• À un ami qui part faire un tour à vélo en Irlande du Nord.
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Nordirland

    Nordirland (englisch Northern Ireland, irisch Tuaisceart Éireann) ist ein Landesteil des Vereinigten Königreichs Großbritannien. Es besteht aus sechs der neun Grafschaften der historischen irischen Provinz Ulster im Nordosten der Insel Irland. Nordirland ist dichter bevölkert und kleiner als die Republik Irland in der Mitte und im Süden der irischen Insel. Es hat einen höheren Industrialisierungsgrad, aber die Republik Irland hat heute (ab etwa dem Jahr 2000) ein höheres Bruttoinlandsprodukt pro Kopf.

    Je te conseille de lire le lien suivant :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Louis_Mountbatten,_1st_Earl_Mountbatten_of_Burma#Assassination


    Il existe également une version allemande de l’article biographique, qui ne mentionne toutefois que brièvement l’attentat contre le dernier roi colonial de l’Empire britannique.

    Fun fact : Wikipedia ne mentionne pas que la chanson des Boomtown Rats « I Don’t Like Mondays », sortie en juillet 1979, est devenue en septembre le numéro un des hits en Irlande du Nord, que tous les nationalistes irlandais et les nationalistes d’Ulster ont joyeusement porté sur leurs lèvres.

    Regarder/écouter :
    https://www.youtube.com/watch?v=-Kobdb37Cwc

    L’explication généralement connue de la chanson est la suivante :

    “Brenda Ann Spencer (16) opens fire at a school in San Diego, California, Her justification for the action, “I don’t like Mondays”, inspires the Boomtown Rats to make a song of the same name.”

    https://en.wikipedia.org/wiki/Cleveland_Elementary_School_shooting_(San_Diego)

    Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est que l’action de Brenda Ann Spencer et l’assassinat commis par Thomas McMahon étaient tous deux l’expression d’une rébellion contre des conditions de vie insupportables.
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Thomas_McMahon_(Irish_republican)

    Thomas McMahon
    Born: 1948 (age 75–76) Monaghan, County Monaghan, Ireland
    Allegiance: Provisional Irish Republican Army
    Years of service: 1970–1990
    Rank: Volunteer
    Conflict: The Troubles

    Pour les catholiques d’Irlande du Nord, qui ont souffert des assassinats et du harcèlement britanniques, la chanson est devenue l’expression du lien entre la rébellion individuelle et politique. Tu pouvais mettre ta propre vie, toujours en danger, et la vie de tiers dans la balance de l’oppression et de la libération. Cette logique était aussi incompréhensible pour les punks de Sham 69 qu’elle l’est restée jusqu’à aujourd’hui pour les critiques occidentaux de l’islamisme et des actes de « terrorisme » commis par les colonisés.

    L’histoire de la réception enthousiaste de la chanson des Boomtown Rats en Irlande du Nord m’a été rapportée par une amie qui revenait d’un long séjour dans le pays à la fin de l’automne 1979.

    Commentaire punk anglais de 1978 :
    Sham 69 - Ulster Boy
    https://www.youtube.com/watch?v=2OPgkiw6ZZk

    Parole
    https://genius.com/Sham-69-ulster-lyrics

    “There ain’t no winners (Ulster)
    ...
    No more fun for you ain’t no more
    You’ve ended like the rest and now you’re dead”

    La justice britannique était et reste un produit de son passé impérial et une justice de classe à l’état pur. Cela n’a rien d’étonnant, car la législation de common law est le plus souvent l’affaire de ces juges et de ces membres de la classe que Friedrich Engels avait déjà décrite de manière pertinente. Au niveau parlementaire, la gentry s’assure jusqu’à aujourd’hui de son influence directement au sein de la Chambre des Lords.

    Autant les punks britanniques du Sham 69 ont fait preuve d’incompréhension à l’égard de la résistance irlandaise, autant ils ont défendu avec engagement les victimes de l’impérialisme britannique.

    Sham 69 - George Davis Is Innocent
    https://www.youtube.com/watch?v=sKpA78cXHZc

    Paroles
    https://genius.com/Sham-69-george-davis-is-innocent-lyrics

    “They’re never gonna leave you alone
    They’re never gonna leave you alone
    They know where you bloody live
    East London is your home”

    Et alors aujourd’hui ?

    Gareth Peirce
    https://de.wikipedia.org/wiki/Gareth_Peirce

    „Ihr Engagement im Falle der Guildford Four wurde auch in der Verfilmung des Falls mit dem Titel Im Namen des Vaters zentral thematisiert. Die Filmrolle der Gareth Peirce übernahm Emma Thompson.“

    En 2010, l’avocate Gareth Peirce décrit le mode de domination britannique, depuis son traitement de l’Irlande à la fin du 19e siècle jusqu’à la fin des « Troubles », et sa continuité dans les procès contre ses clients immigrés. On y reconnaît l’attitude des juges de Julian Assange :

    „We have lost our way in this country. We have entered a new dark age of injustice and it is frightening that we are overwhelmed by it. I know I am representing innocent people; innocent people who know that a jury they face will inevitably be predisposed to find them guilty.“

    Un court message illustré que j’ai reçu aujourd’hui du sud du Pakistan (l’ancien Raj britannique gouverné par Lord Mountbatten) m’a rappelé que le vécu des véritables opprimés nous est totalement fermé. Nous ne pouvons le deviner qu’à travers leur expression culturelle.

    La réalité de la vie des chauffeurs de taxi et de voitures de location à Berlin est déjà totalement inimaginable pour les Allemands qui ont des « conditions de travail normales » sécurisées. Le monde des sujets de l’empire colonial britannique nous est encore plus étranger, que ce soit au Pakistan ou en Irlande du Nord.

    Tu percevras des échos des Troubles. Il y aura peut-être aussi d’autres choses à voir. Ce sera certainement un voyage intéressant.

    Amicalement

    #tourisme #Irlande_du_Nord #histoire #Troubles #guerre #impérialisme

  • Espagne : plus de 60 corps de migrants retrouvés en mer d’Alboran, en 2023 - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/56554/espagne--plus-de-60-corps-de-migrants-retrouves-en-mer-dalboran-en-202

    Espagne : plus de 60 corps de migrants retrouvés en mer d’Alboran, en 2023
    Par Marlène Panara Publié le : 19/04/2024
    Sur l’ensemble de l’année dernière, 67 cadavres ont été repêchés par les autorités espagnoles dans la mer d’Alboran. Située entre le Maroc, l’ouest de l’Algérie et le sud de l’Espagne, cette route migratoire a été traversée cette année-là par plus de 6 400 migrants, soit une augmentation de 61% en un an.
    La mer d’Alboran, un « cimetière de migrants ». D’après le ministère de l’Intérieur espagnol cité par El Debate, 67 corps ont été récupérés dans la zone en 2023, au large d’Almeria. Novembre a été le mois le plus meurtrier, avec 11 cadavres repêchés. Et entre juin et septembre, période où de nombreuses embarcations affluent dans le sud de l’Espagne, 27 ont été extraits de la mer.
    Toujours en 2023, 6 433 personnes réparties dans 492 bateaux ont été secourues par les autorités dans ces eaux, soit 61% de plus qu’en 2022. Juillet constitue la période la plus chargée pour les sauveteurs en mer : 1 339 personnes ont été secourues ce mois-là.
    Ce passage est généralement emprunté par les migrants algériens et marocains. Ils prennent la mer à bord de petits bateaux en fibre de verre depuis les côtes du royaume chérifien et d’Algérie, direction l’Andalousie. D’après l’ONG Caminando Fronteras, ce chemin « s’est véritablement consolidé en 2022 ». Mais si la distance à parcourir est moindre que sur les autres routes migratoires en Méditerranée, la traversée reste tout aussi dangereuse. Et les naufrages, nombreux.
    En 2024, trois personnes sont mortes et sept sont toujours activement recherchées après que leur bateau a coulé au large de Motril, dans le sud de l’Espagne, le 22 mars. L’embarcation était partie d’Algérie six jours auparavant. Et le 27 février, huit personnes sont décédées dans le naufrage de leur embarcation, un zodiac parti de la ville de Béni Chiker, près de Nador. Quatre victimes ont été identifiées pour le moment, selon la section de l’Association marocaine des droits humains (AMDH) à Nador.
    Depuis le début de l’année, une partie des exilés qui empruntent cette route a débarqué sur l’ilot d’Alboran, situé à 88km d’Almeria, et à 56km de Nador, au Maroc. Fin février, près de 200 personnes y sont arrivées en deux jours. Deux semaines avant, 89 migrants avaient aussi débarqué sur l’ilot.
    Mais sur ce petit territoire inhabité qui n’abrite que 21 militaires, rien n’est prévu pour accueillir les exilés. Alors face à l’augmentation des arrivées, le gouvernement espagnol a validé, le 17 avril, la construction d’un centre d’hébergement d’urgence pour migrants. D’un montant de 1,3 millions d’euros, ces nouvelles installations seront conçues « pour améliorer et optimiser » les infrastructures de l’île. Fin février, les exilés avaient en effet attendu plusieurs jours avant d’être évacués vers l’Espagne continentale, en raison des intempéries rendant impossible la navigation. Un homme qui présentait de forts symptômes d’hypothermie, une femme et quatre mineurs avaient, eux, quitté le territoire en hélicoptère avec les secours.L’exilé transféré n’avait en revanche pas survécu. Il est mort à l’hôpital d’Almeria six jours après son transfert, le 1er mars.
    Les deux frères « n’étaient pas très riches, mais ils n’étaient pas pauvres non plus », avait raconté à InfoMigrants leur cousine, Sarah*. « Mais depuis toujours, ils voient des gens revenir d’Europe avec des voitures neuves. Ils s’imaginent que de l’autre côté de la mer, c’est l’Eldorado »."Je pense que ce qui les a convaincus de partir, c’est de voir des vidéos de jeunes sur TikTok et Instagram qui filment leur traversée en musique, et célèbrent leur arrivée en Andalousie, pensait-elle. À l’écran, ça a l’air très facile".

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#mediterranee#traversee#mortalite#alboran#zodiac#sante#mineur#femme#imaginairemigratoire

  • Blinken Has Not Sanctioned Israeli Units Linked to Killings, Rapes Despite Staff Recommendations — ProPublica
    https://www.propublica.org/article/israel-gaza-blinken-leahy-sanctions-human-rights-violations

    Multiple State Department officials who have worked on Israeli relations said that Blinken’s inaction has undermined Biden’s public criticism, sending a message to the Israelis that the administration was not willing to take serious steps.

    The recommendations came from a special committee of State Department officials known as the Israel Leahy Vetting Forum. The panel, made up of Middle East and human rights experts, is named for former Sen. Patrick Leahy, D-Vt., the chief author of 1997 laws that requires the U.S. to cut off assistance to any foreign military or law enforcement units — from battalions of soldiers to police stations — that are credibly accused of flagrant human rights violations.

    #impunité #états-unis

  • Immigrants Contribute Billions to Federal and State Taxes Each Year

    Without fail, each Tax Day a prevalent myth resurfaces that conceals the truth about immigrants’ contributions to federal, state, and local taxes. Bolstered by social media and other outlets, it misleadingly asserts that immigrants, particularly those who are undocumented, evade taxes. The facts don’t back up these claims.

    Immigrants, including undocumented immigrants, pay taxes. Our analysis of the 2022 American Community Survey (ACS) found that immigrants in the United States have a combined household income of $2.1 trillion and contribute $382.9 billion to federal taxes and $196.3 billion in state and local taxes, leaving them with $1.6 trillion in spending power.

    Our findings underscore the fact that immigrants have significant economic influence, helping to support local communities not only as consumers but also as taxpayers. Like all U.S. residents, immigrants do use public services, such as education, healthcare, and public safety.

    But the economic contributions of immigrants far exceed the costs of those additional public services. A 2023 CATO study found that first-generation immigrants contributed an average of $16,207 per capita to the economy in 2018 yet cost an average of just $11,361. This resulted in a net fiscal benefit of $4,846 per immigrant in 2012 dollars.

    Undocumented immigrants in the U.S. contribute to the tax system through sales, income, and property taxes, often using Individual Tax Identification Numbers (ITINs) to file income tax returns. In 2022, undocumented immigrants had a combined household income of $290.0 billion and paid $21.5 billion in federal taxes and $13.6 billion in state and local taxes. Their combined spending power was $254.8 billion. Despite their substantial contributions, many do not qualify for the benefits their taxes support, such as social security and Medicare benefits or the Earned Income Tax Credit.

    Taxes paid by undocumented immigrants also help pay for public higher education, yet undocumented immigrants are also often unable to reap the benefits through in-state tuition options. An analysis of the Higher Education Immigration Portal developed by the Presidents’ Alliance on Higher Education and Immigration, revealed that 26 states do not provide in-state tuition to undocumented residents.

    As we move through another tax season, addressing and dispelling the widespread misconceptions about immigrants and their tax contributions is crucial. The facts are undeniable: immigrants, including those who are undocumented, not only meet their tax obligations but also significantly enhance our economy through their contributions. Their collective household income leads to considerable federal and state tax payments, making a profound economic impact. Moreover, their spending power, running into trillions, highlights their indispensable role as consumers, and effective taxpayers, in our communities.

    Yet despite their notable contributions many immigrants, especially those who are undocumented, face a challenging contradiction. They contribute to services through their taxes yet remain ineligible to access several services. This situation lays the groundwork for a deeper conversation on fairness and community support. In addressing key immigration issues, our discussions and decisions must be founded on fact. This approach ensures that every member of our society is appropriately recognized for their contributions.

    https://immigrationimpact.com/2024/04/15/immigrants-contribute-billions-federal-state-taxes

    #taxes #impôts #migrations #immigrés #immigration #coût #bénéfice #welfare_state #USA #Etats-Unis #statistiques #chiffres
    –—

    ajouté à la métaliste sur le lien entre #économie (et surtout l’#Etat_providence) et la #migration :
    https://seenthis.net/messages/971875

  • Vies perdues en mer : le silence de la justice pour prix de l’impunité de l’armée ?

    Communiqué ASGI/Gisti/Migreurop

    « [Le 27 mars 2011], un petit bateau a quitté Tripoli avec 72 personnes à bord et, au bout de deux semaines en mer, à la dérive, s’est échoué sur les côtes libyennes avec seulement neuf survivants. Personne n’a porté secours à ce bateau, malgré les signaux de détresse enregistrés par le Centre italien de coordination de sauvetage maritime, qui l’a localisé. Un certain nombre de contacts directs entre ce bateau en détresse et d’autres navires ont apparemment eu lieu, y compris avec un hélicoptère militaire, qui a fourni des biscuits et de l’eau au bateau mais n’est jamais revenu, avec deux bateaux de pêche, qui refusent tout deux de lui prêter assistance, et avec un gros vaisseau militaire tout proche du bateau, qui a ignoré ses signaux de détresse évidents.
    Au vu de ce drame, un ensemble de défaillances se fait jour : […] les centres de coordination de sauvetage maritime italien et maltais n’ont pas pris la responsabilité de lancer une opération de recherche et sauvetage, et l’OTAN n’a pas réagi aux signaux de détresse, alors que des navires militaires sous son commandement se trouvaient dans les parages du bateau lorsque le signal de détresse a été lancé ».

    Extrait du rapport de la Commission des migrations, des réfugiés et des personnes déplacées du Conseil de l’Europe : « Vies perdues en Méditerranée : qui est responsable ? », 29 mars 2012.

    A la suite de ce drame, les neufs survivants du Left to die boat, soutenus par neuf ONG, ont déposé plainte pour non-assistance à personne en danger devant les tribunaux de plusieurs pays dont les flottes étaient déployées dans la zone de dérive de leur embarcation, dans le cadre du blocus imposé à la Libye par l’OTAN. Entre temps, le rapport de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe et une enquête menée par Forensic Architecture avaient minutieusement recoupé les témoignages des rescapés avec les relevés de navigation des différents bâtiments militaires (avions, hélicoptères, navires) en opération à la date des faits [1]. Il restait à la justice de faire le reste : recueillir, dans les différents pays concernés, la version des autorités sur les probables défaillances des forces navales et aéronautiques susceptibles d’être impliquées.

    Douze ans plus tard, qu’en est-il de ces plaintes ? En Espagne et en Belgique, l’instruction a été close par un non-lieu. En Italie, premier pays saisi de l’affaire à peine deux mois après les faits, une importante enquête a été menée par le parquet militaire de Rome. Cette instruction est à ce jour la seule à avoir clarifié, à l’échelle européenne, certains aspects de cet évènement meurtrier, mais elle s’est néanmoins soldée par un non-lieu. Si les victimes poursuivent l’action au plan civil, les failles dans le dispositif national de recherche et de sauvetage, identifiées dès 2012 par le Conseil de l’Europe, peinent toujours à être mises en évidence.

    En France, une instruction particulièrement bâclée aurait enterré l’affaire si l’acharnement des parties civiles n’avait pas réussi à obtenir de la Cour de cassation puis de la Cour d’appel de Paris, en 2022, l’infirmation de la décision de non-lieu qui avait été rendue quatre ans plus tôt. Un revirement qui laissait espérer aux plaignants et aux associations qui les soutiennent que, plus de dix ans après les faits, l’enquête allait enfin pouvoir commencer…

    Force est pourtant de constater que la justice française n’est guère pressée de répondre aux attentes de victimes. Les éléments qu’elle a entre les mains montrent pourtant qu’à deux reprises au moins, l’État-major des armées a menti. D’abord en affirmant qu’aucune mission de surveillance en mer du secteur de dérive du Left to die Boat n’avait été confiée aux aéronefs engagés dans l’opération, pour finalement reconnaître, plusieurs années plus tard, qu’un avion avait bien survolé le canot. Ensuite, en soutenant qu’aucun bâtiment français ne se trouvait dans le secteur traversé par les boat people, alors que dans sa propre communication officielle il avait publié en 2011 une carte qui attestait du contraire.

    Une inertie judiciaire d’autant plus choquante que les tribunaux français, italiens, grecs et britanniques sont beaucoup plus prompts à condamner des présumés passeurs à de lourdes peines de prison – pour avoir conduit un bateau, tenu un GPS, appelé à l’aide – qu’à rendre justice aux rescapés des naufrages [2].

    Les lenteurs de la justice, auxquelles s’ajoutent, en France, les mensonges de l’armée, ne viendront pas à bout de la résistance des survivants du Left to die boat. A leurs côtés, mais aussi pour la mémoire des 63 compagnons d’infortune qu’ils ont vu mourir sous leurs yeux, et pour toutes celles et ceux qui, depuis des années, sont victimes d’une politique meurtrière de contrôle des frontières, les organisations qui les soutiennent continueront à se battre pour que ces vies perdues ne passent pas par pertes et profits, dans l’indifférence générale…

    http://migreurop.org/article3258.html?lang_article=fr
    #left-to-die-boat #mourir_en_mer #communiqué #impunité #justice #morts_en_mer #Méditerranée #contre-enquête

  • #World_Immunization_Week : What do you see ?
    https://redasadki.me/2024/04/17/world-immunization-week-what-do-you-see

    This is the preface of the new publication The many faces of immunization. Learn more… Download the collection… Every day, thousands of health workers, from Afghanistan to Zimbabwe, get up and go to work with a single goal in mind ­ to ensure that vaccines reach those who need them. To mark World Immunization Week 2023 (24­–30 April 2023) and the launch of the “Big Catch Up” campaign, #The_Geneva_Learning_Foundation (TGLF) invited members of the Movement for #Immunization_Agenda_2030 (IA2030) to share photographs of themselves and their daily work. More than 1,000 visual stories were shared. These are not the carefully composed and technically accomplished shots of the professional photographer: rather, they capture a raw and authentic view of what immunization means in practice. The transport (...)

    #Global_health #Chris_de_Bode #IA2030 #VaccinesWork #visual_storytelling

  • La chute et l’essor ambivalent de l’anticolonialisme est-européen

    Lors d’une conférence à Prague au printemps dernier (mai 2023), un éminent théoricien du colonialisme et de la colonialité s’est entretenu avec nous par chat vidéo depuis son bureau aux Amériques. On lui a demandé ce qu’il pensait de l’affirmation selon laquelle la relation de la Russie avec l’Ukraine est coloniale. J’étais impatient d’entendre comment il userait de sa subtilité et de sa perspicacité habituelles sur la situation en Europe de l’Est, mais comme cela semble être souvent le cas pour les observateurs de cette guerre, il n’a fait preuve ni de subtilité ni de grande perspicacité. Il a simplement répondu que, parce que les relations de la Russie avec l’Ukraine sont si différentes de la façon dont les puissances occidentales traitent les Amériques et l’Afrique, le terme « colonialisme » était totalement inapplicable. Et apparemment, selon lui, si la relation n’est pas coloniale, il n’est pas nécessaire de se préoccuper de ses détails. En conséquence, l’invasion de la Russie était une réponse normale d’une puissance impériale aux actions dominatrices d’une autre, et les théoriciens anticoloniaux n’avaient pas à prendre parti. Comme si, là où les cadres postcoloniaux ne s’appliquent pas, nous n’avions pas d’autre choix que d’adopter l’école réaliste des relations internationales entre grandes puissances.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/14/la-chute-et-lessor-ambivalent-de-lanticolonial

    #colonialisme #imperialisme

  • Presenti mai assenti. Camminata sonora e opera d’immersione sulle rotte migranti
    https://onborders.altervista.org/presenti-mai-assenti-camminata-sonora-e-opera-dimmersione-sull

    di Simona Sala e Valentina Bosio Installazione sonora e field recordings BANDITE. Sound editor Giuseppe Giordano. Canti: Marjan Vahdat, Selda Özturk. Poesie: Rahma Nur da Il grido e il sussurro, Capovolte editrice. Con SENTIERI SOLIDALI e ONBORDERS È un’opera pensata per la commemorazione del 6 febbraio dei morti nel deserto, in mare, sulle nostre montagne […] L’articolo Presenti mai assenti. Camminata sonora e opera d’immersione sulle rotte migranti proviene da ON BORDERS.

    #LINGUAGGI_VISUALI

  • « L’Amérique a besoin de plus de migrants »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/04/10/l-amerique-a-besoin-de-plus-de-migrants_6226983_3232.html

    « L’Amérique a besoin de plus de migrants »cAnne Krueger
    Economiste
    L’immigration figure au sommet des préoccupations des électeurs américains à l’approche de l’élection présidentielle de novembre. Paradoxalement, ce débat monte en intensité au moment même où l’économie américaine se porte beaucoup mieux que les autres économies développées, en partie grâce à une croissance de la population alimentée par l’immigration.
    Le cas du Japon devrait pourtant nous mettre en garde. Après avoir connu une croissance rapide après la seconde guerre mondiale, la population y a atteint un pic de 128,1 millions d’habitants en 2010 avant de retomber à 124 millions début 2024, et elle devrait passer sous la barre des 100 millions d’ici à 2055. La stagnation économique du Japon depuis les années 1990 s’explique en partie par ces difficultés. La population en âge de travailler est passée de 86,8 millions de personnes en 1993 à 81,5 millions en 2010. Initialement opposé à l’immigration, Tokyo a finalement mis en place des mesures destinées à l’encourager, sans grands résultats.
    De nombreux pays développés et en voie de développement, dont la Chine, sont également aux prises avec le déclin démographique. En Corée du Sud, le président de l’Assemblée nationale a récemment qualifié de « crise nationale » le faible taux de natalité du pays. Dans l’Union européenne, la population en âge de travailler devrait diminuer de 20 % d’ici à 2050.
    Le taux de fécondité aux Etats-Unis étant passé de 2,1 naissances par femme en 2007 à 1,64 en 2020, l’Amérique devrait, pour maintenir le niveau actuel de sa main-d’œuvre, accueillir chaque année 1,6 million de migrants. Sans immigration, la population et la main-d’œuvre diminueraient d’environ 0,5 % par an. Selon les projections du Bureau du recensement des Etats-Unis, la population en âge de travailler augmenterait de seulement 2 % en 2035, à flux d’immigration inchangé. Mais dans un scénario « zéro immigration », la main-d’œuvre diminuerait de 5 % et la population totale de 32 % d’ici 2100.
    Une population et une main-d’œuvre en diminution sont susceptibles d’entraver la croissance parce que l’investissement se détourne des nouveaux biens d’équipement, qui stimulent la productivité des travailleurs, vers le remplacement des travailleurs eux-mêmes. Par ailleurs, le niveau d’études moyen des nouveaux arrivants sur le marché du travail étant supérieur à celui des retraités, lorsque les premiers deviennent moins nombreux que les seconds, la productivité diminue. D’autant que la demande de soins de santé et les pensions de retraite augmentent plus vite que la population.
    Malheureusement, l’immigration devient de plus en plus impopulaire alors même que ses effets économiques deviennent de plus en plus nécessaires. Les migrants, qui arrivent souvent à un jeune âge, apportent des compétences intermédiaires essentielles à des secteurs tels que la santé, le bâtiment et l’hôtellerie. Mais ils ne sont pas seulement cruciaux pour remplacer les personnes âgées qui partent à la retraite ; ils améliorent également la productivité des professionnels hautement qualifiés, comme les médecins, les ingénieurs et les enseignants.
    Alors que le chômage est historiquement bas et que persistent les pénuries de main-d’œuvre, il est absurde d’affirmer que les migrants « voleraient » des emplois aux Américains. En dépit de potentielles perturbations à court terme, l’immigration est économiquement bénéfique pour les pays d’accueil à long terme. Plutôt que de s’engager dans des débats contreproductifs sur les effets négatifs de l’immigration, la réflexion politique devrait se concentrer sur la détermination du taux d’immigration optimal, sur l’impératif de légalité de cette immigration, sur la promotion d’une intégration fluide et sur la dynamisation de la productivité.
    Anne Krueger, ancienne économiste en chef de la Banque mondiale et ancienne directrice générale adjointe du Fonds monétaire international, est professeure d’économie internationale à la Johns-Hopkins University School of Advanced International Studies de Washington et chercheuse au Center for International Development de l’université Stanford.

    #Covid-19#migrant#migration#etatsunis#economie#vieillissement#immigration#productivite#maindoeuvre#sante

  • Le Parlement européen valide le pacte sur la migration et l’asile
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/10/le-parlement-europeen-valide-le-pacte-sur-la-migration-et-l-asile_6227089_32

    Le Parlement européen valide le pacte sur la migration et l’asile
    Après neuf ans de négociations, les eurodéputés ont adopté définitivement, mercredi, un ensemble de textes qui doivent harmoniser les procédures d’accueil des migrants.
    Par Philippe Jacqué (Bruxelles, bureau européen)
    Certains convoquent l’histoire, d’autres espèrent enfin passer à autre chose. Mercredi 10 avril, le Parlement européen a validé, quatre mois après les Etats membres, la dizaine de règlements et directives qui composent le pacte sur la migration et l’asile. Le vote a été un peu moins serré qu’attendu sur les textes les plus controversés, passant avec une trentaine de voix de majorité. Des militants de défense des droits de l’homme ont interrompu le vote pendant quelques minutes, chantant « The pact kills, vote no ! » (« Le pacte tue, votez non »).
    Neuf ans après l’arrivée de deux millions de réfugiés syriens en Europe et après plusieurs tentatives de réforme afin d’harmoniser les politiques nationales d’accueil des migrants, les Vingt-Sept ont fini par trouver un compromis sur un sujet qui a alimenté les tensions entre eux depuis des années. Ils espèrent désormais que les nouvelles règles communes permettront de mieux traiter l’arrivée des migrants aux frontières de l’Europe. En 2023, quelque 380 000 personnes ont tenté d’entrer de manière irrégulière sur le territoire européen, en hausse de 17 % par rapport à 2022.
    « C’est un énorme pas en avant pour l’Europe », a salué Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. « Ce pacte est équilibré, avec des règles plus strictes contre ceux qui abusent du système, et une attention aux plus vulnérables », a-t-elle ajouté après le vote.
    « C’est un moment de fierté, confie Ylva Johansson, la commissaire aux affaires intérieures, qui a porté le projet depuis quatre ans et demi. Ce texte fera une importante différence par rapport à la manière dont on gère aujourd’hui l’immigration irrégulière. Nous le ferons de manière ordonnée. D’un côté, nous protégerons nos frontières, tout en donnant de l’autre une protection aux personnes qui fuient la guerre et les persécutions. »
    Les Etats devront mettre en place l’enregistrement, le filtrage (y compris un examen de santé) et des procédures accélérées de demande d’asile aux frontières pour les demandeurs manifestement non éligibles à un statut de réfugié. Les pays auront six semaines pour analyser leur demande. Si celle-ci est refusée, les Etats pourront les renvoyer dans un délai de six à dix semaines. En cas de hausse soudaine de la pression migratoire, des mécanismes de solidarité entre Etats membres seront activés afin de soulager les pays en première ligne.
    Si cette série de textes a trouvé une majorité au Conseil et au Parlement – une partie de la gauche et l’extrême droite ont voté contre ou se sont abstenues, la première les jugeant trop fermes, la seconde trop laxistes –, elle est néanmoins perçue comme un durcissement sans précédent de la gestion migratoire en Europe.
    Alors qu’une grande partie des dirigeants européens saluent ce vote, d’autres acteurs la condamnent. Quelque 161 ONG de défense des droits humains ou d’aide aux réfugiés, ainsi que des spécialistes travaillant sur le sujet, appelaient au rejet du texte. Pour eux, « l’introduction de procédures frontalières obligatoires sera dangereuse, inhumaine, irréalisable et inefficace ».
    De manière générale, tous veulent néanmoins passer désormais à d’autres étapes. « La critique du pacte est légitime, mais il pose un certain nombre de règles communes. Ce n’est pas une fin en soi, mais un point de départ vers autre chose », juge Camille Le Coz, du Migration Policy Institute à Bruxelles. « Le seul côté positif de ce vote qui va rendre encore plus difficile l’accès à la protection européenne pour les réfugiés, note Catherine Woollard, du Conseil européen pour les réfugiés et les exilés, c’est que nous allons enfin pouvoir passer à autre chose. »
    Théoriquement, les Etats membres devront appliquer les nouvelles règles au plus tard en 2026. « Cela ira plus vite, pronostique Mme Johansson. La Commission va proposer en juin, trois mois avant le délai prévu, un plan d’application afin d’accélérer sa mise en œuvre. » Des Etats ont déjà mis en place certains éléments de la réforme, comme l’Espagne sur l’enregistrement des migrants arrivant aux îles Canaries, ou la Bulgarie et l’Italie sur les procédures organisées directement à la frontière.
    « Le pacte n’aura pas d’effet à court terme, estime Mme Le Coz. Cela ne va pas modifier la situation aux frontières de l’Europe. » Il est donc nécessaire de traiter de nouveaux sujets au niveau européen comme l’amélioration des retours, qui restent très faibles. Seules 21 % des personnes déboutées du droit d’asile rentrent dans leur pays. De même, l’harmonisation des voies légales d’entrée en Europe et des procédures d’asile est désormais sur la table.
    « La question des voies légales est, et doit rester, une compétence nationale, assure Mme Johansson. Nous devons mieux coopérer entre Etats, pour préparer et former en amont, dans leur pays, les personnes que nous souhaitons faire venir légalement en Europe. Je vois beaucoup de potentiel pour affiner les recrutements de cette manière, sans changer la législation européenne. » Une tâche qui est par définition extrêmement lourde.
    Sur l’asile, également du ressort exclusif de chaque Etat, l’Agence de l’Union européenne (UE) pour l’asile s’efforce d’harmoniser, par le biais de séminaires entre magistrats, la lecture du droit pour permettre une application si ce n’est uniforme, au moins cohérente dans l’ensemble de l’Europe. Par ailleurs, l’actuelle Commission a multiplié les accords avec les pays du pourtour méditerranéen et africains (Tunisie, Egypte, Mauritanie) afin que ces derniers bloquent les départs des migrants, en échange d’aides au développement économique.
    L’adoption de la réforme en pleine campagne pour les élections européennes, organisées du 6 au 9 juin, peut-elle réduire l’influence des partis d’extrême droite, qui surfent sur cette thématique ? « En adoptant le pacte, l’Europe démontre que ce sujet peut être géré de manière ordonnée, cela enlève des arguments aux partis extrémistes », juge Mme Johansson. Avant même l’adoption du pacte, des partis ont proposé pendant la campagne d’aller plus loin. Alors que le Parti populaire européen évoque dans son manifeste la possibilité d’externaliser dans des Etats tiers jugés « sûrs » toute la procédure d’asile, à l’image de ce que le Royaume-Uni tente de mettre en place avec le Rwanda, d’autres insistent davantage sur la création de voies de migration légales cohérentes et harmonisées au niveau européen.
    Les sociaux-démocrates veulent « travailler sur les voies légales, assure Nicolas Schmit, la tête de liste des socialistes européens. Je note que les pays qui sont les plus hostiles, qui essayent d’utiliser le plus ce thème de l’immigration, eux-mêmes organisent de l’immigration en provenance de pays tiers, que ce soit la Hongrie ou l’Italie ». L’Italie a décidé d’ouvrir ses portes à près de 500 000 travailleurs recrutés hors de l’UE, tandis que la Hongrie fait venir des travailleurs de l’autre bout du monde.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#pacte#asile#immigration#paystiers#frontiere#droit#protection

  • « Les pays membres de l’UE suivent l’agenda de l’extrême droite en dépeignant les migrants et les réfugiés comme des ennemis dont il faudrait se défendre »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/11/les-vingt-sept-suivent-l-agenda-de-l-extreme-droite-en-depeignant-les-migran

    « Les pays membres de l’UE suivent l’agenda de l’extrême droite en dépeignant les migrants et les réfugiés comme des ennemis dont il faudrait se défendre »
    Le chercheur Sergio Carrera, du groupe de réflexion Centre for European Policy Studies, décrypte l’évolution du débat politique sur l’immigration après l’adoption du pacte asile et migration.
    Sergio Carrera, chercheur chargé de la politique migratoire et des droits de l’homme au Centre for European Policy Studies (CEPS), un groupe de réflexion de Bruxelles, revient sur l’évolution du débat public, en Europe, sur les politiques liées à l’immigration, sous l’influence croissante des partis d’extrême droite.
    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Le Parlement européen valide le pacte sur la migration et l’asile
    Le thème de l’immigration est-il présent dans la campagne électorale européenne qui commence ?
    De longue date, le pacte asile et migration a été présenté comme une solution pour régler la question de l’immigration irrégulière en Europe et ainsi couper l’herbe sous le pied de l’extrême droite, qui a fait de ce thème son étendard. Mais, en dramatisant ces enjeux, les Etats et les gouvernements ont progressivement incorporé les idées de l’extrême droite et ils suivent son agenda en dépeignant les migrants et les réfugiés comme des ennemis dont il faudrait se défendre. Aujourd’hui, les grands partis historiques de la droite et du centre voire, dans certains pays, de gauche, comme dans le nord de l’Europe, ont été aspirés par la rhétorique de l’extrême droite.
    L’arrivée de centaines de milliers de personnes sur les côtes européennes de manière irrégulière pose question à beaucoup d’électeurs…
    En 2023, l’agence Frontex de l’Union européenne [UE] a décompté quelque 380 000 personnes arrivant, selon elle, de manière irrégulière. Sur un continent de 450 millions d’habitants, cela reste modéré. Cela représente moins de 1 % de tous les franchissements de frontières extérieures de l’UE pour l’année 2021. De plus, une partie de ces personnes peuvent bénéficier du statut de réfugié ou d’une protection temporaire. Parler d’invasion comme l’extrême droite le fait est tout simplement faux. Enfin, rappelons que l’essentiel des réfugiés dans le monde ne viennent pas en Europe. Ils sont généralement déplacés dans leur propre pays ou dans les pays voisins. Remettons un peu de rationalité dans ce sujet. En deux ans, l’Europe a su accueillir 4,5 millions de réfugiés ukrainiens.
    Dans certains pays, ces arrivées ont créé une pression supplémentaire sur les logements, comme en Irlande, aux Pays-Bas, ou commencent à peser dans les pays d’Europe centrale.
    On peut accueillir des Ukrainiens, mais pas des réfugiés d’Afrique… Il y a des sujets bien plus profonds en jeu, comme une institutionnalisation du racisme, aujourd’hui ancrée dans nos sociétés.
    Selon une étude du Conseil européen pour les relations internationales (ECFR), la question migratoire n’est pas centrale pour l’opinion dans la campagne actuelle. Est-ce votre point de vue ?
    Le sujet est en débat mais pas nécessairement sur les termes exposés par les grands partis. Toutes les recherches sur l’opinion publique démontrent une vision généralement positive de l’immigration. Les Européens ne sont pas opposés à l’idée d’offrir une protection aux migrants et d’aborder la question migratoire d’une façon humaine. Personne n’est favorable à l’emprisonnement des migrants dans des centres de détention. C’est pourtant ce que le pacte prévoit. Quand vous montrez les conséquences de ce type de politique, vous voyez une réaction très éloignée des débats politiques traditionnels.
    Le Parti populaire européen (conservateurs) propose de développer l’externalisation des demandeurs d’asiles…
    C’est la preuve de ce que j’avance. Fin 2023, l’Italie de la première ministre d’extrême droite, Giorgia Meloni, a présenté un protocole d’accord entre l’Italie et l’Albanie pour que les migrants sauvés en mer soient envoyés, contre leur gré, dans ce pays, avec lequel ils n’ont aucun lien et où il y a fort à parier qu’ils ne voudront pas aller. Une fois là-bas, ils seront enfermés dans un camp. Face à ce projet, la Commission n’a pas fait de commentaire. Et désormais, la droite propose le même type d’externalisation dans des Etats tiers dit « sûrs ». Toutes nos recherches sur les exemples existants montrent que l’externalisation conduit à des traitements inhumains et dégradants, à la détention arbitraire de personnes, à d’énormes souffrances.
    Le groupe des sociaux-démocrates souhaite développer les voies légales pour venir en Europe, qui est en plein vieillissement démographique. Comment jugez-vous cette idée ?
    Nous en avons absolument besoin. Que ce soit pour l’emploi, pour les demandeurs d’asile, pour les réinstallations pour raison humanitaire. Pour les étudiants, les chercheurs, tout cela est très bien. Néanmoins, l’Europe développe aujourd’hui une vision très utilitariste des voies légales de travail avec sa « carte bleue » et ses programmes de recrutement dans les pays tiers. Très sélective, l’Europe ne veut prendre que des personnes dont elle a besoin pour combler les pénuries et les lacunes du marché du travail, et uniquement ceux qui disposent d’assez des compétences. Les personnes hautement qualifiées peuvent venir. Il s’agit d’une approche très discriminatoire, qui laisse de côté certaines personnes qui n’ont pas accès à ces canaux de recrutement. En particulier les personnes originaires d’Afrique et du Moyen-Orient.

    #Covid-19#migrant#migration#UE#immigration#economie#vieillissement#sante#refugie#frontex

  • Why Ivana Trump Was Buried at Bedminster: 3 Theories
    https://nymag.com/intelligencer/article/ivana-trump-buried-bedminster-3-theories.html


    Il faut s’appeler Donald Trump pour utiliser le lieu de l’enterrement de son ex pour réduire ses impôts.

    22.11.2023 by Margaret Hartmann - Ivana Trump, former president Donald Trump’s first wife, died on July 14, 2022 at the age of 73, owing to injuries she suffered in an accidental fall on the “grand curving staircase” at her Upper East Side townhouse. Her funeral drew about 400 people and featured a gold-hued coffin, Secret Service agents, and loving remembrances from her three adult children as well as several friends. Then this icon of ’80s glamour and New York tabloid drama was laid to rest … at a New Jersey golf course?

    Many found the decision to bury Ivana at Trump National Golf Club Bedminster puzzling. She is the first person to be buried at the former president’s New Jersey property, and the ground had to be consecrated so she could have a traditional Catholic burial.

    A New York Post photographer scoped out the site shortly after Ivana was laid to rest and found that while her grave isn’t literally on the golf course, the whole vibe is surprisingly understated:

    Photos taken by The Post Thursday show Trump’s grave alone against a bucolic scenery of trees and shrubbery. The grave looks upon a sprawling green space upon the country club’s vast estate.

    The plot where Ivana was buried has a bouquet of more than two dozen white flowers and a plaque that reads in all capital letters Ivana Trump with the dates she was born and died.

    The grave is in a place where golfers would not see it as they tee off for a round of golf. The small section of the club is below the backside of the first tee.

    A little over a year later, the mystery persists. Photographs published by The Daily Mail on August 12, 2023 show that Ivana’s grave is marked with a small headstone, which “has become overgrown with grass and is barely visible.”

    So what exactly is going on here? I have a few theories.

    If Trump National Golf Club Bedminster held a special place in Ivana’s heart, there’s no record of it. Donald bought the property in 2002, a full decade after their divorce was finalized. While Ivana maintained a friendship with her ex-husband through her final days, and her daughter, Ivanka, was married at the club, it does not appear that Ivana ever publicly praised the property.

    There is, however, ample evidence that Donald Trump thinks Bedminster is a phenomenal place to be laid to rest. “Wouldn’t you want to be buried here?” he mused to The Wall Street Journal in 2015. The idea has been on his mind for at least 15 years. Back in 2007, Trump filed paperwork to build a windowless wedding chapel at Bedminster that would later be converted into a mausoleum for himself and his family.

    Drawings filed with the Somerset County township called for what NJ.com described as a “19-foot-high, classical-style stone structure” with “four imposing obelisks surrounding its exterior and a small altar and six vaults inside. Locals balked at the proposal, which they deemed gaudy, and Trump withdrew the plan. Five years later, he came back with a new idea: Instead of a mausoleum, he would be buried at a large cemetery with more than 1,000 graves. “The idea, apparently, was that Trump’s golf-club members would buy the other plots, seizing the chance at eternal membership,” the Washington Post reported.

    Facing continued opposition to his ghoulish ambitions, Trump revised his plans once again. In 2014, the Trump Organization filed paperwork to build two graveyards at Bedminster. One would have 284 lots for sale to the public, while the other would consist of just ten plots for Trump and his family near the first tee. The company’s filing with the state said Trump “specifically chose this property for his final resting place as it is his favorite property.”

    In an October 2023 interview, Eric Trump revealed it was his father’s idea to have his mother laid to rest at the “family funeral plot.” “He was the one to say, you know, ‘I want her with us,’” Eric said. “It was pretty amazing again, you know, kind of a wife long removed — ex-wife long removed. He’s an incredible man. He’s got a heart of gold.”

    Some remain skeptical that Trump actually considers this the most fabulous piece of property he owns:

    The average person might say Mar-a-Lago, Trump’s seaside Florida resort, is more spectacular, but they’re not looking at Bedminister through the eyes of a person with an alleged passion for tax avoidance. This tweet from Brooke Harrington, a professor of sociology at Dartmouth, sparked speculation that Bedminster’s real appeal as a graveyard lies in New Jersey tax law.

    Indeed, as Insider reported, there are some surprising perks to being the proprietor of a New Jersey graveyard:

    Under New Jersey state tax code, any land that is dedicated to cemetery purposes is exempt from all taxes, rates, and assessments. Cemetery companies are also specifically exempt from paying any real estate taxes, rates, and assessments or personal property taxes on their lands, as well as business taxes, sales taxes, income taxes, and inheritance taxes.

    And the Trump family has definitely been pursuing the tax advantages of cemetery ownership. A document published by ProPublica shows that the Trump Family Trust sought to designate a property in Hackettstown, New Jersey, about 20 miles from Bedminster, as a nonprofit cemetery company back in 2016.

    But there is reason to question this too-Trumpy-to-be-true allegation. First, all this cemetery business is unnecessary because he has already found a way to drastically reduce his Bedminster tax burden. When the Post’s David Farenthold looked into Trump’s cemetery obsession in 2017, he concluded it wouldn’t be very profitable as a business venture or a tax-avoidance scheme:

    … the savings would hardly be worth the trouble. That’s because Trump had already found a way to lower his taxes on that wooded, largely unused parcel. He had persuaded the township to declare it a farm, because some trees on the site are turned into mulch. Because of pro-farmer tax policies, Trump’s company pays just $16.31 per year in taxes on the parcel, which he bought for $461,000.

    According to a 2019 HuffPost analysis, Trump slashed his Bedminster tax bill by about $88,000 a year by keeping eight goats and farming 113 acres of hay on the property.

    Is is possible that the cemetery business is some kind of backup tax- avoidance scheme? I suppose, but it doesn’t make a ton of sense to this humble TurboTax user.

    “It’s always been my suspicion that there’s something we don’t know” about Trump’s cemetery plan, Bedminster land-use board member Nick Strakhov told Farenthold in 2017.

    It does seem we’re missing a key piece of the boneyard puzzle. But there is one thing we know about Trump now that wasn’t quite as apparent back then: He is a super-weird guy. He has managed to be weird with various kinds of paper, toilet bowls, aircraft carriers, and “dangerous fruit,” to name just a few of his proclivities. The thought of our inevitable demise brings out strange feelings and behavior in most people. Some of the rich plan to freeze themselves or shoot their remains into space; is it any surprise that Trump has some grandiose idea about how he and his family should be laid to rest?

    “It’s never something you like to think about, but it makes sense,” Trump told the New York Post during his first attempt to make Bedminster a cemetery in 2007. “This is such beautiful land, and Bedminster is one of the richest places in the country.”

    Trumpy commentary on the wealth of northern New Jersey aside, that sounds astonishingly well adjusted.❞

    #USA #Trump #impôts #enterrement #wtf

  • Einsturzgefahr: Wohnhaus in Schöneberger Goltzstraße evakuiert, mehrere Straßen gesperrt
    https://www.berliner-zeitung.de/news/wegen-einsturzgefahr-wohnhaus-in-schoeneberg-grunewaldstrasse-evaku

    Hier ist die Rede vom Haus Goltz-Grunewald, nordöstliche Ecke. Goltzstraße 1 / Grunewaldstraße 16.

    Alles privat, jeder ist für sich selbst verantwortlich und so braucht der Immobilienkonzern, dem das unbewohnbare Haus gehört, offenbar keinem Mieter eine Ersatzwohnung zu stellen. So ist das in Berlin, hier könnse überhöhte Mieten für Bruchbuden kassiern ohne irgeneine Verantwortung zu übernehmen.

    Wetten, dass hier in zwei oder drei Jahren ein schicker Neubau mit superteuren Eigentumswohnungen steht !

    10.4.2024 von Sophie Barkey, Elizabeth Rushton, Verena Zistler - Ein Haus an der Kreuzung von Grunewaldstraße und Goltzstraße droht zu kollabieren. Der Bereich um das Gebäude ist abgesperrt – darunter verläuft eine U-Bahnlinie.

    Mehrere Anwohner in Schöneberg haben am Mittwoch ihre Wohnungen verlassen, weil ihr Haus in der Goltzstraße, Ecke Grunewaldstraße, einzustürzen droht. Das bestätigte die Berliner Feuerwehr auf Anfrage der Berliner Zeitung. Ein Einsatzleiter hatte dort am Mittag die Lage geprüft. Weil das Gebäude jedoch auf einem privaten Grundstück steht und die öffentliche Sicherheit und Ordnung nicht gefährdet sei, wurde die Zuständigkeit an das Bezirksamt und Bauamt weitergegeben. Das Gebäude weist sichtbare Risse in der Fassade auf, die Kreuzung ist gesperrt. Mehrere Schaulustige hatten sich dort nach Angaben einer Reporterin versammelt. Auch die Polizei war vor Ort.

    Bauarbeiter hatten laut einem Polizisten vor Ort am Mittwochmorgen bei den Sanierungsarbeiten im Erdgeschoss festgestellt, dass offenbar „alles marode“ war und sollen dann gemeldet haben, dass die Sicherheit des Eckteils des Hauses nicht mehr zweifelsfrei gegeben sei. Das Haus wurde schließlich evakuiert, nachdem auch ein Statiker das Haus begutachtet hatte.

    Wie der Polizist weiter sagte, werde das Haus nun zunächst gesichert, bis eine Baufachfirma feststellen kann, ob womöglich der Eckteil des Hauses abgerissen werden müsse. Erst nach der Bewertung einer Fachfirma soll klar werden, wann die Anwohner zurück in ihre Wohnungen können. Bis dann würden die meisten von ihnen bei Verwandten unterkommen, so der Polizist weiter.

    Nach Angaben des Hauseigentümers können neun Mieter zunächst ihre Wohnungen nicht nutzen. Sie würden in Ersatzunterkünften untergebracht, falls sie nicht bei Freunden oder Verwandten unterkommen könnten, teilte die Heimstaden Germany GmbH auf Anfrage mit. „Einen Zeitraum zu nennen, wie lange die Wohnungen nicht genutzt werden können, ist aktuell leider nicht möglich“, hieß es.

    Anwohner erfuhren am Vormittag von Evakuierung

    Von den Evakuierungen betroffen ist auch das junge Paar Ella und Claus (Namen von der Redaktion geändert). Die beiden wohnen seit sechs Jahren im betroffenen Haus. Erst am Mittwoch um 11 Uhr wurden sie von ihrem Vermieter informiert, dass die Sicherheit des Hauses gerade geprüft werde – da hieß es ihnen zufolge noch, sie sollten erstmal zu Hause bleiben. „Wir gehen davon aus, dass das nur eine Vorsichtsmaßnahme ist“, sagt Ella. Die Polizei hat sich dann gegen 17.30 Uhr bei den Einwohnern gemeldet, mit dem Evakuierungsbefehl und der Empfehlung für ein bis zwei Wochen einzupacken.

    „Hoffentlich werden wir aber viel schneller wieder zu Hause sein – wir drücken uns einfach die Daumen“, sagt Claus. Bis dann wird das Paar bei Freunden in Schöneberg übernachten, Claus hat auch Verwandte in Berlin. Ihre Wohnung befindet sich nicht im betroffenen Eckteil des Hauses, sondern im Gebäude daneben in der Grunewaldstraße, ihre Wohnung grenzt allerdings an den betroffenen Eckteil an. In ihrer Wohnung habe es nichts gegeben, das bei dem Paar Sorge ausgelöst hätte, so Ella. „Diese Risse und die bröckelige Fassade waren schon länger so“, sagt sie. „Das Haus ist einfach super alt – das wissen halt alle.“

    Heimstaden sind statische Probleme am Wohnhaus schon länger bekannt

    Nach Angaben von Heimstaden sind tatsächlich schon seit Längerem statische Probleme an dem Gebäude bekannt. Die Ursache dafür habe bislang nicht geklärt werden können, hieß es. Bereits seit Dezember 2023 werde ein sogenanntes Rissmonitoring durchgeführt, bei dem Veränderungen der auffälligen Risse im Mauerwerk beobachtet und dokumentiert würden, teilte das Unternehmen mit.

    Für das Ladenlokal in dem Eckhaus gebe es seit dem 3. April Sicherungsmaßnahmen. Zudem sei das Fundament untersucht worden. Bei einer erneuten Überprüfung habe dann der beauftragte Statiker am (heutigen) Mittwoch eine Ausdehnung der Risse entdeckt. „Danach haben wir unmittelbar die Bauaufsicht in Kenntnis gesetzt, die eine Teil-Sperrung des Gebäudes (Erkerbereich/Eckhaus) und Teile der Grunewaldstraße angeordnet hat“, teilte das Unternehmen weiter mit.

    Die zuständige Bezirksstadträtin Eva Majewski (CDU) zeigte sich erstaunt darüber, dass dem Unternehmen offensichtlich schon länger Probleme bekannt sind. „Ich höre das jetzt das erste Mal, dass das offensichtlich seit Jahren bekannt ist“, sagte Majewski in der RBB-Abendschau.

    U7 verläuft unter dem einsturzgefährdeten Haus: Geschwindigkeit verringert

    Unter dem Gebäude verläuft nach Informationen der Berliner Zeitung auch die U-Bahnlinie 7 der Berliner Verkehrsbetriebe (BVG). Die Bahnen fahren daher als Vorsichtsmaßnahme derzeit mit deutlich verringerter Geschwindigkeit zwischen den naheliegenden U-Bahnhöfen Kleistpark und Eisenacher Straße, teilte ein BVG-Sprecher mit. Außerdem wird der Nachtbus N7 zunächst umgeleitet, andere Busse fahren dort nicht.

    Nach Informationen von vor Ort war am späten Nachmittag ein großer Bereich rund um das einsturzgefährdete Gebäude für Autos, Fußgänger und Radfahrende gesperrt. Betroffen ist die gesamte Kreuzung Grunewaldstraße/Goltzstraße/Akazienstraße. Wie die Berliner Verkehrsinformationszentrale auf Twitter-Nachfolger X am Mittag mitteilte, war auch die Hauptstraße von den Sperrungen betroffen. Eigentümer und Bezirksamt beraten nun über das weitere Vorgehen. Autofahrer müssen in dem Bereich weiterhin mit Behinderungen rechnen.

    #Berlin #Schöneberg #Goltzstraße #Grunewaldstraße #Immobilien #Wohnen #Kapitalismus

  • « Aux Etats-Unis, l’immobilier de bureau victime des vendredis »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/08/aux-etats-unis-l-immobilier-de-bureau-victime-des-vendredis_6226656_3234.htm

    Même si beaucoup de salariés américains ont retrouvé le chemin de leurs bureaux après la fin du Covid, les employeurs ne parviennent pas à les faire revenir le dernier jour de la semaine. Un phénomène qui pénalise l’immobilier de bureau et qui concerne bien au-delà [sic] des frontières étasuniennes, explique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

    Le bâtiment fait tellement peur aux habitants de Brooklyn qu’ils l’ont baptisé « Sauron », comme le méchant du Seigneur des anneaux. Il faut dire que ce monolithe tout en acier noir de 325 mètres de haut et 93 étages tranche dans le paysage. La Brooklyn Tower est le seul gratte-ciel géant de New York qui ne soit pas situé sur l’île de Manhattan. Elle ne fait pas peur qu’aux habitants, mais aussi aux promoteurs. Elle devrait être mise aux enchères le 10 juin, à la suite du défaut de l’un d’eux sur sa dette.
    Ce n’est pas le seul building en difficulté depuis la sortie de la crise liée au Covid-19. L’immobilier de bureau américain est particulièrement touché. Selon le dernier rapport de l’agence de notation Moody’s, le taux de surfaces vacantes, non louées, aux Etats-Unis a atteint près de 20 % au premier trimestre 2024. Du jamais-vu depuis plus de trente ans. Etonnant dans un pays à l’économie florissante qui continue à recruter à tour de bras. Sur le seul mois de mars, près de 303 000 nouveaux emplois ont été créés dans le pays.

    « Il faut organiser ce chaos »

    La première explication rationnelle à cette panne immobilière réside dans le niveau des taux d’intérêt. Ceux-ci se répercutent sur les prêts immobiliers et sur le niveau des loyers. Mais la principale raison est ailleurs, du côté des vendredis. Ce jour-là, les bureaux sont vides. Si, poussés par leurs employeurs, beaucoup de salariés ont retrouvé le chemin des open spaces et des salles de réunion, ils désertent encore le dernier jour de la semaine. Selon le baromètre de la société Kastle, en moyenne dans les dix plus grandes villes américaines, près de 60 % des employés sont présents dans les locaux. Mais ce chiffre dégringole à 30 % les vendredis (mardi est le jour le plus chargé). L’immobilier de bureau est une victime des vendredis.

    « C’est fou, s’est exclamé l’homme d’affaires Barry Diller le 4 avril sur la chaîne CNBC, mais nous allons sensiblement vers une semaine qui ne sera pas forcément de quatre jours, mais où le vendredi sera à la maison. Il faut organiser ce chaos ». Et une manière de le faire, à profit pour les entreprises, est de réduire la taille des bureaux. Une révolution silencieuse qui doit beaucoup à l’absence de chômage, mais qui a toutes les chances de s’ancrer dans la société, et pas seulement aux Etats-Unis.

    #immobilier #travail #télétravail

  • Berliner zu arm? Christoph Gröner verrät, warum er in der Hauptstadt nicht mehr baut
    https://www.berliner-zeitung.de/wirtschaft-verantwortung/berliner-zu-arm-christoph-groener-verraet-warum-er-in-der-hauptstad

    9.4.2024 von Liudmila Kotlyarova - Teure Grundstücke, schwache Kaufkraft: Einer der größten Bauherren Deutschlands erzählt im Interview, warum Berlin beim Wohnungsbau absackt und was man dagegen tun könnte.

    Christoph Gröner, einer der größten und prominentesten Bauherren in Deutschland, hat geschäftlich seinen Sitz in Berlin – baut hier aber seit zwei Jahren nichts mehr.

    Er war 2020 der Big Spender der Berliner CDU: 820.000 Euro ließ Gröner der Partei insgesamt zukommen. Auf dem Zukunftsforum seiner Gröner Group Ende März in Berlin erklärte er sich zum überzeugten Sozialdemokraten. Wie passt das zusammen? Wir haben mit ihm gesprochen.

    Herr Gröner, Sie haben ökologisches Bauen zu Ihrer Unternehmensstrategie erklärt. Die Baukosten seien jedoch „komplett aus dem Ruder gelaufen“, merkt die deutsche Wohnungswirtschaft an. Wie wollen Sie erreichen, dass bezahlbare Wohnungen nicht bald reines Wunschdenken werden?

    Es ist nicht das Bauen, das das Wohnen unbezahlbar macht. In München liegen die reinen Baukosten zwischen 3000 und 4000 Euro pro Quadratmeter, die Grundstückspreise dagegen bei 6000 bis 8000 Euro. Bei einem Bauobjekt kommen wir auf bis zu 12.000 Euro Gesamtkosten pro Quadratmeter. In Hamburg kosten die Grundstücke ebenfalls 5000 bis 6000 Euro und das Bauen ähnlich wie in München. In Leipzig ist das Land mit 1000 bis 2000 Euro pro Quadratmeter noch deutlich günstiger.

    Und wie ist es in Berlin?Berlin hat eine interessante Entwicklung hinter sich. Als ich 2010 mit dem Bauen in der Hauptstadt begann, lagen die Grundstückspreise bei 700 Euro pro Quadratmeter. Wir konnten für 2000 Euro pro Quadratmeter bauen und sehr günstigen Wohnraum zum Preis von 3000 bis 4000 Euro pro Quadratmeter anbieten.

    Schon 15 Jahre später kostete der gleiche Baugrund fast das Zehnfache. Wenn wir heute über eine Miete im Neubau von 20 bis 25 Euro pro Quadratmeter in Berlin sprechen, macht eben der Grundstücksteil zwei Drittel dieser Miete, und das Bauen acht, neun, vielleicht zehn Euro aus. Sicher haben wir bei den Baukosten in den letzten 20 Jahren fast eine Verdoppelung vorgenommen. Aber nicht die höheren Baukosten sind unser erstes Problem, sondern die Tatsache, dass das knappe Gut der Grundstücke den Spekulanten überlassen wurde.

    Wir kriegen ein Grundstück sehr teuer serviert und machen nur eine Marge von 15 oder 20 Prozent darauf. Und wenn nach außen das Preisschild von 6000 oder 8000 Euro pro Quadratmeter steht, sind wir dann die bösen Bauträger.

    Steglitzer Kreisel: „Wer da klagt, sind sture Leute“

    Aber Sie machen sicher keine Verluste. Den Steglitzer Kreisel sind Sie rechtzeitig losgeworden, und unglückliche Käufer klagen jetzt gegen den neuen Eigentümer. Wie sehen Sie dieses Problem?

    Wenn beim Steglitzer Kreisel eine Wohnung anbezahlt wurde, kann der Käufer sein Geld über den Notar zurückerstattet bekommen. Wer da klagt, sind sture Leute, die es nicht akzeptieren, dass man von einem Immobilienunternehmen, das die Umsetzung nicht bewerkstelligt bekommt, die Umsetzung auch gerichtlich nicht erzwingen kann.

    Die Gesellschaft, der heute der Steglitzer Kreisel gehört (Adler Group, Anm.d.Red.), ist derzeit aus verschiedenen Gründen nicht in der Lage, diesen Bau zu realisieren. Es gibt finanzielle, technologische Fragen, aber auch die Genehmigung des Sockels ist eine große Herausforderung. Ich habe seinerzeit als CEO der CG Gruppe AG vor Jahren den Bau begonnen und bin dann von Mehrheitsgesellschaftern aus meinem eigenen Unternehmen gedrängt worden. Und damit ist mir die Verantwortung für die Fertigstellung quasi entrissen worden.

    In dem Fall ist aber niemandem ein Schaden entstanden, außer dass der ein oder andere Kunde den Traum hat, aus 100 Metern Höhe aus seinem Apartment nach Tempelhof zu schauen und das zu günstigsten Konditionen. In Wirklichkeit haben wir andere Probleme. Wir haben viele Kunden in Deutschland, die tatsächlich vor der Insolvenz eines Bauträgers stehen, die Kaufpreise einbezahlt haben und dann ihre Wohnung nicht bekommen. Das ist sehr belastend für junge Familien, die sich ihren Traum erfüllen wollten, oder Kapitalanleger, die jetzt ihre Rendite nicht ausbezahlt bekommen, sowie alle anderen Käufer und Bürger, die in einer solchen Situation stecken.

    Was bauen Sie derzeit in Berlin, auf welche Projekte sind Sie stolz?

    Wir haben uns in den letzten zwei Jahren sehr zurückgehalten. Bis dahin haben wir über 5000 Wohnungen in Berlin gebaut, darunter die Lichtenberger Lofts oder ein Apartmenthaus in der Otto-Suhr-Allee in Charlottenburg. In Berlin haben wir ein ganz großes Potenzial.

    Wir haben uns 2022 allerdings zurückgezogen, weil die Grundstückspreise explodiert sind. Bereits im Jahr 2021 hat mein Unternehmen aufgehört, irgendetwas in Berlin zu kaufen, weil der Neubau sich nicht mehr rechnete.

    Um es kurz zu machen: Die Kaufkraft einer Stadt, einer Kommune oder eines Volkes bestimmt den Immobilienpreis. Ich könnte die Verknappung zwar dafür nutzen, um einen exorbitanten Preis aufzurufen, und das kann auch kurz funktionieren. Aber auf Dauer funktioniert das nicht. Im Augenblick sind wir ausgestiegen, weil die Kaufkraft eines Berliners nicht mehr den Mietpreis bedienen kann, den ich brauche, um die Grundstückkosten zu bezahlen und noch etwas zu verdienen.
    Neue Wohnungen: „Kaufkraft in Berlin ist für eine Hauptstadt sehr schlecht“

    Die Berliner sind für Sie also zu arm. Haben Sie sich deswegen auf andere Städte umorientiert?

    Wir sind seit 20 Jahren in ganz Deutschland unterwegs, haben Standorte unter anderem in Köln, Leipzig und Karlsruhe. Wenn Sie von Köln nach Frankfurt, Karlsruhe, Augsburg, Stuttgart, München gehen, haben Sie natürlich eine ganz andere Kaufkraft als hier in Berlin. Und interessanterweise sind die Immobilien da nicht unbedingt teurer als in Berlin.

    Es ist in der Tat eine schlechte Nachricht, dass die Kaufkraft in Berlin für eine Hauptstadt in Europa sehr schlecht ist. Wenn Sie überlegen, dass selbst in Prag die Kaufkraft 1,5 Mal so groß ist wie in Berlin, dann ist das ein trauriges Ergebnis, das einer seit Jahrzehnten verfehlten Wirtschaftspolitik.

    Die Realität ist aber, dass auch gebürtige Berliner sich oft keinen neuen Mietvertrag leisten können, geschweige denn eine Eigentumswohnung.

    Man kann sich immer darüber unterhalten, dass sich niemand eine Wohnung leisten kann. Aber man könnte auch mal die Frage stellen: Wieso kann sich niemand eine Wohnung leisten? Weil es geil bzw. sexy ist, arm zu sein, wie es einmal der Slogan von Berlin war? Das tut mir ein bisschen leid für diese Stadt.

    Es wird dann gesagt, Berlin sollte weiter sozial durchmischt bleiben, Quartiere für Menschen mit günstigeren Mieten sollten neu hergestellt bzw. bewahrt werden. Und dann scheitern wir schon schnell an ideologischen Straßenkämpfen in dieser Stadt.

    Hier ein Beispiel: Ich war bis 2019 für den Postbanktower in Kreuzberg zuständig. Die Politik lehnte das ausgewogene Planungskonzept mit 400 frei finanzierten Wohnungen jedoch ab und entschied, dass ausschließlich Sozialwohnungen (und anstatt von Wohnungen für den frei finanzierten Markt teure Büroflächen) entstehen sollten. Es wurde aus rein ideologischen Gründen verhindert, Wohnraum zu schaffen. Ich finde den Wunsch nach bezahlbarem Wohnraum berechtigt. Aber es muss auch der Bürger bedient werden, der sich eine Wohnung im freien Markt leisten kann. Das führt dann zu einer gesunden Durchmischung.

    Die Politik hat nun einen allmählichen Heizungstausch eingeleitet. Setzen Sie auch auf Wärmepumpen?

    Ich bin ein absoluter Fan von Geothermie. Ich finde den Ansatz sehr schön, dass wir die Wärme zum Heizen und Kühlen aus der Erde holen und die Ausschläge in der Temperatur nach oben und dann wieder nach unten kalibrieren können. Das kann man dauerhaft so regulieren, dass man für diese Zwecke kaum noch Strom verbraucht. Und Geothermie funktioniert auch bei den Hochhäusern auf dem dafür geeigneten Boden sehr gut, bei Felsen geht es dann manchmal nicht. Bei unseren Projekten in Köln, Karlsruhe, Stuttgart und München bauen wir bereits die Geothermie ein.

    Doch grundsätzlich hat jedes Projekt seine Herausforderung und seine Lösung. In Berlin würden wir künftig theoretisch eher mit Photovoltaik, Luft-Wärmepumpen und mit dem Blockkraftwerk arbeiten.
    Energiewende: „Ich bezweifle, dass das Stromnetz den Ausbau der Elektromobilität mittragen kann“

    Deutschlands zweitgrößter Vermieter, LEG Immobilien, will ab 2027 jährlich bis zu 9000 Wohnungen auf Luft-Luft-Wärmepumpen oder Split-Klimaanlagen umstellen. Wäre das etwas für Sie?Das ist nicht bezahlbar und auch energetisch nicht vertretbar. Die Stromnetze werden es in dem Ausmaß nicht schaffen. Ich bezweifle auch, dass das Stromnetz den Ausbau der Elektromobilität mittragen kann. Wir schalten Atomkraftwerke aus und fahren dann Kohlekraftwerke hoch, um mehr Strom zu produzieren. Das ist Unfug, ich will mich an so was nicht beteiligen.

    Wenn wir im Sommer dann draußen nachts 32 Grad haben und alle die Wohnung auf 18 Grad herunterkühlen werden, dann ist es vorbei mit dem Klimaschutz, solange wir nicht ausreichend grünen Strom produzieren, aber auch Wasserstoff als Alternative zum Strom.

    Sie nennen sich einen überzeugten Sozialdemokraten. Gleichzeitig haben Sie 2020 mehr als 800.000 Euro an die Berliner CDU gespendet: Warum?

    Die Sozialdemokraten sind für mich in ihrer Ursprungsform keine Ideologen. Das sind Menschen, die Chancengerechtigkeit wollen, die fleißigen, engagierten Menschen eine Zukunft geben, die trotzdem in der Lage sind, wenn es notwendig ist, Menschen dazu aufzufordern, etwas abzugeben, damit der Ausgleich stattfindet. Ich habe im Zusammenhang mit der CDU-Spende deutlich gemacht, dass dies nichts mit meinem Wahlverhalten zu tun hat und ich deshalb noch lange nicht diese Partei wähle.

    Ich habe die Spende jedoch gemacht, weil ich der Überzeugung war, dass die Stadt Berlin eine bürgerliche Klasse haben muss. Die Stadt war den Grünen, den Linken und der SPD und ein paar versprengten Ehrhardt-CDU-Leuten ausgeliefert, die nicht in der Lage waren, einen vernünftigen Ausgleich zwischen sozialer Gerechtigkeit und wirtschaftlicher Prosperität zu schaffen. Die CDU ist doch morgen wieder weg. Aber sie ist stark genug, um mitzuwirken. Die SPD ist stark genug, um mitzuwirken. Und es bleibt doch der Einfluss der Linken und der Menschen, die auch die Verteilung propagieren.
    „Wenn am Schluss der Polizist ohne Wohnung ausgeht, wird er die AfD wählen“

    Was sind Ihre Vorschläge gegen den Wohnungsmangel in Berlin? Der BBU Verband Berlin-Brandenburgischer Wohnungsunternehmen e. V. schlägt etwa Mehrgeschossigkeit vor.

    Wir können mit einem Helikopter über Berlin fliegen, und ich zeige Ihnen Flächen für 200.000 Wohnungen. Wir müssen die Ressourcen, die wir haben, besser nutzen. Da, wo ein einstöckiges Gebäude ist, müssen wir ein fünfstöckiges bauen. Wir müssen jetzt nicht zehn, siebzehn Stockwerke bauen, es reichen auch sieben oder acht. Wir müssen nur vor allen Dingen schnell Baurecht schaffen.

    Und ich schlage es schon länger vor: Lassen Sie uns doch die Autobahn überdecken. Das ist überhaupt kein Problem. Ich habe der früheren Verkehrssenatorin Bettina Jarasch (Grüne) angeboten, mit ihr über die von uns erstellten Pläne zu diskutieren, wie wir auf die Weise 60.000 Wohnungen bauen können: 50 Prozent davon bezahlbar, 50 Prozent frei finanziert und 100 Prozent CO₂-neutral. Leider gab es dazu keine Reaktion. Mit dem Bauen könnten die Berliner „morgen“ beginnen.

    Es fehlt also die Bereitschaft der Politik?

    Es fehlt die Bereitschaft der Politik, da mitzuwirken. Die Immobilienwirtschaft wird von allen Parteien seit vielen Jahren als Faustpfand für die Ideologie genommen. Ich gehe nach Kreuzberg und bekomme ein Bauprojekt nicht genehmigt, weil mir der Verordnete der Linken sagt: Wenn hier 400 Menschen mit mittleren bis höheren Einkommen einziehen, verliere ich mein Mandat, weil ich 400 Menschen mehr habe, die garantiert nicht links wählen.

    In gleicher Weise argumentiert ein Bürgermeister der CSU eines Vororts in München. Dort spricht man offen darüber, dass die Zuziehenden oftmals jung und damit eher den Grünen oder den Sozialdemokraten zugewandt sind. Also ist auch dort das Interesse an einer neuen Bebauung nicht vorhanden – obwohl die Möglichkeit dazu besteht, da auch dort eine Wiederwahl gefährdet würde. Die Politiker sorgen leider nicht wirklich immer konsequent für mehr Wohnraum, sondern kümmern sich oft nur darum, dass sie nächstes Mal wiedergewählt werden.

    Wir müssten den Wohnungsbau aus ideologischen Diskussionen herausnehmen und einfach einen Masterplan entwickeln für diese Stadt, wo die Grünen, die FDP, die Linken, die SPD und die CDU sich überlegen: Wie entsteht möglichst schnell mehr Wohnraum? Wenn ein Polizist, ein Ukrainer und ein Syrer sich um eine Wohnung schlagen, am Schluss der Polizist immer ohne Wohnung ausgeht, wird er die AfD wählen.

    Und wir müssen das verhindern. Wenn wir Demokratie und Freiheit haben wollen, müssen wir ganz schön kämpfen, ganz schnell viele Wohnungen bauen, damit der Wohnungsmangel nicht dazu führt, dass die Menschen aus Verzweiflung anfangen, Unfug zu wählen.

    Vielen Dank für das Gespräch.

    Zum Gesprächspartner

    Christoph Gröner, 56, geb. in Karlsruhe, ist ein deutscher Immobilienunternehmer. Seit der Gründung des Unternehmens im Jahre 2008 ist er der geschäftsführende Gesellschafter, seit 2022 auch der Vorstandsvorsitzende der Gröner Group AG. Im Herbst 2023 gründete er die neue Firma ecobuilding AG, die er mit dem ehemaligen CDU-Politiker Ronald Pofalla leitet. Seine frühere Immobilienentwicklungsgesellschaft, die CG Gruppe AG, wurde 2020 vollständig von der Consus Real Estate übernommen, die zur Luxemburger Adler Group gehört.

    #Berlin #Wohnen #Immobilien #Spekulation #Stadtentwicklung #Politik

  • L’Allemagne accusée de « plausible » complicité dans les crimes commis à Gaza
    https://archive.ph/2024.04.08-132031/https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/08/l-allemagne-accusee-de-plausible-complicite-dans-les-crimes-commis-a-gaza_62

    Mais Managua n’a pas enclenché de procédure contre Washington, car les #Etats-Unis ont en quelque sorte organisé leur #impunité par une série d’obstacles juridiques, qui rendent plus difficiles les procédures contre eux devant la CIJ

  • Aménagez votre propre oasis verte : créez un jardin écologique
    https://www.tout-le-web.com/amenagez-votre-propre-oasis-verte-creez-un-jardin-ecologique

    La prise de conscience écologique s’affirme comme une tendance forte dans nos sociétés modernes, et l’aménagement d’un jardin écologique devient une démarche privilégiée par de nombreux amateurs de jardinage. Ce type de jardinage s’inscrit dans une volonté de respecter les équilibres naturels tout en créant un espace vert harmonieux et productif. Concevoir un jardin écologique, […]

    #Immobilier

  • Facilitez-vous la vie avec cette checklist déménagement
    https://www.tout-le-web.com/facilitez-vous-la-vie-avec-cette-checklist-demenagement

    Réussir son déménagement implique une bonne organisation et une préparation minutieuse. Transition parfois jugée stressante, le fait de changer de domicile peut pourtant se dérouler sans accroc si l’on suit scrupuleusement une checklist détaillée. Pour vous accompagner dans cette étape charnière de la vie, nous vous proposons un guide pratique et efficace qui vous aidera […]

    #Immobilier

  • Derrière la transparence, la fabrique très privée des chiffres sur le marché de l’immobilier de bureau
    https://metropolitiques.eu/Derriere-la-transparence-la-fabrique-tres-privee-des-chiffres-sur-le

    Alors que la construction de #bureaux ne faiblit pas, il est utile de se pencher sur la manière dont sont fabriqués les chiffres qui régissent ce marché. Marine Duros montre ici, à partir de matériaux de première main, les mécanismes et les enjeux de la « production de l’ignorance ». Chaque trimestre, la presse économique publie une batterie de chiffres sur la santé du marché de l’immobilier de bureau en Ile-de-France et dans les principales métropoles françaises. Depuis 2023, de nombreux articles #Terrains

    / #financiarisation, #immobilier, bureaux, #expertise, #quantification

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-duros.pdf

  • Puisque je vous dis qu’entre Delga et Moudenc, les mégalos de la région toulousaine se régalent d’imposer leurs projets pharaoniques non seulement inutiles mais dangereux.

    Un énorme centre commercial de plus de 25.000 m² va pouvoir sortir de terre après 20 ans de controverse
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/M3MscUppkPdIuVTAsgQCX2xUZCE/862x475/regions/2023/11/23/sodec-enzo-et-rosso-architectes-associes-perspective-01

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/un-enorme-centre-commercial-de-plus-de-25-000-m-va-pouv

    C’était la dernière opportunité pour entraver la création d’un vaste centre commercial à Muret, près de Toulouse. Le Conseil d’État a rejeté, le 4 avril 2024, le dernier recours en justice contre la société Porte des Pyrénées.

    C’est sans doute le dernier épisode judiciaire qui aurait pu empêcher le lancement des travaux. Ce 4 avril 2024, le Conseil d’État a rejeté l’ultime recours en justice contre le projet de création d’un nouveau centre commercial sur la commune de Muret, près de Toulouse. La zone de la Porte des Pyrénées va pouvoir s’étoffer.

    #honte_écologique #immobilier #hyper_marchands

    Et les laquets de france3 avec ce « va pouvoir » et le reste de cet article où tout sonne comme une victoire alors que ce n’est pas moins qu’une défaite de l’intelligence et de la raison.

    #Alain_Mandement maire de Muret a signé le permis de construire en novembre 2023.

  • Juive et antisioniste : Portrait de Sarah Katz
    https://bascules.blog/2024/04/07/juive-et-antisioniste-portrait-de-sarah-katz

    L’antisémitisme, c’est un crime, mais l’antisionisme, c’est un devoir. Malgré les menaces qu’elle a reçues, cette femme juive est engagée envers la cause palestinienne depuis des années, contre les crimes commis par Israël et pour une Palestine libre. Ou quand l’histoire n’est pas racontée par une minorité dominante et inhumaine…

    #Antisémitisme #Antisionisme #Colonialisme #Histoire #Humanité #Impérialisme
    https://2.gravatar.com/avatar/2cef04a2923b4b5ffd87d36fa9b79bc27ee5b22c4478d785c3a3b7ef8ab60424?s=96&d=

  • Potsdamer Garnisonkirche : Selbst für Christen ein Frevel
    https://www.nd-aktuell.de/artikel/1181160.garnisonkirche-potsdamer-garnisonkirche-selbst-fuer-christen-ein-

    L’Allemagne et son église protestante se paient un lieu du culte de la guerre. La Garnisonskirche à Potsdam est le haut lieu des cérémonies militaires et facistes en Prusse.

    On y commémorait le couronnement du Kaiser à Versailles, on y bénit les troupes coloniales qui écrasèrent la révolte des boxers et le 21.3.1933 le président et général Hindenburg y célébra l’ascension de Hitler au poste de chancelier du Reich. La date du Tag von Potsdam marque le début de l’union des royalistes, de la grande bourgeoisie et des nazis. C’est le début effectiv de « l’empire de mille ans » et de la descente vers les enfers de la guerre et des camps d’extermination.

    En choissant le rétablissement de ce lieu symbolique le pouvoir présent anticipe l’avenir allemand. Avec le soutien de nos amis d’outre-mer on accomplira enfin le grand projet que ni Bismarck ni Hitler ont pu réaliser.
    Deutschland, Deutschland über alles .

    2.4.2024 von Karsten Krampitz - Nach knapp sieben Jahren Bauzeit hat der wieder errichtete Turm der umstrittenen Garnisonkirche nun eine Kapelle.

    An diesem Tisch soll 1871 im Spiegelsaal von Versailles der Gottesdienst zur Kaiserproklamation abgehalten worden sein. Der Altartisch der Potsdamer Garnisonkirche, der dort lange Zeit sogar Hauptaltar war und damit das »Zentrum dieser Militärkirche«, so der Leipziger Religionswissenschaftler Horst Junginger, ist einer der wenigen Gegenstände, die den Bombenangriff der Royal Air Force am 14. April 1945 überstanden haben: ein unscheinbares Möbelstück aus Eichenholz, circa 160 Zentimeter lang, vier Beine, wenig verziert. Seit Ostermontag kommt das Kirchenutensil wieder zum Einsatz.

    Bei der Einweihung der »Nagelkreuzkapelle« am vergangenen Montag, begleitet von lautstarken Protesten draußen vor der Tür, hielt Christian Stäblein, Bischof der Evangelischen Kirche Berlin-Brandenburg-schlesische Oberlausitz (EKBO), die Predigt, in der es – wie immer – um Frieden und Versöhnung ging.

    Hunderte protestieren

    »Der Altar der Garnisonkirche Potsdam hat von Anfang an die Abwesenheit Gottes bezeugt, die Abwesenheit Jesu«, sagt Gerd Bauz vom Vorstand der christlichen Martin-Niemöller-Stiftung auf der Gegenveranstaltung zur Kapelleneröffnung. »Der Altar war gerahmt von den römischen Kriegsgottheiten Mars und Bellona, ein in der 2000-jährigen Geschichte der Christenheit einmaliger Frevel.« Wie könne man an einem solchen Tisch noch Gottesdienst feiern wollen?

    Der Wiederaufbau der Potsdamer Garnisonkirche, der auf Turm und Kapelle begrenzt bleibt, sorgt seit Jahren für heftige Kritik. Und das nicht nur wegen einer unfassbaren Steuerverschwendung von über 25 Millionen Euro, so Carsten Linke vom Verein zur Förderung antimilitaristischer Traditionen zu »nd«. Linke nimmt zusammen mit etwa 250 weiteren Personen am Protest gegen die Einweihung der »Nagelkreuzkapelle« vor der Tür teil. Die Garnisonkirche ist vermutlich das einzige Gotteshaus, in dem Hitler eine Rede gehalten hat. Auch ihm ging es am »Tag von Potsdam« um »Versöhnung«. Am 21. März 1933 reichte das alte Preußen dem Dritten Reich die Hand.

    Versöhnung mit Militäraltar

    Heute aber versöhnt sich die evangelische Kirche mit ihrer Geschichte. Versehen mit dem »Nagelkreuz von Coventry«, soll an diesem Altar nur noch Frieden gepredigt werden. An jenem Tisch also, an dem einst Divisionspfarrer Johannes Kessler stand, der beim Aufbruch der Potsdamer Truppen zur Niederschlagung des sogenannten Boxeraufstands in China am 26. Juli 1900 den Soldaten predigte: »Ihr seid die Pioniere des gekreuzigten Heilands! Darum Hand ans Schwert!«

    Auf der Gegenveranstaltung im benachbarten ehemaligen Rechenzentrum, dem Kunst- und Kreativhaus, sorgte eine Nachricht für Aufsehen: eine E-Mail von Paul Oestreicher, dem früheren Leiter des Versöhnungszentrums der Kathedrale von Coventry in England.

    Streit um Nagelkreuz

    Der emeritierte Domkapitular hatte 2004 das Nagelkreuz als Symbol für Frieden und Versöhnung an die evangelische Gemeinde Potsdam übergeben. Der 1931 in Meiningen geborene Sohn eines jüdischen Kinderarztes schreibt: »Wenn dieser Feldaltar tatsächlich der Altar der Kapelle sein soll, dann würde ich, hätte ich dazu die Vollmacht, das Nagelkreuz vom Altar und unter Umständen von der Garnisonkirche überhaupt entfernen.« Überhaupt sei Coventry zur Einweihung gar nicht eingeladen worden. Oestreicher werde sich bei John Witcombe, dem »Dean of Coventry«, dafür einsetzen, dass das Nagelkreuz von diesem Altar entfernt wird.

    Schwarzbuch Garnisonskirche
    https://lernort-garnisonkirche.de/wp-content/uploads/2024/03/Gk_Broschuere_web_2.pdf

    #Allemagne #Potsdam #Garnisonskirche #histoire #Chine #église #religion #nazis #impérialisme #guerre #hybris

  • NATO 75 Jahre - Langzeitkrieg gegen Russland
    https://www.jungewelt.de/artikel/472615.nato-75-jahre-langzeitkrieg-gegen-russland.html

    L’OTAN c’est l’organisation responsable pour une guerre perpétuelle d’abord anticommuniste puis simplement impérialiste, d’abord froide puis chaude à partir de 1999. Nos dirigeants se félicitent de cette tradition, nous depuis 75 ans on paie pour leur armes.

    4.4.2024 von Arnold Schölzel - Vor 75 Jahren wurde das westliche Kriegsbündnis gegründet. Dessen Außenminister beraten über Zusatzhilfen für Kiew im Krieg gegen Russland

    Ihr 75. Gründungsjubiläum an diesem 4. April begeht die North Atlantic Treaty Organization (NATO) ähnlich wie 1949. Die damals zwölf Mitgliedstaaten – darunter das faschistische Portugal, Frankreich einschließlich der Kolonie Algerien und Großbritannien mitsamt der Kolonie Malta – ordneten sich dem US-Konzept des »Roll Back« unter. Die Ergebnisse des Zweiten Weltkriegs in Europa sollten rückgängig gemacht werden – auch mit Atomwaffen. Europa war zu jener Zeit und ist auch heute laut US-Doktrin als atomares Schlachtfeld vorgesehen – nun in einer möglichen Auseinandersetzung mit Russland. Der diente auch die Gründung der BRD wenige Wochen später im Mai 1949.

    Denn die NATO blieb nach Auflösung der Warschauer Vertragsorganisation und der Sowjetunion 1991 erhalten. Die USA, die sich nun als einzige Weltmacht sahen, bezogen spätestens 1999 beim völkerrechtswidrigen Krieg gegen die Bundesrepublik Jugoslawien, mit dem erstmals seit 1945 Grenzen in Europa mit Gewalt neu gezogen wurden, die sogenannten Verbündeten direkt in ihre endlosen Feldzüge ein. Seit jenem Jahr ist die NATO ein Kriegsführungspakt und rüstet entsprechend auf. Ihre heute 32 Mitgliedstaaten gaben 2023 für Militär rund 1,3 Billionen US-Dollar aus, die USA davon rund 880 Milliarden Dollar (Russland etwa 85 Milliarden, VR China rund 230 Milliarden, Welt laut SIPRI insgesamt 2,24 Billionen). Die USA unterhalten zudem bis zu 1.000 Militärbasen auf dem Globus, und die NATO erhebt Anspruch auf militärische Einmischung im Indischen und im Pazifischen Ozean.

    Im Zeichen solcher Aggression und Expansion versammelten sich am Mittwoch die NATO-Außenminister in Brüssel. An diesem Donnerstag kommen ihre Kollegen aus Neuseeland, Australien, Japan und Südkorea sowie der Ukraine hinzu. Im Mittelpunkt steht die Verlängerung des Stellvertreterkrieges gegen Russland auf unabsehbare Zeit. NATO-Generalsekretär Jens Stoltenberg bezeichnete vor Beginn des Treffens die militärische Lage für die Ukraine als »ernst« und schlug einen Fünf-Jahres-Fonds vor, dessen Umfang laut Medienberichten 100 Milliarden Euro betragen soll: »Wir müssen der Ukraine langfristig verlässliche und vorhersehbare Sicherheitshilfe gewähren, so dass wir uns weniger auf freiwillige Beiträge und mehr auf NATO-Verpflichtungen verlassen.« Polen und Kanada äußerten bereits Unterstützung, Bundesaußenministerin Annalena Baerbock (Bündnis 90/Die Grünen) erklärte, wichtig sei, »die Prozesse zwischen EU und NATO« nicht zu verdoppeln. Laut Stoltenberg wird die Ukraine auf jeden Fall NATO-Mitglied, es gehe nicht mehr um das »Ob«, sondern nur noch um das »Wann«.

    #OTAN #Russie #impérialisme #guerre

  • Investir et s’investir dans le #logement #littoral
    https://metropolitiques.eu/Investir-et-s-investir-dans-le-logement-littoral.html

    Que font les ménages multipropriétaires de logements en bord de mer ? À partir du cas languedocien, Cécile Coudrin, Valérie Lavaud-Letilleul et Isabelle Berry-Chikhaoui montrent les investissements affectifs et financiers attachés aux usages touristiques et résidentiels du logement littoral. Dossier : Logement : extensions et restrictions du marché Les prix immobiliers sur le littoral ont à nouveau fait l’actualité l’été 2023. En cinq ans, les logements littoraux ont vu leur prix augmenter de 35,1 % en #Terrains

    / logement, #habitat, #immobilier, #investisseur, littoral, #Languedoc-Roussillon, #multipropriétaire, #station_balnéaire, (...)

    #tourisme
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/coudrin_berry_lavaud.pdf