Violente paix. What is violent in urban narrative ?
Auteurs et autrices : Equipe pédagogique et étudiants du master du Master « International Development Studies (IDS) », Institut d’urbanisme et de géographie alpine et « Création artistique », UFR LLASIC
Type : Restitution d’atelier recherche-création
Le quartier de la Presqu’île est stratégique dans la formation de Grenoble en tant que métropole de l’innovation et a intégré l’agenda de la transition écologique des projets urbains de la métropole.
Le cours est construit sur un atelier immersif et expérimental pour questionner les espaces de la ville et le récit de la #transition, par la #performance. Le récit hégémonique de la transition est questionné par la composition immédiate en danse, par la cartographie à partir d’#exploration_urbaine (#dérive), par le débat sur les concepts de violence, #conflit et #paix, et le rôle qu’ils jouent dans la construction de l’#imaginaire_urbain et qui informe nos interactions quotidiennes dans l’espace. Ce questionnement conduit à proposer des #contre-récits.
Nous évoquons les situations de violence invisibilisée, d’assignation à la violence de certaines catégories de la population, d’incorporation de normes, d’écriture du #récit national et du besoin de contre-récits de la transition, de la #modernité, de l’#innovation et de l’#espace_public.
En 2019, l’édition de cet atelier a donné lieu à un livret qui présente la démarche de l’équipe pédagogique et les productions par les étudiant·es des Master in « International Development Studies (IDS) », Institut d’urbanisme et de géographie alpine et « Création artistique », UFR LLASIC
▻https://www.modop.org/portfolio-item/violente-paix
#violente_paix #Presqu'île #Grenoble #recherche-création #violence #paix #atelier_pédagogique #ressources_pédagogiques #villes #urban_matter #géographie_urbaine #urbanisme
Débat sur l’esclavage : « Débaptiser les collèges et lycées Colbert est une mauvaise idée »
▻http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/09/21/debaptiser-les-colleges-et-lycees-colbert-est-une-mauvaise-idee_5188833_3232
Certes, Colbert a fondé l’esclavagiste Compagnie des Indes occidentales. Est-il utile de rappeler qu’il est aussi celui qui a su redresser l’économie de la France ? Les auteurs de la tribune balaient par avance cet argument. Certes, il a posé les bases du Code noir, qui a légalisé la pratique de l’esclavage. Ce texte comportait bien des aspects monstrueux : outre l’horreur de base qu’est le fait de considérer l’esclavage comme une norme, il autorisait peine de mort et mutilation, souvent pour des motifs au fond bien légers.
Sert-il à quelque chose de rappeler que, néanmoins, le Code noir avait aussi vocation à encadrer la violence des propriétaires d’esclaves et à ne pas leur autoriser tout et n’importe quoi ? Peut-on rappeler cette vérité sans se voir taxé de cynisme ou d’indifférence face à des souffrances infinies ? Il faut aller plus loin. Colbert n’était après tout que le principal ministre de Louis XIV. Louis-Georges Tin et Louis Sala-Molins souhaitent-ils également débaptiser le lycée Louis-le-Grand ? Allons-nous ensuite débaptiser les collèges et lycées Voltaire au prétexte de ses écrits antisémites ?
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