• Covid-19 : comment se déroule la vaccination des étrangers en France ? - Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/2021/01/28/covid-19-comment-se-deroule-la-vaccination-des-etrangers-en-france_181858

    La possibilité de se faire vacciner ou non pour un étranger résidant en France dépend uniquement de son inclusion ou non dans les publics cibles.
    En France, aucun critère de nationalité n’est exigé pour pouvoir se faire vacciner. Comme l’indique la Direction générale de la santé (DGS) à CheckNews, « il n’y a pas de discrimination sur la base de la nationalité dans l’accès à la vaccination », « seule la priorisation des personnes cibles de la campagne vaccinale continuera d’être la règle ». A nos confrères anglophones de The Local, le ministère de la Santé précise que la campagne de vaccination s’applique à « toute personne résidant en France », ce qui exclut les touristes de passage.
    En principe, un étranger vivant de manière stable et régulière en France, peut être vacciné dans les mêmes conditions de priorité (âge, profession, risque de forme de grave de Covid-19) mais aussi de gratuité qu’un Français. Sur son site, le ministère de la Santé note bien que « le vaccin est gratuit pour tous et sans avoir à faire l’avance des frais ». Logiquement, un retraité allemand de plus de 75 ans ou un médecin hondurien, qui vivent en France, seront vaccinés avant un Français de 45 ans, qui ne fait pas partie d’une population vulnérable. L’accès à la vaccination ne se limite pas qu’aux étrangers vivant légalement en France, puisque le ministère assure que la gratuité comprend aussi les « bénéficiaires de l’AME », ce dispositif d’accès aux soins destinés aux personnes en situation irrégulière vivant en France depuis plus de trois mois et accordé sous condition de revenus. Les demandeurs d’asile, c’est-à-dire les étrangers qui font la démarche pour obtenir le statut de réfugié en France, sont également inclus dans le plan de vaccination. La Direction générale de la santé explique ainsi que « s’ils entrent dans la priorisation des publics cibles », un demandeur d’asile, tout comme un étranger en situation irrégulière pourront « se faire vacciner en centre à compter du 28 janvier ». Leur vaccination restera gratuite et sans avancer de frais conformément au décret n° 2020-1833 du 31 décembre 2020. « Etant donné qu’il s’agit d’un enjeu de santé publique, les personnes non affiliées ainsi que les très précaires pourront se faire vacciner gratuitement, quel que soit leur mode de prise en charge, AME ou non », souligne la DGS. Alors qu’une foire aux questions du ministère de la Santé demande de venir avec « une pièce d’identité et votre carte vitale pour pouvoir donner votre numéro de sécurité sociale » lors de la vaccination, la DGS corrige :« A compter du 28 janvier 2021, un étranger pourra se faire vacciner en centre de vaccination même s’il ne dispose pas d’une carte vitale. En effet, à compter de cette date, le système d’information Vaccin Covid-19 sera à même d’assurer la traçabilité de la vaccination des étrangers dépourvus de carte vitale ». Ce même principe permettra aux personnes en grande précarité, comme les sans-abri, quelle que soit leur nationalité, de pouvoir se faire vacciner.

    #Covid-19#migrant#migration#france#vaccination#inclusion#sante#santepublique#etranger#migrantirregulier#refugie#demandeurdasile

  • L’OIM salue l’inclusion des migrants dans le déploiement du vaccin contre la COVID-19 aux États-Unis | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/loim-salue-linclusion-des-migrants-dans-le-deploiement-du-vaccin-contre-la-covi
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/20190329_063330000_ios_1_0.jpg?itok=3-KrYeel

    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) salue l’inclusion des migrants dans la nouvelle stratégie nationale de réponse à la COVID-19 du gouvernement américain et son engagement à « faire en sorte que des vaccins sûrs, efficaces et gratuits soient mis à la disposition de l’ensemble de la population américaine, quel que soit son statut d’immigration ». À la lumière de cette annonce, l’OIM appelle tous les pays à adopter des approches similaires d’inclusion des migrants afin de garantir que le plus grand nombre de vies possible puisse être sauvées. « Le vaccin contre la COVID-19 offre l’opportunité que nous attendions, mais seulement si nous l’utilisons avec sagesse et stratégie, en protégeant d’abord les plus à risque, quels que soient leur nationalité et leur statut d’immigration légal », a averti le Directeur général de l’OIM, António Vitorino. « Je félicite les gouvernements qui ont choisi la voie de l’inclusion et de la solidarité pour le déploiement de leurs vaccins ». Selon le pilier COVAX, le mécanisme multilatéral créé pour assurer une distribution équitable des vaccins contre la COVID-19, des campagnes de vaccination ont déjà commencé dans plus de 50 pays. De nombreux pays n’ont pas encore publié leurs stratégies de priorité pour le déploiement du vaccin, mais les États-Unis, l’Allemagne et la Jordanie, entre autres, ont déjà annoncé diverses mesures pour assurer un accès équitable au vaccin, notamment pour les demandeurs d’asile, les migrants en situation irrégulière et les personnes déplacées de force. L’année dernière, des approches similaires incluant les migrants ont été adoptées pour les tests de dépistage de la COVID-19, le traitement et l’accès aux services sociaux en Irlande, en Malaisie, au Portugal, au Qatar et au Royaume-Uni. Pour faciliter des campagnes de vaccination véritablement efficaces et équitables, l’OIM travaille en étroite collaboration avec le pilier COVAX, les États membres, l’Organisation mondiale de la Santé et d’autres partenaires, et recommande aux autorités nationales d’adopter des pratiques permettant de prendre en compte tous les migrants

    #covid-19#migrant#migration#etatsunis#grandebretagne#malaisie#portugal#qatar#sante#vaccination#covax#oms#inclusion#santepublique#oim#demandeurdasile#personnedeplacee#migrantirregulier

  • Coronavirus : les humanitaires français espèrent une vaccination des migrants au printemps - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/29760/coronavirus-les-humanitaires-francais-esperent-une-vaccination-des-mig

    Tout en reconnaissant un effort des autorités françaises pour organiser une campagne vaccinale efficace auprès des migrants, plusieurs ONG s’inquiètent de la lenteur des vaccinations et espèrent que les centres d’hébergement d’urgence pourront en bénéficier au printemps.Vulnérables et précaires, les migrants figurent en bonne position sur la liste des populations les plus menacées par la crise sanitaire. Mais leur place dans la campagne de vaccination contre le Covid reste encore à préciser. Médecins sans frontières (MSF) espèrent que d’ici trois ou quatre mois, des vaccins seront disponibles.
    « On aimerait qu’au printemps, la campagne de vaccination débute », explique Corinne Torre, de l’ONG, contactée par InfoMigrants. « Il ne faut pas trop tarder parce qu’après la trêve hivernale, il pourrait y avoir des remises à la rue, des fermetures de centres… On perdrait la trace de nombreux migrants ». Dans l’attente des premiers vaccins, la Haute autorité de santé (HAS) avait dès novembre classé les quelque 300 000 à 600 000 sans-papiers de France parmi ses cibles prioritaires. Pour l’heure, les Ehpad, le personnel soignant, et les personnes âgées hors Ehpad sont prioritaires. « Mais les migrants ne sont pas oubliés ou mis de côté. Ils sont prévus dans la campagne vaccinale, c’est ce qu’il ressort de nos réunions de travail avec le ministre de la Santé », déclare confiante Corinne Torre tout en rappelant que « la vaccination est gratuite pour tous, même pour les personnes sans couverture médicale - qui n’ont pas d’AME, ou de PUMA ».
    « Le gouvernement affiche une bonne volonté, ces publics sont priorisés, le discours est parfait mais on n’a pas d’information sur ce qui va être fait », regrette de son côté Carine Rolland, membre du conseil d’administration de Médecins du monde (MdM). MSF rappelle que les migrants sont particulièrement exposés au coronavirus. « Près de 89% des migrants que nous avons rencontrés dans deux foyers de Seine-Saint-Denis étaient positifs au Covid en tests sérologiques, pendant la première vague ». Dans les foyers de travailleurs immigrés, les occupants sont souvent âgés et en surnombre, ce qui augmente leur risque d’être atteint par le virus.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#vaccination#inclusion#santepublique#vulnerabilite#travailleurmigrant#foyer#travailleurimmigre

  • HCR - Inclure les réfugiés dans les programmes de vaccination : la clé pour mettre fin à la pandémie
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/1/600012dca/inclure-refugies-programmes-vaccination-cle-mettre-fin-pandemie.html

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, fait son possible afin que quelque 80 millions de personnes déracinées dans plus de 100 pays, dont 29,6 millions de réfugiés, soient prises en compte dans les stratégies de vaccination et de traitement contre la Covid-19. Mike Woodman, responsable au HCR pour la santé publique, a évoqué les défis à relever avec Tim Gaynor, rédacteur en chef du site web.
    A qui incombe la responsabilité de vacciner les réfugiés, les déplacés internes et les apatrides ?
    Les autorités nationales sont responsables des programmes de santé publique et des campagnes de vaccination contre la Covid-19. La distribution et l’administration des vaccins aux réfugiés et à d’autres personnes relevant de la compétence du HCR seront coordonnées par les autorités sanitaires nationales. Des organisations nationales, internationales et des partenaires de la société civile peuvent être sollicités pour soutenir ces efforts.
    Tous les gouvernements se sont-ils engagés à inclure les réfugiés dans leurs stratégies de vaccination ?

    Le HCR plaide en permanence aux niveaux national, régional et mondial pour que les réfugiés et les autres personnes relevant de sa compétence soient inclus dans les stratégies nationales.
    A ce jour, sur les 90 pays qui élaborent actuellement des stratégies nationales de vaccination contre la Covid-19, 51 d’entre eux - soit 57% - ont inclus les réfugiés dans leurs programmes de vaccination.Nous sommes engagés dans des discussions et des processus décisionnels au sein de COVAX, l’initiative mondiale visant à garantir un accès rapide et équitable aux vaccins contre la Covid-19 pour tous les pays.Nous travaillons avec des partenaires internationaux pour faire en sorte que les affirmations « aucun laissé pour compte » et « accès équitable aux vaccins » ne restent pas de belles phrases, mais qu’il s’agisse bien de pratiques concrètes.
    Quels sont les risques et les conséquences si les réfugiés ne sont pas inclus dans les plans de vaccination nationaux ?
    Selon le raisonnement des experts de santé publique, il est impossible de briser ou de ralentir durablement la transmission du virus à moins que 70% de la population au minimum n’ait acquis une immunité.
    Pour mettre fin à la pandémie, il est essentiel de veiller à ce que les réfugiés soient inclus dans les programmes de vaccination. Exclure les réfugiés, les déplacés ou les non-nationaux des plans de vaccination fait risquer une transmission continue dans ces populations, avec des retombées sur la population nationale.L’exclusion des réfugiés comporte des risques tangibles en matière de protection, allant des conséquences sur leur santé, l’accès aux services, au travail, à l’éducation et aux moyens de subsistance, à la liberté de mouvement et à l’absence de discrimination.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#refugie#demandeurdasile#vaccination#inclusion#populationnationale#immunite#santepublique#covax

  • HCR - Un couple d’Irakiens compte parmi les premiers réfugiés au monde à recevoir le vaccin contre la Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/1/6001653ca/couple-dirakiens-compte-premiers-refugies-monde-recevoir-vaccin-contre.html

    « J’espère que la vie sera plus détendue maintenant. Quand je rentrerai chez moi, je pourrai embrasser mes enfants sans devoir me désinfecter les mains avant », a déclaré la réfugiée irakienne Raia jeudi, après avoir reçu le vaccin contre la Covid-19 dans la ville d’Irbid, au nord de la Jordanie. Elle compte ainsi parmi les premiers réfugiés enregistrés par le HCR au monde à être vaccinés contre le virus.Originaires de Bagdad, Raia et son mari Ziad - médecin de profession - ont fui le conflit irakien pour se réfugier en Jordanie en 2006. Ils ont tous deux reçu le vaccin Sinopharm développé en Chine, après avoir été inscrit sur la liste des bénéficiaires prioritaires en raison des maladies chroniques de Ziad, qui le plaçaient dans la catégorie des personnes à haut risque.En sortant du centre de santé après avoir reçu son vaccin, Raia a arboré un large sourire et a levé le pouce en signe de réussite. « Nous voulons juste que la vie revienne à la normale. Le vaccin nous aidera à y parvenir », a-t-elle déclaré.
    En tant que pharmacienne diplômée, Raia connaît l’importance des vaccinations et s’est inscrite avec sa famille dès l’ouverture des inscriptions en Jordanie. Dans le cadre du plan national de vaccination du pays contre la Covid-19, qui a débuté cette semaine, toute personne vivant sur le sol jordanien, y compris les réfugiés et les demandeurs d’asile, a le droit de recevoir le vaccin gratuitement.Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, plaide en permanence, aux niveaux national, régional et mondial, pour que les réfugiés et les autres personnes relevant de notre compétence soient inclus dans les stratégies nationales. En priorité, les vaccins sont mis à la disposition des personnes les plus vulnérables, comme les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques ou les personnes dont le système immunitaire est affaibli, ainsi que les travailleurs de santé et les autres personnes dont le travail est essentiel.Seuls les réfugiés qui font partie de l’une des catégories prioritaires nationales seront vaccinés dans un premier temps. D’autres pourront suivre à mesure que les vaccinations seront étendues.

    #Covid-19#migrant#migration#jordanie#refugie#demandeurdasile#sante#vaccination#inclusion#vulnerabilite#unhcr

  • UNHCR - Refugees receive COVID-19 vaccinations in Jordan
    https://www.unhcr.org/news/press/2021/1/5ffffe614/refugees-receive-covid-19-vaccinations-jordan.html

    Jordan has become one of the world’s first countries to start COVID-19 vaccinations for refugees, UNHCR, the UN Refugee Agency, reports today.
    Raia Alkabasi, an Iraqi refugee living in the northern city of Irbid, was the first UNHCR-registered refugee in the country to receive the vaccine at the Irbid Vaccination Clinic today. Jordan’s Ministry of Health is administering the vaccinations.“Once again Jordan has shown exemplary leadership and solidarity in hosting refugees. The country has included refugees in every aspect of the public health response to the pandemic, including the national vaccination campaign, proving how it should be done if we are to keep everyone safe,” said UN High Commissioner for Refugees Filippo Grandi.
    “I appeal to all countries to follow suit and include refugees in their vaccination drives on par with nationals and in line with COVAX allocation principles.”
    National authorities are responsible for public health responses and COVID-19 vaccination programs. UNHCR is aware that of the 90 countries currently developing national COVID-19 vaccination strategies, 51 – or 57 per cent – have committed to include refugees.UNHCR has been advocating for the equitable inclusion of refugees, internally displaced and stateless populations through the COVAX Facility, a global initiative that brings together governments and manufacturers to ensure that COVID-19 vaccines eventually reach those in greatest need. Low- to middle-income countries have been identified as priority countries for support.

    #Covid-19#migrant#migration#jordanie#refugie##sante#vaccination#inclusion#unhcr#santepublique#covax

  • Alarm at Colombia plan to exclude migrants from coronavirus vaccine | Global development | The Guardian
    http://www.theguardian.com/global-development/2020/dec/22/colombia-coronavirus-vaccine-migrants-venezuela-ivan-duque
    https://i.guim.co.uk/img/media/c0ee7969b7fa65920068fd2a0a540b02b520151d/0_91_4368_2622/master/4368.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Colombia will refuse to administer coronavirus vaccines to hundreds of thousands of Venezuelan refugees within its borders, President Iván Duque has announced, in a move which stunned public health experts and prompted condemnation from humanitarian groups. Speaking to a local radio station on Monday, Duque that only Venezuelans with dual nationality or formal migratory status will have access to the vaccine when it is eventually distributed in the country.According to migration authorities, Colombia currently houses 1.7 million Venezuelans who have fled political repression, economic ruin and widespread food and medicine shortages. Only about 45% have formal status, and hundreds more cross the border unofficially every day.Duque said the controversial decision was taken to prioritize Colombians, and to prevent a rush on the border. “Imagine what we would live through,” he told Blu Radio on Monday morning. “We would have calls to stampede the border as everyone crosses asking for a vaccine.”
    But the comments prompted an immediate backlash.
    “Now is the time to show solidarity; vaccinating migrants and refugees costs less than their hospitalization in an intensive care unit,” said Juan Viloria, a Venezuelan doctor in Colombia and the coordinator of Coalition for Venezuela, a migrant rights group. “Not doing so puts thousands at risk, particularly those most vulnerable who do not have anywhere to isolate, wash their hands, or socially distance,” Viloria added.
    Meanwhile, Colombia faces a resurgent coronavirus outbreak, with cases climbing by over 10,000 a day following months of respite. Lockdowns and other restrictions over the Christmas period have been put in place by local mayors.“Not vaccinating Venezuelans is a bad idea from an epidemiological point of view,” tweeted Alejandro Gaviria, a public intellectual and the dean of Los Andes University in Bogotá.“But it is above all an unethical proposal: it excludes the most vulnerable and discriminates in an almost threatening way against a group of people because of their nationality and immigration status.”Colombia signed deals with the pharmaceutical companies Pfizer and AstraZeneca last Friday to provide 20m doses of Covid-19 vaccines. Duque said at the time that rollout would begin “in the first weeks of 2021”.
    Andrés Cubillos-Novella, a professor of public health specializing in migration at the Javeriana University in Bogotá, warned that not vaccinating migrants and refugees would create broader problems for Colombia’s health response.
    “Many vulnerable migrants live among vulnerable Colombians, and much of that population will be put at risk: access to the vaccine is a question of human rights,” Cubillos-Novella said, adding that the government’s decision may have been made due to financial restraints. “Perhaps that is where international aid could step in.”The Colombian president’s announcement also flies in the face of advice from international organisations which have warned against leaving migrants and refugees behind in vaccination campaigns.“This decision is not ethical or effective,” said Marianne Menjivar, Colombia director for the International Rescue Committee. “We can’t beat Covid anywhere until we beat it everywhere, among all populations, especially those most vulnerable.”

    #Covid-19#migrant#migration#colombie#venezuela#vaccination#inclusion#vulnerabilite#santepublique#c

  • EU Commission and CoR Partnership Launched to Support EU Local Authorities in Migrant Integration Efforts

    A new partnership to assist cities and regions across the EU to receive additional support in their work to integrate migrants has been announced as part of the 141st plenary meeting of the European Committee of the Regions, held virtually from Brussels, this week. The European Commission and the European Committee of the Regions (CoR) are set to join forces in the development of the New Pact on Migration and Asylum.

    The European Commission’s proposal for a New Pact on Migration and Asylum is a “welcome and necessary” initiative that would – if approved – help build resilient communities as well as manage migration, according to the President of the European Committee of the Regions, #Apostolos Tzitzikostas. He was speaking in a debate in which European_Commissioner #Ylva_Johansson urged regions and cities to make use of increased EU funding available to support the integration of immigrants.

    A central pillar of the New Pact on Migration and Asylum, first presented in September 2020, is an Action Plan on Integration and Inclusion for the period 2021-2027, drafted in November.

    The partnership will build on the well-established cooperation between the European Commission and the European Committee of the Regions under the Cities and Regions for Integration initiative, launched by the CoR in 2019 to offer a political platform for European mayors and regional leaders to share information and showcase positive examples of integration of migrants and refugees.

    The new partnership will support cities and regions in the EU through three main strands of work:

    - Building an open and regular dialogue between EU institutions and local and regional authorities on integration
    – Building capacity and promoting exchange of experiences for local and regional authorities
    - Improving evidence and data on integration at a local level.

    Apostolos Tzitzikostas (EL/EPP), President of the European Committee of the Regions and Governor of Central Macedonia, said, “Migration is not a challenge just for a few Member States, it is a matter for the whole of the European Union. The EU must support regions, cities and islands – such as Lesbos, Lampedusa and the Canary Islands – that are in the frontline to provide support, integration and other services to newly arrived migrants. While local authorities have put in place many successful and innovative practices for integration, they still face challenges in accessing funding, data and knowledge, in particular in small towns and rural areas. The partnership will support their efforts and show concretely that the EU is by their side in addressing the many challenges they are faced with.”

    The latest tranche of funding available from the EU, totalling €37.2 million, was published in late November and will support projects that help migrant children and victims of trafficking, ease access to basic services, include migrants in the design and implementation of integration policies, and support the development of multi-stakeholder partnerships.

    The CoR will agree its recommendations on the #New_Pact_on_Migration_and_Asylum at its plenary session in March 2021.

    https://www.european-views.com/2020/12/eu-commission-and-cor-partnership-launched-to-support-eu-local-autho
    #villes #urban_matter #asile #migrations #réfugiés #pacte #nouveau_pacte #Comité_européen_des_régions (#CdR) #intégration #inclusion

    ping @karine4 @isskein

  • HCR - Une conférence du HCR examine les leçons tirées de la pandémie de Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2020/12/5fd20fbca/conference-hcr-examine-lecons-tirees-pandemie-covid-19.html

    « La question de l’inclusion est essentielle car la pandémie nous a appris que si tout le monde n’est pas pris en compte dans les interventions et, à l’avenir, dans la délivrance des vaccins, elle continuera à représenter une menace pour nous tous », a déclaré Filippo Grandi. Lors de quatre séances virtuelles organisées au cours de ces sept dernières semaines, des réfugiés, des gouvernements, des représentants de la société civile, du secteur privé, des universitaires et des organisations internationales ont présenté certaines de leurs expériences, allant des avantages de l’intégration des réfugiés à la nécessité de lutter contre la désinformation et la xénophobie.
    Organisé par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, le Dialogue de cette année a porté sur différents aspects de la réponse à la pandémie touchant les populations déracinées, de la protection à la résilience et à l’inclusion, en passant par la préparation aux effets des crises émergentes, telles que le changement climatique.
    La séance de clôture de mercredi s’est appuyée sur les thèmes qui sont ressortis des discussions précédentes pour examiner comment la communauté internationale peut être mieux préparée à aider les populations déracinées lors de crises futures.Au cours d’un riche débat, plusieurs participants ont souligné l’impact social et économique disproportionné qu’a la pandémie sur les personnes vulnérables, en particulier les femmes et les filles réfugiées

    #Covid-19#migrant#migration#refugie#personnedeplacee#sante#santementale#resilience#vulnerabilite#genre#inclusion#crise#unhcr

  • Gavi et l’OIM s’associent pour améliorer la couverture vaccinale des migrants | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/gavi-et-loim-sassocient-pour-ameliorer-la-couverture-vaccinale-des-migrants
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/20190329_063330000_ios_1.jpg?itok=foYSXax6

    L’Alliance du Vaccin (Gavi) et l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM) ont signé aujourd’hui un protocole d’accord pour renforcer leur collaboration sur les efforts de vaccination et les services de santé connexes pour les migrants et les personnes déplacées de force à travers le monde, tant en ce qui concerne les vaccinations de routine que la réponse aux épidémies. Cette étape sera particulièrement cruciale pour garantir que les migrants et les autres personnes en situation de déplacement soient pris en compte et inclus, alors que le monde poursuit ses efforts pour trouver un vaccin sûr contre la COVID-19 et développe des mécanismes, tels que le pilier COVAX, pour assurer une distribution équitable afin de sauver le plus grand nombre de vies possible. « Malgré les énormes progrès réalisés au cours des deux dernières décennies pour que les enfants du monde entier aient accès à des vaccins qui peuvent leur sauver la vie, ce sont chaque année 14 millions d’enfants qui ne reçoivent toujours pas les vaccins de base », a déclaré le Dr. Seth Berkley, PDG de Gavi. « Nous savons qu’un nombre disproportionné de ces enfants non protégés proviennent de populations migrantes, réfugiées et déplacées, qui sont trop souvent négligées lorsqu’il s’agit de soins de santé de base. Cela devient évidemment d’autant plus important alors que nous prévoyons de déployer le vaccin contre la COVID-19 dans le monde entier ; nous ne pouvons pas laisser ces populations passer à côté de ce qui pourrait être l’un de nos meilleurs moyens pour sortir de cette pandémie. C’est pourquoi nous sommes ravis de nous associer à l’OIM, afin de contribuer à offrir un avenir plus sain à certaines des personnes les plus vulnérables de la planète ».
    « Les vaccins sont l’un des outils les plus puissants dont nous disposons pour que les personnes en situation de déplacement, les communautés qu’elles laissent derrière elles et celles qu’elles rejoignent soient le plus possible en sécurité et en bonne santé », a souligné le Directeur général de l’OIM, António Vitorino. « Ce partenariat renforcé sera essentiel pour aider l’OIM à atteindre cet objectif et à contribuer de manière tangible à la réalisation d’une véritable couverture sanitaire universelle ».
    L’accord signé par les deux organisations vise à vacciner les communautés oubliées dans les situations humanitaires et d’urgence et à soutenir la vaccination de routine en s’engageant dans les systèmes de soins de santé primaires. Le partenariat vise également à renforcer l’aide aux populations vulnérables en priorité, à soutenir l’aide opérationnelle et politique et à faciliter la collaboration technique. Plus précisément, le protocole d’accord vise à faciliter la collaboration pour assurer l’inclusion des migrants, des déplacés internes et des réfugiés dans les réponses des gouvernements à la COVID-19, en particulier les efforts de vaccination.Gavi, l’Alliance du Vaccin, est un partenariat public-privé qui aide à vacciner la moitié des enfants du monde contre certaines des maladies les plus mortelles. Depuis sa création en 2000, Gavi a contribué à immuniser toute une génération - plus de 822 millions d’enfants - et à prévenir plus de 14 millions de décès, contribuant ainsi à réduire de moitié la mortalité infantile dans 73 pays en développement. Gavi joue également un rôle clé dans l’amélioration de la sécurité sanitaire mondiale en soutenant les systèmes de santé ainsi qu’en finançant les stocks mondiaux de vaccins contre le virus Ebola, le choléra, la méningite et la fièvre jaune. Gavi travaille déjà avec l’OIM au Soudan du Sud depuis 2019 pour s’assurer que les populations difficiles à atteindre soient vaccinées dans tout le pays.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#vaccination#refugie#populationdeplaceesecuritesanitairemondiale#gavi#inclusionmigrant

  • HCR - Journée mondiale des villes : Des villes montrent la voie en protégeant les personnes déracinées de l’impact du Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/press/2020/10/5f9ff923a/journee-mondiale-villes-villes-montrent-voie-protegeant-personnes-deracinees.

    Avec plus de 60% des réfugiés à travers le monde et 80% des déplacés internes vivant dans les villes du monde entier, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, honore les efforts majeurs de nombreux centres urbains pour protéger ceux qui ont été forcés de fuir face à la pandémie de Covid-19. Que ce soit en veillant à l’inclusion des réfugiés et des déplacés dans les mesures de prévention et de réponse au Covid-19, en leur fournissant des logements, des soins de santé, de la nourriture et des aides en espèces ou en mettant fin aux expulsions forcées par l’instauration de moratoires, des villes se sont distinguées par l’aide accordée aux déplacés pour leur permettre de faire face à la pandémie.
    « Face à la pandémie de Covid-19, les réfugiés, les déplacés et les apatrides sont souvent encore plus à risque. Ils ont du mal à avoir accès aux soins de santé, aux services essentiels et aux mesures d’aide sociale. Ils sombrent dans la pauvreté, les souffrances et l’endettement qui les rendent encore plus vulnérables à l’exploitation et aux abus », a déclaré la Haut Commissaire assistante en charge de la protection, Gillian Triggs
    « Nous savons que les solutions résident avant tout au niveau local et c’est pourquoi les villes et les communautés locales sont dans une position unique pour protéger et soutenir les personnes déracinées. Le Pacte mondial sur les réfugiés reconnaît le rôle capital que jouent les maires et les collectivités locales en tant qu’intervenants de première ligne, un rôle d’autant plus crucial aujourd’hui que nous sommes tous confrontés à la menace de la pandémie du coronavirus. »

    #Covid-19#migrant#migration#refugie#deplace#apatride#ville#sante#vulnerabilite#inclusion

  • #We_Are_One. L’école nouvelle génération pour #jeunes à haut potentiel humain
    – Armer les #jeunes_générations pour inventer demain -

    Notre RAISON D’ÊTRE
    Constat

    Nous vivons dans un monde de plus en plus fracturé, en particulier aux niveaux écologique, social et politique.

    ‍Vision

    ‍Nous sommes convaincus que les jeunes générations ont un rôle crucial à jouer pour façonner un monde durable et inclusif, pour réparer ces #fractures.

    ‍Mission

    ‍‍Notre mission est d’armer les jeunes générations pour inventer demain.

    ‍Actions

    ‍Nous agissons à trois échelles complémentaires :

    - à l’échelle macro, en accompagnant l’#Alliance_U7+ réunissant 50 #universités et impactant plus de 2 millions d’étudiants à travers le monde dans la réalisation de ses missions
    - à l’échelle méso, en aidant nos #clients - #entreprises et #écoles - à former des #leaders pour demain et à se transformer elles-mêmes
    - à l’échelle micro, en développant nos propres programmes d’#accompagnement pour jeunes à #haut_potentiel_humain.

    https://www.weareone.eu.com
    #courage #authenticité #inclusion #audace #WAO

    ping @isskein @karine4 @cede

  • Le 10 octobre participez au Dialogue citoyen sur l’avenir d’internet ! Faites entendre votre voix sur des sujets comme l’identité #numérique, la sphère publique numérique, l’inclusion ou encore l’intelligence artificielle. https://www.afnic.fr/fr/l-afnic-en-bref/actualites/actualites-generales/12271/show/le-dialogue-citoyen-numerique-mondial-l-edition-france.html #IA #Inclusion

  • LE FEMINISME EST-IL POUR TOUT LE MONDE ? #Inclusion et #mixité dans le mouvement féministe – Révolution Féministe
    https://revolutionfeministe.wordpress.com/2020/09/06/le-feminisme-est-il-pour-tout-le-monde-inclusion-et-m

    Dans le mouvement féministe, une controverse fait rage actuellement autour de la notion d’inclusion. Certaines mouvances féministes non seulement se déclarent inclusives mais affirment que l’exigence d’inclusion serait absolument intrinsèque au #féminisme : ce mouvement devrait obligatoirement inclure les hommes et les trans mtf, défendre leurs droits, voire même se battre pour à peu près toutes les catégories défavorisées. Face à cette revendication d’ouverture, qui se donne comme démocratique et progressiste, il est nécessaire d’analyser dans quelle mesure cette position sert (ou dessert) les objectifs féministes et pour ce faire, d’évaluer sa compatibilité avec les fondamentaux du mouvement.

    MIXITE ET SOCIALISATIONS GENREES

    Dès la naissance, la possession d’un pénis offre à certains une carte de membre à vie dans la catégorie dominante, et le fait d’avoir des organes génitaux féminins place les autres à vie dans la catégorie dominée. A partir de ce triage initial, la socialisation genrée, qui commence très tôt, va apprendre aux enfants les comportements correspondant à leur catégorie de sexe, via leur exposition à toutes sortes de contextes : famille, institutions (en particulier l’institution scolaire), etc. (1). Les conditionnements produits par ces socialisations genrées sont si profondément internalisés qu’ils sont inconscients, de telle sorte que l’activation de ces comportements genrés s’effectue sans intervention de la volonté, sous forme de réflexes et d’automatismes qui se manifestent en particulier dès que femmes et hommes sont ensemble : la simple mise en présence suffit à les déclencher. Et ils peuvent se déclencher même chez des individu.es qui rejettent ces stéréotypes.

    Les comportements inculqués aux garçons sont ceux qui sont nécessaires à l’exercice de leur futur rôle de dominants : ils doivent s’affirmer, être partout le centre d’attention, occuper plus d’espace physique et discursif que les femmes, exprimer leur autorité par la parole et la gestuelle dans les interactions, adopter des comportements d’agression, de compétition et de leadership. Persuadés précocement qu’ils sont plus importants, plus compétents, plus intelligents que les membres de l’autre sexe, ils attendent qu’on s’incline devant leurs vues et leurs décisions et trouvent normal de les imposer.

    Dans un groupe mixte, cette socialisation virile pousse les hommes à appliquer des stratégies de silenciation et de dévalorisation de la parole féminine afin de toujours être en position dominante dans les discussions (2) telles que : intervenir plus souvent et parler plus longtemps que les femmes (3), donner la parole plus souvent aux hommes, ne pas écouter quand ce sont des femmes qui parlent, ne pas s’intéresser à ce qu’elles disent, ne pas s’adresser à elles, ne pas répondre à leurs questions, les ignorer systématiquement, couvrir leur voix en parlant plus fort qu’elles, parler à leur place, les interrompre fréquemment (manterrupting) (4), ne prendre une opinion féminine en considération que quand elle est reprise par un homme, faire du mansplaining et du manspreading, ramener constamment les conversations et les discussions sur les sujets d’intérêt masculins. On parle de « style d’interaction masculin » basé sur l’affirmation de soi, l’autorité, l’individualisme, la compétition pour prendre la parole (la prise de parole étant une prise de pouvoir, la durée plus ou moins importante du temps de parole est un indicateur assez exact du pouvoir détenu par une personne), le sense of entitlement, une moindre recherche du consensus. La plupart des femmes sont rebutées par ce style d’interaction masculin égocentré, agressif et compétitif qui peut les dissuader d’intervenir dans un débat.

    Corrélativement, en présence des hommes , les femmes sont socialisées à leur laisser la place, à s’effacer devant eux, à occuper moins d’espace physique et discursif, à accorder plus de poids à ce qu’ils disent, à les trouver plus compétents, plus intelligents, plus convaincants qu’elles, à se rallier à leurs opinions et à leurs décisions, à leur laisser les rôles de leadership, à se montrer conciliantes pour éviter les conflits, à sourire fréquemment, à faire preuve de déférence voire de servilité avec eux, à se mettre en mode soignant et maternant dès qu’elles sont en leur présence, à voler à leur secours dès qu’ils sont en difficulté ou attaqués, à chercher à leur plaire et à rechercher leur approbation.

  • #Handicap : le #contrat_social invalide #Datagueule_97
    https://peertube.datagueule.tv/videos/watch/1c3ec9fc-d0f8-41bb-a70f-8ebb80e03c18

    En 2018, en France : 2,8 millions d’handicapés reconnus + 2,3 millions non reconnus ; 400 millions de pénalités versées à l’#agefiph
    19 % de #chômage
    #aah : 900 €/ mois c/ 1026 €/mois pour le seuil de #pauvreté
    MDPH : délai moyen de 16 moisx
    80 % des #femmes en situation de handicap sont victimes de violences.

    Entretien avec Mme Anne-Sarah Kerdudo, directrice de l’association Droits pluriels.

    #invalidité #handicap_invisible #espaces_de_travail #espace_public #accessibilité #logement_accessible #loi_élan #ségrégation #inclusion #éducation_inclusive #établissements_médico-sociaux #discrimination #égalité des #droits

  • Greece: Organisations share recommendations for the best use of EU funds for refugees

    Four Civil Society Organisations operating in the field of migration in Greece, published today a policy brief with recommendations addressed to national authorities about the best use of EU funds for the integration of asylum seekers, refugees and migrants in the country.

    Despite availability of funds, efforts to integrate refugees and migrants in Greece have been limited and fragmented so far and for the government which came to power a year ago, integration does not seem to be high on its agenda. Complex funding procedures, limited collaboration and coordination between stakeholders and often lack of political will, are some of the barriers to the social inclusion of third country nationals, which when combined with exclusionary policies and heated debates at the political level, frequently lead to racist behaviours and even violence against migrants, refugees and those who assist them.

    The fast-approaching next #Multiannual_Financial_Framework (#MFF) -Europe’s seven-year spending plan- is an opportunity for Greece to improve its social policies for everyone and revisit its integration approach and strategy for third country nationals. It is an opportunity that the country cannot afford to miss, especially following the Covid-19 crisis which will have an extremely negative effect on societies, economies and vulnerable groups, if appropriate responses are not adopted.

    The policy brief by SolidarityNow; Generation 2.0 for Rights, Equality & Diversity; the Greek Forum of Refugees and Terre des hommes Hellas, suggests ways to improve the management of funds and programmes while it also takes a deep look into the three main aspects of integration -education and vocational training; employability and housing- and recommends specific steps and actions for their enhancement. All recommendations are the outcome of discussions among numerous stakeholders in the field of migration, including Greek national and local authorities, EU institutions, civil society actors and international non-governmental organisations, during a conference that took place earlier this year.

    The organisations urge Greek competent authorities to take into account the proposed suggestions when submitting their proposals to the European Commission for the next funding period, and use available EU funds to ensure social cohesion and create a more inclusive society for all.

    Download the policy brief here: https://www.solidaritynow.org/wp-content/uploads/2020/07/EU-Funding-Integration-brief_GreeceEN-1.pdf
    https://www.solidaritynow.org/en/recommendations
    #fonds #Grèce #EU #UE #asile #migrations #réfugiés #dépenses #contrôle #recommandations #cohésion_sociale #inclusion

    • Un camp de 1 000 lits pour les migrants sans abri a ouvert en Bosnie-Herzégovine, avec le soutien de l’OIM. La nouvelle installation, située dans la ville de #Bihac, au nord du pays, restera ouverte pendant toute la durée de la pandémie de COVID-19.

      Lorsque le virus a fait son apparition dans le pays, le nombre de migrants n’ayant pas accès aux centres d’hébergement officiels était estimé à 2 500. La plupart d’entre eux occupaient des bâtiments abandonnés, sans aucune aide humanitaire, ni soins médicaux adéquats, pourtant vitaux en cette période de pandémie.

      En réponse à une demande urgente des autorités, l’OIM est intervenue afin de réduire le risque pour les migrants et les communautés locales.

      La première étape a consisté à augmenter la capacité d’un centre existant de 1 000 lits à #Sarajevo, la capitale, pour la porter à 2 400. Le nouveau camp à Bihac, qui a ouvert la semaine dernière, fournira - comme celui de Sarajevo - une aide humanitaire de base, comprenant un hébergement, de la nourriture, des mesures d’hygiène, des installations sanitaires et des soins médicaux.

      Les migrants ont également accès au Wifi gratuit. Le site est géré conjointement par l’OIM et le Conseil danois pour les réfugiés, son partenaire pour l’assistance médicale.

      Depuis janvier 2018, la Bosnie-Herzégovine est devenue une voie d’accès essentielle pour les migrants qui souhaitent rejoindre d’autres pays de l’Union européenne depuis la Grèce. Entre janvier 2018 et aujourd’hui, près de 60 000 migrants sont arrivés et l’on estime aujourd’hui à 8 000 le nombre de personnes toujours bloquées dans le pays, leurs déplacements étant fortement réduits en raison des mesures prises pour prévenir la propagation du virus COVID-19.

      Le nouveau camp n’accueillera que des hommes célibataires, qui sont relocalisés par la police locale. À leur arrivée, ils recevront un kit d’hygiène et subiront un premier examen de dépistage de la COVID-19. Le site comporte des zones d’isolement dédiées où les nouveaux arrivants resteront pendant 14 jours, ainsi que des espaces de quarantaine où ceux qui présentent des symptômes du COVID-19 bénéficieront d’une surveillance médicale.

      Peter Van der Auweraert, chef de mission de l’OIM, a observé que l’ouverture rapide du site « montre ce qui peut être réalisé lorsque les autorités locales, les donateurs et les organisations internationales travaillent main dans la main. C’est une étape cruciale vers l’inclusion des migrants dans la réponse à la COVID-19 en leur assurant l’accès à un dépistage et à des soins médicaux appropriés, en plus de l’aide humanitaire. »

      Le site d’urgence a été construit de zéro avec le soutien financier de l’Union européenne et de l’USAID.

      #OIM #IOM #Bosnie #coronavirus #SDF #sans-abri #sans-abrisme

  • Les confinés, ce sont les plus mobiles !

    Le confinement spatial est aussi une question de #frontières. Les confinés sont ceux qui, même immobiles, « ont accès ». Pouvoir se confiner relève du même processus que pouvoir traverser une frontière légalement, il faut appartenir au cercle restreint des « acteurs » de la globalisation.

    Depuis que le virus Covid-19 a été identifié, le repli spatial a constitué une préconisation politique essentielle. Ce qui est recommandé sous le terme désormais consacré de distance sociale, c’est le maintien d’une distance minimale entre les personnes, bien géographique celle-là. Et la mettre en œuvre suppose une forme de maîtrise sur nos conditions de vie, sur notre habiter. Confiner, c’est placer entre des limites. Cela implique que le contour que l’on érige à la périphérie de soi-même, entoure un centre, stable lui ! En filigrane de cette politique, on voit s’esquisser une pensée politique de l’espace très classique, tout à fait en décalage avec l’analyse des mobilités contemporaines.

    Ne sont véritablement confiné·es aujourd’hui que celles et ceux qui ont un logement suffisamment grand pour permettre au nombre de personnes qui y vivent de ne pas trop en sortir. En avoir deux, qu’on soit des enfants en résidence alternée ou des couples non-concubins, c’est déjà se trouver hors de ce cadre normatif… Cette logique de sédentarité extrême se présente désormais comme une marginalité spatiale positive, car choisie. Ne sont donc concernés ni les sans-logis, ni les entassés. Notamment celles et ceux qui subissent, en prison ou en centre de rétention administrative, une assignation de mise l’écart de la société qui prend effet dans des lieux enclos où le confinement est paradoxalement impossible : les densités trop fortes s’y traduisent dans les faits par une promiscuité délétère.
    Ceux qui ont « accès »

    Le confinement dont il s’agit n’a rien d’un enfermement ! Et ce, malgré le sentiment croissant de frustration de celles et ceux qui l’appliquent depuis un mois en se privant de l’accès à la multiplicité des lieux habituellement fréquentés. A y regarder de plus près, ne sont finalement concernés que celles et ceux qui peuvent vivre entre quatre murs parce qu’ils le font de manière tout à fait connectée ! Pouvoir, depuis chez soi, conserver des ressources régulières, c’est travailler à distance, être retraité ou encore indemnisé pour un chômage partiel ou permanent, un arrêt maladie. On continue alors d’être relié à un système marchand, lui-même relayé par un complexe bancaire qui nous « donne accès ». Et place les personnes concernées en situation de continuer à consommer à distance (faire ses courses le moins loin possible du domicile, se faire livrer, etc.).

    Certes, certains biens et services, notamment immatériels, sont désormais inaccessibles : soins du corps, pratiques de sociabilité, offre culturelle. Et l’avalanche d’ouverture de contenus en ligne dans ces domaines ne compense pas ce qui fait leur force habituelle, l’intensité des liens que ces secteurs stimulent. Mais ce mode « dégradé » reste un luxe, la carapace électronique qui garantit la faisabilité de notre enfermement apparent. Toute cette insertion économique se produit dans un processus d’invisibilisation des liens, produit par le système capitaliste qui les financiarise. Qu’il est facile de commander sur une grande plateforme en ligne sans penser aux employés qui travaillent dans ses entrepôts, livrent, déploient matériellement les réseaux sur lesquels repose notre approvisionnement !
    Informalisés et autres illégalisés

    Les confiné·es sont donc celles et ceux qui, même immobiles, « ont accès ». A l’extrémité inverse du spectre social, les non-productifs, les « informalisés » et autres « illégalisés », celles et ceux qui ne peuvent plus vendre leur travail manuel et physique (ménage, construction), qui ne sont pas pris en charge par les systèmes de santé, et tous ceux qui ont du mal à se relier au monde libéral. On peut aussi assister à des bascules rapides : l’étudiant·e issu·e d’un milieu modeste, qui n’a pas d’ordinateur ou de bonne connexion internet chez lui, parfois confiné·e dans une chambre minuscule où il·elle est désormais privé de la restauration à bas prix du Crous, peut tout à fait décrocher de la dynamique vertueuse que ses efforts lui avaient permis d’intégrer, éjecté du monde mobile auquel il aspirait.

    Paradoxalement, celles et ceux qui peuvent aujourd’hui se confiner dans de bonnes conditions sont très exactement les personnes qui avaient accès à la liberté de mouvement dans le monde d’avant. Ce sont des personnes qui disposent d’un degré d’autonomie globale leur permettant de choisir les interactions qui les mondialisent : en d’autres termes. Ce sont précisément celles et ceux qui disposaient d’un niveau de « #frontiérité » élevé, pour reprendre une expression que j’ai forgée avec Frédéric Giraut pour qualifier nos capacités inégales à traverser les frontières.

    Pouvoir se confiner relève du même processus que pouvoir traverser une frontière légalement : il s’agit de deux modalités de l’appartenance au cercle restreint des « acteurs » de la globalisation. Ce sont deux faces de l’« inclusion différentielle » (Sandro Mezzadra) qui régit désormais le corps social. Loin de l’égalité démocratique, l’attribution des droits politiques, notamment l’accès à une citoyenneté pleine et entière, semble dépendre de cette aptitude à pouvoir démontrer de l’utilité individuelle dans la mondialisation. Gommer opportunément de nos radars le fait que ceux qui produisent à bas coût des jeans ou des téléphones, du coton ou des minerais, actent tout autant cette économie inter-reliée que les élites mondialisées. Ne pas voir l’écheveau des liens complexes de notre système monde dont le Covid-19 est le symptôme, ne pas considérer pas la matérialité des biens qui sont derrière les liens électroniques sur lesquels repose notre confinement, c’est faire l’autruche.

    Les confinés, c’est-à-dire les plus « frontiérisés », se trouvent être aussi les êtres humains qui ont la plus forte empreinte écologique ! Sortir du confinement ne se fera pas en réouvrant les frontières, mais en re-visibilisant les liens. L’analyse fine des inégalités territoriales du monde mobile qui a produit la crise du Covid-19 constitue une étape essentielle pour poser les bases de la justice sociale nécessaire pour imaginer l’« après ».

    https://www.liberation.fr/debats/2020/04/27/les-confines-ce-sont-les-plus-mobiles_1786544

    #confinement #mobilité #immobilité #globalisation #mondialisation #inclusion_différentielle #Mezzadra #Sandro_Mezzadra #repli_spatial #distance_sociale #distance_spatiale #sédentarité #marginalité #assignation #SDF #détention #détention_administrative #prisons #sans-abrisme #rétention #promiscuité #enfermement #télétravail #connectivité #internet #enfermement_apparent #confinés #non-confinés #espace #liberté_de_mouvement #liberté_de_circulation #autonomie #im/mobilité #hyper-mobilité #immobilité

    Tribune de #Anne-Laure_Amilhat-Szary (@mobileborders)

    ping @isskein @karine4

  • #StopCovid une application qui vous veut du bien ?
    https://framablog.org/2020/04/22/stopcovid-une-application-qui-vous-veut-du-bien

    On continue notre dossier StopCovid, avec cette fois la (re)publication d’un billet de Loïc Gervais, médiateur numérique, formateur et citoyen engagé. Il partage ici son ressenti en tant que professionnel de la #médiation numérique sur l’application StopCovid. [Article paru originellement … Lire la suite­­

    #Claviers_invités #Internet_et_société #Santé #inclusion #LoïcGervais #solutionnisme

    • Ainsi, les interventions inclusives des établissements médico-sociaux ne devaient plus concerner que les enfants présentant un handicap neuro-développemental : en effet, « l’évolution de l’offre » était dorénavant réservée aux « enfants dont les troubles sont plus sévères et persistants », tous les autres étant vraisemblablement contraints de se débrouiller seuls, soit avec leurs propres deniers pour les plus aisés, soit en laissant leur mal-être s’aggraver jusqu’à pouvoir enfin être reconnu comme « trouble neurodéveloppemental handicapant et ouvrant droit à prestations ».

    • En lieu et place du soin, il faudrait dorénavant « aller au plus près et dans les écoles pour y organiser les prises en charge des élèves et pour appuyer au quotidien les enseignants ».

      Et bon courage aux enseignant·es !