• La #bonne_gauche, et la #mauvaise_gauche, gag #inconnus... mais qui dure depuis un peu longtemps en #France...

    #gauche_un_peu_gauche #gauche_droite_dans_ses_bottes #politique #humour #grotesque #démagogie #pathétique #politique #seenthis #vangauguin

    Les journalistes sont-ils tous de gauche ? D’une certaine gauche seulement, en fait

    https://www.marianne.net/societe/medias/les-journalistes-sont-ils-tous-de-gauche-dune-certaine-gauche-seulement-en

    « ... C’est bien connu, les fonctionnaires sont des tire-au-flanc, les plombiers volent votre argent, et les journalistes… sont tous de gauche ! Parmi les clichés émaillant le jugement populaire, celui qui concerne les orientations politiques des plumitifs n’est pas le moins répandu. (...) »

  • La prime d’activité dépasse déjà son objectif pour 2016, Social
    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/021803192348-la-prime-dactivite-depasse-deja-son-objectif-pour-2016-1210159

    Le nombre d’allocataires a atteint 2,16 millions en février, dont 323.000 #jeunes. 14 % des #allocataires ne touchaient aucune aide auparavant.
    Le succès de la prime d’activité se confirme. Selon le ministère des Affaires sociales, ce complément de #revenu pour les #travailleurs_pauvres, lancé en début d’année, a déjà été distribué à 1,8 million de foyers (contre 1,5 million en janvier) , et profite à 2,16 millions de bénéficiaires. Le dispositif créé pour remplacer le #RSA activité et la prime pour l’emploi « se déploie encore plus vite que nos prévisions », qui n’étaient que de 2 millions de foyers bénéficiaires d’ici à l’été, indique aux « Echos » la ministre des affaires sociales, Marisol Touraine. « C’est une bonne nouvelle : plus de primes d’activité, ce sont plus de travailleurs modestes aidés et accompagnés », se félicite-t-elle.

    La prime d’activité a notamment profité à 323.000 actifs de 18-24 ans, alors que le gouvernement s’attendait à moins de 200.000 bénéficiaires dans cette classe d’âge. Alors que le RSA activité ne ciblait que les travailleurs de 25 ans et plus, François Hollande avait pris la décision d’élargir la prime aux jeunes malgré les réticences de nombreux conseillers. Un choix cohérent avec les efforts actuels de l’exécutif pour aider la jeunesse, de la garantie jeune aux programmes de formation, en passant par l’augmentation des crédits du service civique et la multiplication des emplois aidés. [..., ndc]

    Pour Marisol Touraine, il y a « une seconde bonne nouvelle » : l’arrivée de nouveaux profils dans le dispositif. En effet, 14 % des inscrits de février étaient de nouveaux allocataires n’ayant jamais touché le RSA activité, contre 8 % des pré-inscriptions à fin décembre. Ce sont les jeunes, bien sûr, mais aussi des travailleurs modestes qui auparavant étaient #inconnus des caisses d’allocations familiales. Quant à la proportion d’ex-bénéficiaires du RSA activité parmi les allocataires de la prime, elle est tombée de 67 % fin 2015 à 54 %. « Nous soutenons ainsi concrètement des femmes et des hommes qui n’étaient pas habitués à être aidés et qui pouvaient se sentir, parfois, oubliés du système », souligne la ministre.
    Si la prime d’activité marche, c’est d’abord parce qu’on peut la demander de façon entièrement dématérialisée. De plus, les caisses d’allocations familiales en font la promotion au guichet. [une info sur les #droits, c’est tout à fait exceptionnel, y mettre fin sera une bonne maire de réduire le budget, ndc] ] Enfin, par rapport aux aides préexistantes, elle est plus concentrée sur les salaires proches du SMIC ce qui a pour effet d’attirer un nouveau public : les travailleurs « modestes » mais pas « pauvres » [pff.. conventionnellement, on est "pauvre" en dessous de 960 €, ndc] . Le revenu moyen des allocataires est d’ailleurs passé de 1.009 euros au début de la prime à 1.040 euros. [énorme !, ndc]
    Le budget voté pour la prime en 2016 s’élève à 4 milliards d’euros. En l’ absence de données sur le montant moyen versé , difficile de savoir s’il suffira. Mais le risque de dérapage sera sérieux si le nombre de bénéficiaires continue de monter en charge, sachant que quelque 4 millions de ménages sont éligibles à la prime.
    Une partie de ce succès s’explique malheureusement aussi par la conjoncture dégradée, qui renforce les bataillons de travailleurs mal payés. A fin décembre 2015 (juste avant sa disparition), le nombre d’allocataires du RSA activité était en hausse de 10,7 % sur l’année.
    A noter, les travailleurs pauvres et modestes n’ont plus que quelques jours pour demander un versement rétroactif pour janvier, février et mars. [encore une grosse blague dans la tronche des sans dents : ] A partir du 1er avril, la prime d’activité ne sera plus rétroactive.

    #prime_d'activité

  • #Agriculture et #environnement : ouvrir le champ des possibles
    http://www.sad.inra.fr/Toutes-les-actualites/Agriculture-et-environnement-ouvrir-le-champ-des-possibles

    Et si la crise de l’agriculture était une crise de la conception ? Depuis l’origine de l’agriculture, on conçoit des systèmes pour cultiver la terre. Au 19ème siècle, les agronomes ont focalisé leurs travaux de conception sur la plante ou sur la relation entre la plante et le sol. De nos jours, la conception s’opère encore sur des objets tels que des plantes, des races animales, des machines, des techniques, mais concevoir un système qui met en jeu aussi bien des dynamiques écologiques, agronomiques et sociales reste un exercice très complexe. D’ailleurs, il existe des gestionnaires de l’eau, de la #biodiversité, des parcelles agricoles ou encore du territoire mais il n’existe pas de gestionnaire (et donc de concepteur) de l’agro-écosystème. Pourtant depuis les années 70/80, l’agro-écosystème est devenu un objet d’étude. La recherche s’intéresse par exemple aux liens entre pratiques agricoles et biodiversité, ou encore entre les pratiques et les cycles biogéochimiques. Dans son travail de thèse, Elsa Berthet défend l’idée selon laquelle l’agro-écosystème, en plus d’être un objet d’étude, devrait être un objet de la conception. Pourquoi ? Parce que lorsque l’on se focalise sur un unique objectif de gestion (préserver la biodiversité ou les ressources en #eau, augmenter les rendements, etc.) on prend le risque de générer des effets négatifs sur d’autres dimensions environnementales. Encore aujourd’hui, les solutions proposées sont souvent trop ponctuelles et déconnectées les unes des autres, alors que dans les systèmes écologiques tout est interdépendant.

    Biens communs ou #inconnus_communs ?

    Dans la littérature des biens communs développée notamment depuis les travaux d’Elinor Ostrom, les biens communs sont le point de départ de l’action collective. Cette littérature étudie des situations dans lesquelles des acteurs dépendent fortement d’une ressource menacée de disparition en raison d’une surexploitation (pêcherie, nappe phréatique, forêt), et où les acteurs se mettent d’accord pour établir des règles d’exploitation de la ressource commune. C’est ce qu’Elinor Ostrom nomme l’auto-organisation. Cependant, lorsque l’on conçoit un agro-écosystème, l’auto-organisation ne va pas de soi. Dans un agro-écosystème, il existe de multiples ressources à préserver, pour lesquelles les intérêts des acteurs peuvent varier. On ne peut donc pas parler de biens communs pour les agro-écosystèmes mais plutôt d’"inconnu commun", une expression issue des travaux de Le Masson et Weil (2013). Engager une démarche collective de conception innovante de l’#agro-écosystème sans considérer les options de gestion comme connues à l’avance ré-ouvre le champ des possibles et permet d’initier une action collective alors même qu’il n’y a pas de bien commun identifié a priori.