Où y a-t-il le plus d’inondations dans le monde ? La réponse en cartes
Ximena Sampson, Radio Canada, le 1er septembre 2017
▻http://beta.radio-canada.ca/nouvelle/1053527/inondations-tempetes-monde-carte-changements-climatiques
Où y a-t-il le plus d’inondations dans le monde ? La réponse en cartes
Ximena Sampson, Radio Canada, le 1er septembre 2017
▻http://beta.radio-canada.ca/nouvelle/1053527/inondations-tempetes-monde-carte-changements-climatiques
Inondations : « Ce qui arrive était exactement prévu »
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/09/01/climat-ce-qui-arrive-etait-exactement-prevu_5179536_3244.html
Le secrétaire général du PNUE se focalise sur le changement climatique, que je ne nie pas. Mais comment peut-on ne pas parler, à Houston comme à Mumbai ou ailleurs, de l’étalement urbain qui aggrave considérablement les impacts par l’augmentation de l’imperméabilisation du sol, la multiplication des obstacles aux écoulements, etc.?
Ce qui arrive aujourd’hui était exactement prévu et correspond aux projections du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) : alors que les températures augmentent, nous devons nous attendre à des événements climatiques extrêmes plus fréquents, accompagnés d’excès ou de manque d’eau. On ne l’observe pas seulement à Houston ou à Bombay, mais dans une large partie de l’Inde, du Népal, du Bangladesh, du Niger ou du Yémen, qui font face à de graves inondations, ou en Somalie, victime de sécheresses de plus en plus fréquentes.
LM : La communauté internationale a peu réagi aux drames subis par les régions du Sud, comme si la situation indienne était moins dramatique que l’ouragan Harvey…
Il faut certainement être plus attentif à ce qui se passe sur l’ensemble de la planète. Le dérèglement du climat est un problème global, nous devons être capables d’appréhender l’étendue de la situation. Il ne s’agit pas de faits isolés : pourquoi cela arrive-t-il et que pouvons-nous faire ? Nous devons aussi nous poser cette question-clé : s’agit-il de désastres naturels ou causés par l’homme ? Le consensus scientifique nous dit que le changement climatique n’est peut-être pas directement responsable de ces événements extrêmes, mais qu’il les aggrave et les multiplie.
Peut-on hiérarchiser ces événements en fonction de critères tels que le nombre de victimes, le coût économique, l’impact environnemental ?
Tous ces points sont importants. Nous devons évidemment prendre en compte leurs impacts humains, estimer la charge financière et la perte des moyens de subsistance, évaluer les conséquences sur l’environnement et sur notre cadre de vie. Mais il faut regarder aussi quels sont ceux qui payent le plus lourd tribut. Ce sont les catégories les plus vulnérables de nos sociétés, partout dans le monde, qui sont les plus touchées : les pauvres, les femmes, les personnes en situation de handicap.
Les réponses du PNUE sont-elles identiques dans des situations aussi différentes que Houston ou Bombay ?
Il n’y a pas de potion magique, de solution unique pour combattre le changement climatique, mais tout un éventail d’actions à mettre en œuvre, comme travailler avec les villes sur l’efficacité énergétique et la réduction de la pollution, stopper la déforestation, préserver la biodiversité, endiguer la dégradation de nos océans. Nous travaillons avec les marchés financiers et le secteur privé pour créer de l’investissement et de l’innovation et, bien sûr, avec les gouvernements pour garantir de bonnes politiques environnementales.
#inondations #Houston #Mumbai #changement_climatique #environnement #sprawl
Parmi de multiples articles sur cette #man-made catastrophe, et non pas catastrophe naturelle, celui ci propose d’intéressantes visualisations du sprawl notamment dans les zones humides du nord-ouest de la ville. ►https://projects.propublica.org/houston-cypress
Un autre super intéressant sur le sujet :
►https://www.theatlantic.com/technology/archive/2017/08/why-cities-flood/538251
Outre l’argument général sur l’imperméabilisation développé ci dessus, l’article cite un expert qui préconise d’organiser des écoulements plus lents, très localisés...
One problem is that people care about flooding, because it’s dramatic and catastrophic. They don’t care about stormwater management, which is where the real issue lies. Even if it takes weeks or months, after Harvey subsides, public interest will decay too. Debo notes that traffic policy is an easier urban planning problem for ordinary folk, because it happens every day.
So does stormwater—it just isn’t treated that way. Instead of looking for holistic answers, site-specific ones must be pursued instead. Rather than putting a straight channel through a subdivision, for example, Debo suggests designing one to meander through it, to decrease the velocity of the water as it exits.
Les #inondations affectent plus de 40 millions de personnes en Asie
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/310817/les-inondations-affectent-plus-de-40-millions-de-personnes-en-asie
Une femme à la recherche d’eau potable, à Bogra, au #Bangladesh, le 20 août 2017 © Reuters Plus d’un millier de personnes ont trouvé la mort dans les intempéries qui frappent l’Asie du Sud-Est et près de 41 millions ont été affectées au Népal, en #Inde et au Bangladesh.
Les #inondations affectent 41 millions de personnes en Asie
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/310817/les-inondations-affectent-41-millions-de-personnes-en-asie
Une femme à la recherche d’eau potable, à Bogra, au #Bangladesh, le 20 août 2017 © Reuters Plus d’un millier de personnes ont trouvé la mort dans les intempéries qui frappent l’Asie du Sud-Est et près de 41 millions ont été affectées au Népal, en #Inde et au Bangladesh.
More Than 1,000 Died in South Asia Floods This Summer
▻https://www.nytimes.com/2017/08/29/world/asia/floods-south-asia-india-bangladesh-nepal-houston.html
More than 1,000 people have died in floods across South Asia this summer, and as sheets of incessant rain pummeled the vast region on Tuesday, worries grew that the death toll would rise along with the floodwaters.
According to the United Nations, at least 41 million people in Bangladesh, India and Nepal have been directly affected by flooding and landslides resulting from the monsoon rains, which usually begin in June and last until September.
Mexico Worries That A New Border Wall Will Worsen Flooding
Mexican engineers believe construction of the border barrier may violate a 47-year-old treaty governing the shared waters of the #Rio_Grande. If Mexico protests, the fate of the wall could end up in an international court.
Agriculture. Le #soja ruine les sols argentins
Dans les régions de culture intensive de soja, des #inondations à répétition provoquent d’importants dégâts. La faute aux changements climatiques, assurent les autorités. Mais nombre d’experts accusent le modèle agro-industriel.
#elevage aussi car ce soja est destiné à nourrir les bêtes dont les humains mangent la viande.
Du calme @sombre :
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Agriculture. Le soja ruine les sols argentins
Environnement
Argentine
Página 12 - Buenos Aires
Publié le 27/03/2017 - 09:23
Dessin d’Alex, paru dans Liberté, Fribourg.
Dans les régions de culture intensive de soja, des inondations à répétition provoquent d’importants dégâts. La faute aux changements climatiques, assurent les autorités. Mais nombre d’experts accusent le modèle agro-industriel.
Nos services
Tout commence par la pluie et les inondations, puis le secteur agricole rejette la faute sur le climat, les pertes économiques atteignent des millions, le gouvernement accorde des aides et promet des travaux. Et ce cycle redémarre dès l’orage suivant. Il se répète périodiquement et, début janvier, il a frappé les provinces de Córdoba, Santa Fe et Buenos Aires [dans le centre du pays].
Pourtant, le fautif “n’est pas le climat, mais le modèle qui régit l’agriculture et l’élevage”, objecte l’ONG argentine de protection de l’environnement Naturaleza de Derechos. D’autres organisations militantes abondent dans ce sens et rappellent que le business agro-industriel fait de l’Argentine le leader mondial du défrichement. Et que des études démontrent les conséquences du changement d’affectation des sols.
À lire aussi Agriculture. Les producteurs de soja disent merci au réchauffement
Ainsi, en une heure, une forêt naturelle absorbe 300 millimètres d’eau, un pâturage traditionnel (consacré au bétail) 100 millimètres et un champ de soja à peine 30 millimètres. C’est ce que détaille un rapport de l’Instituto Nacional de Tecnología Agropecuaria (Inta, Institut national des techniques d’agriculture et d’élevage) relayé par le magazine Página 12 en avril 2016, après les inondations dans les zones de Córdoba et de Buenos Aires.
L’un des auteurs, Nicolás Bertram, qui travaille au centre de recherche Marcos Juárez de l’Inta à Córdoba, note que :
les trop-pleins d’eau ne sont pas dus au manque de travaux ni à l’excès de pluies, mais plutôt au développement des activités agricoles depuis les années 1990.”
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Nicolás Bertram a cosigné avec un autre universitaire, Sebastián Chiacchiera, une étude intitulée Remontée des nappes dans la région des pampas : augmentation des précipitations ou nouveaux emplois des terres ? Les deux chercheurs ont analysé les pluies depuis les années 1970 à nos jours, ainsi que les changements apportés au modèle de l’agriculture et de l’élevage, marqués par le développement de la culture du soja et l’éviction du bétail, entre autres variables.
“Un tsunami venu du ciel”
Dans les zones étudiées, “la nappe, qui se trouvait à 10 mètres de profondeur, est aujourd’hui à moins de 1 mètre de la surface, souligne Nicolás Bertram. Les sols sont saturés et ne peuvent plus rien absorber. C’est comme si on avait autrefois un grand pot de fleurs où l’on versait un seau d’eau. Maintenant, le pot est dix fois plus petit mais on y jette la même quantité d’eau.”
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En 2015, lors des inondations dans la province de Córdoba, le gouverneur de l’époque, José Manuel de la Sota, a accusé les intempéries : “C’est un tsunami qui est venu du ciel.” De même, en janvier dernier, les chefs d’entreprise du secteur de l’agroalimentaire et des OGM regroupés au sein d’une association (Aapresid) ont évoqué une “catastrophe climatique et des inondations dues à un orage, qui ont placé le secteur agricole en alerte rouge”.
De son côté, Horacio Brignone, un militant qui participe à la campagne Paren de Fumigar [“Stop aux pesticides”] dans la région de Santa Fe, reproche aux autorités d’avoir pour seuls interlocuteurs les responsables du secteur agricole : “Le gouvernement accorde des subventions à ceux-là mêmes qui sont responsables des inondations. Tous autant qu’ils sont, ils pensent retenir l’eau avec des aides, des exportations et la ‘production’. Ils font la même chose à chaque fois en espérant obtenir des résultats différents.”
L’Argentine, parmi les 10 pays qui déboisent le plus
Dans un communiqué, le Centre de protection de la nature [Cepronat, une ONG née en 1977, qui édite une revue écologiste], qui participe à la campagne Paren de Fumigar, dénonce : “Le modèle biotechnologique agricole aggrave les inondations. Les OGM, les pesticides et l’ensemencement direct ont provoqué la remontée des nappes phréatiques. La monoculture du soja et les produits chimiques qui y sont associés entraînent l’imperméabilisation des sols. Par conséquent, l’eau ne pénètre pas dans la terre et n’est pas absorbée. Elle se répand et inonde, tout simplement.”
Carlos Manessi, du Cepronat, reproche aux entreprises et à la sphère politique de n’invoquer que le changement climatique ou le phénomène El Niño.
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L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a classé l’Argentine parmi les 10 pays qui ont le plus déboisé depuis le début des années 1990 – 7,6 millions d’hectares, soit une moyenne de 300 000 hectares par an. “Tous les ans, nous sommes témoins de grandes inondations, affirme Hernán Giardini, de Greenpeace. Ce n’est ni le hasard ni un phénomène naturel.” Il développe :
C’est dû à l’absence de politique environnementale nationale pour protéger nos forêts et zones humides contre les incendies, contre le défrichement lié à la progression du soja, l’élevage intensif et la promotion immobilière.”
La localité de Chabás, dans le sud de la province de Santa Fe, est l’une des plus touchées par les inondations. Les habitants ont dressé un barrage sur la RN 33 pour exiger des travaux d’infrastructure, des canaux et des pompes pour drainer l’eau. “Chabás est au milieu d’une mer de soja. L’eau a commencé à venir des champs sans qu’il pleuve au village. En deux heures, 70 % des rues étaient noyées” souligne un riverain, Miguel Fabrro.
Córdoba est l’une des provinces qui subit le plus de crues. “Quelle coïncidence”, fait observer Darío Avila, avocat spécialiste du droit de l’environnement et membre de l’Assemblée permanente des droits de l’homme : “Ce ne sont que des zones où domine l’agriculture industrielle, au cœur de la culture du soja.” Pendant ce temps, le gouvernement de la province de Córdoba prépare une loi pour défricher de nouvelles régions et poursuivre le développement du complexe agro-industriel.
Darío Aranda
Lire l’article original
Alerte sur l’Amazonie
En vingt-cinq ans, “la production de soja a dévoré les forêts vierges et la savane du Mato Grosso à une allure stupéfiante”, écrit le site Mongabay spécialisé dans l’information sur l’environnement.
Le Mato Grosso, un État amazonien de plus de 900 000 km2 situé à l’ouest du Brésil, est l’une des zones de la planète les plus riches en biodiversité. Il est aussi l’une des régions du pays les plus exposées aux appétits agro-industriels, et notamment à la production de soja, indique Mongabay.
Entre 1991 et 2016, les surfaces consacrées au soja dans cet État sont passées de 1,2 à 9,4 millions d’hectares. Un moratoire a pourtant été signé en 2006 (Amazon Soya Moratorium) par l’industrie agroalimentaire brésilienne, les ONG et le gouvernement. Les signataires s’engagent à ne pas acheter de soja provenant de forêts amazoniennes défrichées.
Malgré tout, le jeu des réformes agraires ainsi que le rachat de terres aux indigènes par des propriétaires terriens parviennent à accroître les surfaces dédiées à cette légumineuse.
Dans cette région, les pratiques illégales et la corruption demeurent. Le gouvernement de Michel Temer fait aussi peser une menace sur les forêts du Mato Grosso, estime Mongabay. Le ministre de l’Agriculture – et ancien gouverneur du Mato Grosso –, Blairo Maggi, est surnommé “le roi du soja” : il dirige le plus important groupe de soja au monde, Amaggi. Et le Brésil ambitionne de prendre le leadership mondial de la production de cet oléagineux.
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Página 12
Buenos Aires
La quotidienne
20 000 exemplaires
espagnol
www.pagina12.com.ar/
Lancé en 1987, Página 12 est devenu dans les années 1990 le quotidien de gauche le plus important de Buenos Aires. Avec son fondateur Jorge Lanata, il était très critique à l’égard du gouvernement du péroniste Carlos Menem, qui, entre 1989 et 1998, a privatisé une très grande partie des entreprises publiques argentines.
A l’époque percutant et bien informé, il prenait position pour les droits de l’homme, s’attaquait à la corruption et dénonçait l’impunité en ressortant les affaires de l’époque des dictatures.
Son esprit critique et son indépendance ont disparu avec l’arrivée au pouvoir des Kirchner (Néstor Kirchner de 2003 à 2007 puis Cristina de 2007 à 2015). Pour ses détracteurs, Página 12 était ainsi devenu un “communiqué de presse” du gouvernement.
Avec l’arrivée au pouvoir du président de droite Mauricio Macri en décembre 2015, le statut de la presse argentine a changé. L’une des premières décisions prises par M.Macri a été de limoger par décret les présidents des institutions de régulation des médias audiovisuels et de télécommunications, qui avaient été nommés par Cristina Kirchner. Il a également modifier la loi sur les médias datée de 2009, que le nouveau pouvoir jugeait trop favorable aux médias kirchneristes.
Faisant une grande place à l’actualité culturelle (littérature, cinéma…), Página 12 propose le week-end des suppléments avant-gardistes. Célèbre pour ses unes délirantes qui, par des montages astucieux, mettent en scène des hommes politiques, il cherche à toucher essentiellement le jeune public.
Le site, fondé en 1997, donne théoriquement accès à la majeure partie des papiers de l’édition du jour et permet une recherche dans les éditions antérieures.
Excusez-moi pour ce mouvement d’humeur mais je trouve frustrant de se heurter au « mur du paiement » quand on veut lire un article intéressant. Merci @reka pour cette mise en ligne.
Une question que je me pose : risque-t-on des ennuis quand on divulgue le contenu d’un article payant ? Met-on également @seenthis en porte-à-faux par rapport aux dispositions légales sur le #copyright ?
Tout à fait @sombre Personnellement quand on met en ligne un article soumis au « mur de paye » (Médiapart, Courrier international...) et donc réservé aux abonnés je ne partage pas et je remercie ceux et celles qui les mettent à la disposition de tous.
@sombre en fait je sais pas. Je le fais spontanément de temps en temps quand la communauté en a besoin. Si on m’écrit sur des bases juridiques pour m’expliquer qu’il ne faut plus le faire, on verra à ce moment là comment réagir.
Le Diplo a foutu toute ma collection cartographique sous paywall, alors que lorsque nous l’avions conçu, c’était clairement pour la mettre à disposition du public gratuitement. Je trouve simplement révoltant qu’ils aient pris cette décision (mais ces gens sont tellement obtus) et de m’attache maintenant à tout republier ailleurs pour que l’accès à ces archives soient de nouveau gratuite.
#Inondations : de nouveaux conseils aux collectivités en cas de crise
▻http://www.caissedesdepotsdesterritoires.fr/cs/ContentServer/?pagename=Territoires/Articles/Articles&cid=1250278774945&nl=1
De nouveaux enseignements intéressant directement les élus locaux ont été tirés des inondations qui ont frappé l’an dernier une quinzaine de départements. Un rapport d’inspection a été remis le 9 mars à Ségolène Royal, qui en a pris acte et exigé en présence des élus et préfets concernés des avancées concrètes. Vulnérabilité des #réseaux électriques, élus prévenus à l’ancienne par fax, partage d’informations manquant de fluidité, ouvrages hydrauliques montrant une fragilité, exercices de #gestion_de_crise à ne plus négliger… Ce rapport formule aussi des recommandations pour mieux s’organiser et aider les collectivités à prendre la mesure d’un tel événement.
Inondations de mai et juin 2016 dans les bassins moyens de la Seine et de la Loire — Retour d’expérience.
▻http://www.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/2017.02%20Rapport%20inondations%20mai-juin%202016.pdf
#Environnement : « Notre alimentation est la clé majeure pour protéger la biodiversité » - Libération
▻http://www.liberation.fr/futurs/2016/12/07/environnement-notre-alimentation-est-la-cle-majeure-pour-proteger-la-biod
Comment sensibiliser le plus grand nombre ?
Depuis longtemps, les experts démontrent à quel point notre #économie repose, pour une large part, sur les #services que nous rendent les #écosystèmes, comme les #abeilles qui pollinisent nos vergers, les #plaines_inondables qui nous protègent des #inondations et les #océans qui nourrissent des régions entières. Manifestement, cela ne suffit pas, car les premiers signes de déséquilibre ne sont pas reliés entre eux, et la glissade qui a commencé n’est pas encore très visible.
Peut-être, pour frapper les esprits, faudrait-il montrer à quoi ressembleront nos paysages dans quelques décennies. Cela poserait la question fondamentale : voulons-nous une planète ultra simplifiée, homogénéisée, banalisée, sans vie sauvage, mais aussi sans insectes, sans grenouilles, sans oiseaux des champs (la crainte d’un « printemps silencieux » qui a déclenché les premières alertes environnementales dans les années 70) ? Voulons-nous avoir à trouver chaque année de nouveaux produits chimiques, au risque de notre santé, pour défendre la poignée d’espèces artificielles de cultures et de bétail qui feront toute notre #alimentation et qui seront de plus en plus vulnérables aux attaques des parasites qui s’y seront adaptés ?
Il faut aussi, selon moi, travailler à montrer comment il est possible de produire et consommer différemment pour respecter les équilibres naturels. Il faut montrer qu’il ne s’agit pas de bouleversements radicaux. Il s’agit de favoriser les modèles économiques et les modes de #consommation qui respectent les équilibres naturels. Il en existe beaucoup, mais ils sont marginalisés par les solutions les plus intensives, industrialisées, et surtout ils sont peu soutenus par nos politiques et par nos habitudes de consommation. Je suis persuadé qu’il est possible de produire une alimentation variée et saine, qui réponde aux besoins de la planète, enrichisse les paysans et s’insère dans les équilibres naturels. Cela nécessite des transformations, non négligeables, mais faisables. Pour le climat, plus personne ne dit aujourd’hui, comme c’était le cas il y a vingt ans, que notre choix est entre le nucléaire (ou le charbon) et la bougie. De même, notre choix d’aujourd’hui n’est pas entre le hamburger industriel et la faim. A nous de le montrer.
#biodiversité #anthropocène #agriculture #forêt #déforestation
Quand ton alimentation dépend directement de l’industrie agro-alimentaire, la clé n’est plus notre alimentation mais le contrôle de sa production. Je cherche désespérément ce que je crois été un discours inaugural du college sur france fin aout sur Fcul. Le mec est, était prof à science po et travaille sur le pouvoir... Il y avait toute une partie centrée sur le climat et l’anthropocène comme le bon vocabulaire pour faire culpabiliser les seuls qui n’y peuvent rien tout en protégeant les industriels.
Si jamais quelqu’un retrouve le discours je suis preneur.
Et il eserait peut etre temps de bannir anthropocène de tout vocabulaire.
Over 300 dead in India as floods force villagers into relief camps
Television pictures showed villagers wading waist deep in floodwaters with their livestock, mud-and-brick homes collapsing and people climbing into wooden boats
▻http://news.trust.org/item/20160823151225-15djt
#inondations #Inde
En cartes : pourquoi la récolte de céréales en France sera la pire depuis trente ans
Les moissons ne sont pas encore terminées en France, mais les chiffres s’annoncent déjà désastreux. D’après les prévisions d’Agreste, l’organisme qui réalise des études statistiques pour le ministère de l’agriculture, le rendement de la récolte de blé tendre, la catégorie de céréales la plus utilisée dans l’alimentation, s’élèverait à 55,7 quintaux par hectare, soit son niveau le plus bas depuis trente ans :
« En 2016, la production des cultures d’hiver enregistrera un recul historique en raison de la chute des rendements. »
Mauvaise météo au printemps, crues, proliférations de maladies et de ravageurs… Un bouquet de facteurs défavorables aura eu raison de la moisson 2016. Décryptage en trois cartes de cette catastrophe agricole.
►http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/08/12/en-cartes-pourquoi-la-recolte-de-cereales-sera-la-pire-depuis-trente-ans_498
Une météo trop humide
Un manque d’ensoleillement
#Géographie #Systèmes_Productifs #Agrégation_Interne #Agrégation_d_Histoire_et_de_Géographie #Géographie_Rurale #Géographie_Agricole #Géographie_Économique #Moisson #Céréales #Céréaliculture #Inondations #Climat #Climatologie #Catastrophe #Risques #Géographie_des_Risques
#Infographie. Quelles sont les #catastrophes_naturelles les plus meurtrières ?
Moins fréquentes et dévastatrices que les #inondations, les #sécheresses ont touché 50 millions de personnes l’an dernier. Mais ce sont les #séismes qui tuent le plus.
Réchauffement climatique : les tristes records de l’année 2015 - Sciencesetavenir.fr
▻http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/climat/20160803.OBS5723/rechauffement-climatique-les-tristes-records-de-l-annee-2015.html
Les températures, la #montée_des_eaux et les #émissions_de_gaz_à_effet_de_serre ont atteint des niveaux records l’an dernier, faisant de 2015 la pire année de l’histoire moderne pour une série d’indicateurs clé, révèle un rapport international de référence publié mardi 2 août 2016. Recul des glaces, #sécheresse, #inondations... c’est un sombre portrait de la Terre que dresse ce rapport annuel sur l’état du climat ("State of the Climate"), un document de 300 pages auquel ont participé 450 scientifiques du monde entier. « Plusieurs marqueurs, comme les #températures au-dessus des terres et à la surface des océans, le niveau de la montée des mers et les émissions de gaz à effet de serre ont battu des records établis juste l’année précédente », soulignent ces scientifiques. « Clairement, le rapport sur 2015 montre non seulement que les températures sur la planète augmentent, et que tous les symptômes qui y sont liés s’aggravent aussi », a dit Thomas Karl, directeur de l’Agence nationale océanique et atmosphérique (NOAA).
Carte interactive. 11 ans d’#inondations dans le monde
Et sur ces terres agricoles abîmées, aux inondations succède la sécheresse. Le sol n’a pas retenu d’eau. Et si dans un mois, il y a un peu de chaleur, vous allez voir que le agriculteurs vous diront qu’ils ont des sols secs , prévoit Lydia Bourguignon. Au risque, même, de devoir irriguer…
►http://reporterre.net/L-ampleur-des-inondations-est-accentuee-par-les-mauvaises-pratiques-agri
les mauvaises pratiques agricoles sont responsables de la perte de 7,5 milliards de tonnes de sol par an. La situation est d’autant plus critique que la formation d’un sol arable à partir de la roche mère, et dans des conditions propices, nécessite des milliers d’années. Et que la population ne cesse d’augmenter.
►http://visionscarto.net/le-sol-ce-bien-commun
#inondations #sécheresse #agriculture #agro_industrie
Y a qu’à voir la couleur des rivières après de grosses précipitations :(
Il y a une semaine : ►http://seenthis.net/messages/496539
Solidarité ou chacun pour soi ? Se souvenir de l’inondation, par Marc Laimé (Les blogs du Diplo, 10 juin 2016)
▻http://blog.mondediplo.net/2016-06-10-Se-souvenir-de-l-inondation #st
L’État et la société française partagent une commune incapacité à remettre en cause des modèles de développement et d’aménagement du territoire qui rendent inévitable la multiplication d’#inondations de plus en plus dévastatrices.
▻http://zinc.mondediplo.net/messages/29308 via Le Monde diplomatique
#Inondations : la #culture_du_risque pour limiter les dégâts - Club Techni.Cités - Lagazette.fr
▻http://www.lagazettedescommunes.com/447070/inondations-la-culture-du-risque-pour-limiter-les-degats
A l’heure de la décrue, les communes commencent, au terme d’une semaine d’inondations exceptionnelles, à tirer les leçons de la crise. Illustration à Romorantin, Blois ou Orléans, où la culture du risque a permis de limiter l’impact de la catastrophe.
Pour autant, le maire d’Orléans, à l’image de ses collègues ligériens, reste parfaitement lucide. » Ces inondations ont été dramatiques. Mais ce n’est rien à côté de ce que serait une crue majeure de la Loire. Au lieu de quelques centaines de personnes évacuées, nous en aurons 40.000, rien que sur le bassin d’Orléans… Cela nous donne une idée de l’ampleur de la réaction qu’il faudra avoir ce jour là ».
L’ampleur des inondations est accentuée par les mauvaises pratiques agricoles
►https://reporterre.net/L-ampleur-des-inondations-est-accentuee-par-les-mauvaises-pratiques-agri
Ça tombe, ça tombe, ça ne s’arrête plus. En trois jours, du dimanche 29 mai au mardi 1er juin, la Picardie, le bassin parisien et le nord de la région Centre ont reçu l’équivalent de deux mois de précipitations. A Paris, la pluviométrie a battu des records : lundi et mardi, il est tombé 61,3 millimètres d’eau, autant qu’en un mois entier ! Les conséquences ne se sont pas fait attendre : le Loing et l’Yerres, deux affluents de la Seine, sont sortis de leurs lits. Le Grand et le Petit Morin, deux affluents de la Marne, débordent aussi. A Paris, la Seine pourrait monter jusqu’à un niveau compris entre 5,30 m et 5,90 m ce vendredi 3 juin. Plusieurs villes se sont retrouvées les pieds dans l’eau : c’est le cas de Nemours (Seine-et-Marne), où 3.000 habitants ont dû être évacués du centre-ville inondé, et de Montargis (Loiret), noyé sous 1,80 mètre d’eau jeudi matin 2 juin.
L’ampleur des inondations est amplifiée par les mauvaises pratiques agricoles
3 juin 2016 / Marie Astier et Émilie Massemin (Reporterre)
▻https://reporterre.net/L-ampleur-des-inondations-est-amplifiee-par-les-mauvaises-pratiques-agri
(...)
Gérard Michaut, agriculteur bio dans le nord de l’Yonne, l’a constaté chez d’autres : « Ça coule, ça ravine, il y a parfois des ornières de 50 centimètres de profondeur. »
Et sur ces terres agricoles abîmées, aux inondations succède la sécheresse. Le sol n’a pas retenu d’eau. « Et si dans un mois, il y a un peu de chaleur, vous allez voir que le agriculteurs vous diront qu’ils ont des sols secs », prévoit Lydia Bourguignon. Au risque, même, de devoir irriguer…
Une situation à laquelle n’aura pas à faire face Gérard Michaut : cela fait 20 ans qu’il a adopté des pratiques de culture destinées à préserver ses sols. « Je ne laboure pas et je ne laisse jamais mes sols nus. Il faut un mélange de paille et de racines en surface pour retenir la terre, explique-t-il. Je travaille aussi perpendiculairement à la pente, et en buttes, pour faire barrage et éviter l’érosion. » Autre mesure, il met jusqu’à huit cultures différentes, successivement sur une même parcelle. « A chaque changement, cela permet d’avoir des racines et des débris différents qui favorisent la retenue d’eau et la porosité des sols ».
Résultat, sur ses champs en pente, « quand il y a un début de glissement de terrain, il ne part que sur deux ou trois centimètres et s’arrête tout de suite. » Il suffit d’un brin de paille pour retenir la terre. Tous ces micro-barrages additionnés permettent à grande échelle d’éviter un désastre.
Et ces techniques, peu à peu, tracent leur sillon dans les champs. « Quand j’ai commencé, on était 1 % des agriculteurs à les pratiquer, se souvient le paysan. Aujourd’hui nous sommes 30 % à les avoir adoptées à des degrés divers. »
Du coup, en complément... ►http://seenthis.net/messages/495563
Hum... J’arrive pas à ne pas croire que les #inondations ne snt pas liées à la lutte VS la #LoiTravail. Un coup de la @solidairesmeteo ?
▻https://twitter.com/Toto_Mandarine/status/738273664962056192
Hum... J’arrive pas à ne pas croire que les #inondations ne snt pas liées à la lutte VS la #LoiTravail. Un coup de la @solidairesmeteo ?
#Inondations : la #prison de Saran, si neuve mais si peu étanche ! - Le Point
▻http://www.lepoint.fr/societe/inondations-la-prison-de-saran-si-neuve-et-pourtant-si-etanche-01-06-2016-20
Il faut faire de la place, et un gros travail d’explication auprès des détenus, expliquer qu’il n’y aura peut-être pas de promenades ni de visites. Un détenu refusait de venir, nous n’avons pas eu d’autre choix que de le mettre en quartier disciplinaire.
Les catastrophes naturelles provoquent deux fois plus de déplacements internes que les conflits
►http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/13/les-catastrophes-naturelles-provoquent-deux-fois-plus-de-deplacements-intern
#Tempêtes, #inondations, #séismes, irruptions volcaniques, #feux_de_forêt, #glissements_de_terrain… En 2015, des #catastrophes_naturelles survenues dans cent treize pays ont provoqué le #déplacement à l’intérieur de leur propre pays de 19,2 millions de personnes dans le monde. Soit deux fois plus que le nombre de personnes chassées par les conflits, guerres, violences (8,6 millions).
Publié le 11 mai, le rapport annuel de l’Internal Displacement Monitoring Center (IDMC) vient rappeler que les dérèglements climatiques, les dégradations de l’environnement sont bel et bien devenus un des principaux facteurs de #migration des personnes dans le monde. Au cours des huit dernières années, 203,4 millions de déplacements ont été enregistrés à la suite d’événements climatiques ou géophysiques. Le phénomène touche essentiellement les pays en voie de développement.
#climat #réfugiés #anthropocène aussi
Rains wreak havoc in drought-hit Ethiopia
Dire Dawa: The recent flash floods are worsening the situation for many drought-affected communities in Ethiopia. “The rain has led to livestock deaths that in their weakened state are more susceptible to illnesses. For many this was the last hope they had,” said Mohamed Hassan, Head of Norwegian Refugee Council (NRC) operations in the Jigjiga region in Ethiopia.
▻http://reliefweb.int/report/ethiopia/rains-wreak-havoc-drought-hit-ethiopia
57 tube stations at high risk of flooding, says London Underground report
▻http://www.theguardian.com/uk-news/2016/apr/10/57-tube-stations-high-risk-flooding-london-underground-report
Eighty-five sites on the London Underground are at high and rising risk of flooding, according to a report that says it is “only a matter of time” before serious flooding strikes.
Most threatened are some of the capital’s busiest stations, including Waterloo, King’s Cross and London Bridge, and the report warns of potential dangers to passengers. [...] The London tube network is one of the busiest in the world, with more than 3.5m passenger journeys a day between 270 stations across the city. As well as the risk to passengers, closures and delays result in multimillion-pound losses for the tube and the wider economy.