• Le Parquet national antiterroriste annonce se saisir de l’enquête après [8] attaques visant plusieurs prisons entre dimanche et mardi
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/04/15/la-prison-de-toulon-visee-par-des-tirs-a-l-arme-automatique-et-d-autres-etab


    La prison de Villepinte (Seine-Saint-Denis), en 2007. PHILIPPE LOPEZ/AFP

    La prison de Toulon a été visée par des tirs à l’arme automatique dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 avril, a fait savoir, mardi, l’entourage du ministre de la justice, Gérald Darmanin, auprès de l’Agence France-Presse (AFP). Par ailleurs, des véhicules ont été incendiés devant plusieurs établissements pénitentiaires.

    Le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Renaud Muselier, a quant à lui affirmé sur X que « deux véhicules ont été incendiés » à proximité de la prison d’Aix-Luynes, dont le portail a été « attaqué ». Il a également annoncé qu’un véhicule a été incendié devant la prison de Marseille et dix autres tagués. « Dix véhicules pénitentiaires ont été tagués de l’inscription “DDPF” (“droits des prisonniers français”). C’est une honte absolue. Je réaffirme mon soutien aux agents pénitentiaires pour leur courage », a écrit sur X la présidente du département des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal (...).

    Trois véhicules ont été incendiés lundi soir sur le parking de la maison d’arrêt de Villepinte (Seine-Saint-Denis) (...).

    Selon une autre source policière, les établissements de Nanterre (Hauts-de-Seine) et de Valence (Drôme) ont aussi été touchés par des incendies de véhicules, dont certains avaient préalablement été tagués avec la mention « DDPF ».

    (...) Dans la nuit de dimanche à lundi, sept véhicules ont été incendiés sur le parking de l’Ecole nationale d’administration pénitentiaire, à Agen. Le centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne) a également été visé : le véhicule d’une surveillante a été incendié et des traces d’hydrocarbures ont été retrouvées sur trois autres véhicules (...).

    #prisons #isolement #incendie #prisonniers

    • A la prison de Vendin-le-Vieil, où seront rassemblés des narcotrafiquants, les travaux ont commencé
      https://archive.ph/dTsrR#selection-2115.0-2191.550

      Sortie de terre en 2014, la maison centrale de Vendin-le-Vieil fait toujours office de vitrine d’un paysage carcéral français pourtant délabré et au bord de l’implosion. Cela sent tellement le neuf qu’on aurait juré qu’un coup de peinture venait d’être donné. Les murs blancs sont immaculés, seulement intercalés de parois de couleurs plus ou moins heureuses, mais toujours vives : rose, grenat, vert pistache… On devine que la consigne a été de « faire gai ». Ici, tout est silence et propreté.

      Pas de cris ou de brouhaha, pourtant si caractéristique des maisons d’arrêt où les prisonniers ont l’habitude de crier pour se parler, à travers les fenêtres. Ici, les détenus sont seuls dans leur cellule, et le taux d’occupation est toujours resté en deçà des 80 %, alors qu’il dépasse les 130 % à l’échelle nationale. Pendant leur moment dit « de promenade » entre quatre murs d’enceinte, ils ne sont guère plus de 15, contre une centaine dans une maison d’arrêt classique. Et, contrairement à la majorité des autres établissements français, ici, les surveillants ne sont pas confrontés au trafic de portables, car le brouilleur des ondes téléphoniques fonctionne à plein.

      Le nouveau régime carcéral qui attend les futurs arrivants sera l’un des plus stricts d’Europe. « L’objectif est de les couper du monde », résume Marc Ginguené, le directeur de l’établissement. Et, plus précisément, de tout contact physique avec l’extérieur, et notamment avec leur famille. Les conversations téléphoniques seront réduites à deux heures, deux fois par semaine, les fouilles intégrales (c’est-à-dire à nu) seront systématiques après tout contact avec un avocat ou un médecin, les activités et les promenades seront strictement limitées et réduites à un maximum de cinq personnes.

      #détenus #prison_ultra-sécurisée #administration_pénitentiaire

    • A PROPOS DE L’ATTAQUE CORDONNÉE DE CES DEUX DERNIÈRES NUITS CONTRE LA PÉNITENTIAIRE

      https://sansnom.noblogs.org/archives/25516

      AVIS AUX AMATEURS : BOUYGUES ET LES 3000 PLACES DE PRISON MODULAIRES…
      https://sansnom.noblogs.org/archives/25405

      La grande idée de Gérald Darmanin, c’est de classifier les détenus selon leur dangerosité. « Les gens très dangereux, on les mettra dans les [deux nouvelles] prisons de haute sécurité, a-t-il déclaré. Soit 200 personnes qui seront transférées au 31 juillet dans le tombeau de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) et au 15 octobre dans celui de Condé-sur-Sarthe (Orne). Les gens dangereux, ils iront dans les prisons classiques. Les gens moins dangereux, ils iront dans de petites prisons, des prisons de taille plus humaine. » Lors de sa visite dans l’Oise, Darmanin a par exemple cité comme relevant de la dernière catégorie les atteintes aux biens et les cambriolages, ainsi que les délits routiers et les violences conjugales. Concrètement, ces « petites prisons de taille plus humaine » seront donc des cubes en béton de 8,5 mètres carrés et de 20 tonnes pour un ou deux taulards, fabriqués dans cette usine #Bouygues puis transportés et réunis sur les différents sites retenus… « Et qu’il vente ou qu’il pleuve, la production ne s’arrête pas puisque nous sommes en intérieur », a dit au ministre, en souriant, Martin Bouygues, le président du conseil d’administration du groupe éponyme.

      « Tout est fabriqué sur place. Nous coulons le béton pour monter la dalle et le coffrage comprenant les quatre murs et le toit pesant une vingtaine de tonnes. Nous les assemblons ensuite grâce à un système de poulies mécanisé puis nous les transférons dans une autre unité. Les cellules sont ensuite équipées en câbles électriques puis aménagées. La seule chose que nous ne produisons pas sur place sont les portes blindées qui sont réalisées par des détenus de la prison de Val-de-Reuil », explique un chef d’équipe de l’usine guidant ces visiteurs inhabituels, déambulant parmi les ouvriers et les machines à l’œuvre.

      Selon la responsable de communication de Bouygues Construction, ce système de production en totale « autonomie » permet de « réaliser 800 modules par an avec la possibilité d’atteindre les 1400 en 2026 ». Prévues pour une à deux personnes, reconnaissables à ses fenêtres à barreaux, ces cellules ont une durée de vie de 50 à 60 ans et permettront de gagner du temps, certes, mais également de l’argent. Une place de prison « classique », c’est 400.000 euros pièce. Et une place de prison construite dans une usine comme celle de Crépy-en-Valois, c’est à peu près 200.000 euros [!?!], donc deux fois moins cher.

      #dangerosité #architecture_carcérale

    • Trois voitures incendiées devant la prison de Tarascon, au cours de la nuit ; Gérald Darmanin dénonce « une intimidation grave »
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/04/16/trois-voitures-incendiees-devant-la-prison-de-tarascon-au-cours-de-la-nuit-g

      Les incendies se sont produits vers à 5 h 20 du matin sur un parking « isolé, réservé au personnel, grillagé et l’accès sécurisé par un digicode », a affirmé à l’Agence France-Presse (AFP) le procureur de Tarascon, Laurent Gumbau.

      Un autre véhicule, appartenant à un surveillant de la prison d’Aix-Luynes, a par ailleurs été incendié dans la nuit devant le domicile de celui-ci, a déclaré, à l’AFP, Jessy Zagari, délégué régional FO-Pénitentiaire, syndicat majoritaire dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

      Des inscriptions « DDPF » (pour « Défense des prisonniers français »), déjà portées sur des établissements pénitentiaires en France, ont également été découvertes dans le hall d’un immeuble où habite une surveillante pénitentiaire à Villenoy (Seine-et-Marne), où un début d’incendie a aussi été constaté, a appris l’AFP de source policière (...).

    • Tiens tiens tiens, mais qui pourrait bien en vouloir à la justice en ce moment et n’a pas eu le loisir de se défouler violemment un certain dimanche dernier, retenu par ses candidats ?
      Et tente de masquer sa trace en ciblant les prisons, mais a oublié qu’un groupe anar ne mettrait surement pas « français » dans son nom.

    • De nouvelles « attaques » contre des prisons
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/04/22/prisons-gerald-darmanin-annonce-que-de-nouvelles-attaques-ont-ete-dissuadees

      Après une nouvelle nuit de tensions autour des centres pénitentiaires et leurs agents, « plusieurs attaques » contre des prisons « ont été dissuadées », a annoncé, mardi 22 avril, le ministre de la justice, Gérald Darmanin. Remerciant, dans un message posté sur X, les agents pénitentiaires et les forces de l’ordre pour leurs « mobilisation  et « vigilance », le garde des sceaux fait savoir que « par leur présence, plusieurs attaques ont été dissuadées, comme dans l’Isère, où en pleine nuit des individus ont été interpellés à proximité d’un établissement pénitentiaire avec des jerricans d’essence ».
      Ainsi, à Varces-Allières-et-Risset (38), au cours de la nuit de lundi à mardi, trois individus ont été contrôlés aux abords de la prison. Dans le coffre de leur véhicule se trouvait un jerrican d’essence d’une capacité de dix litres, a précisé à l’Agence France-Presse (AFP) une source au sein de la gendarmerie. Dans le Calvados, vers 3 heures du matin, plusieurs véhicules ont été incendiés sur le parking du service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP) de Caen. Selon une source policière auprès de l’AFP, le feu serait parti d’un véhicule et se serait propagé à d’autres : cinq véhicules administratifs ont été dégradés, dont quatre sont entièrement brûlés.
      D’autres faits ont eu lieu dans l’Oise, à Hermes (60), où un véhicule personnel et une boîte aux lettres ont été tagués du sigle DDPF (Droits des prisonniers français). Enfin, il y a eu des survols de drones au-dessus des centres pénitentiaires à Lutterbach (68), Lannemazan (65) et Saint-Quentin-Fallavier (38).

    • INDÉFENDABLES ?
      https://lundi.am/Indefendables

      À propos de la vague d’attaques contre le système pénitentiaire signée DDPF

      [...]

      Défendre les « drogués », les « #dealers », surtout quand ils se révoltent et font face aux pouvoirs étatiques, paraît encore aujourd’hui un combat inconcevable, tant la stigmatisation et la criminalisation ont imposé une pensée dominante et non questionnable. Les gens solidaires qui ont essayé de lancer un mouvement de défense des droits de leurs amis ou semblables reclus dans les prisons, ont osé ce défi. Sous un logo qui en dit long = DDPF (Défense des Droits des Prisonniers Français). Comme un appel un peu naïf à l’état de droit, au respect des #prisonniers, soulignant que ces prisonniers sont Français, non étrangers. Il faut comprendre le message : comme le Comité Adama et autres collectifs de défense contre les violences policières, ils demandent à être traités comme des citoyens français, à part entière. Pas comme des personnes discriminées, racisées, infériorisées, criminalisées. Une question d’abord de dignité, de respect, simplement.

      Finalement, comment ne pas voir dans cette vague d’attaques contre les gardiens de prison des actions d’auto-défense, auto-organisées par des groupes locaux, en lien avec leurs amis emprisonnés. Des actions claires, exemplaires, reproductibles autour de toutes les prisons. Disons-le, des actions politiques. Avec l’intention, comme ils le disaient dans leur premier communiqué, de créer un mouvement pour la défense des prisonniers.

      (le plaidoyer, justifié, contre la « guerre à la drogue » sans un mot sur ce qui de la dureté des conditions de travail de ces prolos de la dope n’est pas dû aux flics mais très directement à ses patrons, contremaîtres, comme à l’ethos qui prévaut dans ce secteur de l’argent roi, exécutions, tortures, chantages et balancite inclue.)

      #narcotrafic #Guerre_à_la_drogue

  • A quoi ressemblerait une France à + 4 °C : plus de canicules, de « nuits tropicales » et de pluies intenses

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2025/03/20/secheresses-canicules-et-pluies-diluviennes-le-grand-bouleversement-d-une-fr


    Lit de rivière asséché à Rivesaltes, dans les Pyrénées-Orientales, en décembre 2023. ED JONES / AFP

    Du côté des températures, les cartes de l’Hexagone affichent une palette de rouge, du clair au cramoisi. A la fin du XXIe siècle, une année aussi chaude que 2022, le record en France, serait une année exceptionnellement fraîche et des étés plus chauds de + 2 °C à + 3 °C sont attendus. La France connaîtrait en moyenne chaque année huit jours de fortes chaleurs – c’est-à-dire avec une température supérieure à 35 °C –, contre un jour tous les deux ans lors de la période de référence 1976-2005. Les régions méditerranéennes, elles, risqueraient de suffoquer jusqu’à 30 à 40 jours par an. Des variations « beaucoup plus fortes » peuvent être enregistrées certaines années en raison de la variabilité annuelle du climat, précise Météo-France.

    Canicules de mi-mai à fin septembre

    Ainsi, des records de chaleur jusqu’à 50 °C sont possibles localement dès l’horizon 2050 et deviennent « probables » lors des canicules en 2100. Ces valeurs extrêmes pourront être atteintes dans le sud de la France, mais aussi dans le centre, l’est et la région parisienne. A cet horizon, les canicules ne laisseront pas de répit : elles se produiront de mi-mai à fin septembre et pourront durer jusqu’à deux mois en continu. Les extrêmes chauds ont des impacts sur la surmortalité humaine. Plus de 3 700 personnes sont mortes de la chaleur durant l’été 2024, classé comme le 8e plus chaud depuis 1900.

    La fournaise se poursuivra même après le coucher du soleil. Le nombre de « nuits tropicales », caractérisées par une température minimale supérieure à 20 °C, va augmenter progressivement : le pays en connaîtra 12 en moyenne à + 2,7 °C et 24 à + 4 °C, contre deux en 1976-2005. A l’horizon 2100, la région parisienne enregistrera de 30 à 40 nuits chaudes par an – l’équivalent de ce que connaissait le littoral méditerranéen sur la période de référence –, tandis que les régions de la Méditerranée en subiront jusqu’à 100 à 120 (88 à Marseille), empêchant les organismes d’accéder à un repos réparateur.

    https://archive.ph/4nkBg

    #réchauffement_climatique #sécheresse #incendies #innondations #eau

  • Ecologie du feu et apocalypse : la seconde nature de Californie | Mike Davis
    https://agitationautonome.wordpress.com/2020/10/01/ecologie-du-feu-et-apocalypse-la-seconde-nature-de-la-c

    La majorité des nouveaux logements en Californie ont été construits au cours des vingt dernières années dans des zones à haut risque d’incendie, une démarche rentable mais insensée. L’« exurbanisation », en grande partie due à la « fuite des Blancs » (white flight) hors des zones de Californie à forte diversité raciale, favorise partout la contre-révolution botanique. Mais ses habitants n’aperçoivent pas les mauvaises herbes que cache la forêt. Source : via Agitations, octobre 2020

  • Incendies meurtriers en Californie : « Les pauvres sont ceux qui souffrent le plus »

    https://reporterre.net/Incendies-meurtriers-en-Californie-Les-pauvres-sont-ceux-qui-souffrent-l

    Derrière les villas carbonisées des stars, des quartiers pauvres subissent aussi les incendies en Californie. Leurs résidents sont bien plus durement touchés, pendant et après les feux, explique la chercheuse Sayanti Mukherjee.

    Vingt-quatre morts et plus de 140 000 personnes évacuées. Aux États-Unis, le bilan des incendies meurtriers qui font rage en Californie du Sud s’alourdit. Après trois jours d’accalmie, les multiples foyers, galvanisés par des rafales de vent chaud et une végétation asséchée, ont atteint des zones jusque-là épargnées. Ce weekend, les sapeurs-pompiers ne sont toujours pas parvenus à contenir les murs de flammes.

    #États-Unis
    #incendies
    #Californie

  • Joan Didion and Mike Davis understood LA through its fires. Even they couldn’t predict this week | Adrian Daub | The Guardian
    https://www.theguardian.com/commentisfree/2025/jan/11/joan-didion-mike-davis-los-angeles-fires
    https://i.guim.co.uk/img/media/32e458c2ab5567492f2cb10058e919aff93468cc/0_310_5422_3254/master/5422.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Adrian Daub sur les incendies de Los Angeles au travers de la relecture de deux livres importants sur la régularité des incendies lors des épisodes Santa Anna.

    Fire is an inextricable part of the region’s identity, as the writers knew. But the way this divided city burns has been transformed
    Sat 11 Jan 2025 19.00 CET

    Talking about fire and Los Angeles is an exercise in repetition. Southern California does have seasons, Joan Didion once noted in Blue Nights, among them “the season when the fire comes”.

    Fire in Los Angeles has a singular ability to shock, with its destruction that takes “grimly familiar pathways” down the canyons and into the subdivisions. The phrase comes from the writer and activist Mike Davis’s 1995 essay The Case for Letting Malibu Burn, and it is as true for the fires as for our talk of the fires. Even our reflections take on that grim familiarity: we cite Didion citing Nathanael West. We fall in with the great writers of this great city who are always so ready to judge it.

    LA’s fires are usually interpreted as a verdict on LA. Eve Babitz tells the story of the silent film star Alla Nazimova, who had to save her possessions from a fire and decided to rescue none of them: “It’s a morality tale,” Babitz says, “of the unimportance of material things, though there are those who will say it’s about how awful LA is.” Davis was different: in books such as City of Quartz, Ecology of Fear and Dead Cities: And Other Tales, he defended the city and its people, reserving his indictments for the forces of untrammeled capitalism and white supremacy that had molded it into near-uninhabitability. He read the city as a sign of what was to come, leery of a world that had assigned this complex, maddening, beguiling place “the double role of utopia and dystopia for advanced capitalism”.

    Davis wrote The Case for Letting Malibu Burn under the impression of the conflagrations of the late fall of 1993 – including one in Topanga Canyon that dived down the hillsides towards Malibu, and one in Eaton Canyon that ripped through Altadena. Two places, that is, that are aflame this week again.
    Didion smokes on porch overlooking beach next to man and girl
    Joan Didion, right, with her husband, John Gregory Dunne, and daughter Quintana Roo Dunne in Malibu in 1976. Photograph: John Bryson/Getty Images

    And yet, without much changing, much has changed.

    #Adrian_Daub #Los_angeles #Joan_Didion #Mike_Davis

  • 2000 maisons détruites à Pacific Palisades, Los Angeles, Californie
    https://www.youtube.com/watch?v=S9uZ7tPnY80


    L’année dernière 1600 foyers de la région ont perdu leurs contrats d’assurance parce qu’une augmentation des primes n"a pas été autorisée et les assureurs ont tout fait pour protéger leurs profits.

    Pacific Palisades, Los Angeles
    https://en.m.wikipedia.org/wiki/Pacific_Palisades,_Los_Angeles


    Le rêve américain est en train de brûler dans les feux annoncés. Il n’y a pas de raison pourquoi les responsables et profiteurs de la catastrophe traiteraient mieux le reste du monde. Il faudra sortir l’Europe de leur étreinte .

    Pacific Palisades was formally founded in 1921 by a Methodist organization. The Palisades would later be sought after by celebrities and other high-profile individuals seeking privacy.[9] It is known for its seclusion, being a close-knit community with a small-town feel, Mediterranean climate, hilly topography, natural environment, abundance of parkland and hiking trails, a 3-mile (4.8 km) strip of coastline, and for being home to several architecturally significant homes.[10][11] As of 2022, the community’s population was 23,121.

    Starting on January 7, 2025, the majority of Pacific Palisades was severely affected and destroyed by the Palisades Fire, a part of the ongoing Southern California wildfires.

    Pacific Palisades is a largely residential community and does not attract many tourists other than day visitors to Gladstones Malibu, the local beaches, the Getty Villa or the Self-Realization Fellowship Lake Shrine.

    Nicknamed The Palisades and Pali by surfers and locals, the Palisades coast spans from after Sorrento Beach in Santa Monica to the south, and ends at Sunset Point Beach and Malibu to the north. Beaches along the Pacific Palisades coast include: Will Rogers State Beach, Sunset Point Beach, and one of the few unofficially gay beaches in Los Angeles, Ginger Rogers Beach. The many parks within the Santa Monica Mountains National Recreation Area lie along the ridges above the community, along with local parks that include Will Rogers State Historic Park.

    The Palisades is bounded by Brentwood to the east, Malibu to the west, Santa Monica to the southeast, the Santa Monica Bay to the southwest, Topanga and the Santa Monica Mountains to the north.

    The Los Angeles Fires Didn’t Have to Be This Bad
    https://jacobin.com/2025/01/los-angeles-fires-climate-austerity

    10.1.2025 by Ben Burgis - I keep rewatching a video of a McDonald’s in flames in Los Angeles. Blazing palm trees are buffeted by extreme winds. Sparks fly from the golden arches. It feels like an image out of Mike Davis’s 1998 book Ecology of Fear: Los Angeles and the Imagination of Disaster.

    Writing there about a fire five years earlier, Davis argued that if Southern Californians seemed “unprepared for this trial by fire,” the region had little excuse. “The conflagrations of 1993 came down grimly familiar pathways” and there had been “no shortage of omens.”

    In the case of today’s still-raging fires in Los Angeles, it’s far too early to know precisely what caused them. But omens have been plentiful.

    For decades, environmental activists have been shouting from the rooftops that Southern California will be increasingly vulnerable to more and worse wildfires as global temperatures continue to climb. But despite their urging, little movement has been made. In 2019, the phrase “Green New Deal” was everywhere, a punchy way of summarizing a range of proposals for the federal government to take dramatic action to arrest climate change, rapidly converting the nation’s energy infrastructure, and creating millions of union jobs in the process. Today the slogan can feel like a curious relic of a bygone era, like those Whip Inflation Now (WIN) buttons from the Gerald Ford administration.

    The institutional breakdown starts at the federal level, with years of climate policy paralysis, and cascades down through California’s state government to Los Angeles County and City Hall. We don’t have the full picture yet of how these fires happened, but we know, for example, that the state government’s failure to force for-profit energy monopoly PG&E to properly secure its transmission lines has made the state far more vulnerable to similar blazes.

    We also know that in a city, county, and state historically resistant to redistributing their considerable wealth through progressive taxation, public services have suffered. There’s been fierce debate about which numbers most accurately represent the changes to the Los Angeles Fire Department (LAFD) budget in the 2024–2025 fiscal year. Defenders of Mayor Karen Bass insist that a much smaller budget this year than last year shouldn’t be counted as a “cut” because the LAFD got a budgetary boost to deal with particular expenses the year before. Los Angeles city controller Kenneth Mejia disagrees. Meanwhile, if more money has been requested but not yet delivered, should that count as an increase? What about the cuts to the LAFD’s overtime pay and the department’s inability to fill new positions?

    However you slice all of this, what’s clear is that the LAFD was understaffed to begin with and had several million dollars less this fiscal year than it was expecting. On December 4, city fire chief Kristin Crowley warned in a letter that these cuts had “severely limited the department’s capacity to prepare for, train for, and respond to large-scale emergencies, including wildfires.” A little over a month later, 130,000 residents have fled from the spreading flames.

    An article at the right-wing New York Post linked the cuts to extra spending on homeless services. (The timing is pretty amazing for the Post’s insinuation that the city should be less generous to the unhoused, given that so many Angelenos have become homeless themselves overnight.) Meanwhile, the left-wing Intercept has linked the budget cuts to extra funding for the police. Countless other stories could surely be told by connecting budgetary dots this way, but the boring truth is that money is fungible. Particular funds that don’t go to firefighting aren’t thereby “going to” any particular alternate line on the budget. And in a saner and less unequal city, state, and country, an entire suite of public services could be generously funded.

    Crowley’s equivalent at Los Angeles County, fire chief Anthony Marrone, confirmed at a press conference that neither the county nor “the 29 fire departments in our county” were “prepared for this type of widespread disaster.” They could have handled “[o]ne or two major brush fires,” but they don’t have anything like the personnel required to rapidly contain five such fires. The county’s firefighting capacity has been stretched thin by years of austerity and tight budgets, even as climate change has increased fire risks.

    Meanwhile, hundreds of prison inmates have been brought in to help fight the fires for far less than minimum wage. California’s state minimum wage is $16.00 an hour. Los Angeles’s municipal minimum wage is $17.28. Salaries of the city’s firefighters work out to average about $30. The incarcerated firefighters are paid within a range that goes from $5.80 and $10.24 a day, although you’ll be relieved to hear that “they can make an additional $1 per hour when responding to an active emergency.” It’s hard to imagine a grimmer symbol of our literally burning late-capitalist hellscape than a locale that’s home to so much lavish and conspicuous wealth bringing in incarcerated firefighters to risk their lives for less per day than their free equivalents would make in an hour — if only the city had been willing spring for a few more of them.

    None of this has to be this way. We could have had a Green New Deal in 2019, or better yet decades earlier when the facts about anthropogenic climate change were already well-established. We could eliminate private monopolies like PG&E that cut corners for profit. We could make far more planned and deliberate decisions about housing density to minimize the dangers posed by the “lethal combination of homeowners and brush” that Mike Davis wrote about in Ecology of Fear (in a chapter provocatively entitled “The Case for Letting Malibu Burn”).

    We certainly don’t need to leave fire insurance in the hands of for-profit companies that have demanded that the government let them keep ratcheting up premiums as the threat of wildfires increased and, when they didn’t get what they wanted, simply dropped 1,600 policyholders in Pacific Palisades in 2024. And any polity as prone to wildfires as Los Angeles is in the 2020s could make adequately funding fire protection a serious priority.

    Wildfires predate both climate change and the politics of austerity. Nevertheless, both greatly exacerbate their risks. It would be a mistake to either blame this entirely on “nature” or to broadly condemn human civilization itself as a blight on nature. One of the core functions of an organized society is to minimize the dangers posed to its members by the ravages of nature. Sociologically and ecologically, ours has failed spectacularly.

    #USA #Californie #incendie #capitalisme #néolibéralisme

  • Let Malibu Burn: A political history of the Fire Coast, Mike Davis, 1996.
    https://la.indymedia.org/js/?v=cont&url=/news/2007/10/208946.json

    Fire in Malibu has a relentless, staccato rhythm. The rugged coastline is scourged by a large fire, on average, every two and a half years, and at least once a decade a blaze in the chaparral grows into a terrifying firestorm consuming hundreds of homes in an inexorable march across the mountains to the sea. In one week last month, 10 homes and 14,000 acres of brush went up in smoke.

    And it will only get worse. Such periodic disasters are inevitable as long as private residential development is tolerated in the fire ecology of the Santa Monicas.

    Make your home in Malibu, in other words, and you eventually will face the flames.

    Shangri-la

    From the very beginning, fire has defined Malibu in the American imagination. Sailing northward from San Pedro to Santa Barbara in 1835, Richard Henry Dana described (in Two Years Before the Mast) a vast blaze along the coast of Jose Tapia’s Rancho Topanga Malibu Sequit. Despite (or, perhaps, because of) Spanish prohibition of the Chumash and Gabrielino Indians’ practice of annual burning, mountain infernos repeatedly menaced the Malibu area throughout the 19th century. During the boom of the late 1880s, the entire ex-Tapia latifundium was sold at $10 per acre to the Boston Brahmin millionaire Frederick Rindge. In his memoirs, Rindge described his unceasing battles against squatters, rustlers and, above all, recurrent wildfire. The great fire of 1903, which raced from Calabasas to the sea in a few hours, incinerated Rindge’s dream ranch in Malibu Canyon and forced him to move to Los Angeles, where he died in 1905.

    #Santa_Ana #Santana #urbanisation #Californie #incendies #feu #histoire #Los_Angeles #Mike_Davis #histoire

  • Los Angeles Officials Made the Horrific Fires So Much Worse | The New Republic
    https://newrepublic.com/post/189997/los-angeles-fire-fighting-budget-wildfires


    Des catastrophes pas si naturelles.

    Los Angeles authorities have evacuated some 30,000 people as of Wednesday, as flames tear through the Pacific Palisades, threatening more than 10,000 homes. And even though the fires are literally in its own backyard, Los Angeles hasn’t exactly prioritized its ability to respond to the fiery devastation.

    The city’s 2024–2025 budget slashed about $17.6 million from the fire department, while increasing the budget for the city’s police force by $126 million, according to figures from the Los Angeles City Administrative Office.

    Exactly why the fire department was deprioritized amid escalating wildfire seasons is unclear, but the unfortunate budget decision comes at a time when state firefighting reserves are also facing the heat. Depending on the year, low-wage incarcerated inmates compose somewhere between 30 and 40 percent of the firefighters with the California Department of Forestry and Fire Protection—but their ranks within the reserve have been drained by the Covid-19 pandemic, according to the Los Angeles Times.

  • Bosnia Erzegovina, il dramma degli incendi
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Bosnia-Erzegovina/Bosnia-Erzegovina-il-dramma-degli-incendi-234835

    Con scarsi mezzi e poco personale, i vigili del fuoco della Republika Srpska, entità della Bosnia Erzegovina, devono affrontare ogni estate il dramma degli incendi, molti di origine dolosa. Secondo loro serve più prevenzione, e un’associazione locale ci sta provando

  • Reconstruction de Notre-Dame : le culte du silence, le coût d’une impatience, Antoine Perraud

    D’où partirent les flammes ? Sur le moment, les pistes fantaisistes ou malveillantes allèrent bon train : quelque mégot, voire une intention de nuire d’ouvriers pas très catholiques – selon la piste islamophobe reniflée sans relâche par l’extrême droite et ses relais.
    Que nenni ! Ce fut un court-circuit, sans doute dans les parages du bas de la flèche. Voilà ce qui ressort, après cinq ans d’enquête, au printemps 2024. Mais le dossier judiciaire est cadenassé. L’État, propriétaire du bâtiment et donc partie civile, n’en facilite pas l’accès. Néanmoins deux pistes se dégagent, selon les informations recueillies par Mediapart : l’ascenseur de l’échafaudage, ou alors un système de sonnerie de cloches – pointé dès après l’incendie par Le Canard enchaîné.

    Or la zone des travaux était inactive cette funeste semaine là, nous assurent des sources concordantes. En revanche, le 15 avril 2019, lundi de la Semaine sainte, un office avait encore sonné douze minutes avant l’alerte incendie. Et ce, par le truchement d’une installation provisoire mais devenue définitive, mise en place au bas de la flèche par le clergé : la Drac (direction régionale des affaires culturelles) l’avait autorisée, contre l’avis du conservateur régional des monuments historiques de l’époque, soutient un expert au fait du dossier.

    La question de la responsabilité de l’#incendie relève de l’omerta. Deux prêtres impliqués dans la reconstruction de la cathédrale nous le confirment : « Mgr Ulrich et l’archevêché ont très vite fait comprendre que l’origine du brasier était un sujet tabou. » Comment ne serait-ce qu’envisager que l’Église, pour avoir obtenu de faire fi des règlements de sécurité, soit à l’origine de l’incendie ?

    Un architecte en chef des monuments historiques n’y va pas par quatre chemins, sous couvert de l’anonymat : « Une telle cause, plausible, de l’incendie, parce qu’elle “mouille” le clergé, explique le pas de deux entre le président de la République et l’archevêque de Paris ; le premier tenant ainsi le second par la barbichette… »

    La seule personne qui accepte de s’exprimer à découvert est Maryvonne de Saint Pulgent. Autrice d’un livre qui décrypte les enjeux politiques, religieux et patrimoniaux du monument depuis le XIIe siècle, La Gloire de Notre-Dame : la foi et le pouvoir, cette conseillère d’État honoraire, qui occupa de hautes fonctions au ministère de la culture, reçoit Mediapart dans son salon faramineux du Faubourg Saint-Germain.

    Elle est formelle : « Personne n’a intérêt à obtenir, ni même à chercher de réponse. Ne serait-ce que pour des raisons économiques colossales, puisque les assurances ne resteraient pas inactives, au vu de l’importance du sinistre, si une responsabilité se voyait désignée. Toutes les conditions sont donc réunies pour qu’on réfléchisse indéfiniment à ce mystère… »

    Maryvonne de Saint Pulgent en veut pour preuve le rapport de la Cour des comptes, « remarquablement bienveillant », qui date de 2022 – le suivant était censé paraître en cette fin d’année 2024 mais il devrait n’être disponible qu’en 2025, histoire de ne gâcher en rien l’acquiescement de rigueur attendu pour la réouverture.

    L’omerta couvre aussi les pompiers, héroïsés sans relâche mais non exempts de retards à l’allumage lors de leur intervention – ne serait-ce que par l’absence d’une grue appropriée, rappellent plusieurs sources. Une telle immunité générale a permis à chaque partie de continuer comme si de rien n’était : chacun est resté en place après l’incendie, pour réparer ce qui avait été détruit sans se poser plus de questions.

    C’est ce péché originel de la catastrophe et de sa gestion qui offrit à Emmanuel Macron l’occasion de jouer au deus ex machina. Il se fit fort d’apparaître seul à même de tourner au plus vite la page en fixant l’avenir. Et ce, commentent des sources concordantes, au grand soulagement du clergé, des architectes, des entreprises, ou encore du ministère de la culture ; tous prêts à faire le gros dos en profitant de cette amnistie-amnésie aussi providentielle que présidentielle.
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/061224/reconstruction-de-notre-dame-le-culte-du-silence-le-cout-d-une-impatience

    une revue de détail croquignolesque https://justpaste.it/eszni

    #Notre-Dame #patrimoine #tourisme #Église #soft_power

  • #Incendie des #Tattes : quelles conséquences #10_ans après ?

    #Steve et #Aliu, sinistrés de l’incendie des Tattes, témoignent 10 ans après

    Steve : "10 ans après, ma situation est mauvaise. Ma santé est mauvaise. J’ai mal, vraiment mal. Chaque jour j’ai mal. Je ne peux pas travailler, je dépends de l’aide sociale. Je n’ai rien reçu en compensation de l’état, seulement l’aide sociale. Au début à l’hôpital ils ont commencé par me dire que je ne remarcherai jamais. Une personne handicapée, qu’est-ce que le gouvernement doit faire pour l’aider ? Moi je n’ai rien reçu. J’ai demandé l’AI mais je ne reçois rien. Partout ils me disent non. On ne peut pas vivre toute sa vie avec si peu."

    Aliu : "J’ai eu des fractures de la colonne vertébrale. J’ai fait une semaine d’hospitalisation, ils ont dit que ce n’était pas grave. Mais en sortant j’ai senti mon pied gauche comme cassé. Une semaine après je ne pouvais plus marcher. Alors ils ont vu que je ne pouvais plus rester debout, ma colonne était cassée. Avec un faux pas je pourrais être handicapé. J’ai fait une demande AI et ils m’ont accepté à 50%. Mais avec le droit suisse je n’ai pas le droit de toucher cet argent car je n’ai pas travaillé 3 ans avant l’incendie. Aujourd’hui j’ai encore des séquelles dans la tête et partout. Je fais des cauchemars. J’ai le permis F et je suis coincé à l’aide sociale, donc je ne peux pas faire de regroupement familial. Je ne peux pas voir mes enfants."

    Incendie des Tattes : quelles conséquences 10 ans après ?

    Pas besoin de refaire encore une fois l’histoire détaillée de la catastrophe des Tattes, survenue dans la nuit du 16 au 17 novembre 2014. Nous ne rappelons que 2 dates :

    – La nuit du 16 au 17, avec la mort d’un requérant pris au piège d’un système anti-incendie déficient, les défenestrations pour échapper aux flammes, le délai anormalement long pour envoyer les pompiers, l’abandon des sinistrés à leur triste sort, certains terrorisés quittant rapidement la Suisse, d’autres lamentablement « indemnisés » à hauteur de 500 CHF pour les torts subis, et d’autres encore reconnus aujourd’hui comme invalides à 100% mais sans droit à toucher l’assurance invalidité,
    - Après 10 ans d’abandon, les 4-5-6 mars 2024, un procès en appel qui incrimine enfin le principal responsable de ce grave accident : l’Hospice général sous les traits de M. C. Hauswirth, responsable incendie de nombreux foyers pour requérant-es d’asile, tâche impossible à assumer pour une seule personne. Deux Protectas sont aussi accusés de ne pas avoir fait exactement ce qu’il aurait fallu, encore qu’on ne voie pas comment ils auraient pu le faire, avec un système anti-incendie qui dysfonctionnait.

    Mais l’état ne se laisse pas accuser, même quand ses fautes sont évidentes, et rebelotte : M. Hauswirth (et les Protectas) font recours au Tribunal fédéral. Autant dire que la justice devrait nous promener encore… quelques années. Intolérable, pour les personnes gravement atteintes dans leur santé physique et psychologique, sans parler de leurs difficultés administratives et financières pour survivre chez nous.

    Le Collectif Solidarité Tattes, né début 2015 pour soutenir les sinistrés, continue et continuera de :

    - Dénoncer le traitement injuste et discriminatoire des réfugié-es qui sont tellement mal considéré-es que les mesures élémentaires de sécurité n’étaient pas prises à leur égard, au Foyer des Tattes, en 2014 ;
    - Dénoncer une justice fantôme qui se fait attendre plus de 10 ans, sans réparation, sans excuse, sans indemnités ;
    - Demander au Conseil d’état genevois de reconnaître une fois pour toutes sa responsabilité dans la catastrophe des Tattes et de faire le nécessaire pour que les victimes soient elles aussi reconnues, en accédant à un permis de séjour valable, à une rente AI le cas échéant.

    JUSTICE POUR LES SINISTRES DES TATTES, VITE !

    Message reçu via la mailing-list de Solidarité Tattes, 15.11.2024

    #Genève #Suisse #Foyer_des_Tattes #incendie_des_Tattes

    https://seenthis.net/tag/incendie_des_tattes

  • #Analyse : a-t-on observé un effondrement des #puits_de_carbone_terrestres en #2023 ?

    https://bonpote.com/analyse-a-t-on-observe-un-effondrement-des-puits-de-carbone-terrestres-en-2

    “Un #effondrement des puits de carbone terrestres en 2023”.

    "Je ne dis pas cela méchamment, mais j’espère vraiment que ce document est tout simplement erroné. Une détérioration rapide du puits de carbone terrestre dans un avenir proche pourrait avoir des conséquences vraiment terribles." Voici ce qu’a déclaré Robert Rohde, directeur scientifique au Berkeley Earth, le jour de la sortie de l’étude.

    En effet, il y a de quoi être inquiet. Si cela se confirmait, ce serait de très loin la pire nouvelle climatique depuis plusieurs années. C’est l’été, il y existe semble-t-il une “trêve politique” pendant les Jeux Olympiques 2024, mais s’il y a une chose qui ne prend pas de vacances, c’est bien le #changement_climatique.

    #Incendies, #sécheresses… et un possible emballement du climat si un tel déclin persistait. Rien que ça. Dans cet article, nous reviendrons sur ce que sont les puits de carbone, ce que nous dit l’étude et les conséquences que cela pourrait avoir.

    #Trees and #land absorbed almost no CO2 last year. Is nature’s carbon sink failing? | Oceans | #The_Guardian

    https://www.theguardian.com/environment/2024/oct/14/nature-carbon-sink-collapse-global-heating-models-emissions-targets-evi

    Only one major tropical rainforest – the #Congo_basin – remains a strong #carbon_sink that removes more than it releases into the atmosphere. Exacerbated by #El_Niño #weather patterns, deforestation and global heating, the Amazon basin is experiencing a record-breaking drought, with rivers at an all-time low. Expansion of #agriculture has turned #tropical_rainforests in south-east Asia into a net source of #emissions in recent years.

    Emissions from soil – which is the second-largest active carbon store after the oceans – are expected to increase by as much as 40% by the end of the century if they continue at the current rate, as soils become drier and microbes break them down faster.

    Tim Lenton, professor of #climate_change and #Earth_system_science at Exeter University, says: “We are seeing in the biosphere some surprising responses that are not what got predicted, just as we are in the #climate.

    “You have to question: to what degree can we rely on them as carbon sinks or carbon stores?” he says.

    A paper published in July found that while the total amount of carbon absorbed by forests between 1990 and 2019 was steady, it varied substantially by region. The boreal forests – home to about a third of all carbon found on land, which stretch across Russia, Scandinavia, Canada and Alaska – have seen a sharp fall in the amount of carbon they absorb, down more than a third due to climate crisis-related beetle outbreaks, fire and clearing for timber.

  • #cpr di Gradisca. Rivolta, fughe, un ferito grave
    https://radioblackout.org/2024/09/cpr-di-gradisca-rivolta-fughe-un-ferito-grave

    Domenica 15 settembre c’è stato un tentativo di rivolta al CPR di Gradisca d’Isonzo: i detenuti hanno appiccato il fuoco ad un materasso e ad alcune coperte, lanciate contro i finanzieri in servizio nel Centro. Nella notte tra martedì 17 e mercoledì 18 settembre due prigionieri sono fuggiti, mentre un terzo è rimasto gravemente ferito […]

    #L'informazione_di_Blackout #CPR_Gradisca #rivolta_e_fughe_da_gradisca

  • Incendie d’une église à Saint-Omer : le suspect, récidiviste, mis en examen
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/04/incendie-d-une-eglise-a-saint-omer-le-suspect-recidiviste-mis-en-examen_6304

    Lors de son procès pour l’incendie des quatre églises du Pas-de-Calais en janvier 2022, l’homme avait expliqué avoir agi « à cause de [son] passé » : abandonné par ses parents et confié à une famille d’accueil, il avait raconté avoir été « violé » par son père adoptif « de 5 ans à 6 ans et demi ». « A chaque fois que j’écoute la télé et tout ça, les curés sont des pointeurs [pédophiles]. Voilà pourquoi je m’en prends aux églises », avait-il déclaré. Selon le psychiatre qui l’avait alors examiné, le prévenu présentait une « réelle souffrance psychique » et « cherchait à être en prison car il s’y sent plus en sécurité qu’à l’extérieur ». Selon le procureur Guirec Le Bras, le mis en cause n’a pas reproduit de déclarations de cette nature après son interpellation pour l’église de Saint-Omer.

    [...]

    L’incendie de cette église a suscité une vive émotion sur les réseaux sociaux. Le patron de X et Tesla, Elon Musk, a lui-même relayé lundi sur le réseau social un message complotiste accompagné d’une vidéo du clocher en feu, s’interrogeant sur le caractère criminel du sinistre. Toujours sur X, le maire de Saint-Omer, François Decoster, lui a envoyé en retour le lien vers la cagnotte.

    #Église #VSS #incendie

  • [Info « Splann ! »] #incendie chez Livbag à Pont-de-Buis en 2023, un rapport pointe des failles dans les procédures d’alerte de l’usine Seveso
    https://splann.org/livbag-point-de-buis-incendie-bea-ri

    Un an après l’incendie survenu dans l’usine Livbag de Pont-de-Buis (29), le bureau d’enquêtes et d’analyses sur les risques industriels (BEA-RI) écarte l’hypothèse d’un acte malveillant. Il pointe en revanche des failles dans les procédures de sécurité de ce site classé Seveso seuil haut. L’article [Info « Splann ! »] Incendie chez Livbag à Pont-de-Buis en 2023, un rapport pointe des failles dans les procédures d’alerte de l’usine Seveso est apparu en premier sur Splann ! | ONG d’enquêtes journalistiques en Bretagne.

    #Santé_publique #industrie

  • #Incendie du foyer des #Tattes. La #responsabilité de l’État était engagée

    « Ce jour-là, j’étais dans le foyer. J’y pense encore aujourd’hui. Merci aux avocates et à Solidarité Tattes de n’avoir pas lâché. Vous avez montré que la justice peut être rendue et qu’elle peut donner de la dignité à toutes les personnes. Merci encore. »

    Le 4 juin 2024, la salle d’audience du Palais de justice était pleine pour entendre le #verdict de la Cour d’appel dans l’affaire de l’incendie du foyer des Tattes survenu le 17 novembre 2014. Un jugement reconnaissant enfin la responsabilité de l’État de Genève en la personne du coordinateur de sécurité incendie de l’Hospice général, condamné pour homicide et lésions corporelles par négligence. Celui-ci avait été disculpé par le Tribunal de police en première instance. Les juges d’appel ont confirmé les condamnations de deux agents de sécurité et d’un résident du foyer. 10 ans après le sinistre, les victimes voient donc enfin un début de justice rendue.

    150 personnes vivaient dans cet immeuble du foyer d’hébergement des Tattes lorsqu’un feu s’est déclaré dans l’une des chambres. Un système d’alarme non relié à la centrale des pompiers, des portes coupe-feu qui se sont révélées être un piège fatal pour Fikre, un jeune demandeur d’asile mort asphyxié par la fumée, des habitants non formés aux comportements à adopter en cas de sinistre… 40 personnes se sont défenestrées, dont 10 gardent de lourdes séquelles et des handicaps.

    Sur les marches du Tribunal, les trois avocates des victimes, Laïla Batou, Sophie Bobillier et Magali Buser, ont insisté sur le rôle déterminant joué par la société civile, en particulier Solidarité Tattes, association née suite à cette tragédie, dans cette procédure sinueuse. Une mobilisation essentielle tant les méandres de la justice auraient poussé à baisser les bras. Viviane Luisier, l’une des chevilles ouvrières de Solidarité Tattes, a rappelé par ailleurs que nombre de victimes du sinistre ne sont plus là pour entendre ce verdict. Et d’appeler le canton et la Confédération à octroyer des permis B à celles résidant encore sur notre territoire et la réparation qui leur est due, ainsi qu’à leurs familles.

    La procédure civile pour l’octroi des dédommagements se poursuivra. Les avocates s’attendent néanmoins à un recours de l’État et que l’affaire soit portée au Tribunal fédéral. Quel qu’en soit le résultat, l’audience publique, malgré une acoustique difficile, a au moins permis à certaines des victimes et à leurs amis présents de voir que la justice est aussi là pour défendre les droits des plus faibles.

    https://asile.ch/2024/08/19/incendie-du-foyer-des-tattes-la-responsabilite-de-letat-etait-engagee
    #justice #procès #appel #asile #migrations #réfugiés #Suisse #Genève #incendie_des_tattes

    voir aussi :
    4-5-6 mars 2024 : #Procès en #appel concernant l’#incendie des #Tattes
    https://seenthis.net/messages/1039035

  • California’s forest carbon offsets buffer pool is severely undercapitalized

    California operates a large forest carbon offsets program that credits carbon stored in forests across the continental United States and parts of coastal Alaska. These credits can be sold to buyers who wish to justify ongoing emissions, including in California’s cap-and-trade program. Although fossil CO2 emissions have effectively permanent atmospheric consequences, carbon stored in forests is inherently less durable because forests are subject to significant socioeconomic and physical risks that can cause temporarily stored carbon to be re-released into the atmosphere. To address these risks, California’s program is nominally designed to provide a 100-year guarantee on forest carbon claims based on a self-insurance program known as a buffer pool. Projects contribute credits to the buffer pool based on a suite of project-specific risk factors, with buffer pool credits retired as needed to cover carbon losses from events such as wildfire or drought. So long as the buffer pool remains solvent, the program’s permanence claim remains intact. Here, we perform an actuarial analysis of the performance of California’s buffer pool. We document how wildfires have depleted nearly one-fifth of the total buffer pool in less than a decade, equivalent to at least 95 percent of the program-wide contribution intended to manage all fire risks for 100 years. We also show that potential carbon losses from a single forest disease, sudden oak death, could fully encumber all credits set aside for disease and insect risks. These findings indicate that California’s buffer pool is severely undercapitalized and therefore unlikely to be able to guarantee the environmental integrity of California’s forest offsets program for 100 years.

    https://www.frontiersin.org/journals/forests-and-global-change/articles/10.3389/ffgc.2022.930426/full

    #forêt #Californie #feu_de_forêt #incendie #crédits_carbone #buffer_pool #zone_tampon #USA #Etats-Unis

    • Offsets on fire

      UP IN SMOKE: The Park Fire blazing near Chico, California — now the fourth largest in state history — has burned 400,000 acres and destroyed some 640 structures.

      About 43,000 of those acres are forests that were supposed to stay intact for at least 100 years under California’s carbon offset program, says the nonprofit research group CarbonPlan.

      That’s a problem for California’s climate goals because companies are relying on carbon to stay in those trees. When the trees burn, they release the CO2 that companies paid to trap in lieu of reducing their own emissions under the state’s cap-and-trade program.

      The last two years were more quiet on the fire front, but this year, after wet winters fueled vegetation growth that’s turned into kindling in a hot, dry summer, fires are rearing their head.

      “This is a wild summer for this,” said William Anderegg, a professor at the University of Utah who researches forest carbon offsets and buffer pools. “This is feeling a lot like those very big fire years from two, three years ago.”

      The four offset parcels burning in the Park Fire belong to Sierra Pacific Industries, the second largest lumber company in the U.S. They were enrolled to sell credits under cap-and-trade with the promise that they would be protected for 100 years to substitute for refineries, factories and other big emitters reducing their own greenhouse gas emissions. At the moment, one of the parcels, where an oil refiner and an energy trading company tapped 2,700 tons worth of credits to meet their cap-and-trade obligations in 2022, is roughly 20 percent burned.

      California regulators thought of this when they designed their offset program. They created an extra pool of credits that forest project developers have to deposit some credits into — roughly a 10 to 20 percent margin — in order to serve as insurance against fires and other destruction.

      But as fires keep destroying offset projects, there are serious questions about whether the buffer pool is big enough.

      “There is a lot of evidence that California’s buffer pool is not big enough,” said Grayson Badgley, a research scientist with CarbonPlan, who in 2022 published a report showing that wildfires over the past decade had already depleted one-fifth of the buffer pool, and almost all of the buffer pool set aside for fire risk, which is meant to last a century.

      “It is not ready to deal with a warmer future where fires are more frequent and more intense, and that’s what we’re seeing across North America, especially in the American West,” he said.
      A map shows burned areas overlapping with carbon offset projects in the footprint of the Park Fire.

      https://www.politico.com/dims4/default/92126b3/2147483647/resize/762x/quality/90/?url=https%3A%2F%2Fstatic.politico.com%2F94%2Fb3%2Fff3326cb43f6b3813b596fd

      These aren’t the only forests in California’s offset program that are going up in smoke right now.

      In Washington State, a complex of fires, now mostly contained, just burned through 17,000 acres of a project on the Colville Indian Reservation, one of the largest sellers of carbon credits under the California cap-and-trade program. A project run by the Mescalero Apache Tribe in New Mexico that has sold over a million credits to Chevron lost about 13,000 acres, roughly six percent of its project area, to this summer’s Salt and South Fork fires.

      This also isn’t the first time the California Air Resources Board has had to deal with these threats to the carbon credits in its program, which mostly come from forests.

      The summers of 2020 and 2021 saw a spate of fires burn through compliance forests, including the Bootleg Fire, which wiped out 3.3 million tons of carbon dioxide from Green Diamond Resources Corporation land in Oregon and required CARB to retire more than 1.1 million credits from the buffer pool. The fires currently ablaze on the Colville Indian Reservation, in Washington, mark the fourth year the project has burned since 2015; in 2020 and 2021, fires wiped out over 3.7 million credits.

      It could take up to two years for state regulators to calculate the carbon losses from this year’s fires and decide how much to tap from the buffer pool. A lot depends on how severe the fires are that burn through the forests, and whether or not they burn along the ground or jump into the canopy and destroy whole trees.

      “This all just further underscores how vulnerable these [offsets] are to climate risks and how crucial it is to have an adequate buffer pool,” he said.

      CARB, which is currently revising its cap-and-trade program to make it more stringent, has said it doesn’t plan to update its forest offset protocol or reassess the risk of wildfires this time around.

      “Our regulation has provisions to address any impacts of wildfires on compliance forestry offset projects,” said spokesperson David Clegern.

      But the agency has said it’s interested in revisiting how it calculates the risk of losing forest credits to wildfire and last year contracted researchers to develop new risk assessments for use in the next protocol. CARB says they have nothing to share yet from the research. — BB

      https://www.politico.com/newsletters/california-climate/2024/08/06/offsets-on-fire-00172970

  • From Fire Hazards to Family Trees. The Sanborn Fire Insurance Maps

    Created for US insurance firms during a period of devastating fires across the 19th and 20th centuries, the Sanborn maps blaze with detail — shops, homes, churches, brothels, and opium dens were equally noted by the company’s cartographers. Tobiah Black explores the history and afterlife of these maps, which have been reclaimed by historians and genealogists seeking proof of the vanished past.

    On the evening of April 4, 2024, dozens of people crowded into the Whitsett Room in Sierra Hall at California State University, Northridge (CSUN), for a symposium about a collection of fire insurance maps created by the Sanborn Map Company. The attendees were excited — several people greeted each other warmly, having only met on Zoom calls.

    The age range of the attendees was wide. Undergraduates sat next to retirees. One family had brought their infant. A man sitting in front of me with a closely cropped white beard was posting videos he’d taken of CSUN’s Sanborn map collection to TikTok. The symposium was supposedly about “the ways in which Sanborn fire insurance maps have informed the work of artists, archivists and researchers”. But the message of the evening was simpler: people love these maps. To understand the Sanborn maps’ enduring appeal — many of which have been rescued, like CSUN’s collection, from the dumpster or basement or forgotten storage closet of a Sanborn office or customer — we must understand what they are.

    In the late nineteenth and early twentieth century, the United States was on fire. In October 1871, the Great Chicago Fire destroyed about 17,500 buildings, leaving a third of all Chicagoans homeless, and killing as many as 300 people. In April 1872, the Great Boston Fire ripped through downtown, causing $73.5 million in damages. In the summer of 1889, the Great Seattle Fire, the Great Ellensburg Fire, and the Great Spokane Fire each did significant damage to those cities. Fires devastated Hinckley, Minnesota, in 1894; Jacksonville, Florida, in 1901; Baltimore, Maryland, in 1904; and San Francisco, California, in 1906. These fires literally reshaped the urban American landscape, leveling whole neighborhoods that would have to be rebuilt or abandoned.
    A close-up section of a map with color-coded buildings and streets, highlighting Hawley Street, a clothing factory, and Trinity Church.

    https://the-public-domain-review.imgix.net/essays/sanborn-fire-insurance-maps/03-Boston_Fire_from_Washington_&_Bromfield_panoramic

    Urban fires were nothing new. But a combination of dense concentration, shoddy construction, poor regulation, and inadequate firefighting services meant that fires in the period of swift industrialization from roughly the end of the Civil War to the Great Depression were particularly destructive. This was also the era when kerosene lamps became ubiquitous. When Edwin Drake struck oil in Titusville, Pennsylvania, in 1859, the oil boom he ignited was due entirely to the use of refined petroleum for light. Kerosene was cheaper than whale oil, less smoky than coal oil, and brighter than candles — but also highly flammable. It’s not hard to see where sloshing buckets of kerosene across the densely packed, swiftly constructed American cities of the nineteenth century would lead. These fires also received tremendous coverage in the era’s sensational penny newspapers, which were hungry for stories of death and violence after the conclusion of the Civil War.

    Where there’s smoke, there’s fire; and where there’s fire, there’s insurance (at least since around the beginning of the eighteenth century). In 1866, Daniel Alfred Sanborn established the D. A. Sanborn National Diagram Bureau to provide maps of North American cities and towns to fire insurance companies. These maps used an elaborate system of color coding, symbols, and abbreviations to indicate a dizzying amount of information — from building materials to street widths; from locations of standpipes to the presence of flammable chemicals; from the height of a structure to the number of skylights. Sanborn’s company didn’t provide any insurance itself — it supplied the insurance companies with the information, in the form of maps, they would need to assess risk and assign premiums.

    The most interesting piece of information that Sanborn’s mapmakers gathered was what each building was being used for. “S” meant store and “D” meant dwelling. But they didn’t stop there. The maps identify hotels, churches, breweries, stables, manufacturers of flint glass bottles, orphanages, launderers, cigar factories, chewing gum factories, jewelers, butchers, cobblers, drugstores, barbers, canneries, boarding houses, manufactories of artificial hair, dry goods wholesalers, cabinetmakers, photographers, window shade factories, and hundreds — possibly thousands — of other kinds of businesses. Later, they label roller rinks, movie theaters, garages. Even opium dens, gambling parlors, and brothels are dutifully marked down. In larger buildings, they might label the kitchen, the coal shed, where particular pieces of factory equipment can be found. They sometimes note whether a building has a nightwatchman. The maps are Whitmanian in their profusion of detail.
    A detailed map highlighting City Hall, Market House, and the Mexican Theatre, with adjacent buildings color-coded and labeled by their functions, including groceries and offices.

    The Sanborn Map Company, as it came to be known, eventually used their system to map more than 12,000 North American towns and cities, covering almost every community with a population over 1000. To do so, the company sent out employees known as “striders” or “trotters”. One or more striders would set up shop in a town for a few months, sometimes renting office space. Following a hundred-page manual supplied by the company, they would sketch, measure, and chart every street and building in the territories they had been assigned. In 1917, during World War I, a Sanborn field surveyor was seen making drawings of the buildings in Fort Wayne, Indiana. Not knowing what the stranger was doing, several residents called the police, worried that he was a German spy. The anecdote paints a vivid picture of what these surveyors had to do. They had to observe. They had to ask questions, possibly intrusive ones. (Outhouses are occasionally discretely noted on Sanborn maps.) They listed illegal businesses (when they could find them) next to legal ones. Making a good map must have required some combination of nosiness, charm, officiousness, tact, and pushiness, depending on the situation.

    The striders would send their material back to one of the main offices — Sanborn had permanent offices in New York City, San Francisco, Chicago, and, later, Atlanta — where cartographers would create the detailed, precise maps supplied to the insurance companies.

    The maps were periodically updated with “pasters” — corrections literally pasted into the old atlases until the pages could bear no more and a new map would be commissioned. It was a profitable business, and the Sanborn Map Company had a near monopoly on it in North America. The maps were expensive and time-consuming to make; no new competitor could ever hope to match Sanborn’s enormous back catalogue. D. A. Sanborn died in 1883, but the company continued to thrive under the general management of his son, William A. Sanborn, who used his intimate knowledge of city planning to make a fortune in Connecticut real estate. At its peak in the 1930s, the company brought in more than $500,000 a year in after tax profits and employed seven hundred “skilled map workers” and two hundred “specially trained engineers”.

    For a variety of reasons — consolidation in the insurance business, complacency because of their perceived monopoly, more sophisticated methods for assessing fire risk, and new forms of data storage that made the huge, heavy Sanborn atlases increasingly obsolete — the company’s profits had dropped to $100,000 a year by the late 1950s.1 They stopped creating new maps in 1961 and stopped issuing “paster” updates to their old maps in 1977. That same year, the company’s president, S. Greeley Wells, donated forty-five atlases of old maps to the Library of Congress. This is where the second act of the Sanborn maps’ lives began.

    It began slowly. When a municipal government needed to decide if a building was worth preserving, they might consult an old Sanborn map. When a historian or historical novelist wanted to get a sense of the types of businesses on a particular street in a particular city in a particular year, they might consult a Sanborn. When a demographer wanted to chart the growth or decline of an American city, the Sanborns were there.

    But the real explosion of interest can probably be attributed to the genealogists. Legacy Tree Genealogists, Genealogy Gems, traceyourpast.com, and Family Tree Magazine — to name just a few — all have articles explaining how to use Sanborn Maps for genealogical research. Paulette Hasier, Chief of the Library of Congress’s Geography and Map Division, says that when her department tweeted that their collection of Sanborn maps was being made available online, it became the account’s single most retweeted message ever. She attributes a significant portion of that interest to genealogists — and what she calls “historical research for personal pleasure”. The Library of Congress has the largest collection of Sanborn maps in the country. There are a few contenders, but the second-largest collection is probably the one at CSUN — 4,100 atlases mapping out 1,600 North American towns and cities.
    CSUN is located deep in Los Angeles’ San Fernando Valley. It was founded in 1958 and has the broad streets and anonymous boxiness of many of LA’s modernist enclaves. When I arrived at Sierra Hall at 5 p.m. for the Sanborn symposium, which had been organized by staff cartographer David Deis, the lobby was empty with the kind of emptiness that can only be found in a school building after hours. My footsteps echoed off the floor tiles, which ranged in color from beige to pinkish. The fluorescent lights cast no shadows. But emerging from the elevator on the fourth floor, I was greeted by the warm hum of the fifty-plus attendees’ voices.

    The topics of the presentations ranged from a discussion of how to use digitized Sanborn maps to visualize sociological phenomena (like pinpointing the proliferation of saloons along the Erie Canal), through a case study of how the maps helped convince the local government in Pasadena to preserve an architecturally significant factory building, to curious discoveries: an opium den, “ruins”, and a 25-foot-tall panorama of the Battle of Gettysburg in a tent across the street from Los Angeles City Hall.2 Despite their varied subjects, the presentations shared a common feature: each speaker performed the same instinctive action that everyone seems to do when they discover the Sanborn maps — they looked up their own addresses and found their homes.

    The final presentation of the day was by the multi-disciplinary artist Debra Scacco, who described using the maps for an installation called Compass Rose. The project examined gentrification, displacement, and memory in Northeast Los Angeles, where Scacco has been based for many years. One component was a series of oral histories recorded by residents of Highland Park. Another component was a series of colorful glass panels — the shapes of which were drawn from the Sanborn maps of the neighborhood — which had been suspended in a white gallery space. When light from the windows hit the glass panels, their shadows — blue, yellow, purple, red, orange, pink, green — mingled on the walls.

    Scacco, while claiming to be less of a map expert than the other presenters, had the clearest understanding of why people respond to the Sanborn maps. Her project had begun with Scacco going to the LA Central Library and asking Creason to show her “maps of rivers and maps of freeways”. She says she didn’t yet know where she was going with the project, but she knew that this was where she wanted to start. When Creason pulled out the Sanborn maps, Scacco (a self-described “paper nerd”) says her reaction was, “Oh my God — this is the history of America, and it’s pasted over, just like American history.”

    By “blowing apart” the Sanborn maps, Scacco is trying to make the point that maps are not neutral. Maps obscure; they leave things out. As Scacco’s website says, “early maps of Los Angeles make no mention of our Tongva origins, and scarcely acknowledge early boundaries in which California was Mexico”. The Sanborn maps didn’t include every neighborhood in every city they covered. And they occasionally used explicitly racialized language to define neighborhoods literally outlined in red — presumably to warn insurers away or get them to charge higher prices. The insurance business has a long and well-documented history of racist and discriminatory practices; the Sanborns are an important data set in the effort to document that history.

    But during her presentation, Scacco also described showing the maps to the residents she was collecting oral histories from and “seeing folks see themselves in the archives”. For all their faults and elisions — sometimes because of them — the maps seem to reflect our own histories and memories back at us. Maybe that’s why the instinct to look up one’s own address on a map is so common. We create maps to make the unfamiliar familiar. To show us how to get home.

    https://publicdomainreview.org/essay/sanborn-fire-insurance-maps
    #assurance #feu #incendie #USA #Etats-Unis #Sanborn #cartographie #cartographie_historique #visualisation

    via @reka

  • Nouvelles vagues de vandalisme sur les fibres optiques : Internet perturbé en France - Next
    https://next.ink/145115/nouvelles-vagues-de-vandalisme-sur-les-fibres-optiques-internet-perturbe-en-fr

    Cette nuit, de nouvelles coupures (à plusieurs endroits) sur des fibres optiques perturbent les réseaux. Plusieurs opérateurs nous confirment être touchés, à divers degrés.

    Je souris en lisant les commentaires. Dix ans (au bas mot) qu’ils nous pourrissent la vie, et qu’ils font comme si la réforme des retraites, la Loi Travail, et je ne sais combien d’autres saloperies anti-sociales ne s’étaient jamais produites, comme si c’était du passé, et que bon, faut passer à autre chose.

    L’autre soir, une connaissance pendant le repas, qui tente de lancer le sujet sur LFI qui va augmenter les impôts. Je n’ai pas eu la pertinence de lui signaler qu’apparemment, il est plus enquiquiné par l’idée de payer quelques dizaines d’euros en plus chaque mois, que de perdre deux années de retraite.

    Foutus crétins. On forme des ingénieurs, on obtient des crétins.

  • La SNCF se dit victime d’"une attaque massive pour paralyser le réseau" des TGV
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/sncf/les-tgv-au-depart-et-a-l-arrivee-de-la-gare-montparnasse-a-paris-sont-r

    La SNCF a « été victime cette nuit de plusieurs actes de malveillance concomitants touchant les LGV Atlantique, Nord et Est. Des incendies volontaires ont été déclenchés pour endommager nos installations », fait-elle savoir dans un communiqué, vendredi 26 juillet, à quelques heures de la cérémonie d’ouverture des #JO de Paris 2024.

    édit la réputation mondiale de l’entreprise France est en cause !

    « Ce sont les grands départs qui sont attaqués, à travers la SNCF, c’est un bout de la France qu’on attaque et c’est les Français qu’on attaque », a déclaré Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou.

    https://www.lemonde.fr/societe/live/2024/07/26/en-direct-une-operation-de-sabotage-perturbe-fortement-le-trafic-des-tgv-sur

    #blocage #blocage_logistique #tourisme #massiv_attack

  • Les feux de forêt extrêmes ont doublé depuis vingt ans dans le monde en raison du réchauffement climatique
    https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/les-feux-de-foret-extremes-ont-double-depuis-vingt-ans-dans-le-monde-en

    Selon une étude publiée lundi dans le journal « Nature Ecology & Evolution », leur fréquence a été multipliée par 2,2 entre 2003 et 2023.

    Ce sont les #forêts tempérées de conifères, notamment dans l’ouest des Etats-Unis, et les forêts boréales, qui couvrent l’Alaska, le nord du Canada et de la Russie, qui sont les plus touchées, avec une fréquence de tels #incendies multipliée respectivement par 11 et 7.

    #climat

  • Grecia, incendi e responsabilità
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Grecia/Grecia-incendi-e-responsabilita-230976

    Il controverso processo per il disastroso incendio che ha distrutto il campo profughi di Moria, sull’isola di Lesbo, terminato con una condanna, ha visto la difesa utilizzare nuovi dati scientifici sulla fragilità degli ecosistemi alla minaccia del fuoco

  • Le castor, un allié face au #changement_climatique

    Les barrages des castors ont des effets bénéfiques contre les #incendies et les #inondations. De quoi en faire un parfait allié face au réchauffement climatique.

    Le #Gardon s’écoule paresseusement dans la tiédeur automnale. Le long de la rivière, des bosquets de jeunes peupliers se parent de teintes dorées. Au bord de l’eau, les arbres paraissent des buissons touffus, leurs racines entremêlées au limon. « Ces berges ne seraient pas comme ça si des castors ne vivaient pas là », dit le naturaliste Gilles Larnac. Une famille — six individus — habite en effet sur les rives de Collias. Ici comme ailleurs, ils ont façonné leur territoire à coup de dents. Avec des effets inattendus : les rongeurs nous protègent ainsi contre les inondations et aident à lutter contre les incendies.

    M. Larnac attrape une branche dérivant dans le courant. Elle est nue, sans écorce ni feuille, coupée en biseau aux extrémités : un reste de repas. « Un individu ingère 2 kilos de végétaux par nuit », explique-t-il. Pour ce faire, il croque les feuilles, ronge l’écorce, savoure les baies… en grande quantité. « L’écosystème est jardiné par le castor », poursuit notre guide. Sur les rivages « cultivés » du Gardon, point de troncs massifs, mais un parterre de jeunes arbres aux multiples rejets. « Quand il y a des crues, cette végétation arbustive permet de lisser la vague, de ralentir l’écoulement, avec un effet de peigne. »

    Autre atout anti-inondations : les barrages. Animal nocturne, « le castor passe la journée dans des terriers creusés dans les berges, dont l’entrée doit être sous l’eau, pour qu’ils se sentent en sécurité », détaille M. Larnac. Afin que cette précieuse ouverture se retrouve sous les ondes, l’animal peut faire monter le niveau de la rivière, en construisant de petits seuils à l’aide de branchages et de brindilles enchevêtrés.

    « C’est un animal génial »

    De telles retenues d’eau — moins néfastes pour l’environnement que nos ouvrages en béton — atténuent la violence des crues. Une étude menée en Angleterre, aux abords de la rivière #Otter, a ainsi montré que les six barrages construits par les rongeurs avaient réduit le débit de l’#eau et fait baisser les inondations dans les villages situés en aval. D’autres travaux scientifiques ont également pointé des effets bénéfiques contre les incendies : la végétation en amont du seuil, plus arrosée et donc plus humide, s’enflammerait moins vite.

    « Attention, le castor ne peut pas tout faire, notamment quand il y a des crues importantes, comme lors de nos gros épisodes cévenols », rappelle le naturaliste. Malgré tout, cet architecte des cours d’eau pourrait bien être un allié face au dérèglement climatique. « C’est un animal génial, qu’il est important de redécouvrir. »

    Natif des gorges du Gardon, Gilles Larnac s’est pris de passion pour ce curieux mammifère il y a une trentaine d’années. « Les vieux du coin ne savaient pas qu’il y avait des castors, ils les prenaient pour des ragondins [1], se rappelle-t-il. Il s’agit d’un patrimoine oublié. »

    Ce mammifère des rivières revient en effet de loin : omniprésent en Europe au Moyen-Âge, il a peu à peu été décimé par la chasse. « Sa fourrure épaisse, sa viande, mais aussi ses glandes à castoréum [2] étaient très prisées, raconte le naturaliste. On s’en servait pour faire du parfum, car la substance sécrétée est très persistante. » Au début du XXe siècle, il ne restait que quelques dizaines de familles en France, dans le Gard et l’Ardèche principalement, et guère plus dans le reste du continent.

    « Le castor a été la première espèce protégée, interdite de chasse en 1909, et c’est ce qui l’a sauvé, poursuit M. Larnac. Il y a eu par la suite des opérations de réintroduction, et aujourd’hui, on compterait environ 20 000 individus à travers le pays, dans cinquante départements. » Il n’est désormais pas rare de croiser le nageur, à la tombée du jour, en train de grignoter ou de faire sa toilette. « Pour l’observer, repérez d’abord les lieux en journée, en vous promenant aux bords de la rivière, conseille M. Larnac, qui organise des sorties découvertes dans la région. Si vous apercevez dans l’eau des branches dénudées et rongées, vous êtes certainement dans une zone réfectoire, où les animaux viennent s’alimenter. Revenez de nuit, ou au crépuscule, restez discrets et ouvrez l’œil ! »

    Le castor en quelques chiffres :

    -- 2 000 castors vivraient actuellement dans le #Gard.
    -- On compte environ 20 000 poils par centimètre carré de peau du castor, une densité qui empêche l’eau de pénétrer, même après une plongée.
    -- 7 km/h, voici la vitesse qu’un castor atteint en nageant sous l’eau, soit aussi vite que les nageurs olympiques. Sa queue, plate et écaillée, ainsi que ses pattes arrières, palmées, lui permettent de se propulser.
    -- Chaque année, la femelle peut mettre bas à deux petits. Après deux ans passés auprès de leurs parents, les enfants partiront en quête de nouveaux territoires.
    -- Un animal adulte mesure 1,20 mètre, du museau jusqu’au bout de sa queue, ce qui en fait le plus gros rongeur d’Europe.

    https://reporterre.net/Le-castor-un-allie-face-au-changement-climatique

    #castor #castors #climat