• There’s a link between an increase in the non-UK born population, and rising prosperity, according to new research looking at economic and population change in places across the UK.

    https://twitter.com/MigrationYorks/status/1363156515436306433

    #économie #diversité #démographie #étrangers #prospérité

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    ajouté à la métaliste sur le lien entre #économie (et surtout l’#Etat_providence) et la #migration... des arguments pour détruire l’#idée_reçue : « Les migrants profitent (voire : viennent POUR profiter) du système social des pays européens »... :

    https://seenthis.net/messages/971875

    ping @isskein @karine4

    • LEVEL BEST: Diversity, Cohesion and the Drive to Level Up

      #Levelling_up has become a core part of the political vocabulary in Britain, although it can still mean very different things to different people. Its central thrust, however, is tackling regional inequality by creating economic growth and investing in infrastructure in “left behind” areas – primarily towns.

      This matters in the fight against the far right for a number of reasons – most obviously because, as our previous work has consistently shown, there’s a strong link between hopelessness and decline at the local level and vulnerability to far right narratives. We should welcome investment in communities. Spending on infrastructure and sustainable economic activity in those towns at the sharp end of regional inequality is a big step in the right direction.

      However, our previous research has also shown that hostility towards migration and multiculturalism is often more pronounced in places with majority white populations, which may be diversifying for the first time. In our new report, Level Best, we show that areas that have seen the biggest rises in prosperity over the last decade also tend to have also seen the biggest increases in diversity.

      In rebuffing the typical far right narrative of immigration being a drag on employment and prosperity, these findings are also a challenge to anti-racists and anti-fascists: how do we “level up” in a way that drives resilience and optimism rather than waiting for the growing pains?

      https://www.hopefultowns.co.uk/level-best

      pour télécharger le #rapport:
      https://c38b684e-8f15-4ff8-b290-3b8ce6267869.filesusr.com/ugd/078118_8a8f1baf858b48178f1c35f2f12bc38b.pdf

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      In our new report, #Level_Best, we show that areas that have seen the biggest rises in prosperity over the last decade also tend to have also seen the biggest increases in diversity.

      #inégalités_territoriales #inégalités_régionales #croissance_économique #multiculturalisme #opportunité #fardeau #travail #emploi #prospérité #salaire

  • Planification régionale et territoriale en Turquie : une sélection bibliographique de JF Pérouse pour le présentoir de la bibliothèque de l’IFEA
    http://ifea-istanbul.net/index.php?option=com_k2&view=itemlist&layout=category&Itemid=566&lang

    Le dernier et dixième « Plan quinquennal de développement » (Kalkınma Planı) – qui concerne la période 2014-2018 – a été rendu public au printemps 2013 par le ministère du Développement (Kalkınma Bakanlığı), institution récemment apparue, sans qu’aucune référence n’ait été faite à l’Organisation de Planification d’État (DPT), institution pourtant jusqu`alors centrale dans l’élaboration de ces plans (Akçay, 2007 ; Kansu, 2004). En effet le DPT a été dissout en tant qu’institution autonome en juin 2011, à l’occasion d’une vaste restructuration de l’administration centrale . On peut parler d’une mort précoce, puisque cette institution avait juste cinquante ans. Après sa fondation en 1961 dans un climat d’exaltation planificatrice et d’élitisme positiviste, le DPT a enregistré tout au long de son existence – et répercuté – les mutations de l’appareil d’Etat, de l’usage de celui-ci ainsi que celles des rapports de force politiques et sociaux. Avec l’effacement du DPT, on peut dire que le souci étatique de la planification territoriale en Turquie a aussi fortement décliné.

    Or la conscience de l’existence de « disparités régionales » existe dans l’appareil d’État dès les débuts de la République turque. On peut même dire que la décision très volontariste de transférer la capitale politique d’Istanbul à Ankara, prise au moment même de la mise en place de la République, est une expression de cette conscience précoce. En effet, pour les promoteurs d’Ankara et dirigeants de la nouvelle République, la capitale avait pour fonction d’être un « pôle de développement » irradiant le progrès au cœur de l’Anatolie. Mais au fil du temps, la mise en formulation politique de ces disparités a varié.
    L’expression très française de « disparités territoriales » n’a pas d’équivalent stabilisé dans la langue turque. On parle plutôt d’« inégalité régionale » (bölgesel eşitsizlik) (Sönmez, 1998), d’« inégalité entre les régions » (bölgelerarası eşitsizlik) ou de « déséquilibre entre les régions » (bölgeler arası dengesizlik) (Payzin, 1967). Ces formulations supposent qu’on se fasse une certaine idée de l’équilibre (ou de l’égalité) souhaitable, d’une part, et de la délimitation des régions, d’autre part. En outre, le terme même de territoire est difficilement traduisible en turc : on parle davantage du « pays » (ülke) ou de la « patrie » (vatan), notions assez abstraites et chargées d’un fort affect nationaliste. La foi en l’État et en la nation (unitaire) qui caractérise la culture politique dominante aurait ainsi pour effet de nier les aspérités du territoire, voire même parfois de déplacer les montagnes.

    Donc à l’heure où, sous l’impulsion européenne (Loewendahl-Ertugal, 2005), la Turquie s’est engagée dans une réforme de son système de gestion territoriale – dans le sens d’une certaine décentralisation administrative amorcée par une série de lois adoptées en 2003 et 2004 et prolongée par la mise en place des Agences de développement à partir de 2006 –, faire un point bibliographique n’est pas inutile. Les ouvrages de la bibliothèque de l’IFEA relatifs à ces questions – avec une tradition de recherche initiée notamment par Marcel Bazin (1991, 2000 & 2005) et Stéphane de Tapia (1991), reprise par l’Observatoire Urbain depuis la fin 1988 (même si la planification urbaine a toujours fait de l’ombre à la planification régionale), renforcée par Stéphane Yérasimos (dont l’article paru en 1988 dans la REMM est véritablement canonique) et prolongée par Elise Massicard (2008), Benoît Montabone (2011 et 2013) et d’autres… – sont éclatés entre l’économie, les statistiques, l’histoire contemporaine et l’Observatoire Urbain. Des acquisitions récentes sur l’aménagement de l’espace rural (Bakırcı 2007 ; Geray 2011) sont cependant utilement venues compléter le matériel existant.

    #Turquie
    #Aménagement
    #Planification
    #Inégalités_régionales