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  • @sombre
    Sombre @sombre CC BY-SA 3/05/2022

    Les insectes archéologiques témoignent du passé des humains
    ▻https://theconversation.com/les-insectes-archeologiques-temoignent-du-passe-des-humains-180827

    Ils sont partout ! Dans la maison, le jardin ou encore la forêt, les insectes ont conquis l’ensemble des niches écologiques. Donc rien de surprenant si vous en voyez tous les jours. Si vous regardez attentivement, vous verrez que ce ne sont pas les mêmes en fonction des endroits. Bien qu’ils soient présents dans tous les milieux, beaucoup d’insectes ont des exigences strictes vis-à-vis de leurs conditions de vie. Ces dernières peuvent reposer sur des équilibres physico-chimiques (température, humidité, etc.), sur la disponibilité d’une ressource alimentaire, ou encore sur le degré de lumière d’un milieu (forêt, prairie, etc.).

    Leur présence est donc conditionnée par de nombreux facteurs environnementaux. En conséquence, les insectes réagissent aux perturbations de leur environnement, qu’elles soient dues aux pratiques humaines ou à des phénomènes naturels – les insectes sont ainsi des « bio-indicateurs de milieu ».

    Mais si les insectes nous aident à étudier notre environnement actuel, ils peuvent aussi permettre de comprendre celui de nos ancêtres et les relations que ceux-ci ont entretenu avec leur environnement naturel ou modifié par leurs actions.

    #archéologie #insectes #bio-indicateurs

    Sombre @sombre CC BY-SA
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  • @metroet_
    métroet+ @metroet_ 2/11/2021
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    @bce_106_6
    @tout_va_tres
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    Abeilles domestiques : #Bruxelles veut éviter la prolifération anarchique de ruchers
    ▻https://www.rtbf.be/info/regions/detail_abeilles-domestiques-bruxelles-veut-eviter-la-proliferation-anarchique-d

    Au printemps, l’administration Bruxelles Environnement enlèvera les quelques ruchers qu’elle a en gestion dans les zones Natura 2000 de la Région. C’est la première mesure, symbolique, d’un plan nettement plus vaste de régulation de l’apiculture dans la capitale. L’étoile de l’abeille domestique aurait-elle pâli ? En tout cas, désormais, l’abeille mellifère n’est plus unanimement considérée comme l’icône de la biodiversité.

    https://ds1.static.rtbf.be/article/image/770x433/0/9/3/dcbadb5aaf6b0467a8f9942220cf6b58-1579259497.jpg

    Depuis dix ans, dans le monde entier, la communauté scientifique s’inquiète de la compétition entre abeilles domestiques et sauvages. "Il s’agit d’une concurrence sur les ressources alimentaires", pose Nicolas Vereecken, titulaire d’une chaire d’agroécologie à l’ULB. Une concurrence déloyale à en croire les scientifiques : nettement plus nombreuses et plus mobiles – elles butinent jusqu’à un kilomètre de la ruche - les abeilles domestiques s’approprieraient l’essentiel des ressources alimentaires.

    Voilà pour la théorie. Mais en pratique, cette concurrence s’applique-t-elle à la réalité bruxelloise ? Une bonne partie des apiculteurs bruxellois en doutent. « A Bruxelles, nous sommes 200 ou 300 apiculteurs à avoir une, deux ou trois ruches au fond du jardin ou dans le parc tout proche, affirme Yves Van Parys. Nous ne sommes pas de gros producteurs de miel. »

    Pour cet apiculteur qui exploite un rucher à Jette depuis 39 ans, il n’y a pas lieu de s’alarmer d’une prolifération de ruches, au contraire. « Ces trois dernières années, selon notre recensement, il y a plutôt une diminution du nombre de ruches à Bruxelles, de l’ordre de 30%. »

    https://ds1.static.rtbf.be/article/image/770x433/1/3/3/2d8cc7c3972a38a20dd50d9803ef704e-1579259680.jpg

    Pourtant, selon Bruxelles Environnement et l’équipe de recherche de l’ULB, les premiers résultats d’analyse sur le terrain ne laissent aucun doute sur le fait que l’activité apicole se développe bel et bien à Bruxelles, au détriment de la préservation de la biodiversité et des 200 espèces d’abeilles sauvages recensées à Bruxelles.

    « Dans une ruche, vous avez plusieurs dizaines de milliers d’individus d’abeilles domestiques. A Bruxelles, les populations d’abeilles sauvages sont nettement minoritaires, on parle de quelques dizaines d’individus par espèce. Donc, forcément, celles qui sont surnuméraires ont un effet de dominance », explique Nicolas Vereecken.

    Qui dit vrai ? Bruxelles compte-t-elle trop d’abeilles ou trop peu ? Comment objectiver tout cela ? La Région voudrait réaliser un cadastre du nombre de ruches et de leur localisation par rapport aux espaces verts. Mais la tâche est titanesque.

    « Le milieu apicole est extrêmement opaque. Comme il n’est pas obligatoire de déclarer toutes les ruches installées sur le territoire à Bruxelles, il y a un flou artistique, en raison d’un manque de communication et de transparence », estime Nicolas Vereecken.

    Un premier pas a été franchi dans la bonne direction, mais il est insuffisant selon le scientifique : depuis septembre 2019, les apiculteurs ont l’obligation de se déclarer la commune à partir de trois ruches. Ceux qui en une ou deux, ce qui est fréquent, ont donc la possibilité de passer sous le radar.

    La nouvelle orientation prise par les autorités régionales déplaît à bon nombre d’apiculteurs. « Je suis inquiet pour l’abeille mellifère. Je suis inquiet pour l’apiculteur pédagogue et sensibilisateur », résume Yves Van Parys. L’abeille domestique, qui avait si bonne presse, doit aujourd’hui descendre de son piédestal.

    « Il y a eu un gros phénomène de mode depuis quinze ans, analyse Julien Ruelle, coordinateur de la stratégie pour les pollinisateurs au sein de Bruxelles Environnement. On a installé des ruches partout, y compris sur les toits d’entreprises et d’administrations, parce que c’était une solution facile qui donnait l’impression qu’on sauvait la planète très facilement. Aujourd’hui, on se rend compte que ce n’est pas aussi intuitif. Mettre des ruches ne favorise pas spécialement la biodiversité et peut même lui nuire. Alors, on revient un peu en arrière. Et c’est parfois difficile de revenir sur des certitudes qu’on avait il y a dix ans. »

    Certains apiculteurs abondent dans ce sens-là. "On s’est mis le doigt dans l’œil il y a 10 ans, reconnaît volontiers Marc Wollast. La direction prise est la bonne. Cela va plus loin que le simple principe de précaution", affirme l’apiculteur et coordinateur de l’association Apis Bruoc Sella.

    #abeilles #abeilles_domestiques #abeilles_mellifère #abeilles_sauvages #Ruches #apiculture #biodiversité #environnement #catastrophe #écologie #insectes #apiculture #miel

    métroet+ @metroet_
    • @metroet_
      métroet+ @metroet_ 2/11/2021

      Mettre des ruches en ville ne favorise pas spécialement la biodiversité et peut même lui nuire
      L’abondance des abeilles domestiques diminuent la biodiversité.
      Ne pourrait on laisser ces petites bêtes en paix ?

      métroet+ @metroet_
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  • @hlc
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY 24/09/2021

    Les spipolliens, ces paparazzi... d’insectes !
    ▻https://www.telerama.fr/debats-reportages/les-spipolliens-la-secte-des-mitrailleurs-dinsectes-6924418.php

    https://www.telerama.fr/sites/tr_master/files/styles/968x546/public/sattler_400.05373_sattler_fleurs-48.jpg?itok=bmqa3OXI

    DRÔLES DE PASSIONNÉS 3/4 – Certains comptent les chauves-souris. D’autres, les oiseaux. Les “spipolliens”, eux, se piquent d’insectes pollinisateurs. Ils répertorient tout spécimen croisé au jardin. Leurs photos, classées avec soin sur le site Internet du Spipoll, forment un riche inventaire au service des scientifiques.
    Au nord de Rennes, derniers immeubles avant les champs, tout le monde descend. Derrière l’abribus, les herbes hautes. « Quartier de Beauregard, ciel couvert, 20 °C, vent léger », note Barbara sur un petit bout de papier, avant de regarder sa montre. Il est 14h55 et Barbara sort son appareil photo. Top départ. Sur les centaurées mauves qui bordent le macadam, elle guette la petite bête. À peine la butineuse a-t-elle le temps de se poser sur la fleur, que, clic-clac, Barbara, en vraie paparazzi des insectes, lui a tiré le portrait. « C’est une mégachile, une abeille sauvage », précise-t-elle, ravie. Vous repérez tout juste l’insecte en question que Barbara en est déjà à sa quatrième bestiole observée, « cinq ! » s’exclame-t-elle en pointant un fin scarabée, un œdémère vert. « Regardez ses fémurs enflés, c’est un mâle ! »
    À voir Barbara voleter en K-way au-dessus des corolles violettes, on en vient presque à se demander si notre accompagnatrice ne posséderait pas un superpouvoir : « Je ne sais pas si mes gènes ont muté, s’amuse celle-ci, mais c’est vrai qu’avec le temps j’ai développé une attention particulière aux mouvements légers : je suis paramétrée pour repérer de loin les insectes en vol. » Ce mois de juillet 2021, Barbara, alias Barbara Mai, son pseudo de photographe ès bestioles, fête ses 11 ans de « Spipoll ». Spipoll ? Le petit nom du « Suivi photographique des insectes pollinisateurs ». Lancé en 2010 par le Muséum national d’histoire naturelle et l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie), c’est l’un des nombreux programmes de sciences participatives qui permettent aujourd’hui au citoyen d’aider la recherche scientifique en récoltant des données de terrain.
    Barbara est loin d’être seule à s’être prise de passion pour la chose. Au dernier comptage de l’Observatoire national de la biodiversité (ONB), plus de 100 000 Français participaient à l’une de ses initiatives, au nombre de plusieurs centaines dans l’Hexagone. Un engouement, et une profusion de projets, que n’aurait pu imaginer à ses débuts, il y a deux décennies, le réseau
    Vigie-Nature. Porté par le Muséum, l’organisme encadre les programmes suivant un protocole strict, qui génère de grosses bases de données. Et que l’on s’intéresse aux algues ou aux papillons, il y en a vraiment pour tous les goûts. Parmi les nouveaux objets d’étude, les météorites, que le projet Vigie-Ciel tente de localiser après leur chute, et qui le 1er janvier 2020 a récupéré son premier caillou.

    Deux photos de spipolliens. À gauche, une osnie mâle (abeille sauvage). À droite, un œdémère et un syrphe ceinturé butinant une cupidone.
    Prisca/Spipoll | M. de FLORES/Spipoll
    Quant aux sujets « anciens », comme les oiseaux, ils n’ont pas fini de mobiliser les bénévoles : en mai 2021, le programme de Suivi temporel des oiseaux communs (Stoc), le plus ancien participatif français, a fait le point sur plus de trente années de comptage. Parmi les dizaines d’opérations suivies par Vigie-Nature, c’est d’ailleurs l’Observatoire des oiseaux des jardins qui comptabilise le plus grand nombre de participants en exercice, 14 000 en 2019. Un chiffre monté à 22 000 en pleine pandémie mondiale. Car la science participative ne semble pas avoir souffert du Covid-19, bien au contraire : de nouveaux venus, arrivés au fil des confinements, ont souvent découvert les joies de la collecte de données pas plus loin que dans leur jardin.
    750 photos par jour

    Succès aussi pour le petit Spipoll, « qui a multiplié son nombre de participants par trois », soit quelque 968 observateurs en 2020, selon Mathieu de Flores, chargé de mission à l’Opie. Une montée en puissance permise par l’application lancée en 2020 alors que le projet venait de fêter son 10e anniversaire. Un saut de plus vers le très grand public ? Désormais, chacun peut participer à l’aventure muni d’un simple smartphone. « Il y a dix ans, lorsque nous avons conçu le site Internet, la photographie numérique n’était pas si répandue. Les insectes sont rapides, il faut un bon appareil photo : les gens en possèdent désormais un à l’intérieur de leur téléphone, ce dont nous n’aurions osé rêver en 2010 », s’enthousiasme Mathieu de Flores. Car, à l’heure de la crise de la biodiversité, l’entomologiste amateur 2.0 n’épingle plus le scarabée dans une boîte vitrée. Il le photographie, puis le laisse s’envoler.
    Qui veut « spipoller » se place donc tout simplement au-dessus d’une plante en fleur : « On vous demande de photographier tous les insectes qui s’y posent, puis de poster une photo, exploitable, par type d’insecte observé, précise Mathieu de Flores. Nous vous fournissons ensuite les outils aidant à le ranger dans l’une des 630 catégories d’insectes. » Résultat, cela n’a jamais autant mitraillé coquelicots et pissenlits. Sur spipoll.org, plus de 57 610 tranches de vie de plantes et de petites bêtes ont été postées. « En 2020, nous avons frôlé les 10 000 collections en un an, ce qui signifie environ 750 photos par jour. » Des images déposées 24 heures sur 24, validées en moins de deux heures, parfois au cœur de la nuit, par des spipolliens insomniaques.
    “Un petit univers parallèle s’est créé, très investi, très bienveillant.” Grégoire Loïs, à Vigie-Nature

    Un immense album photo, donc, où l’abeille côtoie le scarabée, et qui se feuillette en famille. Chez les spipolliens, tout le monde regarde les photos de tout le monde. Protocole oblige, leur validation est en effet collaborative, avec des photos visées successivement par trois personnes. « Sous les images, nous avions laissé un espace de commentaires qui a été investi par les participants. Ça a pris tout seul, d’un coup, sans qu’ils aient besoin de nous », se souvient, encore surpris, Colin Fontaine, chercheur au CNRS, qui utilise les données du Spipoll pour étudier les communautés plantes-pollinisateurs. Communauté, c’est le mot. Car en s’extasiant sous la photo de l’araignée-crabe, on tisse des liens.
    Par la magie des commentaires, le trombi de coléoptères et consorts se mue dès lors en embryon de réseau social. « Un petit univers parallèle s’est créé, très investi, très bienveillant, constate le directeur adjoint de Vigie-Nature, Grégoire Loïs, lui-même spipollien assidu. Je ne crois pas qu’il y ait d’équivalent : les gens qui participent au suivi des chauves-souris sont passionnés de chauves-souris, mais les spipolliens sont fans du programme en lui-même. » Les fans, ils vont de Marie, 25 ans, étudiante dans le Finistère nord, à Nicole, la doyenne, 87 ans, retraitée en Dordogne. Et, après avoir échangé virtuellement, ils ont rapidement traversé la France pour aller « spipoller » ensemble. « Le format idéal, c’est deux personnes, estime ainsi Marie, qui à son arrivée en Bretagne a contacté Barbara. Comme ça, on peut discuter, et cela ne fait pas peur aux insectes ! » Aux premières rencontres officielles, en 2013, lorsque le noyau dur se présente, un mot revient donc sans cesse : « Accro, se souvient Barbara. On s’était surnommés les spipolliens anonymes. »
    Compréhension fine de l’écosystème

    Accro, d’abord à la « vraie vie » des insectes floricoles. Pas besoin d’aller loin, il se passe toujours quelque chose sur les inflorescences, même sur une carotte sauvage de la périphérie rennaise. Butinage bien sûr, mais aussi accouplement, deux téléphores fauves, monsieur sur madame qui butine, ou prédation, une araignée-crabe qui a kidnappé un andrène. Mais pour les humains, il s’agit surtout d’une parenthèse dans un quotidien trépidant. Avec ses longues observations hors du temps, le Spipoll rend zen, paraît-il. À tel point que certains n’hésitent pas à affirmer qu’il devrait être remboursé par la Sécu, à l’instar de Gilles. « J’ai un appareil photo assez gros, alors je dois retenir ma respiration pour que les photos ne soient pas floues : se concentrer, respirer, c’est une sorte d’exercice de méditation. »
    Face à autant d’enthousiasme, le projet échappe un peu à ses concepteurs : « Peu après le lancement de l’appli, j’ai été invité en Bourgogne, s’amuse Mathieu de Flores. Quand l’animateur du projet est convié à une rencontre non officielle, c’est bon signe ! » Et si le Covid-19 freine aujourd’hui les interactions, les spipolliens comptent bien rattraper leur retard rapidement. En 2022, Albert, pseudo Ber, 71 ans, espère ainsi pouvoir fêter ses 10 ans de Spipoll en « famille », dans l’Insectodrome. Un jardin qu’il a créé au milieu d’une truffière d’Uzès et dont les sculptures de nidification accueillent une multitude de petites bêtes. Pour lui, il ne s’agit plus seulement d’une rencontre avec la garrigue, ses chênes verts, ses abeilles sauvages, mais avec beaucoup d’autres choses : « Ce n’est pas simple de s’y mettre quand on part de rien, sans connaissances entomologiques. J’ai rencontré des gens qui m’ont aidé, apporté énormément et que je considère aujourd’hui comme des amis. »

    Une rencontre nationale de fous d’insectes dans les Cévennes en 2019. Être spipollien,
    ça crée des liens !
    Spipoll
    Du côté du Muséum, les données récoltées par les spipolliens rendent de fiers services à la science. Hospitalité des milieux agricole et urbain, homogénéisation biotique, pollinisation du châtaignier, les études se multiplient, et ce n’est que le début. « Le chercheur a toujours besoin de plus de données », sourit Colin Fontaine. Quant à l’aspect humain, c’est très gratifiant. « Cela rend les participants capables de comprendre les enjeux environnementaux de façon éclairée », conclut-il, se souvenant d’Albert, au départ dépité par les lézards faisant dînette dans ses nichoirs : « Il en est arrivé à la conclusion que cela montrait combien le milieu était hospitalier, avec une compréhension fine de l’écosystème, et ça c’est super ! » À l’avenir, le site du Spipoll, en cours de traduction, s’apprête à faire d’autres émules, plus loin, en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas, même en Scandinavie. Pour toucher la Méditerranée, cela s’annonce plus compliqué, car les insectes changent lorsque l’on descend vers le sud. « Il faut faire vite, alerte Barbara, que les actualités récentes épouvantent. Plus cela m’effraie, plus je spipolle. » Devant son immeuble, elle a affiché ses photos sur un panneau explicatif. Depuis, le service des espaces verts ne lui coupe plus ses pissenlits.

    #Sciences_participatives #Insectes #Vigie_Nature

    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY
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  • @metropolitiques
    Metropolitiques @metropolitiques via RSS 22/02/2021
    2
    @cdb_77
    @lianes1
    2

    L’alternative biorégionaliste
    ▻https://metropolitiques.eu/L-alternative-bioregionaliste.html

    Sommes-nous condamnés à être les témoins impuissants, sinon les acteurs d’un écocide généralisé ? Quelles solutions pouvons-nous avancer pour se reconnecter à la nature ? Comment réinventer un habitat respectueux du vivant ? Le « manifeste biorégionaliste » de Mathias Rollot apporte des réponses à ces questions. Le biorégionalisme est un mouvement d’écologie profonde créé dans les années 1970 par d’anciens Diggers, groupe anarchiste san-franciscain très actif au cours de la décennie précédente (Gaillard 2014). #Commentaires

    / #territoire, #biorégion, #géographie, #écologie

    ▻https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met_stuppia.pdf

    Metropolitiques @metropolitiques via RSS
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 22/02/2021

      #biorégionalisme #deep_ecology #écologie_profonde

      J’avais brièvement signalé, dans ma thèse, les dérives possibles de ce mouvement... notamment dans les idées d’exclure (y compris les personnes) venues « d’ailleurs »...

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 1/03/2021

      Les Territoires du vivant. Un manifeste biorégionaliste

      https://editionslesperegrines.fr/sites/default/files/styles/livre_fiche/public/couverture/couv_territoires_du_vivant.jpg?itok=com8fa5d#.jpg

      Comment continuer d’habiter ce monde étrange, accéléré, qui préfère le jetable au durable, le virtuel au réel, la nouveauté à la pérennité ? L’#architecture peut-elle encore faire sens, à l’heure où se multiplient les villes aseptisées, et où nous vivons toujours plus déconnectés des milieux qui nous accueillent ? Dans ce contexte, envisager une « #réhabitation_biorégionale » de la Terre se veut un geste critique et salvateur à la fois. Il y a urgence à penser une architecture et des sociétés capables de travailler avec les spécificités des environnements qui sont les leurs : en suivant par exemple la #chaleur où elle se trouve et en utilisant les pièces différemment selon la saison, en envisageant une place particulière pour la #technologie et les #écrans afin de garder des espaces ouverts sur le milieu ambiant, en trouvant des alliances nouvelles entre #végétal, #ensoleillement et #ventilation, en ouvrant la possibilité de partager certains lieux avec des #insectes, dans le cadre de #composts ou #potagers domestiques... L’#éthique_biorégionaliste développée dans ce manifeste engagé déplace nos manières de voir le monde et ouvre des pistes radicales, pour remettre l’architecture au service du vivant et de ses territoires, et d’une société plus juste et équitable.

      ▻https://editionslesperegrines.fr/fr/books/les-territoires-du-vivant
      #justice #équité
      #livre #Mathias_Rollot

      CDB_77 @cdb_77
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  • @af_sobocinski
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 30/01/2021
    8
    @odilon
    @monolecte
    @biggrizzly
    @mad_meg
    @7h36
    @lyco
    @solitudemaisdishuits
    @jacotte
    8

    Déclin des #insectes : l’urgence d’agir | CNRS Le journal
    ▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/declin-des-insectes-lurgence-dagir

    https://lejournal.cnrs.fr/sites/default/files/styles/visuel_principal/public/assets/images/adobestock_250011736_72dpi.jpg

    Dans un avis publié le 26 janvier, l’#Académie_des_sciences sonne l’alarme au sujet du déclin des insectes. Explications avec Philippe Grandcolas, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité et co-auteur du rapport scientifique sur lequel s’appuie cet appel.

    […] Cet #effondrement est un phénomène complexe, quatre facteurs principaux y contribuent : la destruction de #milieux_naturels, la #pollution, les effets de la #crise_climatique et l’introduction des #espèces_exotiques, elle-même facilitée par la #mondialisation des échanges. En ce qui concerne la conversion des milieux terrestres, autrement dit la disparition des #forêts naturelles, des #zones_humides et des #prairies, rappelons que plus de 40 millions d’hectares de forêts ont disparu depuis vingt ans dans le monde, soit plus que la superficie de l’Allemagne ! Et les plantations d’arbres — qui se limitent souvent à une seule espèce voire à un seul clone, avec un sous-bois ou des sols très simplifiés — ne suffisent pas à restaurer toute la richesse des #écosystèmes forestiers qui disparaissent.

    La diversité des #habitats dans un #paysage doit en outre être préservée. Quant à l’usage massif et irraisonné de #pesticides, il est la deuxième cause majeure de l’effondrement des populations d’insectes à proximité des zones agricoles. La dérogation récemment accordée par le gouvernement français aux producteurs de betteraves pour l’usage de néonicotinoïdes est à cet égard fort regrettable.

    Il faut aussi noter que l’intensité de ces facteurs n’est pas la même selon les régions. Par exemple, la déforestation massive touche davantage la forêt amazonienne que les forêts européennes ; tandis que les grands incendies liés à la crise climatique, comme ceux qui ont récemment frappé l’Australie, affectent des zones géographiques bien particulières.

    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 20/07/2020
    2
    @colporteur
    @antonin1
    2

    « Les arguments favorables aux “#OGM” sont soumis à très peu d’esprit critique »
    ▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/07/18/les-arguments-favorables-aux-ogm-sont-soumis-a-tres-peu-d-esprit-critique_60

    https://img.lemde.fr/2020/07/18/40/0/4256/2128/1440/720/60/0/03aa496_518605364-000_Par7900433.jpg

    C’est une histoire qui a presque deux décennies, mais elle éclaire toujours, aujourd’hui, la nature des débats sur les #biotechnologies. En 2001, Ignacio Chapela et David Quist, deux chercheurs de l’université de Californie à Berkeley (Etats-Unis) publiaient dans la revue Nature des résultats incommodants : les deux scientifiques assuraient avoir détecté, dans certaines variétés de maïs traditionnels mexicains, des traces de contamination génétique dues aux cultures américaines de maïs transgénique, à plusieurs centaines de kilomètres au nord.

    Au moment même où l’article était publié — et alors que nul n’avait encore pu l’examiner —, un déluge d’indignation s’abattit sur les éditeurs de la revue : les auteurs étaient des militants écologistes déguisés, leur méthode était défectueuse, leurs résultats étaient pourris, etc.

    Quelques mois plus tard, Nature publiait une notice de désaveu, regrettant la publication de l’étude — sans toutefois avoir le moindre élément pour une #rétractation en bonne et due forme. Du jamais-vu. Ces travaux étaient certainement imparfaits, mais sans doute pas plus que la grande majorité de ceux qui sont publiés chaque jour. M. Chapela n’en a pas moins subi, des mois durant, une vindicte si hargneuse, de la part de scientifiques convaincus des bienfaits des biotechs, que son emploi à Berkeley fut un temps menacé.

    Cette bronca était-elle si spontanée ? En novembre 2002, dans une chronique au Guardian, George Monbiot a raconté, preuves irréfutables à l’appui, comment une campagne de dénigrement avait été lancée contre M. Chapela et M. Quist par une #officine dont l’un des clients était une firme agrochimique bien connue. Des années plus tard, le 12 novembre 2008, Nature revenait sur l’affaire dans un bref article d’information : les résultats qu’elle avait désavoués avaient été reproduits par d’autres chercheurs.

    Cet exemple — parmi de nombreux autres — montre l’extraordinaire capacité des industriels à influencer le débat sur « les #OGM » (même si ce terme ne recouvre rien de précis).

    #paywall

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 20/07/2020

      [...]

      Ce défaut d’esprit critique à l’endroit des biotechno­logies végétales – telles qu’elles sont actuellement utilisées – est général et n’épargne pas le person­nel scientifique au sens large, bien au contraire. Pas plus, d’ailleurs, que l’auteur de ces lignes.

      Dans l’espace de cette chroni­que, il a ainsi déjà été affirmé qu’en #Inde, le #coton #transgénique #Bt (sécrétant une toxine insecticide) avait eu des résultats posi­tifs en termes de baisse du re­cours aux pesticides et d’augmentation des rendements. Cette affirmation est probablement fausse et il n’est jamais trop tard pour manger son chapeau.

      En mars, en pleine crise due au Covid­19, la revue Nature Plants a publié l’étude la plus exhaustive sur les effets de deux décennies de culture du coton transgénique Bt à l’échelle d’un grand pays. Elle est passée complètement inaperçue. Pour ceux qui ont cru au miracle du coton Bt indien, ses conclu­sions sont cruelles.

      Certes, expliquent ses auteurs, Keshav Kranthi (International Cotton Advisory Committee, à Washington) et Glenn Davis Stone (université Washington, à Saint Louis), le coton Bt ne peut être rendu responsable d’une quelcon­que épidémie de #suicides parmi les #agriculteurs indiens – selon une idée répandue chez les détrac­teurs des #biotechs.

      Mais aucun des grands bénéfices que lui attribuent ses supporteurs n’est réel ou n’a tenu sur la durée. Après avoir décortiqué vingt ans de données, M. Kranthi et M. Stone indiquent que l’introduc­tion du coton Bt en Inde s’est bien accompagnée d’une réduction de l’utilisation des #pesticides, mais celle­ci n’a été qu’« éphémère ». Avec l’apparition de résistances à la toxine Bt chez certains #insectes et la prolifération de #ravageurs secondaires non ciblés, « les agri­culteurs dépensent aujourd’hui plus en pesticides qu’avant l’intro­duction du Bt », écrivent les deux auteurs. « Tout indique que la si­uation va continuer à se détério­rer », ajoutent-­ils.

      Ce n’est pas fini. Certaines cour­bes fièrement exhibées par les promoteurs des biotechs sem­blent montrer un lien entre l’arri­vée du coton transgénique Bt et l’augmentation des rendements. Vraiment ? Non seulement corré­lation n’est pas causalité, mais une fois examinée de plus près, à l’échelle de chaque région indienne, la corrélation apparaît el­le-même douteuse. « L’adoption du coton Bt s’avère être un mauvais indicateur de l’évolution des rendements », expliquent les deux chercheurs. « Les augmentations de rendement correspon­dent plutôt à des évolutions dans l’usage des engrais et d’autres intrants », précisent­-ils.

      Dans les années 1990, lors du lancement des premières cultu­res transgéniques, l’autorité de la parole scientifique a été large­ment convoquée, auprès de l’opinion, pour faire de la pédagogie : ces nouvelles plantes – tolérantes à des herbicides ou résistantes à certains ravageurs – allaient aug­menter les rendements, faire baisser le recours aux intrants et bénéficier à l’ensemble de la société.

      Avec deux à trois décennies de recul, tout cela s’est révélé au mieux indémontrable, au pire complètement faux. La transge­nèse ou l’édition du génome peu­vent apporter des innovations utiles dans de nombreux domai­nes, et peut­ être le feront­-elles. Mais il y a fort à parier que, dans leurs principaux usages agricoles, elles n’ont jusqu’à présent pas tenu leurs promesses.

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @antonin1
      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA 21/07/2020

      #lobby #influence

      Je rappelle que la conférence de citoyens sur les OGM en 1999 avait dit ok pour la recherche (notamment médicale) mais rien en plein champ. Les journalistes scientifiques qui ont gobé n’ont aucune raison.

      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA
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  • @sombre
    Sombre @sombre CC BY-SA 12/11/2019
    1
    @vanderling
    1

    La vie des bêtes :

    VIDÉO - Un bourdon provoque une alerte attentat au lycée Cézanne d’Aix-en-Provence
    ▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-bourdon-au-lycee-cezanne-a-aix-en-provence-provoque-une-alerte-attenta

    Ce mardi après-midi, une classe de seconde du lycée Cézanne a déclenché sans le vouloir une alerte attentat. Les élèves ont paniqué en voyant un gros bourdon tourner autour d’eux. Des cris apeurés parce que le professeur refusait d’ouvrir la porte pour faire sortir l’insecte. Certains adolescents ont même couru vers le fond de la classe. « On est 31 filles dans cette classe, explique, un peu gênée, Romane. Certaines ont la phobie des gros insectes. Et le prof ne voulait pas qu’on sorte. Alors on a crié ! »

    Un bruit inquiétant pour les élèves et les enseignants de l’étage inférieur, notamment pour une classe en cours de philosophie. Le professeur, inquiet, a appliqué les consignes de confinement prévues en cas d’attentat.
    Plusieurs appels au 17

    Un exercice avait d’ailleurs eu lieu quelques semaines plus tôt : tout le monde se cache. Mais des élèves ont pris leur téléphone et envoyé des vidéos et SMS à leurs proches. Les parents ont aussitôt composé le 17. « Il y a eu plusieurs appels en même temps, confie un des commissaires d’Aix. Alors on s’est inquiété et j’ai demandé qu’on appelle tous les équipages disponibles. Y compris la BAC. »

    Les élèves de la classe confinée, comme les policiers, ont alors craint qu’un attentat soit en cours.

    Sans dec ! Mais heureusement la morale est sauve puisque le commissaire l’a faite aux élèves (qui ont dû bien se marrer, soit dit en passant.)

    Sombre @sombre CC BY-SA
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 13/11/2019

      #nos_ennemis_les_bêtes #insectes

      mad meg @mad_meg CC BY
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  • @hlc
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY 11/11/2019
    5
    @odilon
    @monolecte
    @kassem
    @colporteur
    @sinehebdo
    5

    « L’effondrement de la vie sous nos latitudes reste largement sous le radar médiatique »
    ▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/11/09/l-effondrement-de-la-vie-sous-nos-latitudes-reste-largement-sous-le-radar-me

    https://img.lemde.fr/2019/11/10/224/0/3072/1536/1440/720/60/0/0979822_HJwnmDjzMImPN1i1sb1BP9Wo.jpg

    Par Stéphane Foucart

    Chronique. La probabilité est forte que l’information la plus importante de la semaine écoulée vous ait échappé. On cherche en vain sa trace dans la conversation publique : elle en est complètement absente. Et pour cause, en France, à peu près aucun média, ni audiovisuel, ni imprimé, ni électronique, n’en a rendu compte (à l’exception du Monde). Elle a pourtant été publiée dans l’édition du 31 octobre de la revue Nature, la plus prestigieuse des revues scientifiques, mais l’attention médiatique était alors, semble-t-il, ailleurs.

    La revue britannique publiait ce jour-là l’étude la plus ambitieuse et la plus précise conduite à ce jour sur le déclin des insectes (et des arthropodes en général) ; elle montre, au-delà du doute raisonnable, que le crash en cours des populations d’invertébrés terrestres est plus rapide encore que les estimations publiées jusqu’à présent. Ses résultats sont à vous glacer le sang.

    Tout désigne les pratiques agricoles, notamment le recours systématique et prophylactique à la chimie de synthèse. Les travaux de M. Weisser et ses collègues indiquent la même direction, le déclin de la vie dans les prairies, notamment, étant « d’autant plus sévère qu’elles sont insérées au cœur de zones agricoles », écrivent les chercheurs.

    En France, de rares données non encore publiées indiquent que l’effondrement des arthropodes est d’ampleur similaire à ce qui se produit en Allemagne. Et, en France comme ailleurs, toute la faune insectivore s’effondre à une vitesse vertigineuse. Les oiseaux des champs ont perdu près d’un tiers de leur effectif en quinze ans, les chauves-souris disparaissent plus vite encore, avec un déclin de 30 % en une décennie, et les amphibiens ne se portent pas beaucoup mieux.

    Pendant que vie disparaît de nos paysages, les semi-vérités et les éléments de langage distillés par les communicants de l’agro-industrie font diversion, ils sculptent et orientent la conversation publique avec une efficacité qui force l’admiration. Agriculture intensive ? Il faut plutôt parler d’« agriculture de précision », expression inlassablement ressassée, destinée à bâtir de la confusion en abolissant le sens des mots — la « précision » invoquée ici étant plutôt celle du tapis de bombe.

    La critique du modèle agricole dominant ? Il s’agit en réalité d’« agribashing », mot-valise inventé par les propagandistes de l’agro-industrie qui, après quelques mois d’incubation sur les réseaux sociaux, a fini dans la bouche du ministre de l’agriculture lui-même. Le but recherché est là encore la confusion : parler d’« agribashing », c’est assimiler la stigmatisation injuste des agriculteurs à la critique du système qui les a paupérisés, menace leur santé et celles de leurs voisins et qui compromet leur avenir en détruisant la biodiversité.

    #Effondrement #Insectes #Perturbateurs_endocriniens #Pesticides #Agriculture

    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 27/11/2019

      On l’ajoute à la troisième compilation :
      ►https://seenthis.net/messages/680147

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 10/11/2019
    3
    @mad_meg
    @biggrizzly
    @sinehebdo
    3

    Arthropod decline in grasslands and forests is associated with landscape-level drivers | Nature
    ►https://www.nature.com/articles/s41586-019-1684-3

    https://media.springernature.com/m685/springer-static/image/art%3A10.1038%2Fs41586-019-1684-3/MediaObjects/41586_2019_1684_Fig1_HTML.png

    Le #déclin des #insectes est plus important que prévu
    ▻https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/insectes-declin-insectes-plus-important-prevu-68949

    #arthropodes #biodiversité #pesticides #agriculture_intensive

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 26/11/2019

      « #plus_important_que_prévu » : #marronnier

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 27/11/2019

      On l’ajoute à la troisième compilation :
      ►https://seenthis.net/messages/680147

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 12/10/2019
    1
    @odilon
    1

    Les #pesticides « tueurs d’#abeilles » ont de la relève | ICI Radio-Canada.ca
    ▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1316826/chlorantraniliprole-pesticides-tueurs-dabeilles

    https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_635/v1/ici-info/16x9/chlorantraniliprole-mais-semence-sac.JPG

    Un nouvel #insecticide remplace maintenant les controversés #néonicotinoïdes, ceux-là mêmes qu’on a appelés « pesticides tueurs d’abeilles ». Mais a-t-on seulement déplacé le problème vers d’autres #insectes ?

    [...]

    Mais s’agit-il d’une véritable avancée pour les insectes #pollinisateurs ?

    Les études indépendantes sur le #chlorantraniliprole restent rares mais, selon la base de données SAgE pesticides, la référence en la matière au Québec, il est vrai que le chlorantraniliprole est moins toxique pour les abeilles que les néonicotinoïdes.

    En revanche, le produit devient un #poison une fois dans l’#eau. Selon SAgE pesticides, le chlorantraniliprole est qualifié d’extrêmement #toxique pour les invertébrés d’eau douce.

    C’est un paralysant musculaire pour une vaste gamme d’insectes aquatiques, fait remarquer Geneviève Labrie, entomologiste et chercheuse au Centre de recherche agroalimentaire de Mirabel. Elle vient de démarrer une série d’études sur le chlorantraniliprole et le #maïs.

    Là où le bât blesse, c’est que le chlorantraniliprole n’a pas tendance à rester dans le sol. Il se dissout facilement dans l’eau. C’est un produit qui est plus soluble que les néonicotinoïdes, fait remarquer la chercheuse.

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 8/10/2019
    6
    @biggrizzly
    @simplicissimus
    @vazi
    @stephane
    @oeil_de_chat
    @7h36
    6

    Cows painted with zebra-like striping can avoid biting fly attack
    ▻https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0223447

    https://pbs.twimg.com/media/EGVd7DIXUAEuBm4?format=jpg&name=large#.jpg

    Experimental and comparative studies suggest that the striped coats of zebras can prevent biting fly attacks. Biting flies are serious pests of livestock that cause economic losses in animal production. We hypothesized that cows painted with black and white stripes on their body could avoid biting fly attacks and show fewer fly-repelling behaviors.

    #étude_récente :)

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @biggrizzly
      BigGrizzly @biggrizzly CC BY-NC-SA 8/10/2019

      La même étude avec les moustiques-tigre, ça fonctionne ? Ça promettrait une future mode vestimentaire à base de rayures :-D

      BigGrizzly @biggrizzly CC BY-NC-SA
    • @jacotte
      Jacotte @jacotte 8/10/2019

      c’est peut-être l’odeur de la peinture qui repousse les moustiques :°)

      Jacotte @jacotte
    • @sandburg
      Sandburg @sandburg CC BY-SA 8/10/2019

      Sacrée peinture alors, déjà que des répulsifs spécifiques ne marchent presque pas...

      Sandburg @sandburg CC BY-SA
    • @af_sobocinski
      AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 8/10/2019

      Il a fallu peindre des vaches pour montrer l’intérêt des #zébrures contre les #insectes
      ▻https://www.francetvinfo.fr/animaux/il-a-fallu-peindre-des-vaches-pour-montrer-l-interet-des-zebrures-contr

      https://www.francetvinfo.fr/image/75nmcuz9n-45e6/1500/843/20191887.png

      AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
    • @stephane
      Stéphane Bortzmeyer @stephane CC BY-SA 10/10/2019
      @jacotte

      @Jacotte Non, ce n’est pas l’odeur de la peinture. Il faut lire l’article (bien fait et sérieux, malgré son côté #IgNobel). Des vaches noires ont été réparties en trois groupes : un peint rayé de blanc, un peint rayé de noir, un laissé tel quel. Seul le groupe rayé de blanc est épargné.

      Stéphane Bortzmeyer @stephane CC BY-SA
    • @jacotte
      Jacotte @jacotte 10/10/2019

      Tout à fait, j’ai lu l’article très détaillé (pas évident en anglais) mais j’ai cru comprendre qu’aucune vache n’avait reçu de peinture blanche sauf la rayée ?

      Jacotte @jacotte
    • @stephane
      Stéphane Bortzmeyer @stephane CC BY-SA 10/10/2019
      @jacotte

      @Jacotte Les peintures noires et blanches venaient de la même boîte (NIPPONPAINT, à Tokyo) donc ont sans doute la même odeur.

      Stéphane Bortzmeyer @stephane CC BY-SA
    • @jacotte
      Jacotte @jacotte 10/10/2019

      C’est un élément, mais l’obtention du noir est souvent une carbonisation alors que les blancs sont obtenus par des chimies qui vont du titane au zinc avec des charges minérales opacifiantes type Kaolin etc...

      Jacotte @jacotte
    • @touti
      vide @touti 13/10/2019

      Crayon anti moustique

      https://archzine.fr/wp-content/uploads/2017/09/modele-maquillage-enfant-id%C3%A9es-maquillage-terrible.jpg

      vide @touti
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  • @sinehebdo
    Dror@sinehebdo @sinehebdo 6/09/2019
    5
    @supergeante
    @biggrizzly
    @touti
    @7h36
    @monolecte
    5

    The child-free couples who treat their pets like children
    Jessica Klein, BBC, le 2 septembre 2019
    ▻https://www.bbc.com/worklife/article/20190826-the-child-free-couples-who-treat-their-pets-like-children

    https://ichef.bbci.co.uk/wwfeatures/live/960_540/images/live/p0/7l/p1/p07lp12p.jpg

    One of the most striking examples was a [child-free] man that I interviewed who had just recently quit his job because he learned from his vet that his dog was dying, and he wanted to be with the dog for the remaining weeks of his life,” she says. He got to care for his dog “as you imagine somebody might for a child, or an ailing parent

    #childfree #no_kids #nullipare #animaux #chiens #chats

    Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @touti
      vide @touti 6/09/2019

      C’est une question qui m’a taraudée. Jusqu’où sommes nous prêt à aller dans la domestication des animaux pour notre confort égoïste ? Comment mon chat a-t-il réussi à devenir si humain pour savoir me donner autant de satisfaction jusqu’à me réjouir de sa simple vue et me bloquer un mois complet pour le veiller avant sa mort. Pourquoi les vétérinaires te parlent avec une bienveillance qui n’existe pas chez les médecins. Je m’exerce aujourd’hui à être capable de transférer cette capacité relationnelle sur des insectes ou des escargots, ça me parait plus sain, et c’est réjouissant d’admirer des êtres vivants libres.
      #domestication

      vide @touti
    • @supergeante
      Supergéante @supergeante 6/09/2019

      #makingkin #especes_compagnes

      Je ne suis pas sure que ça soit du confort égoïste... ou si c’en est, c’est un premier pas vers une meilleure relation avec les autres espèces non ?

      Manifeste des espèces compagnes
      ▻https://editions.flammarion.com/Catalogue/climats/essais/manifeste-des-especes-compagnes
      ou
      ▻http://www.lyber-eclat.net/livres/manifeste-des-especes-de-compagnie

      Et
      Vous avez un chien... et c’est lui qui vous a choisit, de Yona Friedman
      ▻http://www.lyber-eclat.net/livres/vous-avez-un-chien

      http://img.over-blog-kiwi.com/1/03/85/37/20161129/ob_d18e8f_yona-friedman-plan-4.png

      Supergéante @supergeante
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 7/09/2019
      @touti

      @touti : ton post me fait penser à un autre, qui était peut-être aussi de toi mais qui semble avoir disparu, où tu parlais de la gentrification des humains sur les #insectes et que j’avais trouvé à la fois drôle et inspirant...

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @touti
      vide @touti 7/09/2019
      @sinehebdo @supergeante

      @sinehebdo je ne me souviens pas d’avoir écrit un truc drôle sur les insectes :)
      @supergeante merci pour les références. Je pense que c’est égoïste dans la mesure où nous avons modifié des animaux sauvages jusque dans leurs caractéristiques physiques et les avons rendu dépendants pour qu’ils tiennent compagnie aux humains. Castrer les animaux est le signe que nous décidons en maîtres de leurs vies et nous les dressons aussi pour qu’ils conviennent à notre désir de domination et à cette représentation du monde dit civilisé.

      Un peu HS, mais J’ai entendu dernièrement que les recherches initiées par Dmitri Beliaïev sur la domestication de renards sur 50 ans tendent à montrer la modification physique et génétique opérée. Modifications que l’humain aurait également mis à profit pour s’auto-domestiquer (changement des traits du visage) et mettre plus facilement en place l’entraide.

      vide @touti
    • @monolecte
      M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA 8/09/2019

      #proxémie ▻https://blog.monolecte.fr/2007/06/25/creatures-celestes

      M😷N😷LECTE 🤬 @monolecte CC BY-NC-SA
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 20/08/2019
    1
    @odilon
    1

    Les producteurs de grains du #Québec [PGQ] défendent leur usage des #pesticides | ICI Radio-#Canada.ca
    ▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1265788/producteurs-grain-quebec-pesticides-memoire

    https://images.radio-canada.ca/q_auto,w_635/v1/ici-info/16x9/champ-ble.PNG

    Les PGQ accusent les événements météo extrêmes, l’augmentation de la température, les changements des périodes de précipitations d’être des éléments favorables au développement des champignons et à l’émergence de nouveaux #insectes ravageurs.

    Dans le mémoire, ils affirment que les groupes environnementaux critiquent l’utilisation de certains pesticides « sans fondement scientifique » et que les #écologistes ne font que « ternir l’image de l’#agriculture » en utilisant de la « #désinformation » et en diffusant des pétitions « flouées ».

    Le gouvernement « exagère » la #pollution, selon les PGQ

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 20/08/2019
    1
    @odilon
    1

    Aux #États-Unis, les #insectes décimés par des #pesticides toujours plus #toxiques
    ▻https://www.nationalgeographic.fr/environnement/2019/08/aux-etats-unis-les-insectes-decimes-par-des-pesticides-toujours-p
    ▻https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0220029

    https://static.nationalgeographic.fr/files/styles/desktop/public/bee-h_21_00204307.jpg?itok=QKiG01xo

    Selon une nouvelle étude parue mardi 6 août dans la revue PLOS One, le paysage agricole américain est aujourd’hui 48 fois plus toxique qu’il ne l’était il y a 25 ans pour les #abeilles et probablement d’autres insectes. Cette toxicité accrue est presque entièrement due à l’utilisation massive des fameux pesticides #néonicotinoïdes.

    [...]

    « La bonne nouvelle, c’est que nous n’avons pas besoin des néonicotinoïdes, » ajoute-t-elle. « Les recherches menées ces 40 dernières années montrent qu’il est possible de cultiver nos aliments sans décimer les pollinisateurs grâce aux méthodes agroécologiques. »

    America’s #agriculture is 48 times more toxic than 25 years ago. Blame neonics | Kendra Klein and Anna Lappe | Opinion | The Guardian
    ▻https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/aug/07/americas-dependence-on-pesticides-especially-neonics-is-a-war-on-nature

    All this risk without reward has led some regulators to take action. The European Union voted to ban the worst neonics in 2018. But the US government has so far failed to act. Chemical company #lobbying can explain much of this inaction. #Bayer, maker of the most widely used neonics, spent an estimated $4.3m lobbying in the US on behalf of its agricultural division in 2017.

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 15/08/2019
    4
    @simplicissimus
    @odilon
    @poparel
    @recriweb
    4

    40% of US honeybee colonies disappeared last year. This is what the world would look like without any bees at all. | Business Insider
    ▻https://www.businessinsider.com/world-without-bees-food-less-nutritious-more-expensive-2019-8

    https://static.businessinsider.com/image/5d4df386d0c4364c484ef264-.jpg

    The way things are going, Earth could lose all its insects by 2119.

    #pollinisation #abeilles #extinction #insectes

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 6/08/2019
    1
    @odilon
    1

    Insect ’#apocalypse' in U.S. driven by 50x increase in toxic #pesticides
    ▻https://www.nationalgeographic.com/environment/2019/08/insect-apocalypse-under-way-toxic-pesticides-agriculture

    Regulatory agencies such as the #EPA have concluded that seed treatment with neonics poses a low risk [...]

    [...]

    In 2018, the European Union banned neonicotinoids for field use based on their harm to pollinators. In 2019, Canada also passed restrictionson the use of the most widely used neonicotinoids.

    #etats-unis #insectes #oiseaux

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 17/05/2019
    7
    @sinehebdo
    @odilon
    @lyco
    @mad_meg
    @fil
    @7h36
    @maquizarde
    7

    France 3 Centre-Val de Loire - #Biodiversité : SOS nos #oiseaux ont besoin d’aide
    ▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/emissions/on-vous-embarque/sos-nos-oiseaux-ont-besoin-aide-1669881.html

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/2019/05/15/animal-2160439_1920-4237733.jpg?itok=JHTLQISi

    La #chasse, la #pollution ou encore l’#urbanisation participe au #déclin de la population d’oiseaux. Mais le facteur principal semble bien être l’intensification de l’#agriculture. Les lieux de nidification et donc de reproduction perdent du terrain face à l’homogénéisation des #terres agricoles.

    Leurs ressources alimentaires sont aussi impactées par l’agriculture intensive. L’utilisation massive de #pesticides et d’#engrais réduit le nombre d’#insectes et par conséquent la quantité de nourriture disponible pour les oiseaux.

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 17/05/2019

      ’#Catastrophe' as France’s bird population collapses due to pesticides | World news | The Guardian
      ►https://www.theguardian.com/world/2018/mar/21/catastrophe-as-frances-bird-population-collapses-due-to-pesticides

      https://i.guim.co.uk/img/media/ca9423d20f79a479f644d076a8e2c7781a582636/0_300_4604_2763/master/4604.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-align=bottom%2Cleft&overlay-width=100p&overlay-base64=L2ltZy9zdGF0aWMvb3ZlcmxheXMvdGctZGVmYXVsdC5wbmc&s=8ee276ae997dbcbf57f1fb8822324e9b

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 17/05/2019

      On l’ajoute à la troisième compilation :
      ►https://seenthis.net/messages/680147

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @lyco
      Lyco @lyco 17/05/2019

      Deux études récentes dressent un constat alarmant : les populations d’oiseaux vivant en milieu agricole ont perdu un tiers de leurs effectifs en 17 ans.

      ►https://seenthis.net/messages/677971 [mars 2018]

      Lyco @lyco
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 1/05/2019
    1
    @odilon
    1

    #Agriculture and insects
    ▻https://theecologist.org/2019/may/01/agriculture-and-insects

    https://theecologist.org/sites/default/files/styles/facebook/public/2019-04/bumblebee_october_2007-3a.jpg?h=b93c02a4&itok=NTwhgzq8

    Entomologists (insect scientists) have a well-concealed but cosy relationship with agriculture and the agrochemical industry. If entomologists are speaking out you can bet they are really worried.

    #insectes

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @af_sobocinski
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 11/02/2019
    4
    @odilon
    @mad_meg
    @kassem
    @sinehebdo
    4

    Les #insectes pourraient disparaître de la planète d’ici 100 ans
    ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/02/11/le-declin-des-insectes-une-menace-grandissante-pour-les-ecosystemes-naturels

    https://img.lemde.fr/2019/02/11/192/0/2350/1175/1440/720/60/0/234b968_YbEjpS9amIWT2L_FKVYNQMwo.jpg

    Les insectes du monde entier sont en voie d’extinction, menaçant d’un « effondrement catastrophique des écosystèmes naturels », s’est alarmé, fin janvier, la revue scientifique mondiale Biological Conservation. Plus de 40 % des espèces d’insectes sont en déclin et un tiers sont menacées, selon les chercheurs. Leur taux de mortalité est huit fois plus rapide que celui des mammifères, oiseaux et reptiles. Au cours des trente dernières années, la masse totale des insectes existant dans le monde a diminué de 2,5 % chaque année.

    #biodiversité #agriculture_intensive #pesticide

    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 11/02/2019
      @sinehebdo

      #it_has_begun @sinehebdo

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 11/02/2019

      #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

      On l’ajoute à la troisième compilation :
      ►https://seenthis.net/messages/680147

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @lyco
    Lyco @lyco 11/02/2019

    Plummeting insect numbers ’threaten collapse of nature’
    ▻https://www.theguardian.com/environment/2019/feb/10/plummeting-insect-numbers-threaten-collapse-of-nature

    More than 40% of insect species are declining and a third are endangered, the analysis found. The rate of extinction is eight times faster than that of mammals, birds and reptiles. The total mass of insects is falling by a precipitous 2.5% a year, according to the best data available, suggesting they could vanish within a century.

    (Issu d’une récente comprehensive review of 73 historical reports of insect declines from across the globe.)
    #biodiversité #insectes #agriculture #climat #pesticides

    Lyco @lyco
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  • @lyco
    Lyco @lyco 16/11/2018
    1
    @recriweb
    1

    Heatwaves can ’wipe out’ male insect fertility
    ▻https://www.theguardian.com/environment/2018/nov/13/heatwaves-wipe-out-male-insect-fertility-beetles-study

    The research, published in the Nature Communications journal, found that exposing beetles to a five-day heatwave in the laboratory reduced sperm production by three-quarters; females were unaffected.

    “Beetles are thought to constitute a quarter of biodiversity, so these results are very important for understanding how species react to climate change,” said Kris Sales, at the University of East Anglia, who led the work.

    [...] After being exposed to a heatwave, the number of offspring produced by males fell by half. Even more worryingly, harmful effects were inherited by the males they produced – their lives were 20% shorter and they in turn produced fewer offspring.

    #insectes #biodiversité #climat

    Lyco @lyco
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  • @unagi
    unagi @unagi CC BY-NC 5/10/2018
    2
    @sinehebdo
    @kassem
    2

    US military plan to spread viruses using insects could create ‘new class of biological weapon’, scientists warn
    ▻https://www.independent.co.uk/news/science/us-military-plan-biological-weapons-insect-allies-virus-crop-darpa-a8

    https://static.independent.co.uk/s3fs-public/thumbnails/image/2018/10/04/16/insect-ally-programme.jpg?w660

    Insects could be turned into “a new class of biological weapon” using new US military plans, experts have warned.

    The Insect Allies programme aims to use bugs to disperse genetically modified (GM) viruses to crops.

    Such action will have profound consequences and could pose a major threat to global biosecurity, according to a team that includes specialist scientists and lawyers.

    In theory, this rapid engineering would allow farmers to adapt to changing conditions, for example by inserting drought-resistance genes into corn instead of planting pre-engineered seeds.

    But this seemingly inoffensive goal has been slammed by the scientists, who say the plan is simply dangerous and that insects loaded with synthetic viruses will be difficult to control.

    They also say that despite being in operation since 2016 and distributing $27m in funds to scientists, Darpa has failed to properly justify the existence of such a programme.

    Research programme with potential for dual use: scientists fear that the Insect Ally programme by the US could encourage other states to increase their own research activities in the field of biological warfare (MPG/D.Duneka)
    “Given that Darpa is a military agency, we find it surprising that the obvious and concerning dual-use aspects of this research have received so little attention,” Felix Beck, a lawyer at the University of Freiburg, told The Independent.

    Dr Guy Reeves, an expert in GM insects at the Max Planck Institute for Evolutionary Biology, said that there has been hardly any debate about the technology and the programme remains largely unknown “even in expert circles”.

    He added that despite the stated aims of the programme, it would be far more straightforward using the technology as a biological weapon than for the routine agricultural use suggested by Darpa.

    unagi @unagi CC BY-NC
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 14/12/2018

      Comment cela peut-il NE PAS mal tourner ?

      Des insectes pour disséminer des virus, arme incontrôlable ?
      Clémentine Thiberge, Le Monde, le 4 octobre 2018
      ►https://seenthis.net/messages/726749

      The Pentagon is studying an insect army to defend crops. Critics fear a bioweapon.
      Joel Achenbach, The Washington Post, le 4 octobre 2018
      ►https://seenthis.net/messages/726749

      OGM : une arme biologique en projet aux Etats-Unis ?
      Romain Loury, Journal de l’Environnement, le 5 octobre 2018
      ►https://seenthis.net/messages/726749

      Article original :
      Agricultural research, or a new bioweapon system ?
      R. G. Reeves, S. Voeneky, D. Caetano-Anollés, F. Beck, C. Boëte
      Science 362:35-37 (2018)
      ►http://science.sciencemag.org/content/362/6410/35

      #Insectes #Virus #Armes_biologiques #Armée #USA #apprentis-sorciers #idiocratie

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 6/02/2019

      Voir à ce sujet, si ça vous amuse, mon texte inédit ici :
      ►https://seenthis.net/messages/679818#message758233

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @hlc
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY 5/10/2018
    @fil

    Des insectes pour disséminer des virus, arme incontrôlable ?
    ▻https://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2018/10/04/des-insectes-pour-disseminer-des-virus-une-arme-incontrolable_536481

    https://img.lemde.fr/2018/10/05/400/0/2400/1199/644/322/60/0/6122730_vAwcIx8P8KFbXSjToN-nLox1.jpg

    Dans un article paru jeudi dans la revue « Science », une équipe de chercheurs européens s’inquiète d’un programme de défense américain qui utiliserait des insectes pour injecter des virus dans certaines cultures, afin de les modifier.

    Quand l’hubris scientifique rencontre l’hubris militaire...

    voir aussi ►http://web.evolbio.mpg.de/HEGAAs (compilations d’articles sur le sujet - Merci @fil)

    #Guerre #Guerre_bactériologique #Insectes_porteurs #OGM

    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 4/10/2018
    4
    @vazi
    @lyco
    @sinehebdo
    4

    Des insectes pour disséminer des virus : une arme incontrôlable ?
    ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/10/04/des-insectes-pour-disseminer-des-virus-une-arme-incontrolable_5364811_3244.h

    Les #insectes pourraient-ils bientôt être utilisés comme #arme_biologique ? C’est la question que se pose une équipe de chercheurs dans un article paru dans la revue Science, jeudi 4 octobre. Composé de juristes (université de Fribourg) et de scientifiques (Max-Planck Institute de Plön et université de Montpellier), ce groupe de recherche a étudié un projet américain nommé « #Insect_Allies ».

    Ce programme, financé à hauteur de 27 millions de dollars par l’agence pour les projets de recherche avancée de défense (Darpa) du département de la défense des Etats-Unis, prévoit d’utiliser des insectes pour modifier génétiquement des plantes.

    Il a attiré l’attention des chercheurs par l’utilisation de nouveaux agents : les Horizontal Environmental Genetic Alteration Agents (#HEGAAs). Il s’agit de virus qui ont été génétiquement modifiés pour les rendre capables de transformer les chromosomes d’une espèce cible, animale ou végétale. Ces agents vont permettre d’altérer l’ADN de certaines plantes directement dans leur environnement. Ils pourraient donc rendre une plante résistante à un certain pathogène en cours de saison.

    #paywall

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 4/10/2018

      Insect Allies
      Dr. Blake Bextine
      ▻https://www.darpa.mil/program/insect-allies

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 4/10/2018

      The Pentagon is studying an insect army to defend crops. Critics fear a bioweapon.
      ▻https://www.washingtonpost.com/science/2018/10/04/pentagon-is-studying-an-insect-army-defend-crops-critics-fear-biowea

      et l’étude
      Agricultural research, or a new bioweapon system?
      ►http://science.sciencemag.org/content/362/6410/35
      hum
      ▻http://sci-hub.tw/http://science.sciencemag.org/content/362/6410/35

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @vazi
      vazy @vazi CC BY 5/10/2018

      #apprentis-sorciers

      vazy @vazi CC BY
    • @vazi
      vazy @vazi CC BY 5/10/2018

      c’est bien une agence du ministère de la défense (la DARPA) qui mène la danse :
      ▻http://www.journaldelenvironnement.net/article/ogm-une-arme-biologique-en-projet-aux-etats-unis,94018?xtor

      Les chercheurs y révèlent l’existence d’un programme de recherche, annoncé en novembre 2016 par une agence du département américain de la défense, la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency).

      D’un budget d’environ 27 millions de dollars, ce projet, dénommé « Insect Allies », vise à modifier génétiquement des plantes par transfert horizontal de gène. Et non pas vertical, comme les OGM classiques, dont la modification génétique (résistance aux herbicides, production de substances insecticides, etc.) est introduite dans quelques cellules, puis transmises via la descendance.

      Par #transfert_horizontal , ce sont au contraire les plantes matures qui sont ciblées, et non plus des cellules souches. En l’occurrence, le programme « Insect Allies » repose sur des virus porteurs de la modification génétique. Mais l’originalité du projet, et son aspect le plus inquiétant, c’est que ces virus seraient conférés par des insectes, eux-mêmes lâchés sur des cultures.

      ►http://science.sciencemag.org/content/362/6410/35

      vazy @vazi CC BY
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 14/12/2018

      US military plan to spread viruses using insects could create ‘new class of biological weapon’, scientists warn
      Josh Gabbatiss, The Independent, le 4 octobre 2018
      ►https://seenthis.net/messages/727009

      #Insectes #Virus #Armes_biologiques #Armée #USA

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 14/12/2018

      Comment cela peut-il NE PAS mal tourner ?

      #idiocratie

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 20/09/2018
    3
    @odilon
    @sinehebdo
    @gastlag
    3

    On a trouvé des #microplastiques jusque dans le corps des #moustiques !
    ▻https://www.consoglobe.com/microplastiques-moustiques-contamination-chaine-alimentaire-cg

    https://www.consoglobe.com/wp-content/uploads/2018/09/moustique-naissance_shutterstock_184818647_ban.jpg

    Comment est-ce possible concrètement ? Grâce à leurs travaux, les scientifiques ont découvert que ces petits incestes [sic] ingèrent, dès le stade de larve, des microparticules de plastiques présentes dans l’eau des rivières où ils se développent. Ils grandissent, deviennent des #insectes volants, tout en gardant le plastique présent dans leur organisme.

    En laboratoire, les résultats sont sans appel : les microparticules de plastiques données aux larves se retrouvent, en plus petites quantités, dans les intestins et les reins des moustiques adultes. Leurs prédateurs qui se nourrissent d’insectes volants – on pense ici aux libellules, aux oiseaux et aux chauves-souris – seront donc contaminés à leur tour.

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 20/09/2018

      #plastique aussi pour tous les articles sur ce sujet
      #pollution #science

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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