• Gaza et l’Ukraine exacerbent le problème éthique d’une gauche internationale déjà chancelante !

    La révélation au grand jour de l’énorme problème éthique causé à la gauche internationale par la guerre russe en Ukraine et la guerre israélienne à Gaza, la secoue et l’ébranle à tel point qu’elle est en train de perdre son nord internationaliste et humaniste, c’est-à-dire sa propre raison d’être ! Avec pour conséquence inévitable et cauchemardesque, d’ouvrir un boulevard à l’extrême droite internationale plus ou moins fasciste !

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/06/gaza-et-lukraine-exacerbent-le-probleme-ethiqu

    #international

  • Azat Miftakhov de nouveau condamné à quatre ans de prison (+ lettre)

    Communiqué de l’association Solidarité FreeAzat – Le 28 mars 2024, le mathématicien russe Azat Miftakhov a été condamné par le tribunal militaire de Ekaterinbourg à 4 ans de prison, dont 18 mois dans une prison de haute sécurité, pour « apologie du terrorisme », suite à un simulacre de procès.

    Le procès s’est déroulé entre février et mars 2024, sur quatre audiences, qui ont principalement consisté à entendre trois témoins de l’accusation, et deux experts linguistiques. Les seuls faits reprochés à Azat : avoir prétendument commenté un attentat de 2019 devant un de ses codétenus alors qu’il regardait la télévision. Azat nie les faits.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/05/azat-miftakhov-de-nouveau-condamne-a-quatre-an

    #international #russie

  • Naître discriminé.e au Népal : la lutte des Dalits pour abolir le système de caste

    Tout au long du Forum social mondial 2024, des banderoles #DalitsLivesMatter étaient exhibées. En s’inspirant du phénomène mondial du #BlackLivesMatter, les Dalits cherchent à attirer l’attention internationale. Lalbabu Ram Mahara est l’un d’entre eux. Alors que la réalité des Dalits au Népal est peu médiatisée, la communauté se mobilise pour atteindre l’égalité de droits et de traitement avec les autres castes.

    L’instauration d’un système discriminant
    Le Népal est encore organisé selon le système de caste qui s’est implanté dans la région il y a plus de 1500 ans. Malgré la parenté, il se distingue du système indien. Instaurées lors du règne du 11e roi Jayashtiti Malla, les castes sont déterminées selon le modèle Indu : les quatre grands groupes sont sous-divisés en plusieurs castes. Au Népal, il existe plus de 125 castes.

    Les Brahmins étaient des chercheurs, les Kshatriya des militaires et les Vaishyas des commerçants. Les Shudras, la caste basse, étaient des serviteurs. Ce modèle les empêchait d’accéder entre autres à l’éducation, à la propriété privée et à certains temples religieux.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/05/naitre-discrimine-e-au-nepal-la-lutte-des-dali

    #international #nepal #caste

  • Dashboard des tests automatisés d’accessibilité | Temesis
    https://www.temesis.com/blog/dashboard-des-tests-automatises-daccessibilite

    Comme indiqué en introduction, il permet de lancer des tests automatisés d’accessibilité sur plusieurs URLs et sur plusieurs sites.

    Il y a principalement deux objectifs selon le profil :

    profil « métier » : cela permet de suivre une tendance sur les non conformités générées par les tests automatisés. Est-ce que cela diminue ? augmente ? stagne ?
    profil « expert / référent accessibilité » : cela permet de consulter le détail de chaque erreur et de créer des tickets en conséquence sur l’outil interne (JIRA, Redmine ou autre)

    Le chiffre dépend des éditeurs et du sens du vent mais on indique généralement (à prendre avec des pincettes) que les tests automatisés permettent de couvrir « 30 % » de l’ensemble des tests d’accessibilité.

    Cela permet donc de suivre plus facilement ce type de test et de mettre en place des actions correctives. Bien entendu, il ne s’agit pas de se focaliser uniquement sur les tests automatisés, il convient de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue de l’accessibilité numérique dictée par l’impact utilisateur.

    https://gitlab.com/temesis/dashboard-a11y

    #accessibilité #outil #tests #web #intégration

  • Climat : la #France identifie 500 communes bientôt situées dans des zones côtières inhabitables

    Entre un millier de bâtiments en 2028 et plusieurs centaines de milliers d’ici à 2100 seront potentiellement touchés par l’érosion côtière.

    En France, certaines zones côtières vont vite devenir inhabitables (https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/climat-un-rapport-inquietant-sur-l-erosion-en-france_6436846.html) face à la progression des océans, a mis en garde jeudi 4 avril le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu. Ses services publieront vendredi les cartes des territoires menacés. Près de 500 communes à risques sont d’ores et déjà identifiées et le gouvernement travaille avec les maires pour mettre en place des « plans sur mesure », a-t-il déclaré sur TF1.

    « Il y aura des zones qui seront inhabitables » sur le littoral, dont 20% est grignoté par l’érosion côtière, a affirmé Christophe Béchu. « L’équivalent d’un terrain de football disparaît chaque semaine dans notre pays sous l’effet de la progression des océans, un phénomène qui s’accélère », a ajouté le ministre. « On a identifié 500 communes et on a commencé à travailler avec les maires » pour mettre en place « des plans sur mesure », a-t-il précisé.
    L’érosion grignote 900 km de littoral

    Entre un millier de bâtiments en 2028 et plusieurs centaines de milliers d’ici à 2100 seront ppotentiellement touchés par l’érosion côtière en France, révèle un rapport du Centre d’études et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement. La France est particulièrement vulnérable au recul du trait de côte. L’érosion grignote environ 900 km de littoral. Pour anticiper ses conséquences, le Cerema a dressé trois scénarios à horizon 2028, 2050 et 2100 en s’appuyant notamment sur des photos aériennes et des données satellite.

    https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/climat-la-france-identifie-500-communes-bientot-situees-dans-des-zones-
    #habitabilité #inhabitabilité #France #côtes #recensement #mer #océan #climat #changement_climatique #érosion #littoral #it_has_begun

  • Le déni du trauma climatique
    https://laviedesidees.fr/Le-deni-du-trauma-climatique

    La #psychanalyse peut-elle éclairer nos errements face à la #crise environnementale ? Oui, selon Cosimo Schinaia, à condition de réformer son épistémologie, en faisant de l’environnement non-humain un facteur décisif dans le développement psychique des individus.

    #Philosophie #environnement #écologie #scepticisme #changement_climatique #inconscient
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240405_psy_environnement-2.pdf

  • Contre l’impérialisme multipolaire

    La « multipolarité » est devenue la boussole d’une partie de la gauche, l’expression d’une démocratisation anti-impérialiste des relations internationales. Mais elle fait aussi office de leitmotiv des nouvelles puissances autoritaires, servant à déguiser leurs propres pratiques capitalistes et impérialistes en alternative à l’hégémonie occidentale. Il revient à la gauche internationaliste d’être du côté des victimes de tous les impérialismes.

    JA. Qu’est-ce que la « multipolarité » et pourquoi ce concept est-il encore défendu par une partie de la gauche ? Pourquoi le remettons-nous en question  ?

    RK. La multipolarité est une évolution du monde bipolaire où les États-Unis et l’Union soviétique étaient initialement les deux hégémons mondiaux. Après la chute de l’Union soviétique, les États-Unis ont dominé un monde « unipolaire ». Mais en raison à la fois de la marche inexorable de l’histoire et de certaines erreurs commises par le gouvernement américain, les États-Unis ont perdu une partie de leur statut, notamment suite à la désastreuse et immorale « guerre contre le terrorisme ». En conséquence, d’autres puissances – comme la Chine et la Russie – ont gagné une part de l’importance que les États-Unis détenaient autrefois seuls. C’est ce que nous appelons la « multipolarité » : un monde défini par plusieurs noyaux impériaux au lieu d’un seul.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/05/contre-limperialisme-multipolaire

    #international

  • Romans ne se laisse pas instrumentaliser
    https://ricochets.cc/Romans-ne-se-laisse-pas-instrumentaliser-7450.html

    Annoncée à peine 24h à l’avance, Marion Maréchal Le Pen est venue faire sa campagne raciste à Romans sous prétexte de « rendre hommage » aux personnes victimes d’une attaque au couteau il y a 4 ans. En quelques heures s’est organisé un groupe de résistance face à cette nouvelle tentative de récupération de l’évènement et son instrumentalisation par l’extrême-droite. #Les_Articles

    / #Initiatives_d'habitant.e.s, #Romans_sur_Isère

  • Toujours plus loin dans l’horreur (+ autres textes)

    Diane Lamoureux : Palestine : Une solidarité qui doit s’intensifier
    Camille Popinot : Gaza : des syndicats étudiants et de professeur·es d’universités québécoises se mobilisent. Que font les recteurs et les rectrices ?
    Amis d’Hébron : Texte
    Gaza : Israël assassine plus de 300 civils palestiniens à l’hôpital Al-Shifa, et tue 7 membres d’une ONG humanitaire lors d’une attaque ciblée
    Israël : massacre après massacre, toujours plus loin dans l’horreur du génocide
    Un tiers des enfants de moins de 2 ans à Gaza souffrent de malnutrition aiguë
    Gaza : Une frappe israélienne qui a tué 106 civils était un crime de guerre apparent
    Chris McGreal : Une guerre pas comme les autres : des médecins affirment que des enfants ont été pris pour cible par des snipers israéliens à Gaza
    B’tselem : Des soldats israéliens enlèvent un Palestinien de 8 ans de sa maison à Qabatiya, sous prétexte qu’il avait jeté des pierres
    Amira Hass : Les sondages pratiques quotidiens montrent que les Israéliens continuent à choisir cette guerre, même s’ils ne veulent pas de Netanyahou
    Gaza : un poème de Noor Aldeen Hajjaj
    Liens avec d’autres textes

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/04/toujours-plus-loin-dans-lhorreur-autres-textes

    #international #palestine #israel

  • Entretien avec Isabelle Collet | La Première Ligne
    https://lapremiereligne.fr/articles/entretien-avec-isabelle-collet

    Je comprends des tas de trucs. Je commence à travailler sur les #femmes en #informatique. Et puis j’aime tellement ça que je reste. Je fais la maîtrise, le DEA et j’entre en thèse avec Nicole Mosconi pour travailler sur les femmes en informatique à un moment où personne n’en avait absolument rien à faire. Mais en fait, je découvre en commençant à travailler là-dessus qu’à mon époque, il n’y avait pas beaucoup de filles en informatique, donc dans les années 90, mais que dans les années 2000, où je commence à me préoccuper du sujet, il y en a encore moins et que dans les années 80, il y en avait plus. Et là, je trouve ça quand même très, très, très curieux. J’ai eu un coup de foudre pour la sociologie à ce moment-là, parce qu’elle a expliqué plein de choses dans ma vie, dans mon entourage aussi. Elle m’a donné une clé de compréhension du monde et de ma vie que je n’avais pas.

    J’ai découvert par la suite que les femmes en informatique, quand elles n’arrivent pas à se maintenir dans le noyau, elles dégagent soit vers la formation, soit vers la documentation. Et d’ailleurs, c’est comme ça que j’ai payé ma thèse. J’ai payé ma thèse en faisant de la doc en anglais pour une boîte de télécoms. Et Dieu sait que j’ai dit que jamais je bosserai dans les télécoms parce que je trouve ça chiant à mourir, je déteste. Mais voilà, faire de la doc en anglais, pourquoi pas ? Par rapport à mes copines en socio qui faisaient des ménages ou qui bossaient dans les magasins, franchement, faire de documentations techniques pour un constructeur télécom, ça payait bien mieux... Eux, ils n’aimaient pas faire de la doc, donc ils étaient ravis que je fasse le boulot.. J’ai payé ma thèse en faisant un autre travail de fille en informatique.

  • Le Chili approuve une loi intégrale contre les violences faites aux femmes

    Le Chili vient d’adopter une loi intégrale pour prévenir, sanctionner et éradiquer les violences faites aux femmes. Une bonne nouvelle pour les féministes chiliennes qui œuvraient depuis sept ans à ce projet.

    Depuis son élection en 2022 à la tête du Chili, Gabriel Boric avait assuré que cette loi contre les violences était une priorité législative pour le pays. Deux ans après, cette promesse se concrétise enfin. Elle est le fruit d’un travail acharné des féministes, ex-ministres, parlementaires et du ministère des Droits des femmes qui travaillent depuis sept ans avec un seul objectif : inscrire cette loi dans la Constitution chilienne. C’est donc chose faite depuis le 6 mars 2024, soit deux jours avant la journée internationale des droits des femmes, où la loi intégrale contre les violences faites aux femmes a fait son entrée dans la Constitution.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/04/le-chili-approuve-une-loi-integrale-contre-les

    #international #feminisme #violence #chili

  • Des pensées décoloniales à l’épreuve de la guerre en Ukraine

    Le 24 février dernier, l’armée russe envahissait l’Ukraine dans le cadre d’une opération militaire de grande ampleur dont le but était de décapiter rapidement le pouvoir ukrainien et de soumettre le pays. Cette invasion brutale, rapidement accompagnée par des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité massifs – bombardements intensifs des infrastructures et des populations civiles, urbicides comme à Marioupol, massacres comme à Boutcha, usage fréquent et parfois même systématique du viol et de la torture – a plongé les gauches mondiales dans un abîme de perplexité. « Des militants d’habitude si résolus dans leur soutien de toutes les victimes de la guerre et du capitalisme sont soudainement devenus extrêmement nuancés et “réflexifs” » [1], ironisait alors le politologue ukrainien Denys Gorbach dans lundimatin. De fait, une frange importante de la gauche, de l’Amérique latine à l’Inde en passant par la France, adopta des positions dites « campistes ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/04/des-pensees-decoloniales-a-lepreuve-de-la-guer

    #international

  • Des #mines pour sauver la planète ?

    Pour réaliser la #transition_énergétique, il faudrait extraire en vingt ans autant de métaux qu’au cours de toute l’histoire de l’humanité. C’est « l’un des grands #paradoxes de notre temps », constate #Celia_Izoard.

    Journaliste, traductrice et philosophe, Celia Izoard examine depuis plusieurs années les impacts sociaux et écologiques du développement des nouvelles technologies. Ce nouvel ouvrage s’intègre dans cette veine en explorant les effets délétères de la transition énergétique et numérique.

    La #transition verte nécessite d’extraire du #sous-sol des quantités colossales de #métaux. Ils seront ensuite destinés à la production des énergies bas carbone qui sauveront la planète. Cette course aux métaux supposée sauver la planète du dérèglement climatique n’aggrave-t-elle pas le chaos écologique, les dégâts environnementaux et les inégalités sociales ?

    Celia Izoard mène une vaste enquête sur ce phénomène mondial, inédit et invisible. Si d’autres ouvrages ont également mis en avant l’insoutenabilité physique d’une telle transition, la force de ce livre est d’élaborer un panorama de cette question grâce à des enquêtes de terrain et une analyse fournie sur les aspects culturels, politiques, économiques et sociaux des mines et des métaux.

    Le #mythe de la #mine_verte

    Au début du livre, Celia Izoard part à la recherche des mines du XXIe siècle, « responsables », « relocalisées », « 4.0 », ou encore « décarbonées, digitales et automatisées ». Par un argumentaire détaillé et une plongée dans des mines en #Espagne ou au #Maroc, l’autrice démontre que derrière ce discours promu par les institutions internationales, les dirigeants politiques et les milieux d’affaires se cache un autre visage. Celui de la mine prédatrice, énergivore et destructrice. Celui qui dévore l’habitat terrestre et le vivant.

    De façon locale, le processus de « radicalisation » de la mine industrielle est détaillé par le prisme de ses ravages sociaux. La mine est avant tout « une gigantesque machine de #déracinement » (p. 54), qui vide des espaces en expropriant les derniers peuples de la planète. En outre, la mine contemporaine expose les populations à diverses maladies et à l’intoxication. Dans la mine de #Bou-Azzer au Maroc, on extrait du « #cobalt_responsable » pour les #voitures_électriques ; mineurs et riverains souffrent de cancers et de maladies neurologiques et cardiovasculaires.

    L’ampleur globale de la #prédation du #secteur_minier au XXIe siècle est aussi esquissée à travers la production grandissante de #déchets et de #pollutions. Le secteur minier est l’industrie la plus polluante au monde. Par exemple, une mine industrielle de #cuivre produit 99,6% de déchets. Stockés à proximité des #fosses_minières, les stériles, de gigantesques volumes de roches extraits, génèrent des dégagements sulfurés qui drainent les #métaux_lourds contenus dans les roches et les font migrer vers les cours d’#eau. Les tuyaux des usines crachent en permanence les #résidus_toxiques qui peuvent, en fonction du #minerai traité, se composer de #cyanure, #acides, #hydrocarbures, #soude, ou des #poisons connus comme le #plomb, l’#arsenic, le #mercure, etc. Enfin, les #mines_zéro_carbone sont des #chimères car elles sont toutes très énergivores. La quantité nécessaire pour extraire, broyer, traiter et raffiner les métaux représentent environ 8 à 10% de l’#énergie totale consommée dans le monde, faisant de l’#industrie_minière un principal responsable du dérèglement climatique.

    La face sombre de la transition énergétique

    Dans la seconde partie, Celia Izoard montre que les élites sont « en train d’enfouir la crise climatique et énergétique au fond des mines » (p. 62). Cet impératif d’extraire des métaux pour la transition coïncide avec le retour de la question des #matières_premières sur la scène publique, dans un contexte où les puissances occidentales ont perdu leur hégémonie face à la Chine et la Russie.

    Depuis quand la transition implique-t-elle une relance minière et donc le passage des #énergies_fossiles aux métaux ? Cet argument se diffuse clairement à la suite de la publication d’un rapport de la Banque mondiale en 2017. En collaboration avec le plus gros lobby minier du monde (l’ICMM, International Council on Mining and Metals), le rapport stipule que l’industrie minière est appelée à jouer un rôle majeur dans la lutte contre le changement climatique – en fournissant des technologies bas carbones. #Batteries électriques, rotors d’éoliennes, électrolyseurs, cellules photovoltaïques, câbles pour la vague d’électrification mondiale, toutes ces infrastructures et technologies requièrent néanmoins des quantités faramineuses de métaux. La transition énergétique des sociétés nécessiterait d’avoir recours à de nombreux métaux de base (cuivre, #nickel, #chrome ou #zinc) mais aussi de #métaux_rares (#lithium, #cobalt, #lanthanide). L’#électrification du parc automobile français exige toute la production annuelle de cobalt dans le monde et deux fois plus que la production annuelle de lithium.

    Au XXIe siècle, la matière se rappelle donc brusquement aux puissances occidentales alors qu’elles s’en rêvaient affranchies dans les années 1980. Pourtant, les sociétés occidentales n’avaient évidemment jamais cessé de se fournir en matières premières en s’approvisionnant dans les mines et les industries délocalisées des pays du Sud. Ce processus de déplacement avait d’ailleurs contribué à rendre invisible la mine et ses pollutions du paysage et de l’imaginaire collectif.

    Sous l’étendard de la transition qui permet d’anticiper les contestations environnementales et de faire adhérer les populations à cette inédite course mondiale aux métaux se cache le projet d’une poursuite de la croissance et des modes de vie aux besoins énergétiques et métalliques démesurés. Cette nouvelle légende de l’Occident capitaliste justifie une extraction de métaux qui seront également destinés aux entreprises européennes du numérique, de l’automobile, l’aérospatial, l’armement, la chimie, le nucléaire et toutes les technologies de pointe.

    « Déminer le #capitalisme »

    Ce #livre explore ensuite dans une troisième partie l’histoire du capitalisme à travers celle de la mine et des métaux. Elle montre comment s’est fondé un modèle extractiviste reposant sur des idéologies : le Salut, le Progrès, le Développement – et désormais la Transition ? L’extractivisme est permis par l’élaboration et le développement d’un ensemble de croyances et d’imaginaires qui lui donnent une toute puissance. C’est ce que Celia Izoard nomme : la « #cosmologie_extractiviste » (p. 211). Accompagnée par une législation favorable et des politiques coloniales menées par l’État et la bourgeoisie, puis par l’industrialisation au XIXe siècle, cette matrice a favorisé notre dépendance à un régime minier. Aux yeux du peuple amazonien des Yanomamis, les Blancs sont des « mangeurs de terre » (p. 215).

    Comment sortir de cette vision du monde occidental structuré autour de la mine dont l’objectif est l’accumulation de capital et de puissance. La solution minière, comme technologique, à la crise climatique est un piège, affirme Celia Izoard. Le mouvement climat doit passer par la #décroissance_minérale, par un « sevrage métallique autant qu’un sevrage énergétique » (p. 291). La réduction des consommations énergétiques et matérielles est une solution réaliste. Le quotidien des occidentaux est surminéralisé à l’instar de l’objet emblématique de notre surconsommation quotidienne de métaux : le smartphone. Il contient à lui seul, sous la forme d’alliage complexe, plus de 50 métaux. Les métaux ne devraient-ils pas être réservés aux usages déterminés comme essentiels à la vie humaine ?

    Pour sortir du #régime_minier, il est d’abord urgent de rendre visible la surconsommation de métaux dans le débat public. D’une part, cela doit passer par des mesures politiques. Instaurer un bilan métaux au même titre que le bilan carbone car l’idéologie de la transition a créé une séparation illusoire entre les ressources fossiles toxiques (charbon, pétrole et gaz) et l’extraction métallique, considérée comme salutaire et indispensable. Ou encore cibler la surconsommation minérale des plus riches en distinguant émissions de luxe et émissions de subsistance, comme le propose déjà Andreas Malm. D’autre part, pour « déminer le capitalisme » (p. 281), cela devra passer par un processus de réflexions et de débats collectifs et démocratiques, de mouvements sociaux et de prises de consciences individuelles, en particulier dans les pays hyperindustrialisés dont la surconsommation de métaux est aberrante.

    Non content de contourner l’obstacle de la « transition énergétique », l’extractivisme pousse les frontières toujours plus loin, justifiant la conquête de nouveaux eldorados : le Groenland, les fonds océaniques, voire les minerais extraterrestres. Face au processus de contamination et de dégradation de la planète mené par le secteur minier et industriel, les luttes contre les projets s’intensifient. Récemment, ce sont les Collas, peuple indigène du Chili, qui s’opposent aux géants miniers. Ces derniers ont pour projet d’extraire du lithium dans le salar de Maricunga ; cela entraînera le pompage de millions de mètres cubes d’eau dans les profondeurs des déserts de sel, ces emblèmes de la cordillère des Andes. La communauté colla en sera d’autant plus affaiblie d’autant plus qu’elle souffre déjà de l’exode urbain et de l’assèchement de la région. Les éleveurs devront aussi abandonner leurs élevages et s’engager vers les immenses cités minières de la région. En outre, la transhumance, la biodiversité, une quarantaine d’espèces sauvages locales (le flamant rose chilien, les vigognes ou les guanacos, etc.), sont menacées. Appuyés par leur porte-parole Elena Rivera, ils ne comptent pas se laisser faire et ont fait un recours au Tribunal environnemental de Santiago, qui traite des nombreuses controverses écologiques dans le pays. Au XXIe siècle, les débats et luttes organisés autour de l’extraction au Chili, deuxième pays concentrant le plus de lithium sur la planète, prouvent que les pauvres et les derniers peuples de la planète sont en première ligne face aux effets délétères sous-jacents à la « transition verte ».

    https://laviedesidees.fr/Des-mines-pour-sauver-la-planete
    #changement_climatique #climat #extractivisme

  • La Tribune : Amazon abandonne ses magasins sans caisse... en réalité gérés par des travailleurs indiens à distance Marine Protais

    Le géant du e-commerce, qui opère également des magasins physiques, renonce à sa technologie Just Walk Out dans ses supermarchés Amazon Fresh aux États-Unis. Ce système permet à ses clients de faire leurs emplettes sans passer par l’étape de la caisse. Mais il nécessite des caméras, des capteurs et surtout le travail de 1.000 travailleurs indiens, donnant l’illusion de l’automatisation.


    Pour faire ses courses dans les supermarchés Amazon, il suffisait d’entrer, de scanner un QR code sur une application, de prendre ses produits et de sortir. (Crédits : Amazon)

    En 2016, on les annonçait comme le futur du commerce. Plus besoin de caissiers, ni de vigiles, ni même de sortir votre portefeuille. Pour faire vos courses dans les supermarchés Amazon, il suffisait d’entrer, de scanner un QR code sur une application, de prendre vos produits et de sortir. Le montant de vos achats était calculé à la sortie du magasin grâce à un système mêlant caméras et capteurs décrit comme automatique, puis directement débité sur votre carte bancaire.

    Mais nous voici en 2024, et le géant du e-commerce, diversifié dans les magasins physiques, abandonne en partie cette technologie, nous apprend le média américain The Information https://www.theinformation.com/articles/amazons-grocery-stores-to-drop-just-walk-out-checkout-tech . Elle sera supprimée des 27 magasins « Amazon Fresh » américains (des supermarchés où l’on trouve des produits frais), où elle était installée. En guise de remplacement, ces magasins seront équipés de caddies « intelligents », capables de scanner automatiquement les produits, rapporte le média d’investigation américain. L’information a ensuite été confirmée auprès d’AP https://apnews.com/article/amazon-fresh-just-walk-out-bb36bb24803bd56747c6f99814224265 par un porte-parole de l’entreprise. Le système Just Walk Out restera pour le moment dans les plus petites boutiques « Amazon Go », et chez la centaine de partenaires de la firme.

    L’illusion de l’automatisation
    Pour se passer de caissier sur place, le système « Just Walk Out » nécessite son lot de caméras et de capteurs, permettant de suivre le client en magasin, mais surtout d’humains, chargés de vérifier à distance les achats des clients via les caméras. The Information rapporte que plus de 1.000 personnes en Inde sont chargées de ce travail.

    En plus de cette automatisation illusoire, le système « Just Walk Out » faisait depuis quelques années l’objet de critiques. Les clients se plaignent de tickets de caisse reçus des heures après leurs achats, ou de commandes mal gérées par le système. En 2023, la firme avait d’ailleurs annoncé une réorganisation de ses magasins, pour rendre les technologies moins visibles et l’ambiance moins froide. Et le rythme d’ouvertures des enseignes avait été revu à la baisse.

    Par ailleurs, la technologie soulève des questions quant à la protection de la vie privée. Fin 2023, plusieurs consommateurs ont lancé une class action, accusant Amazon de collecter les données biométriques des clients, la forme de leur main et de leur visage ainsi que la tonalité de leur voix, via le système Just Walk Out sans demander leur consentement. Une pratique contraire à une loi de l’Illinois sur le traitement des données biométriques.

    Les entrepôts « automatisés » d’Amazon également surveillés par des travailleurs indiens
    Comme le note le chercheur Antonio Casilli, spécialiste du « travail du clic », cette histoire est banale. Sur X, il rappelle qu’en 2023, Time nous apprenait qu’Alexa, l’assistant virtuel de l’entreprise de Seattle, fonctionnait grâce à l’écoute de 30.000 travailleurs qui annotaient les conversations des utilisateurs pour améliorer les algorithmes gérant l’assistant.

    Et en 2022, The Verge rapportait que les entrepôts automatisés d’Amazon nécessitaient le travail de vigiles, à distance toujours, de travailleurs au Costa-Rica et en Inde, chargés de regarder les images des caméras plus de 40 heures par semaine pour 250 dollars par mois.

    #IA#intelligence_artificielle : #Fumisterie , #arnaque ou #escroquerie ? #amazon #caméras #capteurs #automatisation #technologie #travail #Entrepôts #algorithmes #Alexa

    Source : https://www.latribune.fr/technos-medias/informatique/amazon-abandonne-ses-magasins-sans-caisse-en-realite-geres-par-des-travail

    • Amazon : pourquoi la tech autonome “Just Walk Out” passe à la trappe
      Confirmation sur le blog d’Olivier Dauvers, le web grande conso

      Amazon vient d’annoncer l’abandon de la technologie Just Walk Out dans ses magasins Fresh aux États-Unis (une cinquantaine d’unités dont la moitié sont équipés). Just Walk Out c’est la techno, totalement bluffante, de magasin autonome sans caisses que je vous ai montrée en vidéo dès 2020 (ici) ou encore à Washington et Los Angeles dans de vrais formats de supermarché Whole Foods (ici et là). 

      Des centaines de caméras dopées à l’IA au plafond couplées à des balances sur les étagères permettent de pister l’intégralité du parcours d’achat du client, lequel s’affranchit du passage en caisse. Bluffant (vraiment) je vous dis. 


      un de ces magasins où l’être humain est bani

      Appelons un chat un chat, pour Amazon, ce revirement est un aveu d’échec cuisant. Car la vente de ses technos est au cœur du modèle économique d’Amazon dans le retail physique. Si le groupe lui-même ne parvient pas à prouver la viabilité de Just Walk Out, quel concurrent irait l’acheter ?

      Ce qu’il faut retenir de cet abandon ? Que les technos de magasins autonomes ne sont, pour l’heure, déployables que sur de (très) petits formats bénéficiant d’un flux clients très élevé. Pour des raisons assez évidentes de Capex/m2… mais aussi de supervision humaine. Car, à date, l’IA seule n’est pas en mesure de gérer tous les scénarios de course (dont les tentatives de démarque), obligeant un visionnage de contrôle par l’humain (localisé dans des pays à bas salaire). 

      #techno #échec

      Source : https://www.olivierdauvers.fr/2024/04/04/amazon-pourquoi-la-tech-autonome-just-walk-out-passe-a-la-trappe

  • Pourquoi la scission des activités énergies du groupe américain General Electric inquiète les salariés en France
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/territoire-de-belfort/belfort/pourquoi-la-scission-des-activites-energies-du-groupe-a

    Scindées en deux entités distinctes, les filiales énergies et aéronautique de General Electric font désormais bande à part en bourse. Une opération qui inquiète les syndicats des usines françaises liées à l’énergie, désormais « GE Vernova » : ils craignent des nouvelles suppressions d’emplois.

    Pour les 9.000 salariés français qui travaillent dans l’une des filiales énergétiques de General Electric, c’est officiel : depuis ce mardi 2 avril 2024, ils ne font plus partie du grand conglomérat américain, mais de « GE Vernova ». Les activités aéronautiques et énergétiques de la grande entreprise ont été scindées en deux, quelques mois après le départ des activités liées au domaine médical vers la nouvelle entreprise « GE Healthcare ». Une opération boursière qui inquiète les syndicats, car elle pourrait annoncer de nouvelles grandes restructurations.

    « Tout le monde sera touché »

    « Ça va accélérer les restructurations » soupire Philippe Petitcolin, délégué syndicat CFE-CGC, le premier syndicat chez General Electric (GE) en France et à Belfort.

    « Avec l’aviation, le groupe GE était un groupe rentable financièrement », explique l’élu du personnel, « là, l’entité séparée n’aura pas le niveau de rentabilité attendu ». En 2023, la filiale GE Aerospace, dont les moteurs d’avions sont particulièrement demandés, a enregistré une augmentation de son chiffre d’affaires de 12% et de son bénéfice de 11%, quand la filiale énergies a peiné à « trouver une rentabilité » notamment du fait d’une conjoncture difficile pour l’éolien.

    « On sait que GE Vernova ne sera pas viable financièrement d’un point de vue boursier » résume Philippe Petitcolin. « Ils ont déjà annoncé pour la partie wind off-shore [nrdl : les éoliennes en mer] des restructurations agressives ». Les sites de Nantes, St-Nazaire et Cherbourg sont concernés.

    « Que fait l’État  ? »

    « Cherbourg, c’est la seule usine de pales électriques en France, et elle est amenée à disparaître » s’insurge le délégué syndical. Lui voit dans ces restructurations une menace pour l’indépendance industrielle française : « Que fait l’État par rapport aux objectifs de France 2030 ? Est-ce qu’on compte faire de l’énergie avec des acteurs étrangers ? », s’interroge-t-il « Parce que l’acteur français continue d’être démantelé sous les yeux du gouvernement ».

    Le délégué syndical estime que les décisions de son entreprise n’ont guère plus à voir avec les intérêts français : « c’est une entreprise de plus en plus américaine avec des centres de décisions de plus en plus aux US contrairement aux accords : un staff américain, un projet américain basé sur le marché américain, avec des clients aux US ».

    Cette nouvelle entité « GE Vernova », dont vont dépendre 3.000 salariés à Belfort, est cotée à la bourse de New York.

    #General_Electric #emploi #Alstom #industrie

  • L’Ukraine a frappé plus fort que jamais à l’intérieur de la Russie : à plus de 1100 km de distance !

    C’est un centre urbain de plus de 3 millions d’habitants dans le Tatarstan qui a été ciblé sur deux sites importants pour l’effort de guerre russe : dans une zone hautement sensible appelée « zone économique spéciale », une usine d’assemblage de drones (6000 pour livraison d’ici 2025), construite il y a seulement quelques mois, a été complètement détruite (voir les spectaculaires images de la frappe) et, tout près, une énième raffinerie de pétrole.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/30/chronique-des-evenements-courants-fevrier-mars-2024/#comment-60580

    #international #ukraine #russie

  • Brèves de presse :mastodon:
    https://mastodon.social/@Brevesdepresse/112206146845075636

    Le président de la commission d’enquête sur la TNT, le macroniste Quentin #Bataillon est allé critiquer Y.Barthès chez C.Hanouna après avoir auditionné les 2 animateurs.

    Francois Malaussena malopedia
    https://piaille.fr/@malauss/112206076218354093

    Pour un quart d’heure de célébrité, ce député vend son intégrité et jette aux orties l’impartialité qu’exige sa fonction de président de la commission d’enquête. Il devrait être sanctionné, et, a minima, démis de ce poste. https://t.co/nAHm4HyRPu

    #indépendance #crétins_malfaisants

  • Des mines pour sauver la planète ?
    https://laviedesidees.fr/Des-mines-pour-sauver-la-planete

    Pour réaliser la transition énergétique, il faudrait extraire en vingt ans autant de métaux qu’au cours de toute l’histoire de l’humanité. C’est « l’un des grands paradoxes de notre temps », constate Célia Izoard. À propos de : Célia Izoard, La ruée minière au XXIe siècle, Seuil

    #International #environnement #industrie #changement_climatique
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240403_mines.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240403_mines.pdf

  • Les enfants ukrainiens victimes de Poutine

    Depuis le 17 mars 2023 Vladimir Poutine est officiellement un criminel recherché par la justice internationale. À cette date, la Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt à son encontre ainsi qu’à l’encontre de Maria Alekseïevna Lvova-Belova.

    Poutine est individuellement responsable au pénal des crimes susmentionnés. Il est suspecté de crimes de guerre pour la déportation d’enfants ukrainiens en Russie, et pour les transferts forcés d’autres enfants vers les territoires occupés de l’est du pays. Il y a « des motifs raisonnables de croire que Vladimir Poutine est personnellement responsable de ces crimes », ont estimé les juges dans un communiqué. Coautrice présumée de ces « crimes », la commissaire russe chargée des droits de l’enfant, Maria Lvova-Belova, 38 ans, est elle aussi sous le coup d’un mandat d’arrêt. Ils portent sur « la déportation de centaines d’enfants retirés d’orphelinats et de foyers » en Ukraine, qui auraient ensuite été « donnés à l’adoption » en Russie, ajoute le procureur dans un communiqué.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/03/les-enfants-ukrainiens-victimes-de-poutine

    #international #ukraine #russie

  • Le sabre et le goupillon

    Dans les territoires temporairement occupés par les troupes poutiniennes, l’Eglise orthodoxe russe (qui a déclaré « guerre sainte » l’invasion de l’Ukraine) s’empare des bâtiments de l’Eglise greco-catholique ukrainienne et de l’Eglise catholique romaine d’Ukraine. La semaine de Pâques a été l’occasion de diffuser dans les paroisses de l’Eglise orthodoxe russe la « Prière pour la Sainte Russie » qui dénonce le « complot de l’Occident ». Le Centre national de la résistance dans les territoires occupés appelle les croyantEs ukrainienNEs à s’affranchir du patriarcat de Moscou et créer des « structures ecclésiastiques clandestines ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/03/30/chronique-des-evenements-courants-fevrier-mars-2024/#comment-60578

    #international #ukraine

  • Russie : répression et racisme en réaction à l’attentat terroriste de Moscou

    La mort d’au moins 139 personnes a été confirmée, et de nombreuses autres ont été blessées ou sont toujours portées disparues, suite à l’horrible attaque terroriste perpétrée au Crocus City Hall de Moscou le 22 mars. Mais des militants de la gauche russe lancent un avertissement : la réponse du gouvernement est « plus effrayante que l’attaque terroriste elle-même ».

    L’État islamique – Province de Khorassan (ISIS-K, EI-K) a revendiqué la responsabilité de l’un des pires attentats terroristes que la Russie d’aujourd’hui ait connus. Peu après cet attentat, la branche locale du réseau terroriste mondial Daech a publié sur son son site web des images des opérations barbares menées par les terroristes.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/02/russie-repression-et-racisme-en-reaction-a-lat

    #international #russie

  • #capitalisme et #injustice
    https://laviedesidees.fr/Capitalisme-et-injustice

    On peut difficilement se passer du concept d’exploitation pour décrire les nombreuses formes d’injustice engendrées par le capitalisme. #Marx reste donc encore très contemporain. À propos de : Emmanuel Renault, Abolir l’exploitation, La Découverte

    #Philosophie #marxisme #exploitation #Double_Une
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20240402_exploitation.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240402_exploitation.pdf

  • #Sainte-Soline, Autopsie d’un #carnage - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=3ymjnILRclQ


    #deux-sèvres

    L’histoire de Serge, de Mickaël, d’Alix, d’Olivier aucune chaine de télé n’a osé la raconter. Or, étouffer les voix de celles et ceux qui ont vécu Sainte-Soline dans leur chair, c’est les écraser une deuxième fois. Grâce à la co-production de #Reporterre et #OFF_investigation, nous pouvons vous mettre ce #documentaire en accès libre. Mais pour continuer demain, nous avons besoin de vous. Pour que d’autres voix émergent et participent à faire éclater la vérité, faites un don.
    ➡️ https://donorbox.org/reporterre-offin...

    ©️ Crédits :
    Sur une idée originale de Clarisse Feletin
    Réalisation : Clarisse Feletin et Maïlys Khider
    Montage : Bérénice Sevestre et Julien Bouillet
    Documentation : Robin Couturier
    Musique composée et dirigée par Hélène Blazy
    Illustration : Arnaud Bétend
    Graphisme : Florian Parisot
    Mixage : Edward Pellicciari (Creative Sound)
    Étalonnage : Fred Fleureau
    Tournage des interviews : Valentin Wender, Léo Le Gat, Robin Couturier, Jean-Marc Pitte
    Rédaction en chef : Jean-Baptiste Rivoire
    Productions : Off Investigation et Reporterre
    Avec le soutien du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC Talent).

    Nous tenons à remercier particulièrement les journalistes reporters d’images indépendants qui nous ont permis de documenter l’enchaînement des faits :
    Camille Reporter, Joanie Lemercier, Rémy Servais, Vincent Verzat (Partager C’est Sympa), Bertrand Sinssaine, Joé Rexach (Blast), Lisa Lap (Le Media), Yoan Bonnet, La gang de la Boisselière.

    Remerciements également à : Anne Stambach, Ninon Brilloit. Jean-Jacques Guillet, Bassines Non Merci, La Ligue des Droits de l’Homme, Les Soulèvements de la Terre, Julie Trottier, Antoine et Rémi. les médics de Toulouse Marion et Val.

    🔎 Synopsis : Le 25 mars 2023, près de 20.000 manifestants convergent vers le chantier de la mégabassine de Sainte Soline (Deux-Sèvres) pour protester contre l’accaparement de l’eau par une poignée de gros céréaliers soutenus par l’État. Interdite, la manifestation est sévèrement réprimée. Équipés « d’armes de guerre », parfois montés sur des « Quads », 3.200 gendarmes tirent plus de 5.000 munitions (grenades explosives ou assourdissantes, balles de LBD 40, ...) sur des militants déterminés, mais aussi des femmes, des vieillards, des enfants, des élus et même des blessés. Un « usage disproportionné et indiscriminé de la force », selon la #Ligue_des_Droits_de_l'Homme. Plus grave : les autorités interdisent l’accès aux secours durant plusieurs heures. Résultat : plus de 240 #blessés, dont certains entre la vie et la mort.
    🕯️ Un an après, Off investigation et Reporterre, deux #médias_libre des actionnaires, du pouvoir, et des annonceurs publicitaires retracent minutieusement de l’intérieur et en toute #indépendance l’une des plus graves #répressions de civils organisée sous la #Vème_République depuis octobre 1961.

  • La violence sexuelle ne peut pas être une lutte anticoloniale

    L’agression sexuelle brutale du Hamas le 7 octobre était-elle l’expression d’une lutte anticoloniale ? Ou la description est-elle différente si l’on part de la voix des femmes, plutôt que de réduire le conflit aux deux pôles homogènes de l’antisémitisme et de l’islamophobie, s’interroge Catrin Lundström, professeur adjoint d’ethnicité et de migration à l’université de Linköping.

    Après plus de cent jours de bombardements à Gaza, des dizaines de milliers de civil·es tué·es et des millions qui fuient pour sauver leur vie, des maisons et des mosquées rasées, des pénuries désespérées de fournitures, j’ai, comme beaucoup d’autres, été incitée à prendre position par des ami·es et, en particulier des collègues palestinien·nes, internationaux, qui ont soit mis fin à leur amitié, soit été renvoyé·es pour avoir elles et eux-mêmes pris position. Pourtant, je n’arrive pas à oublier l’image du corps à moitié nu de l’Israélienne, allongée sur la plate-forme du camion sous les jambes des combattants du Hamas qui l’acclament, armes à la main. Pour moi, elle soulève la question suivante : où en sommes-nous si nous ne reconnaissons pas les agressions sexuelles – ou plus précisément le fait de poignarder, de couper les seins et de tirer dans le cou lors d’un viol – comme des expressions de la résistance ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/02/la-violence-sexuelle-ne-peut-pas-etre-une-lutt

    #international #féminisme #violence