• 🛑 Au sommaire du n° 218 (en kiosque) - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales

    « Moins de super #profits, plus de super pensions », « Prenez la thune aux #milliardaires, pas aux grands-mères »... Dans les manifs contre la réforme des #retraites, ça casse du riche ! Dommage collatéral ? Que nenni ! Alors que les crises se cumulent, les #inégalités se creusent toujours plus et les #riches se font plaisir. D’où notre envie d’aller voir ce mois-ci du côté des #bourgeois. Ou comment apprendre à mieux connaître l’ennemi, pour mieux le combattre évidemment (..)

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    ▶️ https://cqfd-journal.org/Au-sommaire-du-no-218-en-kiosque

  • #banquealimentaire #pauvreté #alimentation #inflation #capitalisme #inégalités > #Anticapitalisme

    🛑 " Plus d’un tiers de nouveaux bénéficiaires pour les banques alimentaires en 2022... "

    "Plus d’un tiers des personnes accueillies dans les structures d’aide alimentaire s’y rendent depuis moins de six mois, selon une étude réalisée à l’automne dernier et publiée ce lundi 27 février. Elle souligne également la diversité des profils des bénéficiaires.
    Autre signe de « l’aggravation des problèmes de pouvoir d’achat » des Français modestes, ils ont recours à l’aide alimentaire à une fréquence accrue. Près de 60 % des bénéficiaires y font appel une à deux fois par semaine, soit une hausse de 6 % par rapport à 2020, indique cette étude réalisée par l’institut CSA pour les Banques alimentaires (...)
    "

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    ▶️ https://www.nouvelobs.com/societe/20230227.OBS70069/les-banques-alimentaires-ont-enregistre-plus-d-un-tiers-de-nouveaux-benef

    Plus d’un tiers de nouveaux bénéficiaires pour les banques alimentaires en 2022

  • Yachts, jets, voitures de luxe… l’union européenne à Bruxelles autorise les très riches à polluer Ouest-France Christelle GUIBERT
    https://www.ouest-france.fr/environnement/climat/yachts-jets-voitures-de-luxe-bruxelles-autorise-les-tres-riches-a-pollu

    Il faudra faire plus d’efforts contre le dérèglement climatique. Sauf les propriétaires de yachts, de jets privés et de voitures de luxe… qui échappent aux taxes européennes.

    En juin, c’était l’adoption de « l’amendement Ferrari » https://www.ouest-france.fr/economie/automobile/pourquoi-les-voitures-de-luxe-vont-echapper-a-l-interdiction-des-moteur qui avait indigné. Grâce à cette dérogation à l’interdiction de vendre de nouvelles voitures à moteur à combustion après 2035 dans l’Union européenne, les amateurs de Ferrari et Lamborghini italiennes ou de Koenigsegg suédoises continueront de polluer à plus de 300 km/h.

    Ce texte permet aux constructeurs automobiles qui produisent moins de 1 000 véhicules par an, voire 10 000 avec une dérogation bien argumentée, de bouder l’électrique une année de plus, au moins… On ne parle là que de voitures à plus de 200 000 €…

    En fouinant dans les marges des plans verts de la Commission européenne, on a exhumé d’autres pollutions de luxe. Dans le secteur maritime, tous les gros bateaux seront soumis dès 2024 au marché du carbone, avec des quotas d’émissions à respecter. Devinez qui y échappe ? Les yachts qui sont en dessous de la jauge concernée de 5 000 UMS (unité de mesure mondiale), comme la plupart des petits bateaux de pêche, qui eux travaillent.

    Les jets privés pourront voler au kérosène
    Dans les airs ? Alors que les compagnies aériennes vont bientôt pleurer l’époque bénie du kérosène pas cher, les jets privés ou les “vols de plaisance à des fins personnelles ou récréatives” continueront de remplir leur réservoir avec un carburant toujours détaxé… Les lobbys ont bien travaillé.

    “Une action substantielle et rapide des 10 % les plus riches est essentielle pour décarboner assez vite, et garder l’objectif d’un réchauffement [maximum] à 1,5 °C” , a pourtant rappelé cette semaine l’Agence internationale de l’énergie, qui ne passe pas pour un repaire de militants écolo-gauchistes !

    #luxe #yachts #co2 #ue #union_européenne et son #hypocrisie #injustice #pollution #Ferrari #Lamborghini #Koenigsegg #Rolls-Royce #inégalités

  • Combattre le capitalisme, une nécessité matérielle et politique (#éditorial LO du 20 février 2019)

    ...la #crise_économique s’approfondit. Les #injustices et les #inégalités explosent, parce que la classe capitaliste est de plus en plus rapace et aveuglée par la #recherche_du_profit. Et toute l’#économie est gangrenée par la #finance.

    #Emploi, #salaire, #retraite, #logement, #garde_des_enfants, #déserts_médicaux, #transports_publics, prise en charge des handicapés ou des personnes âgées dépendantes : le gouvernement est incapable d’apporter la moindre solution à des problèmes élémentaires et quotidiens.

    Il est également incapable d’enrayer les catastrophes climatiques et humanitaires qui menacent la société. Et il l’est tout autant pour contrer la montée des #idées_réactionnaires et le #délitement_moral de la société qui sont alimentés par le repli sur soi, la misère et la marginalisation sociale. Cela a de graves conséquences, car les forces politiques les plus réactionnaires prêtes à s’appuyer sur les pires préjugés sont à l’œuvre, avec l’ambition de prendre la place de partis politiques discrédités.

    Si elles parviennent au pouvoir, ces forces se porteront au secours de l’ordre bourgeois, en commençant par s’en prendre aux immigrés, avant d’attaquer l’ensemble du monde du travail.

    Pour les travailleurs, lutter pour leurs intérêts matériels ne peut suffire. Il faut aussi lutter contre le système capitaliste, porteur de bien d’autres menaces. Lever le drapeau de l’#émancipation_sociale, c’est-à-dire d’une société débarrassée de la dictature du #grand_capital, doit être leur perspective.

    Tous les jours, des travailleurs sont amenés à se défendre contre le #grand_patronat. Il faut que leur combat devienne collectif : le combat de la #classe_ouvrière contre la #classe_capitaliste. L’aboutissement doit en être le renversement de ce système capitaliste qui empoisonne la société.

    #révolution_sociale #capitalisme #crise_climatique #grande_bourgeoisie #parasitisme

  • La détention provisoire, creuset des #inégalités | Le Club
    https://blogs.mediapart.fr/observatoire-international-des-prisons-section-francaise/blog/160223/la-detention-provisoire-creuset-des-inegalites?at_medium=custom3&at_

    Cela dit, d’autres critères peuvent se superposer à celui des garanties de représentation. L’existence plus courante d’un casier judiciaire chargé[4], souvent liée à une délinquance de survie et une focalisation des moyens et de l’activité policière sur certains types d’illégalismes, conduit ainsi les juges à retenir également plus fréquemment pour ces catégories de personnes le critère du risque de renouvellement de l’infraction.

    Or, toutes choses égales par ailleurs, le fait d’avoir été incarcéré avant jugement multiplie par huit la probabilité d’une condamnation à un emprisonnement ferme, les magistrats des juridictions de jugement ayant tendance à «  confirmer les décisions d’incarcération prises en amont, à ‘‘couvrir ’’ les périodes de détention avant jugement  », soulignent encore les auteurs. Mais ces «  logiques  » pénales n’expliquent pas tout : même sans être passées par la case prison avant leur jugement, les personnes sans domicile fixe ont deux fois plus de probabilités que les autres d’être condamnées à une peine ferme.

  • G. Amiel de Menard - L’état d’exception permanent, le NéoLibéralisme a le gout du sang pardem
    Les processus démocratiques, même formels, sont désormais en trop pour les classes dominantes occidentales.

    https://www.youtube.com/watch?v=Z2zMrz22L4s

    L’Etat d’exception a instrumentalisé le terrorisme, la Covid, la guerre et maintenant la crise écologique.
    Il ne s’agit pas de faire face à ces problèmes, mais de trouver des justifications pour lever l’état de droit.

    Comprendre pourquoi est l’objet de cette réflexion.

    #démondialisation #néolibéralisme #capitalisme #violence #démocratie #économie #france #finance #travail #politique #inégalités #libéralisme #crise_financière #crise_économique #crise #pardem #terrorisme #Covid #guerre #co2

  • L’impérialisme woke Chris Hedges - Investig’action

    Chris Hedges nous explique brillamment pourquoi l’antiracisme et le féminisme, lorsqu’ils ne visent pas à combattre l’oppresseur au nom des opprimés, se révèlent être de grosses arnaques. Articulées uniquement sur des postures morales, la politique identitaire et la diversité promues par la classe dominante servent en réalité à rendre les structures de domination plus présentables. Les réactionnaires et l’extrême droite leur donnent la réplique, tandis qu’on passe à côté de l’essentiel. Nos oligarques ne pourraient pas rêver mieux. (IGA)


    Photo : Identity Politics – by Mr. Fish

    La politique identitaire et la diversité vont-elles résoudre le délabrement social, économique et politique qui ronge les États-Unis ? Le meurtre brutal de Tyre Nichols par cinq policiers de Memphis devrait suffire à faire imploser ce fantasme. Non seulement ces officiers sont noirs – tout comme Tyre Nichols, mais le service de police de la ville est dirigé par Cerelyn Davis, une femme noire elle aussi. Pourtant, rien de tout cela n’a aidé Nichols, nouvelle victime du lynchage policier des temps modernes.

    Les militaristes, les grands patrons, les oligarques, les politiciens, les universitaires et les conglomérats médiatiques se font les champions de la politique identitaire et de la diversité. Et pour cause, ces concepts ne font rien pour résoudre les injustices systémiques ni le fléau de la guerre permanente qui accablent les États-Unis. Cela occupe les progressistes et les personnes instruites avec un activisme bon marché qui non seulement se révèle inefficace, mais qui en plus exacerbe le fossé entre les privilégiés et une classe ouvrière en profonde détresse économique. Les nantis reprochent aux démunis leurs mauvaises manières, leur racisme, leurs écarts de langage et leur vulgarité, tout en ignorant les causes profondes de leur détresse économique. Les oligarques ne pourraient pas rêver de mieux.

    La vie des Amérindiens s’est-elle améliorée à la suite de la législation imposant l’assimilation et la révocation des titres fonciers tribaux imposées par Charles Curtis, le premier vice-président amérindien ? Sommes-nous mieux lotis depuis que l’on trouve à la Cour suprême Clarence Thomas, un noir qui au passage, s’oppose à la discrimination positive ? Ou avec Victoria Nuland, une autre femme qui est en fait un véritable faucon de guerre du département d’État ? Notre poursuite de la guerre permanente est-elle plus acceptable parce que Lloyd Austin, un Afro-Américain, est secrétaire à la Défense ? L’armée est-elle plus humaine parce qu’elle accepte les soldats transgenres ? Les inégalités sociales, et l’État de surveillance qui les maintiennent, sont-elles plus douces parce que Sundar Pichai – né en Inde – est le PDG de Google et d’Alphabet ? L’industrie de l’armement s’est-elle améliorée parce que Kathy J. Warden, une femme, est PDG de Northop Grumman, et qu’une autre femme, Phebe Novakovic, est PDG de General Dynamics ? Les familles des travailleurs sont-elles mieux loties avec Janet Yellen comme secrétaire au Trésor, alors qu’elle encourage l’augmentation du chômage et la « précarité de l’emploi » ? L’industrie cinématographique se porte-t-elle mieux depuis qu’une cinéaste, Kathryn Bigelow, a réalisé « Zero Dark Thirty », véritable agit-prop pour la CIA ? À propos de la CIA justement, jetez un coup d’œil à cette publicité de recrutement. Elle résume l’absurdité de la situation dans laquelle nous nous trouvons.

    Les régimes coloniaux trouvent des dirigeants indigènes dociles – « Papa Doc » François Duvalier en Haïti, Anastasio Somoza au Nicaragua, Mobutu Sese Seko au Congo, Mohammad Reza Pahlavi en Iran – prêts à faire leur sale boulot pendant qu’ils exploitent et pillent les pays qu’ils contrôlent. Pour contrecarrer les aspirations populaires à la justice, les forces de police coloniales commettent régulièrement des atrocités au nom des oppresseurs. Les combattants indigènes de la liberté qui se battent en faveur des pauvres et des marginaux sont généralement chassés du pouvoir ou assassinés, comme ce fut le cas du leader indépendantiste congolais Patrice Lumumba et du président chilien Salvador Allende. Le chef lakota Sitting Bull a été abattu par des membres de sa propre tribu, qui faisaient partie des forces de police de la réserve de Standing Rock. Si vous vous rangez du côté des opprimés, vous finirez presque toujours par être traité comme eux. C’est pourquoi le FBI, ainsi que la police de Chicago, a assassiné Fred Hampton. Ils sont très certainement impliqués aussi dans le meurtre de Malcolm X, qui qualifiait les quartiers urbains appauvris de « colonies intérieures ». Les forces de police militarisées aux États-Unis fonctionnent comme des armées d’occupation. Les policiers qui ont tué Tyre Nichols ne sont pas différents de ceux des réserves indiennes et des forces de police coloniales.

    Nous vivons sous une espèce de colonialisme d’entreprise. Les moteurs de la suprématie blanche ont construit les formes de racisme institutionnel et économique qui maintiennent les pauvres dans la pauvreté. Mais ils sont aujourd’hui dissimulés derrière des personnalités politiques attrayantes telles que Barack Obama, qualifié par Cornel West de « mascotte noire pour Wall Street ». Ces visages de la diversité sont sélectionnés et contrôlés par la classe dirigeante. Obama a été formé et promu par la machine politique de Chicago, l’une des plus sales et des plus corrompues du pays.

    « C’est une insulte aux mouvements organisés par tous ceux que ces institutions prétendent vouloir inclure », me disait en 2018 Glen Ford, le défunt rédacteur en chef de The Black Agenda Report. « Ces institutions écrivent le scénario. C’est leur feuilleton. Et elles choisissent les acteurs, les visages noirs, bruns, jaunes ou rouges qu’elles veulent. »

    Glenn Ford a qualifié ceux qui promeuvent la politique identitaire de « représentationalistes » qui « veulent voir certains Noirs représentés dans tous les secteurs du leadership, dans tous les secteurs de la société. Ils veulent des scientifiques noirs. Ils veulent des stars de cinéma noires. Ils veulent des universitaires noirs à Harvard. Ils veulent des Noirs à Wall Street. Mais c’est juste une représentation. C’est tout. »

    Le fardeau que fait peser le capitalisme sur ces personnes que les « représentationalistes » prétendent représenter nous dévoile toute l’ampleur de l’arnaque. Ainsi, les Afro-Américains ont perdu 40 % de leur richesse depuis l’effondrement financier de 2008, en raison de l’impact disproportionné de la baisse du capital immobilier, des prêts prédateurs, des saisies et des pertes d’emploi. Ils ont le deuxième taux de pauvreté le plus élevé (21,7 %), après les Amérindiens (25,9 %), suivis des Hispaniques (17,6 %) et des Blancs (9,5 %), selon le Bureau du recensement et le ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis. En 2021, 28% des enfants noirs et 25% des enfants amérindiens vivaient dans la pauvreté, suivis des enfants hispaniques à 25 % et des enfants blancs à 10 %. Près de 40 % des sans-abri du pays sont des Afro-Américains, bien que les Noirs représentent environ 14 % de notre population. Ce chiffre n’inclut pas les personnes vivant dans des logements délabrés, surpeuplés ou chez des parents ou amis en raison de difficultés financières. Le taux d’incarcération des Afro-Américains est près de cinq fois supérieur à celui des Blancs.

    La politique identitaire et la diversité permettent aux pseudo-progressistes de se vautrer dans une supériorité morale larmoyante lorsqu’ils fustigent, censurent et écartent ceux qui ne se conforment pas linguistiquement au discours politiquement correct. Ce sont les nouveaux Jacobins. Ce jeu dissimule leur passivité face aux abus des multinationales, au néolibéralisme, à la guerre permanente et à la réduction des libertés civiles. Ils ne se confrontent pas aux institutions qui orchestrent l’injustice sociale et économique. Ils cherchent à rendre la classe dirigeante plus acceptable. Avec le soutien du parti démocrate, les médias libéraux, le monde universitaire et les plateformes des réseaux sociaux de la Silicon Valley diabolisent les victimes du coup d’État des multinationales et de la désindustrialisation. Ils forment leurs principales alliances politiques avec ceux qui embrassent la politique identitaire, qu’ils soient à Wall Street ou au Pentagone. Ils sont les idiots utiles de la classe milliardaire, des croisés de la morale qui élargissent les divisions au sein de la société. Des divisions que les oligarques au pouvoir encouragent pour maintenir leur contrôle.

    La diversité est importante. Mais la diversité, lorsqu’elle est dépourvue d’un programme politique qui combat l’oppresseur au nom des opprimés, n’est que de la poudre aux yeux. Il s’agit d’intégrer une infime partie des personnes marginalisées par la société dans des structures injustes et dans le but de perpétuer ces structures.

    Une classe où j’ai donné cours dans une prison de haute sécurité du New Jersey a écrit « Caged », une pièce de théâtre sur leur vie. La pièce a été jouée pendant près d’un mois au Passage Theatre de Trenton, dans le New Jersey, où elle a fait salle comble presque tous les soirs. Elle a ensuite été publiée par Haymarket Books. Les 28 élèves de la classe ont insisté pour que l’agent pénitentiaire de l’histoire ne soit pas blanc. C’était trop facile, disaient-ils. C’eût été une ruse qui aurait permis aux gens de simplifier et même d’ignorer l’appareil oppressif des banques, des multinationales, de la police, des tribunaux et du système carcéral. En effet, tous intègrent la diversité dans leurs procédures de recrutement. Or, ces systèmes d’exploitation et d’oppression internes doivent être ciblés et démantelés, peu importe qui ils emploient.

    Mon livre, « Our Class : Trauma and Transformation in an American Prison« , s’appuie sur l’expérience de l’écriture de la pièce pour raconter l’histoire de mes étudiants et transmettre leur profonde compréhension des forces et des institutions répressives qui se sont dressées contre eux, leurs familles et leurs communautés. Vous pouvez voir mon interview en deux parties avec Hugh Hamilton sur « Our Class » ici et ici.

    La dernière pièce d’August Wilson, « Radio Golf« , annonçait la direction que prendraient la diversité et les politiques identitaires dépourvues de conscience de classe. Dans cette pièce, Harmond Wilks, un promoteur immobilier diplômé de l’Ivy League, est sur le point de lancer sa campagne pour devenir le premier maire noir de Pittsburgh. Sa femme, Mame, cherche à devenir l’attachée de presse du gouverneur. Wilks navigue dans l’univers de l’homme blanc, un univers rempli de privilèges, d’affaires, de quêtes de statut et de golf. Il doit aseptiser et nier son identité. Vice-président de la Mellon Bank, Roosevelt Hicks est le partenaire commercial de Wilks. Ils étaient colocataires à l’université de Cornell. Alors qu’ils font pression sur les autorités municipales pour qu’elles déclarent un quartier insalubre et leur permettent ainsi de développer un projet à plusieurs millions de dollars, un personnage dit à Hicks :

    Tu sais ce que tu es ? Ça m’a pris un moment pour le savoir. Tu es un négro. Les Blancs se trompent et te traitent de nègre, mais ils ne savent pas ce que je sais. Je connais la vérité. Je suis un nègre. Les négros sont la pire chose dans la création de Dieu. Les nègres ont du style. Les négros sont aveugles. Un chien sait qu’il est un chien. Un chat sait qu’il est un chat. Mais un négro ne sait pas qu’il est un négro. Il pense qu’il est un homme blanc.

    De terribles forces prédatrices rongent le pays. Les grands patrons, les militaristes et leurs mandarins politiques sont l’ennemi. Notre tâche n’est pas de les rendre plus attrayants, mais de les écraser. Il y a parmi nous d’authentiques combattants de la liberté, de toutes les ethnies et de tous les milieux. Leur intégrité ne leur permet pas de servir ce système de totalitarisme inversé qui a détruit notre démocratie, qui a appauvri la nation et qui a perpétué les guerres sans fin. La diversité est un atout lorsqu’elle sert les opprimés, mais une escroquerie lorsqu’elle sert les oppresseurs.
     
    Chris Hedges est un journaliste lauréat du prix Pulitzer qui a été correspondant à l’étranger pendant quinze ans pour le New York Times, où il a occupé les postes de chef du bureau du Moyen-Orient et du bureau des Balkans. Il a auparavant travaillé à l’étranger pour le Dallas Morning News, le Christian Science Monitor et NPR. Il est le présentateur de l’émission The Chris Hedges Report.

    Source originale : Scheer Post - Traduit de l’anglais par GL pour Investig’Action

    #Afro-Américains #diversité #morale #hypocrisie #antiracisme et le féminisme #Diabolisation #Islamophobie #inégalités_sociales #représentation

  • #Athenian_material

    À #Athènes, en pleine crise grecque, Bizas, écologiste, Kadir, chiffonnier, Aphanassia, ferrailleuse tzigane et Yannis, chauffeur de benne à ordures, nous entrainent dans un autre monde : celui des #déchets qui prolifèrent au rythme de notre #surconsommation. Avec eux, le film, à la fois réaliste et poétique, nous plonge dans un enfer contemporain qui rappelle l’antique royaume d’Hadès, lieu des invisibles où la matière brûle sans fin. Paradoxalement, loin de céder à la tragédie, leurs récits pointent un monde nouveau qui reste à inventer.

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/66246
    #film #documentaire #film_documentaire #villes #urban_matter #santé #inégalités #décharge

  • Les ZFE, une bombe sociale dans les quartiers populaires
    https://reporterre.net/Les-ZFE-une-bombe-sociale-dans-les-quartiers-populaires

    La mise en place des #ZFE [zones à faibles émissions] est un sujet explosif. Dans les agglomérations françaises, des millions de personnes vont devoir se débarrasser de leur véhicule. Objectif du gouvernement : diminuer la #pollution de l’#air. Le dispositif ne porte pas sur les émissions de gaz à effet de serre — voilà pourquoi des SUV, très lourds, qui émettent beaucoup de gaz à effet de serre mais peu de particules fines, peuvent être classés Crit’Air 1. En Île-de-France, qui abrite la plus grande ZFE de France, le calendrier de mise en place est serré — et pourrait donc être modifié. À l’heure actuelle, la métropole du Grand Paris interdit déjà la circulation aux véhicules Crit’Air 5, 4 et non classés, du lundi au vendredi de 8 heures à 20 heures. Au 1er juillet 2023 — dans moins de cinq mois — seuls les Crit’Air 1 et 2 seront autorisés. Le 1er janvier 2024, il ne restera plus que les Crit’Air 1 (gaz et hybrides rechargeables ou à essence mis en circulation à partir de 2011), les véhicules électriques et hydrogène.

    [...] Dans le département le plus pauvre de France métropolitaine, la Seine-Saint-Denis, les chiffres sont vertigineux : trois #voitures sur quatre devront rester au garage. Dans certaines communes, comme La Courneuve, la mesure concerne 80 % des véhicules. Tout sauf un hasard pour Daphné Chamard-Teirlinck, du Secours catholique : « Les ménages précaires motorisés sont plus fréquemment détenteurs de véhicules anciens », dit-elle à Reporterre. Selon la dernière enquête Mobilité des personnes de l’Insee, 38 % des ménages les plus pauvres possédaient un véhicule classé Crit’Air 4 ou 5, contre 10 % parmi les plus riches.

    Peu d’automobilistes de Seine-Saint-Denis interrogés par Reporterre étaient au courant de ces interdictions, malgré leur imminence et leur ampleur. [...] d’après plusieurs études, plus de la moitié des Français ignorent ce qu’est une ZFE et les conséquences de sa mise en place.

  • #Canada Quand travailler à temps plein ne suffit plus à payer l’épicerie Flavie Villeneuve
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1953565/inflation-temps-plein-banque-alimentaire-levis-cout-salaire-loyer


    Le visage de la précarité financière s’est métamorphosé ces derniers mois. De plus en plus de familles, même celles dont les parents travaillent à temps plein, sont obligées de faire appel aux banques alimentaires pour joindre les deux bouts.

    C’est le cas d’une mère de famille monoparentale de Lévis qui ne s’imaginait pas devoir recourir à ce service. Elle s’est confiée à Radio-Canada sous le couvert de l’anonymat pour protéger ses enfants.


    Depuis sa séparation avec son conjoint en 2021, Martine (nom fictif), mère de deux enfants, n’arrive plus financièrement. “On range sa fierté et puis on s’adresse à des organismes et ils sont là pour nous”, raconte-t-elle.

    Martine se rend chaque semaine au comptoir alimentaire Le Grenier, à Lévis, pour remplir un panier et subvenir aux besoins de sa famille.

    “J’ai un travail, j’ai un salaire décent, même au-dessus du seuil, mais malheureusement, en étant monoparentale à l’heure actuelle avec deux enfants, avec un loyer avec toutes les charges, on n’y arrive plus, on n’est plus capable”, dit-elle, épuisée par la situation.

    « L’élément déclencheur, c’est quand on réfléchit entre payer une facture ou payer l’épicerie. Quand on fait le choix entre le lait, le beurre ou les œufs. »
    -- Une citation de Martine, mère de deux enfants

    Aider 800 familles par mois
    Le comptoir alimentaire Le Grenier de Lévis aide plus de 800 ménages par mois. La direction de l’endroit constate que le nombre de familles qui ont des emplois à temps plein et qui font appel à ses services a presque doublé en un an.

    « Ce sont des couples même qui travaillent à un salaire moyen. Avec l’augmentation, le prix des denrées, tout ce qui s’en est suivi a fait en sorte que ces gens-là, dans leur budget, ça a défoncé. »
    -- Une citation de Stéphane Clavet, directeur général, comptoir alimentaire Le Grenier

    Un sentiment de culpabilité ronge souvent ceux qui viennent chercher de l’aide. C’est d’ailleurs le cas de Martine. “J’ai hésité pendant deux semaines en me disant que c’était réservé aux personnes en situation plus critique que moi.”


    Stéphane Clavet, directeur général du comptoir alimentaire Le Grenier. Photo : Radio-Canada / Louis-Philippe Arsenault

    “C’est pas toujours facile pour eux d’admettre qu’ils ont besoin d’aide alimentaire, et aussi de traverser la porte ici pour aller rencontrer quelqu’un pour se faire évaluer. Suite à l’évaluation, c’est là qu’on va déterminer si la personne est admissible à l’aide alimentaire”, explique M. Clavet.
    En 2022, le réseau des Banques alimentaires du Québec aidait 671 000 personnes par mois https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1928251/inflation-hausse-prix-aliments-aide-faim-2022 . Un achalandage record par rapport aux années précédentes.
    Avec les informations de Louis-Philippe Arsenault

    #pauvreté #inégalités #économie #richesse #précarité #crise #pauvres #politique

  • #Pauvreté #capitalisme #inégalités #Anticapitalisme

    🛑 Deux millions de personnes en situation de grande pauvreté, selon l’Insee...

    "L’Insee propose pour la première fois une définition de la grande pauvreté, en tenant compte des revenus et des conditions de vie. L’institut estime également le nombre de personnes qui échappent habituellement aux statistiques sur la pauvreté. Au total, deux millions de personnes seraient concernées en France (...) «  »

    https://www.inegalites.fr/Deux-millions-de-personnes-en-situation-de-grande-pauvrete-selon-l-insee

  • Comment Madame marisol touraine et le PS on fait reculer l’âge de la retraite ?

    La Loi Touraine (2014) a prévu un échéancier qui rajoute un trimestre de cotisation tous les trois ans jusqu’en 2035. À cette date, il faudra 43 ans de cotisations soit 172 trimestres.
    Votée durant le quinquennat hollande, le ps au pouvoir.

    Au moment où un salarié demande à bénéficier de sa retraite (aujourd’hui à 62 ans) il faut AUSSI qu’il ait le nombre de trimestres suffisants. Sinon, il aura une « décote » c’est à dire une réduction du montant de sa retraite en fonction du nombre de trimestres manquants.

    c’est le problème principal ! Évidemment puisque c’est le PS qui a fait voter cette mesure parfaitement anti-sociale, avec les suffrages de la « gôche ».


    Ajoutons que se battre pour laisser la retraite à 62 ans est un attrape-nigauds. Pourquoi ?

    Parce qu’avec la Loi Touraine, si vous partez à 62 ans, vous aurez beaucoup plus de difficulté à avoir le nombre de trimestres nécessaires pour avoir une retraite à taux plein puisque le poteau d’arrivée est reculé tous les trois ans.

    Sans remise en cause de la Loi Touraine, revendiquer le maintien de départ à 62 ans, c’est amener les gens à partir en retraite avec une pension de plus en plus faible !

    Nombre de Français l’ont déjà compris puisque l’âge moyen de départ est actuellement de 62 ans et 10 mois.
    Source : https://www.lejdd.fr/Politique/quest-ce-que-la-reforme-touraine-4135789

    Quant aux comptes de la retraite qui seraient un « gouffre financier », le COS (Comité d’Orientation des retraites) a publié récemment qu’après avoir été déficitaires pendant plusieurs années, ils ont été excédentaires de 900 millions d’€ en 2021 et 3,2 milliards en 2022.

    Où passent ces excédents ?

    Maintenant, Madame marisol touraine vie sa retraite de privilégiée au au Conseil d’État.
    Depuis 2009, elle appartient au club Avenir de la santé, un groupe de pression financé par GlaxoSmithKline,

    #ps #retraite #pauvreté #retraites #france #travail #santé #économie #en_vedette #politique #chômage #inégalités #précarité #gilets_jaunes #capitalisme #austérité #marisol_touraine

  • Ce mardi 31 janvier, tous en grève et en manifestation ! | #éditorial des bulletins d’entreprise #LO (23 janvier 2023)

    Après les grèves et les #manifestations massives du 19 janvier, celles du 31 doivent encore faire monter la pression sur le gouvernement et le grand patronat. Cela dépend de chacun d’entre nous .

    Quels que soient les métiers, les statuts et les secteurs professionnels, le ras-le-bol est général. Le 19 janvier, il s’est exprimé à l’échelle du pays, dans le privé comme dans le public, dans les petites entreprises comme dans les grandes.

    Le #recul_de_l’âge_de_la_retraite n’est qu’un aspect de ce ras-le-bol. Les salaires restent au centre de toutes les préoccupations. Malgré la flambée des prix, plus de 12 % pour les produits alimentaires, les augmentations salariales dépassent rarement les 4 %. Comment ne pas être écœuré quand on voit, dans le même temps, les profits crever les plafonds ? #inflation #salaires

    Et puis, il y a, bien sûr, les #conditions_de_travail. Partout, dans les usines, les bureaux, les hôpitaux… elles deviennent plus dures, avec du sous-effectif permanent, une #flexibilité et une #précarité de plus en plus grandes. Et aujourd’hui, #Macron s’attaque à nos retraites. Eh bien, la coupe est pleine !

    Mais puisque cette attaque des retraites nous concerne tous, elle nous permet d’exprimer notre ras-le-bol d’une même voix. Alors, exprimons-le en dehors de l’atelier, du service et de l’entreprise ! Transformons-le en une contestation commune ! #réforme_des_retraites

    Le bras de fer sur les retraites pose les problèmes fondamentaux du monde du travail. À qui doivent profiter les richesses que nous contribuons tous à créer ? À ceux qui nous exploitent au prétexte qu’ils ont apporté les capitaux ? À une poignée de milliardaires prêts, avec le gouvernement, à pourrir la vie de millions de travailleurs en leur volant une partie de leur retraite pour accumuler quelques milliards de plus ? Il ne faut pas l’accepter ! #grande_bourgeoisie #capitalisme #parasitisme

    Où allons-nous si nous continuons de nous plier aux diktats des politiciens et de la #bourgeoisie qui dirigent aujourd’hui ? Que ce soit sur le plan économique ou politique, toute la société évolue dans un sens catastrophique.

    La #recherche_du_profit, la #concurrence et la #spéculation agissent comme des rouleaux compresseurs, provoquant le saccage des services publics et toujours plus de crises .

    Plus grave encore, il y a les bruits de bottes qui se rapprochent avec l’escalade guerrière en cours en #Ukraine.

    Il suffit de voir comment Macron veut passer en force sur les retraites pour comprendre qu’il ne nous demandera pas notre avis pour entrer en guerre. Et pour acheter des missiles, des chars d’assaut et des avions de combat, il ne manquera pas d’argent. Le gouvernement a déjà porté le budget militaire à 413 milliards, soit 100 milliards de plus sur sept ans ! S’il y a la guerre, le gouvernement ne nous volera pas seulement deux ans de retraite, il volera les 20 ans de la jeunesse qu’il enverra au combat.

    Plus d’#injustice, plus d’#inégalités, plus de guerres, voilà ce que les capitalistes et leurs serviteurs politiques nous réservent, à nous et à nos enfants !

    La voie à suivre est là, devant nous. C’est de reprendre le chemin de la #lutte_collective et de la #solidarité_ouvrière. C’est de nous battre pour que la société ne soit plus gouvernée par les intérêts des capitalistes, l’#exploitation, la guerre économique et la suprématie de quelques-uns sur le monde entier.

    Il n’est jamais facile de se lancer dans le combat, surtout dans un combat dont on sait qu’il sera long. Car il ne suffira pas d’un ou deux jours de manifestations : le seul moyen de faire reculer le gouvernement est de le confronter à des grèves qui se multiplient et deviennent contagieuses.

    Le 19 janvier, des centaines de milliers de travailleurs ont découvert ou redécouvert la force du nombre et l’unité du monde du travail. Plus nous serons nombreux mardi, plus nous reprendrons confiance en nos forces collectives, et plus notre camp gagnera en combativité et en détermination.

    Au soir du 31, les #confédérations_syndicales annonceront un calendrier de mobilisations, suivant leur propre logique. Et des syndicats, dans plusieurs secteurs, appellent déjà à des grèves reconductibles. C’est dans ce sens-là qu’il faudra aller pour espérer renverser le #rapport_de_forces.

    Mais quels que soient les appels syndicaux, c’est à chacun d’entre nous de faire vivre la mobilisation, d’apprendre à l’organiser et à la contrôler. Une chose est sûre, pour l’emporter, il faut réussir à mettre toutes nos forces dans ce combat. Ensemble, montrons-leur que nous pouvons, nous aussi, mener la #lutte_de_classe, mettre cette réforme en échec et nous faire respecter !

  • McKinsey, le cabinet du capitalisme toxique Jean-François Lisée

    On sort franchement sonnés de la lecture de When McKinsey Comes to Town (Quand McKinsey arrive en ville), le récent livre de deux journalistes du New York Times , Walt Bogdanich et Michael Forsythe, sur ce qu’ils désignent comme « le cabinet-conseil le plus influent au monde ». On ne doute pas que la compagnie, fondée il y a bientôt 100 ans et employant 38 000 personnes dans 65 pays, ait offert d’excellents conseils à des centaines de clients. Des conseils payants, en tout cas, McKinsey affirmant que, pour chaque dollar lui étant versé, ses clients en ont économisé dix en gain d’efficacité. Et puisqu’elle a touché, en 2021, 15 milliards $US en revenus, faites le calcul.

    Mais parmi ses conseils, on en trouve qui ont fait davantage que d’optimiser l’organisation de telle entreprise ou de tel ministère. McKinsey a lancé, ou amplifié, l’évolution récente du capitalisme.

    Fabricant d’inégalités. En 1950, le p.-d.g. d’une très grande entreprise empochait 20 fois le salaire d’un de ses employés. General Motors demanda à McKinsey de se pencher sur la rémunération des patrons. Surprise ! Le cabinet trouva qu’ils étaient outrageusement sous-payés, puis il répéta la même chose à tous les patrons intéressés. L’écart est passé depuis à 350 fois le salaire moyen. En liant la rémunération des patrons à la valeur de l’action, McKinsey les a incités à délaisser la stabilité et la planification à long terme pour se concentrer sur le court terme. De plus, McKinsey a enseigné aux entreprises que les mises à pied, justifiées ou non, provoquaient généralement une hausse de la valeur de l’action, donc de leur rémunération.

    Accélérateurs de délocalisation. À partir des années 1980, McKinsey proposa à un nombre croissant d’entreprises de délocaliser leur production en Asie, particulièrement en Chine. Cette tendance aurait eu lieu sans elle, mais elle en fut l’un des plus persistants promoteurs.

    Décourager la loyauté. Embauché par Walmart pour réduire ses coûts, McKinsey a repéré le problème : les « associés » restant longtemps à l’emploi du détaillant gagnent davantage. Solution : réduire le nombre de salariés à temps plein et augmenter ceux à temps partiel pour assurer un plus grand roulement et des salaires plus bas.

    Maintenir le flot de nicotine. Une fois les entreprises de tabac privées de publicité dans les années 1990, McKinsey leur conseilla « l’approche en entonnoir » visant à familiariser les jeunes à une marque de tabac, en particulier les Afro-Américains, alors même qu’elle avisait la Food and Drug Administration sur la meilleure façon de combattre le tabagisme.

    Mettre la vente d’opioïdes sur le turbo. Dans une de ses pages les plus noires, McKinsey a dû verser 640 millions $US en dommages pour avoir aidé la pharmaceutique Purdue à « turbocharger » (le terme est de McKinsey) sa vente d’opioïdes. Exemple : lorsque la chaîne de pharmacies Walgreens, inquiète des nombreuses surdoses, refusait de vendre plus qu’un certain nombre de comprimés à un client, McKinsey suggérait de contacter ce dernier pour qu’il s’approvisionne en ligne. L’épidémie d’opioïdes fut, et est toujours, plus tragique dans les villes dévitalisées, celles-là mêmes où les emplois manufacturiers ont été délocalisés, souvent à la suggestion de McKinsey.

    Flouer les assurés. Pourquoi la compagnie d’assurances Allstate a-t-elle été prête à payer pendant des mois une amende quotidienne de 25 000 $ plutôt que de livrer à un juge copie des recommandations de McKinsey ? Parce que le cabinet lui avait conseillé de régler, vite et au rabais, 90 % des réclamations, mais de se battre sans relâche pour ne rien donner aux 10 % des clients qui embauchaient un avocat. Allstate a ainsi réduit de 20 % ses dépenses en réclamations, et le salaire de ses patrons a bondi de 1260 %. McKinsey revendit sa méthode à plusieurs autres assureurs.

    Préparer la crise de 2008. McKinsey fut le plus grand promoteur des nouveaux instruments financiers dont l’écrasement a provoqué la crise de 2008. Il s’agissait de convertir des emprunts en « titres » que le prêteur pouvait vendre sur les marchés. On pouvait ensuite acheter une assurance, au cas où le titre perdrait sa valeur, ce qui, disait McKinsey et d’autres, était extrêmement improbable. L’écroulement de ce château de cartes a plongé le monde en récession, poussant, selon l’ONU, 200 millions de travailleurs dans la pauvreté.

    Aider la Chine à devenir dominante. Avec sa stratégie « Made in China 2025 », la Chine de Xi Jinping souhaite dominer les nouvelles industries et devancer les États-Unis et l’Europe. McKinsey a produit au moins dix rapports pour soutenir cet effort, que le gouvernement Biden juge « nocif ». Le cabinet a conseillé 26 de la centaine de compagnies jugées stratégiques par le pouvoir chinois devenant omniprésent, au point que l’État chinois a interdit à sa presse de continuer à mentionner sa présence. McKinsey fut aussi impliqué dans le développement des « cités intelligentes » chinoises, qui suivent à la trace chaque citoyen. La technologie fut d’abord déployée pour mettre sous surveillance la population ouïghoure, victime d’une tentative de génocide culturel.

    Aider les Saoudiens à traquer les dissidents. En 2018, McKinsey mena une opération de recensement des avis critiques d’influenceurs saoudiens pour le compte du pouvoir. La firme identifia un Montréalais, Omar Abdulaziz. Des parents restés en Arabie saoudite furent emprisonnés, Abdulaziz dut se cacher, de peur d’être kidnappé. Il craint que l’opération n’ait aidé à découvrir une personne avec qui il était alors en contact : Jamal Khashoggi, dépecé peu après par des sbires du régime.

    Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie, résume ainsi l’oeuvre de McKinsey : le cabinet « optimise la cupidité des entreprises » en étant le concepteur, puis le supercontaminateur, des pires pratiques du capitalisme actuel.

    Source : https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/779151/chronique-le-cabinet-du-capitalisme-toxique

    #McKinsey #capitalisme #cupidité #inégalités #délocalisation #tabac #opioïdes #crise #Chine #expertise #consultants #consultance #consulting #privatisation #cabinets_de_conseil 

  • Les femmes davantage touchées par le report de l’âge de départ à la retraite, selon l’étude d’impact de la réforme Le figaro

    Au-delà du débat partisan, quels effets concrets la réforme des retraites entraînera-t-elle ? C’est la question à laquelle tente de répondre l’étude d’impact jointe au texte de la réforme, qui est présenté ce lundi matin en conseil des ministres. Le document, révélé en exclusivité par Les Échos, sera communiqué aux députés, qui débattront du texte à partir du lundi 30 janvier.

    L’un des principaux enseignements de l’étude d’impact est que les femmes seront davantage affectées que les hommes par le report de l’âge de départ à la retraite. Elles partiront en moyenne sept mois plus tard si la réforme est adoptée en l’état par le Parlement, tandis que les hommes partiront, eux, cinq mois plus tard. L’écart varie en fonction des générations, mais toujours à la défaveur des femmes. Pour celles nées en 1980, par exemple, l’étude impact évalue à huit mois le report moyen de l’âge de départ à la retraite, contre quatre mois pour les hommes.

    Source : https://www.lefigaro.fr/conjoncture/les-femmes-davantage-touchees-par-le-report-de-l-age-de-depart-en-retraite-

    #Femmes #retraite #retraites #france #travail #santé #économie #politique #chômage #inégalités #pauvreté #précarité #gilets_jaunes #capitalisme #austérité

  • « Cette réforme instrumentalise la cause des #femmes » - POLITIS
    https://www.politis.fr/articles/2023/01/retraites-cette-reforme-instrumentalise-la-cause-des-femmes


    #retraites

    Quelles mesures efficaces permettraient, selon vous, de réduire concrètement les #inégalités entre les femmes et les hommes face à la retraite ?

    Le premier objectif, la base de tout, c’est l’égalité salariale. L’égalité professionnelle réduirait les inégalités de pension. L’autre avantage est que cela dégagerait environ 6 milliards annuels de cotisations retraite supplémentaires pendant une quarantaine d’années. Soit exactement la période pour laquelle le gouvernement nous annonce un cataclysme financier. Réaliser l’égalité salariale, c’est simple : il suffit de sanctionner les entreprises qui discriminent.

    Le second objectif est de lutter contre les temps partiels. Une loi a été votée en 2014 qui interdit les temps partiels de moins de 24 heures, mais elle n’est pas du tout effective en raison du grand nombre de dérogations. Il faut instaurer un système dissuasif de surcotisation pour tous les emplois à temps partiel, qui permettrait de faire rentrer de l’argent dans les caisses et de donner accès, pour celles qui sont sur ces postes, à des droits sociaux (chômage, retraite…) sur la base d’un temps plein.

    Il faut aussi revaloriser les métiers féminisés, moins bien payés à qualification équivalente. Pour y parvenir, la puissance publique n’est pas démunie : bon nombre de ces emplois sont dans son giron, une bonne partie dans la fonction publique, une autre dans le secteur privé, mais avec des entreprises – des Ehpad privés par exemple – solvabilisées par l’argent public. L’État dispose de leviers d’action directs. Il est faux de dire que les pouvoirs publics ne peuvent rien faire et qu’il revient uniquement aux acteurs sociaux de régler la question.

    Et la question du temps et de la durée de travail ?

    Le temps des femmes n’est pas le même que le temps des hommes. Les femmes assument toujours 80 % des tâches domestiques, et cela joue à tous les niveaux : sur les temps partiels comme sur les interruptions de carrière pour avoir un enfant ou s’occuper d’une personne âgée dépendante. Nous disons qu’une politique féministe ne consiste pas à aligner les carrières des femmes sur celles des hommes. Déjà, la durée de carrière requise est parfois inaccessible à ces derniers : 32 % partent avec une carrière incomplète !

  • AU SERVICE DES RICHES : ENQUÊTE SUR LES DOMESTIQUES, ENTRE POUVOIR ET SERVITUDE…
    https://www.les-crises.fr/au-service-des-riches-enquete-sur-les-domestiques-entre-pouvoir-et-servit

    Alizée Delpierre est sociologue, spécialiste des #Inégalités sociales, de la domesticité, et notamment de la domesticité chez les classes supérieures très fortunées. Dans son livre « Servir les Riches » (Ed. La Découverte) elle enquête sur le rapport entre les domestiques et ceux qu’ils servent : les grandes fortunes. Ce rapport domestiques/riches est un lieu d’observation privilégié […]

    #Vidéo #Inégalités_Economiques #Sociologie #Vidéo,_Inégalités,_Inégalités_Economiques,_Sociologie

  • À Paris, les associations bataillent pour ouvrir le centre d’accueil « Ukraine » à tous les exilés | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/231222/paris-les-associations-bataillent-pour-ouvrir-le-centre-d-accueil-ukraine-

    « Les inégalités ne concernent pas que l’hébergement, pointe un autre travailleur du centre, qui compte une centaine de places disponibles chaque soir en moyenne. Il y a aussi la question de l’accessibilité au droit de manière générale, puisque pour les Ukrainiens, tout est à disposition à leur arrivée ici. » Les réfugié·es d’Ukraine obtiendraient, poursuit-il, leur couverture maladie et autres droits « en deux semaines ».

    « On observe une politique de “fast-pass” quand on nous a toujours dit qu’il était impossible de donner un titre de séjour et d’ouvrir les droits à la Sécurité sociale pour tout le monde. »

    L’employé dénonce également des températures très basses sous le chapiteau réservé aux Ukrainiens, qui auraient déjà conduit à réorienter des personnes vers d’autres structures d’hébergement. « On s’échine à chauffer un centre qui est très mal isolé. C’est évidemment mieux que la rue mais certaines nuits, ça reste compliqué à cause du froid. Sans compter les dépenses d’énergie inutiles dans le contexte que l’on connaît. »

    Selon nos informations, du « gaspillage alimentaire » aurait aussi été observé, notamment le week-end, lorsque le centre est géré par l’association Coallia. En semaine, les surplus de nourriture seraient « redistribués » à des associations parisiennes pour éviter de « jeter », ont confirmé plusieurs sources. « De manière générale, tout gâchis alimentaire est dommageable. Ça l’est encore plus quand la structure accueillante est à moitié pleine », déplore l’une d’elles.

  • Augmentation des frais d’inscription à Sciences-Po, vers la marchandisation des études supérieures ? – Libération
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/augmentation-des-frais-dinscription-a-sciences-po-vers-la-marchandisation

    L’augmentation des frais d’inscription de l’établissement risque d’accélérer la dynamique inégalitaire à l’oeuvre dans le secteur, estiment le sociologue Hugo Harari-Kermadec et l’économiste David Flacher.

    Sciences-Po pourrait augmenter ses frais d’inscription jusqu’à 9,46 % l’an prochain. En poursuivant sa course en avant, l’école reproduit les travers et les échecs que l’on peut observer à l’étranger. Alors qu’elle devrait être à la pointe de la réflexion politique, l’institution manque de vision et fait preuve d’un redoutable individualisme. L’école manque de vision en feignant de méconnaître l’histoire de la marchandisation de l’enseignement supérieur. Elle bégaye pourtant, du Chili à l’Angleterre en passant par l’Australie ou Singapour.

    Dans tous les pays qui se sont engagés dans l’augmentation des frais d’inscription : lorsque la hausse se généralise, elle ne profite que partiellement aux universités, l’Etat se désengageant à mesure que les étudiant·e·s sont mis à contribution. Le basculement d’un financement par l’impôt, solidaire et progressif, à un financement par le marché accélère la dynamique inégalitaire : les établissements initialement les plus prestigieux sont ceux qui peuvent augmenter le plus vite leurs frais, alors que ceux qui assurent la massification de l’accès au supérieur n’héritent que de la baisse de dotation publique.

    Dans une logique d’accroissement de leurs financements par des frais d’inscription, les établissements qui le peuvent cherchent nécessairement à cibler des populations particulièrement solvables, au détriment d’une diversité sociale. Pour attirer ces populations, les établissements n’hésitent pas à faire des dépenses dont on peut douter de l’utilité pédagogique : des campus suréquipés, des dépenses de communication, des événements de prestiges... mais aussi des sur-salaires pour quelques stars, au milieu d’une marée de vacataires et de précaires.

    Les établissements qui augmentent le plus vite les frais d’inscriptions annoncent toujours une forme de redistribution en direction des plus talentueux parmi les moins favorisés socialement. Mais si quelques étudiant·e·s en bénéficient, leur nombre est nécessairement contenu pour ne pas mettre en péril les levées de fonds. Au final, même modulés en fonction du revenu, la grande majorité des étudiant·e·s payent, et payent cher. Ce qui explique aussi le déploiement, dans les pays qui généralisent les frais d’inscription, de mécanismes spécifiques d’endettement des étudiant·e·s. Enfin, l’augmentation des frais d’inscription s’appuie presque toujours sur le mythe que l’augmentation du moment n’en appellerait pas d’autres...

    Un effort limité de redistribution interne

    C’était la promesse du directeur de Sciences-Po lors de la première hausse de frais d’inscriptio n, dès 2004. Depuis, l’école semble épouser parfaitement ces grandes tendances que l’on observe à l’étranger : des bâtiments de prestige au coeur de Paris, des cérémonies dispendieuses, des sur-salaires pour certains professeurs, des promesses de stabilisation des frais toujours remises en cause : initialement plafonné à 4 000 euros, ils sont désormais annoncés à 14 437 euros l’an prochain . Le prétexte de la redistribution interne, entre étudiant·e·s riches et pauvres, n’a pas convaincu la Cour des comptes : cette priorité affichée initialement passe rapidement derrière les projets d’expansion.

    Cet effort limité de redistribution interne est d’autant plus grave que Sciences-Po jouissait d’une position initiale particulièrement privilégiée, financée par l’impôt, lui permettant d’attirer une population étudiante ultra-favorisée et solvable - 58 % d’enfants d’origine favorisée en 2005 (1), plus des deux tiers aujourd’hui. Son exemple est donc dramatique si on cherche à en généraliser le « modèle » : la plupart des établissements ne bénéficient pas des mêmes atouts, et la polarisation de l’enseignement supérieur ne pourra que s’accroître. Face à quelques établissements d’élite, financés par les plus riches et siphonnant les plus doués des classes populaires, la plupart des autres établissements devront se contenter des miettes.

    De ce point de vue, Sciences-Po comme Dauphine et plusieurs écoles d’ingénieur acceptent d’être le cheval de Troie d’une politique que les conseillers du président de la République théorisent et poussent avec constance depuis des années. Cette stratégie a été clairement formulée dans une note de l’équipe du candidat Macron rendue publique à la suite d’une une fuite de documents ( les MacronLeaks , en 2017). Dans cette note, Sciences-Po est prise en exemple : « Toutes les écoles, petites ou grandes, n’ont pas fait leur "révolution" comme Sciences-Po » en suggérant une généralisation, pour toutes les grandes écoles, « de droits d’inscription de l’ordre de 20 000 euros par an » . L’auteur de la note évoque le chiffre de 10 000 euros en master.

    L’idéologie néolibérale a percolé dans les plus hautes institutions

    Au contraire de son manque de vision et de son individualisme, il y aurait pourtant d’autres voies pour Sciences-Po : l’école - dans une démarche qui resterait néanmoins individualiste - pourrait démontrer la réalité de son excellence et de ses réseaux en répétant l’opération de la New York University, qui a rendu entièrement gratuit son prestigieux cursus de médecine en faisant appel à de généreux donateurs. Elle ferait ainsi passer le même message que les frais d’inscription sont un problème. Elle pourrait aussi jouer plus collectivement, en prenant la tête d’une coalition embarquant les universités pour réclamer une augmentation significative des dotations publiques. La dotation par étudiant n’a cessé de baisser, et les universités, bien plus que Sciences-Po, sont touchées de plein fouet. D’autant que les sommes nécessaires ne sont pas mirobolantes !

    Mais, à moins de mobilisations massives, la bataille semble mal engagée. L’idéologie néolibérale semble avoir percolé jusque dans les plus hautes institutions publiques. La Constitution prévoit la gratuité de l’éducation. Le Conseil constitutionnel a récemment rappelé que ce principe s’appliquait à l’enseignement supérieur, tout en acceptant le principe d’une participation « modique » des étudiants. Mais le Conseil d’Etat a eu la tâche d’établir ce que « modique » signifiait et n’a rien eu à redire des sommes demandées par Sciences-Po. Passés par cette école à une époque où les droits d’inscriptions étaient faibles, ses membres n’ont visiblement pas voulu contrarier la stratégie de leur institution d’origine et les velléités de l’Etat d’augmenter massivement le coût de l’éducation pour les familles. Il est temps, plus que jamais, de prendre conscience de ce qui se joue à l’échelle nationale, à travers le cas de Sciences-Po.

    (1) « Sciences-Po : une forte ambition, une gestion défaillante », rapport de la Cour des comptes, 2012.
    #frais_de_scolarité #inégalités #université

  • Le Business du bonheur

    De la légendaire Lise Bourbeau à la reine du rangement Marie Kondo, en passant par la star du développement personnel Tony Robbins, le bonheur est une industrie qui fait des millionnaires. C’est aussi une idéologie : le culte de l’optimisme, de la résilience et de la performance individuelle. Mais alors que la consommation d’antidépresseurs ne cesse d’augmenter et que les burn-out se multiplient dans nos sociétés, que cache cette obsession contemporaine pour le bonheur ?

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/66144
    #film #documentaire #film_documentaire
    #développement_personnel #management #positivité #bonheur #psychologie_positive #choix #marché #coaching #individualisme #science_du_bonheur #Martin_Seligman #psychanalyse #Freud #thérapie_comportementale #optimisme #pessimisme #espoir #forces_Clifton #Don_Clifton #leadership #volontarisme #self-help #protestantisme #la_recherche_du_bonheur #recherche_du_bonheur #self-made_man #méritocratie #responsabilité_individuelle #inégalités #agency (#pouvoir_d'agir) #USA #Etats-Unis #libéralisme #éducation_positive #émotions #psychologie_sociale #team-building #cache-misère #travail #chief_happiness_officer #volonté #convivialité #docilité #happiness_economics #Richard_Layard #center_of_economic_performance (#CED) #bien-être_individuel #David_Cameron #programmes_d'activation_comportementale #chômage #rapport_Stiglitz #Gallup #adaptation #privatisation_de_la_souffrance

  • Clichy pour l’exemple

    De #Clichy-sous-Bois tout est parti. La mort de deux adolescents, puis la révolte, la colère et l’#indignation. D’ici est parti le brasier qui enflamma comme une traînée de poudre l’ensemble des villes limitrophes avant de se propager au reste de la France. En prenant Clichy pour exemple, ce film tente de sonder les raisons de la colère. J’ai voulu regarder d’ici l’ensemble des #violences invisibles, celles qui font rarement la une des journaux, mais qui portent pourtant les germes de la révolte de novembre 2005. De la cité à l’école, de l’école à la mission locale, en passant par le cabinet du maire, chacun essaie chaque jour de lutter contre les #injustices sociales qui empoisonnent toujours un peu plus la vie dans les banlieues. Un an après les émeutes, le constat est amer : « Rien de nouveau sous le soleil » à Clichy-sous-Bois.

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/18203_0
    #film #documentaire #film_documentaire

    #banlieue #France #révolte #ras-le-bol #émeutes #ACLEFEU #discriminations #travail #logement #transports #cité_de_la_forestière #cahier_des_doléances #colère #cités #chômage #mission_locale #violence #bâti #inégalités_sociales #sentiment_d'exclusion

  • Quelles sont les villes françaises les plus consommatrices d’électricité ? – Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/quelles-sont-les-villes-les-plus-consommatrices-delectricite-20221206_ZBR

    les villes et les départements les plus consommateurs d’électricité par habitant sont situés dans le sud et l’ouest de la France, alors même qu’Aix-en-Provence, Bordeaux et Nice, les trois villes de plus de 100 000 habitants en tête du palmarès, ne sont pas réputées pour la rigueur de leurs hivers. A l’inverse, les villes de Saint-Etienne et de Mulhouse, largement exposés au froid hivernal, font partie des « grandes villes » les plus sobres du pays. En regardant le classement des 116 villes les plus peuplées de France (et non plus seulement celles comptant plus de 100 000 habitants), on retrouve cette partition entre le Sud et le Nord. Les cinq villes les plus consommatrices sont Fréjus, Cannes, Antibes, Montauban et Narbonne. Les cinq villes les moins consommatrices étant Nanterre, Belfort, Aubervilliers, Bobigny et Créteil.
    [...]
    seule [la] consommation d’électricité du secteur résidentiel (donc des logements des particuliers) a été prise en compte. A noter aussi qu’il s’agit de la consommation sur toute l’année, intégrant donc aussi bien l’été que l’hiver.

    Le premier facteur d’explication des résultats est le mode de chauffage. Si le chauffage du logement se fait au gaz, au fioul ou au bois, la consommation électrique liée est nulle - alors même que le chauffage représente 66 % de la consommation énergétique d’un logement, selon l’Ademe. Or, le mode de chauffage des bâtiments recoupe globalement la carte de Up Energies : selon une étude commandée par Butagaz et le Synasav (Syndicat national de la maintenance et des services en efficacité énergétique), les bâtiments des régions des façades atlantique et méditerranéenne du pays (bureaux inclus) se chauffaient à 39 % ou plus à l’électricité, contre seulement 21 % dans le Grand Est ou 26 % dans les Hauts-de-France.

    L’autre facteur explicatif majeur tiendrait à la qualité de l’isolation. « Les résidences dans le Sud ne se sont pas focalisées sur la qualité de l’isolation, alors que les maisons dans le Nord gardent plus la chaleur », explique Alexis Beaumont, citant notamment la finesse des murs, l’impact du vent ou la présence de nombreux chauffages d’appoint électriques. La climatisation, à laquelle les habitants de villes du sud de la France ont davantage recours est-elle aussi un facteur d’explication ? « L’impact de la climatisation (plus important dans le Sud, ndlr) existe, mais n’explique pas une telle disparité », ajoute-t-il.

    Ajoutons enfin que la dimension sociale s’ajoute évidemment à ces facteurs géographiques, la consommation électrique étant fortement indexée au niveau des revenus des ménages. Ce qui explique aussi qu’on retrouve des villes « pauvres » au bas du classement, et des villes « riches » à son sommet.

    #électricité #énergie #chauffage #sobriété #inégalités_sociales #isolation

    • #climatisation certainement, mais cela recoupe ce facteur clé : la propension à consommer davantage d’une #classe_sociale,
      comme le montre cette carte, ce sont les logements les mieux construits et les mieux isolés, les logements de ceux qui skient, qui consomment allègrement le plus

      En 2020, la consommation par habitant dans le 16e arrondissement était de plus de 10 000 kwh contre moins de 2 000 khw dans le 19e. Apur

      #Versaillais #écologie #riches #bourgeoisie

    • Il y a une ruée vers les pompes à chaleur dans mon entourage proche. Aide de l’état oblige, certains en profitent, non sans avoir été encouragés de manières trompeuses, pour se reconvertir vers ce mode de chauffage. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que, plus la températures extérieure baisse, plus le rendement (COP) de ces pompes à chaleur fonctionnant par aérothermie diminue. Si la température passe en dessous de 0°C, le compresseur qui capte les calories de l’air est obligé de passer en mode dégivrage. Ce qui a pour conséquence d’augmenter fortement la consommation électrique. Et là, le COP peut même devenir négatif !

      https://www.quelleenergie.fr/magazine/pompe-chaleur-efficace-zero

      Le COP ou coefficient de performance d’une pompe à chaleur est un multiple de la puissance électrique consommée. Il détermine la quantité de chaleur produite à partir d’une quantité d’électricité donnée. Plus le chiffre est élevé, plus le système est performant. Exemple : avec un COP de 3, une pompe à chaleur consommera 3 fois moins d’énergie électrique qu’un équipement conventionnel de chauffage électrique direct (convecteur, grille-pain etc.). Ce qui ouvre a priori de substantielles économies par rapport à un mode de chauffage tout électrique.
      Il faut toutefois se garder d’extrapoler trop rapidement le COP nominal d’un appareil avec la consommation réelle d’un logement. En effet, le COP machine d’une pompe à chaleur, ou COP conventionnel, est mesuré par le constructeur entre de 7°C et 35°C. Cet indicateur permet de distinguer les appareils entre eux mais en aucun cas d’estimer la performance en situation réelle. Le COP saisonnier ou annuel de l’appareil, et a fortiori de l’ensemble de l’installation de chauffage (production, distribution, émission et régulation) dépendra, en effet, du climat tout au long de la saison considérée, mais surtout des conditions d’utilisation : écart de température entre sources, régime de fonctionnement de l’appareil tout au long de la période de chauffe.
      Le COP, ensuite, est d’autant plus élevé que l’écart de température entre sources sera faible, en vertu d’un principe physique indépassable. Quelle que soit la machine, la performance sera moins élevée si l’écart de température entre sources augmente. Ainsi il sera bien plus avantageux d’alimenter un plancher chauffant à basse température (25°C) qu’un réseau de radiateurs traditionnel à 60°C.

      En fait, on en revient toujours au même problème, plus la température baisse, plus tu consommes d’électricité. Sans compter que dans mon bled, le parc immobilier est vétuste et les bâtiments très mal isolés. Donc privilégier les travaux d’isolation avant de changer son système de chauffage. Mais ça, les arnaqueurs qui viennent démarcher les personnes âgées ne le disent pas.
      La transition énergétique ? Un système pyramidal soutenu par de l’argent public.

  • Soudain, le développement
    https://laviedesidees.fr/Oded-Galor-Le-Voyage-de-l-Humanite.html

    À propos de : Oded Galor, Le Voyage de l’Humanité. Aux Origines de la #richesse et des #inégalités, Denoël. Après 200 000 ans de stagnation, le niveau de vie des humains a brusquement commencé à croître il y a deux siècles. Oded Galor en cherche l’explication dans le contexte géographique, mais aussi la dynamique et la structure des populations humaines.

    #Histoire #développement #humanité #croissance #histoire_globale
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20221207_galor.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20221207_galor.pdf

  • A Paris un lieu magique ! 27°c la température de l’eau du bassin extérieur au Lagardère Paris Racing
    https://www.lagardereparisracing.com/fr/content/lespace-piscine

    Un espace piscine d’exception situé au centre du domaine sportif, dans un écrin de verdure et en plein air : 


    • un bassin de 50 m, ouvert toute l’année ; 

    • un bassin de 33 m, ouvert d’avril à septembre.

    Se détendre dans ses eaux azur, entrevoir la Tour Eiffel au rythme de ses longueurs, nager sous une neige en hiver, la piscine du Lagardère Paris Racing est l’une des plus belles piscines de Paris pour les passionnés de natation. L’école de natation du Lagardère Paris Racing dispense des cours individuels et collectifs destinés aux adultes et aux enfants dès l’âge de 4 ans. L’ensemble des éducateurs chargés de l’enseignement et de la surveillance se tiennent à votre disposition pour vous conseiller dans le choix des activités enseignées : Natation course, Aquagym, Aquapalming, bébé nageurs...

    Sur un domaine de 7 hectares : 45 courts de tennis, 2 bassins de natation dont 1 olympique, un espace fitness de 540 m2, de multiples activités indoor et outdoor, une école de sports réservée aux enfants, un Club-house, un bar et un restaurant.

    Un lieu de vie, unique.
    Une passion, le sport.
    Un esprit, le club.

    HORAIRES D’OUVERTURE 
    Tous les jours de 7h à 22h. 

    Contactez-nous Lagardère Paris Racing
    Chemin de la Croix Catelan
    75016 Paris
    01 45 27 55 85

    #Paris #piscine #privilégiés #privilèges #inégalités #énergies #gaspillage #restrictions de #chauffage pour nous