• En 2007, OS X 10.5 Leopard a proposé une fonctionnalité aussi utile que simple : Time Machine, le logiciel de sauvegarde aussi efficace qu’intuitif. Est arrivée Time Capsule, alliant une borne AirPort Extreme (switch Ethernet et routeur WiFi) à un disque dur, permettant de réaliser des sauvegardes sur le réseau, plutôt que sur un disque dur USB ou Firewire posé à même le bureau. Pour autant, alors qu’une borne AirPort Extreme dispose d’un port USB auquel on peut brancher imprimante ou disque dur, on ne pouvait pas l’utiliser comme équivalent d’une Time Capsule. C’était il y a longtemps. Et cela a évolué depuis.

    Pour sauvegarder un Mac sur un disque dur externe via AirPort Extreme, il faut, pour commencer :

    – OS X Snow Leopard (Leopard ne semble pas suffire, quant à Lion, j’imagine que ça fonctionnera aussi) ;
    – la dernière version des logiciels « AirPort Extreme Base Station » obtenue via la connexion de la borne suivie par la mise-à-jour du système d’exploitation ;
    – mettre à jour le firmware de la borne.

    Ensuite, il faut :

    – lancer un terminal (voir dossier « Applications ») et tapoter (sans les guillements) « defaults write com.apple.systempreferences TMShowUnsupportedNetworkVolumes 1 » pour autoriser l’accès aux disques durs non supportés nativement par Time Machine ;
    – utiliser un nom de borne dénué d’espace, donc remplacer le nom par défaut « AirPort Extreme » par « AirPort_Extreme » (par exemple) ;
    – utiliser le mot de passe principal de la borne pour accéder au disque, plutôt qu’un mot de passe additionnel distinct pour l’accès au disque dur (il y a habituellement 3 mots de passes distincts : celui de la borne pour accéder à sa configuration, celui du WiFi pour accéder au réseau sans fil, et enfin celui du disque dur), voir menus de « Utilitaire AirPort ».

    Et enfin :

    – lancer TimeMachine et ajouter le disque dur désormais visible comme un « AirDisk » (à noter que la dernière version de « Utilitaire AirPort » intègre les fonctionnalités de l’ancien utilitaire « Utilitaire de disque AirPort » qui semble avoir disparu de ce fait).

    Et voilà !

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  • La récupération d’un Mac agonisant sur un Mac en bonne santé via Time Machine est tout bonnement impressionnante. La récupération de la sauvegarde sur disque externe USB 2.0 traçait à 35 Mio/s, soit la vitesse maximale possible via cette technologie. Pas un seek de trop n’a ralenti le sauvetage. J’ai beau râler de temps à autres (genre : tout le temps), OS X m’impressionne à plus d’un titre. En matière de performances, il est tout bonnement bluffant.

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  • La programmation pour les nuls :

    SI( dateAchat + periodeGarantie + periodeAleatoire > dateAujourdHui ET modeleCourant < modeleActuel ) ALORS autoDestruction() ;

    Je soupçonne le contrôleur disque de mon MacMini de 16 mois d’agoniser sur la base des symptômes suivants : freezes intempestifs aléatoires, mais en rapport avec les accès disques (et non expliqués par les processus vus sur le « Moniteur d’activité »), accès disque aléatoirement anormalement longs, démarrage long (jusqu’à plusieurs dizaines de minutes pour relancer la machine), refus de lire divers DVD de réinstallation (lisibles sur une autre machine). Aucune erreur disque constatée via l’« Utilitaire disque ».

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    • Oui, c’est clair, j’ai pas de bol, mon pitoyable cours de programmation était ironique. J’avoue avoir laissé ma frustration s’exprimer...

      Pour autant, à l’époque des modes pour l’informatique verte, Apple en est à contre-courant. Je fais notamment référence aux iPod, iPhone et autres iPad dont on ne peut, ou alors très difficilement, changer la batterie. C’est pourtant un composant qui s’use tout à fait normalement, dans des conditions d’utilisation normales, ce qui pousse les constructeurs, habituellement, à permettre son remplacement aisé.

      Par ailleurs, j’ai noté que lors de l’apparition d’une nouvelle version d’un programme informatique, les précédentes rencontrent des crash anormalement élevés. La cause semble être liée à la répartition des équipes de développement. Dès qu’un logiciel est livré et que les éventuels premiers bugs sont corrigés (il n’existe pour ainsi dire pas de logiciels exempts de bugs, il faut donc admettre que cela soit devenu « loi » informatique), les équipes sont basculées sur la prochaine version du produit. Le potentiel commercial de la précédente version disparaissant avec l’annonce de la prochaine, toutes les équipes passent sur celle-ci, l’ancienne cumulant les bugs...

      Bref, je regrette que, de fait, les utilisateurs se voient imposée une informatique de plus en plus jetable. Avec le « cloud », on va jusqu’à déposséder les utilisateurs de leurs objets, voire même de leurs droits...