 23h du 17 au 20 Novembre.

    Le premier festival des lumières "Staro Riga" a été créé en 2008, il est né dans un sombre et humide mois de Novembre, dans la tête de personnes enthousiastes qui voulaient nous rendre plus heureux et plus lumineux.

    Chaque année, le festival a son propre thème, cette année, c’est “Gaisma ausa” un thème qui s’inspire des paroles d’une chanson romantique nationale "Castle of Light" sur la musique lettone de Jazep Vitols poète et musicien classique.

    Une multitude d’artistes venus de Lituanie, du Canada, du Japon, d’Australie, Belgique, Espagne, Allemagne, Portugal, Bélarus, France et Liban, ainsi que la "Riga Carnaval " ont mis en scène les illuminations dans l’environnement urbain, aidés par de nombreuses entreprises, institutions et particuliers qui participent également.

    Pendant le festival, il sera possible de regarder l’éclairage des façades historiques de Riga. Par exemple, une projection multimédia interactive "peinture Tap" sur la façade du Latvian National Museum pour l’anniversaire des 150 ans du peintre Janis Rosenthal .

    Le thème ouvre de riches possibilités d’interprétations, en gardant à l’esprit l’idée de la chanson folklorique : la lumière est victorieuse sur les ténèbres, très en phase avec la lutte populaire pour indépendance et la liberté de la Lettonie.

    Lire la suite : https://www.lettonie-francija.fr/staro-riga-festival-des-lumieres-2016-illuminations-1240?lang=fr

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    #Riga #Lettonie #Festival #Lumières #illuminations #Allumoirs

  • La faute à Ève | Juste après dresseuse d’ours
    http://www.jaddo.fr/2015/03/28/la-faute-a-eve
    #féminisme #sexisme #illumination

    C’était forcément secondaire, et c’était forcément insidieux. Un truc rentré en moi, et, puisque je n’avais jamais laissé les mots entrer, forcément rentré en moi par syllabes, par lettres, par atomes. Un truc glissé en intraveineuse au goutte-à-goutte.
    C’était la télé, c’était les films, les #clichés un peu trop vus mais tellement faciles et presque rassurants, c’était le #discours ambiant, c’était les #préjugés idiots qu’on entend en n’étant pas d’accord au fond en théorie mais qu’on entend quand même huit fois, dix fois, quatre-vingt-seize fois par jour et qui filtrent, petit à petit, et qui laissent une humidité à peine visible mais qui se transforme quand même en moisissure.
    J’avais écrit la même chose sans le savoir, pourtant, des années avant, en parlant d’autre chose, en parlant de perversion. J’avais écrit que c’était plus facile de lutter contre un mec qui hurle « Je vais te tuer salope » que contre un mec qui fait de tout petits pas insidieux. Et bin c’est vachement facile d’être pas d’accord avec un mec qui dit « Les Arabes c’est rien que tous des voleurs », et vachement plus dur de se révolter contre des images subliminales dans un film ou des habitudes innocentes de langage.

    Et j’ai réalisé d’un coup.
    Moi qui passais mon temps à me face-palmer des médecins qui reçoivent les visiteurs médicaux en jurant que ça ne les influence pas, j’avais eu exactement le même aveuglement.
    « Non mais j’entends mais j’écoute pas. »
    Dans tes rêves.
    Moi qui passais mon temps à brailler contre les biais dans les études et les stats à la con qui font dire aux journalistes que le chocolat ça rend heureux et que éjaculer une fois par semaine ça fait vivre plus longtemps, j’ai réalisé des années après que c’est pas PARCE QUE les garçons aiment le foot qu’on parle de foot aux garçons, mais peut-être bien l’inverse.
    J’ai touché du doigt à quel point ce sont les putains de petits cailloux qui font les putains de grandes rivières.

    J’ai avalé la pilule rouge, sans préavis.
    J’ai revu les livres pour enfants, les cartables roses, les stylos pour filles, les déguisements d’infirmières et les déguisements de médecins, les espionnes en talons aiguilles de mes séries, les profs qui demandent aux mecs ce qu’ils ont pensé du match, les cases mademoiselle et madame, et je les ai lus autrement.
    J’ai compris, enfin, l’histoire de ma mère qui, quand je lui avais raconté mon exaspération du débat du mademoiselle, m’avait raconté sa concierge qui s’était mise à la regarder dans les yeux et à lui sourire quand ma mère avait enfin pu troquer son mademoiselle en madame, quand elle avait enfin cessé de vivre dans le péché.

    Depuis j’essaie d’apprendre. C’est difficile, c’est beaucoup de choses très ancrées à aller chercher et détricoter, pas à pas.
    J’essaie d’arrêter de dire « avoir des couilles » pour dire « être courageux ». Parce que oui, c’est un pauvre putain de détail, mais c’est un détail essentiel.
    J’essaie d’arrêter de dire aux petits garçons que je mesure contre le mur de se tenir « très droit, comme un petit soldat » et de dire aux filles « la tête bien droite, comme une danseuse étoile ».
    J’essaie d’arrêter de dire « c’est pas un steak de PD », ou « allez bien tous vous faire enculer ».
    C’est difficile pour moi, parce que j’aime bien dire des gros mots et j’aime bien dire des trucs avec couilles.
    Comme vous pouvez le constater, j’ai pas encore tout à fait réussi à arrêter de dire putain.

    Et des fois, quand j’essaie d’expliquer un peu tout ça à des gens, je les écoute me répondre ce que j’ai dit moi-même pendant tellement d’années que je ne peux pas vraiment leur en vouloir, même si j’ai envie de leur fracasser la boîte crânienne à grands coups de pilule rouge.