• #Montreuil : #expulsion crapuleuse de la #Maison_de_l’Ermitage par la Mairie ?
    https://fr.squat.net/2021/09/30/montreuil-expulsion-crapuleuse-de-la-maison-de-lermitage-par-la-mairie

    Nous partageons ici le tract du « Comité de soutien à la Maison de l’Ermitage de Montreuil » du 28 septembre 2021. Retour sur une étrange pratique d’expulsion à la ville de Montreuil, accompagné d’un historique du lieu… RDV Samedi (2 octobre) 14h à la Parole Errante pour organiser la solidarité ! L’Ermitage est un […]

    #18_rue_de_l'Ermitage #incendie

  • Major fire at migrant camp on Greek island of #Samos

    A major fire that broke out Sunday evening at the Vathy migrant camp on the Greek island of Samos, was brought under control, the Greek Ministry of Migration said.

    “There is no danger for those who are still there because the fire broke out in abandoned sheds in the western side of the camp,” the ministry statement added.

    Thirteen firefighters with six engines were fighting the blaze, according to the Fire Brigade that added there was no report of injury.

    Earlier, as the fire still burned, the mayor of Samos, Girgos Stantzos, told AFP that the site had been entirely evacuated.

    A number of migrants, including several children in tears, could be seen gathered at a car park near the camp.

    The camp, due for closure at the end of the month, was still housing 300 people awaiting transfer Monday to a new “closed” camp opened this weekend by Migration Minister Notis Mitarachi.

    According to the Ministry, all the asylum-seekers were evacuated to an empty space near the entrance of the camp.

    While, 10 unaccompanied minors were expected to be transported to the new closed Samos facility later on Sunday, the rest of them will be transported there as planned on Monday.

    The new Samos facility opened on Saturday is the first of five such camps, which are opposed by rights groups who say the tight access measures are too restrictive.

    A double barbed wire fence surrounds the 12,000-square-metre camp, which is also installed with surveillance cameras, x-ray scanners and magnetic doors.

    It also includes a detention centre for migrants whose asylum claims have been rejected and who are to be sent back to Turkey.

    Campaigners had long denounced conditions at Vathy camp on Samos.

    Located on one of the Aegean islands taking in migrants arriving from nearby Turkey, between 2015 and 2016 it sheltered nearly 7,000 asylum-seekers. It was only built to take in 680 people.

    A year ago, the overcrowded camp at Moria, on the nearby Greek island of Lesbos went up in flames, destroyed in two fires that in quick succession that left 13,000 without shelter for several days.

    https://www.unhcr.org/cgi-bin/texis/vtx/refdaily?pass=52fc6fbd5&id=61482ef03

    #incendie #feu #camp_de_réfugiés #réfugiés #camps_de_réfugiés #Grèce

    –—

    ajouté à la métaliste des incendies dans les camps de réfugiés, notamment en Grèce :
    https://seenthis.net/messages/851143

    • Après le feu sur l’île de Samos, la Grèce transfère les migrants vers le nouveau camp

      Quelques heures après qu’un incendie important a ravagé le camp de Vathy 300 demandeurs d’asile vont être déplacés vers le nouveau centre « fermé » de #Zervou.

      Les autorités grecques ont commencé, lundi 20 septembre, à transférer près de 300 demandeurs d’asile du camp de Vathy vers le nouveau centre « fermé » de l’île grecque de Samos, quelques heures après qu’un incendie important a ravagé l’ancien camp, a constaté l’Agence France-Presse (AFP). Quelque 350 demandeurs d’asile vivent encore dans des conditions insalubres dans le camp qui s’étend aux portes de la ville de Vathy depuis la crise migratoire de 2015.

      Le premier bus a déposé 22 personnes lundi matin dans le nouveau camp de Zervou, entouré de fils barbelés et fermé par des portails magnétiques. Inaugurée samedi, c’est la première des cinq structures « à accès contrôlé et fermé » financées par l’Union européenne sur les cinq îles grecques qui reçoivent le plus de migrants arrivant des côtes turques voisines.

      Le feu a ravagé une partie du camp de Vathy, sur l’île de Samos, dimanche 19 septembre 2021. LOUISA GOULIAMAKI / AFP

      « Deux cent soixante-dix d’entre eux ont déclaré volontairement qu’ils voulaient être transférés dans le camp » de Zervou, a affirmé dimanche soir Manos Logothetis, secrétaire général pour l’asile au ministère des migrations grec. Il a assuré sur les lieux de l’incendie « ne pas avoir de raison de croire qu’ils ont mis le feu » au camp de Vathy. Le sinistre s’est déclaré dimanche soir dans des baraques abandonnées et n’a pas fait de victime, avant d’être maîtrisé en début de nuit.

      La population locale opposée au nouveau camp

      Sur la chaîne publique ERT lundi matin, M. Logothetis a cependant assuré qu’il était « habituel » que les demandeurs d’asile brûlent les affaires qu’ils ne veulent pas emporter avec eux lors d’un transfert. Le feu « n’était pas une surprise, nous y étions préparés », a-t-il dit, ajoutant que 200 migrants seraient transférés lundi et mardi.

      « Aujourd’hui est un jour historique », a-t-il poursuivi, se réjouissant à la perspective de l’ouverture imminente des nouvelles installations, qui apportent « sécurité et valeurs humanitaires » aux demandeurs d’asile. Mais à Samos la population y est opposée, et réclame la relocalisation pure et simple de tous les migrants de l’île vers le continent grec ou d’autres pays européens.

      Les organisations de défense des droits des migrants ont dénoncé le caractère fermé du nouveau camp, où les migrants ne seront autorisés à sortir que la journée munis de badges électroniques et où un centre de rétention est prévu pour les déboutés du droit d’asile.

      Le camp de Vathy a été longtemps décrié pour ses conditions insalubres, véritable bidonville où erraient les rats. Il a abrité près de 7 000 demandeurs d’asile à son pic entre 2015 et 2016, pour une capacité initiale de 680 personnes.

      Il y a un an, le camp de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, également décrié pour ses conditions insalubres, a été réduit en cendres par deux incendies successifs, laissant quelque 13 000 migrants sans abri pendant plusieurs jours.

      https://www.lemonde.fr/international/article/2021/09/20/sur-l-ile-grecque-de-samos-un-camp-de-migrants-evacue-suite-a-un-incendie_60

  • La « Terre des feux » italienne consume la santé des habitants

    L’enfouissement et l’incinération de déchets en toute illégalité empoisonnent la région de Naples depuis plus de vingt ans. Pour la première fois, un rapport établit officiellement un lien entre ces déchets et la forte prévalence de tumeurs et de maladies.

    Cela commence souvent par une fumée épaisse, noire, qui semble éteindre le jour et peine à se fondre dans l’obscurité de la nuit. Les volutes s’épaississent, l’air devient lourd, irrespirable. Les voisins ferment les fenêtres, inquiets. Quels déchets sont cette fois dévorés par les flammes ?

    Au mois de juillet, 147 feux de déchets ont été comptabilisés par les autorités dans la province de Naples, 57 dans la province de Caserta. C’est soixante de plus qu’il y a un an, à la même période. Sur les terres autrefois fertiles qui s’étendent au nord de Naples, la « Terre des feux » brûle depuis plus de vingt ans. Sans trêve.

    « Notre juridiction compte 38 communes et 34 d’entre elles sont touchées par un phénomène de pollution importante », résume en guise de préambule Carmine Renzulli, procureur de la République adjoint du tribunal de Naples Nord. Derrière son grand bureau situé au troisième étage du tribunal, il s’est fait un Post-it pour être sûr de ne rien oublier des chiffres vertigineux qu’il énonce : « On a recensé un total de 2 267 sites qui sont des décharges illégales et 653 touchés par des incendies illégaux de déchets. »

    Ces chiffres se trouvent dans le rapport publié en début d’année par l’Institut supérieur de santé et le bureau du procureur de Naples Nord. Au moment même où il les prononce, le procureur sait qu’ils sont déjà obsolètes : « C’est une bataille continue que l’on mène, il est évident qu’à partir du moment où l’on ferme un site illégal, ceux qui enfouissent les déchets n’en démordent pas pour autant et cherchent juste un autre endroit où le faire. » Le rapport prévoit une mise à jour des chiffres tous les deux ans.
    Surmortalité par cancers du sein

    D’un point de vue symbolique, l’avancée de ce rapport est notable. Pour la première fois, la magistrature et les autorités sanitaires nationales établissent un lien de cause à effet entre la pollution de la Terre des feux et les chiffres alarmants de la santé des habitants de la région. Le rapport met en évidence la surmortalité par cancers du sein dans les communes les plus touchées, la forte prévalence de leucémies chez les 0-19 ans, d’asthme, de malformations congénitales, de naissances prématurées.

    « Nous sommes la région la plus malade d’Italie en matière de maladies chroniques chez les jeunes, celle où les femmes ont le plus fort taux d’endométriose, celle où l’infertilité des jeunes est la plus forte, avec le risque ensuite que cela se transforme en cancer », s’indigne le docteur Antonio Marfella, responsable napolitain de l’association Médecins pour l’environnement.

    Depuis l’été 2004, ce médecin qui travaille au sein de l’Istituto Nazionale dei Tumori de Naples, spécialisé en oncologie, alerte les autorités sanitaires régionales et nationales sur les pathologies de ses patients. Sans succès. Au fil de son combat solitaire, le docteur Marfella est passé dans le camp des victimes de la pollution, atteint lui aussi d’un cancer. Année après année, sur les murs des communes de la Terre des feux, les avis de décès de trentenaires, puis d’adolescents et d’enfants se sont multipliés, inlassablement. Cet été, les dernières victimes de la Terre des feux avaient 19, 15 et 7 ans.

    Le fils de Marzia Caccioppoli, Antonio, n’avait pas encore fêté ses 10 ans quand il est décédé d’un glioblastome multiforme, un cancer du cerveau qui touche normalement des patients à partir de 55 ans. « Aucun médecin ne m’a jamais dit officiellement que c’était une tumeur liée au risque environnemental mais officieusement, si », se souvient-elle.

    Après la naissance de son fils, elle avait préféré quitter Naples, son bruit et sa pollution, pour s’installer à Casalnuovo di Napoli, une petite ville située à une quinzaine de kilomètres au nord-est, au cœur d’une région qui fut longtemps appelée la « Campania Felix » pour ses terres fertiles : « Je ne savais pas que je l’emmenais alors sur la terre qui le tuerait, qu’il deviendrait l’une des victimes de l’écocide de la Terre des feux. »
    Mobilisation citoyenne

    Pour ces victimes et leurs proches, le rapport est une preuve de plus que leurs dénonciations n’étaient pas celles de « folles, d’illuminées », comme Marzia Caccioppoli et les autres mères l’ont entendu répéter lors de leurs mobilisations pour alerter sur la situation. « Mais, comme d’habitude, on essaie de cacher la poussière sous le tapis, déplore-t-elle. Ici, on peut mourir de cancer à 20 ans mais on ne reçoit pas de fonds supplémentaires pour faire du dépistage, de la prévention, proposer des examens médicaux spécifiques aux habitants. »

    En 2013, après le décès de son fils, Marzia Caccioppoli fonde l’association Nous, les parents de tous, avec d’autres mères ayant perdu leur enfant sur la Terre des feux. Ensemble, elles ont créé un réseau de soutien pour les familles d’enfants malades, une vingtaine pour le moment, obligées de multiplier les « voyages de l’espoir vers les hôpitaux du Nord ». Elles organisent leurs propres journées de dépistage du cancer du sein dans les communes de la Terre des feux après avoir récupéré un échographe portable et avec l’aide d’un sénologue.

    Surtout, elles tentent d’obtenir justice pour la perte de leur enfant et pour éviter d’autres victimes. En 2015, après un long combat mené par de nombreuses associations, dont Nous, les parents de tous, une loi sur les écocides est adoptée par le Parlement italien. Une demi-victoire pour les militants : la loi n’est pas rétroactive. Les entreprises clairement identifiées comme ayant exporté leurs déchets toxiques sur la Terre des feux n’ont jamais été condamnées. « Certaines entreprises sont venues empoisonner nos terres et aujourd’hui elles sont encore ouvertes, leurs crimes restent impunis et ça, c’est une réalité que je n’accepte pas », fulmine Marzia Caccioppoli.

    C’est là que le bât blesse : hormis quelques entreprises identifiées au cours de ces vingt dernières années, désigner les coupables relève du casse-tête. « Comment savoir avec exactitude quel déchet a provoqué quelle maladie ?, interroge le procureur adjoint Renzulli, et comment savoir qui a enfoui ce déchet-là en particulier ? On peut avoir d’un côté quelqu’un qui porte plainte mais ensuite, pour qu’il y ait condamnation, il faut que la cause de la mort soit certaine. Identifier les coupables n’est pas l’ambition de ce rapport. »

    Il faudrait commencer par tracer les déchets, or, en Italie, nous avons encore un système papier avec une carte d’accompagnement qui est facilement falsifiable.

    Antonio Marfella, responsable napolitain de l’association Médecins pour l’environnement

    L’accord scellé entre la magistrature et l’Institut supérieur de santé en juin 2016 vise surtout à identifier les sites les plus touchés pour commencer à les dépolluer. La tâche est lourde : près de 37 % des 350 000 habitants de la zone concernée vivent à moins de cent mètres d’un ou plusieurs sites de stockage de déchets. « Commencer la dépollution maintenant comme le demande la magistrature, c’est commencer à reconstruire des immeubles alors qu’on est encore sous les bombes », s’emporte le docteur Marfella.

    Car le ballet des camions venus décharger leurs déchets ne connaît aucun répit. Ni les incendies et leurs fumées toxiques. Lorsque la Terre des feux a commencé à faire parler d’elle, les coupables étaient tout trouvés : les « camorristes », les mafieux locaux, qui ont empoché de coquettes sommes pour « enterrer » à plusieurs mètres de profondeur des déchets spéciaux et toxiques d’entreprises, essentiellement lombardes et vénitiennes.

    Aujourd’hui, le procureur adjoint Renzulli décrit un phénomène bien plus banal et profondément ancré dans les mentalités locales. « Traiter une grosse quantité d’amiante, ça coûte beaucoup d’argent. Donc les gens s’en moquent un peu si, en abandonnant ces déchets, ils peuvent provoquer des dégâts sur la santé des autres. Ils pensent d’abord à leur propre intérêt, à économiser ce qu’ils peuvent, c’est le cas des petites usines du coin », détaille-t-il.

    Parmi les centaines de dossiers que traite chaque année sa juridiction, nombreuses sont les amendes infligées à des particuliers qui font des travaux dans leur maison et se débarrassent des déchets, ou à de petits entrepreneurs locaux qui ne se présentent même pas à l’audience.

    « Il faudrait commencer par tracer les déchets, or, en Italie, nous avons encore un système papier avec une carte d’accompagnement qui est facilement falsifiable, regrette le docteur Marfella. C’est un problème que nous pourrons résoudre lorsque l’État décidera de se comporter en tant que tel en faisant appliquer ses règles sur le territoire, à commencer par la lutte contre l’évasion fiscale. »

    En Italie, l’évasion fiscale des entreprises est estimée à 30 % en moyenne. Si ces chiffres sont souvent associés au manque à gagner pour l’État, le responsable napolitain de Médecins pour l’environnement souligne un autre aspect, fondamental : « Dès lors que cela concerne l’industrie manufacturière, cela signifie aussi que pour 100 millions de tonnes de déchets légaux, j’en ai 30 millions qui sont illégaux. Où vont-ils finir ? »

    Du Nord au Sud, il tente d’alerter les autres régions sur le phénomène de l’enfouissement de déchets toxiques. Le docteur Marfella est catégorique : il n’y a plus une, mais des terres des feux en Italie.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/130921/la-terre-des-feux-italienne-consume-la-sante-des-habitants

    #terra_dei_fuochi #santé #Italie #déchets #camorra #mafia #cancers #tumeurs #feux #incendies #Caserta #décharges #décharges_illégales #surmortalité #leucémies #endométriose #infertilité #maladies_chroniques

    Pour télécharger le #rapport :

    https://www.procuranapolinord.it/allegatinews/A_42657.pdf

  • « La nature a parlé » : un feu de forêt attise les rêves de retour des Palestiniens
    Vendredi 3 septembre 2021 | Middle East Eye édition française
    https://www.middleeasteye.net/fr/opinion-fr/israel-jerusalem-incendies-villages-palestiniens-nakba-sionistes-reto

    Au cours de la deuxième semaine d’août, quelque 20 000 dounams (m²) de terre ont été engloutis par les flammes dans les montagnes de Jérusalem.

    C’est une véritable catastrophe naturelle. Cependant, personne n’aurait pu s’attendre à la vision qui est apparue après l’extinction de ces incendies. Ou plutôt, personne n’avait imaginé que les incendies dévoileraient ce qui allait suivre.

    Une fois les flammes éteintes, le paysage était terrible pour l’œil humain en général, et pour l’œil palestinien en particulier. Car les incendies ont révélé les vestiges d’anciens villages et terrasses agricoles palestiniens ; des terrasses construites par leurs ancêtres, décédés il y a longtemps, pour cultiver la terre et planter des oliviers et des vignes sur les pentes des montagnes.

    À travers ces montagnes, qui constituent l’environnement naturel à l’ouest de Jérusalem, passait la route Jaffa-Jérusalem, qui reliait le port historique à la ville sainte. Cette route ondulant à travers les montagnes était utilisée par les pèlerins d’Europe et d’Afrique du Nord pour visiter les lieux saints chrétiens. Ils n’avaient d’autre choix que d’emprunter la route Jaffa-Jérusalem, à travers les vallées et les ravins, jusqu’au sommet des montagnes. Au fil des siècles, elle sera foulée par des centaines de milliers de pèlerins, de soldats, d’envahisseurs et de touristes.

    Les terrasses agricoles – ou plates-formes – que les agriculteurs palestiniens ont construites ont un avantage : leur durabilité. Selon les estimations des archéologues, elles auraient jusqu’à 600 ans. Je crois pour ma part qu’elles sont encore plus vieilles que cela. (...)

  • Un 4x4 électrique prend feu pendant sa charge
    A 40 s, la voiture prends feu

    https://www.youtube.com/watch?v=gBC5fCEa-_M

    Le propriétaire de ce 4x4 électrique risque d’avoir des sueurs froides en découvrant l’ampleur des dégâts. Pendant la charge sur un parking, une voiture électrique a soudainement pris feu. Et comme si cela ne suffisait pas, l’incendie s’est propagé à d’autres véhicules, causant des milliers d’euros de dommages.

    Bon, ça date de Mai 2020.
    C’est donc que ce genre d’incendie est assez rare.
    Heureusement, car avec la généralisation de la voiture electrique, ça va moins le devenir.

    #batteries #pompiers #incendies #énergie #technologie #innovation #technologisme #électricité 

  • En Bolivie, des zones protégées partent en fumée
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/08/24/en-bolivie-des-zones-protegees-parties-en-fumee_6092180_3244.html


    Vue aérienne de la réserve naturelle de San Matias, en Bolivie, le 20 août 2021.
    WILLIAM WROBLEWSKI / AFP

    Six cent mille hectares ont déjà brûlé. Les forêts de la Chiquitania, dans le département de Santa Cruz, abritant des réserves écologiques, sont les plus touchées.

    Près de 600 000 hectares (ha), soit 6 000 kilomètres carrés, de terres ont brûlé dans le département de Santa Cruz, dans l’est de la Bolivie. Soixante-quatre pour cent de ses aires protégées ont été rasées par des incendies, pour la plupart d’origine criminelle, ont fait savoir les autorités.

    Lundi 23 août au soir, 20 incendies restaient actifs et sept zones protégées étaient touchées. En seulement deux jours, 200 000 ha ont brûlé, a rapporté le gouvernement. La plupart des incendies sont concentrés dans les forêts de la Chiquitania, une région située entre l’Amazonie au nord, les plaines du Chaco au sud et le Pantanal – la plus grande zone humide du monde – au sud-est. D’une superficie similaire à celle de la Belgique, la réserve naturelle de San Matias est l’une des plus endommagées. Cette partie du pays avait déjà connu de graves incendies en 2019.

  • Il aura fallu trois jours pour éteindre l’incendie de la méga-batterie Tesla en Australie
    Préparons-nous à ce nouveau type de catastrophe.
    https://korii.slate.fr/tech/technologie-incendie-mega-batterie-tesla-neoen-australie-victoria-pompie
    Repéré par Thomas Burgel sur The Guardian https://www.theguardian.com/australia-news/2021/aug/02/tesla-big-battery-fire-in-victoria-burns-into-day-three

    Il y a quelques semaines, des experts britanniques tiraient la sonnette d’alarme : les « fermes à batteries » installées à tour de bras un peu partout dans le pays pour compenser les intermittences des énergies renouvelables constituaient de véritables bombes à retardement https://korii.slate.fr/tech/technologie-fermes-batteries-stockage-lithium-ion-danger-incendies-explo .

    Ce risque d’explosion et d’incendie est depuis longtemps connu pour la technologie lithium-ion, mais les exemples sont effectivement appelés à se multiplier. Comme fin juillet à Moorabool dans l’État de la Victoria en Australie, où une « méga-batterie » Tesla de 13 tonnes a explosé puis pris feu https://www.theverge.com/2021/7/30/22602411/neoen-tesla-megapack-fire-victorian-big-battery , mettant les soldats du feu du cru dans une position délicate.

    D’une puissance de 300 MW et produite par la firme française Neoen https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/tesla-et-le-francais-neoen-veulent-construire-une-nouvelle-batterie-geante- , la « Victorian Big Battery » était en cours d’installation et en phase de tests initiaux https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-07-30/fire-erupts-at-tesla-big-battery-in-australia-during-testing . L’incident n’a heureusement fait aucun blessé ni mort, et n’a pas impacté la fourniture énergétique de la Victoria.

    Il n’a cependant pas été sans conséquence : une alerte aux fumées toxiques a été émise par les autorités pour les communautés avoisinantes, auxquelles il a été demandé de soigneusement se calfeutrer https://www.smh.com.au/business/the-economy/fire-breaks-out-during-testing-of-victorian-big-battery-near-geelong-2021073 pour éviter tout risque d’intoxication.

    Une première, pas la dernière
    « Il nous semble que c’est la première fois au monde que nous devons faire face à l’incendie d’une méga-batterie », a expliqué Ian Beswicke, chef des pompiers de la zone repris par The Guardianhttps://www.theguardian.com/australia-news/2021/aug/02/tesla-big-battery-fire-in-victoria-burns-into-day-three .

    « Ces feux de méga-packs sont complexes à combattre, car on ne peut pas se contenter de les noyer sous l’eau : ça ne fait que prolonger la durée de l’incendie. »

    Les soldats du feu ont donc pris conseil auprès d’experts de la chose, à commencer par ceux de Tesla. La solution ? Refroidir ce qui entoure l’incendie pour éviter la contagion, et attendre que la chose se consume d’elle-même.

    C’est ce que les pompiers ont fait. Il aura finalement fallu plus de trois jours pour qu’ils puissent déclarer l’incident sous contrôle, et qu’ils commencent à surveiller la zone en cas de récidive.

    Le temps de l’enquête peut désormais advenir : ces batteries géantes étant appelées à se multiplier partout dans le monde, ses conclusions seront sans doute scrutées de très près.

    #fermes_à_batteries #batteries #méga-batteries #Australie #Neoen #méga-packs #pompiers #incendies #Tesla et ses #batteries de merde #elon_musk #énergie #technologie #innovation #technologisme #électricité #transhumanisme

  • Les #incendies en #Grèce, révélateurs de la #crise sociale que vit le pays
    https://reporterre.net/Les-incendies-en-Grece-revelateurs-de-la-crise-sociale-que-vit-le-pays

    Pour Lydia Papandréou, le changement climatique n’est pas le seul responsable. « Tous les ans, c’est la même rengaine durant l’été. C’est facile de mettre l’absence d’investissement des autorités sur le dos du changement climatique. Cela fait dix ans qu’on est en crise et que l’#État n’investit plus, car le Fonds monétaire international (#FMI) passe en premier. Résultat, il n’y aucun désherbage et on ne remplit plus les bornes incendies. Il ne faut pas s’étonner que les feux partent aussi vite. »

  • VIDEOS. Un incendie après une fuite de gaz sur un pipeline met le feu à l’océan dans le golfe du Mexique
    https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/videos-incendie-dans-le-golfe-du-mexique-apres-une-fuite-de-gaz-sur-un-

    Les flammes qui jaillissent de l’eau ressemblent à un volcan crachant de la lave en fusion.

    #incendie #feu #gaz_naturel #pipeline #golfe_du_mexique

  • Les mobilisations environnementales à l’intersection des luttes voyageuses ? | Lise Foisneau
    https://www.revue-ballast.fr/les-mobilisations-environnementales-a-lintersection-des-luttes-voyageu

    Revenant sur six années d’enquête et de vie par­ta­gée avec les habi­tants des aires d’accueil de « gens du voyage », l’ethnologue Lise Foisneau ana­lyse les consé­quences de l’incendie de Lubrizol sur les luttes voya­geuses. Paradoxalement, les récentes batailles envi­ron­ne­men­tales ont jeté un voile d’ombre sup­plé­men­taire sur les mul­tiples atteintes aux droits fon­da­men­taux subies par les col­lec­tifs roma­ni et voya­geurs. Source : Ballast

  • En Californie, accident mortel avec une Tesla apparemment sans conducteur
    https://www.rts.ch/info/monde/12133551-en-californie-accident-mortel-avec-une-tesla-apparemment-sans-conducteu

    Deux hommes sont morts au Texas dans l’accident d’une Tesla à bord de laquelle il n’y avait apparemment personne derrière le volant, ont indiqué dimanche le Wall Street Journal et la chaîne de télévision locale KPRC2.
    Le véhicule roulait à vive allure quand il s’est écrasé samedi soir contre un arbre et a pris feu, selon ces médias. Les autorités n’ont retrouvé que deux individus, l’un à la place du passager et l’autre sur le siège arrière.

    https://www.rts.ch/2021/04/19/04/13/12133544.image?w=1280&h=720
    « Les premiers éléments de l’enquête, qui n’est pas encore terminée, montrent qu’il n’y avait personne au volant du véhicule », a indiqué un responsable de la police du comté de Harris, Mark Herman, au Wall Street Journal.

    Ils n’avaient pas encore déterminé dimanche si l’airbag du siège du conducteur s’était déployé et si le système d’assistance à la conduite du véhicule était enclenché au moment de la collision.

    Un véhicule pas encore autonome, selon Tesla
    Sur son site internet, Tesla prévient que les systèmes d’assistance à la conduite qu’ils proposent ne rendent pas le véhicule autonome et que la supervision active d’un conducteur reste nécessaire.

    Mais des vidéos montrent régulièrement des Tesla avec des conducteurs endormis ou sans les mains sur le volant pendant un temps prolongé.
    ats/ther
    #tesla #piege_à_cons #elon_musk #baudruche #Actualités_High-Tech #High_Tech #voiture_électrique #IA #algorithme #intelligence_artificielle #technologisme

    • Les géants du numérique nous prennent-ils pour des idiots ? Anouch Seydtaghia

      Deux Américains sont morts dans l’accident d’une Tesla Model S au Texas. D’après les forces de police, il n’y avait personne au volant au moment des faits. Sommes-nous devenus naïfs face à la technologie ou est-ce la faute des géants de la tech ?

      Un accident mortel lors duquel personne ne conduisait la Tesla Model S, semble-t-il. La voiture est sortie de la route et a heurté un arbre avant de prendre feu. Dans un tweet publié le 18 avril toutefois, le PDG de Tesla, Elon Musk, est formel. Selon lui, l’Autopilot n’était pas en marche au moment de l’accident et il assure que le « Full-Driving System » n’avait pas été acheté pour ce véhicule.

      Est-ce de la faute de Tesla, qui joue sans cesse avec les mots en affirmant que ses voitures sont presque autonomes ? Ou est-ce la faute des occupants du véhicule, qui ont mis leur destin entre les mains d’une technologie non aboutie ?

      Même si ce type d’accident est extrêmement rare, il met en lumière certaines de nos faiblesses, dont celle de trop faire confiance à la technologie.

      Reconnaissance vocale
      Aujourd’hui, les systèmes de reconnaissance vocale sur smartphone font des merveilles. Nous passons de plus en plus de temps, dans les voitures, à dicter nos messages en roulant. Même si nous gardons les yeux sur la route, c’est une source de distraction.
      Plus la technologie évolue, plus la tentation d’aller plus loin est grande, comme de participer à une vidéoconférence depuis son véhicule. Il semblerait que certains installent leur téléphone sur le tableau de bord, ce qui est un comportement illégal et irresponsable.
      Quand les services sont performants et la qualité de connexion puissante, il est difficile, pour certains, de résister à l’envie de pousser de nouvelles limites, quitte à adopter des comportements dangereux.

      Lève la tête avec Google
      Certains géants du numérique pensent alors que les utilisateurs ont besoin d’une application pour que notre téléphone nous enjoigne à regarder autour de nous dans l’espace public. C’est ce qu’estime Google avec l’application « Heads up » qui incitera à regarder devant nous si un mouvement de marche est détecté par le téléphone. Pour l’instant, cette fonctionnalité n‘est disponible que sur les smartphones Pixel de Google.

      En d’autres mots, la société qui nous a rendu accro aux smartphones nous fournit un outil pour éviter de se cogner contre un lampadaire.

      Bien sûr, la technologie permet d’accomplir des choses extraordinaires, mais il faudrait évaluer ce que la technologie nous apporte concrètement, sans « avaler » toutes les innovations comme des moutons. Il est temps d’être un peu plus critique, un peu plus responsable et surtout… un peu moins connecté.

      Source : https://www.rts.ch/info/culture/12152127-les-geants-du-numerique-nous-prennentils-pour-des-idiots.html

  • Une Tesla prend feu dans le zoning de Courcelles, plusieurs camions ont brûlé
    https://www.lalibre.be/regions/hainaut/une-tesla-prend-feu-dans-le-zoning-de-courcelles-plusieurs-camions-ont-brule

    Vers 21 heures, les pompiers de la zone Hainaut-Est ont été requis à Courcelles dans le zoning de la Glacerie. Au départ on leur signalait un bâtiment en feu, la fumée était visible à des dizaines de kilomètres.

    Mais sur place, il s’avère que c’était une Tesla qui avait pris feu, signale notre correspondant en contact avec les secours sur place. L’origine n’est pas clairement établie mais il semble bien que ça soit le véhicule qui se soit embrasé, comme déjà vu par ailleurs (en France https://www.dhnet.be/conso/auto-moto/une-voiture-tesla-prend-feu-lors-d-un-essai-dans-le-sud-ouest-de-la-france-57b et à Anvers https://www.dhnet.be/conso/auto-moto/une-voiture-electrique-tesla-prend-feu-alors-qu-elle-etait-en-train-de-charger , par exemple).

    L’impressionnant incendie s’est ensuite communiqué à plusieurs camions à proximité, ce qui explique l’épaisse fumée noire, très visible. Les pompiers de Jumet sont intervenus avec un renfort de Fleurus pour une citerne. Il ne reste rien de la carcasse de la Tesla.

    La police locale de la zone des Trieux a indiqué avoir ouvert une enquête pour établir avec certitude la cause de l’incendie.

    #tesla #piege_à_cons #elon_musk #baudruche #Actualités_High-Tech #High_Tech #voiture_électrique #incendie

    • Tattes : la justice au service des plus forts

      Il aura fallu plus de 6 ans au #Ministère_public pour arriver à « boucler » si lamentablement cette enquête : 2 requérants d’asile et 2 agents de sécurité inculpés. Les véritables responsables, ceux·celles qui ont en main de quoi contrôler la situation, ceux-là sont blanchis.

      Un centre bourré à craquer, vétuste et défaillant

      Tout en bas de l’échelle, il y a d’abord les 2 requérants qui fumaient et qui cuisinaient dans leur chambre. Mais où pouvaient-ils donc fumer, dans quels lieux réservés mais néanmoins accueillants auraient-ils pu se rencontrer dans un centre qui était bourré à craquer et qui hébergeait au moins deux fois plus de personnes que « la normale » ? Mais où pouvaient-ils donc cuisiner alors que les gens étaient entassés non seulement dans les chambres mais aussi dans les cuisines et devant les WC aux portes improbables ? Certaines familles, de retour à domicile à la sortie de la Maternité, avec un nouveau-né dans les bras, utilisaient même les plaques électriques… pour se chauffer en plein hiver !

      Il y a aussi les 2 agents de sécurité chargés d’homicide, lésions corporelles, négligence. Eux aussi tout en bas de l’échelle, oui. Que faire, comment faire dans un centre tellement brinquebalant comme était le foyer des Tattes il y a 6 ans, avec un dispositif anti-incendie défaillant, des portes coupe-feu qui s’ouvrent ou ne s’ouvrent pas, sans aucun plan clair d’évacuation des logements, des résident·es qu’on connait peu et qu’on ne comprend pas toujours ? Dans ce foyer, la panique a sans doute gagné autant les #agents_de_sécurité que les résident·es. Ils ont abandonné leur « responsabilité » pour sauver leur peau, devenant ainsi des criminels.

      Mauvaise gestion, peur et répression : les responsables doivent être poursuivis !

      Et pendant ce temps, où étaient, où sont les vrai·es responsables ? Ceux·celles qui ont permis que le foyer soit plein à craquer sans rien faire ? Ceux·celles qui font que le climat ambiant est celui de la peur de la répression avant le vivre ensemble ?

      Et aujourd’hui, où sont les sinistrés de cet incendie ? Comment les retrouver pour leurs présenter des excuses et des indemnisations ? Pourquoi les autorités refusent toujours d’octroyer un permis à l’une des rares victimes toujours à Genève, Ayop Aziz ?

      Les avocates de plusieurs plaignants ont fait #appel devant la Chambre de recours contre l’ordonnance de classement et demandent que l’#Hospice_général et son responsable sécurité incendie soient poursuivis. On en est là, on attend la réponse. Quant au #procès, pour le moment, il n’est pas encore agendé.

      Criminalisation des personnes migrantes partout, jutice nulle part

      Dans l’affaire de l’incendie des Tattes, tout comme dans celles actuellement en cours concernant le suicide d’Ali Reza au foyer de l’Etoile ou les plaintes pour agressions contre des requérants au centre de Giffers (Fribourg), c’est David contre Goliath. Les requérant·es concerné·es rêvent d’une justice helvétique, équitable et réparatrice. Mais nous savons qu’à la fin du parcours, en Suisse comme ailleurs, l’appareil judiciaire est celui du pouvoir et de l’argent.

      Il y a 6 ans que nous suivons cette histoire, que nous célébrons chaque année la triste date du 16 novembre 2014. Nous continuerons, pour ne pas oublier et pour rappeler aux autorités cantonales leur lâcheté et leur hypocrisie.

      Etat, Hospice général et société de sécurité blanchis : scandale !

      Reçu via la mailing-list Solidarité Tattes, 15.04.2021

      #responsabilité

    • Justice pour les victimes des Tattes

      Le Tribunal de police conclut à la #culpabilité de trois prévenus, un résident et deux #securitas, dans l’affaire de l’incendie des Tattes. Le responsable incendie de l’#Hospice_général sort blanchi.

      « Je remercie la justice d’avoir fait son travail, mais rien ne me ramènera mon fils. Aujourd’hui comme hier et au premier jour, la perte de mon enfant est douloureuse », confie au sortir de la salle d’audience le père de Fikre, jeune Erythréen décédé il y a plus de huit ans dans l’incendie du foyer pour requérant·es d’asile des Tattes. Au terme d’une procédure inhabituellement longue, le Tribunal de police a finalement désigné les responsables du sinistre qui avait fait un mort et une quinzaine de blessés graves.

      Le juge condamne le résident dans la chambre duquel le feu avait pris la nuit du 14 novembre 2014, ainsi que les deux agents de sécurité qui, par une succession de mauvaises décisions, avaient contribué à la propagation de la fumée. Le responsable incendie de l’Hospice général sort lui blanchi d’une procédure qui l’avait rattrapé sur le tard.

      Pas de lien de causalité

      Cet acquittement n’est pas vraiment une surprise pour les parties plaignantes, qui avaient bataillé pour que la responsabilité étatique soit elle aussi analysée. « Depuis le début, l’autorité pénale n’avait pas de volonté d’assigner sur le banc des prévenus les responsables publics », rappelle l’une des avocates, Sophie Bobillier. Le Ministère public avait d’ailleurs laissé au tribunal l’entière appréciation de la responsabilité du coordinateur incendie de l’Hospice général.

      Les reproches formulés par les parties plaignantes portaient sur le manque de formation des Securitas actifs sur le site de Vernier, mais aussi les exercices d’évacuation trop peu nombreux ou encore la vétusté d’un bâtiment pas aux normes. Le juge Olivier Lutz relève que la faute ne peut être imputée au responsable incendie qui devait gérer 45 bâtiments, ce qui ne lui laissait guère l’opportunité de vérifier que les consignes étaient comprises de tous, résident·es comme agents de sécurité.

      Les exercices incendie ? « Ils n’ont de valeur que s’ils sont exécutés avec les personnes régulièrement présentes. » Difficile d’évaluer en quoi l’organisation d’un exercice supplémentaire aurait pu changer la donne le soir du drame, alors qu’aux Tattes les résident·es et les securitas changent régulièrement.

      « Quand bien même le tribunal pourrait retenir certains manquements, il n’est pas en mesure de déterminer de liens de causalité avec le décès et les blessures graves », conclut le juge Olivier Lutz à l’encontre du responsable de l’Hospice général. Un verdict tout à la satisfaction de l’avocat de ce dernier, Pascal Junod : « Nous avons obtenu raison sur toute la ligne. Le président a très bien compris le rôle de mon client dans cette affaire complexe. »

      Trois coupables

      Des responsables, il en fallait pourtant. A commencer par le résident dans la chambre duquel le feu a pris. Sans que l’origine du foyer n’ait pu être précisément déterminée – dysfonctionnement d’une plaque chauffante ou mégots jetés dans un récipient plastique –, le trentenaire, qui a fait deux fois le déplacement depuis l’Algérie pour suivre le procès, a été reconnu coupable d’incendie, homicide et lésions corporelles graves par négligence. Quoiqu’il n’ait jamais eu l’intention de porter préjudice à qui que ce soit, « la violation de son devoir de diligence a eu des effets dramatiques », souligne le tribunal. Une faute qualifiée de « très importante », qui lui vaut une peine de prison de quinze mois avec sursis.

      Autres responsables identifiés, deux agents de sécurité. En cherchant à éteindre le feu plutôt qu’à procéder à l’évacuation du bâtiment, ils sont eux aussi reconnus coupables d’homicide et lésions corporelles graves par négligence. En premier lieu, l’agent qui a constaté le départ du feu a commis une erreur d’appréciation fatale en croyant qu’un de ses collègues – pas inculpé dans la procédure – pourrait se charger seul d’alerter tout le bâtiment. « Ce faisant, il a omis de mettre à l’abri les résidents alors que cela aurait été possible », tance le juge. Le deuxième agent inculpé avait lui aussi reconnu qu’il aurait pu « monter dans les étages et évacuer », plutôt que prêter main-forte à son collègue dans une opération impliquant de tenir ouverte une porte de secours. Tous deux écopent de jours-amendes, respectivement 240 et 180, avec sursis.

      Dernier prévenu à la procédure, un résident suspecté d’avoir constaté l’incendie sans sonner l’alarme a lui été acquitté. Le tribunal a considéré qu’on ne pouvait l’accuser d’omission de prêter secours alors qu’au moment où il constatait les premières fumées « personne ne se trouvait en danger de mort imminent » et qu’il est par ailleurs plausible qu’il soit à l’origine de l’alerte anonyme auprès des agents de sécurité.

      Reconnaissance des souffrances

      Pour les victimes, l’aboutissement de ce procès signe enfin « la reconnaissance de leur souffrance », souligne Me Bobillier. En fonction de leurs blessures, chacun d’entre eux touchera entre 500 et 30’000 francs. Le frère et le père du défunt toucheront respectivement 25’000 et 35’000 francs pour le tort moral subi, à charge des prévenus ou subsidiairement de l’Etat. « Des montants très corrects », se félicite leur avocate, Me Magali Buser. Qui souligne que le jugement reconnaît aussi la violation du principe de célérité, eu égard à une procédure qui aura traîné en longueur.

      Une ombre au tableau selon elle : l’acquittement du chef de la sécurité incendie. Les parties plaignantes étudieront à cet égard l’opportunité de faire recours.

      https://lecourrier.ch/2023/01/20/justice-pour-les-victimes-des-tattes

      #procès #justice

    • Procès des Tattes : 8 ans pour rendre l’injustice

      Le #verdict du procès de l’incendie du foyer des Tattes est tombé vendredi 20 janvier 2023 devant le tribunal de Police de Genève. Sur les cinq prévenus, trois ont été condamnés et deux ont été acquittés. L’accusé principal a été condamné à 15 mois de prison avec sursis. Le coordinateur sécurité de l’Hospice général a été acquitté.

      Ce verdict était autant prévisible qu’il a été lamentable. Le véritable coupable de la catastrophe des Tattes, l’état, n’est pas même évoqué. Et celui qui le représentait, le responsable incendie de l’Hospice général, est totalement blanchi.

      Au cours de la lecture qui aboutissait à la sentence, on a entendu un grand nombre de fois le mot « causalité ». Et la #causalité, finalement, ça ne pouvait être qu’un mégot jeté dans une poubelle ou une plaque chauffante qu’on a oublié d’éteindre. Et les coupables, ce ne pouvait être que les requérants, considérés comme négligents et irresponsables, qui fumaient et cuisinaient alors que c’était interdit. Et moins coupables, mais coupables quand même, les personnes mal payées, mal coachées, mal « formées » qui travaillaient dans cette galère et qui ont elles aussi traversé la catastrophe, mal géré les événements et paniqué dans l’incendie.

      Sans doute, le langage des tribunaux n’est pas accessible au commun des mortels, et cela depuis des siècles. Mais le bon sens me pousse à dire qu’« ils » ont tourné comme des mouches à merde autour du mégot et de la plaque chauffante, pensant peut-être nous faire oublier ainsi les véritables responsabilités, les véritables responsables.

      Nous avons pourtant dit pendant le procès à quel point les conditions déplorables de ce foyer avaient entraîné des comportements qui ne correspondaient pas aux affiches collées dans les couloirs et qui interdisaient les plaques chauffantes et la cigarette dans les chambres. Tout le monde se débrouillait pour vivre malgré tout dans ces conditions ignobles, pour se chauffer (les plaques chauffantes, pour cuisiner, mais aussi pour se chauffer !) ou pour s’amuser (fumer dans les chambres, cuisiner dans les chambres, griller le café sur des petits braseros dans les chambres). Tout le monde le savait, les intendants aussi, l’Hospice général aussi.

      Et si le responsable incendie de l’Hospice était surchargé de travail, responsable « de 30 sites et 50 bâtiments » de l’institution, pourquoi ne s’est-il jamais inquiété, n’a-t-il jamais demandé de renfort, n’a-t-il jamais fait les formations et les simulations qu’il aurait dû faire ?

      La lecture interminable de tout ce qu’on avait déjà entendu il y a plus d’un mois par le juge Lutz a donc abouti à accuser les plus faibles, les requérants et les agents de sécurité qui n’ont pas réagi comme ils devaient. 3 personnes se sont levées pour écouter la sentence. La punition, c’est qu’ils vont devoir payer eux-mêmes les dédommagements aux plaignants, soit environ une somme de 200’000 francs, sans compter d’autres frais pour rembourser les pertes de matériel. Comment ces hommes, qui doivent se sentir mal depuis déjà 8 ans, en attente du verdict, vont-ils pouvoir payer ces sommes, avec les salaires déplorables qu’ils reçoivent pour leur travail déplorable ? C’est à Poggia de payer cette facture !

      Evidemment, pas un mot sur les permis de certains sinistrés qui sont toujours F ou même « papier blanc » (Ayop) : il ne faut pas mélanger les torchons avec les serviettes. L’incendie, c’est un chapitre, l’asile, c’en est un autre.

      –---

      K. a perdu son procès
      La justice genevoise a (encore) perdu sa dignité

      Après presque six ans d’attente, le verdict du procès qui oppose K à l’ancien Protectas du foyer de l’Étoile qui l’avait assommé a été rendu tout à l’heure. K est débouté. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas surpris qu’on n’est pas dégoûtés.

      Pourquoi ce verdict ? Parce qu’en somme la violence exercée contre K est déclarée proportionnée. Les coups qu’il a reçus, la terreur qui l’a fait tenter de se défenestrer pour s’échapper, le dommage psychologique… la justice vient de lui dire qu’il en était la cause. Pour ainsi dire, il l’avait mérité. Si un tel jugement est possible, c’est parce que le juge a choisi avec soin à qui accorder de la crédibilité ou non, et que considérer comme un doute ou un fait.

      Une violence proportionnée au prétexte principal que K aurait été armé. Crédibles, donc, les déclaration des Protectas, qui disent d’abord à plusieurs reprises que K avait en main des ciseaux et un peigne. Lesquels deviendront au fil des besoins une lame de rasoir, puis plusieurs lames, puis un rasoir de barbier, tous absent du constat de police, tous invisibles et dont aucun n’a été retrouvé ni d’ailleurs cherché. Crédibles ces armes opportunes, d’abord oubliées puis réapparues dans les mémoires des agents de sécurité quand les accusations portées contre eux le nécessitaient.

      Crédible la menace représentée par l’attitude de K, adolescent frêle, torse et pieds nus, qui est décrit s’élançant sur les agents les poings en avant, puis non le genou, puis non le pied. Crédible les autres jeunes présentés comme des émeutiers armés de trottinettes et de chaises, alors que les vidéos les montrent calmes et maitrisés.

      Crédibles encore les déclarations selon lesquels Alireza, qui s’est tué peu après, aurait baissé son pantalon pour montrer ses partie génitales. Et puis non, finalement ce serait K qui l’aurait fait. Crédible alors même que tous ceux qui le connaissent, y compris son éducateur référent, expliquent à quel point c’est invraisemblable.

      Crédibles finalement, les Protectas qui nient la perte de connaissance et déclarent avec force détail comment K serait tombé sur les fesses et aurait simulé, alors que le rapport de police le dit inconscient et que la vidéo nous le montre. Crédibles alors que devant l’accusation de non assistance ils expliquent finalement l’avoir mis en PLS et avoir appelé une ambulance.

      Le juge n’est revenu dans son jugement sur aucun de ces points. Il a conclu en revanche qu’il n’était pas prouvé que K était inconscient. Il a souligné que d’ailleurs sa version avait varié, puisqu’il n’était plus certain d’avoir été projeté au sol par les poings de l’agent ou par ses mains ouvertes. Les souffrances physiques et psychologiques subies par K ? Des « troubles passagers ». Pour le Protectas en revanche, la procédure est un « traumatisme » qui l’a atteint dans sa santé.

      L’hospitalisation de K dans un centre médical pour jeunes suicidants ? Il allait déjà mal avant.

      Tiens, un argument qu’on connaît. Comme pour Alireza H dans une autre procédure. Comme pour Alireza R plus récemment. Aucun des deux n’est plus là pour en parler.

      Le doute qui permet au juge de faire ainsi sa cueillette dans les récits qui lui sont faits, ce n’est pas une malheureuse circonstance. Ce doute a été construit par la procédure, les investigations bâclées du Ministère public et sa non entrée en matière, que le SPMI s’est empressé d’enfouir au fond d’un dossier tout en cachant l’entier de l’affaire au Tribunal de protection de l’enfant.

      En plus des 4 agents de sécurité, 10 à 15 jeunes ont assisté à tout ou partie de la scène. L’autorité pénale ne va pourtant en entendre que deux, l’un comme plaignant, l’autre comme prévenu. Quatre ans après les faits, seuls trois jeunes présents ont été entendus.

      Reçu via la newsletter Solidarité Tattes, 21.01.2023

  • Greece, #Chios island : Fire destroys 15 tents in the #RIC of #VIAL

    Today, April 5 2021, 15 tents were completely destroyed after a fire broke out in the Reception and Identification Centre of Vial, on the Greek Island of Chios. The fire caused serious damage to 4 others.
    The fire service of Chios, which intervened to extinguish the fire is investigating the causes of the fire. Fortunately, there were no injuries to either refugees or firefighters.
    Such incidents are all too common and destroy scarce possessions, threaten lives and re-traumatize vulnerable populations. The frequent outbreak of fires is undeniably a consequence of a border policy which traps people in such inhumane, overcrowded living conditions.
    The new camps under construction are the not the ’answer’ and will not ensure safe and dignified living conditions where people can flourish and thrive.

    https://www.facebook.com/watch/?v=746121826047999

    –—

    Κάηκαν ολοσχερώς 15 σκηνές στην ΒΙΑΛ, ζημιές σε άλλες τέσσερις

    ΕΝΗΜΕΡΩΣΗ 13:23 Δεκαπέντε σκηνές ολοσχερώς κατεστραμμένες είναι ο τελικός απολογισμός της πυρκαγιάς που ξέσπασε στο κέντρο υποδοχής και ταυτοποίησης της ΒΙΑΛ, την Δευτέρα 5 Απριλίου 2021. Από την φωτιά προκλήθηκαν σοβαρές ζημιές σε άλλες τέσσερις σκηνές.

    Από τη πυροσβεστική υπηρεσία Χίου, που επενέβη για την κατάσβεση της φωτιάς με 15 άνδρες και πέντε οχήματα, διερευνώνται τα αίτια της φωτιάς, ενώ επισημαίνεται ότι εκείνη την ώρα επικρατούσε ηρεμία στον χώρο του ΚΥΤ.

    Από την πυρκαγιά δεν υπήρξαν τραυματισμοί μεταξύ προσφύγων και μεταναστών ή των πυροσβεστών.

    ΕΝΗΜΕΡΩΣΗ 12:53

    Φωτιά ξέσπασε μετά τις 12 το μεσημέρι της Δευτέρας, 5 Απριλίου 2021, σε σκηνές στο κέντρο υποδοχής και ταυτοποίησης της ΒΙΑΛ, χωρίς να έχει γίνει μέχρι στιγμής η αιτία από την οποία ξεκίνησε η φωτιά.

    Για την κατάσβεση της φωτιάς επενέβησαν ισχυρές δυνάμεις της πυροσβεστικής υπηρεσίας Χίου.

    Σύμφωνα με τα πρώτα στοιχεία κάηκαν έξι σκηνές, ενώ έγινε γνωστό ότι στο ΚΥΤ επικρατούσε ηρεμία εκείνη την ώρα μεταξύ των προσφύγων και μεταναστών που διαμένουν στο ΚΥΤ.

    https://astraparis.gr/kaikan-apo-fotia-exi-skines-stin-vial

    #asile #migrations #réfugiés #camps_de_réfugiés #feu #incendie #vidéo

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    ajouté à la métaliste des incendies dans les camps de réfugiés, notamment en Grèce :
    https://seenthis.net/messages/851143

  • Größtes Rechenzentrum Europas brennt komplett nieder
    https://www.faz.net/aktuell/feuilleton/medien/groesstes-rechenzentrum-europas-brennt-komplett-nieder-17241629.html?GEPC=s3

    Ein ikonisches Bild: Europas größtes Rechenzentrum geht in Flammen auf, viele Daten sind für immer verloren. Was bedeutet das für uns Internetnutzer?

    Zu den beruhigenden Vorstellungen des Internet-Zeitalters gehört die Idee, dass unsere Daten in einer „Cloud“, einer „Wolke“, gespeichert und so auf eine geradezu himmlische Weise gesichert sind. Dank der Cloud muss niemand mehr fürchten, dass mit seinem Laptop auch alle dort gespeicherten Dokumente gestohlen werden, und wem das Mobiltelefon beim Rezeptlesen in den Kochtopf fällt, der kann immer noch seine Fotos und SMS auf ein Ersatzgerät laden. Die Daten – das ist die Vorstellung, die die Propagandasprache der Internetbetreiber suggeriert – schweben dank Cloud-Technologie transzendiert zu ewigem Wissen im globalen Raum; ortlos, unangreifbar, unlöschbar.

    Natürlich ist die „Cloud“ bloß Metaphorik. Daten lagern in Rechenzentren, die mal „Data Center“, mal mit einem idyllisch-ruralen Unterton „Server Farm“ genannt werden, so, als würden dort statt Mais und Kartoffeln von fleißigen Elektrobauern Daten angebaut. Dass Rechenzentren, in denen ja immerhin einer der größten Schätze des Informationszeitalters – nämlich Milliardenwerte – lagern, in gesichtslosen riesigen Hallen außerhalb der Städte untergebracht werden, liegt nicht nur an Sicherheitsbedenken, sondern auch daran, dass man ihre Verortbarkeit ebenso wenig zum Thema machen will wie ihre Physikalität – und ihre Schmutzigkeit. Das Internet ist auch im Wortsinn eine dreckige Angelegenheit.

    Rechenzentren verbrauchen trotz aller Bemühungen um baldige Klimaneutralität immer noch horrende Energiemengen. Wäre das Internet ein Land, käme es in den Disziplinen Stromverbrauch und Klimagasemission direkt nach den Vereinigten Staaten und China, und das von Spekulanten des Asset-Inflation-Zeitalters betriebene Bitcoin-Mining macht diese Bilanz nicht besser. Oft werden die Notstromaggregate vieler Rechenzentren mit Diesel betrieben. Man kann sagen, dass das scheinbar virtuelle, umweltfreundliche Internet in Wirklichkeit nach Abgasen riecht. Und dass es brennen kann.

    Fünf Etagen mit Platz für 12.000 Server niedergebrannt

    Zu einem verheerenden Brand kam es jetzt bei Europas größtem Cloud-Anbieter OVH. Aus noch immer nicht geklärten Gründen brannte am vergangenen Mittwoch in Straßburg am Rheinufer ein fünf Etagen hohes Rechenzentrum mit Platz für 12.000 Server vollkommen nieder, ein weiterer Bau wurde zur Hälfte zerstört. Der zerstörte Bau beherbergte auch die sensible „Hosted Private Cloud“, in der die Daten großer Unternehmen lagern. Der französischer Internetdienstleister, der mit mehr als 260.000 Servern in mehr als zwanzig Rechenzentren europäischer Marktführer im Hosting-Bereich ist, sah sich gezwungen, sämtliche vier Hallen herunterzufahren. Hunderte von Feuerwehrleuten kämpften gegen den Brand, 3,6 Millionen Websites gingen offline, darunter staatliche Portale, Banken, Newskanäle und die Regierungsseite data.gouv.fr.

    Nun könnte man das als einen spektakulären Unfall ohne fatale Folgen abtun, wenn die Daten tatsächlich, wie es die Cloud-Rhetorik nahelegt, anderswo gespeichert und über andere Data Center weiterhin abrufbar wären. Das ist technisch auch möglich – aber offenbar hatten etliche Kunden aus Kostengründen auf derartige Sicherheitsnetze verzichtet, da sie bei OVHcloud kostenpflichtig dazugebucht werden müssen. Erhebliche Datenmengen sind für immer verschwunden; wie viele, wird noch ermittelt. Die ersten, die einen irreversiblen Totalverlust anzeigten, waren die Großkanzlei Leroi&Associés und der Computerspiel-Anbieter Facepunch, der alle in der Europäischen Union befindlichen Server für sein beliebtes Survival-Spiel „Rust“ nach eigenen Angaben vollständig verloren hat, weil es kein Backup für die serverseitigen Daten gibt.

    In „Rust“ müssen die Spieler sich durch eine dystopische Landschaft kämpfen, in der Gefahren aller Art hinter abgefackelten Ruinen lauern. Der Ort, an dem die Daten der Spieler lagerten, sah gestern exakt so aus wie die Welt im Spiel: ein Haufen rauchender Trümmer. Man muss kein Verschwörungstheoretiker sein, um es seltsam zu finden, dass es zu einem solch verheerenden Großbrand – der an sich in einem Bauwerk voller Kabel und heißlaufender Server immer einmal ausbrechen kann – ausgerechnet zu einem Zeitpunkt kommt, an dem OVHcloud seine Pläne für einen Börsengang bekanntgegeben und eine Bewertung von mehr als einer Milliarde Euro erhofft hatte.

    In den Flammen ging aber mehr auf als nur die Hoffnung auf einen guten Börsenstart; auch das Bild der appleweißen „Cloud“ an sich verwandelte sich in eine ziemlich dunkle, menetekelhafte Rauchsäule. Der Unfall zeigt, dass es dringend eine öffentliche Diskussion darüber geben müsste, wo, von wem, unter welchen Bedingungen und wie sicher unsere Daten gespeichert werden. Viele Kunden und auch Politiker, das zeigt der Unfall, verstehen offenbar schon rein technisch überhaupt nicht, was in den Hallen der Cloud-Betreiber mit ihren Daten passiert – und was nicht. Die Tatsache, dass Daten der Treibstoff und der größte ökonomische Schatz des digitalen Informationszeitalters sind, steht in einem krassen Gegensatz zur Unbesorgtheit, mit der normale Bürger aus reiner Genervtheit und Bequemlichkeit heraus den „Alles akzeptieren“-Button drücken und Unternehmen wie auch staatliche Einrichtungen ihre Daten privaten Firmen anvertrauen, ohne sich genauer mit Fragen der Sicherung zu befassen. Dass Rechenzentren oft in anonymen Kistenarchitekturen untergebracht sind, in denen sich auch Paketauslieferungsdienste befinden könnten oder Lager für Diebesgut, ist auch deshalb kein Zufall: Viele wissen nicht, dass ihre Daten hier verwahrt werden, und sollen es gar nicht wissen.

    Die Rauchsäule im Herzen des Internet wirkt wie das Symbolbild eines Epochenbruchs – des schwierigen Übergangs von der Kultur des Verbrenners zum Elektrozeitalter, vom Fossilen um Immateriellen, vom rußigen Schmutz der Druckerschwärze und Auspuffrohre, von der dreckigen Wärme der Kamine und Zigaretten zum eisigen Leuchten der kalten, glatten Bildschirme.

    Das Bild vom brennenden Internet am Rhein könnte ikonisch werden, weil es die Physikalität und die tatsächliche Verletzlichkeit der rhetorisch in den Stand einer unangreifbaren, virtuellen Naturgewalt erhobenen Datenspeicher-Technologie, des Internets überhaupt, vor Augen führt. Ist es möglich, dass die „Cloud“ in Flammen aufgeht wie einst Troja oder die Götterburg Walhall? Eher nicht, bloß ein kleiner Teil von ihr. Aber in einer Zeit, in der Daten das neue Gold sind und das Funktionieren des Staats vom Zugriff auf sie abhängt, sollte der Unfall einem dennoch zu denken geben.

    #internet #cloud #incendie #Strasbourg

  • 6-year-old refugee boy dies in blaze in #Thiva accommodation camp

    A 6-year-old boy died on Tuesday night when a fire broke out in a refugee camp on the town on Thiva, some 60 km north of Athens.

    The boy was reportedly leaving with his parents and 4 siblings in a container. Local media reported that the mother reportedly managed to bring another boy and three girls outside but not the boy. The father was not there at the time of the blaze. The family are asylum-seekers from Iran.

    The fire broke out around 9 o’ clock under unknown circumstances. Footage taken at the time of the fire shows a lot of residents to have gathered outside the building on fire.

    https://www.youtube.com/watch?v=mD28yBy7k8Q&feature=emb_logo

    According to local media radiothiva, and the Fire Service, it was the camp residents who pulled the dead body of the boy from the spot.

    The Fire Service said firefighters had to be accompanied by police to get into the camp after residents initially prevented them from entering.

    The refugees claimed that firefighters arrived with delay, reportedly threw stones and other items at the trucks, smashing the front window in one of them.

    Eight firemen with four fire engines were finally able to extinguish the blaze in a building in the camp.

    The Fire Service was reportedly not able to conduct inspection due to the angry crowd, a small police unit remains in the area.

    https://www.keeptalkinggreece.com/2021/02/24/refugee-boy-dies-fire-camp-thiva

    #incendie #feu #réfugiés #camps_de_réfugiés #décès #mort #Grèce

    –-

    ajouté à la métaliste des incendies dans les camps de réfugiés, notamment en Grèce :
    https://seenthis.net/messages/851143

    • Grèce : incendie dans un camp au nord d’Athènes, un enfant de 6 ans décède

      Un enfant kurde de 6 ans est mort mardi soir dans l’incendie d’un camp de migrants situé à Thèbes, au nord d’Athènes. Les exilés accusent les autorités d’avoir trop tardé à intervenir, mettant plus d’une heure à rejoindre les lieux.

      Un incendie s’est déclaré dans la soirée de mardi 23 février dans un camp de migrants de Thèbes, au nord d’Athènes, provoquant la mort d’un enfant kurde de 6 ans, ont annoncé les pompiers grecs dans un communiqué. Lorsque ces derniers sont arrivés sur les lieux, l’enfant ne respirait déjà plus. Les causes de l’incendie sont pour l’heure inconnues.

      https://twitter.com/AntonisRepanas/status/1364324710901813251

      Selon des témoins cités par le site d’information kurde Pishti News, l’enfant se trouvait à l’intérieur du camp avec sa mère, son frère et ses trois sœurs quand le feu s’est déclenché. La mère aurait réussi à faire sortir quatre de ses enfants mais n’a pas pu sauver son autre fils. Toujours d’après le même média, le corps de l’enfant a été enlevé du bâtiment par les migrants eux-mêmes une heure après le drame.

      Les exilés accusent les pompiers d’avoir tardé à réagir, mettant plus d’une heure à rejoindre les lieux. Les autorités, elles, donnent une autre version. Elles racontent que la police a dû également intervenir car les migrants bloquaient l’accès à la structure qui avait pris feu, empêchant les pompiers de se rendre sur place.

      Les camps de migrants sont régulièrement touchés par des incendies, la plupart accidentels. Il y a trois jours, deux incendies ont détruit deux tentes sans faire de victime dans deux camps de migrants sur l’île de Lesbos.

      L’hiver, quand il fait froid sous les tentes des camps, de nombreux exilés font des feux de bois pour se réchauffer ou utilisent des poêles à l’intérieur de leur habitation précaire, ce qui provoque souvent des accidents.

      Des ONG de défense des droits de l’Homme ont tiré la sonnette d’alarme ces derniers jours sur la détérioration des conditions avec le froid dans les camps de migrants à travers le pays.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/30459/grece-incendie-dans-un-camp-au-nord-d-athenes-un-enfant-de-6-ans-deced

  • « L’une des leçons du #Covid-19 est que la #catastrophe n’est pas complètement à exclure »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/01/02/l-une-des-lecons-du-covid-19-est-que-la-catastrophe-n-est-pas-completement-a

    Il suffit pourtant de réécouter le cours donné le 18 février 2019 au Collège de France par l’épidémiologiste Arnaud Fontanet (CNAM, #Institut_Pasteur) pour comprendre à quel point le potentiel catastrophique d’une #pandémie semblable à celle que nous vivons était présent à l’esprit des chercheurs travaillant sur le sujet. Evoquant la pandémie de 2002-2003 due au SARS-CoV-1, Arnaud Fontanet se défendait alors de tout discours alarmiste en disant que cet épisode pandémique avait été « une grande répétition par rapport à ce qui pourrait nous arriver ». « On peut finalement dire qu’on a eu beaucoup de chance, ajoutait-il. Si l’épidémie a été contenue relativement rapidement, cela tient à quelques propriétés du #virus, qui auraient pu être tout à fait différentes. »

    #paywall

    #dystopie

    • Même si la pandémie devrait finir par être maîtrisée, les grands périls environnementaux, eux, génèrent une lente dérive, dont tout porte à penser qu’elle sera sans retour, alerte dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde »

      Chronique. L’année qui s’achève restera sans doute comme l’année de la dystopie, celle où l’actualité scandée jour après jour nous aura semblé tout droit sortie d’un roman d’anticipation. De même que la transformation des expériences quotidiennes les plus banales – déambuler dans les rues au milieu d’une foule masquée, saluer ses collègues du coude, n’entrer dans les commerces qu’après avoir procédé à ses ablutions hydro-alcoolisées – semble frappée d’irréalité. Le répéter n’est pas très original : la pandémie de Covid-19 a été non seulement le fait majeur de l’année qui s’achève, mais aussi l’événement qui a le plus marqué la marche du monde depuis la fin de la deuxième guerre mondiale.
      Le plus perturbant est que cette dystopie que nous vivons désormais semblait impensable à la majorité d’entre nous il y a encore très peu de temps, alors qu’elle était considérée de longue date comme possible, voire plausible, par la communauté scientifique compétente.

      Mais qui aurait pris au sérieux, voilà seulement dix-huit mois, un discours alertant sur l’émergence d’une infection respiratoire capable de se propager à l’ensemble du globe en quelques semaines, de tuer plus d’un million huit cent mille individus en moins d’un an, de précipiter des dizaines de millions d’autres dans la pauvreté, de faire plonger les cours du brut au-dessous de zéro, de contraindre les gouvernements à confiner simultanément plus de la moitié de l’humanité et à réduire de manière spectaculaire les libertés individuelles – jusqu’à interdire aux familles de visiter leurs mourants et, de facto, aux parents et aux amis de se réunir pour célébrer la nouvelle année ?

      Qui aurait pris au sérieux une telle dystopie ? Pas grand monde. En témoignent le retard à l’allumage de la plus grande part des responsables politiques aux affaires face à la progression de la maladie, ou encore le choix des autorités sanitaires françaises, en théorie les mieux informées du risque pandémique, de se séparer de leurs stocks stratégiques de masques quelques mois avant l’émergence du nouveau coronavirus, au motif de menues économies.

      Scénario plausible

      Il suffit pourtant de réécouter le cours donné le 18 février 2019 au Collège de France par l’épidémiologiste Arnaud Fontanet (CNAM, Institut Pasteur) https://www.college-de-france.fr/site/arnaud-fontanet/course-2019-02-18-17h00.htm pour comprendre à quel point le potentiel catastrophique d’une pandémie semblable à celle que nous vivons était présent à l’esprit des chercheurs travaillant sur le sujet. Evoquant la pandémie de 2002-2003 due au SARS-CoV-1, Arnaud Fontanet se défendait alors de tout discours alarmiste en disant que cet épisode pandémique avait été « une grande répétition par rapport à ce qui pourrait nous arriver ». « On peut finalement dire qu’on a eu beaucoup de chance, ajoutait-il. Si l’épidémie a été contenue relativement rapidement, cela tient à quelques propriétés du virus, qui auraient pu être tout à fait différentes. »

      Ainsi, un scénario considéré comme plausible par les meilleurs connaisseurs du sujet peut apparaître si improbable à la majorité d’entre nous qu’il est ramené à une sombre prophétie de « marchands de peur ». Et balayé d’un revers de main. La catastrophe n’est pas jugée impossible parce qu’elle est matériellement impossible, mais précisément parce qu’elle est une catastrophe.

      Dans un livre important publié il y a près de deux décennies et auquel la pandémie de Covid-19 a rendu toute son actualité ( Pour un catastrophisme éclairé, Seuil, 2002), le philosophe Jean-Pierre Dupuy prenait à témoin Henri Bergson pour illustrer cette idée. De la première guerre mondiale, Bergson disait, avant qu’elle ne se déclare, qu’elle lui apparaissait « tout à la fois comme probable et comme impossible – idée complexe et contradictoire qui persista jusqu’à la date fatale ».

      Les détracteurs de l’#écologie_politique lui reprochent souvent sa rhétorique trop systématiquement catastrophiste, héritée de certains de ses textes fondateurs des années 1960 et 1970 – de La Bombe P de Paul Ehrlich au célèbre rapport du Club de Rome. Et de fait, ce catastrophisme – bien différent de celui de Jean-Pierre Dupuy et réinvesti depuis quelques années par les « collapsologues » – a probablement desservi la cause environnementale. Pour autant, l’une des leçons du Covid-19 est que la catastrophe n’est pas complètement à exclure.

      Evénements inimaginables

      Pendant une année, le Covid-19 nous aura plongés dans un monde de crainte et de solitudes, de danger et d’étrangeté. Mais d’ici un an, peut-être un peu plus, le monde sera probablement débarrassé de la nouvelle maladie. Les grands périls environnementaux, eux, génèrent une lente dérive vers la dystopie, dont tout porte à penser qu’elle sera sans retour.
      On le voit : le réchauffement a aussi contribué aux événements parmi les plus inimaginables de l’année écoulée. Eclipsés par le nouveau coronavirus, les incendies monstres qui ont ravagé l’Australie entre décembre 2019 et février 2020 sont vite sortis des esprits, mais qui aurait pu croire qu’un cinquième environ des forêts de l’île-continent pourrait brûler en moins de trois mois ? Et que des animaux sauvages fuyant les brasiers iraient chercher secours – ainsi qu’on l’a vu dans de stupéfiantes images – auprès des humains ?

      Des grands feux australiens à la destruction, cet automne, de deux vallées alpines sous des torrents de boue emportant les maisons et vidant les cimetières de leurs morts, le climat produit lui aussi son lot de catastrophes dont la brutalité semble aussi, de plus en plus souvent, relever de la science-fiction. « Qui aurait cru qu’une éventualité aussi formidable pût faire son entrée dans le réel avec aussi peu d’embarras ? », se demandait Bergson à propos de la Grande Guerre. Cette question, nous n’avons pas fini de nous la poser.

      #catastrophe #pandémie #incendies #réchauffement_climatique #dystopie #libertés_individuelles #libertés_publiques

  • Ille-et-Vilaine : une rave-party avec 1 000 à 2 000 personnes malgré le couvre-feu, trois gendarmes blessés
    https://www.francetvinfo.fr/societe/couvre-feu-du-17-octobre-2020/ille-et-vilaine-une-rave-party-avec-1000-a-2000-personnes-organisee-a-l

    Une rave-party avec 1 000 à 2 000 personnes a été organisée dans la nuit de jeudi 31 décembre à vendredi 1er janvier à Lieuron (lle-et-Vilaine) malgré le #couvre-feu et les interdictions liées à l’épidémie de coronavirus, rapporte France Bleu Armorique. Après avoir joué au chat et à la souris avec les forces de l’ordre, les fêtards se sont installés dans les hangars désaffectés d’une société de transport à Lieuron le long de la D177 entre Rennes et Redon. 

    Trois #gendarmes ont été légèrement blessés par des jets de pierre alors qu’ils tentaient d’intervenir. Un véhicule de la gendarmerie a également été incendié, a appris franceinfo auprès des militaires.

    Un hélicoptère pour compter les participants

    A 9h ce vendredi matin, la fête clandestine se poursuivait. Un important dispositif avec des renforts est en train de se mettre en place, a indiqué la gendarmerie nationale. Un hélicoptère devait décoller pour évaluer plus précisément le nombre de participants.

    Avant le 31 décembre, le ministre de l’Intérieur avait fixé comme une des priorités « la lutte contre les rassemblements non autorisés et les phénomènes de violences urbaines ». Au sujet des « fêtes clandestines », la consigne était d’intervenir « dans les meilleurs délais », « dès qu’un rassemblement de ce type est signalé ».

    #incendie

  • #Marseille : de l’immobilisation de force au déplacement forcé… résistances et luttes des ancien.nes et nouveaux habitant.es du #Petit-Séminaire
    https://fr.squat.net/2020/12/26/marseille-de-limmobilisation-de-force-au-deplacement-force-resistances-et-

    Lundi 30 novembre, la préfecture a procédé à l’expulsion de plusieurs immeubles du Petit-Séminaire, suite à l’incendie qui s’était déclenché dans la cave du bâtiment J, dans la nuit du 24 novembre. Contournant son obligation de relogement des habitant.es des bâtiments expulsés, la mairie doit faire aujourd’hui face à leur mobilisation qui ne risque pas […]

    #expulsion #incendie

  • Le camp de migrants de #Lipa, en #Bosnie, ravagé par un #incendie

    Le camp de Lipa, dans le nord-ouest de la Bosnie, ravagé par les flammes. Un violent incendie s’est déclaré ce mercredi dans ce camp de migrants situé dans la région de #Bihac, près de la frontière avec la Croatie. 1 200 personnes y étaient hébergées. Aucune victime n’est à déplorer. Selon des témoins, le sinistre a démarré dans une installation de stockage de combustibles. Il s’est rapidement propagé.

    Selon la directrice du camp, Natasa Omerovic, ce sont d’anciens résidents qui l’ont déclenché à un moment où le camp était fermé pour être déplacé.

    Selon Peter Van der Auweraert, coordinateur de la mission de l’Organisation internationale pour les Migration (OIM) en Bosnie-Herzégovine, la plupart des infrastructures ont été détruites. L’#OIM, qui gérait ce centre d’accueil, a récemment annoncé son retrait en raison de mauvaises conditions.


    https://twitter.com/PeterAuweraert/status/1341721207939448833

    Début décembre, ce camp de #tentes avait fait l’objet de vives critiques. Etabli comme une réponse #provisoire pour faire face à la #pandémie de #coronavirus, il n’était pas équipé pour des conditions hivernales. Le camps incendié n’était pas équipé de chauffage et n’avait jamais été branché sur le réseau électrique.

    L’Organisation internationale pour les migrations et la Commission européenne exhortaient les autorités locales à trouver une solution pour héberger ailleurs les résidents du camp de Lipa, ainsi que quelque 2 000 autres migrants dépourvus de logement dans la région de Bihac, près de la frontière de l’Union européenne.

    Les autorités municipales et cantonales de Bihac refusent de permettre à l’OIM de rouvrir l’ancien centre d’accueil à Bihac, dans les halles d’une ancienne usine, malgré une instruction du gouvernement fédéral en ce sens. Il a été fermé peu avant les élections municipales de novembre, pour répondre à une pression croissante des habitants.

    « Les autorités compétentes doivent coopérer et agir dans la plus grande urgence pour répondre aux besoins des réfugiés et des migrants sans abris et sauver les vies », a insisté lundi la Commission européenne dans un communiqué.

    https://fr.euronews.com/2020/12/23/le-camp-de-migrants-de-lipa-en-bosnie-ravage-par-un-incendie

    #Bosnie-Herzégovine #Balkans #route_des_Balkans #feu #asile #migrations #réfugiés #camps_de_réfugiés

    –—

    Ajouté à la métaliste sur les incendies dans des camps de réfugiés (principalement en Grèce, mais du coup, élargissement à la route des Balkans) :
    https://seenthis.net/messages/851143#message892911

    • Bosnie : le camp de Lipa ravagé par un incendie, 1 300 migrants à la rue

      Le camp de Lipa, dans le nord-ouest de la Bosnie, a été complètement détruit mercredi par un incendie probablement « criminel », ont indiqué les autorités. Environ 1 300 migrants, qui y étaient hébergés, se retrouvent désormais à la rue en pleine hiver avec des températures glaciales.

      « Jour terrible » pour le camp de Lipa. Dans un tweet, Peter Van der Auweraert, le représentant de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Bosnie-Herzégovine, ne cache pas son désespoir.

      Le camp de migrants, situé dans le nord-ouest du pays, vient de partir en fumée, ce mercredi 23 décembre. Environ 1 300 migrants y étaient hébergés dans des conditions dramatiques.


      https://twitter.com/PeterAuweraert/status/1341704305125027840

      « L’incendie s’est déclaré à 11h. Les pompiers ont réussi à l’éteindre, mais les quatre grandes tentes dans lesquelles les migrants dormaient ont brulé », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la police, Ale Siljdedic, précisant qu’il n’y avait pas eu de blessés.
      « Un acte criminel »

      « Nous supposons qu’il s’agit d’un acte criminel et que des résidents du camp en sont à l’origine », a-t-il poursuivi. Peter Van der Auweraert évoque lui d’"anciens résidents [qui] ont mis le feu à trois tentes et aux conteneurs après que la plupart des migrants ont quitté le camp".

      https://twitter.com/PeterAuweraert/status/1341721207939448833

      Les exilés auraient agi en signe de protestation : mis en place en avril dans ce village près de Bihac, le site avait été installé comme une solution temporaire, rien n’étaient prévu pour que ses résidents y passent l’hiver. Le camp incendié n’était pas équipé d’électricité et de chauffage, alors que le pays connaît actuellement une vague de froid.

      « Désastre après désastre », a encore déploré Peter Van der Auweraert de l’OIM.
      Des milliers de personnes à la rue

      L’agence onusienne, qui gérait ce centre d’accueil, avait récemment annoncé son retrait de la structure en raison des mauvaises conditions de vie des exilés. L’OIM et la Commission européenne exhortaient depuis début décembre les autorités locales à trouver une solution pour héberger ailleurs ces 1 300 personnes, ainsi que quelque 2 000 autres migrants dépourvus de logement dans la région de Bihac, près de la frontière de l’Union européenne.

      Avec cet incendie, les résidents se retrouvent à la rue, en plein hiver et alors qu’est prévue une forte baisse de température dans les prochains jours. « Ils vont probablement se diriger vers Bihac (à 30 km au nord-ouest de Lipa, ndlr) et vont occuper des bâtiments abandonnés », a déclaré Ale Siljdedic.

      Les autorités municipales et cantonales de Bihac refusent que l’OIM rouvre l’ancien centre d’accueil à Bihac, dans les halles d’une ancienne usine, malgré une instruction du gouvernement fédéral en ce sens. Il a été fermé peu avant les élections municipales de novembre, pour répondre à une pression croissante des habitants.

      « Les autorités compétentes doivent coopérer et agir dans la plus grande urgence pour répondre aux besoins des réfugiés et des migrants sans abris et sauver des vies », a insisté lundi la Commission européenne dans un communiqué.

      https://www.infomigrants.net/fr/post/29292/bosnie-le-camp-de-lipa-ravage-par-un-incendie-1-300-migrants-a-la-rue

      #SDF

    • Thousands of refugees without shelter after Bosnia camp burns

      Dozens spend the night at a damaged metal container near the site of the fire, where only a ghostly steel construction remained.

      More than a thousand refugees and migrants from Asia, the Middle East and North Africa were left to sleep in the cold after their camp in northwestern Bosnia burned down amid a dispute among Bosnian politicians over where to house them.

      On Wednesday, a fire destroyed the camp in Lipa housing about 1,200 people. Police and United Nations officials have said the blaze was probably started by people unhappy at the temporary closure of the camp, scheduled for the same day, and uncertainty about where they would be relocated in Bosnia.

      Dozens of men spent the night at a damaged metal container near the site of the fire, where only a ghostly steel construction remained. Smoke was still rising from some burned patches of ground on Thursday morning.

      Others tried to erect nylon tents and slept fully dressed on the frozen ground. Most of them walked through the woods towards the town of Bihac, near the Croatian border, avoiding areas marked with warnings about landmines remaining from the Bosnian war in the 1990s.

      About 10,000 refugees and migrants from Asia, the Middle East and North Africa are stuck in Bosnia, hoping to reach wealthier countries in the European Union.

      “I couldn’t sleep last night, I sat all night,” said Bylal from Pakistan, adding that he would wait to see if the government would provide them with a new shelter.

      The Lipa camp, which was opened last spring as a temporary shelter for the summer months 25 km away from Bihac, was set to be shut on Wednesday for winter refurbishing. But Bosnia’s authorities failed to find alternative accommodation for residents.

      The central government wanted the refugees and migrants to temporarily return to the Bira camp in Bihac, which was shut down in October, but local authorities disagreed, saying that other parts of Bosnia should also share the burden of the migrant crisis.

      “Please open the Bira camp so everybody goes there, it’s very good there,” said Yasin, also from Pakistan. “Here it’s cold, we can’t stay here, we don’t have food, we are hungry.”

      The European Union, which had supported Bosnia with 60 million euros to manage the refugee crisis and pledged 25 million euros more, has repeatedly asked the authorities to find an alternative to the unsuitable Lipa camp, warning of an unfolding humanitarian crisis.

      “We urge … the authorities to rise above political considerations and temporarily reopen the centre Bira in Bihac,” the EU said in a statement on Wednesday

      https://www.aljazeera.com/news/2020/12/24/thousands-of-refugees-without-shelter-after-bosnia-camp-burns

    • Bosnie : après l’incendie du camp de Lipa, des centaines de migrants prisonniers du #froid et de la #neige

      Dans le nord de la Bosnie-Herzégovine, des centaines de migrants sont toujours sans solution d’hébergement depuis l’incendie du camp de Lipa le 23 décembre. La situation est extrêmement inquiétante alors que des chutes de neige et des températures glaciales se sont abattues sur la région ce week-end.

      La situation était déjà compliquée dans le camp de Lipa, elle est devenue catastrophique. Dans le nord-ouest de la Bosnie, plusieurs centaines de migrants sont contraints de vivre dans le froid et la neige après l’incendie de ce camp le 23 décembre.

      Ces hommes – originaires d’Afghanistan et du Bangladesh pour la plupart – tentaient samedi de se protéger du froid et du vent en s’enveloppant dans des couvertures et des sacs de couchage, ont observé des journaliste des l’agence Associated Press (AP).

      La Croix-Rouge de Bosnie a distribué des repas aux exilés qui ne survivent que grâce à ces colis alimentaires. La police ne les autorise pas à quitter le site, les empêchant de se rendre dans la ville voisine de Bihac pour acheter quelques denrées alimentaires.

      « Lipa est devenue une prison hivernale », a dénoncé sur Twitter Peter Van der Auweraert, représentant de l’Organisation internationale pour les migrations en Bosnie-Herzégovine. « Les migrants ne sont pas autorisés à quitter le site de Lipa et doivent maintenant faire du feu dans les tentes restantes pour se tenir chaud […] C’est une tragédie totalement inutile », ajoute-t-il.


      https://twitter.com/PeterAuweraert/status/1343267176321585154

      Dans la grande tente qui a survécu à l’incendie et où dorment désormais les migrants, le toit commence à ployer sous le poids de la neige, met par ailleurs en garde Peter Van der Auweraert, pointant un « terrible accident qui n’attend que de se produire ».
      « Nous vivons comme des animaux »

      L’association No Name Kitchen a indiqué, de son côté, « faire de son mieux pour procurer des vêtements chauds et de la nourriture aux personnes ». « La police a bloqué la route et plus de 1000 personnes se trouvent dans la forêt autour du camp de Lipa », précise l’organisation.


      https://twitter.com/NoNameKitchen1/status/1342890272221523969

      « Nous vivons comme des animaux. Même les animaux vivent mieux que nous ! » a déclaré un Pakistanais à AP qui ne s’est identifié que par son prénom, Kasim. « S’ils ne nous aident pas, nous mourrons, alors aidez-nous s’il vous plaît. »


      https://twitter.com/PeterAuweraert/status/1342775470899781638

      « Ce n’est pas ainsi que quiconque devrait vivre », a également pointé Peter Van der Auweraert, appelant la classe politique bosnienne au « courage » et à l’"action" pour débloquer la situation et autoriser l’ouverture d’un nouveau centre d’hébergement.

      La capitaine de navire allemande Carola Rackete a également alerté sur les réseaux sociaux sur l’urgence de la situation dans le nord de la Bosnie et appelé à soutenir les associations qui viennent en aide aux exilés.

      https://twitter.com/CaroRackete/status/1343181760167866368

      https://www.infomigrants.net/fr/post/29320/bosnie-apres-l-incendie-du-camp-de-lipa-des-centaines-de-migrants-pris

  • Aftermath of Moria refugee camp fire – photo essay

    The September blaze that ravaged the Moria refugee camp in Greece left thousands of people homeless overnight. Photographers #Vincent_Haiges and #Julian_Busch picked through the wreckage.
    During the night of 8 September, the Moria refugee camp on the Greek island of Lesbos burst into flames. According to a Red Cross report the camp, the biggest of its kind in Europe, was at more than four times capacity. Nearly 11,000 people had to flee. Many left in panic, grabbing their children and leaving behind their few possessions. The Greek prime minister announced a four-month state of emergency on the island.


    Many settled on a one-and-a-half kilometre stretch of coastal road, close to Mytilene, the small capital of Lesbos. People slept on the pavement and used trees and foliage to erect makeshift shelters to protect themselves from the sun. It seemed unthinkable, but life had just become even worse than in Moria.

    Photographer Vincent Haiges recalls the scene: “Walking through the remains of Europe’s biggest refugee camp, home for around 13.000 people in its last days, felt unreal. Though this feeling of estrangement was not caused by the overwhelming presence of destruction but rather the absence of sound. The chattering of voices, the clattering of dishes. All gone. Now you could only hear the birds and the rustling of cats strolling through the remains of the camp.”

    “Between the rubbles we found different objects, still witnesses of a former life. Toys, clothes or dishes. It felt as if those objects wanted to say: yes once there were people living here too. Some objects are witnesses of violence. Diazepam and Ibuprofen, means to bear what is unbearable. A lock used to protect someone’s home and family from mugging. Others are witnesses of resilience. A French copy of the New Testament. Maybe belonging to the Congolese community, who so vividly hold their services between the olive trees? The charred kitchen grater used for cooking. For many cooking was a way of keeping the memories of the place they left behind alive.”

    “The owners of those objects are now inside the new camp. Not much is coming out of there, since access for press is prohibited. It is yet another attempt of the European Union to render the situation on the Aegean islands invisible.”

    “This is why it is so important to keep the situation of the people seeking asylum alive, even though we only see the object they left behind.”

    According to the UNHCR UN high commissioner for refugees, there are approximately 121,100 asylum seekers and migrants in Greece, including 4,200 children who arrived unaccompanied, or were separated from their families on the way.

    Overcrowding is widespread on the Aegean islands and by the end of September about 21,400 people were crammed into spaces with an estimated combined capacity of 6,200.

    The UNHCR has warned for some time of the urgent need to address the situation and conditions for asylum seekers on the Aegean islands, where many must cope with dire living conditions and are exposed to security risks including sexual and gender-based violence.

    Since the fire, large-scale transfers out of Lesbos to the mainland have helped reduce the number of people whose lives have been blighted. By the beginning of November, about 2,800 people had left the island.

    More than 7,000 people remain in the emergency site at Mavrovouni, established to accommodate those rendered homeless by the fire.

    https://www.theguardian.com/artanddesign/2020/dec/02/aftermath-moria-refugee-camp-fire-photo-essay

    #objets #migrations #réfugiés #Moria #ce_qui_reste #feu #incendie #Grèce #camps_de_réfugiés #photographie

  • CNES Géoimage Nouvelles ressources

    Dans une situation difficile, tendue et régressive, les cours en présentiel sont impossibles, les bibliothèques, universitaires en particulier, et les librairies sont fermées et les risques de décrochages se multiplient. Dans ce contexte, le site Géoimage du CNES (Centre Nat. d’Etudes Spatiales) met à disposition en ligne plus de 300 dossiers réalisés par 165 auteurs sur 86 pays et territoires. Pour votre information, voici les derniers dossiers réalisés ces deux derniers mois. Ils constituent peut être une ressource utile pour vos étudiants. En restant a votre disposition.

    1. Nouveaux dossiers en ligne

    #Frontières : entre #guerres, #tensions et #coopérations

    #Pakistan-#Inde-#Chine. Le massif du #K2 et le #Glacier_Siachen : #conflits_frontaliers et affrontements militaires sur le « toit du monde » (L. Carroué )

    https://geoimage.cnes.fr/fr/pakistan-inde-chine-le-massif-du-k2-et-le-glacier-siachen-conflits-fro

    Pakistan-Chine. La #Karakoram_Highway : un axe transfrontalier géostratégique à travers l’#Himalaya (L. Carroué)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/pakistan-chine-la-karakoram-highway-un-axe-transfrontalier-geostrategi

    #Afghanistan/ #Pakistan/ #Tadjikistan - Le corridor de #Wakhan : une zone tampon transfrontalière en plein Himalaya (L. Carroué)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/afghanistan-pakistan-tadjikistan-le-corridor-de-wakhan-une-zone-tampon

    Affrontement aux sommets sur la frontière sino-indienne, autour du #Lac_Pangong_Tso dans l’Himalaya (F. Vergez)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/affrontement-aux-sommets-sur-la-frontiere-sino-indienne-sur-le-lac-pan

    #Brésil - #Argentine#Paraguay. La triple frontière autour d’#Iguazu : un des territoires transfrontaliers les plus actifs au monde (C. Loïzzo)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/bresil-argentine-paraguay-la-triple-frontiere-autour-diguazu-un-des-te

    #Grèce#Turquie. Les îles grecques de #Samos et #Lesbos en #mer_Egée : tensions géopolitiques frontalières et flux migratoires (F. Vergez)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/grece-turquie-les-iles-grecques-de-samos-et-lesbos-en-mer-egee-tension

    #Jordanie/ #Syrie : guerre civile, frontière militarisée et #camps_de_réfugiés de #Zaatari (L. Carroué)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/jordanie-syrie-guerre-civile-frontiere-militarisee-et-camps-de-refugie

    Frontières : France métropolitaine et outre-mer

    #Calais : un port de la façade maritime européenne aux fonctions transfrontalières transmanches (L. Carbonnier et A. Gack)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/hauts-de-france-calais-un-port-de-la-facade-maritime-europeenne-aux-fo

    L’Est-#Maralpin : un territoire transfrontalier franco-italo-monégaste au cœur de l’arc méditerranéen (F. Boizet et L. Clerc)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/lest-maralpin-un-territoire-transfrontalier-franco-italo-monegaste-au-

    La principauté de #Monaco : le défi du territoire, entre limite frontalière, densification et extensions urbaines maritimes (P. Briand)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/la-principaute-de-monaco-le-defi-du-territoire-entre-limite-frontalier

    #Guyane_française/ Brésil. La frontière : d’un territoire longtemps contesté à une difficile coopération régionale transfrontalière (P. Blancodini )

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/guyane-francaise-bresil-la-frontiere-un-territoire-longtemps-conteste-

    (Frontières. Pages concours - Capes, Agrégations)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/les-frontieres

    Enjeux géostratégiques et géopolitiques

    Pakistan. #Gwadar : un port chinois des Nouvelles Routes de la Soie dans un #Baloutchistan désertique et instable (C. Loïzzo)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/pakistan-gwadar-un-port-chinois-des-nouvelles-routes-de-la-soie-dans-u

    #Chine. L’archipel des #Paracels : construire des #îles pour projeter sa puissance et contrôler la #Mer_de_Chine méridionale (L. Carroué)

    Chine - L’archipel des Paracels : construire des îles pour projeter sa puissance et contrôler la Mer de Chine méridionale

    #Kings_Bay : la grande base sous-marine nucléaire stratégique de l’#Atlantique (L. Carroué)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/etats-unis-kings-bay-la-grande-base-sous-marine-nucleaire-strategique-

    #Kitsap - #Bangor : la plus grande #base_sous-marine nucléaire stratégique au monde (L. Carroué)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/etats-unis-kitsap-bangor-la-plus-grande-base-sous-marine-nucleaire-str

    #Djibouti / #Yémen. Le détroit de #Bab_el-Mandeb : un verrou maritime géostratégique entre la #mer_Rouge et l’#océan_Indien (E. Dallier et P. Denmat)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/djiboutiyemen-le-detroit-de-bab-el-mandeb-un-verrou-maritime-geostrate

    #Abu_Dhabi : une ville capitale, entre mer et désert (F. Tétart)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/emirats-arabes-unis-abu-dhabi-une-ville-capitale-entre-mer-et-desert

    France et #DROM : dynamiques et mutations

    Languedoc. #Cap_d’Agde : une station touristique au sein d’un littoral très aménagé en région viticole (Y. Clavé)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/languedoc-cap-dagde-une-station-touristique-au-sein-dun-littoral-tres-

    Le sud-est de la #Grande-Terre : les plages touristiques et les #Grands_Fonds, entre survalorisation, inégalités et développement durable (J. Fieschi et E. Mephara)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/guadeloupe-le-sud-est-de-la-grande-terre-les-plages-touristiques-et-le

    #Normandie. #Lyons-la-Forêt et son environnement : entre #Rouen et Paris, un espace rural sous emprise forestière (T. Puigventos)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/normandie-lyons-la-foret-et-son-environnement-entre-rouen-et-paris-un-

    #PACA. L’agglomération de #Fréjus - #Saint-Raphaël : un #littoral méditerranéen touristique urbanisé (S. Revert)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/paca-lagglomeration-de-frejus-saint-raphael-un-littoral-mediterraneen-

    #Tourisme et #patrimonialisation dans le monde

    #Portugal#Lisbonne : la capitale portugaise aux défis d’une #touristification accélérée et d’une patrimonialisation accrue (J. Picollier)

    Portugal - Lisbonne : la capitale portugaise aux défis d’une touristification accélérée et d’une patrimonialisation accrue

    #Floride : le Sud-Ouest, un nouveau corridor touristique et urbain (J.F. Arnal)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/etats-unis-floride-le-sud-ouest-un-nouveau-corridor-touristique-et-urb

    #Alaska. Le #Mont_Denali : glaciers, #parc_national, #wilderness et changement climatique (A. Poiret)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/alaska-le-mont-denali-glaciers-parc-national-wilderness-et-changement-

    #Ile_Maurice. Le miracle de l’émergence d’une petite île de l’#océan_Indien (M. Lachenal)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/ile-maurice-le-miracle-de-lemergence-dune-petite-ile-de-locean-indien

    Le #Grand-Prismatic du Parc National du #Yellowstone : entre wilderness, protection, patrimonialisation et tourisme de masse (S. Sangarne et N. Vermersch)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/etats-unis-le-grand-prismatic-du-parc-national-du-yellowstone-entre-wi

    #Maroc. Contraintes, défis et potentialités d’un espace désertique marocain en bordure du Sahara : Ouarzazate (M. Lachenal)

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/maroc-contraintes-defis-et-potentialites-dun-espace-desertique-marocai

    2. Nouvelle rubrique : « Images A la Une »

    La rubrique Image A La Une a pour objectif de mettre en ligne une image satellite accompagnée d’un commentaire en lien avec un point d’actualité et qui peut donc être facilement mobilisée en cours (cf. incendies de forêt en Australie en janv./ 2020, impact du Coronavirus en avril 2020).

    Fabien Vergez : Affrontements aux sommets sur la frontière sino-indienne, sur le lac Pangong Tso dans l’Himalaya

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/affrontement-aux-sommets-sur-la-frontiere-sino-indienne-sur-le-lac-pan

    Virginie Estève : Les "#Incendies_zombies" en #Arctique : un phénomène surmédiatisé qui alerte sur le réchauffement climatique.

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/incendies-zombies-en-arctique-un-phenomene-surmediatise-qui-alerte-sur

    3. Ouverture d’une nouvelle rubrique : « La satellithèque »

    Le site Géoimage du CNES se dote d’une nouvelle rubrique afin d’enrichir son offre. A côté des images déjà proposées dans les rubriques "dossiers thématiques" ou "Images A la Une", le site Géoimage du CNES met en ligne comme autres ressources des images brutes non accompagnées d’un commentaire ou d’une analyse.

    L’objectif de cette #Satellithèque est d’offrir au plus grand nombre - enseignants, universitaires, chercheurs, étudiants, grand public... - de nombreuses images de la France et du monde. Ainsi, progressivement, dans les mois qui viennent des centaines d’images nouvelles seront disponibles et téléchargeable directement et gratuitement en ligne afin d’accompagner leurs travaux, recherches ou voyages.

    https://geoimage.cnes.fr/fr/geoimage/satellitheque

    4. Ouverture de comptes Twitter et Instagram

    Suivez et partagez l’actualité du site GeoImage à travers Twitter / Instagram, que ce soit de nouvelles mises en ligne ou des évènements autour de ce projet. La publication de nouveaux dossiers et leurs référencements, tout comme la publication de notules dans images à la une est accompagnée de brèves sur ces réseaux sociaux

    Ci-dessous les identifiants pour s’abonner aux comptes Twitter et Instagram

    Compte twitter : @Geoimage_ed

    Compte Instagram : geoimage_ed

    #images_satellitaires #visualisation

    #ressources_pédagogiques

  • La Ville monde

    Mars 2016, faisant face à l’arrivée massive de réfugiés dans sa ville, Grande-Synthe, le Maire crée le premier camp UNHCR de France. Idéaliste et déterminé, l’architecte qui a conseillé à sa conception essaye de convaincre les acteurs de projeter ce lieu comme un quartier, mais sa pensée se cogne sans cesse à la réalité du terrain. De l’emménagement du camp à sa destruction, le réalisateur suit l’expérience dans toute sa complexité, ses espoirs, ses impasses, témoignant du rêve des uns devenu cauchemar des autres.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/53160

    #film #film_documentaire
    #migrations #asile #réfugiés #camp #campement #Grande-Synthe #Damien_Carême #camp_de_la_Linière #Cyrill_Hanappe #architecture #Utopia_56 #impensé #temporaire #urbanité #espace_public #ordre_républicain #France #dignité #sécurité #risques #drapeau #transit #identification #Afeji #urgence_humanitaire #Calais #jungle #bidonville #CAO #passeurs #ville_accueillante #quartiers_d'accueil #police #participation #incendie

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    1’32’15 : Maire de Mythilène (Grèce)

    « Mon très cher maire, toutes les municipalités ont besoin de joindre leurs forces, et grâce à de petites constructions, elles pourront supporter cette charge, qui peut être modeste, et si nous travaillons tous ensemble, elle peut même devenir bénéfique pour nos petites communes »