• Aux #Etats-Unis, les #insecticides peuvent remercier les #semenciers
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/aux-etats-unis-les-insecticides-peuvent-remercier-les-semen

    Contrairement à ce qu’affirmaient de récents travaux, la consommation agricole d’insecticides s’est envolée au cours des années 2000 aux Etats-Unis, révèle une étude publiée dans la revue Environmental Science & Technology. En cause, l’usage des graines enrobées aux #néonicotinoïdes, longtemps ignoré des #statistiques gouvernementales.

    http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/es506141g

    #ogm

  • Les #abeilles européennes décimées par les #insecticides
    http://fr.myeurop.info/2015/03/24/abeilles-europeennes-d%C3%A9cim%C3%A9es-insecticide-14332

    Renaud de Chazournes

    Les abeilles sont menacées de disparition en #Europe et notamment en #France. Sans attendre une décision européenne et malgré les protestations de Ségolène Royal, les députés ont voté pour l’interdiction des insecticides tueurs d’abeilles sans attendre l’aval de Bruxelles.

    To bee or not to be ? lire la suite

    #Environnement #Allemagne #Espagne #Lettonie #alimentation #bourdon #frelons #miel #mortalité #pesticides #produits_phytosanitaires #santé #Santé

  • Abeilles : l’Assemblée vote l’interdiction des #insecticides néonicotinoïdes en 2016
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/03/19/abeilles-l-assemblee-vote-l-interdiction-des-insecticides-neonicotinoides-en

    L’Assemblée nationale a voté jeudi 19 mars l’interdiction à compter de janvier 2016 des produits phytosanitaires de la famille des #néonicotinoïdes, réputés toxiques pour les abeilles, en adoptant un amendement des socialistes Gérard Bapt et Delphine Batho. Un vote contre l’avis du gouvernement, défavorable à la mesure au motif notamment que « le cadre européen ne permet pas une interdiction stricte », selon la ministre de l’écologie, Ségolène Royal.

  • Le Japon jette de la viande de baleine pleine de pesticides
    http://www.lemonde.fr/japon/article/2015/03/11/le-japon-jette-de-la-viande-de-baleine-pleine-de-pesticides_4591095_1492975.

    Le ministère de la santé japonais a annoncé, mercredi 11 mars, avoir été contraint de jeter de la viande de #baleine importée de #Norvège contenant deux fois plus de pesticides que la norme autorisée, confirmant les informations de plusieurs organisations écologistes.

    Des tests réalisés sur de la viande en provenance du pays scandinave ont révélé à deux reprises l’an passé la présence de 0,2 ppm (partie par million) d’aldrine et de dieldrine combinés, ainsi que de 0,07 ppm de chlordane, alors que le Japon autorise des niveaux respectifs maximaux de 0,1 ppm et 0,05 ppm. Interdites ou strictement réglementées dans les pays industrialisés, ces substances chimiques, qui persistent longtemps dans l’environnement et s’accumulent dans les tissus adipeux, sont jugées extrêmement dangereuses pour la santé.

    La Norvège est, avec l’#Islande, le seul pays au monde à autoriser la chasse à la baleine, harponnant plusieurs centaines de cétacés chaque année. Malgré une consommation de moins en moins importante, le #Japon pratique aussi la chasse, mais officiellement à des fins scientifiques, même si une grande partie de la chair finit sur les étals des marchés.

    • Et d’où viennent ces #pesticides et #insecticides ?

      http://www.ineris.fr/rsde/fiches/fiche_aldrine_v3.pdf

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Aldrine

      L’#aldrine est un insecticide chloré, non biodégradable. Il est considéré comme un POP (polluant organique persistant). Il a été utilisé au Canada pendant plus de 25 ans pour tuer les insectes dans les cultures, les forêteries et dans les industries.

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Dieldrine

      La #dieldrine est un insecticide organochloré qui a été utilisé comme une alternative au DDT. On a découvert par la suite que c’est une substance hautement toxique pour les organismes aquatiques et très persistante dans le milieu naturel. En outre, elle provoque également de sérieuses intoxications chez l’homme. Son utilisation doit donc rester aussi limitée que possible. Sa dose létale 50 est de 40 mg·kg-1 (rat, oral). Son emploi dans l’agriculture en France fut interdit par arrêté le 2 octobre 1972.

      Agency for Toxic Substances and Disease Registry (USA)
      http://www.atsdr.cdc.gov/toxfaqs/ToxFAQS_Foreign_Language_PDFs/tfacts1_french.pdf

      L’aldrine se dégrade rapidement en dieldrine dans l’organisme autant que dans l’environnement.

      Comment l’aldrine et la dieldrine
      affectent-t-ils les enfants ?
      Les enfants peuvent être exposés à l’aldrine et à la dieldrine
      de la même manière que les adultes. On ne connaît pas de
      voie d’exposition unique pour les enfants. Les enfants qui
      avalent des quantités d’aldrine ou de dieldrine bien plus
      importantes que celles que l’on trouve dans l’environnement
      souffrent de convulsions et certains meurent, comme cela
      se produit chez les adultes. Toutefois, on ne sait pas si les
      enfants ont une plus forte sensibilité que les adultes aux
      effets de l’aldrine ou de la dieldrine.
      On ne sait pas si ces substances causent des anomalies
      congénitales chez les humains. Des animaux en cours de
      gestation ayant ingéré de l’aldrine ou de la dieldrine ont
      eu des petits ayant un faible poids de naissance et certains
      avaient des malformations du squelette. On a trouvé la
      dieldrine dans le lait maternel humain et, par conséquent,
      cette toxine peut passer dans l’organisme des nourrissons.

      #agriculture #polluants #merci_les_baleines

  • Aux Etats-Unis, les nouvelles variétés d’#OGM sont tolérantes à plusieurs pesticides - Reporterre
    http://www.reporterre.net/Aux-Etats-Unis-les-nouvelles

    Bienvenue dans la nouvelle ère des OGM ! Le ministère états-unien de l’Agriculture (USDA) et l’Agence pour la protection de l’Environnement (EPA) des Etats-Unis sont en passe de donner leur accord pour la commercialisation et la mise en culture d’une « nouvelle génération » d’OGM destinés aux agriculteurs. #Semences miracles ou plantes à haut rendement capables de pousser sans eau, penserez-vous ? Rien de cela !

    La première génération de plantes génétiquement modifiées commercialisées pour l’agriculture, depuis bientôt vingt ans, consistait surtout en deux types de transgènes intégrés à la majorité des cultures GM (#maïs, #soja, #coton, #colza...) : un transgène de production d’un insecticide par la plante ou un transgène de tolérance à un herbicide, le plus souvent le Roundup de Monsanto (70 % des cultures américaines).

    La seconde génération consiste, elle, à combiner ces modifications dans une même plante, en « empilant les traits », jusqu’à obtenir un OGM capable de produire jusqu’à six #insecticides et tolérer au moins deux #herbicides différents (technologie Smartstax).

    #pesticides #agrobusiness

  • La #culture des #OGM dans le monde, un état des lieux | La-Croix.com
    http://www.la-croix.com/Ethique/Sciences-Ethique/Sciences/La-culture-des-OGM-dans-le-monde-un-etat-des-lieux-2014-05-12-1148955

    (...) les plantes génétiquement modifiées (PGM) sont d’ores et déjà cultivées sur 175 millions d’hectares dans le monde, soit environ 13% des surfaces cultivées mondiales. Et les facteurs économiques sont essentiels pour comprendre la diffusion des PGM. Depuis les premières mises en culture, en 1996, aux États-Unis, le marché des PGM est resté concentré sur quatre variétés de cultures : le soja, d’abord, avec 80 millions d’hectares ; le maïs (55 millions d’hectares) ; le coton (25 millions d’hectares) ; le colza (10 millions).

    Ce sont des cultures dites « de rente », dont la production est destinée à l’exportation, le soja et le maïs étant utilisés majoritairement pour la nourriture du bétail. Hormis le coton, ces cultures sont pratiquées dans des exploitations de grande taille, situées d’abord aux États-Unis (70 millions d’hectares), puis au Brésil (40 millions d’hectares) et en Argentine (24,4 millions d’hectares). Les cinq premiers pays producteurs concentrent 90% des surfaces. La culture des OGM est, pour le moment, principalement associée à une agriculture de type industriel.

    Pourquoi avoir commencé par ces variétés ? « Ces cultures représentent les plus gros volumes d’échanges au niveau du marché mondial, (...)

    (...)

    Le marché des #semences OGM est en effet concentré entre les mains de six groupes qui sont à l’origine des fournisseurs de produits #phytosanitaires : Monsanto, BASF, Bayer, Dow, DuPont et Syngenta. Ces « big six » ont vu certains de leurs #insecticides ou #pesticides perdre la protection de leurs brevets et tomber dans le domaine public. En investissant dans le secteur des #biotechnologies, ces entreprises ont pu « prolonger la #rente de leurs produits phares » en liant leur utilisation « avec celle de semences génétiquement modifiées », selon l’ouvrage collectif du Haut Conseil aux biotechnologies (HCB), publié à La ­Documentation française (1).

  • Pourquoi les abeilles disparaissent ?

    Pourquoi les abeilles disparaissent ?

    BFMTV K. L avec Guillaume Couderc et Thibault Dupont Publié le 24/09/2014 à 13h25

    Les insecticides agissent sur le système nerveux central des abeilles. Les insecticides agissent sur le système nerveux central des abeilles. - © BFMTV
    Alors que la production de miel chute de manière drastique, agriculteurs et scientifiques veulent nous alerter sur les dangers liés à la disparition des abeilles.

    Les apiculteurs ont enregistré cette année une baisse des récoltes de miel de l’ordre de 50 à 80% dans plusieurs régions. Depuis plusieurs années, la filière apicole française est confrontée à une baisse des récoltes de miel, passées de 32.000 tonnes en 1995 à moins de 15.000 tonnes en 2013, pour un nombre de ruches similaire.

    http://www.bfmtv.com/planete/pourquoi-les-abeilles-disparaissent-836116.html

    Les équipes de 7 jours BFM sont allées enquêter dans les Pyrénées-Orientales. Au beau milieu des montagnes, dans un paysage a priori à l’abri de toute source de pollution, l’hécatombe est bien réelle. Quarante-huit millions de cadavres d’abeilles sont à déplorer cette année, 1.300 ruches ont été touchées, soit une sur dix.

    Les apiculteurs, réunis en collectif, ont décidé de financer des études pour comprendre. Marc-Edouard Colin, vétérinaire expert en pathologie de l’abeille, explique que 12 molécules différentes de pesticides ont été retrouvées sur les abeilles mortes, dont 4 interdites en France, et sans doute importées illégalement d’Espagne.
    Le système nerveux central touché

    Si les hauts pâturages des Pyrénées-Orientales n’ont rien à voir avec les vastes plaines de monocultures céréalières, les insecticides y sont tout de même utilisés, notamment pour débarrasser les troupeaux de vaches laitières et de brebis de leurs parasites.

    Or, même à faible dose, les insecticides agissent sur le système nerveux central des abeilles. Désorientées, elles sont incapables de retrouver leur ruche : les effets des insecticides vont alors tripler leur taux de mortalité.
    Un phénomène mondial

    Le problème qui touche les Pyrénées-Orientales est un phénomène mondial. « Tous les pays qui ont connu une révolution agricole dans la seconde moitié du 20e siècle subissent des pertes de colonies d’abeilles et d’abeilles sauvages », explique Axel Decourtye directeur scientifique de l’Institut de l’abeille.

    Pollinisateur essentiel, l’abeille participe à 80% de la reproduction des espèces végétales dans le monde. En clair, sans abeille, la majorité des cultures fruitières ou de légumes seraient tout simplement impossibles. Par répercussion, les éleveurs ne pourraient plus nourrir leurs bêtes et les hommes n’auraient pas grand-chose à se mettre sous la dent.

    La Commission européenne a bien suspendu pour deux ans l’utilisation de trois pesticides toxiques pour les abeilles, mais les lobbies de la chimie sont puissants.

    Pendant ce temps, outre les abeilles domestiques, d’autres insectes pollinisateurs, moins surveillés, meurent eux aussi en silence.
    Écrit par K. L avec Guillaume Couderc et Thibault Dupont

  • Le déclin massif des insectes menace l’agriculture

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/06/24/le-declin-massif-des-insectes-menace-l-agriculture_4444051_3244.html

    Au total, les experts du TFSP ont passé en revue quelque 800 études publiées dans la littérature savante sur ces insecticides. Ils en ont tiré sept longues synthèses thématiques sur leurs modes d’action, leur devenir dans l’environnement, leurs impacts sur divers organismes, etc.

    Ces molécules (imidaclopride, thiaméthoxame, clothianidine, mais aussi fipronil) se partagent aujourd’hui environ 40 % du marché mondial des insecticides agricoles et représentent un marché de plus de 2,6 milliards de dollars (1,9 milliard d’euros). Elles se distinguent d’abord des précédentes générations par leur toxicité, 5 000 à 10 000 fois celle du célèbre DDT, par exemple.

    Leur mode d’application est également différent. Ces produits sont en effet non seulement appliqués en pulvérisation, mais sont aussi utilisés en traitement des sols et en enrobage des semences, dans le cadre d’une utilisation systématique et préventive.

    Une variété d’autres espèces importantes pour les écosystèmes est également affectée par ces substances. En particulier, les micro-organismes du sol et les lombrics, animaux essentiels au maintien de la fertilité des sols. L’ensemble des informations rassemblées par le TFSP ayant été publié, reste à comprendre comment des effets d’une telle magnitude ont pu demeurer si longtemps sous le radar des autorités sanitaires – à l’exception de l’Europe, qui a commencé, en 2013, à prendre des mesures. « Aujourd’hui, le savoir est fragmenté, juge Maarten Bijleveld. Il n’y a plus de généralistes. »

    Le diagnostic de François Ramade est plus sévère. « La recherche en agronomie est sous la tutelle des pouvoirs publics, qui sont généralement soucieux de ne pas gêner l’activité économique et donc l’emploi, estime-t-il. De plus, les agences de sécurité sanitaire ne se sont guère préoccupées de ce problème car ces substances ne posent pas de graves problèmes pour l’homme. Il n’en reste pas moins qu’elles finiront par avoir un impact économique négatif important. »

  • #États-Unis : Les #enfants qui travaillent dans la culture du #tabac encourent des #dangers pour leur #santé
    http://m.hrw.org/fr/news/2014/05/13/etats-unis-les-enfants-qui-travaillent-dans-la-culture-du-tabac-encourent-des

    (Washington, le 14 mai 2014) – Les enfants qui travaillent dans des plantations de tabac aux États-Unis sont exposés à la #nicotine, à des #insecticides toxiques, ainsi qu’à d’autres dangers, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. Bien que la loi américaine interdise la vente aux enfants de produits contenant du tabac, elle autorise les enfants à travailler dans la culture du tabac sur le territoire des États-Unis. Les plus grandes compagnies cigarettières du monde achètent du tabac récolté dans les plantations américaines, mais aucune n’est dotée de politiques en matière de travail des enfants qui soient de nature à assurer à ceux-ci une protection adéquate contre les tâches dangereuses.

    (...)

    De nombreux enfants ont également indiqué qu’ils étaient soumis à de longues journées de travail sans que les heures supplémentaires leur soient rémunérées comme telles, et souvent dans des conditions de chaleur extrême sans pouvoir se mettre à l’ombre ou prendre de pauses suffisantes, et que leur équipement protecteur, quand ils en avaient un, était inadéquat.

    (...)

    Le rapport est basé sur des entretiens avec 141 enfants employés dans la culture du tabac, âgés de 7 à 17 ans.

    (...)

    La plupart étaient des enfants d#'immigrants hispaniques qui vivaient dans des communautés où se pratique la culture du tabac et qui fréquentaient l’école à plein temps.

    (...)

    Aux termes du #droit du travail américain, les enfants employés dans l’agriculture peuvent avoir de plus longues heures de travail, à un plus jeune âge et dans des conditions plus dangereuses, que les enfants employés dans d’autres industries. Des enfants âgés de 12 ans peuvent être embauchés pour des horaires illimités en dehors des heures d’école sur une exploitation agricole de n’importe quelle taille avec une autorisation parentale, et il n’y a pas d’âge minimum pour l’emploi d’un enfant dans une petite exploitation. À 16 ans, des enfants employés dans l’agriculture peuvent avoir des tâches considérées comme dangereuses par le Département américain du travail. Dans tous les autres secteurs d’activité, les enfants doivent avoir au moins 18 ans pour se voir confier des travaux dangereux. Une #réglementation proposée en 2011 par le Département du travail visait à interdire l’emploi d’enfants de moins de 16 ans dans les plantations de tabac, mais elle a été retirée en 2012.

    #leadership

  • Des #pesticides dans les cheveux d’enfants - France Info
    http://www.franceinfo.fr/environnement/des-pesticides-dans-les-cheveux-d-enfants-1401193-2014-04-29

    C’est un cocktail de produits chimiques d’une vingtaine de substances différentes que l’on retrouve en moyenne sur chaque enfant. Il s’agit d’enfants de 3 à 10 ans qui tous vivent dans des zones agricoles. Ils vont à l’école ou ils habitent tout près des champs ou des vignes traités avec des produits phytosanitaires.
    Treize substances interdites dans les cheveux

    On retrouve donc dans leurs échantillons de cheveux des molécules utilisés en agriculture mais pas seulement. Le Fipronil par exemple est interdit pour les cultures mais il est encore largement utilisé dans les colliers ou les lotions anti-puce des chiens et des chats. Les #insecticides_domestiques : les diffuseurs anti moustiques, les produits contre les pucerons des rosiers sont aussi une source de contamination. Tout comme l’alimentation puisqu’ils ne mangent pas que du bio. Au total, treize substances interdites dans l’#agriculture comme de l’Endosulfan, ont été retrouvé dans les cheveux de ces enfants.

  • Dans le Sichuan, des « hommes-abeilles » pollinisent à la main les vergers - Basta !
    http://www.bastamag.net/Dans-le-Sichuan-des-hommes

    La saison de la pollinisation bat son plein dans les vergers du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine. Perchés aux branches des pommiers, les agriculteurs du village de Nanxin se contorsionnent pour atteindre les fleurs les plus éloignées. Faire le travail réservé ailleurs sur la planète aux #abeilles requiert une certaine agilité.

    A en croire Zhen Xiuqiong, 56 ans, tout est question d’habitude. Voilà plus de vingt ans qu’elle grimpe sur ses arbres et ceux de ses voisins dès l’apparition du printemps. S’il peut arriver qu’une branche casse, elle dit ne jamais avoir peur.

    Tous les habitants du village en âge de travailler sont mobilisés pour la pollinisation à la main. (...) L’ironie de la situation n’échappe pas à Zhen Xiuqiong, l’agricultrice perchée sur sa branche : son mari est apiculteur. S’il loue bien ses abeilles à certains vergers de la région, hors de question de les laisser butiner les arbres qui occupent tant son épouse, car elle a la main lourde sur les #insecticides. « Si ses abeilles pollinisaient ici, elles mourraient », craint Mme Zhen.

    Son voisin, Kang Zhaogui, pense comme elle, d’autant qu’il convient de pulvériser les produits chimiques avant la floraison, de sorte qu’aucun loueur d’abeilles ne se risquerait dans sa plantation : « Les abeilles ne survivraient pas. »

    Je trouve effrayante cette impossibilité générale de remise en question et d’imaginer une alternative.
    C’est l’idéologie du progrès qui nous tue http://seenthis.net/messages/249214

  • En Europe, le déclin des #abeilles frappe lourdement les pays du Nord
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/04/07/en-europe-le-declin-des-abeilles-frappe-lourdement-les-pays-du-nord_4396816_

    UN RAPPORT DE 30 PAGES SANS LE MOT « #PESTICIDE »...

    Financée par #Bruxelles à hauteur de plus de 3 millions d’euros et pilotée par l’Agence de sécurité sanitaire française (#Anses), l’étude est de dimension inédite. Elle a mobilisé plus de 1 300 inspecteurs qui ont visité à trois reprises, entre l’automne 2012 et l’été 2013, près de 3 300 ruchers totalisant quelque 32 000 colonies d’abeilles.

    « #Epilobee est originale par son envergure et par sa volonté d’appliquer des méthodes harmonisées à l’échelle de l’Europe, se félicite Axel Decourtye (Réseau des instituts des filières agricoles et végétales). L’abeille est restée trop longtemps orpheline d’un réseau de surveillance fonctionnel. Grâce à ce dispositif, l’ampleur des problèmes que nous connaissons en France est révélée une nouvelle fois : environ un tiers des colonies suivies meurt dans l’année ! »

    Le moratoire partiel sur quatre #insecticides problématiques, décidé par Bruxelles et entré en vigueur en décembre 2013, est trop récent pour avoir eu un impact sur les résultats.

    A chaque visite, les mortalités ont été relevées, mais aussi la présence des principaux pathogènes de l’abeille comme les parasites varroa ou noséma.

    (...)

    En revanche, aucune mesure de pesticides n’a été faite dans les ruches analysées. Un point qui suscite des critiques acerbes dans la communauté scientifique : « Cette étude est un peu étrange, ironise l’apidologue David Goulson, professeur à l’université du Sussex (Royaume-Uni). Ils dépensent plus de 3 millions d’euros pour étudier la santé de l’abeille et ne mentionnent même pas le mot “pesticide” ! »

    De fait, le mot est absent des trente pages du rapport publié. « Le protocole choisi ne considère qu’une seule catégorie de facteurs pouvant causer des troubles de l’abeille : les agents pathogènes et les parasites, renchérit l’apidologue Gérard Arnold, directeur de recherche au #CNRS. Si on ne recherche que des agents infectieux, on ne risque pas de trouver des résidus de pesticides. Ce choix est #politique, pas scientifique. »

    « Nous nous sommes accordés avec la Commission pour élaborer, sur les deux premières années, une méthode d’évaluation robuste de la santé des colonies, afin de pouvoir comparer les pays, répond Gilles Salvat, directeur de la santé animale à l’Anses. Si nous avions d’emblée effectué un très grand nombre de prélèvements et d’analyses supplémentaires, le coût aurait été prohibitif. A l’avenir, des études plus ciblées seront faites. »

    MORTALITÉ ET AFFAIBLISSEMENT DES COLONIES

    En l’état, les résultats semblent déjà exclure la responsabilité unique des pathogènes naturels dans les mortalités relevées. « En France, les maladies recensées lors de la visite estivale des ruches sont à un niveau très bas : 1,5 % pour la loque américaine, 1,2 % pour le varroa et moins de 1 % pour la noséma », estime un chercheur qui a requis l’anonymat. Ce dernier regrette aussi que l’environnement des ruchers sélectionnés ne soit pas précisément décrit (zone de grandes cultures, etc.), ce qui rend impossible la recherche de liens éventuels entre les mortalités et les types d’agriculture pratiqués près des ruches.

    En outre, M. Arnold relève que seule la mortalité des colonies a été retenue, un choix qui minimise la gravité de la situation. « Il faudrait aussi prendre en compte l’affaiblissement des colonies, dit le chercheur, car des populations faibles donnent peu de récoltes, ce qui est préjudiciable pour les apiculteurs. »

    • Bon ben va falloir commencer à se préparer, qu’est-ce qu’on va pouvoir manger une fois que les populations des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages se seront effondrées ?

      Les « noix » : Noyer, châtaigner, noisetier, pécanier, (pas amandier)
      Les céréales : maïs, blé, etc
      Les rares fruitiers pollinisés par le vent : mûrier, argousier (sûrement d’autres)
      Les rares fruitiers qui produisent sans pollinisation : variétés de kakis, bananes
      Les tubercules : pomme de terre, etc
      Les légumes vivaces dont on ne mange pas les fruits et qui se propagent de manière végétative : asperges, choux vivaces, chervis ...
      Les légumineuses ?
      Les cas particuliers : tomates si on secoue les pieds ...
      Les animaux

    • On devrait peut-être élever des abeilles pour les manger ? ->[]

      Tiens, les abeilles ont la particularité de ne pas avoir besoin d’être fécondées pour faire des bourdons. Je digresse, mais je viens de prendre conscience de leur faculté de parthénogenèse, joli n’est-ce pas, de la part de celles qui fécondent !

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Parth%C3%A9nogen%C3%A8se

      Dans la situation extrême où la reine meurt sans laisser de couvain à partir duquel les ouvrières peuvent élever une jeune reine, il est fréquent de voir des ouvrières commencer à pondre des œufs : elles en étaient jusqu’alors empêchées par des phéromones émises par la reine. Puisque ces femelles sont incapables de s’accoupler, leurs œufs non fécondés ne produisent que des mâles, et l’extinction de la ruche est inévitable. On a conjecturé qu’autrefois les ouvrières étaient moins « spécialisées » et auraient été capables, dans ces circonstances, de s’accoupler avec les mâles, permettant ainsi de rendre vie à la colonie ; mais ce n’est qu’une supposition.

  • Les aliments qui reçoivent le plus de pesticides - JDN Business
    http://www.journaldunet.com/economie/agroalimentaire/aliments-et-pesticides.shtml

    Blé, maïs, colza, pomme de terre... Quelles sont les cultures où sont déversés le plus d’herbicides et autres insecticides ?

    Un champ de pomme de terre reçoit en moyenne 15,6 doses de produits phytosanitaires par an. Largement plus que toutes les autres grandes cultures comme le colza (5,5 doses de traitement par an) ou le blé tendre (3,8 doses de traitement par an). Les chiffres du ministère de l’Agriculture, qui prennent en compte à la fois le nombre d’épandages et la quantité reçue (voir la méthodologie) et portent sur l’année 2011, ont de quoi surprendre. Qui aurait pu penser qu’une pomme de terre subissait autant de traitements ?

    La nature des produits utilisée est très variable selon les cultures. Pour la pomme de terre, ce sont essentiellement des fongicides (traitement contre les maladies dues aux champignons microscopiques) qui sont répandus, à raison de 11,6 doses par an. Pour le triticale (un croisement entre le blé et le seigle destiné à l’alimentation animale), ce sont les herbicides, permettant de détruire les mauvaises herbes, qui sont en cause. Les insecticides, utilisés assez massivement pour les cultures de colza ou de pois protéagineux, sont eux essentiellement destinés à lutter contre les pucerons. Les autres traitements comprennent notamment les régulateurs de croissance (des traitements qui limitent la pousse de la plante pour éviter aux tiges de casser) et des anti-limaces....

    #aliments
    #blé
    #maïs
    #colza
    #pomme-de-terre...
    #herbicides
    #insecticides

  • La contamination des cours d’#eau en France est « quasi généralisée »
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/07/24/pesticides-la-contamination-des-cours-d-eau-quasi-generalisee-en-france_3453

    Dans une note datée du 22 juillet et diffusé mercredi, le Commissariat général au développement durable (CGDD) estime que la contamination des cours d’eau « est quasi généralisée en France, essentiellement par les #herbicides en métropole et des #insecticides en outre-mer ».
    Les zones les plus touchées sont les grandes régions céréalières, maraîchères ou viticoles que sont le nord de la France, le Bassin parisien, le Sud-Ouest, l’amont du Rhône et la Martinique.

    « Seuls 7 % des points en sont exempts. Ils sont majoritairement situés dans des régions peu agricoles ou à agriculture peu intensive », soit le quart sud-est de la France et l’Auvergne, écrit le Commissariat.

    Pour une fois, on tient compte des départements d’outre-mer

    • Quel bel optimisme ! C’est vrai ! en à peine 50 ans, ils savaient parfaitement ce qui arriverait et ils l’ont fait en toute connaissance de cause, en 50 ans ils ont réussi à polluer tous les cours d’eau, ils ont aussi détruit la biodiversité de la faune et la flore et l’élément premier, l’eau, tout simplement, avec un si bel optimisme pour l’avenir. Les enfants jouaient avec les fûts toxiques. Des centaines de milliers d’années d’équilibre écologique à la poubelle en à peine 50 ans. Ils savaient tous lire, mais l’école, le ministère, l’agriculture, la pac, l’europe, le fric, la voiture du voisin, leur avaient expliqué ce qu’il fallait faire pour survivre dans ce monde en crise, tuer l’autre lentement, légalement.
      Les guerres des industriels les avaient préparé à accepter de courber l’échine devant l’argent et la modernité, l’utopie du progrès et sa cohorte de techniciens avaient instauré la dictature molle de l’individualisme, accepte de participer ou crève.
      Prendre le pouvoir, savoir détruire une dernière fois, ils ont autant aimé qu’un après midi de fête chez Disney, la belle utopie, la belle illusion, déversant leur poison sur la terre, dans les poumons de leurs enfants, dans le ventre de leurs animaux, dans l’eau, pas le choix, pas responsables les sales connards, accepte de participer au grand jeu de qui détruira le plus vite ou suicide toi.
      Heureusement la réparation de l’immonde arrivait par le petit écran et les chanteurs de variété fredonnaient l’amour au repas du soir. A peine 50 ans, les brochets et les truites s’attrapaient à mains nues, les perches avaient des arêtes, les anguilles traversaient les champs la nuit, les poules d’eau se disputaient les trous des ragondins et nous nous baignons en riant. Soyez fiers de votre optimisme agriculteurs de la FNSEA, vous n’êtes pas de ceux qui passeront au bio, cette agriculture réservée à l’élite. Vous allez continuer dans la même voie, jusqu’à ce que le crédit à la banque, votre grand maître vous dise d’arrêter. Un coup de jaja pollué et ce sera reparti pour un tour.

  • Au Brésil, des garçons au pénis atrophié pour cause de #pesticides
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2012/05/18/au-bresil-des-garcons-au-penis-atrophie-pour-cause-de-pesticides_1703658_165

    En tout, 56 cas de malformations génitales ont été identifiés : 23 cas de cryptorchidie (0,85 % des garçons), 15 cas d’hypospadias (0,55 %) et 18 cas de micropénis (0,66 %). Si la fréquence des deux premières anomalies n’est que légèrement supérieure à la moyenne observée à travers le monde, il n’en va pas de même pour les micropénis : le taux est 44 fois plus élevé que dans une étude épidémiologique menée aux Etats-Unis à la fin des années 1990, plus de 11 fois supérieur à la prévalence signalée en 2010 en Egypte, et le double de celui constaté par les mêmes chercheurs dans la région de Montpellier.

    Pour évaluer l’exposition prénatale, l’équipe a interrogé les parents au moyen d’un questionnaire. Au Brésil, les #insecticides employés sont principalement des organophosphorés, des carbamates et des pyréthroïdes, tous autorisés, mais aussi des produits interdits, comme le DDT.

    #santé #perturbateurs_endocriniens