• Les JO de #Paris 2024, le grand #mensonge économique

    La #Cour_des_comptes a publié un #rapport définitif sur le coût et l’#impact_économique des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Et c’est peu dire que le #bilan est peu reluisant… contrairement à ce qui avait été promis.

    L’effervescence populaire créée par les Jeux olympiques et paralympiques (#JOP) de Paris 2024 étant passée, il est temps de faire les (vrais) comptes de l’événement. Hélas, force est de constater que l’impact économique et financier des JOP de Paris 2024 est largement insuffisant.

    Dans un rapport (https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2025-09/20240929-rapport-JOP-2024_0.pdf) publié lundi 29 septembre 2025, la Cour des comptes remet sérieusement en cause le narratif idyllique autour des #retombées de l’événement, savamment entretenu par l’Élysée et le comité d’organisation de Paris 2024 pour le faire accepter à toutes et tous.

    D’abord, les magistrat·es de la rue Cambon expliquent que le coût des JOP de Paris 2024 pour les #finances_publiques aura in fine été de 6,6 milliards d’euros – 3,02 milliards pour l’organisation et 3,63 milliards pour les infrastructures –, soit 3,3 fois plus que le coût initialement prévu. Mais, surtout, son impact sur la #croissance_économique aura été « limité », à seulement 0,07 point de PIB (produit intérieur brut).

    Une activité trop faible pour générer des #recettes_fiscales. Ainsi, à partir de l’estimation de la #TVA pour l’année 2024, rappelle la Cour des comptes, la Direction générale des finances publiques a constaté que « l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris ne semble pas avoir particulièrement stimulé les recettes de TVA, pas même pendant la période restreinte des Jeux ».

    En annexe du rapport de la Cour des comptes, on peut même lire que les JOP de Paris 2024 sont, à ce stade, un #gouffre_financier : au 30 juin 2025, « les revenus directs produits par les Jeux » ne couvraient que « 40,6 % du montant total des dépenses d’organisation et d’infrastructures », secteurs publics et privés confondus. Clairement, le compte n’y est pas.

    Le patron de Paris 2024, #Tony_Estanguet, expliquait pourtant peu avant l’événement que l’un des principaux succès des JOP serait de « réussir à créer un impact d’un point de vue économique ». Le président de la République Emmanuel Macron s’était même risqué de son côté à dire que « les #investissements [pour les JOP de Paris 2024] [allaient] être rentables car ils ser[aient] pérennisés, [ayant] généré de l’activité ».

    Il évoquait aussi quelques semaines avant le début de l’évènement le chiffre de « 2 milliards [de dépenses de l’État] qui ont généré plus de 6 milliards d’activité ». « On a fait travailler 2 000 entreprises, on a créé de l’emploi, on a permis à des jeunes de s’insérer par l’emploi », avait-il encore avancé.

    Étude bancale

    Pour étayer leurs dires, les promoteurs des JOP de Paris 2024 s’appuyaient principalement sur une étude du Centre de droit et d’économie du sport (CDES) de Limoges, financée par le comité de candidature Paris 2024, sur les retombées pour l’économie de l’Île-de-France.

    Celle-ci montrait qu’en additionnant les estimations des effets de la construction, de l’organisation et du tourisme, les retombées économiques des JOP de Paris 2024 se chiffreraient à 9 milliards d’euros selon un scénario central.

    Las, le rapport de la Cour des comptes estime, à mots à peine couverts, que cette étude était en fait très peu crédible, au motif d’une part qu’elle a été financée par le comité d’organisation de l’événement, et d’autre part qu’elle a retenu pour avancer ces chiffres une méthode – la même que tous les autres comités d’organisation de grands événements sportifs – qui favorise des résultats « exagérément optimistes ».

    Trivialement, la méthodologie habituellement utilisée par les comités d’organisation pour vanter les Jeux olympiques et autres Coupes du monde de football ne prend pas en compte les ajustements comportementaux des agents économiques lors de la tenue des compétitions.

    Or, pour Paris 2024, les effets comportementaux ont été importants. L’Insee a ainsi constaté que les évolutions annuelles des dépenses en services de transport, en hébergement et restauration au troisième trimestre 2024 ont été comparables à celles de 2023, voire un peu moins fortes, « ce qui peut suggérer un effet de substitution avec des dépenses qui auraient eu lieu sans les Jeux ».

    L’Insee a notamment réajusté à la baisse de 0,1 point de PIB l’impact des JOP sur la croissance en décembre 2024 du fait d’effets d’éviction auprès des touristes habituels, qui « s’observent dans le recul de la fréquentation touristique en 2024, malgré les Jeux ».

    En somme, avec la tenue des JOP de 2024, Paris s’est privé d’une saison touristique estivale. Celle-ci ayant été marquée « par une baisse significative du nombre de nuitées, à la fois pour les visiteurs résidents et non résidents ». En fait, « compte tenu de la forte attractivité touristique de Paris, indépendamment de la tenue des Jeux, une partie des visiteurs habituels semble avoir évité la capitale durant l’événement », écrit la Cour des comptes.

    Un autre exemple concret : entre juillet et septembre 2024, « la fréquentation des musées du Louvre et d’Orsay, du Quai Branly et du Centre Pompidou a baissé de 16 % par rapport à la même période en 2023 ». Par conséquent, « le ministère de la culture estime l’impact financier global pour 24 établissements à 34,9 millions d’euros ».

    Outre les impacts nuls sur le #tourisme, l’organisation des Jeux s’est aussi traduite par « des perturbations des activités des résidents et des acteurs économiques dans les zones accueillant des compétitions et des cérémonies ». En effet, « pour certains acteurs, les mesures de restriction de circulation et d’accès à certaines zones ont eu des conséquences directes sur leur activité ».

    La Confédération des commerçants de France avait notamment publié un communiqué s’alarmant de la baisse de la fréquentation à cause de la tenue des JOP. Au point qu’en juin 2024, une commission d’indemnisation des préjudices économiques subis par les acteurs économiques a été créée.

    Ainsi, conclut la Cour des comptes, « les retombées économiques indirectes durant l’année 2024 apparaissent faibles, voire négatives, en raison notamment des effets d’éviction auprès des touristes habituels ».

    Un #échec prévisible

    À ce stade, un argument des défenseurs des JOP 2024 pourrait être de dire que les retombées économiques arriveront lors des prochaines années, particulièrement en ce qui concerne l’exploitation des infrastructures construites ou rénovées.

    Mais, dans son rapport, la Cour des comptes coupe l’herbe sous le pied des plus optimistes : « Bien qu’un impact significatif sur l’activité lié à l’utilisation de ces équipements ne puisse être exclu, il apparaît peu probable que leur exploitation produise des rendements économiques positifs. »

    Pour étayer son scepticisme, la Cour des comptes s’appuie sur des études sur les grands événements sportifs internationaux passés. Celles-ci montrent que les bénéfices économiques ne sont observés que lorsque ces événements étaient organisés dans les pays émergents – les Coupes du monde de football de 2002 en Corée du Sud et de 2010 en Afrique du Sud. Ce qui suggère, du reste, que le faible impact économique des JOP de Paris 2024 aurait pu être largement anticipé.

    Pourquoi de telles conclusions ? Parce que l’effet global de ces grands événements sportifs sur l’économie « dépend également de la situation générale de l’économie, notamment du degré d’utilisation des capacités de production ».

    La Cour précise : « Si celles-ci sont sous-utilisées en raison de l’insuffisance de la demande, l’organisation d’un grand événement, en augmentant la demande, peut stimuler l’économie sans augmenter les prix. À l’inverse, lorsque les capacités de production sont déjà pleinement utilisées, l’organisation de l’événement risque de se traduire par des tensions sur les prix sans augmenter d’une manière significative l’activité globale. »

    Ainsi, dans une économie mature comme la France, a fortiori celle de l’Île-de-France, où des secteurs comme le tourisme ou la construction étaient déjà au taquet, il est peu surprenant de voir l’économie sous-performer du fait de la tenue d’une compétition comme les JOP de 2024.

    Plus gênant en cette période de vache maigre budgétaire, l’événement a eu des conséquences néfastes sur les finances publiques car celles « engagées pour l’organisation des Jeux auraient pu être allouées à d’autres priorités économiques ou sociales, ou elles auraient aussi pu être économisées, pour limiter le creusement du déficit public, laissant ainsi une marge de manœuvre budgétaire pour des dépenses futures », estime la Cour des comptes.

    Un constat à avoir en tête alors que se profile un nouvel événement sportif de portée mondiale en France : les Jeux olympiques d’hiver de 2030 dans les Alpes françaises.

    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/300925/les-jo-de-paris-2024-le-grand-mensonge-economique
    #jeux_olympiques #JO2024 #économie

  • The Macroeconomic Impact of Climate Change : Global vs. Local Temperature

    This paper estimates that the macroeconomic damages from climate change are six times larger than previously thought. Exploiting natural global temperature variability, we find that 1°C warming reduces world GDP by 12%. Global temperature correlates strongly with extreme climatic events unlike country-level temperature used in previous work, explaining our larger estimate. We use this evidence to estimate damage functions in a neoclassical growth model. Business-as-usual warming implies a 29% present welfare loss and a Social Cost of Carbon of $1,065 per ton. These impacts suggest that unilateral decarbonization policy is cost-effective for large countries such as the United States.

    https://www.nber.org/papers/w32450

    #économie #impact #impact_économique #impact_macro-économique #changement_climatique #températures_locales #PNB
    via @freakonometrics

  • I vantaggi socioeconomici dell’agroecologia

    Un nuovo studio ne mostra gli effetti positivi per ambiente, redditi degli agricoltori e territori marginali. Altro che “non ci sono alternative ai pesticidi”.

    Negli ultimi mesi, i tentativi fatti dalla Commissione europea per rendere l’agricoltura un po’ più sostenibile sono finiti sotto attacco. Le misure per mettere in pratica le strategie “Farm to fork” e “Biodiversità 2030” sono state messe sotto scacco dalle proteste dei trattori che si sono svolte in tutta Europa e dalle richieste dei sindacati agricoli, che hanno trovato nuovo slancio per mantenere lo status quo. Tali esigenze saranno all’attenzione della politica in grado di influenzare, da destra, le elezioni europee dell’8 e 9 giugno.

    Per demolire il Green Deal dell’Unione europea si sono usati diversi argomenti, tra cui quello secondo cui non è possibile fare agricoltura senza pesticidi o input chimici di sintesi. Se si vuole essere produttivi e sfamare il mondo l’unica strada è quella battuta negli ultimi settant’anni. E la risposta alla crisi del settore agricolo viene indicata proprio nell’aumentare l’intensificazione e favorire i processi di modernizzazione.

    Nasce in questo humus culturale la proposta dell’Agricoltura 4.0, in cui digitale, robotica e genetica sono sempre più integrati in un mondo che lascia sempre meno autonomia agli agricoltori e a noi cittadini.

    Ma siamo sicuri che non ci sia nulla all’orizzonte a parte il business as usual? Per fortuna c’è una scienza che ci racconta una strada alternativa alla monocoltura industriale e sostiene la capacità di trasformare l’agricoltura rendendola più sostenibile dal punto di vista ambientale, sociale, tecnico produttivo ed economico

    Va in questa direzione lo studio “The socio-economic performance of agroecology. A review”, pubblicato a marzo 2024 dalla rivista Agronomy for sustainable development. Gli autori hanno analizzato circa 13mila articoli scientifici per arrivare a dimostrare, dati alla mano, la validità delle tecniche agroecologiche. Finalmente esiste un’evidenza scientifica e documentata che c’è un’alternativa al modello produttivista, che viene già praticata ma viene ignorata dalle politiche o dai cosiddetti portatori di interesse (ma quali interessi? E di chi?)

    L’articolo indaga l’impatto socio-economico dell’agroecologia trovando in letteratura il 51% di riscontri positivi, a fronte di un 30% di negativi e dei restanti con conclusioni non rilevanti. Inoltre, vengono studiate una serie di pratiche, come l’agroforestazione e le consociazioni, mettendo in evidenza il loro impatto economico positivo sulle aziende.

    Se dal lato agronomico, quindi, è evidente la validità di questa pratica, il punto dolente emerge dall’impatto sul lavoro: il cambiamento di modello agricolo richiede più manodopera e una maggiore capacità da parte degli agricoltori di interagire con il proprio ambiente di riferimento (fisico, sociale ed economico).

    Insomma, dobbiamo riconsiderare il ruolo della forza lavoro in agricoltura e rivedere il dogma delle scienze economiche secondo cui un Paese con un alto numero di occupati in agricoltura è sottosviluppato. Per farlo è necessario mettere in atto politiche attive che favoriscano l’intensificazione della manodopera invece che dei capitali o degli investimenti.

    D’altronde riportare persone nelle campagne, e di conseguenza nelle nostre zone collinari o montuose, aiuterebbe a contrastare quel fenomeno di spopolamento che sta desertificando le aree rurali italiane. Insomma, l’agroecologia avrebbe un impatto benefico sull’ambiente, sui redditi degli agricoltori, ma anche a livello sociale creando opportunità economiche in territori marginali. Aumentare le capacità degli agricoltori, invece, comporta rivedere i modelli di ricerca e assistenza tecnica, mandando in pensione, finalmente, l’abusato concetto di trasferimento tecnologico. Questi sarebbero i punti da mettere nell’agenda della prossima Commissione europea.

    https://altreconomia.it/i-vantaggi-socioeconomici-dellagroecologia

    #agroécologie #agriculture_biologique #agriculture #impact_social #impact_économique #économie

    • The socio-economic performance of agroecology. A review

      Agroecology is identified as an important solution to increase the sustainability of agricultural and food systems. Despite the increasing number of publications assessing the socio-economic outcomes of agroecology, very few studies have consolidated the scattered results obtained on various case studies. This paper provides new insights by consolidating evidence on the varied socio-economic effects of agroecology across a large number of cases at a global level. To this purpose, we used a rapid review methodology, screening more than 13,000 publications to retrieve evidence on the socio-economic outcomes of the implementation of agroecological practices. The results of the review indicate that (1) agroecological practices are associated more often with positive socio-economic outcomes across the broad range of evaluated metrics (51% positive, 30% negative, 10% neutral, and 9% inconclusive outcomes); (2) the socio-economic metrics associated with financial capital represent the vast majority of evaluated metrics (83% of total) and are affected positively in a large share of cases (53%), due to favourable outcomes on income, revenues, productivity and efficiency; (3) human capital metrics (16%) are associated with a larger number of negative outcomes (46% versus 38% positive), due to higher labour requirements and costs that are however partly compensated by an overall greater number of positive outcomes on labour productivity (55%); and (4) the results vary depending on the agroecological practice assessed; e.g. for agroforestry, we identify 53% positive outcomes while for cropping system diversification 35%. These results indicate an overall favourable potential for farms to benefit from a positive socio-economic performance with the use of agroecological practices. Yet, the magnitude, temporal aspects, and success factors related to these outcomes, as well as the trade-offs between them, and the system-level effects of an agroecological transition are to be further assessed, since they can have an important influence on the performance of individual farms.

      https://link.springer.com/article/10.1007/s13593-024-00945-9

  • Recognizing the Economic Winners and Losers of Hosting Refugees

    In response to a recent study on the positive economic impact of Kenya’s #Kakuma camp, Cory Rodgers argues that the term ‘host population’ obscures divergent and conflicting economic interests among locals and may mask trends of marginalization and growing inequality.


    https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2017/12/27/recognizing-the-economic-winners-and-losers-of-hosting-refugees
    #réfugiés #asile #migrations #économie #impact_économique #économie_locale #camps_De_réfugiés #Kenya #inégalités #marginalisation

    Une réponse à cet article, qui parle des effets positifs de l’installation des réfugiés sur l’économie locale :
    https://www.newsdeeply.com/refugees/community/2017/12/08/nighttime-lights-illuminate-positive-impacts-of-refugee-camps

    Article scientifique :
    Do refugee camps help or hurt hosts ? The case of Kakuma, Kenya

    We combine nighttime lights data, official statistics, and new household survey data from northern Kenya in order to assess the impact of long-term refugee camps on host populations. The nighttime lights estimates show that refugee inflows increase economic activity in areas very close to Kakuma refugee camp: the elasticity of the luminosity index to refugee population is 0.36 within a 10 km distance from the camp center. In addition, household consumption within the same proximity to the camp is 25% higher than in areas farther away. Price, household survey, and official statistics suggest that the mechanisms driving this positive effect are increased availability of new employment and price changes in agricultural and livestock markets that are favorable to local producers.

    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0304387817300688

  • Europe Should See Refugees as a Boon, Not a Burden

    Many European leaders have described the refugees who are risking their lives to get to the Continent as a burden. But there is good reason to believe that these immigrants will contribute more to Europe economically than they will take from it.

    http://www.nytimes.com/2015/09/19/opinion/europe-should-see-refugees-as-a-boon-not-a-burden.html?_r=0
    –-> ça date de 2015, mais je mets ici pour archivage

    #migrations #asile #réfugiés #économie #opportunité

  • L’impact économique des #migrations

    Tous les jours, sur tous les continents, des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants tentent de passer les frontières, de franchir les mers et les océans, d’escalader des murailles de barbelés. Au risque de leur vie, ils fuient la tyrannie et la misère pour trouver sécurité et travail. Eco d’Ici Eco d’Ailleurs s’intéresse donc aux causes et aux conséquences économiques de ces flux de migrants. Aux #coûts et aux #bénéfices. A l’#impact_économique des migrations.

    Avec :
    Sandrine Mesplée-Somps, chargée de recherche à l’Institut de recherche pour le #développement (IRD) et #Claude_Reznik, maire adjoint de #Montreuil, délégué à la #coopération, aux solidarités internationales et aux populations migrantes.

    http://www.rfi.fr/emission/20150530-impact-economique-migrations
    #économie

    A partir de la minute 24’15, le maire adjoint de Montreuil parle de la nécessité de l’#ouverture_des_frontières
    #libre_circulation

  • Why the data doesn’t work: anti-immigrant sentiment and the economic impacts of migration

    When UCL researchers released their latest findings on the fiscal impact of immigration a fortnight ago, they were portrayed in the media as somehow missing the point. It seems that data on the economic benefits of immigration can’t make a dent in current political debates about the subject. So why are such arguments so ineffectual in shifting opinion?

    https://christinaboswell.wordpress.com/2014/11/21/why-the-data-doesnt-work-anti-immigrant-sentiment-and-th

    #migration #coût #avantage #impact_économique #économie #opinion #représentation #mythe #préjugé #stéréotype