• Pour ceux que cela intéresse, il y a toute une série d’articles sur les "penseurs contemporains iraniens" (!) sur le site d’Iran French Radio. Soit on considère ces articles comme de la propagande, soit on les lit… etc.

    Connaissance des penseurs contemporains iraniens : L’Imam Khomeyni (2ème partie)
    http://french.irib.ir/opinions/item/144902-connaissance-des-penseurs-contemporains-iraniens-

    Durant la décennie70 et parallèlement à l’augmentation de la production et du prix du pétrole, le Shâh d’Iran fut pris de mégalomanie et fort de son pouvoir, réprima et terrorisa, avec, encore plus de vigueur, ses adversaires.
    Le régime du Shâh augmenta, de façon abrutissante, l’achat d’équipements militaires et d’articles de consommation occidentaux, particulièrement, américains, et établit, ouvertement, des relations commerciales et militaires avec Israël.
    À la fin de la mi-mars 1975, en formant le soit-disant parti « Rastakhiz », et en créant un système monopolistique, le Shâh fit que le despotisme atteigne son plus haut niveau. Il déclara que tous les Iraniens doivent devenir membres de ce parti et que ceux qui sont contre peuvent quitter le pays.
    L’Imam Khomeyni déclara, immédiatement, dans une fatwa : « Etant donné que ce parti est contre l’Islam et les intérêts du peuple musulman, la participation du peuple à ce parti est illicite, pour tous, et cautionne l’oppression et la tyrannie envers les Musulmans. Les fatwas de l’Imam Khomeyni et de certains autres savants religieux de l’Islam étaient utiles et efficaces. Malgré de nombreuses propagandes malsaines, le régime du Shâh reconnut, officiellement, après quelques années, la défaite du parti « Rastakhiz » et décida de le dissoudre.
    Le martyre de l’Ayatollah Hadj Seyyed Mostafa Khomeyni, fils aîné de l’Imam, en octobre 1977, et la cérémonie grandiose, qui fut organisée, en Iran, pour honorer sa mémoire, fut un élément déclencheur du renouveau des centres scientifiques et de la ferveur du peuple d’Iran. À cette époque, l’Imam Khomeyni considéra ce fait comme des grâces cachées et secrètes de Dieu. Dans le cadre de l’hostilité du régime du Shâh envers l’Imam et les religieux, l’un des scribouillards partisan du régime exacerba la sensibilité du peuple d’Iran en rédigeant un article offensant contre l’Imam. Cet article suscita l’ire populaire qui l’exprima par des manifestations d’envergure. Ce fut, d’abord, de jeunes étudiants en théologie révolutionnaires de la ville sainte de Qom, qui, le 9 janvier 1978, sont descendus dans la rue. Le régime du Shâh les massacra. Mais, peu à peu, les populations d’autres villes, comme le peuple de Qom, battirent le pavé, pour protester contre l’oppression et dénonçait l’atmosphère suffocante qui régnait dans le pays. Le mouvement gagnait du terrain de jour en jour. Dans cette situation, le Shâh fut obligé de changer son Premier ministre. Ja’afar Charif Emami fut, donc, désigné et il attribua à son gouvernement la devise de « gouvernement de la paix nationale ».
    À l’époque de son gouvernement, le massacre impitoyable du peuple se poursuivit, notamment, sur l’une des places de la capitale. L’état de siège fut instauré, à Téhéran, et dans 11 grandes villes de l’Iran. L’Imam Khomeyni, (que son âme soit bénie), qui, de l’Irak suivait, attentivement, les événements de l’Iran, tout en faisant part de sa compassion aux déshérités, annonça, dans un message, qu’il avait adressé au peuple de l’Iran, l’avenir du mouvement : « Le Shâh doit savoir que le peuple d’Iran a trouvé sa voie et qu’il tiendra bon, jusqu’à la punition des criminels de cette lignée cruelle.
    Grâce à la volonté de Dieu Tout Puissant, actuellement, dans tout le pays, des voix contre le Shâh et ce régime s’élèvent et grondent de plus en plus fort ».
    L’une des méthodes réussies à laquelle l’Imam Khomeyni eut recours, pour faire avancer le combat contre le régime du Shâh, consistait à inviter les gens à ne pas commettre de violence, à faire des grèves et à multiplier les manifestations. Ainsi, le peuple d’Iran a commencé, grâce aux judicieuses directives du Guide suprême de la Révolution, l’Imam Khomeyni, un mouvement général contre la tyrannie et la chape de plomb qui s’était abattu sur le pays et qui l’étouffait, depuis si longtemps.
    Suite aux pressions et restrictions imposées par le régime baathiste irakien, l’honorable Imam Khomeyni émigra, en octobre1978, en France, où il résida, à Neauphle-le-Château, dans la banlieue parisienne.
    Dans un message adressé à l’Imam Khomeyni, le président français lui demanda d’éviter toute activité politique. L’Imam Khomeyni réagit, vigoureusement à cette injonction, en faisant savoir que ces restrictions sont contraires aux principes de la démocratie et qu’il ne cessera jamais ses activités, ni n’abandonnera les buts qu’il s’est fixé.
    Pendant le séjour de quatre mois de l’Imam, à Neauphle-le-Château, cet endroit s’est transformé en le plus important centre d’informations du monde.
    Dans de nombreuses interviews et lors de différents entretiens, l’Imam faisait toute la lumière sur la tyrannie et les exactions du régime du Shâh, ainsi que sur les ingérences de l’Amérique, en Iran. Il exprimait, clairement, sa pensée et ses objectifs, afin que le monde entier et le plus grand nombre de personnes puissent connaître quels étaient les intérêts qui étaient en jeu et comprendre les causes de ce soulèvement.
    C’est ainsi qu’en Iran, des grèves générales se produisirent, dans les ministères, les administrations et même certains centres militaires du régime du Shâh. Le Shâh prit, alors, la fuite, au milieu du mois de janvier 1979. 18 jours plus tard, l’Imam Khomeyni rentra, en Iran, après des années d’éloignement de la patrie. Grâce à sa ligne de conduite pertinente et à l’abnégation et au dévouement du peuple d’Iran, le régime despotique et stipendié du Shâh s’écroula, le 11 février1979. À peine deux mois après cet événement déterminant, 98% des Iraniens votèrent, par référendum, en faveur de l’Ordre de la République islamique d’Iran.
    L’Imam Khomeyni, (que son âme soit bénie), accordait une attention toute particulière à son peuple. Selon lui, comme la religion et la politique ne font qu’un, le gouvernement et le peuple sont indissociables. L’Imam dit à ce propos : « L’Ordre de notre pays est la République islamique : République signifie Vox populi, et islamique, les fondements, sur lesquels, notre Ordre s’appuie, à savoir, l’Islam.
    D’autre part, l’Imam estimait que le rôle du peuple, dans les affaires politiques était plus important que sa participation aux manifestations, et il a insisté, à maintes reprises, sur ce fait, dans ses propos.
    Après la victoire de la Révolution islamique, en Iran, les colonisateurs occidentaux ont déployé un maximum d’efforts, pour renverser la République islamique d’Iran. Ils savaient que la Révolution islamique d’Iran pouvait générer des mouvements populaires, dans d’autres pays, et conduire à des soulèvements des peuples contre l’oppression des despotes tyranniques.
    L’une des méthodes, à laquelle recourait l’impérialisme, à l’encontre de la révolution iranienne, consistait à utiliser des éléments stipendiés, à l’intérieur du pays, pour assassiner l’Imam Khomeiny, car ils savaient combien son rôle est primordial dans la guidance du pays. Des plans d’assassinats de l’Imam furent, donc, neutralisés.
    L’un des autres moyens des ennemis, pour renverser l’Ordre de la République islamique, consistait à saper les fondements du système, de l’intérieur. Les ennemis ont, alors, provoqué des troubles, en exacerbant les sensibilités ethniques, dans différentes régions de l’Iran. Ces tentatives visant à semer la discorde ont, également, échoué et ont été contrecarrées, grâce aux judicieuses directives du Guide suprême de la Révolution et à la collaboration du peuple. L’Imam invitait toujours le peuple d’Iran à l’unité de parole et déclarait que tout un chacun, toutes races et religions confondues, devait pouvoir jouir de droits égaux et vivre librement et de façon juste et islamique, en Iran.
    Les despotes ou les "Taghoutis", confrontés à des échecs, face à l’unicité du peuple d’Iran et à la compétence de l’Imam à assumer la guidance, en réalisant que le blocus économique et les campagnes d’intoxication insalubres contre l’Iran étaient infructueux, décidèrent d’imposer une guerre à l’Iran qui dura huit ans. Le peuple d’Iran qui venait à peine de se libérer et qui voulait, enfin, jouir de cette liberté, si chèrement payée, à l’ombre protectrice de l’Islam, fut confronté à une guerre inégale. L’éclatement de la guerre imposée de Saddam contre l’Iran a inauguré une autre période où la guidance suprême de l’Imam Khomeyni s’est exercée et a fait ses preuves, sauvant le peuple d’Iran des terribles vicissitudes de la guerre.
    Tous les puissants de la terre, entre autres, l’Amérique, Israël, la France, l’Allemagne et trente autres pays ont servi sur un plateau d’argent tous les équipements militaires possibles et imaginables au régime pourri irakien, alors que l’Iran était boycotté et se procurait, difficilement, des équipements militaires pour conduire cette guerre et se défendre. L’arme principale des combattants iraniens était, donc, la vigilance, la foi et la piété, des combattants qui, à la demande de leur Guide suprême, se rendaient, par légions, sur le front, et devenaient les acteurs des plus belles scènes d’abnégation et de défense de la révolution et de la patrie.
    L’Imam Khomeyni était doté d’une personnalité hors du commun. Dans les affaires courantes, il croyait, fermement, à la planification de programmes et à l’ordre. Il passait des heures précises de la nuit et du jour à prier, à lire le Coran et à la lecture, en général. Même lorsqu’il marchait, il priait Dieu et réfléchissait.
    A l’âge de presque 90 ans, l’Imam était considéré comme l’un des guides politiques suprêmes les plus actifs du monde. Outre la lecture quotidienne, il écoutait les informations à la radio et à la télévision iranienne, de même que les analyses et les informations des radios étrangères, afin d’être, personnellement, au courant du processus des propagandes des ennemis de la révolution. Ses nombreuses activités successives et l’organisation de colloques avec les responsables du gouvernement islamique ne l’empêchaient pas de maintenir le contact et de consulter le peuple, en tant qu’acteur principal du mouvement islamique. Il ne prenait aucune décision concernant le destin de la société, avant de, sincèrement, la mettre en délibération avec le peuple. L’assemblée, qui se réunissait en sa présence, était, spontanément, subjuguée par sa force spirituelle et beaucoup de personnes présentes versaient, inconsciemment, des larmes de joie. Dans ses invocations, le peuple suppliait Dieu d’allonger la durée de vie de l’Imam.
    De manière générale, la vie de l’Imam était au service du peuple et dévouée à Dieu.
    Finalement, le 3 juin de l’année 1989, (14 Khordad 1368), le coeur qui avait conduit des millions d’autres cœurs vers la lumière divine et la spiritualité, cessa de battre. Après plusieurs opérations, longues et difficiles, l’Imam Khomeyni fut rappelé à Dieu, à l’âge de 87 ans.
    À la fin de son précieux testament, il avait écrit : « Par la grâce de Dieu, je prends congé de mes frères et sœurs, l’âme tranquille, le cœur rasséréné, l’esprit libéré et la conscience remplie d’espoir, pour entreprendre ce voyage vers l’Eternité. J’ai besoin que vos bonnes prières m’accompagnent.
    Mots-clés : Imam Khomeyni, Shâh, Neauphle-le-Château, peuple, révolution, défense sacrée.
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