• #France : la demande de levée de l’#immunité #parlementaire de #Meyer_Habib rejetée

    "Dans une réponse rendue publique samedi 23 décembre par des députés du mouvement de gauche radicale La France insoumise (LFI), la présidente de l’#Assemblée_nationale #Yaël_Braun_Pivet ont écrit que « les propos tenus par un parlementaire dans l’hémicycle de l’Assemblée sont couverts, conformément à l’article 26 de la Constitution, par le principe d’irresponsabilité, lequel présente un caractère absolu et qu’aucune procédure ne permet de "lever" ».

    Des députés socialistes, écologistes et insoumis avaient mis en cause une phrase prononcée par Meyer Habib, député des Français établis hors de France, lors de la séance de questions au gouvernement mardi.

    « Alors que la ministre (des Affaires étrangères française Catherine Colonna) était invitée à réagir à la mort d’un agent du Quai d’Orsay, à la suite des bombardements israéliens sur un bâtiment d’habitation abritant des civils, le député Meyer Habib a prononcé distinctement, et par deux fois, les mots : "Et ce n’est pas fini !" », des propos pouvant « s’apparenter à l’apologie de crimes de guerre », avaient estimé ces députés.

    Meyer Habib, dont la circonscription comprend #Israël, est un partisan farouche de l’État hébreu, et soutient les bombardements et opérations militaires à #Gaza, déclenchés après les attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre dernier en Israël.
    #LFI fustige « les soutiens inconditionnels des criminels de guerre israéliens »

    Le député avait vivement réagi à la démarche de ces élus de gauche, estimant que « leur pétard mouillé n’était qu’un contre-feu grossier pour tenter de faire oublier l’apologie du terrorisme répétée, le négationnisme et l’antisémitisme à l’œuvre dans leurs rangs depuis le 7 octobre ».

    La décision de la présidente de l’Assemblée de rejeter la demande de levée d’immunité suscite ce 23 décembre un vif mécontentement dans les rangs de la gauche radicale.

    « Les soutiens inconditionnels des #criminels_de_guerre israéliens se protègent entre eux. Un député français peut donc en toute tranquillité faire une apologie de crimes de guerre. Quelle honte ! », a déclaré le député Thomas Portes sur la plateforme X (ex-Twitter). "

    https://francais.rt.com/france/108543-france-demande-levee-immunite-parlementaire-meyer-habib

    #politique #international #racisme #suprématisme #racaille #sionisme #fascisme #juif #Palestine #changement #vangauguin

  • La ’dette immunitaire’ est un concept trompeur et dangereux | Anjana Ahuja, Publication originale, 23/11/2022 :
    Financial Times
    https://cabrioles.substack.com/p/la-dette-immunitaire-est-un-concept

    La théorie de la dette immunitaire, bien que fausse et réfutée, présente un grand attrait pour ceux qui minimisent les maladies chez les enfants et pour ceux qui prônent l’infection plutôt que la vaccination. Elle permet de justifier a posteriori l’opposition à des mesures telles que le port du masque, même si les faits montrent que ces mesures ont permis d’endiguer le COVID et de pratiquement supprimer la grippe.

    Anjana Ahuja est journaliste scientifique et propose chaque semaine son opinion sur les développements importants dans les domaines de la science, de la santé et de la technologie au niveau mondial. Elle était auparavant rédactrice et chroniqueuse au Times de Londres. Elle est titulaire d’un doctorat en physique spatiale de l’Imperial College de Londres et a étudié le journalisme à la City University de Londres.

    (...) "La dette immunitaire en tant que concept individuel n’est pas reconnue en immunologie", explique Mme Dunn-Walters. Le système immunitaire n’est pas considéré comme un muscle qu’il faut utiliser en permanence pour le maintenir en forme. L’attaque constante d’agents pathogènes courants tels que le cytomégalovirus, ajoute-t-elle, entraîne un dysfonctionnement et un relâchement du système immunitaire avec l’âge. Elle rejette l’idée que les infections soient d’une quelconque manière bénéfiques pour la santé, affirmant que la vaccination est un moyen bien plus sûr de construire de l’immunité collective.

    https://seenthis.net/messages/1017945

    les infections virales sont susceptibles d’occasionner affaiblissement et dérèglement immunitaire. ainsi, la rougeole peut favoriser des années après d’autres pathologies.

    #dette_immunitaire #virus #immunité #système_immunitaire #vaccin #masque #covid #science #obscurantisme #désinformation

  • Libé People : Le policier qui a tué Nahel, un ancien de la Brav-M et de la CSI 93 | Libé | 05.07.23

    https://www.liberation.fr/societe/police-justice/le-policier-qui-a-tue-nahel-un-ancien-de-la-brav-m-et-de-la-csi-93-202307

    Florian M. a occupé plusieurs postes de motard dans les services les plus problématiques de la préfecture de police de Paris. Mais il ne fait a priori l’objet d’aucune procédure disciplinaire et semble très apprécié de sa hiérarchie.
    [...]
    le brigadier de 38 ans est placé en détention provisoire, et mis en examen pour homicide volontaire. Comme tout mis en cause, il demeure présumé innocent.
    [...]
    Florian M. a servi plusieurs mois comme motard dans la Brigade de répression de l’action violente motorisée, la fameuse Brav-M. Il rejoint cette unité décriée peu après sa création, le 1er octobre 2020. [...] [avant ça, ] Le motard [avait] rejoint la CSI 93 à l’été 2018. Le 30 mai 2019, devant une épicerie à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), il participe à une intervention qui mène à l’ouverture d’une vaste enquête et à la condamnation de plusieurs de ses collègues. Des images captées par la vidéosurveillance du commerce permettaient notamment de découvrir que l’un des agents avait jeté un sachet aux pieds d’un homme contrôlé, puis l’avait ramassé et brandi. Selon la victime, ce sac contenait du cannabis. [...] Auditionné par l’Inspection générale de la police nationale, Florian M. avait affirmé ne rien savoir des pratiques de ses camarades de la CSI 93 : « On fait beaucoup d’assistance aux collègues et on ne sait pas toujours ce qui s’est passé. »

    Florian M. ne fait l’objet, à notre connaissance, d’aucune procédure disciplinaire pour des faits commis quand il était à ce poste. Au contraire, c’est plutôt le parcours d’un policier très apprécié de sa hiérarchie qui se dessine, au vu de ses décorations. En mai 2021, il reçoit une médaille de bronze pour « actes de courage et de dévouement », de la part de Didier Lallement, alors préfet de police de Paris. [...] Le Figaro fait aussi état de « huit lettres de félicitations ». Cette décoration lui avait déjà été décernée quelques mois plus tôt par Didier Lallement ainsi qu’à plusieurs autres policiers des compagnies d’intervention.

  • #Yassine_Bouzrou, #avocat : « Il n’y a pas de problème policier en France, il y a un problème judiciaire »
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/05/yassine-bouzrou-il-n-y-a-pas-de-probleme-policier-en-france-il-y-a-un-proble

    Pour moi, il n’y a pas de problème #policier en France, il y a un problème #judiciaire. Tant que la justice protégera d’une manière aussi flagrante les policiers, ils n’auront aucune raison de modifier leur comportement. La responsabilité est d’abord judiciaire. Si, demain, la justice décidait, comme elle le fait en matière de #violences_policières, de prononcer des non-lieux dans toutes les affaires de stupéfiants par exemple, on risquerait d’avoir une explosion du trafic de stupéfiants en France. Dans les faits, comme il y a une #impunité_judiciaire presque complète, il est logique que les actes de violences policières se multiplient. Or, il y a eu une #aggravation des violences policières illégitimes ces dernières années, avec l’impunité totale dans les dossiers de « #gilets_jaunes » éborgnés au #LBD [lanceur de balles de défense], avec l’augmentation du nombre de morts du fait de la loi de 2017 sur les refus d’obtempérer. La justice n’a jamais été aussi radicale dans l’#exonération des policiers.

    Pour moi, l’#IGPN, c’est un faux problème. Conduire des enquêtes pénales suppose de faire appel à des officiers de police judiciaire, eux seuls peuvent placer en garde à vue et conduire des investigations importantes. Remplacer l’IGPN signifiera qu’on changera de nom, c’est tout. Le problème, c’est que l’IGPN ne travaille pas pour les #avocats, mais pour les procureurs, et travaille surtout pour le ministère de l’intérieur. Comme l’IGPN a la double casquette, administrative et judiciaire, ils disent, dans leurs conclusions, s’il y a eu ou non une faute commise, donc ils portent un jugement. Ensuite, il est très facile pour un magistrat de se ranger derrière l’avis de l’IGPN, en expliquant qu’aucune faute n’a été commise, et donc de classer sans suite ou de rendre un non-lieu.

    • En quoi c’est un faux problème puisque dans pas mal de pays l’IGPN locale ne dépend pas du même ministère, c’est vraiment indépendant. C’est bien une énorme différence que juste le nom, de pas dépendre de la même hiérarchie du tout et d’avoir un organisme plus indépendant (dans la mesure du possible, ça reste le même gouvernement).

    • Des premières communications des parquets jusqu’à l’utilisation de l’#IGPN ou des expertises, tout est fait pour criminaliser nos clients et protéger les forces de l’ordre. Nous avons un mal fou à obtenir les dossiers des policiers. Cela serait pourtant important. Ont-ils déjà fait usage de leurs armes ? Ont-ils déjà été l’objet de plaintes ? D’enquêtes ? Dans l’affaire Traoré, il a fallu cinq ans pour obtenir, non pas les dossiers, mais une synthèse de l’#IGGN [inspection générale de la gendarmerie nationale] sur leur parcours. Dans l’affaire Zineb Redouane, nous n’avons rien. Dans un dossier de tir de LBD dans la tête d’une enfant à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), nous avons demandé que l’ADN soit prélevé sur le projectile – que la famille avait remis à la police. La justice a refusé. Puis elle a conclu à un classement sans suite pour défaut d’identification du tireur.

      Nous sommes aussi confrontés à des faux sur les procès-verbaux. Dans un dossier à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), par exemple, d’un homme tabassé par un policier, ce dernier avait rédigé un PV – complètement faux – sans savoir qu’il était filmé. Il avait été renvoyé devant le tribunal correctionnel et non devant la cour criminelle. Il a fallu se battre pour obtenir qu’il soit jugé pour faux en écriture. Les peines, lorsqu’il y a un procès, sont aussi, très souvent, trop légères. Même lorsqu’ils sont convaincus de la culpabilité des policiers, les magistrats ont tendance à requérir du sursis. Le slogan « Pas de justice, pas de paix » a du sens. Or, il n’y a aucune justice en matière de violences policières illégitimes.

      https://justpaste.it/bnl4t

      #Police #justice #impunité #immunité

    • ce qu’il dit, @rastapopoulos, c’est que si la justice ne sanctionne pas ces fonctionnaires (au moyen de peines diverses, y compris des interdictions d’exercer, des interdictions d’utilisation d’une arme) il n’y aura - sauf exception et a minima -pas de sanction dont l’institution policière elle-même serait à l’origine en cas d’excès de pouvoir, d’abus, de délit ou de crime à l’encontre des justiciables, que c’est à la justice de protéger les justiciables et de traiter les fonctionnaires de policiers comme des justiciables.

      il essaie de creuser une brèche dans et contre la justice comme institution policière, de tordre ce bras de la police. c’est du moins -peut-être est-ce « optimiste » -ce que je comprends.

    • @rastapopoulos
      il me semble que le discours s’entende, voire est même stratégique. L’idée, comme détaillée par @colporteur, est que tant que la justice ne punit pas les mauvais élève, il n’y a aucune raison que cela change, quand bien même les enquêtes seraient menées sérieusement ou que l’IGPN serait un organisme indépendant (les juges sont libres ensuite de suivre, ou non, ses recommandations).

      Il est peut-être d’autant plus stratégique de raisonner ainsi, que les magistrats pourraient être sensibles à ces critiques, issues de praticiens des cours de justice. En tant qu’avocat impliqué depuis plus de 15 ans sur ces cas de violences policières (avec notamment Arie Alimi), il estime en tout cas que c’est par cette brèche qu’il est plus probable de pouvoir avancer sur ces questions dans le cas français... je lui fait personnellement confiance et suis plutôt heureux de la médiatisation des arguments de la défense, qui est souvent relayée en second ordre.

    • Mort de Nahel : la troublante fiche de police qui relance la piste du mensonge
      https://www.leparisien.fr/faits-divers/mort-de-nahel-la-troublante-fiche-de-police-qui-relance-la-piste-du-menso

      Versée à l’enquête judiciaire, une fiche d’intervention mentionne que l’adolescent a foncé sur le policier auteur du tir mortel. Un comportement depuis remis en doute par la vidéo des faits. La famille de la victime y voit la preuve d’un mensonge policier.

      #Paywall... #faux_en_écriture_publique

    • Un comportement depuis remis en doute

      Même face à l’évidence, notre journaliste ne parvient pas à écrire « ...depuis remis en cause... ». Parce que la parole policière ne doit pas être remise en cause. Remise en doute, à la limite, mais encore faut-il qu’un juge se laisse convaincre, et alors, alléluia, on pourra passer à autre chose et faire comme si la vidéo n’avait jamais existé. Ou l’inverse. L’important étant de passer à autre chose, avec sursis.

    • la presse se fait fort de souligner que la défense Nahel avait pointé un « faux en écriture publique » de manière erronée puisque les premiers éléments policiers ne résultaient que d’échanges radios et de leur résumé (et non de PV). or voici que ce crime spécifique ressurgit mécaniquement. le travail de défense juridique des policiers impliqués avait commencé. il fallait étayer un scénario mensonger qui ne pouvait reposer sur les seules déclarations des concernés par une parole assermentée (qui prend valeur de preuve).
      pas de bol. la défense police s’est effondrée et doit se reconstruire.

      l’expression police criminelle désigne une caractéristique générale de l’institution.

  • On sait enfin combien de temps on est immunisé contre le covid - Numerama
    https://www.numerama.com/sciences/1276912-on-sait-enfin-combien-de-temps-on-est-immunise-contre-le-covid.htm

    Combien de temps perdure l’immunité contre le coronavirus SARS-CoV-2, après une infection ? Plus de 3 ans après le début de la pandémie, une méta-analyse de temps long livre de précieuses données, à partir de plusieurs études.

    Après une infection virale, le corps humain développe généralement une immunité : s’il est de nouveau confronté au virus, il saura s’en protéger. Les vaccins s’inspirent de ce système. Le covid n’y échappe pas, mais celui-ci est apparu fin 2019, déclenchant une pandémie début 2020 : en l’absence de recul, la durée de l’immunité est longtemps restée complexe à évaluer.

    Plus de trois ans après, les études au long cours commencent à être publiées, avec davantage d’acuité qu’au début. C’est le cas d’une nouvelle publication, dans The Lancet, datant du 16 février 2023. Elle prend la forme d’une méta-analyse, regroupant 65 études provenant de 19 pays.

    • Past SARS-CoV-2 infection protection against re-infection: a systematic review and meta-analysis - The Lancet
      https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(22)02465-5/abstract


      Figure 3Estimates of protection by time since infection for ancestral, alpha, delta, omicron BA.1, and omicron BA.2 variants

      Summary
      Background
      Understanding the level and characteristics of protection from past SARS-CoV-2 infection against subsequent re-infection, symptomatic COVID-19 disease, and severe disease is essential for predicting future potential disease burden, for designing policies that restrict travel or access to venues where there is a high risk of transmission, and for informing choices about when to receive vaccine doses. We aimed to systematically synthesise studies to estimate protection from past infection by variant, and where data allow, by time since infection.

      Methods
      In this systematic review and meta-analysis, we identified, reviewed, and extracted from the scientific literature retrospective and prospective cohort studies and test-negative case-control studies published from inception up to Sept 31, 2022, that estimated the reduction in risk of COVID-19 among individuals with a past SARS-CoV-2 infection in comparison to those without a previous infection. We meta-analysed the effectiveness of past infection by outcome (infection, symptomatic disease, and severe disease), variant, and time since infection. We ran a Bayesian meta-regression to estimate the pooled estimates of protection. Risk-of-bias assessment was evaluated using the National Institutes of Health quality-assessment tools. The systematic review was PRISMA compliant and was registered with PROSPERO (number CRD42022303850).

      Findings
      We identified a total of 65 studies from 19 different countries. Our meta-analyses showed that protection from past infection and any symptomatic disease was high for ancestral, alpha, beta, and delta variants, but was substantially lower for the omicron BA.1 variant. Pooled effectiveness against re-infection by the omicron BA.1 variant was 45·3% (95% uncertainty interval [UI] 17·3–76·1) and 44·0% (26·5–65·0) against omicron BA.1 symptomatic disease. Mean pooled effectiveness was greater than 78% against severe disease (hospitalisation and death) for all variants, including omicron BA.1. Protection from re-infection from ancestral, alpha, and delta variants declined over time but remained at 78·6% (49·8–93·6) at 40 weeks. Protection against re-infection by the omicron BA.1 variant declined more rapidly and was estimated at 36·1% (24·4–51·3) at 40 weeks. On the other hand, protection against severe disease remained high for all variants, with 90·2% (69·7–97·5) for ancestral, alpha, and delta variants, and 88·9% (84·7–90·9) for omicron BA.1 at 40 weeks.

    • le faux (la grippette-trotinette) deviend(rai)t vrai ? avec une protection (actuellement ?) durable contre les formes graves, le discours rassuriste sur l’immunité acquise a peut-être trouvé une base matérielle. surtout si on imagine que la question qui a du mal a émerger des effets de long terme se résoudre en extrapolant le constat (pas question des post covid ou de covid long dans cet article, semble-t-il).

      c’est le moment d’écrire l’histoire des vainqueurs

      le virus n’existait plus, voire n’avait jamais existé.

      https://seenthis.net/messages/991625

      #covid_19 #immunité

  • How quickly does COVID immunity fade? What scientists know
    https://www.nature.com/articles/d41586-023-00124-y

    New evidence suggests that ‘hybrid’ immunity, the result of both #vaccination and a bout of #COVID-19, can provide partial protection against #reinfection for at least eight months1. It also offers greater than 95% protection against severe disease or hospitalization for between six months and a year after an infection or vaccination, according to estimates from a meta-analysis2. Immunity acquired by booster vaccination alone seems to fade somewhat faster.

    But the durability of immunity is much more complex than the numbers suggest. How long the immune system can fend off #SARS-CoV-2 infection depends not only on how much immunity wanes over time but also on how well immune cells recognize their target. “And that has more to do with the virus and how much it mutates,” says Deepta Bhattacharya, an immunologist at the University of Arizona College of Medicine in Tucson. If a new #variant finds ways to escape the existing immune response, then even a recent infection might not guarantee protection.

    […]

    Thålin understands how frustrating the caveats and uncertainty can be, but says that researchers aren’t likely to pin down an answer anytime soon. “The virus is evolving so fast,” she says. “What’s true today might not be true tomorrow.”

    #immunité

  • Saboteur Immunitaire - Cabrioles - #AutodéfenseSanitaire face au #Covid-19.
    https://cabrioles.substack.com/p/21-janvier-2023-saboteur-immunitaire

    Il y a un an commençait le lancement de la campagne de désinformation “Omicron est une chance”, qui - grâce à l’efficacité vaccinale - allait faire passer pour moins virulent un variant qui de par son extrême contagiosité faisait déjà plusieurs centaines de morts par jour. Les infections sont montées à plus de 500 000 par jour, et dans les mois qui ont suivis, les #réinfections se sont multipliées. Parfois à quelques semaines d’intervalles seulement. On nous a dit que c’était une bonne chose.

    Que nous serions, enfin, tous·tes immunisé·es.

    Des médecins sont même allé jusqu’à affirmer que le Covid-19 était devenu “une virose banale et répétitive” et nous ont invité à nous rendre au travail en étant infecté·es.

    Pourtant, au printemps 2020 un immunologiste américain nommé Anthony J Leonardi, spécialiste des #cellules_T, avait tenté d’alerter sur l’impact potentiel du Covid-19 sur nos systèmes immunitaires. Il émettait l’hypothèse que l’infection au Covid-19 puisse entrainer une hyperactivation des cellules T qui provoquerait leur épuisement, et donc une dysrégulation et un affaiblissement générale du #système_immunitaire. Il appelait donc à la prudence.

    Il a été décrédibilisé et moqué par des médecins et des journalistes qui ont acquis de l’audience en vendant un optimisme trompeur. Un commerce qui a eu, et continu d’avoir, des conséquences criminelles.

    Depuis janvier 2022 nous avons connu 5 vagues épidémiques. Il a rapidement été établi qu’avoir été contaminé par Omicron ne produit pas d’#immunité qui protègerait d’une réinfection. Et l’infection de masse génère régulièrement de nouveaux variants à fort échappement immunitaire.

    Depuis le printemps 2020, les études venant confirmer ce qui avait été avancé par Anthony Leonardi s’accumulent.

    • Que se passera-t-il si les réinfections du COVID affaiblissent notre immunité ? | Andrew Nikiforuk

    • 12 études sur le dysfonctionnement immunitaire après le COVID-19 | Andrew Ewing

    • Comment le SARS-CoV-2 combat notre système immunitaire | Science

    • « Vivre avec » le Covid-19… sauf à Davos
      https://justpaste.it/bkd0u

      Et alors qu’aux quatre coins de la planète, l’injonction à « vivre avec » le Covid est répétée dans la majorité des médias (le New York Times raillait encore récemment les derniers porteurs de masque considérés comme des attardés), alors que nombre de chefs d’Etat, dont le nôtre, professent que le Covid est derrière nous, le Forum économique mondial entoure de précautions les puissants de ce monde. La vaccination est évidemment recommandée à tous les participants, qui bénéficient d’un test PCR à leur arrivée. Leur badge électronique permettant l’accès au Forum est désactivé si le résultat revient positif. Des autotests antigéniques et des masques sont distribués gratuitement, et les salles sont ventilées, aérées (on peut voir sur les photographies que de nombreux participants portent des doudounes, à l’intérieur) et pourvues de filtres HEPA, tandis qu’au plafond sont installées des lumières UV pour désactiver le virus. De plus, tous les conducteurs de taxi et de transport sur les lieux doivent être masqués en permanence. En résumé, tout se passe comme si, pour ceux qui nous gouvernent, le Covid constituait toujours une menace réelle, nécessitant « un effort massif de purification de l’air » comme celui qu’avait promis Emmanuel Macron en avril 2022 « dans nos écoles, nos hôpitaux, nos maisons de retraite, et dans tous les bâtiments publics ».

      En France, nous avions déjà eu un magnifique exemple de cette dissonance cognitive en apprenant que les enfants du ministre de l’Education Pap Ndiaye, scolarisés à l’Ecole Alsacienne, pouvaient bénéficier d’une protection renforcée contre le Covid incluant vaccination, tests, capteurs de CO2 dans les salles de classe, filtration de l’air dans les lieux de restauration, tandis que le protocole sanitaire à l’Education nationale est inexistant. « Faites ce que je dis, pas ce que je fais. »

    • COVID-19
      Study reveals how long COVID stems from mild cases in most people, World Economic Forum, 10 janvier 2022
      https://www.weforum.org/agenda/2023/01/long-covid-stems-mild-cases-people-health

      Even mild COVID-19 cases can have major and long-lasting effects on people’s health. That is one of the key findings from our recent multicountry study on long COVID-19 – or long COVID – recently published in the Journal of the American Medical Association.

      #Long_COVID is defined as the continuation or development of symptoms three months after the initial infection from SARS-CoV-2, the virus that causes COVID-19. These symptoms last for at least two months after onset with no other explanation.

      #covid_long

  • (à lire à propos de la dette immunitaire qui manque d’étayage scientifique)
    Thread by C_A_Gustave on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1590817761697333248.html

    On se dit alors : "c’est quand même étrange ce concept de dette immunitaire qui ne s’épure jamais, malgré déjà 2 vagues d’infections à VRS depuis 2021, dont 1 intense fin 2021, et le retour de tous les virus « saisonniers » depuis près de 2 ans"...

  • #Covid-19 : ce que l’on sait des #réinfections
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2022/07/13/covid-19-ce-que-l-on-sait-des-reinfections-en-5-questions_6134644_1651302.ht

    1 - A quoi ces #données correspondent-elles ?

    Les autorités françaises considèrent comme une « réinfection possible » les personnes déclarées positives au moins deux fois à au moins deux mois d’intervalle [bien que des cas à trois semaines existent]. Il faut garder en tête que les données concernant les réinfections demeurent des estimations partielles, avec plusieurs limites :

    ces estimations supposent que les personnes concernées aient effectué un dépistage à l’occasion de chacun des épisodes d’infection, ce qui est de moins en moins le cas ; [patiemment abrutis par le bruit, les approximations et les intox et poussés à se démerder comme ils peuvent] les Français lassés, se testent moins et usent plus d’autotests, dont les résultats de sont pas reportés dans SI-Dep ;

    les données étudiées par SPF s’arrêtent à la mi-juin 2022 ;
    elles n’incluent pas les réinfections de personnes contaminées aux premiers jours de l’épidémie, en raison de l’absence de système d’information spécifique avant mai 2020, mais surtout d’une évolution, au début de 2021, de l’étape de pseudonymisation appliquée aux données des patients testés avant leur transmission aux agences de surveillance comme SPF.

    [...]

    Notons enfin que la probabilité d’une réinfection est d’autant plus importante que la majorité des Français ont été contaminés au moins une fois. Quelque 32 millions de cas ont été recensés dans SI-Dep [si on ne compte pas les enfants et les autotests ]. La moitié d’entre eux concernent des épisodes d’infection survenus pendant les trois premiers mois de 2022, en lien avec l’arrivée et la diffusion d’Omicron.

    #test

    • Claude-Alexandre GUSTAVE, @C_A_Gustave
      https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1547687861352165379

      1/41
      Petit thread pour illustrer à nouveau un point important sur la perception de la « virulence » de SARS-CoV-2, et pourquoi l’#échappement_immunitaire crée un biais+++ qui conduit à la mauvaise stratégie pour la suite...

      (...) En effet, la virulence intrinsèque peut être approchée, en évaluant la sévérité des infections chez les non-vaccinés... à condition qu’ils n’aient pas été immunisés par infection... Qu’on n’a pas documenté dans ~2/3 des cas !

      Avec la sous-estimation de 2/3, la virulence intrinsèque d’Omicron a été en réalité évaluée sur des cohortes considérées comme « immunologiquement naïves » car non-vaccinés, alors qu’une part significative d’entre eux avaient été immunisés par une infection non-documentée...

      L’Imperial College de Londres avait tenté de corriger ce biais dans sa 1ère évaluation de la virulence intrinsèque d’Omicron, sur des cohortes non-vaccinées, en tenant compte de la détection de seulement 1/3 des infections antérieures...

      L’ICL concluait que, comparé à Delta, BA.1 avait une virulence intrinsèque ↘️ de seulement 0 à -30% !
      C’est-à-dire, que sa virulence intrinsèque était soit identique, soit proche de celle de Delta 🤷‍♂️
      https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1474214235311853585?s=20&t=jSbjvNYudvnb948k74OJKw

      Avec cette correction (1/3 des infections réellement détectées), ils estiment que l’immunité acquise via une infection antérieure ↘️ le risque d’hospitalisation de 55 à 70% ; mais que la variation de virulence intrinsèque d’Omicron ne ↘️ ce risque que de 0 à 30% 🤷‍♂️

      Ils expliquaient déjà que la ↘️↘️ observée sur le risque clinique liée à BA.1, était très majoritairement INDÉPENDANTE de sa virulence intrinsèque, mais principalement déterminée par le statut de « réinfection », c’est-à-dire par L’IMMUNITÉ ACQUISE PRÉCÉDEMMENT !

      Ceci a même été expliqué par les épidémiologistes de l’UKHSA 🇬🇧 !!!
      Mais apparemment ça n’est pas parvenu jusqu’aux oreilles des médecins « rassuristes » qui pensent toujours que le virus est devenu intrinsèquement bénin ! 🤦‍♂️

      Vous pouvez le voir dans le thread ci-dessous, en provenance directe des équipes de l’UKHSA 🇬🇧 :
      l’écart entre les points 🟢 clair et 🟢 foncé traduit la ↘️ de virulence intrinsèque estimée = mineur par rapport à la ↘️↘️↘️ du risque clinique ! 🤷‍♂️

      #immunité_acquise

  • AHPPC statement on #COVID-19 winter update and ongoing health protection measures to support our community | Australian Government Department of Health and Aged Care
    https://www.health.gov.au/news/ahppc-statement-on-covid-19-winter-update-and-ongoing-health-protection-m
    https://www.health.gov.au/sites/default/files/images/news/2022/07/ahppc-statement-on-covid-19-winter-update-and-ongoing-health-protection-m

    We are now beginning to see a new wave of COVID-19 infections, driven by the BA.4 and BA.5 #Omicron subvariants. We expect that this wave will lead to a substantial increase in infections, hospitalisations and sadly, deaths, at a time when our communities and health systems are already under strain. Without increased community and public health actions, this impact may be similar to that experienced during the BA.1 wave in January this year.

    BA.4 and BA.5 are associated with increased immune escape and we are likely to see rates of reinfection rise among those who have previously been infected with an earlier COVID-19 variant and those who are up to date with their vaccinations. Vaccination continues to be the most important protection against severe illness.

    Given reinfections may occur as early as 28 days after recovery from a previous COVID-19 infection, the AHPPC advises that the reinfection period be reduced from 12 weeks to 28 days. People who test positive to COVID-19 more than 28 days after ending isolation due to previous infection should be reported and managed as new cases.

  • #OMICRON : De nouveaux #sous-variants beaucoup plus résistants | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/omicron-de-nouveaux-sous-variants-beaucoup-plus-resistants

    BA.2.12.1, BA.4 et BA.5 sont des variants à fort #échappement_immunitaire : une #vaccination avec les vaccins actuels ou une infection par d’anciens sous-variants d’Omicron ne confèrent qu’une protection extrêmement limitée contre l’infection par un nouveau sous-variants.

    Source :
    Augmented neutralisation resistance of emerging omicron subvariants BA.2.12.1, BA.4, and BA.5 - The Lancet Infectious Diseases
    https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(22)00422-4/abstract

  • #Covid-19 : la mauvaise surprise des infections à répétition
    https://www.la-croix.com/Sciences-et-ethique/Covid-19-mauvaise-surprise-infections-repetition-2022-04-07-1201209169

    « la plupart des personnes qui ont été contaminées à deux reprises sur les 3 derniers mois l’ont été par deux variants différents, d’abord Delta à la fin de l’année dernière, et maintenant Omicron ».
    « Ils sont suffisamment distincts pour que les anticorps produits lors de l’infection à Delta aient du mal à reconnaître Omicron. […]

    « ces dernières semaines, d’autres, plus rares, ont eu la mauvaise surprise d’être infectés deux fois par Omicron, d’abord par le sous-variant BA1, puis par son « frère », BA2 ». […]

    « on a su très tôt que l’immunité conférée par #Omicron est assez basse, ce qui est en quelque sorte la contrepartie d’une infection globalement plus légère. Majoritaire en janvier, BA1 a été supplanté par BA2, ce qui a créé une sorte de sous-vague ».

    [le #vaccin] « continue d’être utile, car il protège toujours des formes graves. […] ».

    « l’#immunité globale acquise par les infections et la vaccination font que nous ne sommes pas dans la même situation qu’il y a 2 ans. Cet acquis existe bel et bien, et s’il ne protège pas des infections, il nous préserve des formes graves et donc du risque de saturation des hôpitaux. Quant au risque d’être réinfecté, il reste moins important que celui d’être infecté tout court , surtout si l’on n’a pas de schéma vaccinal complet ». […]

    « se contaminer massivement comme on le fait depuis la levée des restrictions, c’est courir le risque de multiplier les cas de “#Covid_long”. Et une chose est sûre : ce problème de #santé_publique est devant nous ».

  • Après infection par #Omicron, quelle réponse immunitaire contre d’autres #variants chez les vaccinés et non-vaccinés ? – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2022/03/28/infection-par-omicron-quelle-reponse-contre-dautres-variants-chez-les-vaccin

    « Par conséquent, les personnes non vaccinées qui sont infectées par le variant BA.1 Omicron, sans avoir été antérieurement infectées par le #SARS-CoV-2, pourraient ne pas être suffisamment protégées contre une infection par un variant SARS-CoV-2 autre qu’Omicron. Pour une protection complète, la vaccination est requise ».

    Cette conclusion est similaire à celle à laquelle parviennent les scientifiques sud-africains dont les résultats, publiés Cell Host and Microbe, montrent qu’une infection par le variant Omicron après #vaccination (breakthrough infection) s’accompagne d’une augmentation de l’immunité neutralisante croisée vis-à-vis d’autres variants préoccupants. Selon les chercheurs de Johannesburg, leurs résultats suggèrent qu’il existe dans le groupe non vacciné un risque de réinfection par d’autres variants qui continuent de circuler et d’évoluer en Afrique du Sud. Cette conclusion est également celle à laquelle sont parvenus des chercheurs américains au terme d’une étude publiée le 17 mars 2002 dans Cell et que je relatais dans mon précédent billet de blog.

    Implications vaccinales

    Les résultats par les chercheurs sud-africains ont des implications concernant le développement de #vaccins anti-#Covid-19 de seconde génération qui seraient adaptés au variant Omicron. En effet, il semble qu’il y ait peu de bénéfices sur le plan immunitaire à en attendre sur d’autres variants du fait de la faible #immunité croisée mise en évidence chez des individus n’ayant jamais été infectés.

    Si des vaccins basés sur la séquence d’Omicron peuvent représenter des rappels adéquats, il est donc en revanche peu probable qu’ils soient supérieurs aux vaccins actuels pour la primo-vaccination d’individus immunologiquement naïfs, autrement dit n’ayant jamais été auparavant infectés par le SARS-CoV-2, estiment les chercheurs sud-africains.

    Il a en effet été montré que des souris immunisées par Omicron ne développent pas une réponse immunitaire dirigée contre d’autres variants préoccupants. De plus, l’immunisation de souris avec un vaccin à ARN messager basé sur Omicron (séquence RBD, domaine de liaison au récepteur) n’entraîne qu’une réaction immunitaire ciblée sur ce variant. Enfin, une étude conduite sur des macaques rhésus a montré qu’un rappel avec un vaccin à ARN messager basé sur la séquence Omicron s’est montré moins efficace que le vaccin mRNA-1273 (celui de Moderna). Les titres en anticorps étaient moins élevés après administration d’un rappel avec un vaccin adapté à Omicron que lorsque celui-ci reposait à nouveau sur le vaccin mRNA-1273 (rappel homologue).

    « Globalement, ces données suggèrent qu’un rappel avec un vaccin spécifique d’Omicron chez des individus, ayant ou non une immunité préexistante [du fait d’une infection antérieure] n’est sans doute pas supérieur aux vaccins actuellement existants », concluent les chercheurs sud-africains.

  • Prof. Christina Pagel 🇺🇦 sur Twitter : “There have been sharp increases in children’s admisisons - at the very least this is highlighting yet another surge in covid in children - the third in 7 months, worst in Jan 2022.

    When are we going to stop assuming prev surges will stop kids getting infected again? 4/5” / Twitter
    https://twitter.com/chrischirp/status/1503791090083807233

    #covid-19 #immunité #enfants

  • Yaneer Bar-Yam (30 janvier 2022) :
    https://twitter.com/yaneerbaryam/status/1487814184104517632

    Merchants of herd death oversold immunity. People are being reinfected immediately again after Omicron infection.

    We have the data: Both laboratory experiments and actual cases.

    Evidence from a study showing immunity based upon “mild" Omicron infection is weak for Omicron reinfection, and limited for cross immunity to Delta infection.

    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.01.25.22269794v1.full.pdf

    Overall, immunity from Omicron infection is much lower than the immunity from Delta infection, correlated with the severity of infection. So unless you get a severe infection with all of its consequences you also don’t get immunity from having another infection.

    And recall even immunity from severe infection wanes rapidly in a few months.

    Summary: “Neutralizing immunity...from Omicron and Delta”

    "We found a significantly smaller rise of neutralization titers associated with milder Omicron breakthrough infection in vaccinated individuals, to only approximately one-third of the rise associated with boosting.

    “We also identified limited cross-variant immunity to Delta.”

    "Thus, breakthrough infection from Omicron may enhance cross-protection against Delta, and vice-versa, [only] inasmuch as there is a sufficiently large increase in baseline neutralizing immunity, which appears to be related to the clinical severity of the infection.

    "Our findings parallel those from another study from our group that demonstrated limited cross-variant immunity after milder Omicron variant infection in unvaccinated individuals in a mouse model and in human patients.

    "Taken together, our results suggest that Omicron-induced immunity may not be sufficient to prevent infection from another, more pathogenic variant, should it emerge in the future.

    Actual cases of reinfection by Omicron are so widespread they are manifest to anyone who is not closing their eyes:

    @DrSalandyinGA: “My latest news is that kids are now getting reinfected within 30 days of their COVID infection...and yes they tested negative in between.”
    https://twitter.com/DrSalandyinGA/status/1486126028200333319
    (See comments in that thread)

    Important addition:
    Anthony Leonardi @fitterhappierAJ has shown that the immune system T-cells are damaged by covid (shades of HIV), potentially undermining not just Covid immunity but immunity to other diseases, and part of Autoimmune dysfunction after covid.
    https://twitter.com/fitterhappierAJ/status/1485965771981430792

    • Le Covid endommagerait les cellules T, celles qui mémorisent le type de défense à mettre en œuvre en cas de réinfection et déclenchent la fabrication des anticorps correspondants si je ne me trompe. J’ai compris ’Shades of HIV’ comme un lien avec le mécanisme du VIH qui s’attaque lui directement aux lymphocytes T. Mais bon dans le cas du HIV les lymphocytes T sont carrément détruits, d’où la nuance.
      Quand on met ça en parallèle avec les Covids longs et le fait que dans certains cas le sars-cov-2 survit dans l’organisme plusieurs mois après l’infection, c’est crédible, et pas très réjouissant.

    • Une mort cellulaire similaire au sida
      https://www.tvanouvelles.ca/2022/02/01/une-mort-cellulaire-similaire-au-sida-1

      (en complément de l’article précité et des explications de @emanuel)

      Une équipe internationale codirigée par un professeur de l’Université Laval a découvert que le virus de la COVID-19 entraîne l’autodestruction de cellules du système immunitaire dont le rôle est justement de lutter contre cette infection.

      Le chercheur Jérôme Estaquier, qui étudie le VIH depuis près de 30 ans, parle même d’un processus de mort cellulaire similaire à ce qui se produit lorsqu’une personne est atteinte du sida.

      Selon lui, la sévérité de la maladie augmente en fonction du taux de mortalité des cellules appelées lymphocytes T.

      « Le résultat est que, dans les deux maladies, les personnes infectées parviennent difficilement à monter une réponse immunitaire adéquate contre le virus. Lorsque la mortalité des lymphocytes devient trop élevée, les défenses immunitaires s’écroulent et tous les organes du malade peuvent être infectés », précise le chercheur.

      Il y aurait un moyen, par contre, de ralentir ce processus. Dans des expériences, l’équipe a réussi à réduire de 60 % cette mort cellulaire en ajoutant une molécule. « Nous espérons maintenant démarrer une étude clinique pour tester l’innocuité et l’efficacité de cet inhibiteur chez des personnes atteintes de COVID-19. »

      Les détails de cette découverte surprenante viennent d’être publiés dans la revue scientifique Cell Death & Differentiation.

      #lymphocytes_T #mort_cellulaire #apoptose

  • En Chine, les migrations du Nouvel An sous le signe du Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/31/en-chine-les-migrations-du-nouvel-an-sous-le-signe-du-covid-19_6111707_3244.

    En Chine, les migrations du Nouvel An sous le signe du Covid-19
    Si les autorités n’ont pas voulu annuler les festivités une troisième année d’affilée, les obstacles aux retours sont nombreux alors que le pays maintient sa politique zéro Covid.
    M. Ceng, 50 ans, casquette et veste noires, teint hâlé, s’apprête à rentrer chez lui pour la première fois depuis le début de la pandémie. Un simple sac à dos pour tout bagage, il attend sa femme, abrité de la pluie fine à l’entrée d’une bouche de métro d’où s’écoule un flot continu de voyageurs se dirigeant vers le vaste bâtiment vitré de la gare de Shanghaï. A l’entrée, un haut-parleur leur rappelle de présenter leur « code QR de santé » aux employés enveloppés dans des combinaisons intégrales.
    Originaire de Huainan, dans l’Anhui, à trois heures de TGV au nord-ouest de Shanghaï, M. Ceng, gardien d’immeuble, n’a pas vu sa fille et ses parents depuis deux ans : « L’année dernière, mon employeur ne nous a pas laissés quitter Shanghaï, parce que l’épidémie était plus sérieuse », explique-t-il. A la veille du Nouvel An lunaire cette année, la Chine appelle à la prudence, mais lâche un peu la bride à sa population, malgré des foyers du variant Omicron, sous contrôle pour l’instant.
    Quitte à envoyer des messages parfois contradictoires : certaines villes offrent des centaines de yuans de subventions et de bons d’achat aux ouvriers migrants qui ne retourneraient pas chez eux, notamment au Guangdong et au Zhejiang, deux provinces manufacturières qui attirent chaque année des millions de migrants. Mais beaucoup ont ignoré les appels des autorités et sont rentrés parfois des semaines avant les vacances officielles, qui durent de la veille du Nouvel An, lundi 31 janvier, au 7 février, pour éviter d’éventuelles restrictions.
    D’autres localités imposent des quarantaines de deux semaines à ceux qui rentrent passer les fêtes en famille, pour un simple cas dans leur ville. Le gouvernement appelle à la mesure : « Certaines localités n’autorisent pas les personnes venant de zones à faible risque à rentrer, ou les forcent à passer par des hôtels de quarantaine payants. Cela provoque des réactions fortes de la part du public », a noté Mi Feng, le porte-parole de la Commission nationale de la santé, en conférence de presse, samedi 29 janvier. Il a appelé les autorités locales à « ne pas imposer de restrictions arbitraires, afin que les gens puissent passer une Fête du printemps joyeuse, en paix et en bonne santé ».Mais les autorités locales sont sous pression : en cas de foyer épidémique, ce sont elles qui seront tenues responsables, comme ces vingt-six fonctionnaires à Xi’an, punis fin décembre pour « manque de rigueur dans la prévention et le contrôle de la maladie ». Pour autant, le confinement strict de la ville pendant un mois a suscité un fort mécontentement et des critiques contre une politique sanitaire à l’emporte-pièce. En général, les villes les plus grandes et les plus développées font preuve de plus de mesure dans les restrictions tandis que les zones qui ont moins de moyens tentent de se protéger par des restrictions plus lourdes.
    Pékin est l’exception à cette règle : la capitale, qui accueille les Jeux olympiques d’hiver du 4 au 20 février, refuse les voyageurs de zones à risque moyen et impose plusieurs tests à l’arrivée. Dans ce contexte ambigu, le ministère des transports prévoit cette année 1,18 milliard de voyages pendant les quarante jours qui entourent la Fête du printemps, soit 35 % de plus que l’année dernière, mais beaucoup moins que les trois milliards de trajets effectués en 2019.A la sortie de la gare de Shanghaï, des employés en combinaison blanche se tiennent prêts à contrôler les tests et codes QR à l’arrivée. Ils sont désœuvrés : la plupart des voyageurs quittent les métropoles pour rejoindre leurs familles dans le reste du pays. Sans trop s’inquiéter du virus : « J’avais surtout peur au début, mais maintenant un peu moins. J’ai reçu ma troisième dose la semaine dernière, confie M. Ceng, qui se prépare à cuisiner pour toute la famille, parce que je suis le seul qui cuisine bien », sourit-il.
    La nourriture est évidemment au centre des festivités du Nouvel An, où la coutume veut qu’on rende visite aux différentes branches de la famille en enchaînant les banquets. Certains voyageurs tiennent à la main des boîtes de viande séchée, d’autres d’assortiments de noix. Mme Wang, 27 ans, rapporte des palmiers, spécialité pâtissière de Shanghaï héritée de l’époque coloniale. Elle n’est pas rentrée chez elle depuis trois ans. « Je sais qu’il y a un risque faible, mais je suis prête à le prendre pour voir ma famille. La Fête du printemps, c’est très important pour les Chinois », témoigne la jeune femme qui travaille dans le marketing.Elle aussi a reçu sa troisième dose de vaccin : devant la gare, deux grandes tentes sont prêtes à offrir les vaccins à ceux qui veulent. Dans les rues de Shanghaï, depuis un mois, une campagne de rappel a été lancée. Mais les deux principaux vaccins administrés en Chine, des sérums à virus inactivé développés par Sinovac et Sinopharm, sont peu efficaces face au variant Omicron, et la population chinoise, protégée par la politique zéro Covid, possède un faible niveau d’immunité naturelle.D’où la vigilance des autorités alors que les foyers Omicron se multiplient depuis début janvier. Pour l’instant, malgré une dizaine de foyers en activité, le nombre de cas officiellement déclaré reste faible, à moins d’une centaine par jour. Les mesures alliant tests massifs et confinements étendus semblent garder leur efficacité, au prix de lourds sacrifices : quelques millions de personnes, du Henan, dans le centre, au Heilongjiang, au nord-est, passeront le Nouvel An confinés.

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#zerocovid#deplacementinterne#nouvelan#vaccination#immunité#confinement#quarantaine#test#omicron#travailleurmigrant

  • Info ou intox | COVID-19, attention aux fausses informations
    https://unric.org/fr/covid-19-info-ou-intox

    Pas besoin de vaccin si j’ai déjà eu la COVID.

    INTOX. Une infection au COVID-19 développe une réponse immunitaire qui varie d’une personne à l’autre. La force et la durée de cette réponse, et la manière dont elle varie selon les personnes, sont toujours à l’étude. 

    Même si l’on a déjà eu la COVID-19, le vaccin agit comme un rappel qui renforce la réponse immunitaire. Il est également arrivé que des personnes soient infectées par le SARS-CoV-2 une seconde fois, ce qui rend la vaccination encore plus importante.

    C’est un des points aveugles des nombreux tableaux qu’on nous montre : on compare systématiquement le nombre de cas graves rapporté aux non vaccinés, aux vaccinés deux doses, et désormais aux vaccinés trois doses. Mais je ne trouve jamais l’évaluation du niveau de protection des gens qui ont fait un Covid (disons depuis moins de six mois) contre les formes graves et les décès.

    Parce que le fait qu’une précédente contamination ne protège pas efficacement contre une re-contamination, ça OK, mais le vaccin non plus, et avec Omicron c’est très clair. En revanche on insiste bien sur le fait que la vaccination protège très efficacement contre les formes graves et le décès. Par contre, quel est le niveau de protection contre ces formes graves et décès que conférerait une précédente contamination, ça je ne le vois jamais.

    • Par exemple, sur la gravité d’Omicron, il a été initialement suggéré plusieurs fois que peut-être qu’Omicron « semblait » moins virulent parce qu’il réinfectait des gens qui avaient déjà eu le virus, et donc étaient ainsi protégés contre les formes graves, dans des pays où les premières vagues avaient circulé assez librement (Afrique du Sud, Grande-Bretagne). Cette idée semble désormais invalidée, mais n’empêche : cela signifie qu’on estime qu’une précédente infection devrait protéger contre les formes graves.

      Mais je ne trouve aucune estimation de l’« efficacité » d’une telle protection, comparée à une vaccination en bonne et due forme. (Je ne parle évidemment pas des risques encourus, ni de l’aspect moral de faire contaminer massivement sa population avec un virus encore totalement inconnu il y a tout juste deux ans.)

    • @monolecte Oui, mais a priori là on parle de « simple » recontamination. Ce que j’aimerais savoir, c’est à quel point ces gens qui ont fait un Delta sont protégés contre les formes graves et le décès d’une nouvelle infection. (De la même façon qu’il est désormais acquis que des gens vaccinés trois doses sont relativement facilement contaminés par Omicron, mais sont très bien protégés contre les formes graves et le décès).

    • Apparemment, le variant B2 est proche d’être majoritaire au Danemark, et les premières publications au sujet des réinfections B2 suite à B1 commencent aussi à dire que ça existe.
      Finalement, c’est pas tous les 6 mois qu’on va se faire réinfecter. Mais peut-être bien tous les deux mois... avec de la « chance ». :-) Ca va être cool. On aura en permanence son pass vaccinal, encore mieux qu’avec la vaccination.
      Il faut vraiment qu’on envisage d’affréter un charter pour la NZ...

    • https://www.mesvaccins.net/web/news/18284-duree-de-l-immunite-anti-covid-des-donnees-de-plus-en-plus-precise

      [30 oct. 2021 donc avant omicron qui change la donne : immunité par infection semble efficace contre formes graves et plus pérenne que par vaccination [edit : évidemment à condition d’avoir échappé au covid long, à l’hosto ou au cimetière]]

      Deux récentes études se sont intéressées à l’immunité persistant chez des personnes ayant présenté une infection par le SARS-CoV-2, qu’elle ait été inapparente ou symptomatique. La première, assez complexe, a suivi des professionnels de santé du CHU de Strasbourg jusqu’à 14 mois après la date de leur infection (1). Elle met en évidence la persistance d’anticorps anti-protéine S du virus (plus précisément contre le domaine de fixation au récepteur, RBD), dont on sait qu’ils contribuent à la protection contre l’infection ou à la guérison, à des taux considérés comme efficaces, chez près de 60 % des personnes suivies un an après l’infection. La diminution du taux de ces anticorps dans le temps est par ailleurs plutôt lente, en comparaison avec celles des anticorps anti-protéine N du virus, plus rapide et importante. L’étude montre par ailleurs une protection effective des personnes immunes contre la réinfection et contre les formes graves d’infection durant l’année qui suit l’infection initiale : l’incidence des infections-réinfections n’a été que de 0,40 pour 100 personnes-années dans le groupe des convalescents, contre 12,22 pour 100 personnes-années dans le groupe des personnes n’ayant pas précédemment été infectées.

    • … d’autant plus difficile à dire sans doute qu’aujourd’hui c’est chaud de trouver des immunités non croisées infection/réinfection/1/2/3 doses et avec différents variants concernés …

      et l’inévitable et désespérant Pr Logos à propos d’omicron le 10 décembre :

      Quand aux croyants dans l’idée que l’immunité naturelle est de bien meilleure qualité que l’immunité induite, il faudrait intégrer que la province de Gauteng est autour de 70% de prévalence.
      https://www.nicd.ac.za/wp-content/uploads/2021/11/SACMC-Fourth-wave-report-17112021-final.pdf

    • Y a des gens qui racontent se faire + tabasser en janvier qu’il ne l’étaient en décembre.

      Il semble aussi que le virus ne s’attaque pas toujours aux mêmes organes selon les gens ou les versions. Où, pourquoi, comment  ? on n’en sait foutre rien. Il y a des cas où il attaque directement le système immunitaire. Je doute que pour ces gens-là, ce soit une protection pour l’avenir.

      La variabilité des configurations fait que tu ne peux juste pas généraliser. Ce qui est avantageux pour Tartampion est potentiellement mortel pour Bidule. Devant ce degré d’instabilité et d’incertitude, je maintiens le cap  : échapper à cette merde whatever the cost .
      Parce que rien ne te dit que ce qui a fait éternuer une fois ta voisine ne va pas te crever en moins d’un mois.

    • Toujours signalé par le même, à propos de l’immunité acquise contre d’autre variants après infection par omicron (BA.1) :

      We found high neutralizing antibody titers against all variants for vaccinated individuals after BA.1 breakthrough infection or for individuals after infection with a pre-omicron variant followed by BA.1 infection. In contrast, samples from naive unvaccinated individuals after BA.1 infection mainly contained neutralizing antibodies against BA.1 but only occasionally against the other variants.

      https://doi.org/10.1101/2022.02.01.22270263

    • Pourquoi la vaccination protégerait-elle mieux que l’immunité « naturelle » (par infection) contre les formes graves de covid :

      https://www.nature.com/articles/s41586-022-04702-4

      Claude-Alexandre Gustave
      https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1512192709666160647

      Le problème est que SARS-CoV-2 est un virus à ARN dont le brin d’ARN est à « polarité positive ».
      En clair, ça signifie que son brin d’ARN peut être directement utilisé par nos cellules comme un ARNm permettant la création de nouveaux virions complets et fonctionnels 😬... 7/17

      Ainsi, en présence de ces anticorps non-neutralisants (capables de se fixer sur le virus sans l’empêcher de proliférer), SARS-CoV-2 accède à tout un panel de nouvelles cellules qu’il ne pourrait pas infecter seul.
      Les macrophages sont une cible+++... 8/17

      En permettant l’infection de ces macrophages, le mécanisme dépendant des FcGammaR pourrait être une des causes menant à la survenue de covid sévère via une dérégulation de la réponse inflammatoire à partir de ces macrophages infectés... 10/17

      Petite précision : la vaccination s’oppose à ce phénomène pour une raison simple... Elle n’immunise que contre Spike, avec donc quasiment que des anticorps neutralisants qui empêchent la prolifération virale quand ils se fixent au virus... 11/17

      Au contraire, l’infection induit la production de nombreux anticorps NON-neutralisants, dirigés contre les protéines M, N... qui sont non seulement incapables de bloquer l’invasion virale, mais qui peuvent aggraver la maladie... 12/17

  • Rire & Chansons : La drôle de chronique de #Karine_Dubernet, je me suis convertie au Covidisme

    Notre Pfizer qui est aux cieux,
    Que tes doses soient sanctifiées,
    Que tes actionnaires prospèrent,
    Donne-nous nos trois doses de ce jour,
    Vaccine-nous comme nous vaccinons ceux qui refusent de se vacciner,
    Ne nous laisse pas entrer en réanimation,
    Mais délivre-nous du Covid,

    Au nom du pèze, du fric et du simple d’esprit,
    ARNm.

    https://www.youtube.com/watch?v=AcdADBzetUA

    Attention !
    Ne pas faire confiance à #Pfizer à cause de ses 75 condamnations et 10 193 896 333 $ d’amendes pour charlatanisme, publicité mensongère, corruption de médecins, de fonctionnaire… fait de vous un, une #complotiste.

    Pourtant, faire confiance à Pfizer c’est comme laisser monter son gosse dans la voiture d’Emile Louis, en toute connaissance de cause.

    Karine et la gestion de la crise par not président !
    « Dire que t’es capable d’emmerder des millions de Français, revient à admettre que t’es un immense trou du cul. »

    #Humour #vaccination #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #confinement #France #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #injustice #populisme

    • Baromètre des médias 2022 : la confiance des Français au plus bas Aude Carasco
      https://www.la-croix.com/Economie/Barometre-medias-2022-confiance-Francais-bas-2022-01-20-1201195923

      Jamais l’intérêt pour l’actualité et la confiance envers les médias n’ont été aussi faibles à la veille d’une présidentielle, relève le 35e Baromètre de confiance dans les médias Kantar-Onepoint pour « La Croix ».

      En cette année d’élection présidentielle, plus aucun média n’obtient une majorité de confiance de la part des Français. Même la radio (à 49 %) qui caracolait seule en tête depuis le lancement, en 1987, de notre Baromètre médias avec une crédibilité encore de 52 % l’an dernier.

      Moins écouté avec le développement du télétravail pendant la crise sanitaire, ce média a été bousculé cette année par la reprise en main éditoriale d’Europe 1 par l’industriel Vincent Bolloré. Or, les Français, toujours selon notre étude, jugent à 91 % « important » ou « essentiel » que les médias soient « indépendants des intérêts et des milieux économiques ». C’est même le cas des 94 % des sondés qui citent la radio comme mode principal d’information.

      En perdant 3 points de crédibilité, ce média de la mobilité et de l’intimité se retrouve au même niveau que la presse écrite (à 49 %, + 1 point). Si la confiance dans la télévision progresse elle aussi (44 %, + 2 points), celle envers Internet (24 %, – 4 points) renoue avec ses plus bas niveaux historiques.

      « On observe une convergence de la crédibilité entre les médias traditionnels, avec un écart qui se creuse avec Internet », relève Guillaume Caline, directeur enjeux publics et opinions chez Kantar Public-Onepoint. Même si les Français se sont un peu moins informés par Internet cette année (32 %, – 2 points) au profit de la télévision (48 %, + 2) et de la presse papier (6 %, + 1), « la tendance guidée par les jeunes (qui privilégient à 66 % Internet, NDLR) ne va pas s’inverser ».

      La pandémie de Covid, un sujet trop traité pour huit Français sur dix
      Cette défiance envers les quatre supports d’information ( #télévision, #radio, #presse papier, #Internet ) incite une partie de plus en plus large de la population à « mettre à distance l’actualité », souligne Guillaume Caline. En pleine campagne, seuls six Français sur dix (62 %, comme en 2018) déclarent s’intéresser « assez » ou « beaucoup » à l’actualité, moins que lors de la précédente présidentielle, où l’actualité était suivie par 64 % des sondés. Mais on n’observait pas en 2017 un tel décrochage auprès des jeunes de 18-24 ans. Ils étaient encore 63 % à porter un intérêt à l’actualité, alors qu’ils ne sont plus que 38 % (– 13 points sur un an) cinq ans plus tard.

      Cette désaffectation des plus jeunes est à rapprocher de leur perception négative du traitement médiatique de sujets qui leur sont chers. Ils sont ainsi 68 % (contre 53 % pour l’ensemble de la population) à estimer que le dérèglement climatique et ses conséquences ont été mal traités. Et seuls 20 % (contre 37 %) ont une perception satisfaisante du travail journalistique sur les violences faites aux femmes.

      Ils se rapprochent davantage de l’avis de leurs aînés pour l’appréciation d’autres sujets, comme la pandémie de Covid-19 qui a saturé l’espace médiatique pour huit Français sur dix (79 %). De même que la candidature d’Éric Zemmour à la présidentielle dont les médias ont trop parlé pour 73 % des sondés. Les plus jeunes se montrent un peu plus cléments sur le transfert de Lionel Messi au Paris Saint-Germain, trop médiatisé pour un Français sur deux (50 %) et 46 % des 18-24 ans.

      De façon plus positive, les Français jugent que les médias ont accordé « la place qu’il faut » à une majorité d’événements soumis à leur appréciation : l’entrée de Joséphine Baker au Panthéon, les élections régionales et départementales, le départ d’Angela Merkel ou encore le procès des attentats du 13 novembre 2015. Une certaine reconnaissance de l’investissement éditorial pour des sujets jugés importants.

  • Why Covid-19 will never become endemic | The Saturday Paper
    https://www.thesaturdaypaper.com.au/opinion/topic/2022/01/15/why-covid-19-will-never-become-endemic/164216520013155

    For most of the pandemic Australia has worked to contain the virus through evidence-based public health measures such as border closures, case finding, contact tracing, quarantine, social distancing, vaccines and, at times, lockdown. Sadly, the weaponisation of lockdown as a pointscoring issue and emotional trigger has led to a conflation of lockdown with all other public health measures, most of which do not impinge on freedoms. Denial is a major theme during the pandemic. Denial of airborne transmission, denial of science, denial of Omicron being serious and denial about what it really means to “live with Covid-19”.

    The denial of the airborne transmission of SARS-CoV-2 was started by experts on the World Health Organization infection control committee and allowed all countries to take the easy way out. If handwashing is all you need, onus can be shifted to “personal responsibility”; if ventilation needs to be fixed, that shifts responsibility to governments and private organisations. Australia only acknowledged airborne transmission after the Delta epidemic in mid-2021, almost a year after the WHO acknowledged it. Globally, 18 months was spent on hygiene theatre and actively discouraging mask use. As a result there is low awareness among the general public of the importance of ventilation and masks in reducing their personal risk.

    We had effective campaigns on handwashing, but no campaigns of similar effect have been used to empower people to control their own risk with simple measures such as opening a window. People living in apartments are largely unaware of the structural factors that make them high risk for transmission, or of the simple measures to reduce risk. The failure to focus on airborne transmission has hampered the ability to control the spread and has endangered health workers. Correcting it is critical to the long-term sustainability of health, business and the economy. How can restaurants recover without a safe indoor air plan that may prevent a lockdown cycle that disrupts and ruins their business?

    Denial of Omicron being serious suits an exhausted community who just wish life could go back to 2019. Omicron may be half as deadly as Delta, but Delta was twice as deadly as the 2020 virus. Importantly, the WHO assesses the risk of Omicron as high and reiterates that adequate data on severity in unvaccinated people is not yet available. Even if hospitalisation, admissions to intensive care and death rates are half that of Delta, daily case numbers are 20-30 times higher – and projected to get to 200 times higher. A tsunami of cases will result in large hospitalisation numbers. It is already overwhelming health systems, which common colds and seasonal flu don’t. Nor do they result in ambulance wait times of hours for life-threatening conditions. In addition, a tsunami of absenteeism in the workplace will worsen current shortages, supply chain disruptions and even critical infrastructure such as power. The ACTU has called for an urgent raft of measures to address the workforce crisis.

    As for denial of the risk in children, the majority of vaccine-preventable diseases that we vaccinate children against are mild in most children. Only a small percentage suffer serious complications. Polio and measles are examples where well over 90 per cent of children who become infected do not have severe complications, but in a small percentage there are serious and potentially fatal complications. SARS-CoV-2 is similar. Other than long Covid and multisystem inflammatory syndrome, we are only now learning about other longer-term complications of infection. For instance, there is more than double the risk of developing diabetes in children following Covid-19. A study from the United States showed the virus persisting in the brain, heart, lungs, kidneys and almost every other organ after the initial infection. A rare brain inflammation has been described in adults and children. Another study found a significant drop in cognitive function and IQ in survivors. The virus directly kills heart muscle. It is too early to know if Covid-19 will result in early onset dementia or heart failure in a decade’s time, but the evidence warrants a precautionary approach. We know some infections have very long-term complications – measles, for example, can cause a rare and fatal encephalitis about 10 years after the initial infection. We should do everything possible to prevent mass infection of children and adults.

    Denial of the science of epidemiology is widespread, even among “experts”. We are told repeatedly that SARS-CoV-2 will become “endemic”. But it will never be endemic because it is an epidemic disease and always will be. The key difference is spread. As an epidemic disease, SARS-CoV-2 will always find the unvaccinated, undervaccinated or people with waning immunity and spread rapidly in those groups. Typically, true epidemic infections are spread from person to person, the worst being airborne transmission, and display a waxing and waning pattern such as we have already seen with multiple waves of SARS-CoV-2. Cases rise rapidly over days or weeks, as we have seen with Alpha, Delta and Omicron. No truly endemic disease – malaria, for example – does this.

    This is the reason governments prepare for pandemics. The propensity for epidemics to grow rapidly can stress the health system in a very short time. Respiratory epidemic infections follow this pattern unless eliminated by vaccination or mitigated by non-pharmaceutical measures. Natural infection has never eliminated itself in recorded history. Not smallpox, which displayed the same pattern over thousands of years, and not measles, which is still epidemic in many countries.

    There is hope for better vaccines, schedules and spacing of doses, but we must be agile and pivot with the evidence and have an ambitious strategy. The current strategy is focused on vaccines only, with no attention on safe indoor air or other mitigating factors.
    Eradication occurs when a disease no longer exists in the world – the only example of this in humans is smallpox. Elimination is a technical term and means prevention of sustained community transmission. Countries that met WHO measles elimination criteria, including Australia, still see outbreaks of measles imported through travel, but when elimination is achieved, these do not become uncontrollable.

    Unlike for measles, however, current vaccines do not provide lasting protection. Masks and other public health measures are also needed to prevent the recurrent disruption of epidemic waves. There is hope for better vaccines, schedules and spacing of doses, but we must be agile and pivot with the evidence and have an ambitious strategy. The current strategy is focused on vaccines only, with no attention on safe indoor air or other mitigating factors. Instead, we have seen abandonment of test and trace because of failure to plan ahead for the expected explosion of cases. Testing and tracing are pillars of epidemic control, and the WHO has called on countries to strengthen both to deal with Omicron. Australia has done the opposite.

    Without adequate case finding (which relies on testing at scale) and contact tracing, we are on a runaway train coming off the rails. Testing allows us to find infected people and isolate them so they do not infect others. Now, during the Omicron wave, testing is a massive failure. Both the federal and New South Wales governments made a conscious decision to “let it rip”, but failed to plan for adequate TTIQ (test, trace, isolate, quarantine) capacity. Instead, when it was clear testing capacity was exceeded, they restricted testing to a small fraction of people. Very few people are now eligible for a polymerase chain reaction test (PCR), and rapid antigen tests (RATs) are in short supply. While it has improved the optics by hiding the true scale of cases, this has allowed unfettered transmission.

    Contact tracing is routinely used for many serious infections such as tuberculosis, meningococcal disease, measles or hepatitis A. It is conducted because close contacts are at highest risk of becoming infected next, and if they are not identified and quarantined they will go on to infect others and cause exponential epidemic growth. Contacts need to be traced within 24-48 hours to stop them infecting others. A range of digital contact-tracing methods such as apps, QR codes and tracking digital footprints through other means can be used when case numbers are high. Yet NSW has removed and flip-flopped on QR codes.

    Denial of the reality of “living with Covid-19” has seen us rush headlong into letting it rip in a largely unboosted population, with kids aged five to 11 unvaccinated, without any planning for increased testing, tracing or even procurement of promising new drugs to face the numbers that will come. The booster program has not been expedited, with on Friday less than 17 per cent of the population aged 18 and over having had a third dose, and two doses barely protective against symptomatic infection with Omicron. So Omicron has caused business and hospitality to suffer mass cancellations. Mass absenteeism has crippled supply chains, affecting food, diesel, postal services and almost every other industry. The first serious impacts will be in regional and remote Australia. We saw it in July, when vaccine supplies slated for remote towns were diverted to Sydney, leaving Wilcannia, in the far west of NSW, a sitting duck for the epidemic to come.

    Many do not understand “public health” and equate it with provision of acute health care in public hospitals or confuse it with primary care. Public health is the organised response by society to protect and promote health, and to prevent illness, injury and disability. It is a core responsibility of government.

    Public health comprises three components. The first is “health protection”, such as the banning of smoking in public places, seatbelt legislation or emergency powers that allow pandemic control measures such as lockdowns. “Health promotion” refers to the process by which people are enabled to improve or control their health, through the promotion of mask use, for instance. The third component – “disease prevention and early detection” – includes testing, surveillance, screening and prevention programs. Vaccination programs are an example of disease prevention.

    During the pandemic we have seen resources committed to surge capacity for clinical medicine, but there has been a lack of understanding of the need for public health surge capacity, including TTIQ. The price was paid in the Victorian second wave in 2020. Now, with the abandonment of contact tracing and restrictions on testing during the Omicron wave, we are seeing what happens when this capacity is ignored by government.

    Another outcome of these failures are the unscientific theories being pushed in many countries – such as the argument for “herd immunity by natural infection”, which has become a household narrative during the pandemic despite four pandemic waves providing little protection to date. The same people who peddled herd immunity by natural infection had no ambition to achieve herd immunity by vaccination. Instead they tell us “we have to live with Covid-19” and fall back on negative, defeatist messaging.

    The least ambitious goal of vaccination is to prevent us from dying, and that is the low bar set in Australia. This has reduced policy outcomes to a false binary of dead or alive. There is no concern in this for First Nations people, the disabled, people with chronic medical conditions, people in remote Australia or even children, who are being sent back to school at the peak of the pandemic while primary-schoolers are largely unvaccinated. The hundreds of aged-care outbreaks pass without comment in what essentially has become survival of the fittest and richest.

    The vaccine game is dynamic and ever-changing. Some countries have used ambitious, determined, organised strategies for vaccination and adapted quickly as the evidence has changed. We know the mRNA vaccines can greatly reduce transmission, but current vaccines were developed against the original Wuhan strain and, even after two doses, efficacy wanes. Omicron-matched boosters are in the wind, a seed of hope and a reason to be ambitious, but that will require agile vaccination policy.

    There is a massive vaccine and drug development effort, so it is almost certain we will have better vaccine options, including ones that are variant-proof. But what the past month has shown us is we cannot live with unmitigated Covid-19. Vaccinations will not be enough. We need a ventilation and vaccine-plus strategy to avoid the disruptive epidemic cycle, to protect health and the economy, and to regain a semblance of the life we all want.

    https://seenthis.net/messages/942135

    #covid-19 #contagion_respiratoire #airborne #déni (s) #dénégation #endémie #épidémie #immunité_collective #santé_publique

  • Is Omicron Reinfection Possible ? Here’s What Experts Want You to Know
    https://www.yahoo.com/lifestyle/omicron-reinfection-possible-experts-want-172900558.html

    Can you get Omicron twice?

    “Yes, you can get Omicron twice,” says Stanley Weiss, M.D., professor at the Rutgers New Jersey Medical School and the Department of Epidemiology at the Rutgers School of Public Health. He cites a recent lecture he attended from a virologist in South Africa, where Omicron first emerged, who said that doctors in the country had seen several people who had Omicron reinfections. 

    “Omicron is highly contagious and it would appear to not induce fantastic protective immunity,” Dr. Weiss says.

    (Alors c’est pas l’étude statistique la plus sérieuse du monde mais, n’est-ce pas, « on n’a pas à l’abri d’une bonne surprise ».)

  • (1) Claude-Alexandre GUSTAVE sur Twitter : "1/18 Juste un petit thread pour illustrer la petite musique qui monte ("il faut laisser Omicron diffuser dans la population, on aura l’immunité collective", « il faut vivre avec de toute façon »)..." / Twitter
    https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1481650539309920261

    Juste un petit thread pour illustrer la petite musique qui monte ("il faut laisser Omicron diffuser dans la population, on aura l’immunité collective", « il faut vivre avec de toute façon »)...

  • Alors, on te voit plus aux soirées ? Pour une santé communautaire. - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/alors-on-te-voit-plus-aux-soirees-15592

    Parce que la forme pandémie n’est pas simplement naturelle, mais fortement impactée par l’organisation sociale, je m’oppose à toute méthode qui consisterait à « laisser faire la nature », à « faire confiance à son corps » et « booster son immunité naturelle ». Pire encore, l’idée qu’« il faut bien mourir de quelque chose ». L’immunité naturelle et collective, pour autant qu’elle soit atteignable (ce qui n’est pas certain), a un coût humain. Et, ce coût humain est d’abord payé par les plus fragiles (que ce soit une fragilité naturelle ou créée par le monde dans lequel on vit), ce qui n’est rien d’autre qu’un nouvel eugénisme dégueulasse.
    Je dois t’avouer que j’ai été effaré de la porosité de nos milieux aux discours niant la dangerosité du virus et aux scientifiques "alternatifs" (pour ne pas dire escrocs). Pourtant, tu sais à quel point je suis sensible à un certain nombre d’arguments techno-critiques ou anti-industriels… Mais, dans le champ étroit du médical et de la lutte contre le virus (traitements, vaccins, moyens de prévention), qui d’autre que les experts ? Questionner ces experts, c’est par exemple les interpeller sur les mystérieux « covid longs », construire des groupes patient-e-s/médecins, plutôt que leur opposer des chiffres manipulés ou des scientifiques alternatifs (eux aussi en blouse blanche et poursuivant également un business personnel très lucratif…). Quant à nous, quelques séances d’éducation populaire sur la thématique de l’immunité nous seraient sans doute fortement bénéfiques !!

    enfin des textes comme ça bordel.

    (aaaaaah une #piqûre)

  • Pourquoi peut-on attraper le Covid plusieurs fois ? Pierre-Yves Boëlle
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/pourquoi-peut-on-attraper-le-covid-plusieurs-fois

    Deux ans bientôt après l’apparition des premiers cas de covid 19, on sait que les cas de réinfections sont possibles, dans quelles proportions ? Comment s’expliquent-ils ? Pourquoi les personnes vaccinées peuvent-elles aussi être infectées ?

    Pour l’anecdote, ma cousine deux fois, un ami d’enfance trois fois.

    • à l’auditeur de conclure de lui même quant au maintien des gestes barrières après infection ou vaccination. on nous joue un remake de la science désintéressée. et l’animateur, Guillaume Erner (bon toutou), de conclure par une note rassuriste.

      ni dramatisation, ni édulcoration. si nous étions « en guerre », le cahier des charges de ce genre de bobino public prévoirait d’armer les auditeurs pour en faire plus encore des « agents de santé » amateurs dans leur entourage (ce ressort est présent de manière immanente, même si il n’est pas travaillé par les institutions), avec au moins un point concret argumenté et applicable à promouvoir

      #immunité_collective (en rêve)