#insee

  • Insee - Revenus-Salaires - Une pauvreté très présente dans les villes-centres des grands pôles urbains

    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1552

    En France métropolitaine, en 2012, le taux de pauvreté est le plus élevé dans le Nord et le Sud-Est, ainsi qu’en Seine-Saint-Denis. Le taux de pauvreté est le plus important dans les villes-centres des grandes aires urbaines, où la pauvreté touche particulièrement les familles monoparentales, les familles nombreuses et les ménages jeunes, ainsi qu’en dehors de l’influence des villes. Les inégalités de niveaux de vie à l’intérieur des régions et des départements sont souvent fortes ; elles sont les plus prononcées à Paris, dans les Hauts-de-Seine, et en Haute-Savoie, du fait d’un niveau de vie particulièrement élevé de la partie aisée de la population qui y habite. Le niveau de vie médian est généralement plus élevé dans l’espace urbain, en particulier dans les couronnes des grands pôles urbains. Pour les personnes les plus pauvres, la part des prestations sociales dans le revenu disponible est importante et varie fortement selon les régions ; elle est la plus élevée dans les villes-centres où elle représente en moyenne 46 % du revenu disponible pour les 10 % de personnes les plus modestes. À l’inverse, pour les personnes les plus aisées, la part des revenus du patrimoine est alors prédominante : dans les villes-centres, qui concentrent souvent les plus fortes inégalités, elle représente en moyenne 30 % du revenu disponible pour les 10 % de personnes les plus aisées.

    #france #pauvreté #richesse #revenus #cartographie #insee

    • @reka Est-ce que tu sais s’il existe un historique de cette carte, j’ai dans l’idée que le nord et le Massif Central ont, de tout temps, été pauvres, de même une grande langue qui irait des Cévennes aux Corbières, ce qui, avant la révolution indistrielle s’expliquait du fait que c’étaient des régions difficilement cultivables, ce qui aujourd’hui s’explique comme un héritage de leur désertification, dont les deux origines principales dont d’une part l’éxode rural au moment de la révolution industrielle justement et la saignée de 14-18 ?

    • @philippe_de_jonckheere je ne me suis pas penché sur la question encore, je commence juste par signaler les éléments pour les retrouver. Mais je suis sur que dans les archives de l’INSEE, on doit trouver les séries longues. Elles ne sont peut-être pas dispo sur le Web, il faut dans ce cas en faire la demande, ce qui n’est pas très difficile, mais là, point de vu temps :) c’est chaud pour moi. Cela dit, ce serait vraiment intéressant de creuser cet aspect et voir cette évolution sur le temps long. Un projet de plus à mettre sur la liste et à faire avec @simplicissimus et @fil !

    • En tous cas, ce sera difficile à ce niveau de détail. Comme l’indique l’Insee, avec les revenus 2012, c’est la première fois que les données sont fournies au niveau communal (Filosofi).

      Le dispositif précédent (RDL), au niveau départemental, a été mis en place en 2003.

      Enfin, le « taux de pauvreté » n’est défini de cette façon que très récemment. Je ne crois pas qu’on puisse en fournir des estimations rétrospectives, y compris au niveau national, notamment au début du XXe siècle.

      Sans oublier le peu de bien que je pense de ce « taux de pauvreté monétaire relative », son vrai nom complet qui est en train de devenir l’alpha et l’oméga de la « réflexion » (hum, hum) sur la pauvreté.

    • Ici le relatif vient du fait que les "pauvres" sont définis comme étant ceux qui sont en bas de la distribution des revenus, avec un seuil ("de pauvreté") calculé conventionnellement par rapport à cette même distribution de revenus. Ce qui fait que si l’on multipliait (ou divisait) tous les revenus par 2, le "taux de pauvreté" ne bougerait pas d’un poil. C’est parce qu’elle est calculée à partir des revenus qu’elle est "monétaire".

      De mon point de vue, ce "taux de pauvreté relative" est donc plutôt une mesure de la dispersion des revenus. Et entretient une confusion, puisque ces mêmes mots « pauvreté relative » peuvent être utilisés avec un sens assez largement différent (cf. définition PNUD).

      On voit aussi que l’indicateur actuel est difficile à utiliser sur longue période, dans la mesure où aujourd’hui tout est monétaire et marchandisé ce qui n’était pas le cas il n’y a pas si longtemps (voir p. ex. taux de salariat, autoconsommation, échanges non marchands).

  • Les contours IRIS libérés ! On va enfin pouvoir poser librement sur une carte les données INSEE infra-communales (sans les repayer) !

    Un découpage plus précis des communes en licence libre - Libération : http://ecrans.liberation.fr/ecrans/2015/04/28/un-decoupage-plus-precis-des-communes-en-licence-libre_1273735

    #opendata, #ign, #insee

    Par exemple la part des logements vacants sur le quartier Sanitas-Rotonde à #Tours #37 : http://map.datafrance.info/logement?coords.lat=47.382416367794164&coords.lng=0.696214294433641

  • Les pauvres vivent dans les grandes villes, pas en périphérie
    http://www.inegalites.fr/spip.php?article2038

    64 % des #pauvres vivent dans les grandes #villes. Les plus démunis résident dans les communes les plus peuplées, là aussi où habitent les plus riches, et où les #inégalités de revenus sont les plus grandes. (...) Le tiers qui reste vit pour 17 % dans les communes périurbaines, pour 13,4 % dans les petites et moyennes agglomérations ou leurs communes proches et 5,4 % dans les communes rurales isolées. La France périurbaine et rurale ne regroupe qu’une minorité de personnes pauvres.

    le camembert :
    http://www.inegalites.fr/spip.php?page=graphe&num=1249&ligne_depart=0&ligne_fin=5&colonnes=0&type=

    #Guilluy (vs) #Insee

  • Statistique et géographie — Séminaire de Méthodologie Statistique
    mardi 20 janvier 2015, 14h-17h, Insee - Malakoff 1 - salle 1245
    Entrée libre, sans inscription préalable.

    L’accès désormais facilité à un riche gisement d’information de nature géographique pose la question de son croisement avec le système d’information statistique, au travers de la géolocalisation notamment.
    Il ouvre également des perspectives nouvelles dans l’utilisation de méthodes statistiques spatiales.

    Ce séminaire sera l’occasion d’exposer quelques innovations, dans le domaine
    – de la diffusion, avec la méthodologie des données carroyées,
    – des études, avec la mobilisation de données d’origine fiscale permettant l’analyse fine des migrations résidentielles,
    – des méthodes d’imputation spatiale, avec l’exemple de l’accessibilité routière des communes françaises représentée par la technique de l’anamorphose.

    La méthodologie du carroyage
    Jean Finot, Ali Hachid - Division Méthodes et Référentiels Géographiques, Insee

    Migrations résidentielles et distance
    Gaël Guymarc - Ensae
    Edouard Maugendre - Division Méthodes et Référentiels Géographiques, Insee

    L’accessibilité routière des communes françaises
    Sylvain Daubrée - Cellule Infrastructures Géographiques, Insee
    Vincent Loonis - Division Méthodes et Référentiels Géographiques, Insee

    Résumé des interventions http://www.insee.fr/fr/insee-statistique-publique/connaitre/colloques/sms/seminaire-methodologie-statistique-20-01-2015.pdf

  • Salaires dans le secteur privé et les entreprises publiques

    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?reg_id=0&ref_id=ip1528

    Insee - Revenus-Salaires - Salaires dans le secteur privé et les entreprises publiques - En 2012, le salaire net moyen baisse de 0,4 % en euros constants

    En 2012, le salaire mensuel en équivalent temps plein (EQTP) d’une personne travaillant dans le secteur privé ou dans une entreprise publique est, en moyenne, de 2 870 euros bruts et de 2 154 euros nets de tous prélèvements à la source. Entre 2011 et 2012, le salaire net a augmenté de 1,6 % en euros courants. Compte tenu de l’inflation (+ 2,0 % en 2012), le salaire net moyen en euros constants baisse de 0,4 % par rapport à 2011, après avoir sensiblement ralenti sa progression les deux années précédentes.

    Figure - Écart entre le salaire net moyen des hommes et le salaire net moyen des femmes (en EQTP)

    Le salaire net médian s’élève à 1 730 euros par mois en 2012. Il est inférieur de 19,7 % au salaire net moyen et diminue de 0,6 % en euros constants entre 2011 et 2012. En 2012, les salaires nets diminuent à tous les niveaux de l’échelle salariale. L’écart de salaire en EQTP entre hommes et femmes se réduit légèrement, mais le salaire des femmes reste inférieur de 19,2 % à celui des hommes. À secteur d’activité, âge, catégorie socioprofessionnelle, condition d’emploi donnés, l’écart de salaire entre hommes et femmes diminue également mais reste supérieur à 10 %.

    #france #salaires #insee

  • L’#INSEE alerte sur la situation des nouveaux #quartiers_prioritaires

    Un chapitre du document « #France, portrait social » de 2014 est entièrement consacré à la nouvelle #géographie prioritaire de la politique de la ville. On y retrouve des #statistiques sur ces 1 300 territoires, mais aussi les principales caractéristiques régionales, ainsi qu’une #cartographie, le tout comparé aux données disponibles sur l’ancienne géographie prioritaire composée des #zones_urbaines_sensibles (#ZUS) et des #contrats_urbains_de_cohésion_sociale (CUCS).

    http://www.lagazettedescommunes.com/296153/linsee-alerte-sur-la-situation-des-nouveaux-quartiers-priorita
    #visualisation

  • Les aides au logement poussent les prix des #loyers à la hausse
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/11/14/quand-les-aides-au-logement-poussent-les-prix-des-loyers-a-la-hausse_4523524

    Ce n’est pas un mince paradoxe. Les aides au #logement versées aux locataires poussent les loyers… à la hausse. L’Etat dépense donc 15,8 milliards d’euros par an - dont plus de la moitié pour le seul secteur locatif privé - à 5,7 millions de bénéficiaires (chiffres 2012) pour nourrir une inflation qui absorbe une bonne part de cette somme.

    Ce constat est délivré vendredi 14 novembre par l’#Insee dans une étude qui s’est penchée sur l’efficacité et l’impact de ces aides auxquelles le budget de l’Etat consacre des sommes croissantes depuis 30 ans. En 1984, les aides au logement ne représentaient que 3,34 milliards d’euros, soit cinq fois moins qu’aujourd’hui.

    Versées par les Caisses d’allocations familiales, les aides au logement concernent deux locataires sur cinq. Regroupant l’aide personnalisée au logement (APL), l’allocation de logement familiale (ALF) et l’allocation de logement sociale (ALS), ces aides poursuivent deux objectifs. Limiter le taux d’effort des ménages locataires bénéficiaires ou leur permettre d’accéder à des logements de meilleure qualité, à taux d’effort donné. Mais l’étude montre que ces dispositifs ratent en partie leur cible.

    #Caf #assistanat_des_rentiers #spéculation #blocage_des_loyers

    • Aides au logement et loyers : l’erreur de raisonnement
      http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/12/15/aides-au-logement-et-loyers-l-erreur-de-raisonnement_4540944_3232.html#lyu3f

      Il s’agit d’une vieille idée qui revient régulièrement et se heurte à un certain nombre d’incohérences. En résumé, que nous dit l’Insee ? A partir d’un petit échantillon de quatorze agglomérations situées dans une zone où l’aide au logement est plus élevée (zone II), comparées à un échantillon de cent-cinq agglomérations où l’aide est moins élevée (zone III), on constate que les loyers du petit échantillon d’agglomérations de la zone II sont plus chers.
      A partir de ce raisonnement très partiel, centré sur un seul facteur et sur un échantillon limité, on en déduit que les aides personnelles au logement sont inflationnistes, provoquant une augmentation des loyers. Cela ne résiste pas à l’analyse.

      D’abord on sait que depuis les années 1980, les aides au logement ont perdu du pouvoir d’achat. Dans les logements HLM, tous les loyers rentraient dans le plafond de l’APL lors de sa création. Aujourd’hui, la moitié des logements dépassent ce plafond. Le surplus reste à la charge des locataires.
      Et si l’effet était pris pour la cause
      Dans le secteur locatif privé, le dépassement est quasi systématique. La raison en est simple, toutes les aides personnelles ont été sous actualisées de manière permanente par les gouvernements successifs, et ont donc perdu du pouvoir d’achat.
      Comment des aides à la baisse en pouvoir d’achat peuvent-elles tirer les loyers à la hausse ? A titre de confirmation, le « Panorama social de la France 2013 » publié par l’Insee indique que le taux d’effort des locataires après aide personnelle a augmenté. L’étude de l’Insee s’appuie sur des travaux antérieurs, notamment ceux de Mme Fack.
      Cette étude est pertinente mais pour une période et un évènement précis, l’extension de l’allocation de logement aux étudiants dans les années 1980. Il est évident qu’une augmentation brutale du pouvoir d’achat des étudiants sans que l’offre ait le temps de s’adapter a conduit à une augmentation des loyers. Mais plus rien de tel ne s’est produit depuis cette date. Comparer une période et un évènement exceptionnels à une évolution de longue durée n’est pas scientifiquement acceptable.
      Et si on retournait le raisonnement, et si l’effet était pris pour la cause et réciproquement ? Les zones de l’aide personnelle ont été établies justement en fonction du caractère tendu du marché local du logement et non pas seulement en fonction de la taille de l’agglomération.
      Tension du marché
      Dans ce cas, il est tout à fait normal que les loyers de la zone II soient plus élevés que ceux de la zone III puisque la zone a été définie sur ce critère. Et puisque l’aide est destinée à donner les moyens aux familles de payer leur loyer, elle est normalement plus élevée là où les loyers sont plus chers.
      De même entre ces loyers et les loyers des grandes villes, en particulier en agglomération parisienne, il existe des différences extrêmes. Entre un loyer du XVIe arrondissement et un loyer en banlieue lointaine, qui plaidera que l’aide personnelle est la cause de la différence ? On aborde là un aspect essentiel de l’analyse des loyers. Le principal facteur des différences entre les loyers est constitué par la tension du marché, élément qui n’apparaît à aucun moment dans l’étude.

  • L’Insee a décidé de prendre en compte le #vélo comme moyen de #transport
    http://www.lemonde.fr/mobilite/article/2014/10/02/l-insee-a-decide-de-prendre-en-compte-le-velo-comme-moyen-de-transport_44992

    Et vous, au travail, vous y allez comment ? Cette question est posée par l’#Insee, de manière certes moins familière, lors des enquêtes annuelles de recensement de la population. Jusqu’à présent, les personnes recensées (environ 10 % des habitants chaque année, par roulement) avaient le choix entre cinq réponses, non cumulatives : « marche à pied », « deux-roues », « voiture, camion, fourgonnette », « transports en commun », ou encore l’option minimaliste « pas de transport ».

    Lors de la prochaine enquête, qui débutera début 2015, il sera possible de cocher une nouvelle case sur le formulaire individuel orange et bistre distribué par l’Insee : « vélo ». Comme le précise une note interne, l’institut de statistiques « a décidé de prendre en compte l’introduction du vélo dans les modalités de transport ». Cette mesure faisait l’objet d’une forte demande de la part d’élus, de techniciens et de spécialistes de la statistique.

  • Insee - Publications et services - Des outils d’information sur la mesure de la pauvreté

    http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/default.asp?page=abonnements/dossiers_actualite/comprendre-pauvrete.htm

    Des outils d’information sur la mesure de la pauvreté

    Mise à jour : 9 septembre 2014

    Comment le système statistique définit la pauvreté ? Comment l’Insee mesure-t-il la pauvreté à partir des niveaux de vie ? À quoi sert cette mesure et quelles en sont les limites ?

    #france #pauvreté #statistiques #insee

  • L’INSEE a-t-il escamoté 27 milliards d’euros de dividendes ? - regards.fr
    http://www.regards.fr/web/l-insee-a-t-elle-escamote-27,7833

    Sous l’effet quasiment magique d’un changement de mode de calcul, l’INSEE inverse la courbe des dividendes versés par les entreprises. L’économiste Michel Husson explique les raisons d’un « vide statistique » embarrassant sur une question pourtant cruciale : que font les entreprises de leur profits ?

    Les Comptes de la nation 2013 publiés par l’INSEE recèlent un anomalie troublante : avec la nouvelle base adoptée, voilà que les dividendes versés par les entreprises non financières (c’est-à-dire les entreprises industrielles) apparaissent en forte baisse, là où l’ancienne base aurait montré leur augmentation continue depuis 2010, après le contrecoup de la crise financière. Entretien avec Michel Husson, qui a levé le lièvre dans une note de son blog.

    Regards. Pouvez-vous expliquer en quelques mots le hiatus que vous avez détecté dans les chiffres communiqués par l’INSEE, après un changement de base de calcul des dividendes ?

    Michel Husson. D’une base à l’autre, l’évolution raconte deux histoires différentes. Dans l’ancienne base, les dividendes versés aux actionnaires par les sociétés non financières (SNF) recommencent à augmenter à partir de 2010, alors qu’ils baissent dans la nouvelle base. Il y a à la fois le problème de la compréhension de ce qui peut expliquer cette différence, et celui que d’autres sources ne livrent pas du tout cette inflexion vers le bas.

    Vous évoquez une « véritable réécriture de l’histoire économique récente » : quels sont les enjeux de la lecture de cet indicateur ?

    Ils se rapportent d’une part au débat sur le coût du capital, qui prend ces données comme un élément de mesure du coût, voire du surcoût, du capital, et d’autre part à l’analyse historique du partage de la valeur ajoutée, avec une baisse des salaires qui s’est faite au profit de l’augmentation des dividendes. Les données issues de la nouvelle base mettent en partie à mal l’argument selon lequel le risque de faire des cadeaux aux entreprises est qu’elles distribuent plus de dividendes.......

    #INSEE
    #dividendes

  • Insee - Conditions de vie-Société - La dépense des ménages en produits de l’économie de l’information depuis 50 ans - La chute des prix et l’innovation favorisent son essor
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1479

    En 2012, les ménages ont dépensé 67 milliards d’euros en « produits de l’économie de l’information », soit en moyenne 2 370 euros par ménage. On englobe sous ce terme les produits informatiques, électroniques et optiques ainsi que les services d’information et de communication (encadré 1).
    Les ménages consacrent aujourd’hui 6,0 % de leur budget aux produits de l’économie de l’information, contre seulement 3,8 % en 1960 (graphique 1). Depuis cinquante ans, en effet, plusieurs innovations dans ce domaine ont pris place dans notre quotidien. D’abord la télévision, puis les ordinateurs dans les années 1970. Ensuite, sont apparus la distribution de bouquets de programmes de radio et de télévision, le mobile et Internet. L’économie de l’information s’est ainsi développée, favorisée par une très forte baisse des prix. Avec le passage au tout numérique, elle atteint son apogée entre 2002 et 2007 : la part du budget des ménages consacrée à ces produits se stabilise alors à près de 7 %. Depuis 2008, elle tend à diminuer : les dépenses continuent d’augmenter fortement en volume (+ 3,6 % par an en moyenne contre + 0,4 % pour l’ensemble de la consommation des ménages), mais moins que par le passé, et la hausse n’est plus à la hauteur du recul des prix (- 4,3 % par an en moyenne de 2008 à 2012, contre + 1,5 % pour l’inflation d’ensemble).
    En 2012, près de 30 % de ces dépenses sont relatives à des biens (équipements divers...) et 70 % à des services (abonnements, redevances...). Cette répartition est relativement stable en valeur depuis 1960. En 2012, 37 % des dépenses en biens concernent les produits de l’électronique grand public et 34 % les ordinateurs. Parmi les dépenses en services, 59 % concernent les télécommunications.

    La moitié des dépenses sont pré-engagées

    La moitié des dépenses liées à l’économie de l’information en 2012 sont pré-engagées, prélevées sur le budget des ménages sous forme par exemple d’abonnements ou de redevances. En 2012, 80 % de ces dernières sont liées aux services de télécommunications (abonnements de téléphonie mobile, Internet et offres Triple play). Les services télévisuels tels que la redevance et les abonnements à des chaînes payantes pèsent plus faiblement.
    En 2012, les ménages consacrent 32 milliards d’euros aux dépenses pré-engagées en économie de l’information, soit 2,9 % de leur budget. En 1995, soit avant l’ouverture complète à la concurrence des télécommunications au 1er janvier 1998, cette part n’était que de 1,9 %.
    Entre 1995 et 2012, les dépenses pré-engagées en économie de l’information augmentent fortement : + 5,7 % par an en moyenne, en valeur, en raison du développement des forfaits associés aux téléphones portables et des offres groupées de téléphonie. Elles contribuent en moyenne chaque année à hauteur de 0,5 point à la croissance des dépenses pré-engagées. Depuis 2009, les dépenses pré-engagées de l’économie de l’information augmentent très faiblement en valeur, et se contractent même en 2012, avec la baisse des prix des services de télécommunications. Ainsi, elles freinent depuis quatre ans la progression de l’ensemble des dépenses pré-engagées...

    #économie
    #Insee
    La #dépense des #ménages en #produits de l’ #économie de l’ #information depuis 50 ans

  • L’Insee envoie une lettre... à Napoléon - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/l-histoire-du-soir/20131211.OBS9122/l-insee-envoie-une-lettre-a-napoleon.html

    La mention « Destinataire inconnu à l’adresse » n’a jamais été plus vraie. En Corse, l’Institut national des statistiques et des études économiques (Insee) a adressé un courrier à... Napoléon Bonaparte. Celui-ci serait censé habiter au 3 rue Saint-Charles à Ajaccio. « Le courrier a été posté en Midi-Pyrénées le 2 décembre 2013, soit 209 ans, après le sacre du destinataire », indique « Corse-Matin »...

    #Insee
    #lettre... à #Napoléon
    « Décédé en 1821, prière de faire suivre chez Saint Pierre » ont répondu les services postaux. "

  • Près d’un million de pauvres supplémentaires entre 2008 et 2011 | Fondation Copernic
    http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article982

    L’INSEE vient de publier les derniers chiffres de la pauvreté pour 2011 : 8,7 millions de personnes (14,3 % de la population) disposent de revenus inférieurs à 977 € par mois, et parmi celles-ci, la moitié a un revenu inférieur à 790 € mensuel. Ces chiffres sont à comparer aux 467 € généreusement octroyés aux allocataires du RSA et aux 742 € perçus par les personnes âgées en situation de précarité. Comme on pouvait malheureusement s’y attendre, la pauvreté a augmenté pour la troisième année consécutive (+ 1.3 point entre 2008 et 2011). Dès lors, entre ces deux dates, c’est près d’1 million de personnes pauvres supplémentaires qui ont été recensées par l’INSEE, auquel il faudrait ajouter toutes celles qui sont dans une situation de précarité telle qu’elles n’apparaissent même pas dans les statistiques officielles.

    #Pauvreté
    #Chômeurs
    #INSEE

  • #Insee - Conditions de vie-Société - L’#internet de plus en plus prisé, l’internaute de plus en plus mobile
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1452

    Entre 2007 et 2012, la proportion de personnes ayant utilisé I’internet au cours des trois derniers mois est passée de 56 % à 75 %. Les différences sont toujours marquées entre générations, mais elles s’estompent avec le temps. Pour les générations nées après 1990, la proportion d’internautes, proche de 100 %, a gagné 8 points en cinq ans. Parmi les générations nées entre 1930 et 1990, elle a progressé d’environ 15 points (tableau 2). Pour les générations nées avant 1930, le taux d’internautes évolue peu et reste inférieur à 9 %. Les différences entre catégories socioprofessionnelles se sont également largement réduites. Parmi les actifs occupés, l’écart entre cadres et ouvriers est ainsi passé de 43 points en 2007 à 15 points en 2012. En effet, la part d’internautes a progressé fortement chez les ouvriers (de 53 % à 84 %) (graphique 1), alors qu’elle était déjà proche de 100 % chez les cadres cinq ans auparavant. En 2007 comme en 2012, il y a un peu plus d’internautes hommes que d’internautes femmes. En revanche, la structure par âge des utilisateurs d’Internet s’est modifiée. L’âge moyen des internautes de plus de 15 ans a ainsi augmenté, passant de 37 ans et demi en 2007 à 41 ans et demi en 2012.

  • Exclusif : L’Insee brise avec Google l’anonymat de données fiscales - AgoraVox le média citoyen
    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/exclusif-l-insee-brise-avec-google-131028

    Un GROS loupé de l’#INSEE

    Dans le cadre de l’opération « Open Data », l’INSEE a mis le 23 janvier dernier sur son site internet le moyen de briser le secret fiscal d’une partie significative de la population française. Grâce à Google et sans s’en rendre vraiment compte.

    Tout se déroule à travers un croisement de données de l’INSEE, délivrées désormais à travers la « plateforme française d’ouverture des données publiques », dite Open Data, et les très pratiques services Google : Google Earth et Google Map.

    Comment cela fonctionne-t-il ? Il suffit de cliquer sur l’onglet « données carroyées » et de choisir dans ce quadrillage de la France proposé par l’INSEE les « carreaux » 200 mètres par 200 mètres.

    Dès lors on apprend qu’il y a près de 270.000 de ces carreaux sur lesquels il n’y a une seule résidence (secondaire ou principale). Ensuite, en affinant la recherche on sait qu’il y a environ 62.000 parcelles auxquelles ne sont rattachés qu’un seul individu.

    Ensuite, il est aisé de savoir quel est le foyer fiscal composé d’un seul individu, seul dans une parcelle ayant le revenu le plus élevé.

    Mais ne cherchez pas (plus), si vous suivez les liens fournis dans la suite du billet vous tomberez sur le message suivant :

    Données provisoirement indisponibles

    Et le mot d’explication de l’INSEE en date du 5 mars http://www.insee.fr/fr/themes/detail.asp?reg_id=0&ref_id=donnees-carroyees

    À la suite d’un article de presse faisant état d’un problème de confidentialité dans la diffusion de données de revenus sur des carreaux de 200m sur 200m, l’Insee a décidé, mercredi 27 février, de suspendre temporairement cette diffusion.
    Les données carroyées répondent à une demande des utilisateurs de données locales qui s’est exprimée via le Conseil national de l’information statistique. Elle permet la réalisation de cartes afin d’étudier notamment les inégalités socio-économiques sur le territoire.
    Pour assurer la confidentialité de ces données, l’Insee applique une méthodologie de floutage, notamment sur les carreaux comprenant un nombre réduit de ménages, afin de rendre impossible la reconstitution du revenu d’un ménage en particulier. Ces techniques de floutage, dont la méthodologie est décrite dans la documentation, ont effectivement permis d’assurer une stricte confidentialité dans la grande majorité des cas. Pour une très faible proportion, un dysfonctionnement technique a perturbé le floutage.
    La correction de ce dysfonctionnement est en cours et conduit à réexaminer les méthodes utilisées. À l’issue de cet examen, l’Insee consultera à nouveau le Cnis afin de mettre au point une diffusion qui respecte strictement les règles de confidentialité, tout en répondant au besoin d’information des utilisateurs.

  • #Grigny, commune lésée pour compte des #statistiques - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/02/05/grigny-commune-lesee-pour-compte-des-statistiques_879631

    Dans le Libé d’hier un « mini-dossier » sur le recensement, en particulier à Grigny (pas forcément très lu puisqu’il était derrière le paywall temporaire de 24 heures destiné à protéger la version papier — qui n’a pas été disponible en kiosque…)

    De l’article principal (lien ci-dessus) :

    Le maire de Grigny estime perdre chaque année environ 1,5 million d’euros de dotations, à cause de ce qu’il n’hésite pas à nommer « une erreur manifeste de l’#Insee ».
    (…)
    Philippe Rio dit ne pas connaître les raisons exactes du différentiel. Une des hypothèses les plus probables (lire l’interview ci-contre) serait la présence importante à Grigny de personnes sans-papiers, mais surtout d’hébergements illégaux. Notamment dans la gigantesque copropriété de Grigny 2, une ville dans la ville conçue à la fin des années 60. Elle compte 5 000 logements sur les 8 800 recensés à Grigny. Dans cette copropriété dégradée, le nombre d’habitants varie de 12 000 à… 17 000, selon les estimations.

    (…)

    Pour autant, « le mythe des sans-papiers hébergés illégalement » ne suffit pas, d’après le maire, à expliquer une aussi forte proportion d’« invisibles » sur sa commune. Selon lui, la nouvelle méthode de #recensement de l’Insee n’est pas étrangère à ces mauvais comptes. Depuis 2004, cette dernière ne procède plus au recensement exhaustif décennal mais réalise des sondages à partir d’un recensement réalisé chaque année sur 8% de la population.

    L’interview ci-contre est sans doute (pas d’autre interview)

    Interview de Laurent Chalard, géographe (qui) conteste les méthodes de l’Insee et dénonce un tabou sur la population étrangère http://www.liberation.fr/societe/2013/02/05/la-france-ne-connait-pas-son-solde-migratoire_879632

    Aussi curieux que cela puisse paraître, la France ne connaît pas son solde migratoire. Derrière tout cela, il y a le grand tabou des chiffres de l’immigration, un vieux tabou politique français.

    Et, pour finir (?), les repères (sans doute un encadré dans la version papier) : http://www.liberation.fr/societe/2013/02/05/reperes_879633

    26 860

    C’est la population légale de la ville de Grigny. Mais elle serait, selon le maire, plus proche de 30 000. L’administration fiscale l’estime pour sa part à 29 393, et l’assurance maladie à 29 500.

    Beaucoup de choses dans cet/ces article(s), pas que du bon… l’impact final risquant bien de se résumer à erreur manifeste et, pour ceux qui ont tout lu, beurk, sondage (et donc n-ième variante du lies, big lies and statistics…)

    Ce qu’il faut retenir sur le fond finalement, c’est :

    Philippe Rio (le maire de Grigny) a annoncé à Libération qu’il allait engager un recours contre l’Insee.

    ce qui, je crois, doit être une première, le recensement ne donnant traditionnellement pas lieu, en France, matière à contentieux juridique.

    Mes commentaires à suivre en … commentaires…

    • Sur le fond, je ne pense pas que le recours de M. Rio ait de grandes chances de prospérer.

      1. comme le fait remarquer l’Insee (disclaimer : je ne suis pas de la maison…) contacté par la journaliste :

      L’Insee Ile-de-France, très sceptique sur ces critiques, explique que « tout le monde a intérêt à avoir des chiffres justes ». Elle renvoie la balle dans le camp du maire, rappelant que le recensement est réalisé sur le terrain par les services municipaux et sur la base des répertoires d’immeubles établis par les mairies. « Il existe des outils de discussion en cas de désaccord. Entre l’envoi de la population légale en décembre et sa publication au Journal officiel en janvier, le maire a un mois pour faire connaître ses éventuelles remarques. Grigny ne l’a pas fait », souligne un responsable de l’Institut.

      cf. leur page institutionnelle destinée aux collectivités locales : http://www.insee.fr/fr/publics/default.asp?page=collectivites/recensement.htm

      La loi [de 2002, dans sa partie sur la rénovation du recensement] clarifie la répartition des rôles entre l’Insee et les communes et instaure de fait un partenariat plus étroit pour la mise en oeuvre des enquêtes de recensement.
      La collecte des informations est organisée et contrôlée par l’Insee.
      Les enquêtes de recensement sont préparées et réalisées par les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale qui reçoivent, à ce titre, une dotation forfaitaire de l’État.

      Conséquence pratique, les agents recenseurs sont recrutés et rémunérés par la commune.

      2. La sous-déclaration aux enquêtes de recensement est un phénomène très général et pas spécifique à Grigny (dont plus de 95% de la population est située en ZUS (Zone Urbaine Sensible) — record de France.
      Ainsi, aux États-Unis pour le recensement de l’an 2000, le projet du Bureau du recensement de redresser les résultats des centres ville en estimant la sous-déclaration par des enquêtes post-censitaires (oui, oui, le projet était bien de redresser l’exhaustif à l’aide de sondages…) a donné lieu à des batailles homériques, pas vraiment justifiées sur des arguments méthodologiques mais plutôt par les conséquences politiques, qui ont terminé devant la Cour suprême. Laquelle, par une décision serrée (5 contre 4), a affirmé le principe du « head count ».
      cf. (en très résumé) le paragraphe sur le sujet dans ledit recensement :
      http://en.wikipedia.org/wiki/Census_2000#Adjustment_controversy
      ou, un article de l’époque (plus circonstancié) :
      http://lubbockonline.com/stories/012699/LG3054.shtml

      3. le coup de patte à la méthodologie par sondage (ça ne peut pas faire de mal) n’est pas pertinent ici (il l’est beaucoup plus dans l’interview de L. Chalard).
      Exhaustif ou par sondage, le recensement est basé sur le répertoire exhaustif des logements. La difficulté, dans les deux méthodes, est le passage des logements (ménages) aux personnes. Et là, la seule source d’information est la personne qui renseigne les documents du recensement qui lui sont remis :
      Feuille de logement : http://www.insee.fr/fr/methodes/sources/pdf/questionnaire_RP_feuille_logement.pdf
      Bulletin individuel (un par personne) : http://www.insee.fr/fr/methodes/sources/pdf/questionnaire_RP_bulletin_individuel.pdf
      L’agent recenseur (employé par la mairie, petit boulot temporaire bien connu) est chargé de récupérer les documents.
      http://territorial.over-blog.fr/article-27550499.html

      Et on sait parfaitement que les personnes qui ne remplissent pas les questionnaires sont très loin d’être toutes des personnes en situation irrégulière.

    • Pour l’interview, comme il est bien gentil Laurent Chalard, il va peut-être nous dire comment on fait pour connaître le solde migratoire ?…

      Ah oui, c’est facile :

      Pour le calculer, il faudrait avoir le nombre d’entrées sur le territoire et celui des sorties.

      Ah flûte, il y a un conditionnel (faudrait). Ben oui, c’est un des cas d’emploi du conditionnel : l’irréel du présent. Si, en plus, on se dit que ce solde migratoire on cherche à le connaître non seulement au niveau du territoire national mais au niveau de chaque entité géographique, on voit bien qu’on a aussi affaire à un irréel du futur

      Ce qui fait que pour estimer le solde migratoire et bien on se contente de déterminer le solde (tout court) d’ajustement pour expliquer la variation de la population entre deux recensement compte tenu de l’accroissement naturel. D’ailleurs pour Grigny, le solde migratoire est négatif depuis pas mal de temps.

      L. Chalard a bien sûr raison quand il parle de l’impact de l’introduction de sondage dans la méthode du recensement. En particulier, elle introduit une incertitude liée à l’échantillonnage — incertitude d’ailleurs estimée puisqu’aléatoire. Contrairement à l’incertitude non aléatoire (et le biais éventuel, cf. commentaire précédent…) qui entache des dénombrements par recensement exhaustif. Là où le problème est le plus aigu (et c’est d’ailleurs l’exemple qu’il prend) c’est dans les calculs d’évolution et les comparaisons d’une année sur l’autre, puisque, rappelons-le, l’enquête est annuelle mais n’interroge qu’un cinquième de l’échantillon chaque année (groupes de rotation) et donc les estimations portent chaque année sur des logements différents.

      Ces dernières années, le solde migratoire est officiellement d’environ + 50 000. Mais on ne voit pas bien à quoi cela correspond. Pas forcément à la réalité en tout cas.

      Que le solde migratoire estimé ne corresponde pas forcément à la réalité est une évidence (cf. début de ce commentaire).

      Le grand tabou des chiffres de l’immigration ?
      Ok, comment on fait pour connaitre les vrais chiffres de l’immigration ? (Au passage, dit comme ça, ça a tout de suite une autre connotation…)

      Si tabou il y a, en revanche, c’est celui de l’indépendance de l’Insee. Le Code de bonnes pratiques de la statistique européenne d’Eurostat http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_OFFPUB/KS-32-11-955/FR/KS-32-11-955-FR.PDF mentionne dans son premier principe :

      L’indépendance professionnelle des autorités statistiques à l’égard aussi bien des autres instances et services politiques, réglementaires ou administratifs, que des opérateurs du secteur privé, assure la crédibilité des statistiques européennes.

      (j’adore son frontispice, gravé dans le marbre en capitales romaines…)

      En France, il y a un petit souci c’est que

      L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) est une direction générale du ministère de l’Économie et des Finances.
      Il s’agit donc d’une administration publique, dont les salariés sont des agents de l’État, qu’ils aient ou non le statut de fonctionnaire. L’Insee est soumis aux règles de la comptabilité publique ; les crédits dont il dispose figurent au budget général de l’État.

      source : http://www.insee.fr/fr/insee-statistique-publique/default.asp

      Mais, comme on est entre gens bien, le Rapport de l’évaluation par les pairs de l’Institut de statistique français sur la mise en oeuvre du Code de bonnes pratiques effectué en 2007 sous l’égide d’Eurostat conclue sur ce premier principe :

      Évaluation d’ensemble : par opposition à la situation généralement observée dans d’autres pays, l’indépendance de l’Institut National Statistique français en matière statistique n’est pas inscrite dans le droit. Néanmoins, notre opinion est que, en pratique, l’indépendance professionnelle est une composante importante de la culture Insee et une valeur forte parmi le personnel. En dépit de son manque d’indépendance inscrite dans le droit, l’Insee est généralement considéré comme un institut statistique de grande qualité.

      source : http://www.insee.fr/fr/insee-statistique-publique/connaitre/rapport_fr.pdf

      C’est donc une affaire de culture et d’opinion générale…

    • Enfin, pour les Repères (et les différents chiffres de population), plusieurs remarques.

      1. C’est quand même assez bizarre de voir que le chiffre retenu pour la population de Grigny est celui de 26 860. D’une part, c’est celui de l’année dernière (population légale 2012, date de référence 1/01/09).
      Mais c’est surtout celui de la population municipale (ex-population sans double compte) et donc justement pas celui qui est utilisé pour calculer les différentes dotations. La base des dotations est la population totale : au chiffre précédent, il faut ajouter la population comptée à part. En général, ça ne fait pas une grande différence, dans le cas de Grigny, on passerait de 26 860 à 27 026 (pop. légale 2012) et pour les chiffres 2013 (date de référence 1/01/10, disponibles depuis fin décembre 2012 et sujets traditionnels d’un marronnier…) on a
      – population municipale : 26 638
      – population totale (légale) : 26 796

      2. la population fiscale 29 393 (que l’on trouve dans la fiche de la commune de Grigny (tableau REV T2, p. 11) http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES%5CDL%5CDEP%5C91%5CCOM%5CDL_COM91286.pdf ) correspond au nombre de personnes dans les ménages fiscaux est bien connue de l’Insee. En effet, dans les travaux préparatoires des opérations de recensement figure un rapprochement avec le fichier (fiscal) de la taxe d’habitation (puisque la base de comptage sont les logements).

      3. Enfin, pour la population de l’assurance maladie, je ne localise pas la source (ni la date de référence) du chiffre de 29 500. En fouillant directement dans le site de l’Insee je tombe bien sur un fichier Excel qui contient un chiffre, mais n’étant pas passé par les pages d’accès, je ne connais pas le contexte ou les références. Je trouve (sous le chapeau CNAM 2011)
      – allocataires : 15 557
      – population couverte : 27 453
      sachant que toute la population n’est pas couverte par la CNAM.

  • Les data en forme | Paule d’Atha
    http://owni.fr/2012/10/09/les-data-en-forme-episode-51

    Nouvel épisode des « data en forme » et nouvelle livraison de visualisations de données. Au menu de cette semaine : de la Bretagne, du Luxembourg, de la Marine, des ballons, des tonalités de scarabées et des données exposées. Bon datappétit.

    #Chronique #Data #beatles #geoportail #guardian.co.uk #insee #juncker #london_2012 #Obama #Première_guerre_mondiale #Rennes #romney #Royal_Navy #wort.lu

  • La #consommation des ménages depuis 50 ans (#Insee)
    http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/CONSO09c.PDF

    Depuis cinquante ans, les Français ont consommé un peu plus chaque année, si bien qu’aujourd’hui le volume annuel de consommation par personne est trois fois plus élevé qu’en 1960. Cette progression globale recouvre de profonds changements dans la répartition du budget des ménages, entre les différents postes de dépenses : les parts réservées à l’#alimentation et à l’#habillement se sont réduites, au profit notamment du #logement et des #transports, de la #santé, de la #communication et des #loisirs. Globalement, les #services prennent aujourd’hui une part prépondérante dans le budget des ménages, bien plus importante qu’en 1960 : les #loyers tiennent une place croissante, et les prix des autres services ont progressé plus rapidement que ceux des biens. Ce déplacement des dépenses en valeur au profit des services recouvre des évolutions plus complexes sur les volumes consommés. Les Trente Glorieuses se sont d’abord traduites par le développement des achats de biens matériels ; depuis, l’écart de croissance avec les services s’est certes resserré, mais ne s’est pas inversé pour autant.

    https://dl.dropbox.com/s/w3cnla9itzma8i5/pouvoir%20d%27achat%20arbitrable.png

    https://dl.dropbox.com/s/pbbhh0zhn79vdb1/communication.png

    https://dl.dropbox.com/s/4yd2egd1ql7re1j/sant%C3%A9.png

    https://dl.dropbox.com/s/yokfji87lfv5yok/autoconsommation.png

  • #Insee - Revenus-Salaires - Les niveaux de vie en 2010
    http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1412

    En 2010, selon l’enquête #Revenus fiscaux et sociaux, le niveau de vie médian s’élève à 19 270 euros annuels, soit une diminution en euros constants de 0,5 % par rapport à 2009. Les 10 % des personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10 430 euros ; celui des 10 % les plus aisées est d’au moins 36 270 euros, soit 3,5 fois plus. Le niveau de vie baisse ou stagne pour pratiquement toutes les catégories de population sauf pour les plus aisées. Le seuil de pauvreté, qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, s’établit à 964 euros mensuels en 2010. La pauvreté continue de progresser. Elle concerne 8,6 millions de personnes, soit 14,1 % de la population contre 13,5 % en 2009.

    #pauvreté #inégalité #salaires

  • Jean-Luc Tavernier va prendre la tête de l’#Insee | Contes publics
    http://bercy.blog.lemonde.fr/2012/02/20/jean-luc-tavernier-va-prendre-la-tete-de-linsee

    Le directeur général de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), Jean-Philippe Cotis, 54 ans, quittera cette institution début mars à sa demande pour rejoindre la Cour des comptes. Comme Les Echos l’ont annoncé dans leur édition du lundi 20 février, il sera remplacé à l’Insee par Jean-Luc Tavernier, 50 ans, adjoint de René Ricol au Commissariat général à l’investissement et ancien directeur du cabinet d’Eric Woerth (2007-2009) au ministère du budget.

    pi ça c’est les commentaires :

    On retiendra surtout de Cotis le traitement déplorable des chiffres du chômage. Pas une ligne là-dessus.

    Monsieur Tavernier n’est pas uniquement un sympathisant de l’UMP. Il est un militant ultra-sarkozyste. Ce proche de Nicolas Sarkozy l’a accompagné dans toutes ses batailles. Par exemple il a participé à l’élaboration de son programme économique pour l’élection présidentielle de 2007.

    c’est vrai votre article est d’une « insipide impartialité » Comment éviter de parler de l’engagement UMPiste de M Tarvenier ? Comment ne pas attribuer autant à cette affiliation qu’a ses diplômes sa promotion à la direction de l’INSEE ? Est-ce une incompétence (ignorance) du Journaliste ou une « prudence » de « chien de garde » ?

    #politique #ump #je_fais_ce_que_je_veux_d'abord

  • Des signes encourageants de rébellion de la Démocratie contre l’oligarchie | kitetoa
    http://reflets.info/des-signes-encourageants-de-rebellion-de-la-democratie-contre-loligarchie

    Oh, bien sûr, il y a des jours comme ça, où l’on se dit qu’elle est morte et enterrée, cette chère Démocratie. Quand on égrène les témoins si vifs de sa transformation en oligarchie, on se dit que c’est foutu et que tout ça finira bien mal. Les révolutions et autres soulèvements populaires ne se font jamais dans la douceur et jamais sans être téléguidés. Au plus grand profit de quelques uns qui s’empressent de réinstaurer l’oligarchie, sous un autre visage. Mais ces derniers jours, la Démocratie semble se rebeller et distribue des baffes aux plus hauts dignitaires de l’oligarchie. Il serait désobligeant de ne pas en prendre note. La Démocratie, ce n’est pas seulement un cadre juridique. Ce ne sont pas seulement des textes. Ni des élections libres. La Démocratie, c’est le résultat d’actions quotidiennes. Ces actions sont le fruit de décisions qui sont prises par les acteurs de la Démocratie. Quelles que soient les décisions d’un président et de son gouvernement, qu’elles so

    #A_la_Une #France #Politique #démocratie #Insee #Jacques_Chirac #Oligarchie