• Jonathan Swift. A Modest Proposal (1729)
    https://scholarsbank.uoregon.edu/xmlui/bitstream/handle/1794/872/modest.pdf

    Ce texte précède de 69 ans An Essay on the Principle of Population par l’ignoble pasteur Malthus. Il est rare que la parodie d’une oevre précède son soi-disant original. Il fallut le génie de Swift pour réaliser ce prodige. Je ne peux qu’en conclure que déjà à l’époque de Swift le traitement inhumain des peuples par l’empire britannique avait atteint un degré insupportable.


    Les dirigeants de cet empire ne cessent de nous impressionner par leur crueauté qui donne l’impression de sortir sans détour du monde satirique de Jonanthan Swift. Dans une interview soigneusement conservées par l’association qui porte son nom, Margaret Thatcher « The Witch » y prononce l’expression célèbre there is no such thing as society . Par cette phrase elle refute la responsabilité de la société pour pour l’irresponsabilité des pauvres qui osent pondre des enfants.

    https://seenthis.net/messages/884816

    Swift écrit dans son traité Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres d’être à la charge de leurs parents ou de leur pays et pour les rendre utiles au public :

    A young healthy child well nursed, is, at a year old, a most delicious nourishing and wholesome food, whether stewed, roasted, baked, or boiled; and I make no doubt that it will equally serve in a fricassee, or a ragout.
    ...
    Supposing that one thousand families in this city, would be constant customers for Infant’s Flesh, besides others who might have it at merry meetings, particularly at weddings and christenings, I compute that Dublin would take off annually about twenty thousand carcasses, and the rest of the Kingdom (where probably they will be sold somewhat cheaper) the remaining eighty thousand.

    I can think of no one objection, that will possibly be raised against this proposal, unless it should be urged, that the number of people will be thereby much lessened in the Kingdom.

    This I freely own, and ’twas indeed one principal design in offering it to the world. I desire the reader will observe, that I calculate my remedy for this one individual kingdom of Ireland, and for no other that ever was, is, or I think, ever can be upon Earth.

    https://en.wikipedia.org/wiki/A_Modest_Proposal
    https://en.wikipedia.org/wiki/Malthus

    An Essay on the Principle of Population (1798)
    https://en.wikipedia.org/wiki/An_Essay_on_the_Principle_of_Population

    Malthus regarded ideals of future improvement in the lot of humanity with scepticism, considering that throughout history a segment of every human population seemed relegated to poverty. He explained this phenomenon by arguing that population growth generally expanded in times and in regions of plenty until a relatively large size of population, relative to a more modest supply of primary resources, caused distress:

    “Yet in all societies, even those that are most vicious, the tendency to a virtuous attachment [i.e., marriage] is so strong, that there is a constant effort towards an increase of population. This constant effort as constantly tends to subject the lower classes of the society to distress and to prevent any great permanent amelioration of their condition”.
    ...
    Proposed solutions

    Malthus argued that two types of checks hold population within resource limits: The first, or preventive check to lower birth rates and The second, or positive check to permit higher mortality rates. This second check “represses an increase which is already begun” but by being “confined chiefly, though not perhaps solely, to the lowest orders of society”. The preventive checks could involve birth control, postponement of marriage, and celibacy while the positive checks could involve hunger, disease and war.

    Enfin les Dead Kennedys ont traté le sujet avec délicatesse :

    Kill The Poor
    https://www.youtube.com/watch?v=L8zhNb8ANe8

    #histoire #impérialisme #euthanasie #démographie

  • Les basses fringues Robin des bois
    https://robindesbois.org/les-basses-fringues

    La Fashion week [la semaine de la mode] déploie ses fastes, ses flashs, son buzz et ses défilés jusqu’au mardi 5 octobre. Ça clinque à Paris.

    En Afrique, c’est toute l’année le défilé des vêtements à obsolescence programmée, des soutiens-gorge fatigués et des godasses éculées. Ça coince en Afrique.

    L’Afrique est la principale bénéficiaire de la charité organisée et imposée par les économies occidentales et depuis quelques années chinoise.

    La marée des vêtements hors d’usage déferle. De la Mauritanie au Kenya, tout le continent est touché.


    Marché de Kantamanto, Accra, Ghana © The OR Foundation


    Nairobi, Kenya. © Caitriona Rogerso

    L’impérialisme de l’aide humanitaire et de l’alibi « ça pourra toujours leur servir à quelque chose » commence à lasser. Les populations ne sont plus sous le charme des balles de troisième choix qui les submergent et dont chacune rapporte 50 à 100 € aux exportateurs.

    Paul Kagamé, président du #Rwanda, a lancé en 2016 une fusée éclairante en déclarant que l’invasion des vêtements usagés était une atteinte à la dignité. Le Rwanda a imposé une taxe douanière de 5 US$ par kg de fripe importée. Les USA ont violemment réagi en rayant en 2018 le Rwanda de la liste des pays bénéficiaires de l’AGOA (African Growth Opportunity Act). L’AGOA permet des relations de libre-échange entre les USA et les pays africains. Les USA exportent pour environ 700 millions de dollars de vêtements usagés chaque année. Cette exportation massive présente l’avantage d’éviter de gérer des déchets solides, encombrants, combustibles et polluants. La destination dominante est l’Afrique. C’est sur le dos de l’Afrique que les USA font des économies.

    La France n’est pas en reste. En 2020, malgré la paralysie de la logistique internationale, elle a exporté plus de 130.000 tonnes de déchets textiles en direct ou via la Belgique, les Pays-Bas, la Tunisie, le Maroc et les Emirats arabes unis. Les statistiques douanières ne reflètent que le commerce légal. Interpol constate à l’occasion d’opérations spéciales coordonnées entre les administrations douanières de plus de 70 pays que les vêtements usagés et accessoires de mode sont après les plastiques et les déchets métalliques la troisième catégorie de déchets à faire l’objet de contrebande. En 2020, les douanes de Lagos, Nigeria, ont saisi 3047 balles de vêtements usagés, 86 de sacs à main usagés et 35 de chaussures usagées.

    Arrivés en Afrique, 2 articles sur 3 sont considérés comme inutilisables. Ils vont en décharge, sont jetés au bord des routes, érigent des falaises visitées par les vaches et les marabouts et se répandent dans les lagons et sur les plages. Les incendies à ciel ouvert sont fréquents et persistants. Ils produisent des fumées et des imbrûlés toxiques en décomposant les teintures chimiques et en brûlant des tissus synthétiques d’origine pétrochimique.


    Décharge de Dandora, Nairobi, Kenya © Caitriona Rogerson


    Lagune de Korle, Accra, Ghana Capture d’écran ABC


    Plage à Accra, Ghana © The OR Foundation

    Les experts africains de la friperie constatent une dégradation rapide de la qualité des déchets importés. Sauf des perles rares comme quelques jeans ou chemises qui ont échappé à la revente en Europe ou aux Etats-Unis ou encore des t-shirts à l’effigie de stars du football, les vêtements usagés ne soulèvent plus l’enthousiasme. Le prêt-à-porter est devenu un prêt-à-jeter.

    Le fondateur du Relais, le plus gros collecteur de textiles usagés en France, est du même avis. La « crème » revendable en France est tombée de 8 à 5 % en quelques années. Elle est captée par la vente via l’Internet, par les boutiques et les chaînes vintage. Même les grands magasins du boulevard Haussmann à Paris s’y mettent. Les lots à destination de l’Afrique vont encore s’appauvrir.
    En Afrique, les arrivages de déchets textiles hors d’usage posent les même problèmes environnementaux, sanitaires et sociaux que les déchets électroniques. Les entreprises locales du secteur textile et de l’habillement ont disparu. Les importations massives de vêtements usagés les ont tuées.

    . . . . . la suite : https://robindesbois.org/les-basses-fringues

    #Fashion_week #pollution de l’#Afrique #obsolescence_programmée #aide_humanitaire #impérialisme #dignité #déchets #déchets_textiles #décharges #éco-organisme

    • Quelques chiffres
      2018. Importation de vêtements usagés au Kenya : 176.000 tonnes (source : Comtrade Database).
      2018. Importation de vêtements usagés au Ghana : 134.000 tonnes (source : Comtrade Database).
      2018. Exportation depuis la France de près de 90% des textiles « réutilisables » dont la plupart en Afrique (Source : rapport CGEDD/CGE, juillet 2018)
      2019. Marché mondial des vêtements usagés : 4,46 milliards d’US$ (source : The Observatory of Economic Complexity).
      2019. Importation de vêtements usagés au Ghana : 250.000 tonnes (sources : Comtrade Database et The Observatory of Economic Complexity).
      2020. Arrivées hebdomadaires dans le port de Tema (Ghana) de 15 millions de vêtements répartis dans plus de 100 conteneurs. 40% partent immédiatement dans les décharges (Source : OR Foundation).
      2020. Exportation depuis la France de 95% des textiles et chaussures « réutilisables » sous la tutelle de Refashion.

  • « Dune , montagne de stéréotypes | « Géographies en mouvement
    https://geographiesenmouvement.com/2021/09/22/dune-montagne-de-stereotypes

    Adaptation du roman de Franck Herbert, Dune, de Denis Villeneuve, est vendu comme l’évènement cinématographique de l’année. À l’instar de son modèle, le film se révèle surtout un amoncèlement de stéréotypes sur la race et le genre. Et une succession d’images de paysages aussi grandioses que banals.

    #blam

  • Le Monde selon #Modi, la nouvelle #puissance indienne

    « Aucune puissance au monde ne peut arrêter un pays de 1,3 milliard d’habitants. Le 21e siècle sera le siècle de l’Inde ».
    #Narendra_Modi, nationaliste de droite, à la tête de l’Inde depuis 2014, est le nouvel homme fort de la planète. 3ème personnalité la plus suivie sur Twitter, au centre de « l’Indopacifique », une nouvelle alliance contre la Chine. C’est l’histoire d’un tournant pour l’Inde et pour le monde.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/62159_1

    #film #film_documentaire #documentaire
    #Inde #Savarki #culte_de_la_personnalité #nationalisme #cachemire_indien #purge #militarisation #couvre-feu #RSS #patriotisme #religion #propagande_hindoue #colonialisme #impérialisme #BJP #parti_nationaliste_hindou #pogrom #islamophobie #Amit_Shah #Vibrant_Gujarat #hologramme #réseaux_sociaux #journée_internationale_du_yoga #yoga #soft_power #fierté_nationale #Alliance_indo-pacifique #Indo-Pacifique #armée #Routes_de_la_soie #route_de_la_soie #collier_de_perles #Chine #armes #commerce_d'armes #Ladakh #frontières #zones_disputées #disputes_frontalières #différends_frontaliers #litige_frontalier #zones_frontalières #zone-tampon #Israël #revanche_nationaliste #temple_Ajodhya #hindouisme #déchéance_de_nationalité #citizenship_amendment_act #citoyenneté #primauté_des_Hindous #résistance #milices_privées

  • Kollabierte Armee in Afghanistan : Das Kartenhaus
    https://taz.de/Kollabierte-Armee-in-Afghanistan/!5792354

    Environ trente ans après le tragique départ des troupes soviétiques d’Afghanistan nous sommes témoins de la farce du départ des troupes de l’OTAN. On suivra le développement des conséquences du 18 brumaire du président Louis-Napoleon-Trump-Biden dont les troupes invincibles expériencent un cuisant échec face aux lois de l’histoire. L’auteur du journal TAZ nous raconte la vision occidentale et capitaliste du monde des politiciens et chefs millitaires et de leur stratégie vouée â l’échec face à des bandes organisées qui ont compris la leçon de leur propre défaite historique.

    L’auteur du TAZ passe à côté de la signification historique des événements car il est trop proche du courant politique qui a soutenu la participation allemande à cette guerre perdue d’avance. Pourtant on découvre dans ses observations les éléments de la lutte anticoloniale dont ila qualité véritable lui échappe. En ce qui concerne la force principale de la guerre afghane on se souvient de l’époque quand la CIA et les militaires étatsuniens se servaient du film « La Bataille d’Alger » pour développer leurs stratégies de counterinsurgency . Là ils ont oublié depuis on bon moment les raisons qui font bouger les peuples opprimés.

    Quelles lois de l’histoire agissent alors en Afghanistan ? D’abord un gouvernement ne peut exister sans l’accord du peuple gouverné. Le gouvernement de Kaboul n’a jamais réussi à obtenir le soutien du peuple.

    Puis les interventions étrangères ont toujours suvi une logique exclusivement militaire sans égard de la situation politique globale et sans analyse des rapports de classe propres au pays.

    D’après Clausewitz la guerre est la poursuite de l’action politique par des moyens différents. Les envahisseurs modernes ont systématiquement ignoré ce paradigme.

    Les lois de l’histoire demeurent généralement invisibles pour les puissants qui réussissent à tirer profit de l’exercice brutal de leur position. Leur démarche par contre n’est jamais le résultat d’une analyse scientifique impartiale et globale. Ils n’agissent alors qu’en fonction des lois de l’histoire qui sont la lutte des classes et l’obligation d’amasser et d’agrandir son capital dans notre ère.

    21.8.2021 von Sven Hansen - In Afghanistan sollten Armee und Polizei das Land gegen die Taliban verteidigen. Im entscheidenden Moment implodierten sie. Wie konnte das passieren?

    Selbst die Taliban waren überrascht, wie schnell am Ende alles ging. „Wir wollten Kabul noch nicht einnehmen“, sagte ihr Sprecher Saibihullah Mudschahid bei seiner ersten Pressekonferenz am Dienstagabend in Kabul. „Unsere Kämpfer sollten eigentlich vor der Stadt bleiben.“

    Doch als am vergangenen Sonntag Präsident Aschraf Ghani geflohen war, die Regierung zusammenbrach und in der Stadt Chaos drohte, zogen die Taliban in Kabul ein. Noch Tage zuvor waren westliche Geheimdienste davon ausgegangen, dass die Regierungstruppen die Hauptstadt noch Monate oder wenigstens Wochen halten würden. Stattdessen fiel Kabul innerhalb von Stunden – kampflos.

    Militär, Polizei und Bewohner hatten jede Motivation verloren, das eigene Leben zu riskieren. So hatten die militanten Islamisten zuvor schon auf ähnliche Art etliche Provinzhauptstädte in wenigen Tagen einnehmen können. Afghanistans Regierungstruppen sind regelrecht implodiert.

    Dabei hatten allein die USA seit 2001 mehr als 83 Milliarden US-Dollar in Ausrüstung und Ausbildung des afghanischen Militärs gesteckt. Im Unterschied zu den Gotteskriegern verfügte die Armee über moderne Waffen, darunter eine kleine Luftwaffe, Drohnen, Präzisionsgewehre und Nachtsichtgeräte.

    Washington zahlte den offiziell rund 180.000 afghanischen Soldaten und 120.000 Polizisten sogar Sold und Gehalt. Zwar gab es auch einige tausend „Geistersoldaten“, die nur auf dem Papier existierten und deren Sold andere kassierten. Manche waren auch längst desertiert. Aber die Taliban wurden lange auch nur auf 80.000 Mann geschätzt.

    Ein Abkommen, das viele demoralisierte

    Das von dem damaligen US-Präsidenten Donald Trump im Februar 2020 in Doha mit den Taliban geschlossene Abkommen sah vor, dass nach dem vereinbarten Abzug des US-Militärs Afghanistans Armee und Polizei allein die Taliban in Schach halten sollten. Doch das Abkommen, an dem Kabul nicht beteiligt wurde, demoralisierte viele Afghan*innen, die Zweifel an ihrer Regierung und ihren bewaffneten Kräften hatten.

    Bei den Taliban hingegen stärkte es die Moral. Sie konnten erstmals sicher sein, dass die Zeit für sie arbeitete und sich ihre strategische Geduld lohnen würde. Erstmals seit 2001 war für sie ein Sieg greifbar. Nach einer baldigen Reduzierung der US-Truppen gingen die Taliban laut Recherchen der Washington Post unter dem Deckmantel lokaler Friedensgespräche zunächst in Dörfern und Distrikten auf Funktionsträger zu und forderten sie auf, an ihre Zukunft und ihre Familien zu denken.

    Während die Taliban mit der Regierung nie ernsthaft verhandelten, boten ihnen Gespräche mit Stammesältesten, Beamten, Millitär- und Polizeikommandeuren in den Distrikten die Chance, Kapitulationsangebote zu machen und ihnen mit Drohungen Nachdruck zu verleihen.

    „Die Taliban konnten mithilfe innerethnischer, religöser und ideologischer Differenzen Menschen auf ihre Seite ziehen und dabei noch von deren Enttäuschung über die Regierung profitieren“, sagte Saad Mohseni vom bisher einflussreichsten afghanischen Medienhaus Moby Group der New York Times. Zugleich bauten die Taliban ihre Macht im Untergrund aus und verstärkten ihre Angriffe.
    Eine Rette-wer-sich-kann-Dynamik

    Trotz Trumps Vereinbarung blieb ein US-Abzug für viele Af­gha­n*in­nen zunächst aber noch unvorstellbar. Die Amerikaner, die am Hindukusch so viel Geld investiert und Menschenleben verloren hatten – und die ja dort auch weiter strategische Interessen hatten, würden nicht einfach abziehen. So der verbreitete Glaube.

    Als US-Präsident Joe Biden im April den bedingungslosen Abzug bis zum 11. September verkündete und später sogar noch vorzog, war das für viele ein Schock. Damit verloren die afghanischen Streitkräfte ihre Korsettstangen. Bisher hatte die US Air Force als Back-up der afghanischen Armee gedient. Jetzt setzte eine Rette-sich-wer-kann-Dynamik ein, die auch die Korruption noch weiter anheizte. Zugleich gingen die Taliban in die militärische Offensive und verstärkten Angebote und Drohungen: „Wenn du den Widerstand gegen uns aufgibst, lassen wir dich am Leben. Gibst du uns deine Waffen, zahlen wir dir sogar Geld. Kämpfst du weiter, töten wir dich und deine Familie“, lautete der Tenor.

    Dies fruchtete bei vielen, die nicht an den Staat und die Regierung glaubten. Warum sollten sie jetzt noch für eine verloren scheinende Sache ihr Leben riskieren? Sie hatten zum Teil schon lange keinen Sold bekommen oder wurden mit wachsender Kontrolle der Überlandstraßen durch die Taliban nicht mehr mit Waffen, Munition und Lebensmitteln versorgt. So erschienen die Angebote der Taliban immer attraktiver. Als andere Alternativen blieben: die Uniform zu verbrennen, unterzutauchen oder zu fliehen.

    Vor allem bei lokalen Einheiten sank die Kampfbereitschaft stark – erst recht, wenn sie merkten, dass in der Nachbarregion oder von Vorgesetzten den Taliban schon nachgegeben worden war, und damit der eigene Kampf riskanter wurde. Nach einer Aufstellung des amerikanischen Lang War Journal hatten die Taliban am 13. April von den 388 Distrikten 77 eingenommen, am 16. Juni bereits 104 und am 3. August 223.
    Anschläge auf Piloten, kein Pardon bei Spezialkräften

    Ein Problem für die Gotteskrieger war Afghanistans professionelle Elitetruppe, die rund 10.000 Mann zählte. Sie wurden für schwierige Missionen quer durch das Land geschickt, oft um Orte von den Taliban zurückzuerobern. Doch kaum zogen die Special Forces weiter, gaben die lokalen Sicherheitskräfte, die eine Rückkehr der Taliban verhindern sollten, unter neuem Druck schnell wieder auf.

    Die Elitetruppe und die Piloten der kleinen, aber für die Taliban gefährlichen Luftwaffe, waren deren militärische Hauptgegner. Mit gezielten Anschlägen schalteten sie einzelne Piloten aus. Denn diese können nicht schnell ersetzt werden.

    Und gegenüber den Spezialtruppen gab es kein Pardon. Als im Juni eine Eliteeinheit kapitulieren musste, weil ihr beim Kampf in dem Dorf Dawlat Abad in der Nordprovinz Faryab die Munition ausgegangen und die angeforderte Luftunterstützung ausgeblieben war, wurden die 22 Soldaten exekutiert, wie ein von CNN enthülltes Video zeigte.

    Derweil wirkte die Regierung inkompetent und planlos. Präsident Ashraf Ghani hatte sich zunehmend isoliert, er wirkte wirklichkeitsfremd. Er vermochte weder den Sicherheitskräften das Gefühl zu geben, dass die Regierung sich um sie kümmere, noch konnte er die Bevölkerung gegen die Taliban mobilisieren. Bis zum Schluss war die Regierung nicht fähig zu klären, welche Städte und Provinzen sie halten und welche sie aufgeben wollte.
    Kämpfer aus Pakistan

    Die Taliban hingegen hatten nicht nur eine klare Ideologie, sondern auch eine für die Regierung überraschende Strategie. Sie konzentrierten sich anders als erwartet bei ihren Angriffen zunächst auf den Norden. Dort leben weniger Paschtunen – die Hauptethnie der Taliban, weshalb sie sich dort schwergetan hatten. Doch jetzt gelang es ihnen, die Unzufriedenheit mit der Regierung auszunutzen und durch massive Angriffe zu verhindern, dass sich dortige Warlords, die um Macht und Pfründen konkurrieren, wieder zu einer Al­lianz zusammenschließen konnten.

    Die laut US-Berichten um mehrere tausend Kämpfer aus Pakistan verstärkten Taliban übernahmen so immer mehr die Kontrolle über die Überlandstraßen. Das machte die Verbindungen zwischen den von der Armee gehaltenen Gebieten schwieriger. Derweil konnten die Taliban immer mehr Wegezölle kassieren.

    Dann nahmen sie fast alle Grenzübergänge ein, womit der Regierung wichtige Einnahmen fehlten, die jetzt bei den Taliban landeten. So hatten die Taliban eine lawinenartige Dynamik erzeugt, die weniger auf massiven militärischen Kämpfen basierte als auf psychologischer Kriegsführung und politischen Schachzügen. Und die von gezielten Terroranschlägen und der Angst davor begleitet wurde.
    „Psychologischer Krieg“

    „Keine Region wurde als Ergebnis eines Kampfes verloren, sondern als Folge des psychologischen Krieges“, sagte der frustrierte afghanische Brigadeneral Abba Tawakoli der New York Times.

    Nach mehr als 40 Jahren Krieg in Afghanistan zählt es dort zu den Überlebensstrategien, rechtzeitig zu kapitulieren, zum Sieger zu wechseln oder in der Bevölkerung abzutauchen. Schon beim Sturz des damaligen Taliban-Regimes 2001 verhielten sich etliche ihrer Einheiten angesichts der gegnerischen Übermacht so. Damals kursierte das Sprichwort: „Afghanen kann man nicht kaufen, sondern nur mieten.“

    Westliche Besserwisserei ist aber fehl am Platz. Schließlich konnten auch die USA trotz Obamas Aufstockung von 30.000 auf 100.000 US-Soldaten plus weitere 20.000 Nato-Soldaten von 2009 bis 2011 die Taliban militärisch nicht besiegen, vielmehr haben sie die Hoffnungen vieler Af­gha­n*­in­nen verspielt. Auch gut ausgebildete westliche Militärs und Politiker sind an der Komplexität des Konfliktes gescheitert.

    Der achtzehnte Brumaire des Louis Bonaparte
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/Der_achtzehnte_Brumaire_des_Louis_Bonaparte

    „Hegel bemerkte irgendwo, daß alle großen weltgeschichtlichen Tatsachen und Personen sich sozusagen zweimal ereignen. Er hat vergessen, hinzuzufügen: das eine Mal als Tragödie, das andere Mal als Farce.“

    – Der achtzehnte Brumaire des Louis Bonaparte, Vorrede zur 3. Auflage, I.

    „Die Menschen machen ihre eigene Geschichte, aber sie machen sie nicht aus freien Stücken unter selbstgewählten, sondern unter unmittelbar vorhandenen, gegebenen und überlieferten Umständen.“

    – Der achtzehnte Brumaire des Louis Bonaparte, 1. Kapitel: Karl Marx 1852

    „Die Tradition aller todten Geschlechter lastet wie ein Alp auf dem Gehirne der Lebenden. Und wenn sie eben damit beschäftigt scheinen, sich und die Dinge umzuwälzen, noch nicht Dagewesenes zu schaffen, gerade in solchen Epochen revolutionärer Krise beschwören sie ängstlich die Geister der Vergangenheit zu ihrem Dienste herauf, entlehnen ihnen Namen, Schlachtparole, Kostüme, um in dieser altehrwürdigen Verkleidung und mit dieser erborgten Sprache die neue Weltgeschichtsszene aufzuführen.“

    – Der achtzehnte Brumaire des Louis Bonaparte, 1. Kapitel: Karl Marx 1852

    „Aber die Revolution ist gründlich. Sie ist noch auf der Reise durch das Fegefeuer begriffen. Sie vollbringt ihr Geschäft mit Methode. Bis zum 2. Dezember 1851 [Anm. Staatsstreich Louis Napoleons] hatte sie die eine Hälfte ihrer Vorbereitung absolviert, sie absolviert jetzt die andre. Sie vollendete erst die parlamentarische Gewalt, um sie stürzen zu können. Jetzt, wo sie dies erreicht, vollendet sie die Exekutivgewalt, reduziert sie auf ihren reinsten Ausdruck, isoliert sie, stellt sie sich als einzigen Vorwurf gegenüber, um alle ihre Kräfte der Zerstörung gegen sie zu konzentrieren. Und wenn sie diese zweite Hälfte ihrer Vorarbeit vollbracht hat, wird Europa von seinem Sitze aufspringen und jubeln: Brav gewühlt, alter Maulwurf!“

    – Der achtzehnte Brumaire des Louis Bonaparte, 7. Kapitel: Karl Marx 1852

    #histoire #guerre #Afghanistan #France #lutte_des_classes #impérialisme #militarisme

  • Die Kinder des Imperiums
    https://www.jungewelt.de/artikel/408747.usa-die-kinder-des-imperiums.html

    21.8.3021 von Pierre Deason-Tomory

    Eine kleine Militärgeschichte meiner amerikanischen Familie

    Wenn ich die Nachrichten aus Kabul höre, habe ich die Fernsehbilder mit dem Helikopter in Saigon vor Augen. Sie lösen ein dunkles Gefühl in mir aus. Ich bin das in Deutschland geborene dritte Kind aus der Ehe meiner Berliner Mutter mit U. S. Army Staff Sergeant (Oberfeldwebel) William Thomas Dea­son aus Milledgeville, Georgia, genannt Bill. Er entstammte einer armen Familie aus dem Süden, deren Söhne immer wieder in Uniformen gesteckt wurden, um dem Imperium zu dienen. Nur der erste in ihrer Ahnenreihe kämpfte gegen die USA.

    Wiley Deason war im Sezessionskrieg für die Kavallerie der Konföderierten geritten und kam einige Zeit nach Kriegsende mit einem ganzen Maultiertross, den er der Nordstaatenarmee abgenommen hatte, nach Milledgeville zurück. Er heiratete die Tochter des vermögenden Mister Parker, dessen Söhne gefallen waren, und war ein gemachter Mann. Seitdem haben die Deasons einen Familienfriedhof und eine ganze Reihe von doppelläufigen Flinten, von denen die jeweiligen Eigentümer wissen, dass nur ihr Gewehr dasjenige ist, mit dem Wiley damals die Nachschublinien der Yankees überfallen hat. Meins hängt bei meiner Mutter im Wohnzimmer.

    Wileys zahlreiche Nachkommen hatten sein Vermögen irgendwann durchgebracht. Mein Vater, seine vier Brüder und drei Schwestern sind in den 30er und 40er Jahren in bitterster Armut aufgewachsen. Die älteren Jungs – Big Charlie, Rufus, Wendell und Paul – wurden ab 1950 nacheinander einberufen und mussten nach Korea. Paul: »Ich sah eine Wand aus Chinesen auf mich zulaufen, es waren Hunderttausende, die Reihe für Reihe von unseren Waffen umgemäht wurden. Die armen Teufel. Das war die Hölle. Ich bin auf die Knie gegangen und habe mit Gott gesprochen, zum ersten Mal.«

    Mein Vater meldete sich 1952 mit 17 Jahren freiwillig. Seine Geschwister hatten ihn zum Musterungsbüro geschleift, nachdem der Vater gestorben und der Benjamin Vollwaise geworden war. »Damit der Junge versorgt ist.« Bei der Prüfung kam heraus, dass er weder schreiben noch lesen konnte, doch der Recruiter hatte Mitleid und füllte den Test für ihn aus. Als er nach der Grundausbildung im verwüsteten Korea eintraf, war der Waffenstillstand gerade in Kraft getreten.

    Sie ließen ihn Wassereimer den Berg hochschleppen, bis er einen Offizier beschwatzte, der ihn in einen Panzer setzte. Mitte der 50er wurde er in Berlin stationiert. Im August 1961 kam er am Abend nach Hause, legte sich neue Sachen heraus, putzte seine Stiefel und wartete auf den angekündigten Alarm. Das Telefon klingelte, und er verschwand für die nächsten 48 Stunden in der Kaserne. Dann führten 24 US-Panzer das Checkpoint-Ballett auf, das man von den Fernsehbildern her kennt. In einem der Tanks saß mein Vater.

    Die Panzer rochierten pausenlos hin und her, um Aktivität vorzutäuschen, während die GIs den ausdrücklichen Befehl hatten, sich sofort zurückzuziehen, sollte irgendein Idiot damit anfangen zu schießen. Checkpoint Chicken Shack (Hühnerstall) nannten sie den Checkpoint Charlie seitdem, hat Vater erzählt. Sie glaubten, dass die Sache abgesprochen war, empörten sich über die Feigheit der Zivilisten in Washington und waren insgeheim froh, dass es friedlich blieb im nervösen Berlin.

    David, der erste Mann meiner Cousine Paula K, war als junger Kerl nach Vietnam geschickt worden. Er saß eines Abends mit mir auf der Veranda der Farm, trank mein Bier und lachte. »Helden? Wir waren keine Helden, ich habe da unten nicht einen Helden kennengelernt. Wir saßen im strömenden Regen im Unterholz, es machte überall bumm, bumm, und wir haben uns eingeschissen, so war das.« Er war nur die übliche Zeit im Krieg, aber meine Cousine bekam nach seinem Tod ein Stipendium für die Tochter und wurde von der Kfz-Steuer befreit.

    Mein Cousin Mike war als Berufsoffizier länger in Vietnam, kehrte heim, heiratete eine bildhübsche Frau und wurde krank. Er hatte im Einsatz irgendwie das Zeug abgekriegt, das für die Vietcong vorgesehen war. Mehr als 20 Jahre lang lag er ohne Haare auf dem Kopf mit spastischen Lähmungen und Schmerzen im Bett in seinem wunderschönen weißen Haus am See, das ihm die dankbare Regierung bezahlt hatte. Als ich ihn im Frühjahr 1991 besuchte, erklärte er mir die Notwendigkeit des Krieges gegen den Irak, der gerade tobte. »Ich war immer ein Mann des Militärs«, murmelte er. Mike ist am 10. September 2001 (!) gestorben und wurde auf dem Militärfriedhof in Milledgeville beigesetzt.

    Mein Vater ist auf dem Familienfriedhof beerdigt worden, am 20. August 2008, ich war dort. Er hatte 21 Jahre lang gedient, war hochdekoriert und bekam das große militärische Zeremoniell mit Dudelsack, Trompete und 13 Schüssen Salut. Auf vielen Grabsteinen des Mount Nebo Cemetery sieht man Hinweise, dass der Verstorbene Veteran eines oder mehrerer Kriege gewesen ist, wie auf dem meines Vaters. Neben seinem Grab liegt das meines älteren Bruders Cliff. Ein Flugzeug ist in den Stein graviert und »R. O. T. C.«, was darauf verweist, dass er Kadett des Ausbildungsprogramms der Air Force war. Er sollte seinen Vater stolz machen. Er wollte nicht.

    #Berlin #histoire #USA #militaire #impérialisme #famille #Allemagne #Corée #Vietnam #Crise #armée

  • Encore 7 morts de faim sur le chemin de Mayotte : quand Paris stoppera-t-il ce massacre ? - Co-développement - Infos La Réunion
    https://www.temoignages.re/politique/co-developpement/encore-7-morts-de-faim-sur-le-chemin-de-mayotte-quand-paris-stoppera-t-i


    La découverte des 8 rescapés lundi à la une du Daily Nation, journal kényan.

    Au milieu de ce récit d’une catastrophe répétée je découvre le mécanisme politique déjà utilisé contre « le communisme » en Allemagne depuis la deuxième moitié des années 1950. Les gouvernement des riches pays capitalistes investissent des sommes importants dans un ilôt qui afin de présenter en tant que défenseurs de la liberté et de la prospérité pour tous. Le flux migratoire crée par cette promesse de prospérité poussa le gouvernement à Berlin-Est en 1961 à fermer les frontières du pays en construisant le mur de Berlin. La mer faisant fonction de mur entre les îles Comores il suffit au gouvernement de France d’imposer des visas aux comoriens pour interdire l’accès aux ressources investies à la majorité des habitants des îles. Les défavorisées, imaginaires en l’Allemagne et vraies sur les Comores, ne se contentant pas de leur sort prennent des risques souvent démésurés pour accéder à la manne imaginée après réception indigérée de la mythologie occidentale moderne.

    Aujourd’hui le fond de commerce comorien est le même que celui de Berlin-Ouest entre 1949 et 1990. Les impérialistes défendent un pied à terre en terre (ou eaux) ennemie avec le soutien de la population locale rendue docile et sympathique par la distribution de subventions et services sociaux à tous les niveaux. Les victimes du mur de Berlin d’aujourd’hui sont les comoriens morts de faim dans un bateau sur l’océan Indien.

    14.8.2021 par Manuel Marcha - Conséquence de la frontière créée par la France entre Mayotte et les trois autres îles des Comores

    Paris refuse de reconnaître le droit pour tout Comorien de circuler librement à l’intérieur des frontières de son Etat. Pour entrer à Mayotte, l’administration française impose aux citoyens comoriens un visa délivré par la France et très difficile à obtenir tandis que les migrants et touristes venus d’Europe en sont dispensés. Tant que les habitants des autres îles des Comores ne pourront pas se rendre librement à Mayotte, Paris continuera d’être responsable d’un des plus grands cimetières marins du monde, où des milliers de personnes sont mortes noyées pour simplement avoir voulu aller d’une île à une autre.

    Un bateau transportant 15 personnes d’une même famille était parti d’Anjouan pour se rendre à Mayotte. Une panne a privé le canot de propulsion, l’amenant à dériver pendant 22 jours sur plus de 1000 kilomètres dans l’océan Indien. L’embarcation a été repérée lundi par un pêcheur kényan, avec à bord 8 survivants qui étaient inconscients. Ils sont depuis soignés à l’hôpital. Les 7 autres sont morts de faim et leurs corps ont dû être jetés par dessus bord.

    Si 15 personnes d’une même famille se sont retrouvées sur un bateau pour traverser le bras de mer séparant deux îles de l’archipel des Comores, c’est parce qu’elles n’avaient pas d’autre moyen de s’y rendre. En effet, depuis plus de 20 ans, la France impose un visa aux citoyens comoriens qui veulent se rendre à Mayotte, alors que Paris et les occidentaux sont les seuls à ne pas contester le maintien de l’administration française sur cette île faisant partie en droit de l’Union des Comores.

    Conséquence d’une aventure coloniale commencée en 1975

    Cette tragédie est une nouvelle conséquence d’une aventure comorienne commencée en 1975, quand un gouvernement français a refusé de reconnaître le résultat d’un scrutin qu’il avait lui-même organisé l’année précédente et qui avait clairement débouché sur le choix de l’indépendance du territoire d’outre-mer des Comores, traduite sous forme de république unifiée proclamée en 1975. Paris avait besoin de maintenir une base stratégique sur l’importante route maritime du canal du Mozambique. La France soutenait alors l’apartheid et son armée venait d’être chassée de Madagascar, et contrainte de replier ses bases militaires à La Réunion. Par ailleurs, la découverte d’hydrocarbures dans la région amène Paris à vouloir étendre sa souveraineté sur les fonds sous-marins du plateau continental en s’appuyant sur des territoires que le droit international reconnaît comme comorien (Mayotte) ou malgache (archipel des Glorieuses).

    Paris a créé un flux migratoire vers Mayotte

    Il est à noter que depuis 1975, les Comores indépendantes sont secouées par des coups d’État perpétrés par d’anciens officiers de l’armée française tandis que Paris a entrepris la départementalisation de Mayotte. Calquée sur celle de La Réunion, cette stratégie néocoloniale vise à injecter massivement des transferts publics dans une économie, afin qu’ils servent à acheter des produits importés de l’ancienne puissance coloniale. Elle vise aussi à faire du territoire une vitrine de la France, montrant ostensiblement les avantages matériels découlant du maintien de son administration. Cette politique a créé d’importantes inégalités entre Mayotte et les autres îles de l’archipel en termes d’équipements publics et de revenus. Elle est à l’origine d’un flux migratoire qui s’ajoute aux échanges commerciaux séculaires entre les îles comoriennes, et qui s’amplifie au rythme de la croissance démographique. Ce flux migratoire créé par Paris est le prétexte choisi pour imposer un visa à l’entrée à Mayotte pour toute personne qui n’a pas la nationalité d’un Etat membre de l’Union européenne. Ce visa est quasiment impossible à obtenir pour un Comorien, compte tenu des conditions demandées. Il est à l’origine d’un commerce dangereux et lucratif : les traversées clandestines sur de frêles esquifs, les kwassa-kwassa, entre Anjouan et Mayotte.

    « France pays des droits de l’Homme » ?

    Depuis la création de ce visa, ce sont des milliers de personnes qui sont mortes noyées entre Anjouan et Mayotte. Et qu’il existera, il y a fort à parier que le massacre continuera.
    Cette situation a été créée par un gouvernement français. Paris a donc la possibilité de mettre fin à cette tragédie en restaurant la libre circulation des personnes dans l’archipel des Comores. C’est en effet la décision la plus urgente à prendre pour sécuriser les déplacements entre les îles.
    Rappelons que grâce à La Réunion, la France vient d’obtenir la présidence de la Commission des îles de l’océan Indien. La suppression du « visa Balladur » serait une mesure plus que symbolique, montrant la volonté de Paris de rompre avec une politique qui décrédibilise le mot d’ordre de « France pays des droits de l’Homme ». Elle permettrait de placer d’emblée la présidence française de la COI sous le signe du progrès, montrant la volonté de l’ancienne métropole d’accepter d’adapter son fonctionnement aux réalités du 21e siècle : l’océan Indien n’est plus le lac franco-britannique du 19e siècle mais redevient le carrefour du monde reliant l’Afrique et l’Asie appelées à reprendre leurs places de principaux moteurs de l’économie mondiale.

    https://www.printmaps.net/#share=AEJCWJD

    Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Val%C3%A9ry_Giscard_d%27Estaing

    Archipel des Comores
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Archipel_des_Comores#%C3%89poque_contemporaine

    En 1946, les îles ne sont plus rattachées administrativement à Madagascar et forment pour la première fois de leur histoire une entité administrative unie et reconnue (TOM).

    En 1974, la France organise un référendum d’autodétermination dans l’archipel : trois des quatre îles optent pour l’indépendance (Grande Comore, Anjouan et Mohéli) et forment en 1975 un État souverain appelé initialement État comorien. Mayotte devient une collectivité territoriale9, en dépit de plusieurs résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies qui se sont prononcées en faveur de l’unité et de l’intégrité du territoire des Comores10,11. Ces résolutions ne sont pas contraignantes. La France organisant un nouveau référendum sur la seule île de Mayotte le 8 février 1976, la Tanzanie dépose un projet de résolution auprès du Conseil de sécurité des Nations-Unies, appelant la France à ne pas organiser ce référendum et à respecter l’intégrité du territoire comorien. Le 6 février 1976, la France use alors de son droit du veto dont elle dispose en tant que membre du Conseil de sécurité des Nations unies12. D’autres instances comme le Commonwealth[réf. nécessaire] ou l’Union africaine13[réf. nécessaire], jugent illégale la présence française à Mayotte. En 1994, l’assemblée générale a réitéré en demandant au gouvernement français de se plier à sa résolution.
    ...
    la population de Mayotte souhaitait depuis longtemps déjà que soit renforcé l’attachement de l’île à la France. Une fois la crise au sein de l’Union terminée, le conseil général de l’île a adopté à l’unanimité une résolution demandant au gouvernement français d’organiser le référendum local nécessaire pour la départementalisation9. Il est organisé le 29 mars 2009 et 95,2 % des votants acceptent le changement de statut, faisant de Mayotte le 5e département d’outre-mer (DOM) et le 101e département français en 2011.
    ...
    Depuis les années 1980, de nombreux ressortissants du pays formé par les îles indépendantes, cherchent à gagner Mayotte, notamment depuis Anjouan, pour chercher des conditions de vie meilleures. Ils le font sur une mer difficile, au péril de leur vie, sur des embarcations à moteur hors-bord appelées localement kwassa kwassa. Ces personnes sont considérées comme des immigrés clandestins par les autorités de Mayotte et sont renvoyées de la manière la plus systématique possible sur le territoire de la RFIC, renommée plus tard en Union. L’Union, considérant que Mayotte fait partie du territoire proteste contre cette politique qui, selon elle, brime ses citoyens qui ne font que gagner une partie du territoire de l’Union.

    Comores (pays) (Redirigé depuis Union des Comores)
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Comores_(pays)

    Alors que Mayotte votait de nouveau en 1976 pour un rattachement définitif à la République française, la République fédérale islamique des Comores s’enfonçait dans une longue période d’instabilité politique et de coups d’État. Ali Soilih, socialiste, et Bob Denard, mercenaire français, agissent tour à tour au nom de la France ou pour son propre compte. Se succèdent alors des régimes non démocratiques et coups d’État.

    En 1997, Anjouan et Mohéli proclament unilatéralement leur indépendance de la République fédérale islamique des Comores et souhaitent leur rattachement à la France, mais cette dernière refuse. Cette tentative de sécession entraîne un embargo mené par la RFIC et l’OUA. Alors qu’en 1998, sous l’égide de l’OUA, Mohéli accepte de nouveau l’autorité de Moroni, Anjouan refuse toujours.

    En février 1999, le colonel Azali Assoumani prend le pouvoir sur la Grande Comore en renversant le président intérimaire Tadjidine ben Saïd Massounde, un Anjouanais ; ce qui provoque une grave crise institutionnelle. Le colonel Assoumani poursuit des négociations plus fructueuses avec le colonel Mohamed Bacar d’Anjouan afin de résoudre la crise.

    Cette crise sera résolue avec la signature des accords de Fomboni de 2000/2001 et le référendum du 23 décembre 2001. Avec ce processus de réconciliation nationale, les trois îles forment à nouveau une entité avec une nouvelle constitution sous l’égide de l’OUA : l’Union des Comores. Conformément à la constitution, des élections sont organisées en 2006 qui ont été remportées par Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
    Article détaillé : Invasion d’Anjouan de 2008.

    En 2007, Mohamed Bacar, président d’Anjouan depuis 2002, cherche de nouveau à obtenir l’indépendance de l’île, alors qu’il vient d’emporter la présidence tournante de l’Union, contestée par la Grande Comore. Le 23 mars 2008, le président des Comores Ahmed Abdallah Mohamed Sambi envoie l’armée du pays, appuyée par l’Union africaine, lancer un assaut contre l’île d’Anjouan. La capitale tombe deux jours plus tard et le colonel Bacar prend la fuite.

    En mai 2009, le président Sambi convoque les électeurs comoriens pour un référendum constitutionnel, qui est approuvé par 93 % des votants. Cette nouvelle constitution, corrigeant celle de 2001, renforce les pouvoirs du président de l’Union, ceux des îles devenant des « gouverneurs » avec une plus large autonomie. L’islam devient « religion d’État », alors que la Constitution précédente le définissait seulement comme « inspirateur des règles et principes qui régissent l’Union des Comores ». Et le mandat du président est prolongé d’un an19. Son successeur Ikililou Dhoinine, qui était son vice-président depuis 2006, est élu le 26 décembre 2010 et lui succède effectivement le 26 mai 201120.

    Des gisements d’hydrocarbures ayant été découverts au Mozambique en 2010, Ikililou Dhoinine autorise en 2012 la compagnie Tullow Oil à mener une campagne de prospection pour tenter de déceler la présence de ressources pétrolières au large de l’archipel. Cette perspective fait rêver les dirigeants. Le pays, soumis à une poussée démographique, connaît des difficultés économiques, la moitié de sa population vit au-dessous du seuil de pauvreté, et pour partie souffre de la faim. Lors de la présidentielle de 2016, le candidat du pouvoir est son vice-président Mohamed Ali Soilihi. Mais celui-ci est devancé, après un scrutin à rebondissements, par l’ancien putschiste Azali Assoumani avec 41,43% contre 39,67 % des suffages.

    Le 30 juillet 2018, les Comoriens approuvent par référendum une nouvelle réforme constitutionnelle qui renforce encore les pouvoirs du président, l’autorisant notamment à briguer deux mandats consécutifs. Cette réforme entérine également la suppression du poste de vice-président et supprime la cour constitutionnelle au profit de la Cour suprême.

    Berlin-Ouest
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Berlin-Ouest

    Berlin-Ouest est la partie ouest de la ville allemande de Berlin ayant eu une identité propre de la création de la Trizone le 3 juin 1948 jusqu’au traité de Moscou du 12 septembre 1990. Elle résulte donc du ralliement, en 1945, après la Seconde Guerre mondiale, des zones de Berlin contrôlées par les trois puissances occidentales victorieuses (les États-Unis, le Royaume-Uni et la France) face à Berlin-Est, sous contrôle soviétique.

    Voici un joli exemple de la propagande vantant les aspects positifs de l’ilot de Berlin-Ouest. La troupe de Günter Neumann s’appellait « Les Iliens » (DIe Insulaner), un ensemble expressément anticommuniste qui racontait la vie et la vison du monde des berlinois ordinaires à travers des sketchs poignants et drôles. Les cachets des artistes et le côut de production se révèlèrent comme un des investissement les plus mois chers et plus rentables de l’United States Information Agency (#USIA).

    Günter Neumann und seine Insulaner 1960
    https://www.youtube.com/watch?v=leMNlxO2yJM

    (Mal)heureusement la qualité du son et l’accent berlinois rendent cette vidéo ingérable pour le système de traduction automatique de Google.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Die_Insulaner

    United States Information Agency
    https://en.wikipedia.org/wiki/United_States_Information_Agency

    The United States Information Agency (USIA), which operated from 1953 to 1999, was a United States agency devoted to “public diplomacy”. In 1999, USIA’s broadcasting functions were moved to the newly created Broadcasting Board of Governors. Its cultural exchange and non-broadcasting information functions were assigned to the newly created Under Secretary of State for Public Diplomacy and Public Affairs at the U.S. Department of State. The agency was previously known overseas as the United States Information Service (USIS).

    Former USIA Director Alvin Snyder recalled in his 1995 memoir that “the U.S. government ran a full-service public relations organization, the largest in the world, about the size of the twenty biggest U.S. commercial PR firms combined. Its full-time professional staff of more than 10,000, spread out among some 150 countries, burnished America‘s image and trashed the Soviet Union 2,500 hours a week with a ’tower of babble’ comprised of more than 70 languages, to the tune of over $2 billion per year”. “The biggest branch of this propaganda machine” was the USIA.

    Rundfunk im amerikanischen Sektor
    https://en.wikipedia.org/wiki/Rundfunk_im_amerikanischen_Sektor

    #France #Mayotte #Comores #Union_des_Comores #RFIC #colonialisme #impérialisme #mur_de_berlin #RIAS

  • Du vin, de la bière, un héritage colonial et un mécano fiscal

    En poussant la porte d’un caviste Nicolas, peu de clients savent qu’ils pénètrent dans une enseigne du groupe Castel, une multinationale qui s’est im- posée comme le premier négociant français de vin, troisième sur le marché international. À la tête de l’entreprise, la très discrète famille Castel compte parmi les dix premières fortunes hexagonales. Mais ce champion vinicole est aussi – et surtout – un vieil empire françafricain de la bière et des boissons gazeuses.

    Note sur : Survie : De l’Afrique aux places offshore
    L’empire Castel brasse de l’or

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/07/12/du-vin-de-la-biere-un-heritage-colonial-et-un-mecano-fi

    #castel #afrique

  • Die Kommunistische Partei Chinas feiert ihren 100. Gründungstag - Der steinige Weg zum Sieg der Dialektik
    https://www.unsere-zeit.de/der-steinige-weg-zum-sieg-der-dialektik-156937

    9. Juli 2021 von Klaus Wagener - Das hätten sich die Strategen in den „westlichen“ Hauptstädten kaum träumen lassen. Ziemlich genau vor 30 Jahren brach die Sowjet­union auseinander. Der Kommunismus sei „im Orkus der Geschichte“ gelandet „und Karl Marx gleich mit“, redeten die Staatsmedien damals den Menschen ein. Und jetzt feiert die Kommunistische Partei Chinas ihren 100. Gründungstag mit großen Festen im ganzen Land. Für 95 Millionen Kommunistinnen und Kommunisten in China und der ganzen Welt, aber auch für Friedensfreunde, Menschen, denen der humane, soziale und kulturelle Fortschritt am Herzen liegt, ist dieses Jubiläum ein Tag der Hoffnung. Eine andere Welt ist nicht nur nötig – sie ist auch möglich. Und genau aus diesem Grund haben sich die „westlichen“ Kampfmedien, die Propagandisten einer „regelbasierten Weltordnung“ von Washingtons Gnaden, längst auf diese Partei und ihre Führung eingeschossen. Die „regelbasierte“ Ausbeuterordnung soll bleiben, wie sie ist. Zur Not mithilfe der imperialen Kriegsmaschine.

    Das US-Imperium, die EU, das imperialistische Staatensystem insgesamt steckt in einer seiner tiefsten Krisen. Gleichzeitig feiern die chinesischen Kommunisten, die Volksrepublik als Ganzes, epochale Erfolge. Präsident Xi Jinping, im schlichten Anzug der chinesischen Revolutionäre, verband die Arbeit der Partei in seiner Rede zum 100. Jahrestag der Gründung der KP Chinas von vornherein mit der Lösung der nationalen Aufgabe. „Ohne die Kommunistische Partei Chinas würde es kein Neues China und keine nationale Erneuerung geben“, konnte Xi mit Recht und deutlichem Stolz verkünden. Die Partei sei dazu „von den Menschen und der Geschichte auserwählt“. Die Führung durch die Partei sei das „entscheidende Merkmal des Sozialismus chinesischer Prägung“. Sie gewährleiste „die größte Stärke des chinesischen Systems“.

    Das erste Jahrhundertziel der KP Chinas sei erreicht: „Der Aufbau einer in jeder Hinsicht maßvoll wohlhabenden Gesellschaft“. Vor allem die Eliminierung der absoluten Armut, die Hunderte Millionen Chinesen mit eisernem Griff danieder hielt – eine gigantische Leistung, die nur im Aufbau der UdSSR durch die Bolschewiki eine Entsprechung findet. Die Partei schreite nun mit Zuversicht auf das nächste, zweite Jahrhundertziel zu, die Errichtung Chinas „als eines in jeder Hinsicht großen, modernen, sozialistischen Landes“.

    Xi spannte einen weiten geschichtlichen Bogen, der bis weit in die 5.000-jährige Geschichte des chinesischen Reiches zurückreichte. Nach den Opiumkriegen des 19. Jahrhunderts sei China auf „eine halb koloniale, halb feudale Gesellschaft reduziert worden, die größere Verwüstungen erleiden musste als jemals zuvor“. So war der japanische Militarismus vor und während des Zweiten Weltkriegs nicht weniger brutal als der deutsche Faschismus und verursachte ebenso hohe Opferzahlen. Dieses traumatische „Jahrhundert der Erniedrigung“ mit der Revolution 1949 beendet zu haben, gilt als der größte Erfolg der Partei. Und ebenso gilt das Versprechen, Ähnliches nie wieder zuzulassen, als eines der wichtigsten der KPCh. In den Worten Xis: „Wir haben niemals die Menschen anderer Länder schikaniert, unterdrückt oder unterworfen. Und wir werden aus dem gleichen Grund niemals einer fremden Macht erlauben, uns zu schikanieren, zu unterdrücken oder zu unterwerfen. Jeder, der das versucht wird sich auf Kollisionskurs wiederfinden mit einer großen Mauer aus Stahl, geschmiedet von über 1,4 Milliarden chinesischen Menschen.“

    Natürlich wurde der Anspruch, sich nicht mehr unterdrücken lassen zu wollen, von der „westlichen“ Kampfpresse als Aggression wahrgenommen. Selbst sich seriös gebende Organe nutzten die Feierlichkeiten in China, um zu neuen Glanzleistungen des China-Bashings aufzulaufen: „KP sieht überall Feinde“, „Paranoide Züge“ („NZZ“); „Propagandashow“, „Massenveranstaltungen wie im benachbarten Nordkorea“ („FAZ“); „So bombastisch kann Geschichtsklitterung sein“, „Kritik wird gnadenlos erstickt“ („Zeit“); „Darstellung der Geschichte und Theorie ist bar jeder Logik und Begründung“ („DW“). Diese Negativstrategie mag zu Zeiten der technologisch unterlegenen Sowjetunion funktioniert haben – in Konfrontation mit der in vielen Bereichen schon jetzt ökonomisch überlegenen VR China ist das ein Schuss ins eigene Knie. Es verhindert eine produktive Rezeption und die eigene Erneuerung.

    Genau dazu hat Präsident Xi die chinesischen Menschen aufgerufen: „Wir sind begierig zu lernen, was wir können, von anderen Errungenschaften und anderen Kulturen und wir begrüßen hilfreiche Vorschläge und konstruktive Kritik.“ Aber er legte auch ein Bekenntnis zum „Sozialismus chinesischer Prägung“ ab. Der Sozialismus chinesischer Prägung sei eine „fundamentale Errungenschaft der Partei und der Menschen, geschmiedet durch unzählige Entbehrungen und große Opfer“, er sei „der richtige Weg für uns, um eine nationale Verjüngung zu erreichen“.

    Die chinesischen Kommunisten müssten „fortfahren, den Marxismus vor dem Hintergrund des chinesischen Kontextes anzupassen“. Er sei „die leitende Ideologie, unter der die Partei und das Land gegründet wurden“. Der Marxismus sei „die tiefste Seele der Partei und das Banner“, unter dem sie marschiere. Marxismus chinesischer Prägung sei das „Erfordernis der Zeit“ und die Richtschnur der Chinesen zur Fortentwicklung ihrer „großen sozialen Revolution“.

    Wie seinerzeit der Rote Oktober markiert heute die 100-Jahr-Feier der KPCh einen welthistorischen Wendepunkt. Seinerzeit wurde das Banner der Revolution errichtet, heute ist die strategische Initiative von den imperialistischen Hauptstaaten des „Westens“ auf die eurasischen Mächte übergegangen. Der auf Maximalprofit und endlose, zerstörerische Kriege fokussierte „Westen“ hält keinerlei Fortschritts- und Wohlfahrtsversprechen für die Menschen des Globus mehr bereit. Die Botschaft aus Peking: Es muss etwas Neues geben – und es wird etwas Neues geben.

    #Chine #communisme #impérialisme

  • Decolonizzare la città. Dialoghi Visuali a Padova -
    Decolonizing the city. Visual Dialogues in Padova

    Il video partecipativo, realizzato con studenti e studentesse del laboratorio Visual Research Methods (prof.ssa Annalisa Frisina) del corso LM Culture, Formazione e Società Globale, esplora l’eredità coloniale inscritta nelle vie e piazza di Padova. I sei protagonisti/e del video, artist* e attivit* afrodiscendenti, dialogano con questi luoghi, mettendo in atto contronarrazioni intime e familiari che sfidano la storia ufficiale, lasciando tracce del loro passaggio.

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    The participatory video made by the students of Visual Research Methods laboratory (prof. Annalisa Frisina), Master’s degree in Cultures, Education and Global Society, explores the colonial legacy of Padova’s roads and squares. Six afro-descendent artists and activists interact with these places, giving life to intimate counter-narratives that challenge the official history, leaving their personal traces.

    https://www.youtube.com/watch?v=B6CtMsORajE

    Quelques images tirées du film :


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    Où on apprend que les enfants « métissés » étaient appelés « #figli_di_due_bandiere » (fils de deux drapeaux)

    #villes #décolonial #décoloniser_la_ville #Italie #Padoue #Padova #héritage_colonial #colonialisme #toponymie #toponymie_politique #géographie_urbaine #historicisation #histoire #traces #mariage_mixte #Corne_de_l'Afrique #colonialisme_italien #Antenore #fascisme #histoire_coloniale #impérialisme #piazza_Antenore #citoyenneté #néo-colonialisme #pouvoir #Amba_Aradam #blessure
    #TRUST #Master_TRUST
    #film #film_documentaire

    ping @cede @karine4 @isskein

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    Ajouté à la métaliste sur le #colonialisme_italien :
    https://seenthis.net/messages/871953

  • Der Vernichtungskrieg | Unsere Zeit
    https://www.unsere-zeit.de/der-vernichtungskrieg-156090

    18. Juni 2021 VON Klaus WGNER - Der Krieg im Osten wurde mit zynischer Brutalität geführt. Mit den siegreichen Kriegen im Westen glaubten sich der Faschismus und die Wehrmachtsspitzen hinreichend stark, um die strategische Ostexpansion des Deutschen Reiches vorantreiben zu können. Die Aufrüstung zur vollen Kriegsstärke war vom Reichswehr-Generalstab bereits 1923 bis 1925 detailliert geplant worden. Und nach exakt diesen Reichswehr-Planungen wurde die deutsche Kriegsmaschine errichtet und genauso eröffneten die Hitlerfaschisten 1939 den Zweiten Weltkrieg.

    Die Reichswehr/Wehrmacht als das entscheidende deutsche Machtzentrum hätte Faschismus, Krieg und Vernichtung verhindern können. Die Militärs wählten die Kollaboration. Auch sie wollten den Krieg, auch den Vernichtungskrieg. Eine „saubere Wehrmacht“ gab es nicht. Von vornherein war allen Beteiligten klar, dass dieser Krieg als „weltgeschichtlicher Kampf“ gegen das „Weltjudentum“ und den „Bolschewismus“ zu konzipieren war, wie Hitler es schon in „Mein Kampf“ geschrieben hatte und wie es dann bei den vorbereitenden Gesprächen mit den Spitzen des faschistischen Staatsapparates und des Militärs immer wieder dargelegt wurde. Wie bei der Besprechung mit 200 führenden Wehrmachtsoffizieren am 30. März 1941, bei der Hitler ausdrückte, was alle dachten: der Kommunist sei „vorher kein Kamerad und nachher kein Kamerad“. Es gehe um die „Vernichtung der bolschewistischen Kommissare und der kommunistischen Intelligenz“.

    Der neue deutsche „Lebensraum im Osten“ sollte nach der Eroberung als eine Art vorindustrieller, hauptsächlich agrarischer Siedlungsraum mit spärlicher, nur notdürftig gebildeter Bevölkerung entstehen. Dazu musste die 170-Millionen-Bevölkerung der UdSSR deutlich dezimiert werden. „Die Bildung einer militärischen Macht westlich des Ural“ dürfe „nie wieder in Frage kommen und wenn wir hundert Jahre darüber Krieg führen müssten“, so hatte es Hitler vor Partei- und Wehrmachtsführern am 16. Juni 1941 ausgedrückt.

    Ebenso klar war den Nazi- und Wehrmachts-Kriegsplanern, dass das Ziel von „Barbarossa“ die Eroberung, Annexion und wirtschaftliche Ausbeutung des weiten sowjetischen Raumes, des „neuen Lebensraumes im Osten“ war. Die Eroberung „neue(r) Gebiete in Europa“ könne „in der Hauptsache nur auf Kosten Russlands geschehen“, hatte Hitler in „Mein Kampf“ geschrieben, das neue deutsche Reich solle „seinen Vormarsch auf demselben Wege beginnen, den in früheren Zeiten die deutschen Ordensritter entlangritten, diesmal jedoch, um durch das deutsche Schwert Boden für den deutschen Pflug zu gewinnen und so der Nation ihr tägliches Brot zu geben“. In die gleiche Richtung dachte auch die deutsche Generalität. Daher der Codename „Barbarossa“. Natürlich ging es nicht nur um „das tägliche Brot“, sondern vor allem auch um Arbeitskräfte, Rohstoffe, Kohle, Erze, Mineralien und insbesondere Erdöl. Das „deutsche Schwert“ hatte zu diesem Zweck die „Wirtschaftsorganisation Ost“, eine Mammutbehörde mit 20.000 Mitarbeitern, geschaffen, die damit größer war als die kriegswirtschaftlichen Verwaltungen des Reiches und aller übrigen besetzten Gebiete zusammengenommen. Strategisch betrachtet ging es um die Schaffung eines vom Deutschen Reich unangefochten beherrschten Großraums vom Atlantik bis zum Ural, von der Barentssee bis zum Nahen/Mittleren Osten.

    Schon das Kaiserreich hatte mit der Bagdadbahn und mit Hilfe der Osmanen vergeblich versucht, Zugriff auf die strategisch wichtigste Region des Globus zu erlangen. Nun versuchte es der deutsche Faschismus mit einer Art großräumiger Zangenbewegung von Nordwesten durch die Sowjetunion und von Südwesten aus Nordafrika. Das erklärte geostrategische Ziel war die Erringung einer blockadesicheren Nahrungsmittel-, Energie- und Rohstoffversorgung, der Erbeutung eines ausreichenden Arbeitskräftepotentials, um dem herrschenden anglo-amerikanischen Machtkomplex auf Augenhöhe gegenübertreten zu können. Hier lagen, wie es sich im Ersten Weltkrieg gezeigt hatte, die großen kriegswirtschaftlichen Probleme des strategisch weit unterlegenen Deutschen Reiches. Der Faschismus hatte diese Kriegsziele, die zur Erringung einer Weltmachtposition führen sollten, nicht erfunden. Sie wurden in den strategischen Zirkeln des Reiches schon seit mehr als einem halben Jahrhundert diskutiert.

    Das „tägliche Brot“ des Reiches war aus eigenen Ressourcen nicht zu sichern. Im Ersten Weltkrieg waren angesichts der britischen Seeblockade 800.000 Menschen in Deutschland aufgrund von Unterernährung gestorben. Die „Barbarossa“-Planungen sahen daher eine Nahrungsmittelversorgung aus den Ressourcen der Sowjetunion vor. Auf der Besprechung der Staatssekretäre am 2. Mai 1941 stellte Staatssekretär Herbert Backe (Ernährung und Landwirtschaft) die nach ihm benannten agro-ökonomischen Planungen für „Barbarossa“ vor. Danach sollten dort allein 8,7 Millionen Tonnen Getreide für Deutschland requiriert werden. Die Sowjetunion hatte keine Getreideüberschüsse. Den Planern war klar, dass „hierbei zweifellos zig Millionen Menschen verhungern“ werden. Die sowjetische Getreideproduktion hatte sich in Folge des Krieges in 1942 ohnehin auf 11,7 Millionen Tonnen etwa halbiert. Trotzdem wurden den sowjetischen Menschen in diesem Jahr 4,3 Millionen Tonnen Getreide, 495.000 Tonnen Fleisch, 723.000 Tonnen Speiseöle und Fette und 1,9 Millionen Tonnen Kartoffeln geraubt. Der Hunger wurde ebenso wie das Morden der Einsatzgruppen zu einem primären zynischen Mittel zur Dezimierung der Bevölkerung. Nicht nur rund eine Million Bürger Leningrads, auch drei Millionen sowjetische Kriegsgefangene ließ man bewusst verhungern. Insgesamt starben mehr als sieben Millionen Sowjetbürger durch den Hungerplan des deutschen Faschismus.

    Mit „Barbarossa“ begannen auch die systematischen Vernichtungskampagnen der als Juden, Slawen, Zigeuner oder sonstwie als „Untermenschen“ diskriminierten Menschen, sogar von Kranken und Behinderten, aber auch die Ermordung von Partisanen, Kommunisten, von Rote-Armee-Kommissaren, von Angehörigen der Intelligenz und von sowjetischen Kriegsgefangenen. Es begann die Errichtung der sechs großen Vernichtungslager Chelmno, Belzec, Sobibor, Treblinka, Majdanek und Auschwitz-Birkenau. Das Morden der als „Einsatzgruppen“ verharmlosten Killerkommandos aus SS und SD hatte schon während des Überfalls auf Polen begonnen, wurde nun aber massiv ausgeweitet. Eine der bekanntesten Massenerschießungsstätten lag in der Schlucht Babij Jar bei Kiew. Hier wurden zwischen 1941 und 1943 etwa 100.000 bis 200.000 Menschen erschossen. Insgesamt ermordeten die Einsatzgruppen in der UdSSR etwa 1,5 Millionen Menschen.

    Die Dezimierung der sowjetischen Bevölkerung um 30 Millionen wurde allerdings nicht erreicht. Die deutschen Planungsstäbe hatten nicht mit dem Widerstandswillen der sowjetischen Menschen gerechnet. Nach der Operation Bagration im Sommer 1944, bei der die Rote Armee die gesamte Wehrmachts-Heeresgruppe Mitte zerschlug und rund 600 Kilometer bis Ostpreußen und Mittelpolen vorstieß, hörte das große Morden auf russischem Boden auf. „Barbarossa“ stand wieder an der deutschen Grenze.

    Wer Menschen im großen Stil umbringen will, braucht dazu eine legitimierende Theorie, die ihn und seine Anhänger davon zu überzeugen vermag, dass das, was sie tun, richtig und notwendig ist. Die lebensphilosophischen und rassebiologischen „Begründungen“ für den Vernichtungskrieg im Osten sind ebenso wenig vom deutschen Faschismus erfunden worden wie die dazu notwendigen Truppenformationen. Den Hitlerfaschisten gebührt das „Verdienst“, die seit Jahrzehnten kursierenden rassistischen und geostrategischen Wahnvorstellungen aufgegriffen, zu einer „Staatsidee“ zusammengebastelt und sie im Verlauf des Krieges hin zu einem Vernichtungswillen radikalisiert zu haben. Mit der Herausbildung des Imperialismus entwickelten seine Theoretiker den alten, häufig religiös geprägten Suprematiegedanken, der geholfen hatte, Millionen Indigene in Amerika umzubringen und Millionen Afrikaner zu versklaven, zu einem biologisch definierten, „wissenschaftlich“ begründeten Rassismus weiter. Grob verkürzend: Arthur de Gobineau hatte 1855 mit seinem „Versuch über die Ungleichheit der Menschenrassen“ gewissermaßen das Tor dazu aufgestoßen. Mit einem auf die menschliche Gesellschaft übertragenen Sozialdarwinismus wurde aus der Ungleichheit ein Überlebenskampf der Menschenrassen. Nietzsche hatte in seiner „Genealogie der Moral“ dem „Raubtier“, der „prachtvolle(n) nach Beute und Sieg lüstern schweifende(n) blonde(n) Bestie“ seine ganze Sympathie zugeschrieben. Nietzsche und seine Adepten waren im Kaiserreich und in der Weimarer Republik in rechten Kreisen entsprechend populär. Der verlorene Erste Weltkrieg hatte zu einer Radikalisierung dieser Ansichten geführt. Eine Radikalisierung, die zum Mordprogramm wurde, als nach 1941 auch dieser Krieg verloren zu gehen drohte.

    Die „vornehme Rasse“ (Nietzsche) der Arier hatte in dieser „Logik“ nicht nur das Recht, sondern es war ihre historische Aufgabe, sich von der Bedrohung und Durchmischung niederer, parasitärer Rassen zu reinigen und zu befreien. In diesem Sinne war die „Endlösung der Judenfrage“ und die Eliminierung des slawisch-jüdischen Bolschewismus ein Akt der Notwehr und der Befreiung. Die Täter, die SS- oder SD-Einsatzgruppen waren, wie Himmler bei seinen Posener Reden mehrfach betonte, Helden, welche das deutsche Volk vor der Dekadenz, dem Verfall und letztlich der Versklavung bewahrten. „Ob bei dem Bau eines Panzergrabens 10.000 russische Weiber an Entkräftung umfallen oder nicht, interessiert mich nur insoweit, als der Panzergraben für Deutschland fertig wird.“ Die millionenfachen Morde – „ein Ruhmesblatt unserer Geschichte“. In der Tat: Die Aufkündigung aller zivilisatorischen Standards, „die Umwertung aller Werte“.

    #nazis #impérialisme #guerre #shoa urss

  • Crise de l’Impérialisme français en Afrique et processus de fascisation dans l’hexagone

    Coup d’État au Tchad approuvé et soutenu par Macron avec un appel à « mettre en œuvre un processus démocratique le plus rapidement possible » ; « Coup d’État » au Mali condamné par Macron alors qu’il est soutenu par de nombreuses organisations populaires maliennes ; manifestations et déclarations politiques contre l’ingérence française à Bamako, N’Djaména, Ouagadougou ou Niamey, accusation publique par le Chef de l’État de la Russie accusée d’« alimenter un sentiment anti-français en Afrique », etc. L’impérialisme français en Afrique est indéniablement dans une séquence historique de crise. Dans la même période se déploie dans l’hexagone un processus de fascisation que nous avons longuement analysé dans nos derniers articles [lois jumelles liberticides sur la sûreté globale et sur le « séparatisme », basculement du centre de gravité des discours politiques du ministre de l’intérieur vers l’extrême-droite, tribunes de militaires, manifestations policières devant l’assemblée nationale, multiplication des discours et analyses sur le déclin à conjurer, etc.]. Les deux réalités externe et interne sont rarement mises en lien dans les analyses politique. La cécité sur ces liens est un obstacle à la compréhension des enjeux et dangers politiques contemporains en France.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/06/17/crise-de-limperialisme-francais-en-afrique-et-processus

    #france #afrique #impérialisme

  • Die Grünen, Annalena und der Krieg
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=73374
    Pourqoi voter pour les verts allemands ?
    Dans les statistiques de l’électorat vert on dêcouvre un pourcentage élevé de personnes aisés, ce qu’il faut comprendre comme cette partie de la population allemande qui a su profiter de la politique transatlantique, impérialiste et antisociale des gouvernements fédéraux depuis 1989.

    Il n’est alors pas étonnant du tout que leur parti se rallie aux forces qui défendent l’emprise des impérialismes étatsuniens et allemands sur les marchés du monde plutôt que la sécurité et la vie en paix de ses populations.

    L’auteur de cet article fut candidat social-démocrate au poste de chancelier fédéral allemand, fondateur du parti de justice sociale (WASG) et auteur de son unification avec le parti socialiste démocratique (PDS) créant ainsi le parti de gauche (Die Linke) allemand.

    Dans cet article il insiste sur le fait de la transformation du parti vert issu des mouvements pacifistes, antinucléaires et sociales dans une organisation qui agit contre les intérêts des allemands qui ne sont pas prêts à sacrifier la vie de leurs fils et filles sur les champs de bataille impérialistes.

    15. Juni 2021 von Oskar Lafontaine | Verantwortlicher: Redaktion

    Dass Annalena Baerbock nicht reden kann und ängstlich vom Blatt abliest, will man ihr nicht vorwerfen. Auch dass sie sich mal verhaspelt und „liberale Feinde“ statt „Feinde der liberalen Demokratie“ sagt. Und dass sie nicht faktensicher ist, entgegen den Behauptungen des „Groupie-Journalismus“ (Lambsdorff), spricht sich mittlerweile herum: Kobalt wird zu „Kobold“, Strom kann im Netz gespeichert werden und in einer siebenminütigen Rede im Bundestag bringt sie es fertig, die SPD zur Erfinderin der sozialen Marktwirtschaft zu machen, und aus der Europäischen Gemeinschaft für Kohle und Stahl wird die Europäische Gemeinschaft für Kohle, Öl und Stahl. Früher wäre ein Kanzlerkandidat bei solchen Flops in der Luft zerrissen worden.

    Ein Gastbeitrag von Oskar Lafontaine.

    Der Grünen-Parteitag hat aber wieder einmal gezeigt, dass die Grünen für diejenigen unwählbar geworden sind, die sich der Friedensbewegung und einer Politik für Abrüstung und Entspannung verbunden fühlen. Nicht nur, dass sie sich mittlerweile für bewaffnete Drohnen aufgeschlossen zeigen. Vielmehr wurde wieder deutlich, dass sie die treuesten Verbündeten des US-Imperiums sind. Sichtbarster Ausdruck war, dass sie die „Kindsmörderin“ Madelaine Albright wieder einmal eingeladen haben (Albright auf die Frage, ob die US-Sanktionen im Irak den Preis von 500.000 toten Kindern wert waren: “Wir glauben, es ist den Preis wert.”) und offenbar nichts dabei finden.

    Die grüne Außenpolitik würde Europa nicht sicherer machen, sondern die Kriegsgefahr erhöhen. Merkel wusste immerhin noch, dass man die Ukraine oder Georgien nicht in die Nato aufnehmen kann, da Russland seiner Einkreisung durch US-Truppen und Militärstationen nicht ewig tatenlos zusehen kann. Und sie weiß, im Gegensatz zu den Grünen, dass die deutsche Export-Wirtschaft auf China angewiesen ist. Die FDP hat sich mit Westerwelle als Außenminister immerhin noch dem Überfall auf Libyen verweigert. In der SPD bemüht sich insbesondere der Fraktionsvorsitzende Mützenich, einige Bestandteile der Friedenspolitik Willy Brandts in Erinnerung zu rufen. Und sogar die AfD hat erkannt, dass für die Sicherheit Deutschlands und Europas gute Beziehungen zur russischen Atommacht notwendig sind. Hitlers Vernichtungskrieg, bei dem 25 Millionen Menschen in der Sowjetunion ihr Leben verloren, war eben doch kein „Vogelschiss“ in der Geschichte.

    Aber die Grünen haben sich von einer einst pazifistischen Partei zu einer Partei gewandelt, die unter Verantwortung Deutschlands in der Welt die Beteiligung an völkerrechtswidrigen Kriegen versteht.

    #Allemagne #politique #verts #guerre #impérialisme

  • #Frontières de sable, frontières de papier. Histoire de territoires et de frontières, du jihad de Sokoto à la #colonisation_française du Niger, xixe-xxe siècles

    Les frontières africaines sont souvent décrites comme des cicatrices de la #violence des #impérialismes étrangers en Afrique. Ce #lieu_commun fait encore aujourd’hui partie des catégories qui fondent nos regards sur le continent. Mais ce discours, en cherchant à dénoncer l’#arbitraire_colonial, réduit les configurations territoriales africaines à de simples conséquences de la #domination_européenne et fait des populations africaines les spectateurs passifs de leur propre histoire. Aux antipodes de ce cliché, cet ouvrage propose une histoire longue de la constitution des frontières d’un État — le Niger — englobant dans un même regard un siècle d’histoire régionale et soixante ans de domination coloniale. Cette approche permet de mettre au jour la place des enjeux locaux et régionaux dans cette histoire de frontières et de territoires, et de révéler qu’au sein de ceux-ci la colonisation n’est qu’un moment parmi d’autres.

    Cet ouvrage raconte une histoire paradoxale, celle d’une poignée de militaires coloniaux qui, au début du xxe siècle, instituent dans les plus grandes difficultés un gouvernement précaire qui s’appuie très largement sur les organisations politiques et territoriales locales, contribuant ainsi à les vider de leur sens et à amoindrir leur importance. Cette #appropriation_coloniale des frontières a été si forte qu’elle a fini par faire oublier aux colonisateurs, tout comme aux sociétés concernées elles-mêmes, que leur origine était le plus souvent locale et avait été négociée avec les populations et les autorités politiques. Ces frontières furent marquées par les dynamiques historiques internes du #Soudan_central au xixe siècle, et notamment les répercussions du #jihad d’#Ousman_dan_Fodio. Pourtant, l’histoire de leur #tracé a contribué à construire le grand #récit d’Européens maîtres du jeu imposant sans considération le #partage_du_monde.

    https://books.openedition.org/psorbonne/36501?lang=fr

    #livre #Camille_Lefebvre #Afrique #Niger #colonisation #colonialisme #histoire #frontières_africaines #négociation #historicisation

    ping @karine4 @reka

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’#artificialité des #frontières_africaines :
    https://seenthis.net/messages/868132

  • Gertrude Bell - Britain’s ’Queen of the Desert’
    https://www.youtube.com/watch?v=MQjX1QFcvII

    Gertrude Bell was a global adventurer, linguist, spy, archaeologist, and much more. She was responsible for defining the borders of modern-day Iraq, and founded the country’s first museum. However, her own family home in Redcar has fallen into disrepair. Activists are now fighting for the building to be preserved in her memory. ITV News Correspondent Emma Murphy reports.

    Gertrude Bell
    https://en.wikipedia.org/wiki/Gertrude_Bell

    Gertrude Margaret Lowthian Bell, CBE (14 July 1868 – 12 July 1926) was an English writer, traveller, political officer, administrator, and archaeologist[2] who explored, mapped, and became highly influential to British imperial policy-making due to her knowledge and contacts, built up through extensive travels in Syria-Palestine, Mesopotamia, Asia Minor, and Arabia.[3] Along with T. E. Lawrence, Bell helped support the Hashemite dynasties in what is today Jordan as well as in Iraq.


    She played a major role in establishing and helping administer the modern state of Iraq, using her unique perspective from her travels and relations with tribal leaders throughout the Middle East. During her lifetime she was highly esteemed and trusted by British officials and exerted an immense amount of power. She has been described as “one of the few representatives of His Majesty’s Government remembered by the Arabs with anything resembling affection”.

    #fremmes #impérialisme #culture #archéologie #musée #Iraq

  • Sheldon Harris, 74, Historian Of Japan’s Biological Warfare - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2002/09/04/us/sheldon-harris-74-historian-of-japan-s-biological-warfare.html

    La folie de l’armenent biologique et chimique touche toutes les nations qui peuvent se payer les laboratoires de production nécessaires. An notre époque c’est pire car on peut simplement en acheter. Le phantôme des tranchées de 14/18 nous hante encore, ses irruptions provoquent désolation et rire sardonique.

    Sept. 4, 2002, by Paul Lewis - Sheldon H. Harris, an American historian who helped establish that the Japanese army conducted biological warfare experiments in occupied China during the Second World War and that the United States knew about this but tried to cover up the evidence, died on Aug. 31 in Los Angeles. He was 74.

    ...

    Four days before Dr. Harris died, a Japanese court ruled that Japan had, in fact, conducted germ warfare in China but rejected compensation claims by the victims, thus ending decades of official obfuscation and denial.

    In 1994, Dr. Harris published ’’Factories of Death: Japanese Secret Biological Warfare, 1932-1945, and the American Cover-Up’’ (Routledge), in which he set out the findings of two decades of research, including 12 field trips to China.

    Factories of death : Japanese biological warfare, 1932-1945, and the American cover-up, page 163
    https://www.worldcat.org/title/factories-of-death-japanese-biological-warfare-1932-1945-and-the-american-cover-up/oclc/781209271

    à télécharger ici : https://the-eye.eu/public/concen.org/Sheldon%20H.%20Harris%20-%20Factories%20of%20Death%20-%20Japanese%20Biological%20Warfare%2C%201932-1945%2C%20and%20the%20American%20Cover-Up%20%28pdf%29%20-%20roflcopter2110%20%5BWWRG%5D/Sheldon%20H.%20Harris%20-%20Factories%20of%20Death%20-%20Japanese%20Biologic

    Throughout the 1930s, and long after the attack on Pearl Harbor, Western racist attitudes resisted the notion that Japanese scientists operating on their own initiative would be sufficiently accomplished to produce anything significant. Japanese technology, in the opinion of many officials, was simply
    incapable of achieving the technical expertise required for developing an effective BW program. The Japanese stereotype in the West was that of an industrious people who were hard-working and disciplined, but lacking in imagination or creativity. They did not innovate. They copied the achievements of others. Japan was known for producing shoddy merchandise and cheap gimcrack items. Most Western analysts believed that Japanese technology lacked the sophistication required to mass-produce quality goods.

    It seemed unlikely that Japan could develop a corps of scientists capable of creating advanced weapons.

    Enfin la paranoïa triomphe sur le racisme.

    The diligence of the FBI in its hunt for possible Japanese BW saboteurs is perhaps best exemplified by an incident that occurred in Ecuador in the closing months of 1942. An agent in Guayaquil learned that a Japanese national possessed laboratory facilities and “knowledge.” The agent was given permission by the Ecuadorean government to search the laboratory’s premises, but found no evidence there of BW preparations. Consequently, the agent concluded that “Subject had advance information on proposed search of laboratory...indicating a leak in the office of Security.”

    It was subsequently discovered that this Japanese national, apparently “Ecuador’s only Japanese,” had another laboratory in the remote flea- and mosquito-ridden community of Maldonado. Another agent was dispatched on horseback to Maldonado, with instructions to search the reported laboratory. One misadventure after another struck the FBI agent. Trying to save time, he ordered the rental of horses in the town of Torfino, along with the requisitioning of supplies of canned food, blankets, and other necessities. The agent rented a taxi to take him to Torfino, but the taxi became “stuck in a mud hole and after long and futile efforts to extract it culminating with the failure of three yoke of oxen” to loosen the taxi, “agent proceeded a [on] foot until a hacienda was reached that would rent horse for Torfino.” The delay forced the dedicated agent to spend the night in Torfino, “sleeping on the floor of the Tomiente Politico’s office.”

    The agent eventually made his way to Maldonado. Here, he found the alleged Japanese BW scientist. However, the person was not what the agent expected. The unfortunate individual turned out to be a half-starved Japanese national who was living in one room of a tiny house inhabited by a large family. The “scientist” was in such dire straits, the agent reported, that he was “living on the charity of this family, for he is absolutely without funds.” The agent reported that the suspect “has absolutely no laboratory equipment of any kind.” He did have an improvised bunsen burner that he used to illuminate his room. He owned only one book, a Japanese-English grammar, and since he could find no work, he spent most of his time studying English.

    The purpose behind his intensive study of his enemies’ language was “in hopes of getting into a concentration camp in the US.” The man was “heartily sick of Maldonado [a village of eight houses stuck midway up a canyon wall] and is very desirous of getting to a concentration camp in the US where he has learned that the Japanese are well treated.” He saw in the FBI his salvation and urged the agent to arrest him. Otherwise, he threatened to go to Tulcan “and get himself thrown in jail. He stated that one would be better off in jail than Maldonado.” 9 The poor man did not get his wish. The FBI agent returned alone to Guayaquil, leaving him to find his destiny in either Maldonado or a Tulcan jail.

    https://de.wikipedia.org/wiki/B._Traven

    C’est une histoire digne d’une adaptation comme Le Trésor de la Sierra Madre par B Traven et John Huston
    #impérialisme #guerre #B_Traven

  • Saddam Key in Early CIA Plot
    https://archive.globalpolicy.org/component/content/article/169-history/36408.html

    By Richard Sale, United Press International, April 10, 2003

    U.S. forces in Baghdad might now be searching high and low for Iraqi dictator Saddam Hussein, but in the past Saddam was seen by U.S. intelligence services as a bulwark of anti-communism and they used him as their instrument for more than 40 years, according to former U.S. intelligence diplomats and intelligence officials.

    United Press International has interviewed almost a dozen former U.S. diplomats, British scholars and former U.S. intelligence officials to piece together the following account. The CIA declined to comment on the report.

    While many have thought that Saddam first became involved with U.S. intelligence agencies at the start of the September 1980 Iran-Iraq war, his first contacts with U.S. officials date back to 1959, when he was part of a CIA-authorized six-man squad tasked with assassinating then Iraqi Prime Minister Gen. Abd al-Karim Qasim.

    In July 1958, Qasim had overthrown the Iraqi monarchy in what one former U.S. diplomat, who asked not to be identified, described as “a horrible orgy of bloodshed.”

    According to current and former U.S. officials, who spoke on condition of anonymity, Iraq was then regarded as a key buffer and strategic asset in the Cold War with the Soviet Union. For example, in the mid-1950s, Iraq was quick to join the anti-Soviet Baghdad Pact which was to defend the region and whose members included Turkey, Britain, Iran and Pakistan.

    Little attention was paid to Qasim’s bloody and conspiratorial regime until his sudden decision to withdraw from the pact in 1959, an act that “freaked everybody out” according to a former senior U.S. State Department official.

    Washington watched in marked dismay as Qasim began to buy arms from the Soviet Union and put his own domestic communists into ministry positions of “real power,” according to this official. The domestic instability of the country prompted CIA Director Allan Dulles to say publicly that Iraq was “the most dangerous spot in the world.”

    In the mid-1980s, Miles Copeland, a veteran CIA operative, told UPI the CIA had enjoyed “close ties” with [the] . . . ruling Baath Party, just as it had close connections with the intelligence service of Egyptian leader Gamel Abd Nassar. In a recent public statement, Roger Morris, a former National Security Council staffer in the 1970s, confirmed this claim, saying that the CIA had chosen the authoritarian and anti-communist Baath Party “as its instrument.”

    According to another former senior State Department official, Saddam, while only in his early 20s, became a part of a U.S. plot to get rid of Qasim. According to this source, Saddam was installed in an apartment in Baghdad on al-Rashid Street directly opposite Qasim’s office in Iraq’s Ministry of Defense, to observe Qasim’s movements.

    Adel Darwish, Middle East expert and author of “Unholy Babylon,” said the move was done “with full knowledge of the CIA,” and that Saddam’s CIA handler was an Iraqi dentist working for CIA and Egyptian intelligence. U.S. officials separately confirmed Darwish’s account.

    Darwish said that Saddam’s paymaster was Capt. Abdel Maquid Farid, the assistant military attaché at the Egyptian Embassy who paid for the apartment from his own personal account. Three former senior U.S. officials have confirmed that this is accurate.

    The assassination was set for Oct. 7, 1959, but it was completely botched. Accounts differ. One former CIA official said that the 22-year-old Saddam lost his nerve and began firing too soon, killing Qasim’s driver and only wounding Qasim in the shoulder and arm. Darwish told UPI that one of the assassins had bullets that did not fit his gun and that another had a hand grenade that got stuck in the lining of his coat.

    “It bordered on farce,” a former senior U.S. intelligence official said. But Qasim, hiding on the floor of his car, escaped death, and Saddam, whose calf had been grazed by a fellow would-be assassin, escaped to Tikrit, thanks to CIA and Egyptian intelligence agents, several U.S. government officials said.

    Saddam then crossed into Syria and was transferred by Egyptian intelligence agents to Beirut, according to Darwish and former senior CIA officials. While Saddam was in Beirut, the CIA paid for Saddam’s apartment and put him through a brief training course, former CIA officials said. The agency then helped him get to Cairo, they said.

    One former U.S. government official, who knew Saddam at the time, said that even then Saddam “was known as having no class. He was a thug — a cutthroat.”

    In Cairo, Saddam was installed in an apartment in the upper class neighborhood of Dukki and spent his time playing dominos in the Indiana Café, watched over by CIA and Egyptian intelligence operatives, according to Darwish and former U.S. intelligence officials.

    One former senior U.S. government official said: “In Cairo, I often went to Groppie Café at Emad Eldine Pasha Street, which was very posh, very upper class. Saddam would not have fit in there. The Indiana was your basic dive.”

    But during this time Saddam was making frequent visits to the American Embassy where CIA specialists such as Miles Copeland and CIA station chief Jim Eichelberger were in residence and knew Saddam, former U.S. intelligence officials said.

    Saddam’s U.S. handlers even pushed Saddam to get his Egyptian handlers to raise his monthly allowance, a gesture not appreciated by Egyptian officials since they knew of Saddam’s American connection, according to Darwish. His assertion was confirmed by former U.S. diplomat in Egypt at the time.

    In February 1963 Qasim was killed in a Baath Party coup. Morris claimed recently that the CIA was behind the coup, which was sanctioned by President John F. Kennedy, but a former very senior CIA official strongly denied this.

    “We were absolutely stunned. We had guys running around asking what the hell had happened,” this official said.

    But the agency quickly moved into action. Noting that the Baath Party was hunting down Iraq’s communist, the CIA provided the submachine gun-toting Iraqi National Guardsmen with lists of suspected communists who were then jailed, interrogated, and summarily gunned down, according to former U.S. intelligence officials with intimate knowledge of the executions.

    Many suspected communists were killed outright, these sources said. Darwish told UPI that the mass killings, presided over by Saddam, took place at Qasr al-Nehayat, literally, the Palace of the End.

    A former senior U.S. State Department official told UPI: “We were frankly glad to be rid of them. You ask that they get a fair trial? You have to get kidding. This was serious business.”

    A former senior CIA official said: “It was a bit like the mysterious killings of Iran’s communists just after Ayatollah Khomeini came to power in 1979. All 4,000 of his communists suddenly got killed.”

    British scholar Con Coughlin, author of “Saddam: King of Terror,” quotes Jim Critchfield, then a senior Middle East agency official, as saying the killing of Qasim and the communists was regarded “as a great victory.” A former long-time covert U.S. intelligence operative and friend of Critchfield said: “Jim was an old Middle East hand. He wasn’t sorry to see the communists go at all. Hey, we were playing for keeps.”

    Saddam, in the meantime, became head of al-Jihaz a-Khas, the secret intelligence apparatus of the Baath Party.

    The CIA/Defense Intelligence Agency relation with Saddam intensified after the start of the Iran-Iraq war in September of 1980. During the war, the CIA regularly sent a team to Saddam to deliver battlefield intelligence obtained from Saudi AWACS surveillance aircraft to aid the effectiveness of Iraq’s armed forces, according to a former DIA official, part of a U.S. interagency intelligence group.

    This former official said that he personally had signed off on a document that shared U.S. satellite intelligence with both Iraq and Iran in an attempt to produce a military stalemate. “When I signed it, I thought I was losing my mind,” the former official told UPI.

    A former CIA official said that Saddam had assigned a top team of three senior officers from the Estikhbarat, Iraq’s military intelligence, to meet with the Americans.

    According to Darwish, the CIA and DIA provided military assistance to Saddam’s ferocious February 1988 assault on Iranian positions in the al-Fao peninsula by blinding Iranian radars for three days.

    The Saddam-U.S. intelligence alliance of convenience came to an end at 2 a.m. Aug. 2, 1990, when 100,000 Iraqi troops, backed by 300 tanks, invaded its neighbor, Kuwait. America’s one-time ally had become its bitterest enemy.

    #impérialisme #USA #Iraq #CIA #histoire

  • Seit 30 Jahren bombardieren die USA den Irak
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=70630

    US-Justizminister Clark nannte Mitte der 1990er die erschreckende Zahl von 1,5 Millionen durch Sanktionen Getötete, während andere diese noch höher ansetzten. Die Welternährungsorganisation nannte bereits 1995 die Zahl von 576.000 durch Sanktionen getötete Kinder – das ist Madeleine Albrights berühmt-berüchtigter „Preis“ für den Regime Change der USA, den es „wert“ sei, von irakischen Kindern zahlen zu lassen. Genozid durch Sanktionen, Zerstörung eines Landes durch Wirtschaftsterrorismus, millionenfacher Mord durch aktive Unterlassung – das ist Bill Clintons Erbe im Irak und das Paradebeispiel, wie ein Land und seine Bevölkerung zerstört werden können, ohne auch nur einen Fuß auf dieses Land zu setzen.

    Madeleine Albright: „500,000 Dead Iraqi Children Was Worth It“
    https://www.thegatewaypundit.com/2008/03/madeleine-albright-500000-dead-iraqi-children-was-worth-it

    Here is a much forgotten exchange between Lesley Stahl and Madeleine Albright on “60 Minutes” back on May 12, 1996 that is not getting much play lately:

    Lesley Stahl on U.S. sanctions against Iraq: We have heard that a half million children have died. I mean, that’s more children than died in Hiroshima. And, you know, is the price worth it?

    Secretary of State Madeleine Albright: I think this is a very hard choice, but the price–we think the price is worth it.

    In case you missed that episode, here is the video:
    https://www.youtube.com/watch?v=omnskeu-puE

    #impérialisme #USA #Iraq #guerre #enfants #boycott

  • Seit 30 Jahren bombardieren die USA den Irak
    https://www.nachdenkseiten.de/?p=70630

    11. März 2021 um 9:37 Ein Artikel von Jakob Reimann

    Mit der Operation Desert Storm setzte Bush Senior 1991 eine Pathologie US-amerikanischer Außenpolitik in Gang, unter der seit nunmehr 30 Jahren Krieg gegen die irakische Bevölkerung geführt wird. Die Kriegsformen wechseln sich ab und greifen verstärkend ineinander: Bombenteppich, Invasion, Flugverbotszonen, Wirtschaftskrieg, Drohnenkrieg. Das Ziel ist es, den Aufstieg des ölreichen Irak zum Regionalhegemonen dauerhaft zu unterbinden. Für dieses machtpolitische Kalkül zerstörten die USA die Grundfeste eines ganzen Landes, der Wiege der Zivilisation, und töteten im Irak mindestens 2,7 Millionen Menschen – im Schnitt 250 jeden Tag, seit 30 Jahren.

    Der 17. Januar 2021 markierte den 30. Jahrestag des Krieges der USA gegen den Irak. Seit Januar 1991 bombardieren die Vereinigten Staaten nun ohne Unterbrechung das Land an Euphrat und Tigris, die Wiege der Zivilisation, und setzen darüber hinaus Wirtschaftskrieg, Staatsterrorismus und Folter ein. Der Irakkrieg dauert länger als der Amerikanische Bürgerkrieg, der Spanisch-Amerikanische Krieg, der Erste Weltkrieg, der Zweite Weltkrieg, der Koreakrieg, der Vietnamkrieg und der Kosovokrieg zusammen und ist damit der längste international ausgetragene Krieg seit dem Dreißigjährigen Krieg von 1618. Im Folgenden soll die Geschichte nachskizziert werden, wie die USA auf diesen mörderischen Irrweg gelangt sind.

    #impérialisme #guerre #USA #Iraq

  • Police : la France vend son savoir-faire à l’étranger
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/12/27/01016-20101227ARTFIG00260-police-la-france-vend-son-savoir-faire-a-l-etrang

    Publié le 27/12/2010 Annotations :

    La Direction de la coopération internationale compte pas moins de 93 bureaux dans le monde. Discrets et d’un profil un peu particulier, ces globe-trotteurs sont la vitrine mondiale du savoir-faire français en matière de sécurité intérieure. Polyglottes, titulaires d’une carte tricolore et d’un statut diplomatique, ceux que l’on appelle les « attachés de sécurité intérieure » sont déployés dans 93 bureaux couvrant 156 pays à travers le monde. En 2009, les agents des Services de sécurité intérieure (SSI) ont accompagné l’exécution de quelque 570 commissions (...)

    #polices #immigration #-France #-Monde #impérialisme #Capitalisme-sécuritaire

  • L’œuvre négative du néocolonialisme français et Européen en Afrique : Les Accords de défense : de la Garnison à la Projection | Le blog de Saïd Bouamama
    https://bouamamas.wordpress.com/2018/08/15/loeuvre-negative-du-neocolonialisme-francais-et-europeen-en-afr

    Annotations :

    Le qualificatif de « structurel » est particulièrement pertinent pour l’Afrique qui a été le théâtre de près de 60 interventions militaires françaises où dans lesquelles la France est impliquée depuis les indépendances. Tous les accords de coopération signés au moment de la décolonisation comportent un volet militaire intitulé « accord de défenses ». Ces accords constituent un pivot du processus de décolonisation néocoloniale initié par le Général De Gaulle. L’ancien responsable du secteur Afrique de 1958 à 1968 du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), Maurice Robert rappelle comme suit les modalités de préparation des indépendances de la (...)

    #Colonialisme #-France #-Afrique #armée #impérialisme #Histoire

  • ‘A system of #global_apartheid’ : author #Harsha_Walia on why the border crisis is a myth

    The Canadian organizer says the actual crises are capitalism, war and the climate emergency, which drive mass migration.

    The rising number of migrant children and families seeking to cross the US border with Mexico is emerging as one of the most serious political challenges for Joe Biden’s new administration.

    That’s exactly what Donald Trump wants: he and other Republicans believe that Americans’ concerns about a supposed “border crisis” will help Republicans win back political power.

    But Harsha Walia, the author of two books about border politics, argues that there is no “border crisis,” in the United States or anywhere else. Instead, there are the “actual crises” that drive mass migration – such as capitalism, war and the climate emergency – and “imagined crises” at political borders, which are used to justify further border securitization and violence.

    Walia, a Canadian organizer who helped found No One Is Illegal, which advocates for migrants, refugees and undocumented people, talked to the Guardian about Border and Rule, her new book on global migration, border politics and the rise of what she calls “racist nationalism.” The conversation has been edited for length and clarity.

    Last month, a young white gunman was charged with murdering eight people, most of them Asian women, at several spas around Atlanta, Georgia. Around the same time, there was increasing political attention to the higher numbers of migrants and refugees showing up at the US-Mexico border. Do you see any connection between these different events?

    I think they are deeply connected. The newest invocation of a “border surge” and a “border crisis” is again creating the spectre of immigrants and refugees “taking over.” This seemingly race neutral language – we are told there’s nothing inherently racist about saying “border surge”– is actually deeply racially coded. It invokes a flood of black and brown people taking over a so-called white man’s country. That is the basis of historic immigrant exclusion, both anti-Asian exclusion in the 19th century, which very explicitly excluded Chinese laborers and especially Chinese women presumed to be sex workers, and anti-Latinx exclusion. If we were to think about one situation as anti-Asian racism and one as anti-Latinx racism, they might seem disconnected. But both forms of racism are fundamentally anti-immigrant. Racial violence is connected to the idea of who belongs and who doesn’t. Whose humanity is questioned in a moment of crisis. Who is scapegoated in a moment of crisis.

    How do you understand the rise of white supremacist violence, particularly anti-immigrant and anti-Muslim violence, that we are seeing around the world?

    The rise in white supremacy is a feedback loop between individual rightwing vigilantes and state rhetoric and state policy. When it comes to the Georgia shootings, we can’t ignore the fact that the criminalization of sex work makes sex workers targets. It’s not sex work itself, it’s the social condition of criminalization that creates that vulnerability. It’s similar to the ways in which border vigilantes have targeted immigrants: the Minutemen who show up at the border and harass migrants, or the kidnapping of migrants by the United Constitutional Patriots at gunpoint. We can’t dissociate that kind of violence from state policies that vilify migrants and refugees, or newspapers that continue to use the word “illegal alien”.

    National borders are often described as protecting citizens, or as protecting workers at home from lower-paid workers in other countries. You argue that borders actually serve a very different purpose.

    Borders maintain a massive system of global apartheid. They are preventing, on a scale we’ve never seen before, the free movement of people who are trying to search for a better life.

    There’s been a lot of emphasis on the ways in which Donald Trump was enacting very exclusionary immigration policies. But border securitization and border controls have been bipartisan practices in the United States. We saw the first policies of militarization at the border with Mexico under Bill Clinton in the late 90s.

    In the European context, the death of [three-year-old Syrian toddler] Alan Kurdi, all of these images of migrants drowning in the Mediterranean, didn’t actually lead to an immigration policy that was more welcoming. Billions of euros are going to drones in the Mediterranean, war ships in the Mediterranean. We’re seeing the EU making trade and aid agreements it has with countries in the Sahel region of Africa and the Middle East contingent on migration control. They are relying on countries in the global south as the frontiers of border militarization. All of this is really a crisis of immobility. The whole world is increasingly becoming fortified.

    What are the root causes of these ‘migration crises’? Why is this happening?

    What we need to understand is that migration is a form of reparations. Migration is an accounting for global violence. It’s not a coincidence that the vast number of people who are migrants and refugees in the world today are black and brown people from poor countries that have been made poor because of centuries of imperialism, of empire, of exploitation and deliberate underdevelopment. It’s those same fault lines of plunder around the world that are the fault lines of migration. More and more people are being forced out of their land because of trade agreements, mining extraction, deforestation, climate change. Iraq and Afghanistan have been for decades on the top of the UN list for displaced people and that has been linked to the US and Nato’s occupations of those countries.

    Why would governments have any interest in violence at borders? Why spend so much money on security and militarization?

    The border does not only serve to exclude immigrants and refugees, but also to create conditions of hyper exploitation, where some immigrants and refugees do enter, but in a situation of extreme precarity. If you’re undocumented, you will work for less than minimum wage. If you attempt to unionize, you will face the threat of deportation. You will not feel you can access public services, or in some cases you will be denied public services. Borders maintain racial citizenship and create a pool of hyper-exploitable cheapened labor. People who are never a full part of the community, always living in fear, constantly on guard.

    Why do you choose to put your focus on governments and their policies, rather than narratives of migrants themselves?

    Border deaths are presented as passive occurrences, as if people just happen to die, as if there’s something inherently dangerous about being on the move, which we know is not the case. Many people move with immense privilege, even luxury. It’s more accurate to call what is happening to migrants and refugees around the world as border killings. People are being killed by policies that are intended to kill. Literally, governments are hoping people will die, are deliberating creating conditions of death, in order to create deterrence.

    It is very important to hold the states accountable, instead of narratives where migrants are blamed for their own deaths: ‘They knew it was going to be dangerous, why did they move?’ Which to me mimics the very horrible tropes of survivors in rape culture.

    You live in Canada. Especially in the United States, many people think of Canada as this inherently nice place. Less racist, less violent, more supportive of refugees and immigrants. Is that the reality?

    It’s totally false. Part of the incentive of writing this second book was being on a book tour in the US and constantly hearing, ‘At least in Canada it can’t be as bad as in the US.’ ‘Your prime minister says refugees are welcome.’ That masks the violence of how unfree the conditions of migration are, with the temporary foreign worker program, which is a form of indentureship. Workers are forced to live in the home of their employer, if you’re a domestic worker, or forced to live in a labor camp, crammed with hundreds of people. When your labor is no longer needed, you’re deported, often with your wages unpaid. There is nothing nice about it. It just means Canada has perfected a model of exploitation. The US and other countries in Europe are increasingly looking to this model, because it works perfectly to serve both the state and capital interests. Capital wants cheapened labor and the state doesn’t want people with full citizenship rights.

    You wrote recently that ‘Escalating white supremacy cannot be dealt with through anti-terror or hate crime laws.’ Why?

    Terrorism is not a colorblind phenomena. The global war on terror for the past 20 years was predicated around deeply Islamophobic rhetoric that has had devastating impact on Black and Brown Muslims and Muslim-majority countries around the world. I think it is implausible and naive to assume that the national security infrastructure, or the criminal legal system, which is also built on racialized logics, especially anti-black racism – that we can somehow subvert these systems to protect racialized communities. It’s not going to work.

    One of the things that happened when the Proud Boys were designated as a terrorist organization in Canada is that it provided cover to expand this terror list that communities have been fighting against for decades. On the day the Proud Boys were listed, a number of other organizations were added which were part of the Muslim community. That was the concern that many of us had: will this just become an excuse to expand the terrorist list rather than dismantle it? In the long run, what’s going to happen? Even if in some miraculous world the Proud Boys and its members are dismantled, what’s going to happen to all the other organizations on the list? They’re still being criminalized, they’re still being terrorized, they’re still being surveilled.

    So if you don’t think the logics of national security or criminal justice will work, what do you think should be done about escalating white supremacist violence?

    I think that’s the question: what do we need to be doing? It’s not about one arm of the state, it’s about all of us. What’s happening in our neighborhoods, in our school systems, in the media? There’s not one simple fix. We need to keep each other safe. We need to make sure we’re intervening whenever we see racial violence, everything from not letting racist jokes off the hook to fighting for systemic change. Anti-war work is racial justice work. Anti-capitalist work is racial justice work.

    You advocate for ending border imperialism, and ending racial capitalism. Those are big goals. How do you break that down into things that one person can actually do?

    I actually found it harder before, because I would try things that I thought were simple and would change the world, and they wouldn’t. For me, understanding how violences are connected, and really understanding the immensity of the problem, was less overwhelming. It motivated me to think in bigger ways, to organize with other people. To understand this is fundamentally about radical, massive collective action. It can’t rely on one person or even one place.

    https://www.theguardian.com/world/2021/apr/07/us-border-immigration-harsha-walia
    #apartheid #inégalités #monde #migrations #frontières #réfugiés #capitalisme #guerres #conflits #climat #changement_climatique #crises #crise #fermeture_des_frontières #crises_frontalières #violence #racisme #discriminations #exclusion #anti-migrants #violence_raciale #suprématisme_blanc #prostitution #criminalisation #vulnérabilité #minutemen #militarisation_des_frontières #USA #Mexique #Etats-Unis #politique_migratoire #politiques_migratoires #Kurdi #Aylan_Kurdi #Alan_Kurdi #impérialisme #colonialisme #colonisation #mourir_aux_frontières #décès #morts

    ping @isskein @karine4

  • Au #Brésil, les vieux habits de l’#impérialisme économique, par Julien Dourgnon (Les blogs du Diplo, 9 mars 2021)
    https://blog.mondediplo.net/au-bresil-les-vieux-habits-de-l-imperialisme

    Pour bien des commentateurs, le Brésil serait passé du rêve au cauchemar : du « bon » « Lula » d’un pays émergent et autocentré, au « méchant » Bolsonaro déterminé à ressusciter un Brésil colonial, blanc, autoritaire, rural, avec le soutien des grands propriétaires terriens, des militaires et des églises évangéliques (3). Cette narration ne résiste guère à l’analyse des #structures économiques, sociales et culturelles du Brésil. Lesquelles montre au contraire une certaine invariance au fil des siècles.