#imbrication

  • Recommandation de lecture par #Aude_Vidal qui montre que le #libéralisme, sous couvert de reconnaissance des « identités », occulte les rapports sociaux déterminés par le genre, la race et le mépris de classe. Quand l’#intersectionnalité est redéfinie par l’#imbrication.

    Imbrication - Mon blog sur l’écologie politique
    http://blog.ecologie-politique.eu/post/Imbrication

    L’intersectionnalité théorisée par Kimberlé Crenshaw a été reprise depuis les années 2000 dans la doxa des grandes institutions internationales (celles qui accompagnent les politiques néolibérales en leur apportant un supplément d’âme), au point de devenir un « buzzword » d’après une des interlocutrices de Falquet. C’est un aspect mal connu en Europe, et qui aurait pu faire l’objet de plus longs développements dans le livre. Cette intersectionnalité pose un problème qu’Ochy Curiel, militante lesbienne noire dominicaine quinquagénaire vivant aujourd’hui en Colombie, exprime ainsi : elle « tend à un multiculturalisme libéral qui prétend reconnaître les différences en les incluant dans un modèle de diversité sans interroger les raisons qui provoquent cette nécessité d’inclusion ». Cette intersectionnalité, toute occupée de questions d’identité d’individus ou de groupes, a évacué les rapports sociaux.