• Blue jeans: An iconic fashion item that’s costing the planet dearly
    https://news.mongabay.com/2022/11/blue-jeans-an-iconic-fashion-item-thats-costing-the-planet-dearly

    The production of blue jeans, one of the most popular apparel items ever, has for decades left behind a trail of heavy consumption, diminishing Earth’s water and energy resources, causing pollution, and contributing to climate change. The harm done by the fashion industry has intensified, not diminished, in recent years.
    The making of jeans is water intensive, yet much of the world’s cotton crop is grown in semiarid regions requiring irrigation and pesticide use. As climate change intensifies, irrigation-dependent cotton cultivation and ecological catastrophe are on a collision course, with the Aral Sea’s ecological death a prime example and warning.
    While some major fashion companies have made sustainability pledges, and taken some steps to produce greener blue jeans, the industry has yet to make significant strides toward sustainability, with organic cotton, for example, still only 1% of the business.
    A few fashion companies are changing their operations to be more sustainable and investing in technology to reduce the socioenvironmental impacts of jeans production. But much more remains to be done.

    #jean's #coton #industrie_textile

  • La société #nucléaire
    http://carfree.fr/index.php/2022/11/17/la-societe-nucleaire

    Voici un extrait d’un ouvrage rédigé en 2011 par Planka.nu, un réseau d’organisations locales suédoises qui se mobilisent pour la gratuité des transports publics. Cet extrait, traduit par le site Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Fin_du_pétrole #crise #critique #énergie #Gratuité_des_transports_en_commun #industrie #pétrole #politique #société #technologie #voiture_électrique

  • Frites surgelées et COP 27 - AOC media
    https://aoc.media/opinion/2022/11/15/frites-surgelees-et-cop-27
    Par Jean-François Collin – Haut fonctionnaire

    Alors que les nations du monde entier tentent d’afficher leur lutte pour sauver le climat et la planète à la COP27 du Caire, l’OMC révèle le véritable du capitalisme mondialisé en donnant raison à l’Union Européenne qui avait attaqué la Colombie au nom de la défense de ses frites surgelées…

    En lisant mon journal habituel, je suis tombé sur un petit article m’apprenant que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) venait de donner tort à la Colombie dans une conflit qui l’oppose à l’Union européenne. Le différend porte sur le commerce des frites surgelées. Le sujet peut sembler anecdotique mais en réalité le commerce des frites surgelées résume parfaitement ce qu’est capitalisme mondialisé et dévoile l’hypocrisie du rituel des COP « pour sauver le climat et la planète ».

    Un rappel d’abord, même si l’histoire de la pomme de terre est bien connue.

    Nous ne mangerions pas de pommes de terre en Europe si les populations andines d’Amérique du Sud ne les avaient cultivées depuis plus de 8 000 ans. Les conquistadors espagnols arrivés beaucoup plus tard ont rapporté des pommes de terre en Espagne au début du XVIe siècle, mais le développement de sa culture et de sa consommation en Europe fut lent. En France, par exemple, jusqu’au XVIIIème siècle, la pomme de terre était considérée comme une plante toxique dont l’usage devait être réservé aux animaux.

    Il fallut que Parmentier, prisonnier des Prussiens pendant la guerre de Sept Ans, consomme les pommes de terre servies par ses geôliers, en apprécie les qualités et revienne en France convaincu de son intérêt pour alimenter la population encore fréquemment victime de disette, voire de famine, et mène une grande campagne de promotion de la pomme de terre jusqu’à la table du roi, pour que sa culture se développe jusqu’à faire de ce tubercule un élément majeur de notre alimentation.

    Pour remercier ceux qui nous ont apporté ce bienfait, voilà que l’Union européenne attaque la Colombie devant l’OMC pour la contraindre à acheter des pommes de terre dont nous ignorerions l’existence si les précolombiens ne les avaient cultivées bien avant nous.

    Comment en sommes-nous arrivés là ?

    La pomme de terre, une industrie européenne tournée vers l’exportation
    L’agrobusiness a transformé la culture de la pomme de terre en une industrie vouée à l’exportation.

    La Belgique, pays emblématique de cette culture, a obtenu que la frite soit inscrite à l’inventaire du patrimoine mondial de l’humanité. Pourtant, ce qu’elle produit aujourd’hui n’a pas grand-chose à voir avec la frite traditionnelle vendue autrefois dans ses cornets, avec ou sans mayonnaise, qu’elle a remplacé, pour l’essentiel, par un affreux produit surgelé.

    Les surfaces consacrées à la culture de la pomme de terre ont progressé de 50 % depuis le début des années 2000 pour atteindre 100 000 hectares, soit 11 % des terres cultivées du pays. La Belgique produit 5 millions de tonnes de pommes de terre aujourd’hui contre 500 000 tonnes en 1990. Mais comme cela ne suffit pas aux industries de transformation, les importations de pommes de terre (en provenance de France notamment) ont été multipliées par trois en 20 ans, passant de 0,9 millions de tonnes en 2000 à 2,6 millions en 2018.

    Ces pommes de terre ne sont pas achetées par les ménages belges pour qu’ils préparent leurs frites à la maison. 90 % des pommes de terre belges sont transformées, par de grands groupes internationaux, en frites surgelées, croquettes et autres produits transformés issus des pommes de terre pour être exportés aux quatre coins de la planète. C’est ainsi que la Belgique est devenue le premier exportateur mondial de produits surgelés à base de pommes de terre. Cinq millions de tonnes de pommes de terre sont transformées par l’industrie pour produire 2,3 millions de tonnes de frites, 700 000 tonnes de purée, des chips, des croquettes, etc. Entre 40 et 50 % des pommes de terre sont perdues dans le processus de transformation industrielle, une partie de ces pertes étant récupérée pour l’alimentation animale.

    Le groupe belge Clarebout Potatoes est devenu le premier producteur européen et le quatrième producteur mondial de produits surgelés à base de pommes de terre avec une production an­nuelle estimée à environ 800 000 tonnes de produits transformés et un chiffre d’affaire de 1,3 milliards d’euros en 2019.

    Clarebout va d’ailleurs installer prochainement une usine de production de frites surgelées dans le port autonome de Dunkerque, qui en produira 1 400 tonnes par jour (7 jours sur 7, soit une production annuelle de plus de 500 000 tonnes) qu’il sera facile de charger sur un bateau pour l’exporter… en Amérique du Sud par exemple.

    D’autres groupes internationaux sont présents en Belgique et en France, comme le canadien McCain, un géant du secteur, le néerlandais Farm Frites, ou encore Nestlé.

    La France a connu une évolution similaire. Elle produit 5 à 6 millions de tonnes de pommes de terre sur 150 000 hectares. 43 % de la production sont exportés, 21 % sont utilisés dans les usines de transformation pour la production de produits surgelés (à leur tour souvent exportés), 19 % sont incorporés dans l’alimentation du bétail. Le marché national de consommation de pommes de terre fraiches n’absorbe que 17% de la production.

    La pomme de terre est devenue la matière première d’une industrie de transformation qui a accompagné la généralisation de la distribution des produits alimentaires par les grandes surfaces, notamment sous forme de produits surgelés.

    L’exportation de produits surgelés est l’objectif principal de cette industrie.

    Culture de la pomme de terre et disparition des paysans
    Au XXème siècle, les pommes de terre étaient produites sur l’ensemble du territoire français par de petites exploitations agricoles et dans les jardins familiaux. Elles constituaient un élément important de l’alimentation de la population, encore très largement rurale. Chaque français en mangeait en moyenne 95 kilos de pommes de terre par an en 1960 ; il n’en mange plus que 52 kilos en 2022. En conséquence de quoi les surfaces consacrées à cette production ont fortement diminué, jusqu’au début des années 2000 où elles ont recommencé à croître.

    Les rendements à l’hectare ont beaucoup augmenté et la production s’est concentrée dans 3 régions : les Hauts-de France (65 % de la production nationale), le Centre-Val de Loire (environ 10 %) et le Grand Est (11 %).

    Dans ce secteur comme dans tous les autres secteurs de l’agriculture, nous assistons à une véritable délocalisation de la production qui est désormais plus liée aux réseaux de transport, à la localisation des industries de transformation, qu’au climat ou à la qualité des sols.

    On constate les mêmes phénomènes chez les autres grands producteurs européens, Belgique, Allemagne et Pays-Bas. En Belgique, la moitié de la production est réalisée par 5 % des producteurs de pommes de terre.

    En France, comme en Belgique ou en Allemagne, les producteurs de pommes de terre ne sont plus majoritairement des petits agriculteurs indépendants, vivant de leur travail en approvisionnant les marchés locaux, en faisant vivre les circuits courts et tout ce qui est vanté comme devant être le cœur de la transition écologique souhaitée par la population et les gouvernements.

    C’est tout le contraire, et les agriculteurs sont devenus des « travailleurs à façon » placés dans une situation de dépendance économique vis à vis des industries de transformation. Ils sont liés par des contrats qui leur imposent les volumes, la qualité et les conditions de production. Ils doivent fournir chaque année un volume donné de pommes de terre. S’ils ne sont pas capables d’honorer cet engagement, les sanctions sont variables : pénalités ou bien facturation par le transformateur des pommes de terre qu’il a dû acheter ailleurs. Les trois quarts des pommes de terre, en Belgique comme en France, sont produites par des « agriculteurs » sous contrat avec les groupes de transformation.

    Le développement de cette industrie a donc accéléré la disparition des agriculteurs en Europe, avant de faire la même chose dans les pays de destination des exportations européennes, en Amérique du Sud notamment.

    Pour conquérir ces marchés, les industriels font payer cher leurs produits sur le marché européen et pratiquent le dumping sur les marchés d’Amérique du Sud. Le Brésil et la Colombie ont adopté des mesures antidumping en 2017 et 2018 après avoir constaté que les prix de vente des produits européens sur leur marché étaient inférieurs de 18 à 41 % à ceux qui étaient pratiqués pour les mêmes produits vendus par les Belges ou les Allemands au Royaume-Uni.

    Ce dumping a eu des conséquences dramatiques pour les agriculteurs en Colombie ou au Pérou. Depuis l’entrée en vigueur des accords de libre-échange entre ces pays et l’Union européenne en 2013, les exportations ont grimpé en flèche. Celles de frites congelées ont augmenté de 915 % en Colombie, à tel point que les petits producteurs colombiens se sont mis en grève et ont exigé l’arrêt des importations de pommes de terre européennes.

    Des conséquences terribles pour l’eau, les sols et le climat
    La pomme de terre ne se développe que si elle trouve suffisamment d’eau dans le sol. Ce besoin d’eau augmente considérablement pour atteindre les rendements très élevés exigés par les industries de transformation, compris entre 40 et 50 tonnes à l’hectare, de surcroît avec des pommes de terre d’un calibre suffisamment gros pour se prêter aux besoins de l’industrie.

    C’est pourquoi l’irrigation des champs plantés en pommes de terre s’est beaucoup développée dans la région des Hauts de France, qui n’est pourtant pas réputée comme l’une des plus sèches du pays. Les problèmes, déjà très importants, de qualité de l’eau dans cette région, provoqués par une urbanisation et une industrialisation anciennes, s’en trouvent aggravés.

    Comment peut-on justifier le développement de telles pratiques agricoles alors que le changement climatique pose des problèmes de disponibilité de la ressource en eau de plus en plus importants y compris en France ?

    De plus, la culture de la pomme de terre intensive fait un usage immodéré des produits phytosanitaires pour lutter contre le mildiou et les autres maladies. Jusqu’à 20 pulvérisations de produits phytosanitaires par récolte sont nécessaires. En moyenne, 17,6 kilos de substances actives sont épandus par hectare en Belgique, contre 6,4 pour la betterave et 2,8 pour le froment.

    Les engins agricoles utilisés pour cette culture industrielle sont énormes, ils pèsent des dizaines de tonnes et contribuent à renforcer le tassement des sols qui fait obstacle à l’infiltration des eaux de pluie. À terme c’est tout simplement la capacité de production des sols qui sera affectée.

    Enfin, produire en Europe des pommes de terre que l’on transforme en frites surgelées auxquelles il faudra faire traverser l’océan Atlantique dans des bateaux réfrigérés représente une consommation d’énergie contribuant au changement climatique parfaitement aberrante et à laquelle il faudrait mettre fin sans délai.

    Les discours alarmistes sur la situation alimentaire d’une partie de la planète méritent d’être mis au regard de telles aberrations. En effet, la vente de pommes de terre européennes en Amérique du Sud n’a pas pour but d’assurer l’alimentation de populations sous-alimentées. Au contraire, elle ruine la possibilité des pays importateurs de produire leur propre alimentation grâce à une agriculture paysanne beaucoup moins polluante et plus conforme à l’orientation qu’il faudrait donner à l’organisation de notre société pour l’adapter aux changements climatiques en cours.

    L’Union européenne doit choisir entre les frites surgelées et le climat
    En même temps que les pays européens et la Commission européenne font de grands discours à Charm El-Cheikh à l’occasion de la COP 27 et protestent de leur engagement dans la lutte contre le changement climatique, ils mènent un combat acharné au sein de l’OMC en faveur de ce commerce aberrant des produits transformés surgelés issus de la transformation de la pomme de terre. Ce combat a payé puisqu’ils ont obtenu la condamnation de la Colombie par l’organisme de règlement des différends de l’OMC. Si la Colombie respecte cette décision scandaleuse, elle devra donc supprimer les droits de douane qu’elle avait instaurés, qui n’ont même pas suffi à protéger son marché intérieur. Quelques grands groupes internationaux continueront à faire de plantureux profits grâce à ce commerce qui représente l’exact opposé de ce que nos sociétés prétendent vouloir faire pour éviter la catastrophe annoncée.

    D’un côté, l’Union européenne fait des discours sans conséquences dans des conférences internationales, de l’autre elle défend des mesures bien concrètes pour développer le commerce international dans ce qu’il a de pire, au prix de la pollution des sols, de l’eau et de l’air, au bénéfice d’une activité économique inutile et destructrice.

    La COP 27 est focalisée sur les compensations financières qu’il faudrait accorder aux pays en développement au titre de la responsabilité passée des pays développés dans le changement climatique. Des promesses seront faites, comme elles ont déjà été faites dans le passé, et seront certainement tenues de la même façon.

    Mais le vrai sujet n’est-il pas de préparer l’avenir avant de réparer le passé ? Les pays développés devraient d’abord cesser de ruiner l’économie des pays moins riches, en faisant disparaître leur agriculture paysanne victime d’exportations à bas prix de produits transformés très consommateurs d’énergies fossiles. Faisons cela sans attendre, il sera toujours temps de parler des compensations financières.

    Nul besoin de mesures complexes, de contrôle international bureaucratique des tonnes de carbones émises ou économisées par les États signataires de la convention de l’ONU sur le climat. Il suffit de déclarer un moratoire sur le commerce international de tous les produits transformés surgelés issus de la pomme de terre.

    Pour atteindre cet objectif, pourquoi ne pas lancer une campagne mondiale de boycott des frites surgelées, dont la production n’est pas moins coupable que l’activité des groupes pétroliers du changement climatique ?

    Pourquoi ne pas suspendre l’activité de l’OMC jusqu’à ce que ses règles de fonctionnement aient été mises en cohérence avec les exigences de la lutte contre le changement climatique ? Cela permettrait aux États qui le souhaitent de relocaliser une partie de la production dont ils ont besoin et de remettre un peu de bon sens dans les échanges commerciaux internationaux.

    Puisque la mode est à la sobriété et aux petits gestes, épluchons nos pommes de terre fraiches pour les manger, ce sera bien meilleur dans nos assiettes et pour l’environnement que d’accepter de consommer ces horribles produits surgelés, d’ailleurs très indigestes.

    Quant à l’Union européenne, qu’elle abandonne immédiatement ses actions contre la Colombie qui a déclaré son intention de faire appel de la décision prise par l’OMC ! Si la Commission de l’UE ne le fait pas, elle confirmera la vacuité de ses discours sur le climat. Quelle belle surprise ce serait si elle profitait de la COP pour annoncer cette sage décision !

  • Contre la méga-porcherie de Landunvez | Du pain et des parpaings
    https://www.pikez.space/du-pain-et-des-parpaings-1

    Du pain et des parpaings, une série d’émissions mensuelle sur les luttes contre l’accaparement des terres, la gentrification, l’agro-industrie, le capitalisme vert, le pourrissement des écosystèmes, le colonialisme, l’extractivisme des corps et des matières, le tout principalement en Bretagne mais pas que. Cette première émission donne la parole à des collectifs, associations et individus en lutte contre une méga-porcherie dans le Nord-Finistère et invite Virgile Bleunven, éleveur porcin, pour en parler. Durée : 1h. Source : Radio Pikez

    https://hearthis.at/radiopikez/dupainetdesparpaings1

  • EDF mission impossible (2/2) : Une triple crise inédite
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/edf-mission-impossible-2-2-une-triple-crise-inedite-IZF6XhO6Tk2k-jKfoYnWf

    Rincée par 30 années de purge libérale, Électricité de France (EDF) fait face à une triple crise inédite : à la fois financière, industrielle et technologique, elle est encore aggravée par une situation sociale délétère, conséquence des suppressions…

    #Industrie #Politique #Énergie
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-edf-mission-impossible-2-2-une-triple-crise-inedi

  • Tout comprendre à l’affaire Pannier-Runacher en 4 points et 7 minutes
    https://www.frustrationmagazine.fr/pannier-runacher

    Mardi 8 novembre, le média Disclose a révélé les liens entre la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher et une société d’investissement fondée par son père, haut cadre dans l’industrie pétrolière, et co-administrée par… ses trois enfants. La ministre n’a pas déclaré l’existence de cette société, contrairement aux obligations légales en vigueur depuis l’affaire […]

  • EDF mission impossible (1/2) : Luc Rémont, le pompier pyromane
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/edf-mission-impossible-1-2-luc-remont-le-pompier-pyromane-K3J1h69dTGumHxc

    Alors que les craintes sur un possible black-out cet hiver n’ont jamais été aussi fortes, le pouvoir a nommé à la tête d’Électricité de France (EDF) un haut-fonctionnaire impliqué dans le démantèlement du service public de l’électricité. Validée fin…

    #Industrie #Politique #Énergie
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-edf-mission-impossible-1-2-luc-remont-le-pompier-

  • Perenco : révélations sur les ravages du groupe pétrolier en RDC
    https://disclose.ngo/fr/article/perenco-revelations-sur-les-ravages-du-groupe-petrolier-en-rdc

    En République démocratique du Congo, la société Perenco, qui exploite une dizaine de gisements de pétrole, est accusée de nombreuses atteintes à l’environnement. Disclose, EIF et Investigate Europe ont recensé pas moins de 168 affaires de pollution dans le pays. Lire l’article

  • Perenco, la brute du pétrole
    https://disclose.ngo/fr/article/perenco-la-brute-du-petrole

    Inconnu du grand public, le groupe Perenco, deuxième producteur français de pétrole après Total, est accusé d’atteintes à l’environnement, de violations des droits humains et de dissimulation de ses avoirs dans des paradis fiscaux. Lire l’article

  • Inchiesta su BF, il vero “sovrano” dell’agricoltura industriale italiana

    La holding quotata in Borsa ha ormai inglobato i segmenti chiave del comparto -dalle sementi ai consorzi agrari- e tramite #Bonifiche_Ferraresi è anche la prima azienda agricola del Paese. Chi la controlla, come si muove e perché ci riguarda.

    C’è un acronimo che ben riassume i processi di trasformazione in corso nella filiera agroindustriale italiana: è BF, cioè il nome della holding quotata alla Borsa di Milano che con le sue controllate ha inglobato ormai i segmenti chiave del comparto. Dalla selezione, lavorazione e vendita delle sementi (con la Società italiana sementi Spa) alla proprietà dei terreni attraverso la più grande azienda agricola italiana per superficie utilizzata (Bonifiche Ferraresi, cui si affianca la BF agricola Spa), dalla progettazione di contratti di filiera (ad esempio con la Filiera bovini Italia Srl, in partnership con Coldiretti) alla realizzazione di impianti per la macinazione di cereali (Milling hub Spa, tra le altre), dalla trasformazione dei prodotti (BF agro-industriale Srl) alla loro commercializzazione nei canali della Grande distribuzione organizzata anche tramite un marchio di proprietà (come la pasta, le passate o i legumi de “Le Stagioni d’Italia”). Del conglomerato fa parte anche Consorzi agrari d’Italia Spa, che si occupa della commercializzazione, produzione ed erogazione di servizi e prodotti a favore degli operatori agricoli attraverso la rete dei consorzi agrari.

    Non si tratta di un comparto rilevante solo per addetti ai lavori o appassionati dell’azienda con sede a Jolanda di Savoia (FE). L’agricoltura, così come la filiera alimentare, è infatti tra le principali cause della perdita di biodiversità e dei cambiamenti climatici, come ricorda la coalizione #CambiamoAgricoltura lanciata da organizzazioni ambientaliste e dell’agricoltura biologica e biodinamica per una riforma della fallimentare Politica agricola comune (Pac) in vista del ciclo di programmazione 2023-2027. Terra e cibo rappresentano uno snodo decisivo per una non rinviabile svolta agroecologica finalizzata a proteggere la natura, a invertire il degrado degli ecosistemi e le perdite di sostanze dei suoli, a rendere “sana, equa e sostenibile” la produzione del cibo, come tratteggiato dall’Unione europea attraverso la strategia “Farm to fork” e quella sulla biodiversità per il 2030. È in questo delicato terreno che si muove BF. Non lo fa da comparsa ma da “primario operatore nazionale attivo, a livello integrato, nel settore agroindustriale”, per usare la fredda etichetta dell’Autorità garante della concorrenza e del mercato (Agcm).

    A metà ottobre 2022 gli “azionisti rilevanti” di BF erano quattro. Il primo, con il 20,13% delle quote, è la Arum Spa, che fa capo a Federico Vecchioni, amministratore delegato di BF e della sua controllata Bonifiche Ferraresi, che in passato è stato anche presidente della Confederazione generale dell’agricoltura italiana (Confagricoltura). Poi c’è la Dompé holdings Srl (al 20,04%), “contenitore” di partecipazioni finanziarie che fa capo a Sergio Dompé, imprenditore al vertice del gruppo multinazionale biofarmaceutico Dompé. Il terzo azionista è Fondazione Cariplo, che detiene il 19,29% di BF, seguita da Cdp equity Spa (in passato Fondo strategico italiano), investitore pubblico di lungo periodo che acquisisce quote in imprese di “rilevante interesse nazionale” per conto di Cassa depositi e prestiti (controllata per circa l’83% dal ministero dell’Economia e per quasi il 16% da diverse fondazioni bancarie).

    Nell’estate 2022 il campo d’azione di BF si è ulteriormente allargato. A metà luglio ha infatti perfezionato l’acquisizione del 100% della Bia Spa, azienda specializzata nella “produzione e commercializzazione di couscous da filiera italiana”, per 20,5 milioni di euro. “L’operazione si inserisce nel più ampio progetto di sviluppo di un polo cerealicolo attraverso l’integrazione delle società Ghigi 1870 Spa, Milling Hub Spa e Pasta Fabianelli Spa, già parti del Gruppo BF, e Bia, con lo scopo di creare sinergie e garantire, insieme a BF, il presidio sull’intera filiera del frumento italiano”, come ha dichiarato l’amministratore delegato Vecchioni. Lo scopo di “presidiare l’intera filiera” torna spesso nella comunicazione del colosso, che con i 7.750 ettari coltivati da Bonifiche Ferraresi tra le province di Ferrara, Arezzo, Oristano e Grosseto è anche il “primo proprietario terriero in Italia” (riso, mais, grano duro e tenero, orzo, barbabietole da zucchero, erba medica, soia, orticole, piante officinali e frutta).

    Questo potere (o “presidio”) si riproduce anche nel segmento dei semi. Come detto, BF ha in mano quasi il 42% della Società italiana sementi (Sis): controlla cioè, dal 2017, l’azienda leader nel settore del frumento e che tratta qualcosa come 600 varietà, 116 delle quali attraverso “diritti di esclusiva”. È Sis ad avere in mano l’esclusiva per la moltiplicazione e la vendita di una nota varietà denominata grano “Cappelli”. Quella stessa varietà di cui l’azienda controllata da BF, come ha denunciato più volte la Rete Semi Rurali, che si occupa di promuovere una gestione davvero dinamica della biodiversità agricola, ne avrebbe “limitato la vendita del seme solo a quegli agricoltori disposti a restituire il raccolto e ha diffuso la voce che chi non compra il loro seme certificato non può più usare il nome ‘Cappelli’ nell’etichetta del prodotto”.

    La rete di vendita su cui si appoggia Sis è prevalentemente quella dei consorzi agrari, un altro ganglio decisivo che porta, nuovamente, a BF. La società guidata da Vecchioni è infatti il primo azionista (con il 35,89%) della Consorzi agrari d’Italia (Cai Spa), veicolo che dal 2019 vorrebbe raccogliere parte di quel che resta dei 72 iniziali consorzi del nostro Paese (oggi poco più di 20), nati oltre un secolo fa sotto forma di cooperative di agricoltori. Gli altri azionisti della Cai sono il Consorzio agrario dell’Emilia-Romagna (4.300 soci), il Consorzio dell’Adriatico (oltre 3mila), il Consorzio del Tirreno (circa mille) e quello del Centro-Sud (284 soci). L’ultimo che si è aggregato in ordine di tempo è stato il Consorzio agrario del Nord-Est, attivo in Lombardia e Veneto e che nel 2021 ha realizzato un fatturato di circa 474 milioni di euro. A fine luglio 2022 il Consorzio del Nord-Est è entrato ufficialmente in Cai con il 23,58% delle quote, ricevendo il benestare dell’Antitrust che in agosto non ha ravvisato “significativi effetti verticali di restrizione della concorrenza sui mercati interessati” e ha dunque dato luce verde. BF ha festeggiato anche perché “le dimensioni raggiunte da Cai con l’ingresso di Consorzio Nord-Est conferiscono al Gruppo capacità competitiva e apportano una ancor più significativa presenza territoriale”.

    Maggiore “presenza territoriale” significa del resto “maggiori ricavi”, come dimostra il fatturato consolidato di BF che include i cosiddetti “apporti” della Cai. Al 30 giugno 2022 i ricavi dalle vendite ammontano a oltre 433,2 milioni di euro contro i 32,5 del primo semestre 2021. L’esplosione (più 1.200% in un anno) è dovuta in larga parte alla vendita all’ingrosso di carburanti per autotrazione e agricoltura (135 milioni) svolta dalla Eurocap Petroli, seguita dalla vendita di concimi antiparassitari (91,2 milioni), dalla vendita di cereali da granella (65,9), di sementi (39,1), o introiti da colture foraggere e mangimi (27,3). Tradotto: l’apporto della Consorzi agrari d’Italia “pesa” sul fatturato di BF per il 91%. È il suo core business.

    A rinforzare la rete del Gruppo BF c’è anche l’alleanza con Coldiretti, la più importante associazione di rappresentanza dell’agricoltura italiana nata nel 1944 che dichiara 1,6 milioni di soci ed è presieduta da Ettore Prandini (da leggere a proposito il saggio “La Coldiretti e la storia d’Italia” di Emanuele Bernardi per Donzelli editore). Questa partnership ha anche risvolti societari. È il caso della Filiera bovini Italia Srl, nata per “sviluppare progetti e contratti di filiera che assicurino una giusta ed equa remunerazione agli allevatori negli anni”. I soci sono due: BF, al 51%, e la Filiera agricola italiana Spa, al 49%. Quest’ultima è una “struttura economica di Coldiretti” -come tra le altre la Germina Campus o la Fondazione Campagna Amica- che detiene quote anche della Società italiana sementi (4,96%).

    Ma Coldiretti non è l’unico alleato di BF. A fine 2021 la capogruppo ha infatti annunciato un accordo strategico “di ampio respiro” con Eni -che è entrata nel capitale di BF- “per lo sviluppo di prodotti agricoli sostenibili per la produzione di biocarburanti”. Eni si è impegnata dal 2030 a non usare più olio di palma nelle sue raffinerie di Gela e Marghera e punterebbe a sostituirlo con “sementi di piante oleaginose da utilizzare come feedstock”. BF dovrebbe occuparsi quindi della ricerca presso i terreni che ha in Sardegna (chiamati nel patto “Laboratori a cielo aperto”), lasciando poi a Eni la “valutazione della possibilità di produrre economicamente le stesse sementi” in alcuni Paesi in cui la multinazionale fossile è presente: Ghana, Congo, Costa d’Avorio e Kenya.

    E poi c’è l’accordo con Intesa Sanpaolo: nel 2021 la banca ha investito in BF circa 20 milioni di euro, garantendosi il 3,32% del capitale, andando a sostenere un “operatore di mercato focalizzato sulla filiera agroalimentare, settore fondamentale per l’economia italiana e il made in Italy”. È la logica del “campione nazionale” che sovrasta qualsiasi altra riflessione, anche critica, sugli impatti di un modello agricolo intensivo e industriale opposto a una gestione dinamica, biologica e collettiva della diversità agricola. Tanto che qualsiasi richiamo alla biodiversità, alla tutela degli impollinatori, alla riduzione dei pesticidi chimici o dei fertilizzanti è vissuto come un attacco al “made in Italy” o alla sovranità alimentare.

    Ne è l’emblema il discorso che Giorgia Meloni ha tenuto al “Villaggio Coldiretti” di Milano a inizio ottobre 2022, in occasione della sua prima uscita pubblica post voto. Dopo aver garantito di non voler “disturbare chi vuole fare e chi vuole creare ricchezza”, la presidente di Fratelli d’Italia, tra applausi e bandiere gialle, si è scagliata contro “l’approccio ideologico spesso assurdo” dell’Unione europea che “non aiuta la sostenibilità e la produttività”. Perché “noi vogliamo difendere l’ambiente ma con l’uomo dentro”, ha detto, salutando con favore la “pausa di riflessione” presa allora dal Consiglio europeo sul “tema dei fitofarmaci”. Come se l’Italia fosse solo la culla, leggera e priva di impatti, di un’eccellenza “minacciata” da fuori e non invece il Paese che vede oltre il 10% dei suoli già classificato come “molto vulnerabile” alla degradazione (fonte Ispra), che ha perso circa 400mila aziende agricole tra 2010 e 2020 (-30%) mentre la superficie si è ridotta del 2,5% (fonte Istat) e che al 30 giugno 2022 ha già importato in valore più prodotti agroalimentari di quanti ne abbia esportati (29,8 miliardi di euro contro 29,4, fonte Ismea): il pesce e l’olio extravergine di oliva dalla Spagna, i bovini vivi e il frumento tenero dalla Francia, i formaggi dalla Germania o i semi di soia dal Brasile.
    Uno strano concetto di “sovranità”.

    https://altreconomia.it/inchiesta-su-bf-il-vero-sovrano-dellagricoltura-industriale-italiana

    #industrie_agro-alimentaire #Italie #BF #agriculture #agriculture_industrielle #semences #Società_italiana_sementi #BF_agricola #Coldiretti #Milling_hub #BF_agro-industriale #Le_Stagioni_d’Italia #supermarchés #grande_distribution #Consorzi_agrari_d’Italia #Arum #Federico_Vecchioni #confagricoltura #Dompé_holdings #Sergio_Dompé #Dompé #Fondazione_Cariplo #Cdp_equity #Fondo_strategico_italiano #Cassa_depositi_e_prestiti #Bia #Ghigi_1870 #Pasta_Fabianelli #Gruppo_BF #blé #terres #graines #Società_italiana_sementi (#Sis) #senatore_cappelli #consorzi_agrari #Consorzi_agrari_d’Italia #Ettore_Prandini #Filiera_bovini_Italia #Eni #biocarburants #Intesa_Sanpaolo

  • Comment s’habiller sans détruire la planète ? avec Julia Faure
    https://www.blast-info.fr/emissions/2022/comment-shabiller-sans-detruire-la-planete-avec-julia-faure-1RTUd-0nTPCz4

    La pollution liée à l’industrie de la #mode a explosé ces dernières années. En cause, la surproduction mais aussi la surconsommation. Entre 2000 et 2014, la production mondiale de vêtements a été multipliée par deux. En à peine quelques années, la mode et…

    #Industrie
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-comment-shabiller-sans-detruire-la-planete-avec-j

  • Dans les #Deux-Sèvres, la #mobilisation contre les #mégabassines atteint ses objectifs malgré son interdiction... et les lacrymogènes

    Plusieurs milliers de personnes et de nombreux élus ont manifesté, samedi 29 octobre, à #Sainte-Soline, contre le plus gros projet en cours de mégabassine, pour dénoncer l’#accaparement_de_l’eau par l’agro-industrie. À l’appel de 150 organisations, le rassemblement, qui dure depuis plusieurs jours, a été le théâtre de tensions avec les forces de l’ordre.

    SainteSainte-Soline (Deux-Sèvres).– Il est 15 h 15 ce samedi 29 octobre quand plus de deux cents personnes avancent pacifiquement au milieu de l’immense cratère de Sainte-Soline. Après avoir marché au pas de course depuis le camp de base, à deux kilomètres de là, déjoué plusieurs barrages de police et traversé des nuages lacrymogènes, dérouté les forces de l’ordre par la progression de trois cortèges distincts à travers champs, une partie de la foule manifestante a atteint son but : pénétrer à l’intérieur du chantier très protégé de la dernière mégabassine en cours d’aménagement dans les Deux-Sèvres.

    Cette gigantesque excavation artificielle, couverte de cailloux calcaires et bordée de massifs remblais encore inachevés, doit accueillir, pendant l’hiver, de l’eau pompée dans les nappes phréatiques afin de constituer une réserve pour arroser, l’été, les cultures irriguées du coin, maïs en tête. Avec une emprise au sol de 16 hectares – soit la taille de vingt-deux terrains de foot –, cette mégabassine est la plus grosse jamais construite dans les Deux-Sèvres. Un mur de gaz lacrymogènes chasse toutefois la foule au bout de quelques minutes.

    Qu’à cela ne tienne, la manifestation est une réussite aux yeux de celles et ceux qui l’ont organisée : 7 000 personnes selon leurs estimations ont pris part à la marche et ont réussi à s’approcher des grilles du chantier. Et ce malgré l’interdiction du rassemblement par la préfecture, le blocage des routes alentour depuis le matin et une mobilisation impressionnante des forces de l’ordre : quelque 1 600 gendarmes et policiers étaient mobilisés, tandis que plusieurs hélicoptères survolaient la manifestation.

    Malins, des activistes avaient commencé à installer le camp dès le début de la semaine et se trouvaient sur place avant que les accès ne soient bloqués. Chapiteaux, barnums, toilettes sèches… et des centaines de tentes ont poussé en quelques jours. La mobilisation se poursuit tout au long du week-end avec des concerts, une « assemblée des luttes », des balades archéologiques et naturalistes… et de nouvelles actions.

    « On voulait quelque chose de festif, un moment sympathique à partager ensemble », précisait en amont du rassemblement Léna Lazare des Soulèvements de la Terre - l’un des collectifs, avec Bassines non merci et environ 150 autres organisations, à l’origine de la mobilisation.

    Quatrième moment de la mobilisation antibassine après celle de Mauzé-sur-le-Mignon en septembre 2021, celle de Cramchaban en novembre, puis celle d’Épannes en mars – toutes trois dans le marais poitevin - la marche de Sainte-Soline, à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de Poitiers, avait pour but d’arrêter le prochain chantier qui démarrerait dans la région. Avec pour demande un moratoire sur la construction de ces équipements destinés à alimenter en eau une poignée d’agriculteurs. Il faut dire qu’entre-temps, un été de sécheresse record a posé avec une nouvelle urgence la question d’une gestion équitable de l’eau et ne fait que conforter les activistes dans leur combat.

    « On lutte contre un projet d’accaparement d’eau, explique Mélissa Gingreau, l’une des porte-paroles de Bassines non merci. On s’oppose à la construction de seize mégabassines dans les Deux-Sèvres. Mais si on ne veut pas qu’elles se construisent ici, on veut surtout qu’elles ne se fassent pas ailleurs. Car il s’agit d’une privatisation de l’eau au profit d’une minorité de gens. »

    La bassine de Sainte-Soline est destinée à l’usage de douze exploitants agricoles. Avec son tee-shirt « L’eau est un commun. Protégeons-là, partageons-là », le porte-parole de la Confédération paysanne, Nicolas Girod, défend l’idée qu’une autre agriculture est possible, qui stocke naturellement l’eau dans les sols. « Les mégabassines, ce sont des outils de l’agro-industrie qui font disparaître paysannes et paysans, tout comme les fermes-usines, les produits de synthèse, les OGM… Pomper une eau qui a réussi à s’infiltrer dans les sols est un non-sens écologique. Ce qu’il faut, c’est sortir des pratiques de monocultures intensives et retrouver des sols qui ne soient plus stériles. »

    Philippe Beguin, l’agriculteur qui a prêté le terrain pour le campement militant, a précisément fait ce chemin quand, il y a quelques années, il s’est fâché avec les concepteurs d’une autre mégabassine du secteur. « Ils ne répondaient pas précisément à mes questions. Or moi j’avais fait mes calculs, j’avais vu qu’avec les charges d’emprunt liées à cet équipement, on ne gagnerait pas plus d’argent en faisant du maïs irrigué qu’en faisant du blé en culture sèche », raconte-t-il à Mediapart.

    Il a fini par claquer la porte, remettant en cause le système dans lequel il était. « Je ne suis pas fier de ce que je faisais… Mais les paysans, on a été tellement formatés ! Beaucoup de mes voisins critiquent mon retournement, mais j’observe qu’avec la médiatisation du combat contre les mégabassines, certains changent aussi d’avis. »

    Aujourd’hui, Philippe a mis l’une de ses parcelles en jachère, car elle se trouve, entre mai et septembre, sur la zone de nidification d’un oiseau migrateur : l’outarde canepetière. Et là où il faisait du maïs et du tournesol irrigués, il fait désormais pousser du blé et du millet blanc destiné à l’alimentation d’oiseaux. Il a conservé un peu de tournesol et de maïs, mais « seulement là où il y a les bonnes terres profondes, sans irrigation, quitte à faire la moitié du rendement », dit-il.

    C’est bien à cette « agriculture de qualité », et non pas à « une agriculture destructrice de la faune et de la flore », qu’il faut parvenir, estime Lisa Belluco, députée EELV (Europe Ecologie Les Verts) de la 1re circonscription de la Vienne - circonscription voisine de celle de Sainte-Soline avec laquelle elle partage le même bassin versant. « Dans le secteur, ce sont 31 mégabassines que la préfecture veut faire passer. Si nous gagnons ici, nous gagnerons pour les autres projets. Si l’on prend en compte tous les usagers de l’eau, on voit bien que ce système ne peut pas fonctionner dans un contexte de changement climatique. »

    Comme elle, Manon Meunier, élue LFI (La France insoumise) à l’Assemblée nationale sur la Haute-Vienne, est venue manifester pour, dit-elle, « faire bifurquer l’agriculture ». « Il faut investir dans la transition agroécologique, dans une agriculture intensive en emploi. »

    Lors de son intervention en juillet dernier devant la commission Développement durable et aménagement du erritoire de l’Assemblée nationale, la climatologue coprésidente du Giec Valérie Masson-Delmotte ne disait pas autre chose. « Ces simples politiques de substitution et de bassines ne seront pas à l’échelle par rapport aux besoins, indiquait la scientifique. […] Là, on peut être dans des cas de mal-adaptation parce que l’on créerait du stockage et [...] on accentuerait le niveau de réduction des nappes. Il faut aussi se projeter sur ce que nécessiterait une adaptation à l’échelle d’ici à 2050, et là on se rend compte qu’on aura besoin de toute manière de changement dans les systèmes de production pour réduire les besoins d’irrigation, et pour parvenir du coup à un meilleur équilibre avec le climat tel qu’il évolue. »

    Dans les rangs militants, au-delà des organisations et des syndicats – des députés européens, le NPA (Nouveau parti anticapitaliste), la CGT et Solidaires sont également présents – on trouve aussi des gens des environs, secoués par l’« éco-anxiété », choqués par l’impasse dans laquelle nous conduit l’agro-industrie.

    C’est le cas de Pascale et Clara Niveau, mère et fille présentes depuis le début du mouvement. « Mes grands-parents étaient de petits paysans à quelques kilomètres d’ici, je suis attachée à cette paysannerie, ça fait de la peine de voir ce que devient la terre... », déplore Pascale. Clara, étudiante aux Beaux-Arts à Poitiers, porte dans son dos un panneau composé de tissus de récup’ avec les mots « eau voleur ». « J’essaie d’allier mon travail artistique avec ces sujets, dit-elle. Cela me préoccupe beaucoup... »

    Aïssate Ba, elle, est venue de plus loin avec un petit groupe militant originaire des Vosges. C’est la première fois que la chanteuse participe à une mobilisation contre les mégabassines. « Nous nous battons contre Vittel et ses déchets plastiques qui polluent les nappes phréatiques vosgiennes, raconte-t-elle à Mediapart. C’est tout aussi injuste que ce qui se passe ici. »

    Au cours de la marche vers la mégabassine, cible de nombreuses bombes lacrymogènes lancées dans les airs par les forces de police, de bombes assourdissantes, de grenades de désencerclement et de tirs de LBD planait la mort de Rémi Fraisse sous un tir de grenade, il y a précisément huit ans au cours de la contestation du barrage de Sivens. Hier, 50 personnes ont été blessées dans le cortège, parmi lesquelles cinq sont hospitalisées, indique la coordination de Bassines non merci. La police, de son côté, fait état de 61 blessés.

    Cette mobilisation grandissante et rejointe par de nombreux politiques finira-t-elle par être entendue ? Pour l’heure, le conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, présidé par le socialiste Alain Rousset, continue de soutenir le modèle des mégabassines, qui bénéficie d’importants financements publics.

    Quelques heures avant le début de la marche, Christophe Béchu, le ministre de la transition écologique, enfonçait le clou, avançant que les bassines étaient une solution face à la sécheresse. « On a la moitié des départements de France encore en situation de sécheresse. L’agriculture est en première ligne, et il nous faut des alternatives pour continuer à nourrir les Français », déclarait-il samedi matin sur France Inter.

    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/301022/dans-les-deux-sevres-la-mobilisation-contre-les-megabassines-atteint-ses-o
    #résistance #industrie_agro-alimentaire #eau #agriculture #cortèges #maïs #nappe_phréatique #extractivisme #manifestation #Soulèvements_de_la_Terre #Bassines_non_merci #sécheresse #gestion_de_l'eau #lutte #privatisation #agro-industrie #irrigation #répression

  • De l’incertitude scientifique à l’ignorance stratégique
    https://metropolitiques.eu/De-l-incertitude-scientifique-a-l-ignorance-strategique.html

    En l’absence de données, les incertitudes sur les risques sanitaires des pollutions industrielles restent fortes et sont utilisées par les firmes privées pour affirmer que leurs activités ne sont pas nocives. Gwenola Le Naour et Valentin Thomas analysent ici comment se maintient cette « ignorance scientifique » dans la vallée de la chimie lyonnaise. Le 10 mai 2022, une réunion publique est organisée à #Lyon pour présenter les résultats d’une enquête menée par des journalistes de France Télévisions sur #Terrains

    / Lyon, #pollution, #industrie, #Rhône-Alpes, santé, #risque

    #santé
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_lenaour-thomas.pdf

  • #Taïwan, #Ouïghours : les dérives nationalistes de la #Chine de #Xi_Jinping

    Xi Jinping se prépare à un troisième mandat de cinq ans et à une démonstration de force au cours du 20e #congrès_du_Parti_communiste_chinois. Alors que son nationalisme exacerbé se traduit à la fois à l’intérieur des frontières, avec la répression des Ouïghours, et dans son environnement proche, en #Mer_de_Chine_du_sud, avec une pression accrue sur Taïwan, nous analysons les enjeux de ce congrès avec nos invité·es, Laurence Defranoux, journaliste et autrice des Ouïghours, histoire d’un peuple sacrifié, Noé Hirsch, spécialiste de la Chine, Maya Kandel, historienne spécialiste des États-Unis, et Inès Cavalli, chercheuse en études chinoises.

    https://www.youtube.com/watch?v=U4wiIwCaSY8


    #nationalisme #constitution #révision_constitutionnelle #pensée_Xi_Jinping #paternalisme #colonialisme #Xinjiang #colonialisme_Han #déplacements_de_population #exploitation_économique #limitation_des_libertés #enfermement #rééducation_politique #emprisonnement #répression #Nouvelles_Routes_de_la_soie #ressources #ressources_naturelles #Tibet #surveillance #surveillance_de_masse #terreur #camps_de_rééducation #folklore #assimilation #folklorisation #ethnonationalisme #supériorité_de_la_race #Han #culture #camps_de_concentration #réforme_par_le_travail #réforme_par_la_culture #travail_forcé #peuples_autochtones #usines #industrie #industrie_textile #programmes_de_lutte_contre_la_pauvreté #exploitation #paramilitaires #endoctrinement #économie #économie_chinoise #crimes_contre_l'humanité #torture

  • Crise énergétique : le Portugal décide de taxer « superprofits » et cryptomonnaies - rtbf.be
    https://www.rtbf.be/article/crise-energetique-le-portugal-decide-de-taxer-superprofits-et-cryptomonnaies-11

    Le gouvernement portugais a décidé de commencer à taxer les « superprofits » des producteurs d’énergie ainsi que les plus-values des investissements en cryptomonnaies, a annoncé lundi le ministre des Finances Fernando Medina lors de la présentation du projet de budget pour 2023.

    À la suite de l’accord trouvé au sein de l’Union européenne pour reverser une partie des « superprofits » des producteurs d’énergie aux ménages et entreprises confrontés à l’explosion des factures, le Portugal introduira l’année prochaine une « contribution temporaire de solidarité ».

    Elle sera d’au moins 33% sur les « profits extraordinaires » des secteurs du pétrole brut, du gaz naturel, du charbon et du raffinage.

  • Les 20 produits star les plus inflationnistes Le web grande distribution - Olivier Dauvers

    Nouvelle contribution totalement exclusive au suivi du phénomène de l’année : l’inflation.

    Toutes les semaines, avec les camarades d’A3 Distrib, nous suivons l’évolution des prix d’un panier de 150 références star (revoir la dernière publication ici). Quels sont donc, parmi ces majeurs des assortiments, les plus inflationnistes ?

    Pour l’essentiel, il s’agit des mêmes marques que lors du pointage précédent (revoir ici). En haut du classement, toujours le blanc de poulet Fleury Michon, à la fois victime de l’augmentation des coûts de production de la volaille mais aussi d’une disponibilité matière pénalisée par les suites de la grippe aviaire. Les 2 produits Charal de notre échantillon payent eux-aussi une relative pénurie de matière. Bref, même s’il y a chaque fois une (bonne) explication, l’inflation pique. Le pire… : c’est pas terminé.

    Quelques exemples :

    Fleury Michon, blanc de poulet +42%

    Charal, l’extra moelleux +38%

    Fruit d’or +36%

    Confiture bonne maman Framboise +33%

    Coquillettes Barilla +29%

    Spaghetti Barilla +26%

    Huile d’olive Puget +25%

    Camembert Le Rustique +23%

    Farine francine fluide +21%

    Beurre président +20%

    Leerdamer original +20%

    #inflation #escroquerie #économie #alimentation #en_vedette #france #crise #capitalisme produits pour la #bourgeoise #salaires #finance #prix #economie #marques #agro-industrie #industrie_agro-alimentaire #industrie_agro-alimentaire  #multinationales

    Source https://www.olivierdauvers.fr/2022/10/10/quels-sont-les-produits-les-plus-inflationnistes

  • Comment la France s’est fait déposséder du médicament le plus cher au monde
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/comment-la-france-sest-fait-deposseder-du-medicament-le-plus-cher-au-mond

    À 1 995 000 euros l’injection, le Zolgensma bat tous les records. Ce traitement contre l’amyotrophie spinale infantile (SMA) est commercialisé par la firme suisse Novartis et les royalties liées à ses brevets enrichissent le fonds d’investissement…

    #Biotech #Industrie #Recherche #Santé
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-comment-la-france-sest-fait-deposseder-du-medicam

  • Le fabbriche agli operai, un’utopia possibile?
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Kosovo/Le-fabbriche-agli-operai-un-utopia-possibile-220634

    «Le fabbriche agli operai» è il titolo del documentario del regista croato Srđan Kovačević, vincitore al Dokufest di Prizren del premio per il miglior documentario nei Balcani. Il film ripercorre la storica battaglia degli operai per l’autogestione della fabbrica ITAS, fino alla attuale difficile sopravvivenza della fabbrica stessa

  • Le côté sombre de la frite

    Chaque année, la #Belgique exporte trois millions de tonnes de frites surgelées, selon la RTBF. Derrière ces chiffres énormes, il y a Aïcha, grièvement brûlée à l’huile de friteuse, Betty, agricultrice endettée face aux industriels patatiers, ou Philippe, riverain d’une usine de frites en souffrance.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/le-cote-sombre-de-la-frite-4870850
    #patates #pommes_de_terre #frites #agriculture #industrie_agro-alimentaire #endettement #travail #conditions_de_travail

    –-

    sur les patates et les frites, voir aussi cet article paru dans La Revue Dessinée :
    https://seenthis.net/messages/972766

    • Les gros sur la patate

      Enquête sur l’industrie de la frite (et ceux qui les fabriquent) entre France et Belgique.
      Chips, frites, croquettes, purée… Des deux côtés de la frontière, la pomme de terre est au cœur de notre alimentation et de notre culture. Mais à quel prix ? Les journalistes d’Apache, Médor et Mediacités s’unissent pour vous faire découvrir une filière en surchauffe et ses conséquences économiques et environnementales.

      https://www.grossurlapatate.eu

    • Frites : l’industrie de la patate dévore les terres du Nord

      Haies coupées, prairies retournées... Dans le Nord, l’appétit des cultivateurs de pommes de terre gagne du terrain, et ravage le département. Les acteurs locaux tentent de résister à ce phénomène.

      « Là c’est à lui, ici aussi, il y a aussi là-bas. » À Trélon et à Ohain, deux villages situés dans le parc naturel régional (PNR) de l’Avesnois, aux confins du département du Nord et à la lisière de la Belgique, on ne sait plus où donner de la tête face à l’expansion d’un agriculteur néerlandais. Comme si ce dernier se bâtissait un véritable empire. Le long de la départementale à la sortie de Trélon, un champ de pommes de terre est arrivé à maturation. « Vous voyez ce terrain ? Avant, c’était une belle prairie, avec des vaches, ça a bien changé », se désole Thierry Reghem, maire de Trélon.

      Le terrain appartient désormais à cet agriculteur néerlandais, qui n’a pas souhaité répondre à Reporterre et préfère l’anonymat. Il s’est installé en 2015, et s’est étendu progressivement sur les communes voisines. Le cas de cet exploitant illustre le bouleversement démarré voilà plus d’une décennie sur le territoire.

      Ces terres d’élevage, à l’origine dédiées au lait et à la viande bovine, cèdent progressivement la place aux grandes cultures, en particulier celle de la pomme de terre. Selon les chiffres de la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture, et de la forêt (Draaf) Hauts-de-France, communiqués spécialement à Reporterre, les surfaces agricoles dédiées au tubercule dans le parc naturel régional de l’Avesnois ont augmenté de 131 % entre 2010 et 2022.

      Un territoire à la merci des patatiers

      Un territoire jusque-là relativement préservé par la culture de pommes de terre, contrairement au reste de la région Hauts-de-France où elle est plus présente. Cette dernière concentre 64 % de la production nationale, et 8 % de la production en Europe en 2023, selon la Chambre d’agriculture. Avec son climat océanique ainsi que ses terres argileuses et limoneuses, le nord de la France est particulièrement propice à la culture du tubercule. L’essor des industries de la pomme de terre dans les années 80 marquées par un produit emblématique, la frite, offre également des débouchés prometteurs.

      La région Hauts-de-France se hisse aussi à la première place de la transformation de pomme de terre et représente 70 % des frites produites en France. Avec des entreprises surtout étrangères : le groupe canadien McCain, n°1 mondial sur ce secteur, y a installé deux usines. Au total, 1 frite industrielle sur 3 consommée dans l’Hexagone vient de chez McCain. Fin août, la société belge Agristo, spécialisée dans la fabrication de produits à base de pomme de terre surgelée, a aussi racheté le site de la sucrerie Tereos située à Escaudoeuvres, à une quarantaine de kilomètres des portes de l’Avesnois.

      Mais plus que la hausse des surfaces consacrées à la pomme de terre dans l’Avesnois, ce sont les pratiques agricoles inhérentes à cette culture, parfois intensives, et ses conséquences pour l’environnement qui inquiètent le territoire. La pomme de terre est une culture épuisante pour le sol, à cause de l’utilisation d’engins agricoles massifs qui tassent le sol. De plus, elle nécessite souvent l’usage de pesticides pour prévenir le mildiou. Enfin, certains exploitants n’hésitent pas aussi à modifier le paysage.

      Haies arrachées, prairies retournées... Des « exploitants sans scrupules »

      Dans un chemin cahoteux bordé d’arbres, un éleveur qui s’est installé dans le coin en 1996 montre le bouleversement du paysage que subit le territoire. « D’un côté vous avez une pâture intouchée, verdoyante, et de l’autre un champ de colza à perte de vue où les haies ont été arrachées, témoigne-t-il anonymement. Cette destruction est l’œuvre d’un Belge arrivé il y a quelques années. Les haies devaient certainement le limiter dans ses activités. »

      Selon Sylvain Oxoby, le maire d’Ohain, ce terrain appartient bien à un agriculteur belge, qui cultive entre autres de la pomme de terre. Selon nos informations, l’exploitant revend une partie de sa production à une industrie de pommes de terre belge. Contacté par Reporterre, il n’a pas souhaité nous répondre. « On est face à des exploitants sans scrupules pour obtenir un maximum de rendement, s’indigne l’édile. Ils n’hésitent pas à se livrer à des retournements de prairies et des arrachages de haies pour se faciliter le travail, sans se soucier de la préservation du paysage. »

      Composé à 42 % de prairies et de 11 000 km de haies bocagères, le PNR de l’Avesnois présente plusieurs facettes, selon Yvon Brunelle, directeur du parc. « Il y a toujours eu de la pomme de terre dans certaines poches du territoire, comme à l’est en direction de Valenciennes et Cambrai, explique-t-il. Mais c’est vrai que le Sud Avesnois, vers Trélon et Ohain, où la densité bocagère est plus forte, n’était pas concerné il y a quelques années encore par cette culture. C’est un phénomène nouveau pour la population locale qui, d’après ce qui m’a été rapporté, s’émeut de l’arrivée de pratiques agricoles intensives de personnes extérieures, en particulier les Belges et le fameux Néerlandais. »

      Parallèlement à l’extension de la culture de pommes de terre, l’Avesnois comme tout le département du Nord compose depuis des années avec l’installation d’agriculteurs belges et néerlandais. En Belgique et aux Pays-Bas, le foncier agricole est saturé. De plus, le prix à l’hectare peut être jusqu’à dix fois supérieur à la France.

      Pour ces agriculteurs du Benelux, l’Avesnois présente un sérieux intérêt puisqu’il se situe à quelques kilomètres de la frontière. Pratique pour acheminer leur production jusqu’aux usines belges et néerlandaises de transformation de la pomme de terre, parmi les plus productives du monde. Ce serait le cas de l’agriculteur néerlandais de Trélon, selon Thierry Reghem. « Il m’a dit qu’il travaillait pour un industriel néerlandais et qu’il envoyait sa production là‐bas. Il ne s’en cache pas », assure le maire.
      « On ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque haie »

      Sylvain Oxoby est actuellement traversé par une autre inquiétude : l’agriculteur néerlandais, qui a déjà investi au moins 2 millions d’euros dans sa production depuis son arrivée, selon nos informations, pourrait s’étendre davantage. « Il cherche actuellement à reprendre près de 200 hectares de terrain sur ma commune, fait savoir le maire d’Ohain. Des terres appartenant à l’agriculteur belge évoqué précédemment. »

      La mine soucieuse derrière son bureau, l’édile poursuit : « La mairie ne peut en aucun cas jouer son droit de préemption. Si une offre de rachat était transmise par le Néerlandais, on espère que la Safer [1] bloquera la vente, au motif qu’il dispose de suffisamment de terres, en privilégiant un projet agricole en accord avec nos ambitions territoriales ». D’ici à 2025, le PNR Avesnois s’est donné pour objectif d’atteindre 30 % de surfaces destinées au bio.

      Face au bouleversement de leur terroir, les acteurs locaux paraissent dépassés. « Le pouvoir du maire est limité en la matière : nous nous limitons à une surveillance et à un dépôt de plainte en cas d’infractions environnementales », exprime, résigné Sylvain Oxoby. Deux agriculteurs sont convoqués par la gendarmerie prochainement pour des arrachages de haies. Ils risquent au maximum une amende et une injonction de les replanter. En accord avec le parquet, l’Office français de la biodiversité (OFB) se saisit uniquement des dossiers avec « un lourd impact sur la biodiversité », selon Alexis Pecqueur, chef d’enquête de l’OFB dans ce secteur. « Plusieurs procédures judiciaires sont en cours », assure l’agent de l’environnement. Impossible en revanche pour son équipe en sous-effectif d’intervenir à chaque signalement.

      « Le parc n’a pas de pouvoir de répression, ajoute Yvon Brunelle. Nous pouvons seulement mettre en place des garde-fous, en donnant des moyens d’alerte aux communes. » Dans un nouveau plan local d’urbanisme intercommunal (Plui), en cours d’approbation, 80 % des haies du PNR Avesnois doivent être classées comme espèces protégées. Les arracher constituerait dès lors un délit. « Est-ce que ce sera suffisant pour stopper les infractions, je n’en sais rien, remarque Yvon Brunelle. Malheureusement, on ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque haie. »

      https://reporterre.net/L-industrie-de-la-frite-devore-les-terres-du-Nord

  • EDF, l’autodestruction se poursuit par son bureau d’ingénieurs
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/edf-lautodestruction-se-poursuit-par-son-bureau-dingenieurs-Kbew4VIvQgS_U

    Concentré d’intelligences et de compétences, la DTG (direction technique générale) - qui rassemble 50 experts nationaux d’EDF et leurs équipes - est soumis à un management autoritaire. Après des décennies d’érosion de ses missions de service public, cette…

    #Harcèlement #Industrie #Travail #Énergie
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-edf-lautodestruction-se-poursuit-par-son-bureau-d

  • EDF, l’autodestruction se poursuit par son centre de recherche
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/edf-lautodestruction-se-poursuit-par-son-centre-de-recherche-Kbew4VIvQgS_

    Concentré d’intelligences et de compétences, la DTG (direction technique générale) - qui rassemble 50 experts nationaux d’EDF et leurs équipes - est soumis à un management autoritaire. Après des décennies d’érosion de ses missions de service public, cette…

    #Harcèlement #Industrie #Travail #Énergie
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-edf-lautodestruction-se-poursuit-par-son-centre-d

  • Princertitude @princertitude – Twitter
    https://twitter.com/princertitude/status/1574751606574301184

    First Squawk – @FirstSquawk
    SWEDISH NATIONAL SEISMOLOGY CENTRE : MEASUREMENT STATIONS IN SWEDEN AND DENMARK REGISTERED POWERFUL SUBSEA BLASTS IN AREAS OF NORD STREAM GAS LEAKS ON MONDAY -SWEDISH BROADCASTER SVT

    Voici les coordonnées des fuites constatées données par les autorités suédoise.
    6km séparent les fuites de NS1
    75km séparent les fuites de NS1 et NS2

    On peut écarter l’accident.

    • Marée blanche
      Fuites sur les gazoducs Nord Stream : une bombe climatique ?

      L’endommagement des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique a des conséquences environnementales : le méthane qui s’en échappe est un gaz à effet de serre particulièrement puissant qui contribue au réchauffement climatique.

      L’effet sera moins tangible qu’une marée noire. Mais les conséquences seront bien là pour l’environnement. Si la faune locale devrait être relativement épargnée, les fuites massives détectées ce mardi sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 au large du Danemark sont une mauvaise nouvelle pour la lutte contre le changement climatique. Les gros tuyaux enfouis sous l’eau renferment du méthane (CH4), gaz à effet de serre redoutable. « Le méthane est un gaz au pouvoir réchauffant 84 à 87 fois plus puissant que le CO2 sur vingt ans », rappelle Anna-Lena Renaud, des Amis de la Terre. Il se dégrade assez rapidement dans l’atmosphère mais au bout d’un siècle, son pouvoir de réchauffement est encore environ 30 fois supérieur à celui du CO2.

      Rejets directs dans l’atmosphère

      L’armée danoise a publié sur Twitter des photos et vidéos de trois bouillonnements à la surface de la mer Baltique repérés ce mardi. Ces trois jacuzzis géants mesurent de 200 mètres à 1 kilomètre de diamètre. Une vidéo provenant de la même source montre de grosses bulles remonter. Si une partie minime peut se dissoudre dans l’eau, « l’intégralité ou presque du gaz qui s’échappe se retrouve dans l’atmosphère », affirme Thomas Lauvaux, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement.

      Concernant les quantités relâchées, « seule l’entreprise qui opère le pipeline peut donner un chiffre », estime-t-il, en précisant qu’une fuite classique sur un pipeline terrestre relâche environ 6 à 7 millions de mètres cubes en une journée. Les deux gazoducs endommagés sont majoritairement détenus par le géant russe Gazprom, qui n’a pas communiqué sur les quantités présentes à cet endroit dans les tuyaux. Même à l’arrêt, les pipelines doivent contenir un minimum de gaz pour maintenir la pression.

      A quel point cette fuite est-elle une bombe climatique ? « Tout dépend de la taille et de la durée des fuites », répond Anna-Lena Renaud. « La durée de réparation va aussi être variable. Sous l’eau, tout est compliqué. Cela peut prendre des jours, voire des semaines », complète Thomas Lauvaux. Les fuites vont libérer « plusieurs millions de tonnes d’équivalent CO2 dans l’atmosphère », se risque à évaluer Sasha Müller-Kraenner, de l’ONG environnementale allemande DUH cité par l’AFP. Avant de pointer leurs « conséquences dramatiques » en matière de réchauffement climatique.

      Ce n’est pas la première fois que des fuites causées par l’industrie des hydrocarbures sont repérées. Début 2022, des chercheurs du CNRS, dont Thomas Lauvaux, associés à la société Kayrros ont cartographié 1 800 panaches de méthane à travers le globe et visibles sur des images satellites, dont les plus émetteurs libèrent 12 milliards de mètres cubes de ce gaz par an. Ces rejets sont provoqués par des opérations de maintenance et des fuites accidentelles qui ont un « impact climatique comparable à celui de la circulation de 20 millions de véhicules pendant un an ». Les chercheurs alertaient alors sur la nécessité de « colmater » ces rejets.

      Selon une étude du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, les émissions de méthane ont augmenté de près de 10% sur la dernière décennie et proviennent pour 22% de l’exploitation du pétrole et du gaz. « En 2019, les concentrations de CH4 n’ont jamais été aussi élevées depuis au moins huit cents mille ans », pointait aussi le Giec dans son dernier rapport sur l’état du climat. Dans un communiqué publié en avril, les experts internationaux pour le climat rappelaient que pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, les émissions de méthane devaient être réduites d’un tiers d’ici à 2030. La fuite en mer Baltique ne devrait pas aider.

      https://www.liberation.fr/environnement/climat/fuites-sur-les-gazoducs-nord-stream-une-bombe-climatique-20220927_LQXE5GU

      edit
      Ça ne fait même pas 24 heures qu’ils ont nommé Didier Lallement secrétaire général de la mer, c’est déjà le bordel

      https://twitter.com/Nini_MacBright/status/1574816876949127168

      #méthane #réchauffement_climatique #gazoduc

    • « bombe climatique » au quotidien

      Cette fuite, aussi énorme soit-elle, correspond « malheureusement à seulement une journée d’émissions de méthane de l’industrie pétrogazière, dont l’exploitation relâche 80 millions de tonnes par jour », précise Antoine Rostand, PDG de Kayrros, une entreprise française qui a participé à l’étude publiée dans Science et utilise depuis 2019 un système européen de satellites pour traquer les fuites de méthane sur la planète. Fin février, l’Agence internationale de l’énergie révélait que les émissions de méthane issues du secteur de l’énergie sont 70 % plus élevées que les quantités déclarées officiellement par les gouvernements.

      La lutte contre le méthane est celle « qui a le plus d’impact à court terme » contre le changement climatique, rappelle-t-il. Alors que les émissions de méthane sont aussi dues à l’agriculture et aux déchets, « l’action la plus rapide porte sur les énergies fossiles, assure le PDG. On sait d’où viennent les fuites importantes, on sait comment les éviter ou comment les réparer rapidement. Mais la volonté politique a jusqu’à présent fait défaut pour que les mauvaises pratiques soient abandonnées. » L’étude publiée dans Science a montré que la majorité des fuites ne sont pas des accidents, mais qu’elle ont été causées lors d’opérations de maintenance.

      En novembre 2021, à la conférence mondiale sur le climat (COP26) de Glasgow, en Ecosse, plus de cent Etats, dont la France, les Etats-Unis, l’Arabie saoudite, le Canada ou l’Irak, se sont engagés à réduire les émissions mondiales de méthane d’au moins 30 % d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 2020. Il s’agit du premier engagement international en la matière. Les pays signataires couvrent près de la moitié des émissions mondiales de méthane et 70 % du Produit intérieur brut mondial. S’il était respecté, ce pacte permettrait d’éviter 0,2 °C de réchauffement d’ici à 2050.

      https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/09/28/fuites-sur-les-gazoducs-nord-stream-1-et-2-le-risque-d-une-bombe-climatique_

      #industrie_pétrogazière

    • et les vaches, ça fait combien de % du CH4 mondial ? Elles, plus les émissions induites (ptet pas de méthane pour le coup) par l’agriculture pour les nourrir ?

    • Je ne vois pas du tout ce que tu insinues, @sombre.

      Crise en Ukraine : Washington assure que le gazoduc Nord Stream 2 sera mort-né si Moscou envahit son voisin
      Publié le 27/01/2022 21:16
      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/crise-en-ukraine-washington-assure-que-le-gazoduc-nord-stream-2-sera-mo

      Les Etats-Unis ont dit jeudi 27 janvier être persuadés que le gazoduc controversé Nord Stream 2 reliant la Russie à l’Allemagne ne sera pas activé si Moscou envahit l’Ukraine. « Nous continuons nos conversations très fortes et claires avec nos alliés allemands et je veux être claire avec vous aujourd’hui : si la Russie envahit l’Ukraine, d’une manière ou d’une autre, Nord Stream 2 n’ira pas de l’avant », a déclaré la numéro 3 de la diplomatie américaine, Victoria Nuland, devant la presse.

    • Nord Stream 2 : « Les Américains piétinent la souveraineté européenne »
      6 janv. 2021 (mis à jour : 14 janv. 2021)
      https://www.euractiv.fr/section/economie/news/sanctions-americaines-nouveau-tour-de-vis-pour-nord-stream-2

      Mais côté européen, quelques lignes dans le document de 1 824 pages sèment le trouble. Le texte apporte en effet une « clarification et expansion des sanctions concernant la construction de Nord Stream 2 ».

      Concrètement, la loi renforce les sanctions américaines unilatérales en place depuis 2019 avec la loi de protection de la sécurité énergétique de l’Europe (Protecting Europe’s Energy Security Act) et la loi d’autorisation de défense nationale 2020. Désormais, celles-ci ne visent plus que les entreprises vendant, prêtant ou fournissant des navires en charge de mettre en place les tuyaux du gazoduc, mais également tout ceux qui « facilitent » la provision de ces navires. La liste des navires indésirables aux yeux américains est par ailleurs élargie pour contenir désormais tous les vaisseaux participants, directement ou indirectement, à des « activités » de mise en place de tuyaux.

      Donc les gus, dans leur loi interne de la défense sanctionnent tous seuls les gus qui participent d’une manière ou d’une autre dans la réalisation d’une infrastructure qui est déterminante pour la sécurisation de l’appro d’énergie en Europe  ?

      Celui-ci semble pourtant plus improbable que jamais. « La stratégie américaine est efficace », a expliqué Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du centre Énergie & Climat de l’Institut français des relations internationales (Ifri) à Euractiv France. « La probabilité de mise en service de Nord Stream 2 est encore plus faible qu’auparavant. » En cause : les sanctions annoncées par les États-Unis entravent la capacité des entreprises européennes chargées de certifier la conformité des tuyaux de réaliser leur travail. Sans certification, il sera pourtant difficile d’obtenir les assurances nécessaires à la mise en service du gazoduc. Selon le chercheur, une entreprise norvégienne vient justement de renoncer à ses activités suite aux annonces américaines.

      Les Norvégiens qui ne sont pas eu Europe, qui sont parmi les meilleurs au monde dans le domaine de la plomberie sous-marine et qui ont inauguré leur gazoduc directement concurrent de Nord Stream 2… le jour même du sabotage.
      Je veux ma panoplie de 🤡 tout de suite.

    • Là, c’est en 2019
      Les États-Unis feront tout pour arrêter le projet Nord Stream 2
      https://www.euractiv.fr/section/l-europe-dans-le-monde/news/les-etats-unis-feront-tout-pour-arreter-le-projet-nord-stream-2

      « Je pense que le président Trump a été très clair sur le fait que les États-Unis vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour que la sécurité européenne soit au premier plan en ce qui concerne les décisions énergétiques », a-t-il déclaré, interrogé pour savoir si les États-Unis envisageaient des sanctions.

      Et aussi

      L’Ukraine est particulièrement préoccupée par le fait que Nord Stream 2 et la connexion prévue à Turkstream pourrait permettre à la Russie de l’éliminer comme pays de transit – l’exposant potentiellement à de nouvelles incursions militaires de Moscou.

    • Et encore une couche

      Trump critique Nord Stream 2 au sommet de l’OTAN
      https://www.euractiv.fr/section/l-europe-dans-le-monde/news/trump-begins-nato-summit-with-nord-stream-2-attack

      Le président américain a déclaré que l’Allemagne payait « des milliards et des milliards de dollars » à la Russie, le pays contre lequel nous sommes censés vous protéger », a-t-il estimé.

      "Germany is totally controlled by Russia," Pres. Trump tells NATO Secretary General Stoltenberg as they sit down together for bilateral breakfast ahead of Brussels summit. https://t.co/CmyplgrxzN pic.twitter.com/6RnFk8Drgs

      — ABC News (@ABC) July 11, 2018

      Ce n’est pas la première fois que Donald Trump vise Nord Stream 2. Le 17 mai, le Wall Street Journal rapportait que le président avait demandé à l’Allemagne d’abandonner le projet. Il s’agissait pour lui d’une condition pour un accord commercial avec l’Europe qui n’incluait pas des droits de douane élevés sur l’acier et l’aluminium européens.

      Donald Trump a par ailleurs déjà essayé de promouvoir le gaz naturel liquéfié américain (GNL) lors d’une rencontre à Varsovie en juillet 2016 avec des dirigeants d’Europe centrale et orientale.

      On se demande bien qui bafoue le droit international, là…

    • Donald Trump mise sur les exportations de GNL vers l’Europe de l’Est
      https://www.euractiv.fr/section/energie/news/trump-to-promote-us-lng-exports-at-warsaw-summit

      Donald Trump a salué, dans un discours, le début d’un « âge d’or » durant laquelle les entreprises américaines d’énergie assoiront leur pouvoir à l’étranger grâce à des exportations de gaz naturel, de charbon et de pétrole.

      Après avoir passé des années dans le rôle d’importateur majeur de gaz naturel, les États-Unis devraient devenir un exportateur net cette année ou en 2018, grâce au développement de la fracturation hydraulique dans des états comme le Texas ou la Pennsylvanie.

      « Nous sommes ici aujourd’hui pour déployer une nouvelle politique énergétique américaine », a déclaré Donald Trump lors d’un événement au ministère de l’Énergie, auquel participaient des chefs d’entreprise de l’industrie du pétrole et du charbon et des membres de syndicats ayant construit des gazoducs. « Nous exporterons de l’énergie américaine partout dans le monde. »

      Rebaptisée « prédominance énergétique », la politique de Donald Trump, déjà mise en route par l’administration précédente, vise à exporter du gaz naturel liquéfié (GNL) vers des marchés d’Europe de l’Est et d’Asie.

      « Nous serons exportateurs. […] Nous serons dominants. Nous exporterons de l’énergie américaine partout dans le monde, tout autour de la planète. […] L’âge d’or de l’Amérique a démarré. Croyez-moi », a déclaré le président des États-Unis.

      C’est moi qui ait mis des trucs en gras pour ceux qui roupillent au fond de la classe.

  • Catastrophe Lubrizol : des lendemains enfumés
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/catastrophe-lubrizol-des-lendemains-enfumes-W2UACSHxStyxvmokwDrPnw

    Après l’émoi de 2019, le dossier Lubrizol était sorti des radars. Alors qu’on n’en entendait plus parler, qu’on restait sans nouvelle d’un rapport d’expertise attendu depuis le début de l’année, le voilà qui revient dans l’actualité avec des éléments sur…

    #Environnement #Industrie #Justice
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-catastrophe-lubrizol-des-lendemains-enfumes-W2UAC

  • Catastrophe de Lubrizol : des lendemains enfumés
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/catastrophe-de-lubrizol-des-lendemains-enfumes-W2UACSHxStyxvmokwDrPnw

    Après l’émoi de 2019, le dossier Lubrizol était sorti des radars. Alors qu’on n’en entendait plus parler, qu’on restait sans nouvelle d’un rapport d’expertise attendu depuis le début de l’année, le voilà qui revient dans l’actualité avec des éléments sur…

    #Environnement #Industrie #Justice
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-catastrophe-de-lubrizol-des-lendemains-enfumes-W2